(Eva #1) new beginning comes from some other beginning's end
Leonard Carlson
les ruines d'hier
ÂGE : 42ans, et pas une ride (ou presque) SURNOM : Leo, il n'assume pas trop son prénom de vieux. STATUT : Veuf depuis bientôt 1ans, tenant de survivre en gérant le quotidien avec deux fils, deux cochons-dinde, un chat et un père un peu trop dément. MÉTIER : Assistant de direction à la fondation Beauregard, poste pour lequel il effectue un travail pour le moins médiocre. LOGEMENT : Toowong, Highland Terrace N°502, avec ses deux fils et Eva sa nouvelle "coloc". POSTS : 83 POINTS : 650
TW IN RP : Deuil - Don d’organe - Maladie d’alzheimer - Sexualité GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Il collectionne les couvre chefs depuis petit ≈ Il est le père de deux garçons Archie (12ans) et Noah (4ans) ≈ Il a aussi 2 filles avec son amour de jeunesse, mais il ne connait pas encore leur l’existence. ≈ Totalement débordé depuis la mort de sa femme il y a bientôt 1ans dans un accident de la route ≈ Ancien journaliste de télévision, il lui arrive encore d'être reconnu dans la rue, au moins pour ce job il avait du talent. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc9933 RPs EN COURS : KAY ♡I can't accept we’re growing older but I guess that's just the way it has to be. I wondered how you still remembered me. Do you remember when I told you that I loved you to the bottom of the sea? › Leyna #3
EVA ♡ One person can stop a great injustice. One person can be a voice for truth. One person’s kindness can save a life. › Eva #2
new beginning comes from some other beginning's end Leo Carlson & @Eva Barrett ☆ crédit/shutupluke
La journée avait été exténuante, à bien y penser, je ne me rappelle pas la dernière journée qui ne l’avait pas été. Entre le cours de judo de Noah, la compétition d’échec d’Archie, le travail et le chat à amener chez les vétérinaires, Pipas ayant eu la bonne idée d’aller faire un tour dans les barbelés, j’étais rentré exténué, prêt à servir au garçon le sempiternel repas à base de corn-flake. C’était évidemment sans compter sur Eva qui, pendant mon absence, avait eu le temps de concocter un repas sain et délicieux qui embaumait l’appartement alors que nous rentrions. « Qu’est-ce que je ferais sans toi ? » Je lui adresse un sourire en retirant la veste de Noah, ce dernier déjà accroché à ses jambes. « Merci beaucoup. » Un baiser sur sa tempe, une habitude que j’ai prise depuis quelques semaines, les contacts physiques avec Eva me faisant du bien et m’apaisant. Il faut dire que depuis la mort de Sloane, elle est la seule femme que j’ose prendre dans mes bras, une étreinte sans doute rassurante pour nous deux, pour nous consoler du deuil que nous surmontons ensemble, bien que chacun à notre façon.
Voir sa triste me faisait mal au cœur, mais me permet aussi de me sentir moins seul. Une mince consolation, c’est certain. Les garçons engloutissent leur repas sans broncher. « Vous dites merci à Ev, les gars ? Et hop au lit. » Ramenant mon assiette vers le lave-vaisselle en passant près d’elle, je lui glisse à l’oreille. « Je me charge de les coucher. » Pas une mince affaire quand il était question de ma petite pile, Noah qui aime dormir autant que les épinards. Ce n’est qu’une bonne heure et demie plus tard que je finis par rejoindre le salon, vide. Je me dirige vers la chambre d’ami, ou plutôt celle d’Eva, il faudra sans doute que je me fasse à cette idée un jour. Pour la retrouver au milieu des cartons, un verre de vin à la main. Je m’adosse à la porte et me racle un peu la gorge pour ne pas lui faire peur. Elle se tourne vers moi et je reprends. « Il y en a un peu pour moi ? » En désignant son verre de la main. Sans aucun doute, un petit verre ne me fera pas de mal. « Si tu veux je peux donner un coup de main ? J’adore déballer des cartons. » J’annonce avec un air moqueur, en réalité, j’ai surtout envie de l’aider. Elle en fait tellement pour moi, pour nous, je ne sais pas comment lui rendre la pareille.
Eva Barrett
le hasard des affections
ÂGE : 40 ans mais on assume pas trop par ici. SURNOM : Ev'. Parce qu'Eva c'est déjà trop long apparemment. STATUT : Amoureuse de l'amour mais célibataire. Elle fait tout pour sortir de cette situation. MÉTIER : Booking agent à "The Gina Cooper Show" et elle est fan de son job. LOGEMENT : 501, Toowong Highland Terrace. POSTS : 30 POINTS : 320
new beginning comes from some other beginning's end crédit gifs - livelovecaliforniadreams Eva Barrett & @Leonard Carlson502, Toowong Highland Terrace
Les journées d’Eva étaient très rythmées, mais elles l’avaient toujours été. Elle avait une batterie inépuisable au fond d’elle et organiser ses journées avec des enchainements de rendez-vous et d’activités c’était ce qui la rendait vivante. C’était aussi un moyen de fuir ses pensées et la solitude, on ne va pas se mentir. Mais comme elle avait toujours fonctionné comme ça, ça ne choquait personne. Aujourd’hui, en se réveillant à nouveau au milieu de ses cartons de déménagement elle avait soupiré. Peut-être qu’il était temps. Temps de s’installer vraiment chez les Carlson, temps de ne plus culpabiliser de poser ses affaires dans la chambre d’amis de Sloan. Elle se réservait cette activité pour le soir car elle savait que Leonard serait là donc elle pouvait se permettre de passer la soirée de son côté pour qu’il puisse également souffler.
Après avoir déposé les garçons à l’école elle s’était rendue aux studios pour récupérer quelques dossiers et assister à une mini réunion. Elle avait la chance de pouvoir faire du télétravail mais de temps en temps il fallait quand même qu’elle montre sa petite tête. Après une pause déjeuner avec ses collègues, elle se rendit à son cours de pilates puis elle alla faire des courses pour le repas du soir. Si elle avait prévu de passer la soirée de son côté, elle allait au moins préparer le repas pour que le père de famille n’aie pas à s’en soucier. Elle ajouta une bouteille de vin blanc dans son panier puis passa en caisse. Une fois de retour à la maison familiale, elle prépara en avance le repas du soir, le mis au four puis elle alla prendre une douche bien méritée. Elle laissa ses longs cheveux bruns sécher à l'air libre. Elle n'avait aucune honte à se balader sans maquillage et en tenue d'intérieure dans la maison. Les garçons arrivèrent tous en même temps, Leonard la remercia d'un baiser sur la tempe et elle lui répondit d'un simple sourire. Leonard insista pour s’occuper de mettre les garçons au lit donc Eva hocha la tête, termina de ranger la cuisine puis elle s’assura qu’il n’y avait plus personne dans les alentours pour ouvrir sa bouteille de vin, attraper un verre à pied - quand même! - et monter dans sa… chambre. Elle s’assit à même la moquette et tira un carton vers elle, ne sachant absolument pas par quoi commencer. Par chance, ce carton ne contenait que des fringues pour l’hiver donc elle pourrait se contenter de les placer simplement dans la penderie. Le carton suivant néanmoins… allait nécessiter plus de vin. C’était le carton dans lequel elle gardait tout ce qui lui faisait penser à sa défunte meilleure amie. Au même moment, Leonard entra dans sa chambre. Eva leva une petite moue vers le père de famille. « Tu vas en avoir besoin vu sur quoi je viens de tomber. » Elle lui tendit son verre puis poussa le carton vers le jeune homme afin qu’il puisse y jeter un oeil. Elle grimaça quelque peu. « Tu n'es pas obligé de rester. Je ne veux pas que ça te plombe ta soirée. » La santé mentale de Leonard passerait toujours avant pour elle. Il était son dernier lien avec Sloan et ils traversaient ce deuil ensembles mais pour lui, ça devait être bien plus dur.
