burning out my sins until there’s nothing but dust (helen)
Jude Martin
ÂGE : trente-quatre ans qu'il s'imagine une vie toute autre, une vie qu'il suppose meilleure, une vie remplie de richesse. SURNOM : jude étant assez court, il a la chance que ce ne soit que son cercle réduit qui s'amuse à l'affubler de suroms qui découlent d'inside jokes. STATUT : célibataire, le coeur qui ne s'attache qu'à l'inaccessible, les corps qui ne servent qu'à étencher une soif de contact humain, les histoires ne sont généralement que pour un soir. MÉTIER : sommelier, les plus grands établissements se l'arrachent, lui et son titre de meilleur sommelier qu'il a obtenu lors d'une compétition internationale. c'est le restaurant alchemy qui peut maintenant se targuer de profiter de ses connaissances aujourd'hui. LOGEMENT : une maison au 15 sherwood road POSTS : 140 POINTS : 480
TW IN RP : classisme, mensonges, famille disfonctionnelle, élitisme TW IRL : à discuter en amontGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : steelblue RPs EN COURS :
lily ✦ i've got a hunger twisting my stomach into knots that my tongue has tied off, my brain's repeating, "if you've got an impulse, let it out" but they never make it past my mouth
helen ✦ all i see are dark grey clouds in the distance, moving closer with every hour so when you ask, "is something wrong?" i think, "you're damn right there is, but we can't talk about it now"
burning out my sins until there’s nothing but dust / octobre 2024
« Fuck. » Si le verre qui venait se fracasser contre le sol du restaurant n’avait pas fait taire les clients, le juron qu’il venait de lâcher aurait sans doute eu le même effet. Sans doute était-ce parce qu’ils n’avaient pas saisi ce qui venait de se passer que certains le regardèrent avec un air sévère, comme s’il venait de commettre le pire des blasphèmes – il faut dire que le terme venait contraster avec l’image de l’établissement, ça il en était conscient – mais qu’était-il sensé faire? Rester calme et serein, prétendre que tout allait bien alors qu’il venait se retrouver au sol et, il mit quelques secondes à le réaliser, qu’un bout de verre s’était logé bien profondément dans sa main? Il était capable de bien des choses, mais dans une situation comme celle-là, c’était plutôt difficile à faire. Et comme si la chute et son dénouement n’étaient pas suffisant, voilà que son pantalon se retrouvait humide d’un liquide dont il ignorait encore la provenance, sans doute quelque chose de renversé au sol qui l’avait fait glissé. C'est lorsqu'il se releva qu'il remarqua, ou plutôt ressenti le verre qui était logé dans main. Il se retint lâcher un de cri de douleur, ses dents venant marquer sa lèvres inférieure, mais l'expression que l'on pouvait lire sur son visage ne laissait aucun doute quant à la douteur qu'il pouvait ressentir. Il était plutôt bon pour tolérer la douleur. Certes, c’était parfois parce qu’il jouait les hommes fort et qu’il voulait faire le dur, mais son seuil de tolérance à la douleur était plutôt élevé. Il était pourtant prêt à jurer n’avoir jamais ressenti une douleur aussi intense. « Jude, il faut te conduire à l'hôpital. » Que déclarer son patron. « Je vais bien. » qu'il réitéra. La réplique provoqua un parlement d'yeux de la part du quinquagénaire, d’autant plus lorsqu’il tenta de se relever, une douleur lancinante traversant sa jambe droite, localisée principalement vers sa cheville. Afin de s’aider un minimum, il vint s’appuyer sur le bar, parvenant finalement à se remettre sur pied. « Plus de discussion, je t’emmène à l’hôpital. » Et pour le coup, Jude ne pouvait faire autre chose que d’acquiescer.
