ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
freedom of the open road @Izan Da Silva + Samuel Wellington lieu: les routes du Queensland, sur la route.
Il n’y avait rien comme le vent qui claque contre tes oreilles, le bruit du moteur de ta bécane, la vibration sous ton être pour te changer les idées. Mais même la virée à moto la plus longue au monde ne suffirait pas à t’apaiser pleinement. Tu craignais que rien ne puisse te calmer complètement, mais c’était un bon départ. Tu n’avais pas été convaincu par l’invitation d’Izan lorsqu’il te l’avait proposé, craignant que de rouler en longueur ne soit pas une bonne idée pour le poignet de ton ami, mais il n’avait pas eu besoin d’user de beaucoup d’arguments pour que tu te laisses tenter. Vous aviez rapidement quitté les rues occupées de la ville pour vous retrouvez sur une route tranquille, sur laquelle vous rouliez tous les deux à toute vitesse. Tu savais que tu rendais Anna et Delilah folles d’inquiétudes chaque fois que tu te trouvais à dos de ta moto, mais c’était un intérêt que tu n’avais jamais eu l’intention de lâcher. Tu avais besoin de ça, besoin plus que jamais de liberté et d’espace. Avec chaque kilomètre qui passait, tu avais l’impression d’enfin réussir à mettre un peu d’espace entre toi et ce tourbillon d’émotions qui persistait depuis le jour où tu avais revu Hadley. Quelques semaines étaient passées, tu avais eu le temps de mettre de l’ordre dans tes idées, mais pas assez pour dire que tu te sentais mieux, apaisé. Tu n’avais toujours rien dit à Delilah, et tu savais qu’avec chaque journée qui passait, c’était une journée de trop que tu gardais un secret important envers ta fille, une décision que tu abhorrais, mais que tu ne sentais toujours pas prêt à changer. Le temps coulait, mais ici, sur les routes du Queensland, tu avais l’impression que le temps n'avait plus aucune importance. Tu pouvais laisser tes doutes, ta colère et tout le reste partir au vent, et tu espérais que cela pouvait être la même chose pour Izan. Vous n’aviez pas parlé longuement lorsque tu l’avais rejoint chez lui, mais tu n’avais pas eu besoin qu’il te dise quoique ce soit pour comprendre qu’il avait eu besoin lui aussi de partir. Tu ne savais pas ce qu’il voulait laisser derrière, tu craignais inévitablement que cela ait un lien avec un certain anglais, mais tu n’avais pas posé de questions, convaincu qu’il se confierait à toi s’il en ressentait le besoin. Tu étais légèrement perdu dans ton monde lorsque tu réalisas qu’Izan avait cessé de te suivre, s’arrêtant à quelques mètres de toi. Tu t’assuras que les routes continuaient d’être désertes avant d’effectuer un demi-tour complètement illégal, puis tu vins arrêter ta bécane non loin de celle de ton ami. « Ça va? Tu veux faire une pause? » que tu lui demandas, un air inquiet s’installant automatiquement sur tes traits alors que tu démontas ta moto.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Le bitume défile sous la deux-roues qui avance à vive allure dans ce décor désormais presque bucolique, annonciateur du paysage qui change progressivement. Voilà presque deux heures qu’ils ont quitté Brisbane avec rien d’autre qu’un sac-à-dos et un maigre chargement sur leurs bécanes, poussés par le besoin compulsif et intrépide de partir loin de tout, loin du monde, loin des autres, le plus vite possible. Ils n’ont toléré personne d’autre dans cette escapade improvisée au dernier moment, seulement eux deux, comme si tous les autres humains peuplant cette terre avaient été identifiés comme une potentielle menace. Et c’est peut-être vrai, dans le fond.