Dernière édition par Eva Barrett le Jeu 24 Oct 2024 - 10:49, édité 2 fois
Leonard Carlson
les ruines d'hier
ÂGE : 42ans, et pas une ride (ou presque) SURNOM : Leo, il n'assume pas trop son prénom de vieux. STATUT : Veuf depuis bientôt 1ans, tenant de survivre en gérant le quotidien avec deux fils, deux cochons-dinde, un chat et un père un peu trop dément. MÉTIER : Assistant de direction à la fondation Beauregard, poste pour lequel il effectue un travail pour le moins médiocre. LOGEMENT : Toowong, Highland Terrace N°502, avec ses deux fils et Eva sa nouvelle "coloc". POSTS : 83 POINTS : 650
TW IN RP : Deuil - Don d’organe - Maladie d’alzheimer - Sexualité GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Il collectionne les couvre chefs depuis petit ≈ Il est le père de deux garçons Archie (12ans) et Noah (4ans) ≈ Il a aussi 2 filles avec son amour de jeunesse, mais il ne connait pas encore leur l’existence. ≈ Totalement débordé depuis la mort de sa femme il y a bientôt 1ans dans un accident de la route ≈ Ancien journaliste de télévision, il lui arrive encore d'être reconnu dans la rue, au moins pour ce job il avait du talent. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc9933 RPs EN COURS : KAY ♡I can't accept we’re growing older but I guess that's just the way it has to be. I wondered how you still remembered me. Do you remember when I told you that I loved you to the bottom of the sea? › Leyna #3
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Les soirées sont devenues plus douces depuis qu’Eva s’est installée à la maison, moins solitaire, moins glauque. Avant, cette même soirée était une résonance à ma douleur. Elle me prenait aux tripes, me rappelant à quel point j’étais seul aujourd’hui. J’avais perdu mon pilier, celui qui avait tout dirigé dans ma vie, parfois un peu contre mon gré, mais souvent avec mon accord. Aujourd’hui, il n’y avait plus personne pour me guider, j’étais l’adulte de la maison, celui qui devait montrer l’exemple. Et je n’étais franchement pas sûr d’en être un bon. Puis il avait eu l’arrivée d’Eva, la boule d’énergie, le sourire ambulant. Même si je sais bien que sous ce sourire, se cache la même douleur que la mienne. L’immense vide que l’on essaie l’un et l’autre de combler. « Tu vas en avoir besoin, vu sur quoi je viens de tomber. » C’est son verre qu’elle me tend et je l’accepte sans broncher alors qu’elle pousse un carton vers moi. Je ne suis pas persuadé de vouloir savoir ce qui se trouve à l’intérieur. Pas sûr d’être prêt. « Tu n'es pas obligé de rester. Je ne veux pas que ça te plombe ta soirée. » Un rapide coup d’œil dans la boite me confirme ce que je redoutais, des photos de Sloane. Je n’ai pas encore eu le courage d’en ressortir et évité consciencieusement celles qui prônent encore chez moi. « Je ne vais quand même pas te laisser affronter ça seule. » Si elle est là pour moi, alors je peux bien lui rendre la pareille. Je lui dois bien ça. « Puis… Tu sais, j’y pense toujours, tous les jours, je pense à elle, photo ou pas. » La douleur était toujours présente, le vide dans mon être, l’impression d’avoir été privé d’un membre.
Je tente de paraître plus à l’aise que je ne lui suis vraiment, mais je n’ose pourtant pas ouvrir le carton, au lieu de ça, j’amène mon verre à ma bouche, avalant une probablement trop gros gorgée, qui manque de passer dans le mauvais trou. Puis je viens m’asseoir un peu lourdement à côté d’elle, attrapant le carton pour le remettre en face de nous. « Qu’est-ce que tu vas en faire ? De ce qu’il y a dans ce carton ? » Je ne suis pas bien sûr d’ailleurs de ce qui s’y trouve, à part la photo que je peux apercevoir et que je finis par aller chercher. La tirant à notre vue, à tous les deux. Sloane et Eva, le sourire qui rayonne, je peux voir le bonheur inonder leur visage, il me semble d’ailleurs que je n’ai plus revu ce regard chez Eva depuis la mort de son amie. « Vous êtes superbes sur cette photo… » Je sens que l'émotion est présente, mais ne la laisse pas prendre le dessus. « C’était la grillade pour son anniversaire. Elle avait au moins mangé 6 côtelettes à ce moment-là. Je n’ai jamais compris comment elle pouvait ingurgiter autant de nourriture et rester aussi svelte. » La nature l’avait gâté pour ça, pour moi, ça n’était qu’un détail. Je l’ai aimé pour tout ce qu’elle était, pour la vie qu’elle m’a donnée, pour la famille qu’elle m’a offerte. Je ne peux pas croire qu’elle m’ait laissé seul, ça me semble encore irréaliste aujourd’hui. Près d’un an plus tard.
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Eva Barrett
le hasard des affections
ÂGE : 40 ans mais on assume pas trop par ici. SURNOM : Ev'. Parce qu'Eva c'est déjà trop long apparemment. STATUT : Amoureuse de l'amour mais célibataire. Elle fait tout pour sortir de cette situation. MÉTIER : Booking agent à "The Gina Cooper Show" et elle est fan de son job. LOGEMENT : 501, Toowong Highland Terrace. POSTS : 30 POINTS : 320
new beginning comes from some other beginning's end crédit gifs - livelovecaliforniadreams Eva Barrett & @Leonard Carlson502, Toowong Highland Terrace
Il fallait être honnête; Eva ne savait pas combien de temps elle allait vivre chez les Carlson. Ils n’en avaient jamais vraiment parlé avec Leonard et sûrement qu’ils n’étaient pas prêts pour cette conversation d’ailleurs. La jeune femme avait rendu son ancien appartement car elle ne voulait pas devoir y retourner régulièrement pour faire la poussière et arroser ses plantes. Elle n’avait plus voulu de ces allers/retours entre la maison de Leonard et son appartement donc elle avait préféré le relouer et aviser le jour où son ami ne voudrait plus d’elle dans leurs pattes. En y réfléchissant, l’autre raison qui pourrait la pousser à partir du 502, ça serait si- ou plutôt quand - Leonard allait retrouver quelqu’un. Elle se verrait mal rester sous leur toit si une autre femme venait à partager le lit du jeune homme. C’était aussi un sujet qu’ils n’avaient jamais abordé et pour lequel ils n’étaient pas prêts. Eva vivait ici depuis plusieurs semaines mais il y avait apparemment beaucoup de non dits entre eux. Des conversations d’adultes qu’ils ne pouvaient pas aborder parce que Noah ou Archie étaient dans la pièce, des conversations qui leur feraient trop mal au coeur pour le moment ou des conversations dont les réponses pourraient les dévaster. Ils marchaient constamment sur des oeufs et ne faisaient que de se croiser avec leurs emplois du temps chargés. Chacun d’eux passait davantage de temps avec les deux enfants Carlson qu’entre eux deux.
Mais ce soir, Leonard s’était installé près d’elle et avait accepté son verre de vin. En y réfléchissant, c’était sûrement la première fois qu’ils se retrouvaient les deux, seuls, sans les garçons, sans un rendez-vous à venir dans quelques instants. Ils avaient le temps de partager, de profiter de la présence de l’autre et en le voyant plonger les yeux dans le carton, Eva comprit que c’était exactement ce dont elle avait besoin, là maintenant. Et peut-être que c’était le cas du veuf également. « Je ne vais quand même pas te laisser affronter ça seule. »« Puis… Tu sais, j’y pense toujours, tous les jours, je pense à elle, photo ou pas. » Il a raison et elle se sent un peu sotte d’avoir manqué de tact. C’était du Eva tout craché ça, parler sans réfléchir. Elle lui offrit une petite moue pour lui faire comprendre qu’elle voyait tout à fait où il voulait en venir. Dans cette maison, Sloan était partout. Leonard s’installa à côté d’elle et tira le carton vers eux. Elle ressent immédiatement un poids dans sa poitrine mais la chaleur qui émane du corps du jeune homme prend le dessus. Elle se rend compte que sa présence proche lui fait du bien, que c’est rassurant. « Qu’est-ce que tu vas en faire ? De ce qu’il y a dans ce carton ? » Leonard avait touché juste; à chaque fois que la brune était sur un projet, elle s’emballait et y mettait tout son coeur. « En fait, j’ai commencé un projet juste après son départ mais j’ai jamais réussi à le poursuivre. » Faisant durer le suspense, elle se pencha en avant et attrapa un album sous son lit. Elle le posa sur ses cuisses et l’ouvrit, laissant découvrir une ébauche de scrapbooking. « J’avais envie de tout rassembler sur ces pages et de l’offrir à Archie et Noah. Je sais que ça ne ferait que compléter tout ce qu’ils ont déjà sur leur mère mais il n’y a pas de photos de ce genre dans votre maison… » Votre maison. Elle se sentait chez eux et parfois elle se rendait compte qu’elle ne parlait jamais du 502 comme étant chez elle. Elle pointa du doigt une photo de Sloan et elle en tenues de pompom girl durant un match de l’équipe de basket de l’université. Les photos affichées dans les escaliers ou dans le salon de la maison étaient des photos de famille, des photos de leurs voyages. Il n’y avait pas des photos un peu plus légères, plus drôle de Sloan et quelque part, Eva avait envie de leur montrer que leur mère avait toujours été une jeune femme souriante, drôle et pleine de vie. Son ami tira une autre photo du carton, une autre photo d’une soirée où elles étaient toujours très jeunes. « Vous êtes superbes sur cette photo… » « C’était la grillade pour son anniversaire. Elle avait au moins mangé 6 côtelettes à ce moment-là. Je n’ai jamais compris comment elle pouvait ingurgiter autant de nourriture et rester aussi svelte. » C’est vrai que Sloan avait fait des envieuses avec son corps sorti d’un magazine de mannequin mais la vérité c’était qu’elle dépensait aussi beaucoup d’énergie dans tout ce qu’elle faisait dans son quotidien. « Il y avait une part de génétique je pense. » dit Eva au premier degré avant de craquer un sourire en coin en posant son regard sur Leonard. « Tu te rends compte que depuis que j’ai emménagé ici, c’est la première fois qu’on peut passer une soirée entière les deux? » Ils se connaissaient bien sur, depuis des années, depuis que lui et Sloan étaient tombés amoureux mais ils n’avaient jamais vraiment discuté d’eux. « Comment tu t’en sors Leonard? » A son ton, il allait comprendre qu’elle voulait de la sincérité. Pas les réponses toutes faites qu’on donne aux gens qu’on croise au supermarché et qui prennent de nos nouvelles sans être prêts à entendre vraiment ce qu’on veut dire.