On l’aida à se rendre jusqu’au stationnement, puis à se glisser dans la voiture avant que son patron ne prenne le volant. La tête appuyer contre la fenêtre de la voiture, Jude ferma les yeux, tentant se concentrer sur autre chose que la douleur qui semblait irradier de tout son être maintenant. Les minutes s’écoulèrent, trop lentement pour l’éclopé, mais ils arrivèrent finalement à destination, un soupire de soulagement s’échappant d’entre les lèvres de Jude lorsqu’il vit l’enseigne à l’avant du bâtiment. Il se dirigea vers la chaise la plus proche une fois à l’intérieur, laissant le soin à l’aîné de donner toutes les informations nécessaires à la dame en charge du triage, lui donnant accès à son porte-monnaie afin qu’il puisse y piocher tout ce dont il avait besoin. Il espérait qu’on prenne soin de lui plutôt rapidement, même s’il voyait, autour de lui, des gens qui semblaient beaucoup plus mal en point que lui, doutant fortement être sur la liste des priorités. L’espace d’un instant, il songea laisser la plaie de sa main à l’air libre, ne plus colmater la fuite, parce que peut-être, s’il devenait faible et perdait suffisamment de sang, on traiterait son cas avec un peu plus d’urgence. C’était sans aucun doute ridicule de penser ainsi, mais pour le coup, il n’avait pas envie de devoir patienter des heures pour qu’on se charge simplement de lui faire un pansement et le renvoyer chez lui. Il se résigna donc, convaincu que la soirée allait sans doute être longue, malgré que la blessure à sa main semblait être plus sérieuse qu’il ne l’avait pensé, le bout de tissu qu’il tenait pour tenter de minimiser les dégâts maintenant entièrement d’une teinte cramoisie.
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
burning out my sins until there’s nothing but dust
@Jude Martin St Vincent - fin octobre 2024 ¤¤¤ crédits gifs (leiaofrph) / code (boté du sud )
La dernière fois qu'Helen s'était rendue aux urgences, c'était quelques semaines auparavant, parce qu'Izan avait exigé sa présence pour soigner son poignet cassé. La jeune femme avait pourtant l'impression que c'était hier, qu'elle venait à peine de lui poser son attelle pour permettre à ses os de se resouder correctement, sans avoir besoin d'une quelconque intervention chirurgicale. Depuis, son meilleur ami n'avait cessé de se plaindre de la gêne occasionnée par l'attelle en question, mais c'était toujours mieux que de se faire opérer et d'avoir une broche. Heureusement, Helen le lui avait retiré, après quatre longues semaines d'attente, et les choses semblaient s'être bien remis, ce qui était rassurant. Aujourd'hui, la chirurgienne était descendue aux urgences, parce qu'il y avait besoin d'un coup de main, à cause de plusieurs arrêts maladie chez ses collègues. Les microbes étaient de retour en cette période, et visiblement, ils assommaient plutôt rudement. Cela expliquait donc sa présence ici, à prendre en charge des cas un peu plus simple que d'habitude, mais ce rythme lui convenait très bien aussi pour la journée. Après un énième plâtre à un enfant, à qui elle avait donné une sucette pour tout le courage dont il avait fait preuve à la fin, la jeune femme s'était emparée de la tablette qui annonçait les futurs patients à prendre en charge. Un nom lui sauta aussitôt aux yeux, et l'incita à venir aussitôt dans la salle d'attente pour vérifier ses suspicions. En voyant l'homme qu'elle pensait connaître assis, ses doutes s'envolèrent très rapidement : il s'agissait bien de Jude Martin, le Jude qu'elle avait connu il y a très longtemps, alors qu'elle n'était encore qu'une très jeune adulte, à peine sortie de l'adolescence. « Jude ? » Questionna-t-elle néanmoins, pour être certaine de ne pas faire de bourde, en le confondant finalement avec un autre homme. Et puis, cela lui permettait de tempérer sa réaction : était-elle contente de le voir, après tout ? Pour resituer la raison pour laquelle Helen le connaissait, c'était simple : Jude était son premier vrai petit-ami. Mais aussi, son premier vrai grand amour. Des amourettes, elle en avait connu à l'école primaire ou au collège, mais sa rencontre avec Jude avait chamboulé une bonne partie de sa scolarité du lycée. C'était la première fois qu'elle avait eu de réels sentiments pour un garçon, et la brune avait longuement cru ces derniers