Il a essayé. Il a fait de son mieux. Il sait qu’il n’est pas facile, qu’il n’est pas de ceux qui se fondent dans le paysage et qu’on tolère avec aisance, il sait que ses tares prennent de la place, que son mauvais caractère use, que ses blessures internes n’en finissent plus de saigner malgré tous les bons soins qu’on lui offre, malgré tous les bandages doucereux dans lesquels on tente de l’envelopper, en dépit de tous les traitements qu’on lui administre pour le soigner. L’hémorragie, elle, ne s’arrête pas. Jamais. Rien ne le répare, rien ne l’adoucit, rien ne le guérit. Il y a cru, pourtant, de toutes ses forces, avec toute sa bonne volonté, avec ses facultés dérisoires à se projeter dans une histoire qui, peut-être, était perdue d’avance. Il ne regrette pas de l’avoir vécue, il ne regrette pas de l’avoir connu et encore moins de l’avoir aimé ; il ne parvient même pas à regretter la façon dont les choses se sont terminées entre eux, avec la même cruelle et ironique évidence que lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Mais ce n’est pas grave, c’est ce qu’il dit pour colmater les fissures, c’est qu’il répond pour qu’on le laisse tranquille, parce qu’il n’a pas besoin d’en parler, pas envie de cracher combien il a le coeur brisé, combien cet échec est sans doute plus déchirant encore que tous ceux qu’il aurait pu connaître dans les interminables concours de musique qui l’ont vu défiler. Il aurait préféré, peut-être, perdre un trophée. Cela aurait été moins douloureux.
Mais, il ne pense pas être le plus à plaindre des deux — non pas qu’il s’en réjouisse car le ton employé par Wells l’a fortement inquiété, mais il s’estime chanceux de pouvoir utiliser son poignet (presque) comme bon lui semble maintenant qu’il est débarrassé de l’attelle qui l’enserrait. Oh, bien sûr, il ne profite pas de la formidable dextérité dont il jouissait avant la fracture, puisqu’il n’est capable de jouer du piano que sur un temps limité et cela lui cause déjà d’horribles douleurs quand il s’obstine, mais Izan a envie de croire son kiné quand celui-ci affirme qu’il n’est pas obligé de tirer un trait sur sa carrière, et qu’il pourra même recouvrir toute sa mobilité s’il suit ses séances avec application et sérieux. Après sa rupture, sauver sa carrière lui semble être l’unique façon de rester en vie, même si le sauvetage est loin d’être chose aisée. Il faut être patient, qu’il lui a dit pendant leur dernière séance de rééducation, sans savoir que l’hispanique n’a pas été conçu avec cette qualité ; il veut tout, tout de suite et sans désagrément. D’ailleurs, il s’est bien gardé de le prévenir qu’il partait en road-trip à motos ce weekend, et il commence à comprendre pourquoi : après avoir incliné les poignets de sa moto pour tourner dans un virage étroit, il ressent une douleur fulgurante et aiguë qui traverse tout son avant-bras, si bien que ses doigts se crispent autour de la protection en caoutchouc et qu’il est forcé de ralentir , comprenant fort bien que c’est une crampe qui commence à envahir ses phalanges. ’’Et merde.’’ lançant une oeillade dans le rétroviseur pour vérifier que Wells est toujours dans son champ de vision, il redresse sa main intacte pour désigner le bas-côté de la route, lui faisant ainsi signe de s’arrêter à sa suite mais, son acolyte est sans doute plongé dans ses pensées car il continue son chemin comme si de rien n’était. Avec une maîtrise souple, Izan conduit néanmoins sa moto sur le terrain de terre sableux qui jouxte la route à deux-voies, immobilisant son engin en donnant un coup de pied presque hargneux à la béquille, sans encore se lever. Ses deux pieds sur le sol, il entoure son poignet douloureux de son autre main en grimaçant sous son casque, restant quelques secondes ainsi, le temps que l’affliction physique s’estompe, avant de quitter sa moto pour se positionner juste à côté d’elle. ’’C’est con, on est presque arrivés…’’ entreprenant de retirer son casque, il l’abandonne rapidement sur son assise avant de pivoter vers Wells, revenu auprès de lui « Ça va? Tu veux faire une pause? » - ’’J’ai une putain de crampe.’’ secouant machinalement sa main engourdie dans le vide, il fait quelques pas sur le terrain abandonné en profitant du calme des lieux : pas une voiture à l’horizon, pas un seul promeneur pour troubler la quiétude du paysage… C’est tout à fait ce qu’ils sont venus chercher en quitter la ville.