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Je n’ai pas pu m’attaquer aux photos pour ma part, aux souvenirs de nous deux. Ils sont rangés quelque part, profondément enfouis dans les armoires. Je me dis qu’ils n’ont pas besoin d’être touchés, que c’est leur place, celle que Sloane leur avait attribuée. Alors me retrouver devant ce carton est une épreuve inédite. Une épreuve que je suis rassuré de franchir avec Eva, mon plus grand soutien depuis le décès de ma femme. « En fait, j’ai commencé un projet juste après son départ, mais je n’ai jamais réussi à le poursuivre. » Je tourne mon regard vers elle, intrigué par ce fameux projet qui semble n’avoir jamais pu voir le jour. Je ne peux que le comprendre, certaines de mes impulsions semblant être parties en même temps que Sloane. Même si ça me peine de la voir souffrir autant, c’est d’une certaine façon rassurant de ne pas être seul.
Quand elle sort un album, je me penche dessus avec elle, intrigué. « J’avais envie de tout rassembler sur ces pages et de l’offrir à Archie et Noah. Je sais que ça ne ferait que compléter tout ce qu’ils ont déjà sur leur mère, mais il n’y a pas de photos de ce genre dans votre maison… » Instantanément, je sens l’émotion me saisir, alors qu’elle ouvre la première page. « Oh wouah… » Je ne peux pas en dire plus, ma voix tremblante, ma main attrape celle d’Eva pour la remercier en la serrant. Le temps que je retrouve ma capacité à répondre. Il me faut quelques secondes, mais Eva est patiente, elle attend. « C’est vraiment super, Eva, les garçons ont beaucoup de chance de t’avoir. » Mon visage qui se tourne vers elle. « Et moi aussi. » C’est des mots que j’ai déjà pu dire par le passé, parce que ma reconnaissance pour Eva est énorme et que je ne sais pas vraiment comment la remercier. « C’est encore un peu… Dur à regarder pour moi. Mais un jour, je suis sûr qu’à moi aussi ça me fera du bien. » J’attends ce moment, celui où je serai plus apaisé, celui où une simple photo d’elle ne me fera pas vaciller. Je voudrais accélérer le temps parfois, mais je ne peux pas. Je dois patienter, accepter, passer par toutes ces étapes.
À mon tour de tirer une photo, une que je connais déjà cette fois, qui me permet de retrouver un certain calme intérieur et de rire un peu en me souvenant de cette anecdote.« Il y avait une part de génétique, je pense. » Je sais tout comme elle qu’il n’y avait pas que ça. Sloane était le genre de femme incapable de s’arrêter, qui tenait tout en main, y compris sa santé physique et son alimentation. « Tu te rends compte que depuis que j’ai emménagé ici, c’est la première fois qu’on peut passer une soirée entière les deux ? » Je crois que je ne m’en étais même pas rendu compte, le temps semble être approximatif aujourd’hui dans ma vie. « Désolé, pour toi, j’imagine que tes soirées en bonne compagnie sont plus amusantes que celle-là. » Je le dis sur un air taquin, mais évidemment, il y a un fond de vérité pour moi. « Comment tu t’en sors Leonard ? » Un soupir las sort de ma bouche, puis j’avale une nouvelle gorgée de vin pour me donner un peu de courage. « Franchement ? Pas très bien, je crois. » Il n’y aura pas de faux-semblants, de toute façon, ce n’est pas mon genre. Mais pour détendre un peu l'atmosphère, je rajoute quand même. « Encore plus quand tu persistes à m'appeler Leonard. » Ce prénom de vieux que je déteste. « Et toi Eva ? » Déménager ici, devenir une mère de substitution pour les garçons, j’ai conscience des sacrifices qu’elle fait pour nous.
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« Oh wouah… C’est vraiment super, Eva, les garçons ont beaucoup de chance de t’avoir. Et moi aussi. C’est encore un peu… Dur à regarder pour moi. Mais un jour, je suis sûr qu’à moi aussi ça me fera du bien. » Les deux jeunes adultes avaient toujours eu une relation tout à fait normale. Il n'y avait jamais eu d'animosité car lorsque Leonard et Sloan s'étaient rencontrés puis qu'ils avaient eu les garçons, Eva avait pu continuer à voir sa meilleure amie. Ils avaient tout les deux eu du temps avec la jeune femme et du coup, aucune jalousie n'était née. Eva s'était tenue aux côtés de sa femme lors de leur mariage et pourtant, elle n'avait jamais eu l'impression qu'elle lui échappait pour Leonard. Leur relation était extrêmement harmonieuse entre eux trois. Cependant, Eva n'avait jamais passé du temps seule avec lui. Non pas par manque d'envie mais simplement parce que l'occasion ne s'était jamais présentée. S'ils se voyaient, Sloan était avec eux, c'était comme ça. La brune connaissait quelques détails sur le jeune homme mais pas trop non plus dans le fond, était quelqu'un de plutôt réservé. Peut-être qu'il était temps de changer ça, en prenant du temps pour discuter d'autre chose que d'emploi du temps et de rendez-vous d'Archie et Noah. Des fois, elle avait l'impression d'avoir débarqué dans leur vie comme un cheveu sur la soupe et pourtant, elle avait quand même conscience que sans elle, Leonard aurait plus de mal à tourner rond avec tout ce qu'il se passait.
« Désolé, pour toi, j’imagine que tes soirées en bonne compagnie sont plus amusantes que celle-là. » Eva ne répondit rien car elle n'était pas sûre de pouvoir dire la vérité au jeune homme. Pas aussi tôt, pas tant que son quotidien était quelque peu chaotique. Elle ne voulait pas lui rajouter un stress ou de la peine. Il n'était pas évident de garder une vie sociale ou de faire des rencontres lorsqu'elle disait habiter chez le mari de sa meilleure amie décédée ou qu'elle ne pouvait pas accepter un date en milieu d'après-midi parce qu'il était bientôt l'heure d'aller chercher Archie ou Noah à l'école. Le temps continuait de filer, elle avait quarante ans et elle était toujours célibataire. Même si sa situation amoureuse était déjà épique avant le décès de Sloan, cet événement n'avait évidemment rien arrangé. Mais elle lui devait ça. Et elle devait ça à Leonard et aux garçons. « Comment tu t’en sors Leonard ? Franchement ? Pas très bien, je crois. Encore plus quand tu persistes à m'appeler Leonard. » Un sourire triste étira les lèvres de la jeune femme. Sa question était stupide mais elle avait espéré qu'il saisisse l'occasion pour vider un peu son sac. Elle ne le brusquerait pas de toute manière. « Tu sais très bien que ça ne sert à rien de chouiner; je ne t'appellerai jamais autrement! » Elle ne l'expliquait pas, elle ne pouvait pas se résoudre à donner des diminutifs aux gens. Des surnoms, éventuellement, mais des diminutifs non. « Et toi Eva ? » La brune posa brièvement les yeux sur l'album toujours posé sur ses genoux puis elle haussa les épaules. « Vous me tenez bien occupée! » Elle offrit un sourire à Leonard. Au moins, ses journées passaient vite et au final, elle n'avait pas le temps de penser à sa tristesse, à son deuil. Elle pensait à Sloan mais pas aux émotions négatives que sa mort lui procurait. Gentiment, elle tendit la main pour pouvoir reprendre une gorgée de vin. « Archie et Noah sont supers. J'ai de la chance qu'ils m'aient aussi facilement acceptés! » Elle fit tourner le liquide dans le fond du verre à pied, réfléchissant. « On a jamais parlé... De mon temps ici. » Elle jeta un oeil à ses cartons à moitié éventrés aux quatre coins de la pièce. « Je crois que... J'ai besoin de savoir si je peux m'installer entièrement ou pas. » Eva se dépêcha néanmoins d'ajouter: « Si ce n'est pas le cas, il ne faut vraiment pas que tu hésites à me le dire! En un clic je peux jouer un local pour stocker mes... » Elle hésita sur le terme approprié à employer pour définir son joyeux bordel. « ... hobby. » Elle sourit, amusée que ce soit ce mot que son cerveau ait choisi pour nommer toutes ses collections obsédantes.