réciproques. Sauf que Jude l'avait quitté sans explication aucune, et l'avait évité par la suite, prétendant limite ne pas la connaître. Sur le moment, Helen l'avait eu mauvaise, et elle l'avait d'ailleurs très mal vécu. Heureusement, Izan était déjà présent à l'époque, et il l'avait aidé à l'oublier. Tomber sur lui aujourd'hui était très étrange, puisque sa rancœur remontant à il y a quinze ans. Alors, ce serait probablement ridicule d'être cinglante à son égard ? « Helen, du lycée Brisbane State ? Tu te souviens ? » L'inverse serait très vexant, il fallait l'admettre, mais c'était fort probable que Jude n'ait aucun souvenir d'elle. Puisqu'il l'avait complètement ghosté quinze ans plus tôt, elle ne l'avait probablement pas marqué du tout. Alors que, de son côté, leur "rupture" resterait à jamais gravé dans sa mémoire. « Suis-moi, je vais m'occuper de toi. Qu'est-ce qui s'est passé ? » Et c'était là qu'il priait pour que sa rancœur ne fasse pas naître en elle un esprit de vengeance, non ?
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Les minutes semblèrent s’écouler à une vitesse terriblement lente tandis que les noms d’autres patients venaient entrecouper les discussions à voix basses qui peuplaient l’espace. Les patients se levaient les uns après les autres, tous un peu moins mal en point que le précédent, faisant miroiter à Jude, à chaque fois, que ce serait peut-être lui le prochain. Et lorsque finalement, ce fut son nom qu’on vint à prononcer, il tourna la tête vers la femme vêtue de son sarreau blanc avant de se lever pour se diriger vers elle. Le visage lui était familier, mais il lui fallu quelques secondes pour que sa mémoire parvienne à poser un nom sur ces traits qui n’avaient pourtant pas vraiment changé depuis le temps. Au même moment ou l’illumination éclaira son esprit, elle se présenta à elle, visiblement très peu ravie de devoir gérer son cas, la chose sans doute bien compréhensible vu les circonstances qui les avaient amenés à se croiser – ou plutôt celles qui les avaient amenés à se quitter. Ce n’était pas d’hier que Jude ne parvenait pas à s’engager dans des relations sérieuses, ni à maintenir quoi que ce soit qui puisse ressembler à une histoire de cœur à l’avenir un tant soit peu viable. Gamin superficiel qu’il avait toujours été – on notera ici l’ironie vu l’environnement dans lequel il avait été élevé – il avait toujours préféré le paraitre à quoi que ce soit d’autre, s’entichant d’abord et avant tout de l’apparence. Il succombait à ce que ses yeux percevaient, mais jamais le cœur ne venait à suivre. Helen n’aura été que la première d’une liste désormais tristement longue de victimes, le charme de Jude ne semblant que s’amplifier avec le temps. Comme quelques autres après elle, elle s’était laissée portée par l’illusion d’un futur à ses côtés, et peut-être que, pour un instant, lui aussi s’était autorisé à croire à la possibilité d’un avenir à deux. Il ne l’aura jamais admis et ne l’admettra certainement jamais, bien trop fier pour une telle chose, et aura préféré disparaitre de sa vie plutôt que de se laisser prendre au jeu. C’était cruel, il le savait, mais il ne pouvait malheureusement rien y changer aujourd’hui. « Bien sur que je me souviens. » Sans doute que la réponse aurait été la même qu’il s’en soit réellement souvenu ou pas, le ton de sa voix suffisant à lui faire comprendre qu’il valait sans doute mieux pour lui qu’il réponde par l’affirmative considérant que ce serait sans doute elle qui lui administrerait les soins. Si ses nerfs avaient tenus le coup jusqu’à présent, le stress commençait tranquillement à le gagner tandis qu’elle confirma que ce serait bien elle qui s’occuperait de panser ses blessures. « Un accident stupide. Une bouteille de vin a été échappée au boulot, je n’ai pas vu, j’ai glissé et ma main s’est posée sur un des bouts de verre. » Qu’il déclara aussi nonchalant que possible, quand bien même il avait hâte de s’assoir à nouveau, sa cheville tenant plus ou moins bien le coup tandis qu’il avançait en tentant de ne pas mettre plus de pression que nécessaire dessus. « Je crois que ma cheville s'est tordue, ou un truc du genre, en glissant... » Qu'il ajouta avec un haussement d'épaule. Il n'y avait sans doute rien à faire pour ça, sa préoccupation restait l'entaille dans sa main.