De leur côté de la route, la nature pleine et sauvage, des arbres dont les branches sont entremêlées dans tous les sens en formant un épais feuillages mystérieux et, à l’autre extrémité, un lac paisible sur lequel le soleil fait briller quelques lueurs lumineuses. ’’C’est beau en tous cas.’’ qu’il dit en appuyant le bas de ses reins contre sa moto, glissant sa main libre dans ses boucles brunes pour les repousser en arrière. ’’Ça valait le coup de prendre la fuite, pas vrai ?’’ il l’ironise en plissant légèrement ses paupières, presque mauvais dans la forme, puisque c’est exactement ce qu’ils ont fait, les deux musiciens, mais la douleur d’Izan est persévérante : elle l’a suivi même dans ce coin paumé.
crédits/bucky--b4rnes
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
freedom of the open road @Izan Da Silva + Samuel Wellington lieu: les routes du Queensland, sur la route.
Quelques jours loin de Brisbane. Tu en avais besoin, et du peu que tu avais compris, Izan en avait besoin aussi. Chaque kilomètre qui te sépare de la ville est enfin un baume sur ton humeur massacrante des dernières semaines. Chaque brin d’espace entre Hadley Wellington et toi te rappelle que tu as eu une vie sans elle pendant les vingt dernières années, et que tu ne peux pas laisser tous les efforts que tu as fait, toutes les choses que tu as mises en place disparaître simplement parce que la blonde vient de tout chambouler dans ta vie une fois encore. Il y a trop d’images qui continuent de flasher sous tes yeux alors que tu prends de la vitesse, que tu te perds dans les routes désertes, que les paysages changent des gros immeubles à la nature qui s’étend sans fin devant vos yeux. D’un côté la verdure, de l’autre de l’eau qui s’étend à vue d’œil et avec ton sac et ton jacket qui commencent à se faire lourd sur tes épaules, tu dois admettre que l’idée de te perdre dans ce lac le temps de quelques minutes, de quelques heures en est une à laquelle tu as presque envie de te laisser aller. Mais tu es rapidement sorti de tes pensées lorsque tu réalises que tu as manqué le signal de ton petit frère de cœur pour vous arrêter sur le bord du chemin. Tu fais demi-tour et viens arrêter ta bécane non loin de celle du musicien, qui dépose son casque sur le siège de sa bécane alors que tu en fais de même. « C’est con, on est presque arrivés… » « Y’a pas de presse. » que tu lui rappelles. Pour les trois prochains jours, il n’y avait aucune obligation, aucune responsabilité qui demandait que vous soyez à quelque part à une heure bien particulière. Anna avait compris, avec une grâce telle qui te rappelait pourquoi tu l’aimais tant, que tu avais besoin de temps et d’espace à toi en ce moment, et elle avait été rassurée de te savoir en compagnie d’Izan, au cas où. Elle ne l’avait pas expliciter de la sorte, mais tu te connaissais assez pour savoir que ses inquiétudes n’étaient pas sans fondement. Au cas où tu te laisses emporter par ton impulsivité. Au cas où tu trouverais le chemin dans le fond d’une bouteille, que tu te laissais aller à de vieilles habitudes, à de vieux démons qui menaçaient à tout moment de ressortir maintenant que le fantôme de ton passé était bel et bien dans ton présent.