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new beginning comes from some other beginning's end Leo Carlson & @Eva Barrett ☆ crédit/shutupluke
« Tu sais très bien que ça ne sert à rien de chouiner ; je ne t’appellerai jamais autrement ! » Je lève les yeux au ciel, j’ai compris depuis longtemps qu’Eva peut se montrer bornée quand elle le veut. Mais quand elle m’appelle Leonard, j’ai l’impression de me retrouver face à mon grand-père, qui était probablement une des seules personnes à m’appeler comme ça. Même mes parents ayant finalement abdiqué pour un Leo, plus chaleureux. « Et je compte bien continuer de chouiner alors. » Je lui donne un petit coup d’épaule pour la taquiner, mes yeux continuant de se poser sur le livre de photo de ma femme. Un léger soupir qui sort, comme incapable d’être retenu à l’intérieur. « Vous me tenez bien occupée ! » Je n’en doute pas et parfois, cette constatation me fait culpabilisé. « Désolé... » Je souffle les mots, à peine perceptible, mon regard fuyant maintenant. J’aurais aimé être plus fort, capable de gérer sans elle, de pouvoir refuser son offre. Mais je ne m’en sortais pas... Une défaite qui pèse lourd sur mes épaules. « Archie et Noah sont supers. J’ai de la chance qu’ils m’aient aussi facilement acceptés ! » Le sourire revient sur mes lèvres alors qu’elle parle de mes fils. « C’est vrai, ils sont super. Ils ont tout pris de leur mère ». Pas tout peut-être, mais le meilleur, j'espère.
« On n’a jamais parlé... De mon temps ici. » Je pose une regarde plein d’interrogation sur elle maintenant. « De ton temps ici ? » Elle me donne l’impression qu’une minuterie est lancée et que je pourrais la mettre dehors du jour au lendemain. « Je crois que... J’ai besoin de savoir si je peux m’installer entièrement ou pas. » Je pose mon verre au sol pour reporter toute mon attention sur elle. Me rendant compte que j’ai sous-estimé les inquiétudes d’Eva probablement. « Bien sûr que tu peux... Je voudrais que tu te sentes chez toi Eva. Est-ce que j’ai fait quelque chose pour que tu en doutes ? » J’essaie de passer mes actions au détecteur pour comprendre d’où peut lui venir cette impression. Me rendant compte que si je n’ai peut-être rien fait pour la faire se sentir mal, je n’ai pas non plus fait beaucoup pour qu’elle se sent accueillie et chez elle. « Si ce n’est pas le cas, il ne faut vraiment pas que tu hésites à me le dire ! En un clic, je peux louer un local pour stocker mes... hobby. » Je ris du mot qu’elle vient de choisir. « Tes hobbies vraiment ? » Posant un regard amusé sur le désordre de cette chambre plein de carton. « On va leur faire de la place, la maison est grande, et la déco pourrait bénéficier d’un petit rafraîchissement. » Il me semble que je suis prêt maintenant à bouger les affaires de Sloane, à changer quelque chose pour aller de l’avant. « Je n’ai aucune envie de te mettre dehors Eva ; maintenant, tu participes à l’équilibre de la vie des garçons. Tant que tu le veux, tu es la bienvenue ici. » Ma main va trouver la sienne et la serrer, espérant qu’elle comprenne qu’elle est plus que bienvenue ici. « Mais je voudrais que tu me promettes quelque chose. » C’est à mon tour cette fois de douter de notre nouvelle organisation. « Si c’est trop pour toi, je veux que tu partes... » Déjà, maintenant, je me questionne beaucoup à ce propos. « Je ne veux pas que tu restes et que ça te rende malheureuse. C’est moi qui ai décidé de faire des enfants ; c’est moi qui dois les assumes. » Même si le deal de base était avec Sloane, dans ma tête, il y a toujours eu cette possibilité, celle où je me retrouverai seule. « J’ai l’impression de te demander de sacrifier ta vie pour nous parfois. Et ça me déplaît... Vraiment. » Mais pourtant, j’accepte son aide, parce qu’elle est devenue notre pilier, ma nouvelle allié. Il faut que je trouve maintenant comme lui rendre la pareille.
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We are bound to each othr'se
As feelings arrange deep down inside try describing a love you can't design.More and more, every inch of me is holding on this is it, all the flames are burning strong - crédit gifs harlivypublics
Eva Barrett
le hasard des affections
ÂGE : 40 ans mais on assume pas trop par ici. SURNOM : Ev'. Parce qu'Eva c'est déjà trop long apparemment. STATUT : Amoureuse de l'amour mais célibataire. Elle fait tout pour sortir de cette situation. MÉTIER : Booking agent à "The Gina Cooper Show" et elle est fan de son job. LOGEMENT : 501, Toowong Highland Terrace. POSTS : 30 POINTS : 320
new beginning comes from some other beginning's end crédit gifs - livelovecaliforniadreams Eva Barrett & @Leonard Carlson502, Toowong Highland Terrace
« Désolé... » Eva secoua la tête. Elle n'avait pas dit ça pour le faire culpabiliser ou se faire passer pour une victime. Elle aimait vivre ici et elle aimait être occupée. Depuis qu'elle avait emménagé chez les Carlson, elle vivait mieux la perte de sa meilleure amie parce qu'elle n'avait que très peu de temps pour y penser. Lorsqu'elle vivait encore seule, elle était aussi très occupée mais ce n'était pas pareil que de s'occuper de deux enfants. Dans le fond, venir au 502 l'avait sûrement sauvé. « C’est vrai, ils sont super. Ils ont tout pris de leur mère. » Eva s'autorisa à poser son regard sur Leonard, un regard différent de d'habitude, elle l'observa. Ses traits, ses bouclettes, les lignes de sa mâchoires, ses yeux foncés, sa barbe de plusieurs jours... ou semaines. C'était vraiment un bel homme et elle ne s'était jamais fait la réflexion avant. Elle ne se voyait pas le juger lorsque Sloan était encore là et surtout, elle avait toujours porté tellement d'attention aux autres hommes qu'elle n'avait jamais essayé de le faire avec Leonard. « Je ne suis pas d'accord. Ils ont aussi énormément pris de toi. » Il n'y avait bien sur pas que le physique. Archie et Noah avaient aussi une certaines sensibilité et cette espièglerie qui venait clairement de leur père.