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@Jude Martin St Vincent - fin octobre 2024 ¤¤¤ 665 mots crédits gifs (leiaofrph) / code (boté du sud )
Est-ce qu'Helen trouvait le suspense insoutenable, suite à la fameuse question 'tu te souviens ?'. Ne sachant pas comment situer son ressenti face à ces retrouvailles tout à fait inattendues, la chirurgienne était néanmoins prête à parier que la consultation risquait de tourner au vinaigre s'il avouait sincèrement ne pas se rappeler d'elle, alors qu'à ses yeux, leur histoire était inoubliable ; à la fois positivement, et négativement. Comme il s'agissait du premier garçon qu'elle avait aimé, Jude resterait à jamais cette personne capable de gagner son cœur et ses sentiments, alors qu'elle s'était toujours imaginée rester concentrée sur ses études, suivant ce presque ordre donné par son père à cette époque-là. Malgré l'issue désastreuse de cette relation, Helen garderait toujours un bon souvenir de ce sentiment amoureux connu pour la toute première fois. Être amoureuse, ça lui avait plu. Se faire ghoster, carrément moins, par contre. Alors, se rappelait-il d'elle, ou non ? « Bien sur que je me souviens. » Au fond, c'était peut-être ridicule... mais son égo était ravie d'entendre une réponse positive sortir de la bouche de Jude, qui était devenu très bel homme, il fallait l'admettre. Helen n'avait de toute façon plus cette bague au doigt qui entravait ses pensées ; même si penser qu'un homme puisse attirant ne voulait en rien signifier qu'elle comptait jeter de nouveau son dévolu sur lui. Au moins, pour le moment, la brune n'était en rien invitée à se montrer désobligeante, si on mettait de côté la lâcheté de son comportement, presque quinze ans plus tôt. Alors elle le questionna sur son accident : « Un accident stupide. Une bouteille de vin a été échappée au boulot, je n’ai pas vu, j’ai glissé et ma main s’est posée sur un des bouts de verre. » Accident stupide, non, mais manque de chance : complètement. « Je crois que ma cheville s'est tordue, ou un truc du genre, en glissant... » Il semblait effectivement être en train de boiter, alors un sourire se dessina sur les lèvres de la chirurgienne : « Tu fais bien de tomber sur moi, je suis certainement la meilleure chirurgienne orthopédiste de cet hôpital. » Dixit, "tu as quitté une femme géniale devenue chirurgienne". Est-ce qu'elle comptait finalement lui faire amèrement regretter son geste, dans un comportement tout ce qu'il y avait de plus puéril ? Possible. Mettre en avant ses capacités, c'était en tout cas effectivement une manière de lui en mettre plein la vue. « Après bon... s'il y a besoin de couper la cheville, et qu'il n'y a aucune autre possibilité qui s'offre à nous... » Est-ce qu'elle comptait aussi utiliser son statut de chirurgienne, pour l'effrayer rien qu'un petit peu ? Oui, aussi. Elle affirmait ça avec un tel sérieux, que l'éventualité de lui couper cette fameuse cheville pouvait s'avérer vraie... et puis, jugeant qu'il méritait bien qu'elle joue légèrement avec ses nerfs, elle se mit à sourire plus largement, ne laissant plus de place au doute : « Allez, on va essayer de ne pas en arriver là. Vas-y, entre. » Déclara-t-elle, en arrivant près d'une des chambres de consultation des urgences, où elle l'invita ensuite