« J’ai une putain de crampe. » Tu fais une grimace. Peut-être que vous avez trop forcé d’un coup. Peut-être que tu aurais dû lui proposer de couper le trajet en deux, pour que ce soit moins difficile pour son poignet. « Y’a quelque chose que tu peux faire? Pour aider? » Qui n’est pas de reposer ledit poignet. Tu te sens con, mais tu n’es pas médecin, tu n’y connais rien en fracture et en réhabilitation et en poignet pour l’amour de dieu, c’est à peine si tu te souviens de tes cours de biologie et d’anatomie à l’école secondaire. « C’est beau en tout cas. » Tu hoches la tête, ton regard se perdant comme le sien sur le lac dans les rayons du soleil reflètent ici et l’eau, l’eau calme et apaisante quelque chose que tu aspires à être, toi aussi. Calme et apaisé. Ça ferait changement de la tornade qui te fait vibrer de l’intérieur depuis des semaines maintenant, qui t’épuise à vue d’œil, qui te ramène à une version de toi que tu aurais largement préféré laisser dans le passé. « Ça valait le coup de prendre la fuite, pas vrai? » « Qu’est-ce qu’on fuit au juste? » que tu lui demandes, intéressé à prétendre qu’Hadley n’est pas un problème dans ta vie autant que tu as besoin d’extérioriser, ne serait-ce encore un peu. Tu as parlé à Anna, à Yasmin oui, mais elles étaient posées, réfléchies dans leurs réactions et quelque chose te dit que tu auras peut-être droit à quelque chose de plus explosif de la part du Da Silva, et franchement, peut-être que c’est de ça dont tu as besoin, d’exploser afin d’enfin pouvoir revenir au neutre, à ce calme dont tu as si terriblement besoin. « Ma femme est en ville. » C’est presque ironique, le fait que tu parlais d’Hadley à Izan quelques semaines avant qu’elle ne revienne. Un timing terriblement douteux. « Elle veut rencontrer notre fille. » Rencontrer notre fille. Qui a 22 ans. Cette simple phrase est d’une idiotie sans nom, et tu réalises que même si ça fait plusieurs fois que tu relates ses faits, ton sang n’en bouille pas moins pour autant. « J’ai envie d’hurler. » Ou de me péter la face jusqu’à tout oublier. Tu es conscient qu’un choix est plus judicieux que l’autre, mais tu ne te permets aucun, comme si tu refusais de donner autant de pouvoir à Hadley sur ta personne, bien que tu aies l’impression qu’elle le possède encore tout, le putain de pouvoir entre vous deux.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Y’a pas de presse ça devrait le rassurer, le conjurer de prendre son temps, de ne pas précipiter les choses, aussi futiles soient-elles, mais cette âme impatiente ne sait pas se satisfaire d’une chose aussi rudimentaire, n’ayant pas suffisamment été moulé dans la délicatesse pour accueillir la tempérance comme mot d’ordre. Il lance plutôt un regard mauvais en direction de sa main parcourue par mille fourmis en colère qui déforment jusqu’à ses doigts quelque peu tordus, dont la douleur lui fait explicitement comprendre qu’il en a un peu trop demandé à ses articulations en peu de temps. Il entendrait presque la voix de son kiné lui balancer un « je te l’avais dit ». « Y’a quelque chose que tu peux faire? Pour aider? » fermant les yeux pendant quelques secondes, il hoche son menton de gauche à droite avant de se souvenir, sans trop savoir où il a entendu cette information banale, qu’il faut masser l’intérieur de sa main pour faire circuler le sang et ainsi dissiper la crampe ; il s’y emploie alors en levant le menton pour rencontrer le paysage, effectuant quelques pas loin de sa moto, tâchant de s’apaiser avec la douceur qui se dégage du décor bercé par le calme et la tranquillité. Entre les deux hommes, le silence s’étire délicatement, sans tromper le confort de leur amitié, en leur permettant, peut-être, de suspendre durant quelques secondes la tornade lancinante qui emporte toute la lumière à laquelle ils tentent de se raccrocher. Les reflets du soleil ondulent sur le lac, les branches des arbres qui se secouent lentement au gré du vent qui se faufile entre les branches, les oiseaux qui chantent, cachés, là-haut perchés, présences invisibles dont les voix aigües le font finalement sourire pendant qu’il reprend la parole, énonçant une vérité bien affligeante. « Qu’est-ce qu’on fuit au juste? » remuant légèrement ses doigts dans le vide, Izan pivote son buste vers l’arrière pour poser un regard complice vers Wells, en arquant l’un de ses sourcils comme pour dire « toi d’abord » et, contre toute attente, le plus âgé concède à ouvrir la voie des confidences. « Ma femme est en ville. » il achève de se tourner vers Wells à cette phrase, fronçant ses sourcils en écarquillant légèrement ses yeux comme s’il avait besoin d’une confirmation pour y croire tant l’information lui paraît saugrenue ’’Hadley ?’’ il se souvient du moment où, ayant un peu trop abusé de la bouteille dans un bar, Wells lui avait confié être toujours légalement marié à son ex-compagne, celle qui avait foutu le camp sans rien dire. À l’époque, il n’avait pas jugé important de prévenir Anna puisque l’idée lui semblait anecdotique, presque aussi inattendue qu’amusante mais, maintenant, il n’a plus envie de rire.