Peut-être que c'était à cause du vin... ou de son date de midi qui s'était encore mal passé mais ce soir, Eva n'était pas aussi forte que d'habitude. Au quotidien, elle se montrait sous son meilleur jour; toujours en train de courir partout et de tout gérer à la seconde, toujours souriante et un peu maladroite, toujours l'air de savoir ce qu'elle fait dans sa vie. Mais ce soir, elle ne gérait pas grand chose et elle s'en voulait un peu de se décharger sur Leonard qui avait déjà mille trucs à penser de son côté. « De ton temps ici ? Bien sûr que tu peux... Je voudrais que tu te sentes chez toi Eva. Est-ce que j’ai fait quelque chose pour que tu en doutes ? » A nouveau, pour toute réponse elle secoua négativement la tête. Non, ce n'était pas lui ou les garçons. Ils l'avaient accueillie comme si elle avait toujours fait partie des meubles. Mais elle avait sûrement besoin qu'on lui dise clairement les choses. Eva était à une étape de sa vie un peu compliquée. Elle avait toujours vingt cinq ans dans sa tête mais l'horloge tournait quand même et la réalité c'était qu'elle avait quarante an, pas l'ombre d'une bague au doigt et qu'elle vivait au milieu de ses cartons de déménagement. « Non, c'est pas toi du tout. Je te promets. » dit-elle rapidement pour le rassurer, ne voulant pas lui rajouter un tracas supplémentaire. « Tes hobbies vraiment ? On va leur faire de la place, la maison est grande, et la déco pourrait bénéficier d’un petit rafraîchissement. » Elle posa sa main sur le bras de Leonard. « Non... Ce n'est pas ce que je demande Leonard... Je... » Elle ne voulait pas pousser ou remplacer les affaires de Sloan. Ce n'était pas qu'une question de cartons finalement. Il y avait d'autres aspects de sa vie qu'elle avait besoin de déballer... « Je n’ai aucune envie de te mettre dehors Eva ; maintenant, tu participes à l’équilibre de la vie des garçons. Tant que tu le veux, tu es la bienvenue ici. Mais je voudrais que tu me promettes quelque chose. Si c’est trop pour toi, je veux que tu partes... » Est-ce que c'était trop pour elle? Elle baissa les yeux, sentant sa gorge se nouer. Elle ne voulait pas être faible, pas ce soir. Pas devant Leonard. « Je ne veux pas que tu restes et que ça te rende malheureuse. C’est moi qui ai décidé de faire des enfants ; c’est moi qui dois les assumes. J’ai l’impression de te demander de sacrifier ta vie pour nous parfois. Et ça me déplaît... Vraiment. » Les yeux toujours baissés pour ne pas laisser les larmes l'envahir, Eva observa ses doigts sur la peau de Leonard. Le contact humain, d'un homme. Combien de temps cela faisait-il qu'elle ne l'avait pas ressenti? Sa gorge était toujours nouée et elle avait toujours l'impression que les larmes n'allaient pas tarder à s'échapper. Elle retira ses doigts du bras du jeune homme et pris une gorgée de vin, comme si ça allait lui donner davantage de courage alors que visiblement, ce soir c'était tout le contraire. « Je ne vais aller nul part. Je ne suis pas attendue ailleurs de toute manière. » Ici au moins, lorsqu'elle rentrait il y avait toujours quelqu'un. Archie et Noah étaient toujours contents de la retrouver. Il y avait toujours quelqu'un pour lui parler.
Il fallait chasser tout ça. Chasser ses larmes, ses insécurités, ses interrogations. Elle prit une dernière gorgée de vin et se leva de la moquette douce pour aller tirer un immense carton. Il fallait qu'elle fasse diversion. « J'avais acheté ce meuble dans mon ancien appartement mais c'était juste avant que je ne vienne ici. Je pense que je pourrai déjà y mettre toutes mes chaussures et mes sacs. Mais vu comme je suis maladroite, il vaudrait mieux que je ne touche pas à la visseuse. Tu veux bien m'aider? »
Don't compare your life to other's. There's no comparison between the sun and the moon, they shine when it's their time.
Leonard Carlson
les ruines d'hier
ÂGE : 42ans, et pas une ride (ou presque) SURNOM : Leo, il n'assume pas trop son prénom de vieux. STATUT : Veuf depuis bientôt 1ans, tenant de survivre en gérant le quotidien avec deux fils, deux cochons-dinde, un chat et un père un peu trop dément. MÉTIER : Assistant de direction à la fondation Beauregard, poste pour lequel il effectue un travail pour le moins médiocre. LOGEMENT : Toowong, Highland Terrace N°502, avec ses deux fils et Eva sa nouvelle "coloc". POSTS : 83 POINTS : 650
TW IN RP : Deuil - Don d’organe - Maladie d’alzheimer - Sexualité GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Il collectionne les couvre chefs depuis petit ≈ Il est le père de deux garçons Archie (12ans) et Noah (4ans) ≈ Il a aussi 2 filles avec son amour de jeunesse, mais il ne connait pas encore leur l’existence. ≈ Totalement débordé depuis la mort de sa femme il y a bientôt 1ans dans un accident de la route ≈ Ancien journaliste de télévision, il lui arrive encore d'être reconnu dans la rue, au moins pour ce job il avait du talent. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc9933 RPs EN COURS : KAY ♡I can't accept we’re growing older but I guess that's just the way it has to be. I wondered how you still remembered me. Do you remember when I told you that I loved you to the bottom of the sea? › Leyna #3
EVA ♡ One person can stop a great injustice. One person can be a voice for truth. One person’s kindness can save a life. › Eva #2
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En fermant les yeux, parfois, j’arrive à oublier. En y pensant fort, je peux me convaincre que ma vie n’est pas partie en cacahuète. Dans le regard des gens dans la rue, nous sommes une famille. Eva, les garçons et moi, une famille tout ce qu’il y a de plus normal. Sans les drames et la peine. Alors si je ferme les yeux, je peux sans doute y croire moi aussi. « Je ne suis pas d'accord. Ils ont aussi énormément pris de toi. » Un léger sourire s’affiche sur mon visage, je ne déments pas, physiquement Archie me ressemble, alors pourtant qu’il a pris beaucoup plus de sa mère. Noah, lui, a pris mon côté bordélique et mon sens de l’humour. Qui semble s’être un peu amoindri ces derniers mois. Les garçons, je pourrais les regarder des heures, les observer et y voir le reflet de leur mère et de notre amour. Une pensée teintée de douleur aujourd’hui.
Sloane n’est plus là, et je dois aller de l’avant, je le sens. C’est aussi pour ça que j’ai proposé à Eva de venir s’installer, pour ne pas rester dans le passé, pour donner les meilleures chances à mes fils. J’ai sans doute oublié de me poser la question de comment s’applique une telle transition. « Non, ce n'est pas toi du tout. Je te promets. » J’ai pourtant envie de faire mieux, de lui trouver de la place, qu’elle se sente chez elle, c’est d’ailleurs ce que je lui propose. « Non... Ce n'est pas ce que je demande Leonard... Je... » Un sourire triste sur mon visage. « Je crois pourtant qu’on en a tous besoin… » Je laisse un instant de répit à Eva pour tenter de trouver les bons mots. « Je ne veux pas effacer Sloane, je n’ai aucune envie que tout ce qui lui appartient disparaisse. Mais j’ai l’impression qu’on vit dans son ombre. Comme si on attendait qu’elle revienne. Il est peut-être temps que la vie reprenne. » Que l’on s’approprie cette maison, Eva et moi.
Je vois bien que les mots que j’emploie la touchent, elle ne relève pas les yeux, et je serre un peu plus la pression de ma main sur la sienne, pour lui assurer que je suis prêt. Prêt à tout entendre. Est-ce que c’est vrai ? Rien n’est moins sûr, mais la forcer à rester par pitié n’est pas mon but. « Je ne vais aller nul part. Je ne suis pas attendue ailleurs de toute manière. » Je n’aime pas entendre ces mots dans sa bouche, j’ai toujours cette impression qu’elle se dévalue. Qu’elle ne voit pas la personne extraordinaire qu’elle est. « Alors tant mieux pour nous. » Elle a coupé le contact physique entre nous, et j’en profite pour boire moi aussi une gorgée. « Tu fais partie de la famille Eva. » C’est la tante cool, investie et peut-être un peu paumée. Je me rends bien compte que, finalement, je la connais peu pour en faire une bonne description. Cette session d’ouverture de carton devrait me permettre d’en savoir plus sur elle, qu’est-ce qu’elle range dans ces armoires, qu’est-ce qui la passionne ou l’intéresse ? « J'avais acheté ce meuble dans mon ancien appartement, mais c'était juste avant que je ne vienne ici. Je pense que je pourrai déjà y mettre toutes mes chaussures et mes sacs. Mais vu comme je suis maladroite, il vaudrait mieux que je ne touche pas à la visseuse. Tu veux bien m'aider ? » Je le lève à mon tour pour l’aider à porter le carton. « Si tu ne veux pas qu’on soit rejoint par deux terreurs réveillées, je propose qu’on utilise notre huile de coude. » Un vissage manuel devrait être tout aussi efficace. « Et qu’est-ce qu’il y a dans les autres cartons ? » Qu’est-ce que tu caches là-dedans ? Il montre la tonne de cartons. « J’imagine qu’il est temps qu’on fasse un peu mieux connaissance, non ? » Il l’observe amusé : finalement, pour lui, elle est la meilleure amie de Sloane, la fille toujours un peu dans le sillage, mais dont il ne sait que ce que sa femme a bien voulu lui dire.
663 mots
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Eva Barrett
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ÂGE : 40 ans mais on assume pas trop par ici. SURNOM : Ev'. Parce qu'Eva c'est déjà trop long apparemment. STATUT : Amoureuse de l'amour mais célibataire. Elle fait tout pour sortir de cette situation. MÉTIER : Booking agent à "The Gina Cooper Show" et elle est fan de son job. LOGEMENT : 501, Toowong Highland Terrace. POSTS : 30 POINTS : 320
new beginning comes from some other beginning's end crédit gifs - livelovecaliforniadreams Eva Barrett & @Leonard Carlson502, Toowong Highland Terrace
« Je crois pourtant qu’on en a tous besoin… Je ne veux pas effacer Sloane, je n’ai aucune envie que tout ce qui lui appartient disparaisse. Mais j’ai l’impression qu’on vit dans son ombre. Comme si on attendait qu’elle revienne. Il est peut-être temps que la vie reprenne. » Ce que Leonard disait faisait complètement sens et ce n'était que maintenant qu'Eva le réalisait. Effectivement, ils vivaient comme si Sloan allait revenir, comme si le temps était figé quelque part et qu'ils avaient peur que leurs souvenirs s'effacent s'ils effaçaient aussi une part d'elle dans cette maison. Mais la vérité c'était qu'il était impossible de l'oublier. Ce n'était pas quelques bibelots ou quelques photos qui leur ramenait plus de souvenirs non. Aucun cliché accroché au mur ne pouvait leur faire entendre son rire dans leurs oreilles comme si elle était là, aucun vase ou décoration de table ne pouvait leur faire sentir son parfum. Il n'y avait que leur esprit qui pouvait faire ça. « Etape par étape alors. » proposa-t-elle comme une promesse entre eux deux. « Alors tant mieux pour nous. Tu fais partie de la famille Eva. » Il était peut-être temps qu'elle y croit. Peut-être qu'elle avait eu juste besoin que Leonard le dise à haute voix...
« Si tu ne veux pas qu’on soit rejoint par deux terreurs réveillées, je propose qu’on utilise notre huile de coude. » Eva grimaça. Effectivement, même si elle avait rapidement embrassé son rôle de nounou pour Archie et Noah, elle avait parfois de vieux réflexes de sa vie sans enfants. Avant, elle aimait mettre de la musique à fond dans son appartement et danser dessus avec un verre à la main. Elle se mettait ses concerts préférés à la télévision avec un bol de cacahuètes, elle écoutait des podcasts sous la douche... Au fond d'elle, c'était toujours une bonne vivante mais elle en profitait différemment désormais. « Et qu’est-ce qu’il y a dans les autres cartons ? J’imagine qu’il est temps qu’on fasse un peu mieux connaissance, non ? » La brune se mordit la lèvre, un peu gênée. Eva était beaucoup. Beaucoup de choses mais surtout beaucoup de tout. Elle avait besoin d'être entourée d'énormément de matériel et ses obsessions n'étaient pas moindres. Plus d'un homme avait fui en voyant ses petites collections étranges. La jeune femme prit la bouteille de vin et versa à nouveau une lampée dans le verre que Leonard et elle partageaient. « Je sais pas si t'es prêt pour ça, il faut avoir le coeur bien accroché. » dit-elle très sérieusement. Elle poussa une grosse caisse transparente avec un couvercle dessus. « Il y a cinq ans de magazines là-dedans. Je ne sais même pas à combien d'abonnements j'ai souscrit mais j'adore aller les récupérer tous les vendredis au kiosque. » Et il y avait vraiment de tout dedans. Elle attrapa une enveloppe format A4 et la montra à son ami. « Tous mes jeux à gratter gagnants sont là-dedans. J'attends d'arriver à mille dollars pour aller les échanger. J'en suis à quatre cent dollars donc j'en ai encore pour un petit bout. » Elle posa l'enveloppe sur la caisse des magasins, sous les yeux de Leonard. Eva laissa trainer son regard sur la pièce. Qu'est-ce qu'elle pourrait lui montrer encore? Elle poussa une petite commode sur roulette qui avait plusieurs tiroirs. « Scrapbooking, Fimo, création de bougies, crochet... Pour chaque tiroir, une obsession qui a duré environ un mois. » Elle n'en était qu'au début mais si elle devait lui présenter toutes ses étrangetés ce soir, ils ne seraient clairement pas couchés. Sentant ses joues chauffer légèrement à cause du vin, Eva fouilla dans son sac à main et sorti son carnet de notes. « Et ça, mon cher Leonard... Mon bien le plus précieux. » Elle se laissa tomber à côté de lui et lui ouvrit sa liste de mecs qui lui avait brisé le coeur. « Tous les hommes que j'ai connu et qui m'ont brisé le coeur. » On pouvait tourner les pages pendant plusieurs minutes sans en voir le bout. Elle y notait le prénom, le nom et l'âge du garçon. Puis elle voulait se rappeler du contexte dans lequel ils s'étaient rencontrés et la raison pour laquelle ils n'étaient pas allés plus loin. Elle soupira, légèrement mélodramatique. « Je pense qu'il n'y a bientôt plus un homme à Brisbane avec lequel je n'ai pas déjà eu une histoire. » Elle laissait son regard vagabonder sur les pages remplies de noms masculins. Peut-être que lorsque tous les hommes de la ville y seraient inscrits elle devrait essayer avec les femmes? Elle sourit tristement avant de lever les yeux vers le visage du brun. « Et toi Monsieur Carlson? Est-ce que c'est comme dans les films? Le statut de veuf attire la gente féminine? »
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Leonard Carlson
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ÂGE : 42ans, et pas une ride (ou presque) SURNOM : Leo, il n'assume pas trop son prénom de vieux. STATUT : Veuf depuis bientôt 1ans, tenant de survivre en gérant le quotidien avec deux fils, deux cochons-dinde, un chat et un père un peu trop dément. MÉTIER : Assistant de direction à la fondation Beauregard, poste pour lequel il effectue un travail pour le moins médiocre. LOGEMENT : Toowong, Highland Terrace N°502, avec ses deux fils et Eva sa nouvelle "coloc". POSTS : 83 POINTS : 650
TW IN RP : Deuil - Don d’organe - Maladie d’alzheimer - Sexualité GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Il collectionne les couvre chefs depuis petit ≈ Il est le père de deux garçons Archie (12ans) et Noah (4ans) ≈ Il a aussi 2 filles avec son amour de jeunesse, mais il ne connait pas encore leur l’existence. ≈ Totalement débordé depuis la mort de sa femme il y a bientôt 1ans dans un accident de la route ≈ Ancien journaliste de télévision, il lui arrive encore d'être reconnu dans la rue, au moins pour ce job il avait du talent. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc9933 RPs EN COURS : KAY ♡I can't accept we’re growing older but I guess that's just the way it has to be. I wondered how you still remembered me. Do you remember when I told you that I loved you to the bottom of the sea? › Leyna #3
EVA ♡ One person can stop a great injustice. One person can be a voice for truth. One person’s kindness can save a life. › Eva #2
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Il n’y pas de marches à suivre pour le deuil, certains ont décrit des étapes, pour moi, elles semblent encore chaotiques. Ensemble avec Eva, nous tentons de développer nos propres techniques. Certaines semblent fonctionner, d’autres peut-être sont trop rapides ou imparfaites. Mais c’est ce que nous sommes, imparfaits. « Étape par étape alors. » J’acquiesce, lui offrant un regard amical. « Étape pas étape. » J’aime bien cette idée, elle semble plus douce que les chamboulements que j’aimerais pouvoir opérer, mais plus pertinente aussi. La prochaine étape sur leur liste, ranger tous ces cartons entassés un peu partout. « Je ne sais pas si t'es prêt pour ça, il faut avoir le cœur bien accroché. » Les paroles d’Eva réussissent à attiser ma curiosité, alors que je tente de jeter un coup d’œil dans le carton le plus proche de moi, me demandant si je dois avoir peur d’en voir surgir un serpent ou une mygale. « Il y a cinq ans de magazines là-dedans. Je ne sais même pas à combien d'abonnements j'ai souscrit, mais j'adore aller les récupérer tous les vendredis au kiosque. » La collection est assez impressionnante, je ne peux pas le nier. « Mais tu les lis au moins ? » Je lui demande, amusé par certains, qu’il y ait assez d’heures d’en une semaine pour venir à bout de toute cette lecture.
« Tous mes jeux à gratter gagnants sont là-dedans . J'attends d'arriver à mille dollars pour aller les échanger. J'en suis à quatre cents dollars, donc j'en ai encore pour un petit bout. » Une pratique pour le moins étonnante, mais qui m’en apprend un peu plus sur la jolie brune. « Scrapbooking, Fimo, création de bougies, crochet. Pour chaque tiroir, une obsession qui a duré environ un mois. » C’est donc ça son secret, une incapacité à s’arrêter sur un sujet, une passion dévorante pour la nouveauté, la création, la découverte. « Et tu vas tout garder ? » Ce point par contre me semble moins compréhensible. Est-ce qu’un déménagement n’était pas la bonne occasion pour faire un peu de tris et se recentrer sur ce qui la passionne actuellement ? Dans ces passions éclaire, il me semble pouvoir entrevoir une certaine instabilité que je ne lui connaissais pas. Ce qui ne fait qu’attiser un peu plus ma curiosité. Je me demande ce qui l'empêche de se poser. Conscient que c'est probablement une problématique qu'elle rencontre avec plusieurs pan de sa vie. Ce n'est pas pour rien si c'est elle qui a fini par emménager chez moi, comme elle l'a dit, personne ne semble l'attendre ailleurs. Ce qui me semble pour le moins incompréhensible.