« Elle veut rencontrer notre fille. J’ai envie d’hurler. » difficile de ne pas comprendre pourquoi… Izan accuse le coup, glisse sa main valide dans ses boucles brunes avant de faire quelques pas sur la terre sèche en essayant de remettre de l’ordre dans son esprit même si, de toute évidence, c’est peine perdue ; d’ordinaire il aurait eu beaucoup de mal à être impartial mais, avec son état mental guère enviable, c’est encore pire ’’Elle s’imagine vraiment pouvoir revenir après toutes ces années comme si de rien n’était ?’’ de quel droit ? Comment peut-elle ne serait-ce que songer qu’elle est disposée à exiger quoique ce soit ? ’’Et qu’est-ce que tu lui as répondu ?’’ il le demande mais, en réalité, d’autres questions viennent supplanter celle-ci ’’Et Del ? Et Anna ? Putain… Quel bordel… Elle est vraiment égoïste.’’ bousculer toute la vie de Wells après avoir mené sa vie tranquille pendant autant d’années… Il secoue son menton de gauche à droite, écrasant un peu de poussière sableuse avec le bout de son pied avant de faire quelques pas supplémentaires autour des motos, ayant besoin de marcher pour décompresser. ’’Sérieux, quand tu m’en as parlé… Je croyais qu’elle était loin, qu’elle avait refait sa vie, qu’elle ne reviendrait plus jamais… C’est pas un peu facile, tout ça ? De revenir comme une putain de fleurs après autant d’absence ?’’
crédits/bucky--b4rnes
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
freedom of the open road @Izan Da Silva + Samuel Wellington lieu: les routes du Queensland, sur la route.
Il n’y a pas de route assez longue, de destination assez loin pour que tu puisses laisser toute derrière toi. Pour que tu arrêtes de penser à Hadley, à Delilah, à Anna, aux vingt dernières années de ta vie, aux dix derniers jours. Ça tourne constamment dans ta tête, ça n’arrête jamais, ça fait mal putain, ça fait mal, mais ici, dans la nature, sur la route, c’est un peu moins douloureux. De savoir que tu peux compter sur Izan autant qu’il puisse compter su toi, c’est un baume sur ton cœur, ça aussi. Les fantômes sont pesants dans l’air, il est inutile autant pour lui que pour toi de les mentionner pour comprendre qu’ils sont là, pas loin, qu’ils vous suivent, qu’importe la distance que vous tentez de mettre entre vous et Brisbane. Ta seule et unique question demeure sans réponse, Izan ne fait que se retourner vers toi, un sourire sur les lèvres et un regard qui te demande de prendre le plancher d’abord. Tu pourrais insister, lui demander de parler d’abord parce que tu n’en peux plus de parler d’Hadley, de penser à Hadley, de lui donner trop d’importance dans ton univers, mais tu sais que tu ne peux pas y échapper, et à défaut d’avoir droit à des conseils posés et réfléchis de la part des femmes dans ta vie, tu te dis que peut-être Izan t’offrira l’échappatoire dont tu as tant besoin. Alors tu lâches la bombe et comme chaque fois que tu en parles, tu as droit à une expression de surprise et de choc sur le visage de la personne en force de toi. « Hadley? » « La seule et l’unique. » Izan était une des rares personnes à savoir pour ton mariage. Tout le monde savait que la mère de Delilah était disparue dans la nature alors que ta fille n’avait que quelques mois de vie, mais peu étaient ceux qui savaient que tu t’étais mariée avec elle, dans une cérémonie intime où il n’y avait eu que toi, le célébrant et Hadley avec son ventre arrondie. Tu n’avais qu’à fermer les yeux pour te retrouver à nouveau dans cet hôtel de ville, la joie au ventre, l’impression que tu avais toute la vie devant toi pour créer de nouveaux souvenirs avec ta famille. Tu n’aurais pas pu avoir plus tort qu’à ce moment-là…
« Elle s’imagine vraiment pouvoir revenir après toutes ces années comme si de rien était? » Tu te poses cette question constamment depuis le moment où elle s’est pointée chez toi, choisissant le jour de votre anniversaire de mariage pour revenir, pour être bien certaine de faire une onde de choc dans ton univers. « Et qu’est-ce que tu lui as répondu? » « Que je voulais rien savoir. » En plus de mots, avec bien plus de colère et de douleur, mais l’idée de base se tenait là. Tu ne voulais pas entendre ses explications. Tu ne voulais pas entendre les raisons qu’elle croyait justifiaient son absence des vingt dernières années. Tu n’avais plus de chances à lui donner, aucune patience à lui offrir, aucune pitié pour elle. Ou du moins, c’est ce que tu tentais de te faire croire, pour te déculpabiliser de l’immense colère que tu continues de lui porter, surtout après qu’elle se soit ouverte sur sa dépression post-partum, sur les pensées horribles qui avaient pris possession de son esprit, qui l’avait persuadé qu’elle était mieux de partir et de vous laisser derrière. Tu peinais encore à concilier les deux réalités l’une à l’autre, à raccrocher la dépression à l’abandon, à comprendre les impacts de l’un et de l’autre et te faire à l’idée que tu peux avoir de la peine pour elle et continuer de lui en vouloir à mort. C’est compliqué, ça se bouscule constamment dans ta tête, et ça explique sans aucun doute les cernes qui sont en train de se creuser un peu plus à chaque jour sur ton visage. « Et Del? Et Anna? Putain… Quel bordel… Elle est vraiment égoïste. » Tu hoches la tête, en parfait accord avec mots du musicien, même si tu dois admettre que ça te fait drôlement du bien d’entendre quelqu’un répéter ton monologue interne des derniers jours. « J’ai rien dit Del encore. Je sais pas comment je suis censé lui dire ça. » Tu avais beau avoir un plan en place, tu ne cessais de repousser le moment. Tu avais peur de sa réaction, mais tu avais surtout peur de sa décision, de réaliser qu’elle pourrait décidé de vouloir apprendre à connaître sa mère, de devoir gérer avec le fait qu’à partir de ce moment, Hadley serait réellement de retour dans ta vie de manière permanente. « Et Anna… Anna c’est une sainte, mate. » Tu ne savais pas ce que tu avais fait pour mériter une telle femme dans ta vie. « Elle est sous le choc elle aussi, mais elle est là pour moi. J’me sens tellement mal de la mettre au milieu de tout ça. » Tu aurais voulu pouvoir l’épargner, la protéger de ton passé, et surtout des choses que tu ne lui avais pas dites, comme ce mariage qui ne valait plus rien à tes yeux, mais tu n’avais eu d’autres choix que d’exposer les parts les plus vulnérables de ton être et espérer que cela ne changerait pas la relation que vous avez bâti pendant les deux dernières années. « Je lui ai tout dit, pour Hadley et moi. » que tu ajoutes dans un murmure, assumant bien peu cette vérité cachée pendant trop longtemps.