« Et ça, mon cher Leonard… Mon bien le plus précieux. Tous les hommes que j'ai connu et qui m'ont brisé le cœur. » Elle a retrouvé place à côté de moi, les yeux un peu brillants, sans doute à cause du verre de vin descendu un peu vite. « Oh waouh… Ça fait beaucoup brisure pour un coeur, Eva… » Moi qui ai connu tout au plus dans ma vie quatre conquêtes, je me retrouve pantois devant cette liste. Est-il vraiment possible de tomber aussi souvent amoureux ? Un cœur d’artichaut, c’est l’expression qui semble convenir dans cette situation. « Je pense qu'il n'y a bientôt plus un homme à Brisbane avec lequel je n'ai pas déjà eu une histoire. » C’est un constat que je trouve bien triste et pas à la hauteur de sa personne. « Il y a toujours moi. » Je relève mon regard sur elle pour la taquiner, mais me rends compte que nos visages sont un peu plus proches que ce que j’avais anticipé. Mon regard qui plonge dans celui de la brune un instant, pour y découvrir une intensité que je ne connaissais pas encore. Un peu mal à l’aise, je prends quelques centimètres de distance. Avant que je ne puisse retrouver une contenance et que mes doigts continue à tourner les pages de son livre pour y découvrir des noms de garçons en bataille et quelques anecdotes pour le moins cocasse, mais qui finissait toujours en eau de boudin. « Tu étais vraiment amoureuse de tous ces hommes ? Ou tu voulais t’en convaincre ? » Il me semble que j'ai touché juste en voyant le regard de la brune changer. « Eva, t’es une fille extraordinaire… Tu ne devrais jamais donner plus que ton partenaire dans une relation… Sinon c'est qu'il ne te mérite pas. » Je voudrais pouvoir l’en convaincre… Mais je ne suis pas sûr d’être la personne la mieux placée pour le faire. Même si à n’en pas douter, la mieux placée n’est plus en vie aujourd’hui.
« Et toi, Monsieur Carlson ? Est-ce que c'est comme dans les films ? Le statut de veuf attire la gent féminine ? » Un rire amusé sort de ma bouche. « Je crois que c’est un mythe. » Je referme son livre pour le lui rendre. « En réalité… l'idée d'une nouvelle relation ne m'a jamais effleuré... C'est trop tôt et ma priorité, c'est les garçons, je vais déjà me concentrer pour gérer ça... Ensuite, je ne sais pas… » Même si je voulais draguer, je ne sais pas si je saurais encore le faire, j’ai rouillé avec les années. Bien sûr, je suis pas prêt à discuter avec Eva du retour inattendu de Kayna dans ma vie, de toute façon, il est probablement sans importance. Cette dernière ayant fait sa vie avec une autre personne, notre relation amoureuse a pris fin des années auparavant. « Par contre, il faut que je te montre un truc moi aussi. » Le regard à nouveau amusé. Je reprends place sur mes pieds, tendant ma main à Eva pour l’aider à se lever à son tour. Et l’emmener dans la chambre qui était, il n’y pas si longtemps, celle que je partageais avec ma femme. Je me rends compte qu’Eva n’a sans doute jamais mis les pieds ici, mais n’en fait pas une histoire, la conduisant dans notre dressing. « Moi aussi, j’ai des passions inavouables. » Tirant un rideau pour faire apparaître un bout de ma collection de couvre-chefs : chapeau melon, casquette, chapeau de cow-boy, béret, kippa,... il y en a pour tous les goûts. « Sloane a toujours détesté ma passion pour les chapeaux. » Elle m’avait d’ailleurs fait promettre d’arrêter de les porter. « Mais j’ai jamais pu arrêter d’en acheter. J’ai commencé quand j’étais gamin. » J’attrape un béret pour le mettre sur ma tête. « Ça ne me va pas mal non ? » Je la regarde, amusé de voir son interrogation. « Il y en a quelques cartons dans notre grenier. » Quelques étants un gentil mot en réalité pour définir le nombre de cartons en question.
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new beginning comes from some other beginning's end crédit gifs - livelovecaliforniadreams Eva Barrett & @Leonard Carlson502, Toowong Highland Terrace
« Mais tu les lis au moins ? » Elle hocha la tête. Bien sur qu'elle les lisait! Ça serait un sacrilège sinon! Eva avait la chance de pouvoir faire beaucoup de télétravail et de n'avoir à aller au bureau que deux fois par semaine mais elle avait toujours un ou deux magazines dans son sac à main. Ca lui avait déjà sauvé la vie en attendant Noah ou Archie devant l'école ou entre deux dossiers à rendre au bureau. Elle arrivait toujours à terminer ses lectures avant d'aller chercher les prochaines au tabac. Elle voyait les yeux de Leonard s'écarquiller peu à peu qu'elle lui montrait ses petites folies, ses petites addictions. Sans parler de son petit meuble à hobbies. C'était sûrement quelque chose d'insensé aux yeux de quelqu'un de normal mais pour Eva c'était sa manière de toujours rester occupée. De ne jamais se retrouver seule avec ses pensées. Même si ça ne durait jamais très longtemps, au moins elle pouvait laisser son côté créatif déborder. « Et tu vas tout garder ? » La brune fut un peu surprise. Elle se savait matérialiste et quelque peu collectionneuse mais était-ce vraiment si surprenant de vouloir garder tout ça? « Bien sur! J'aime être entourée de tous ces petits objets que j'adore! » Sa psychologue avait rapidement fait le lien avec son manque d'affection de la part des hommes. Elle lui avait confié que toutes ces affaires n'auraient plus d'intérêt une fois que son coeur aurait trouvé son âme soeur. Mais comme ce n'était pas demain la veille, elle allait garder tous ses petits hobbies et leur trouver une place à chacun dans cette chambre!
Leonard s'empare de son carnet, relatant tous les hommes qui lui avaient brisé le soeur. A nouveau, il semblait avoir du mal à y croire. « Oh waouh… Ça fait beaucoup brisure pour un coeur, Eva… » La jeune femme jouait souvent avec le nombre de relation qu'elle avait accumulé depuis son premier petit copain à l'âge de quinze ans mais dans le fond, Leonard touchait une corde sensible; oui, ça faisait beaucoup de peines pour un seul coeur. On disait souvent que si le problème ne changeait pas c'était probablement que le problème venait de nous mais Eva s'était déjà souvent remise en question et à part ses petites folies et son envie d'une vie de couple parfait, elle avait souvent du mal à comprendre pourquoi les hommes la fuyaient autant. « Il y a toujours moi. » En même temps que le jeune homme, Eva leva les yeux vers son visage; surprise de cette remarque. Il y avait ce pacte entre Sloan et elle, qu'elles avaient passé alors qu'elles était encore si jeunes; on ne courra jamais après le même mec. Elles s'y étaient tenu jusqu'à ce que sa meilleure amie rencontre Leonard et même à ce moment là, Eva n'aurait jamais imaginé tenter quoi que ce soit avec le brun. Et ce pacte ne s'était sûrement pas envolé avec Sloan, à sa mort. « J'ai pas de chapitre pour les veufs malheureusement. » dit-elle en essayant de détendre l'atmosphère. L'humour noir, sérieusement? C'était la seule issue qu'elle avait trouvé? Le jeune homme ne semblait pas en avoir fini avec elle pour autant. « Tu étais vraiment amoureuse de tous ces hommes ? Ou tu voulais t’en convaincre ? Eva, t’es une fille extraordinaire… Tu ne devrais jamais donner plus que ton partenaire dans une relation… Sinon c'est qu'il ne te mérite pas. » Eva savait que ces paroles partaient d'un bon sentiment mais si Leonard disait vrai... Comment cela se faisait-il qu'une ville aussi grande que Brisbane ne lui avait pas offert l'amour. Peut-être que si, justement, elle ne méritait pas un homme qui venait d'ici. Elle n'avait pas franchement envie de répondre à la question de Leonard. Etait-elle vraiment amoureuse de tous ces hommes? Elle connaissait la réponse mais elle préférait faire l'autruche et garder ça planqué quelque part. Heureusement, le père de famille rebondit à sa question, ce qui la sauvait de cet embarras. Il lui avoua que pour le moment sa priorité étaient les garçons et elle ne pouvait que comprendre. Ils n'étaient pas ses fils mais Noah et Archie étaient aussi devenus sa priorité.