« Sérieux, quand tu m’en as parlé… Je croyais qu’elle était loin, qu’elle avait refait sa vie, qu’elle ne reviendrait plus jamais… C’est pas un peu facile, tout ça? De revenir comme une putain de fleurs après autant d’absence? » « C’est un peu ce que je lui ai dit aussi… » Mais le message ne semblait pas avoir fait son chemin dans l’esprit de la blonde. Tu ne comprenais toujours pas sa manière d’agir des dernières années, ce qui l’avait finalement poussé à revenir après tout ce temps, mais quelque chose te disait que tu pourrais passer le reste de ta vie a essayé de comprendre et que jamais tu n’y parviendrais. « Et je t’ai pas encore dit le pire… » que tu lui annonces, t’accotant contre ta bécane avant de retourner ton attention sur ton ami. « Ça fait huit ans qu’elle vit à Brisbane. Huit ans qu’elle existe dans la même ville que nous, sans jamais oser revenir. » Un rire mesquin s’échappe de tes lèvres, comme c’est le cas chaque fois que tu t’attardes trop longtemps à ce détail bien particulier. « Et elle veut me faire croire qu’elle nous a jamais oublié. Qu’elle regrette d’être partie. Huit ans qu’elle est à côté, qu’elle refuse de revenir et je suis censée croire que c’était pour moi? Pour Del? » Tu secoues la tête, et puis tu te laisses aller à ce que tu lui disais avoir envie il y a quelques minutes à peine : tu pousses un cri. Du genre qui est viscéral, incontrôlable, qui te brise de l’intérieur et c’est sans surprise que tu t’effondres au sol, incapable de te tenir droit plus longuement.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
« La seule et l’unique. » la réponse semble tellement évidente qu’il se demande pourquoi il a eu la naïveté de poser la question, mais en même temps, comment ne pas s’étonner d’entendre parler de celle qui avait été réduite au rang de fantôme quelques mois plus tôt ? À croire que Wells s’est porté la poisse avec ses confidences inattendues, c’est ce qu’il se dit en traçant des cercles dans le sable avec le bout de sa chaussure. Izan assimile néanmoins l’information dans un haussement de sourcils, qui n’essuie en rien le choc que cela lui procure puisque, de toute évidence, il s’attendait à beaucoup de choses mais sûrement pas au retour de l’ancienne épouse ayant pris la fuite, alors que leur gamine n’était même pas en âge de marcher — décidément, les mères dignes de ce nom sont en voie d’extinction. Il s’insurge avec toute la mesure dont il est pour l’instant capable, même si cela lui impose de faire un énorme travail de retenue pour ne pas déblatérer un chapelet d’insultes et de mauvais traitements à l’égard de celle qui se croit tout permis — faut dire qu’Izan n’a plus trop de patience et de bonne volonté, aujourd’hui, alors le retour d’Hadley n’est pas annoncé sous les meilleurs auspices « Que je voulais rien savoir. » elle ne mérite rien d’autre que ce manque de considération et de pardon de la part de Wells, alors il salue la nouvelle avec un bref hochement de menton, plutôt satisfait de constater, premièrement, que son ami ne se laisse pas berner par la revenante. ’’T’as bien fait.’’ c’est tout ce qu’il trouve à dire parce qu’il ne pense pas qu’il y ait véritablement quelque chose d’autre à formuler ; l’histoire serait évidemment plus simple s’ll n’y avait pas leur fille dans l’équation, en plus de la nouvelle compagne de Wells. « J’ai rien dit Del encore. Je sais pas comment je suis censé lui dire ça. » - ’’T’as toujours été honnête envers Del, non ? Concernant sa mère, je veux dire.’’ pas évident d’expliquer à une petite fille que sa mère est partie parce qu’elle ne pouvait pas assumer son rôle — les rouages sont évidemment plus complexes que ce raisonnement simpliste mais, sur le moment, il n’a pas tellement envie de faire l’effort d’être un tantinet philosophique. ’’Tu n’es pas responsable de la situation, alors partant de là, tu devrais lui exposer les choses simplement. Sa mère, celle qui l’a abandonnée, est de retour.’’ la décision lui appartiendra, bien sûr, mais il paraît évident, aux yeux du pianiste, que la génitrice ne mérite rien d’autre qu’une porte qu’on lui claque au nez. « Et Anna… Anna c’est une sainte, mate. » ça ne l’étonne pas vraiment, mais l’évocation de son amie fait poindre un premier vrai sourire sur ses lèvres, même s’il le contamine rapidement avec toute la peine qu’il éprouve à son égard. Aucune place n’est enviable dans cette sordide histoire. « Elle est sous le choc elle aussi, mais elle est là pour moi. J’me sens tellement mal de la mettre au milieu de tout ça. Je lui ai tout dit, pour Hadley et moi. » un soupir franc passe la barrière de ses lèvres tandis qu’il continue de déambuler sur le terrain granuleux, guidant ses pas jusqu’à atteindre l’orée de la forêt, arrachant alors spontanément et machinalement quelques feuilles à l’arbre le plus proche de sa main voleuse ; un geste purement nerveux, diront certains. ’’Le mariage, tu veux dire ?’’Hadley et moi sonne étrangement à ses oreilles, mais il a bien conscience que les derniers évènements de sa vie amoureuse ne l’aident pas à être parfaitement objectif. Wells aussi a menti à Anna, mais il replie cette vérité dérangeante avec une indulgence presque permissive : le violoncelliste n’a plus de sentiments pour son ex, n’est-ce pas ?