« Par contre, il faut que je te montre un truc moi aussi. Moi aussi, j’ai des passions inavouables. » Sans vraiment avoir le temps de le questionner, Eva se retrouva tirée vers la chambre parentale. En y entrant, elle ressenti ce qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle venait discrètement poser du linge propre sur le lit; un certain malaise. Cette pièce respirait Sloan. Si bien qu'elle s'était souvent dit qu'elle respirait davantage Sloan que Leonard. Ce dernier l'attira vers le dressing et tira le rideau afin de faire apparaitre une ribambelle de couvre chefs. La bouche et les yeux d'Eva s'agrandirent, choquée par tant d'objet au même endroit. Peut-être que finalement, il avait aussi une petite part de matérialisme en lui... « Sloane a toujours détesté ma passion pour les chapeaux. Mais j’ai jamais pu arrêter d’en acheter. J’ai commencé quand j’étais gamin. Ça ne me va pas mal non ? » La brune était subjuguée par tous ces chapeaux! Elle n'en revenait pas. Pour la fashionista qu'elle pouvait être, c'était le paradis sur terre! Elle adorait porter des chapeaux pour parfaire une tenue avec un simple accessoire. « J'a-dore! » Elle prit un chapeau au hasard et le posa sur sa tête. « On est beaux comme ça! » dit-elle en riant. « Il y en a quelques cartons dans notre grenier. » C'était vraiment génial, Eva était aux anges qu'il lui ait partagé cette petite manie qu'il avait. Elle se sentait moins ridicule avec ses magazines et ses tickets à gratter. Elle tendit les bras et ajusta le béret sur la tête de Leonard. Ce dernier commençait à avoir une sacrée longueur de bouclettes brunes. La couvre chef avait du mal à tenir. Elle effleura une mèche de cheveux près de sa tempe et remarqua que ses yeux brillaient légèrement. C'était sûrement un mélange de vin et de joie de pouvoir montrer ses chapeaux à quelqu'un.
La jeune femme finit par détourner le regard et le tic tac persistant du réveil sur la table de nuit de Leonard lui indiquait qu'il était probablement trop tard maintenant pour faire des travaux ou ouvrir d'autres cartons. Elle retira le chapeau qu'elle avait posé sur sa tête et cacha discrètement un bâillement derrière sa main. « On ferait mieux de gratter quelques heures de sommeil avant qu'il ne soit l'heure d'être à nouveau des adultes responsables. » dit-elle avec un sourire. Elle avait une étrange sensation dans sa gorge et sa poitrine. « Au cas où personne ne te l'a dit aujourd'hui Carlson; t'es un père fantastique. » Elle fit quelques pas en arrière avant de se retourner au niveau du cadre de porte.
Don't compare your life to other's. There's no comparison between the sun and the moon, they shine when it's their time.
Leonard Carlson
les ruines d'hier
ÂGE : 42ans, et pas une ride (ou presque) SURNOM : Leo, il n'assume pas trop son prénom de vieux. STATUT : Veuf depuis bientôt 1ans, tenant de survivre en gérant le quotidien avec deux fils, deux cochons-dinde, un chat et un père un peu trop dément. MÉTIER : Assistant de direction à la fondation Beauregard, poste pour lequel il effectue un travail pour le moins médiocre. LOGEMENT : Toowong, Highland Terrace N°502, avec ses deux fils et Eva sa nouvelle "coloc". POSTS : 83 POINTS : 650
TW IN RP : Deuil - Don d’organe - Maladie d’alzheimer - Sexualité GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Il collectionne les couvre chefs depuis petit ≈ Il est le père de deux garçons Archie (12ans) et Noah (4ans) ≈ Il a aussi 2 filles avec son amour de jeunesse, mais il ne connait pas encore leur l’existence. ≈ Totalement débordé depuis la mort de sa femme il y a bientôt 1ans dans un accident de la route ≈ Ancien journaliste de télévision, il lui arrive encore d'être reconnu dans la rue, au moins pour ce job il avait du talent. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc9933 RPs EN COURS : KAY ♡I can't accept we’re growing older but I guess that's just the way it has to be. I wondered how you still remembered me. Do you remember when I told you that I loved you to the bottom of the sea? › Leyna #3
EVA ♡ One person can stop a great injustice. One person can be a voice for truth. One person’s kindness can save a life. › Eva #2
new beginning comes from some other beginning's end Leo Carlson & @Eva Barrett ☆ crédit/shutupluke
C’est un sentiment étrange d’en apprendre un peu plus à propos d’Eva. Pour moi, elle a été pendant longtemps la meilleure amie de Sloane, et pas vraiment une personne à part entière. Je n’ai jamais vraiment été attentif à ses besoins, ses sentiments ou même sa personnalité finalement. Peut-être aussi, parce que les deux filles se connaissaient depuis des années, il y avait entre elles une alchimie dans laquelle je n’avais pas vraiment ma place. Je n’avais en réalité jamais vraiment essayé de m’interposer, Sloane et moi étions bien conscients que nos amitiés respectives participaient à notre équilibre. Alors je ne savais rien des passions furtives d’Eva, de ses conquêtes en cascade, j’en avais quelques échos. Les soupirs de Sloane, qui se fatiguait de voir son amie ne choisir « que des ratées » pour citer ces mots. Aujourd’hui, il me semble que je découvre une nouvelle femme, quelqu’un qui existe en dehors de cette amitié, les derniers mois nous ayant permis de commencer à construire une amitié, rapprochés par le deuil. Ce soir, nous sommes deux personnes avec leurs envies, leurs passions, leur propre relation. Je crois que ça me plaît et que ça me fait du bien aussi. « Je n'ai pas de chapitre pour les veufs, malheureusement. » Je ris avec elle, préférant prendre à la dérision ce léger flottement qu’il m’a semblé sentir entre nous. De toute évidence, la solitude me pèse plus que je ne le pensais. « Quand je te dis qu’on n’est pas populaire. » En réalité, je n’ai jamais reçu autant d’attention des mamans de l’école. Toujours au petit soin avec moi, j’ai l’impression d’être devenu leur nouvelle mascotte. Ou leur bonne action de l’année, si dans les premiers mois ces attentions ont pu me toucher et m’aider. Aujourd’hui, je commence à avoir de la peine à être défini uniquement par ce statut de veuf.
Veuf.
C’est un mot bien étrange, un mot que je n’avais pas envisagé il y a un an. Qui semblait réservé aux vieillards grisonnants. Et pourtant, c’est ce que je suis. Peut-être parce que je n’ai pas envie d’être défini que de la sorte et surtout pas par Eva, je me décide à lui faire découvrir mon propre jardin secret. Une petite lubie qui n’a pas toujours été bien accueillie par tout le monde. Sloane la première. Pourtant, dès qu’Eva découvre ma collection, un grand sourire s’affiche sur son visage. « J'adore ! » Le rire qui sort de la bouche de la petite brune alors qu’elle se saisit d’un chapeau à son tour semble réchauffer mon cœur. La vie qui reprend dans cette maison, même dans cette chambre, qui n’est plus que la mienne aujourd’hui. « On est beaux comme ça ! » Je l’observe et je me dis que j’ai sans doute un peu trop bu, parce que j’ai de la peine à détacher mon regard de son sourire. Elle ajuste mon chapeau, sa main effleure mes cheveux et m’arrache un léger frisson. « On ferait mieux de gratter quelques heures de sommeil avant qu'il ne soit l'heure d'être à nouveau des adultes responsables. » J’acquiesce, enlevant moi aussi mon béret. « Au cas où personne ne te l'a dit aujourd'hui, Carlson ; t'es un père fantastique. » Les mots réchauffent mon cœur, même si j’ai de la peine à y croire. Elle est sans doute la seule personne de qui je peux accepter un compliment concernant ma paternité. La seule à savoir ce qui se cache derrière la porte. « Merci Eva, pour ça et… pour cette soirée. » Elle ne sait pas à quel point elle fait du bien à mon être, à quel point sa présence ici est rassurante. « Bonne nuit. » La voilà déjà qui disparaît, me laissant à nouveau seule dans cette chambre, bien trop grande pour une seule personne.
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We are bound to each othr'se
As feelings arrange deep down inside try describing a love you can't design.More and more, every inch of me is holding on this is it, all the flames are burning strong - crédit gifs harlivypublics