Entre ses doigts, les feuilles encore vertes sont pliées en mille morceaux avant d’être morcelé en petits bouts qui s’effritent dans le vent, pendant qu’il recommence à faire les cents pas autour de Wells et de leurs motos à l’arrêt. Le culot de l’ex-conjointe lui semble tellement ahurissante qu’il n’hésite pas à faire entendre un élan de nervosité presque rancunière dans sa voix, même s’il commence à se demander si Hadley n’est pas la parfaite excuse, offerte sur un plateau d’argent par Sam, afin qu’il soulage toute son aigreur amoureuse. « C’est un peu ce que je lui ai dit aussi… » ça l’arrange bien, que Wells abonde en son sens, ça le lave de tout soupçon et il en profite pour prendre une longue inspiration, en se débarrassant des dernières miettes de végétation qu’il décortiquait entre ses phalanges. « Et je t’ai pas encore dit le pire… » il a un peu de mal à entrevoir ce qui pourrait être pire que tout ce qu’il vient déjà de lui raconter alors, curieux mais un peu craintif tout de même, il se retourne vers lui pour soutenir son regard, l’expression crispée sous une certaine appréhension. « Ça fait huit ans qu’elle vit à Brisbane. Huit ans qu’elle existe dans la même ville que nous, sans jamais oser revenir. » Wells choisit le sarcasme sous un rire emplit d’amertume et le pianiste lève ses yeux ainsi que son menton vers le ciel, sans parvenir à s’en étonner. Décidément, elle aurait mieux fait de taire cette information qui l’enfonce dans le costume du mauvais rôle. « Et elle veut me faire croire qu’elle nous a jamais oublié. Qu’elle regrette d’être partie. Huit ans qu’elle est à côté, qu’elle refuse de revenir et je suis censée croire que c’était pour moi? Pour Del? » en passant le coin de sa paume contre son front, il se demande s’il faut réellement huit longues années pour rassembler son courage — peut-être consent-il à lui accorder dans l’intimité de ses pensées, mais il refuse à lui donner le droit d’exiger quoique ce soit ; sur son ex-futur-mari ou même sur sa fille, qu’elle ne connaît même pas au demeurant. Les liens du sang sont une aberration immense ; elles sont liées par le sang, oui, mais qu’est-ce donc la génétique quand le coeur ne reconnaît pas l’autre ? C’est ce qu’il s’apprête à dire — avec moins de poésie, mais il est coupé dans son élan par le cri presque bestial que Wells pousse, la bouche tant ouverte que l’on peut presque compter ses dents, le visage déformé dans une rage instinctive, qui n’est pas faîte et tout aussi peu tolérée par les oiseaux qui, de la cime des arbres, s’échappent en cohorte. Fasciné par ce spectacle, Izan pivote sur ses jambes pour les suivre du regard, appliquant sa main à l’horizontal, doigts tendus, contre son front afin de supporter la surcharge lumineuse liée au soleil. ’’Ça fait du bien ?’’ qu’il demande d’une petite voix amusée en se tournant vers son ami, entreprenant alors de retourner vers sa moto quand il lance, l’air de rien, sur la même continuité des confidences douloureuses : ’’Le mariage est annulé.’’ l’avouer équivaut à rendre cette perte concrète mais, là encore, il encaisse sans broncher, sans laisser entrevoir à quel point s’éloigner de l’homme qu’il aime lui donne l’impression d’être tombé dans le précipice monstrueusement douloureux de son absence. ’’On est trop différents.’’ c’est la seule raison qu’il compte donner parce que c’est la seule qu’il possède, et elle a été prononcée sans qu’il ne lève le menton vers Wells, étant bien trop occupé à remettre ses gants noirs. ’’On repart ?’’et on laisse tout ça derrière nous.
crédits/bucky--b4rnes
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.