à venir s'asseoir sur le lit. « Je vais d'abord t'examiner ton entaille. » Elle maintint sa propre main au-dessus des jambes de Jude, l'invitant à venir poser la sienne pour qu'elle puisse le consulter. Alors que la chirurgienne faisait son travail, elle ne put empêcher la curiosité prendre le dessus et le questionner sur sa vie aujourd'hui : « Tu travailles dans la restauration ? Tu parlais d'une bouteille de vin, tout à l'heure. » Ses yeux étaient concentrés à analyser la profondeur de sa plaie, tandis que ses doigts habiles manipulaient avec précaution sa main pour ne pas aggraver davantage sa blessure, et ne pas lui faire ressentir plus de douleur. Mais si vraiment elle avait voulu se montrer vache jusqu'au bout, bien entendu qu'elle ne se serait pas dérangée pour être moins douce à son égard.
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Il y avait dans ses propos et le petit sourire qui semblait venir se dessiner sur ses lèvres un petit air de satisfaction qui n’était peut-être pas entièrement déplacé. Lui qui avait toujours bien aimé les apparences, lui qui avait toujours visé haut, qui rêvait de femmes accomplies, il n’y avait sans doute pas plus accompli qu’Helen dans son entourage. S’il n’était pas vraiment familier avec le domaine hospitalier, pas que ça l’intéressait non plus toutes les distinctions entre les quarts de métiers, le titre à lui seul sonnait relativement prestigieux. Enfin, tout ce qui se traduisait par un titre de docteur quel qu’il soit avait tout son mérite et le prestige qui l’accompagnait. Ses accomplissements à lui semblaient, en comparaison, bien minimes. Il était à milles lieues de sauver des vies. Il n’était pourtant pas moins fier de ce qu’il avait accompli et de l’homme qu’il était devenu. Le seul à s’être sorti de la misère dans laquelle il avait été élevé. Certes, c’était sans doute un peu fort de qualifier la chose de misère, il y avait des gens dans des situations bien plus précaires que celles des Martin, mais il y avait définitivement place à l’amélioration, et c’était ce que Jude était allé chercher en obtenant un diplôme, en poursuivant de hautes études. « Heureux d’être tombé sur toi, effectivement. » Quoi qu’il n’en était pas encore entièrement convaincu. Il doutait bien qu’ils doivent en arriver jusqu’à la chirurgie, lui ne cesserait de répéter à qui voudrait l’entendre que tout ça, ce n’était rien, que sa cheville se porterait bien d’ici quelques jours avec du repos. Il avait toujours été du genre à minimiser ses blessures, Jude. Même gamin, alors que la situation était visiblement inquiétante et qu’il était évident qu’il requérait une attention médicale, il était le premier à dire que ça allait, que, peu importe ce qu’il avait, ça passerait La phrase avait toujours le don de faire soupirer sa mère, incrédule de l’orgueil démesuré de son gamin. Si ça lui avait souvent couté cher à l’époque, c’était d’autant plus vrai aujourd’hui. « S’il fallait en venir ça, au moins, je serais entre de bonnes mains. » La conjonction en début de phrase bien importante dans tout ça, parce que ça ne restait, au final, qu’une hypothèse qu’elle avait lancée. Sans doute pour invoquer chez lui une certaine frayeur, l’expression sur son visage plus évocatrice que les paroles en elles-mêmes ne pouvaient l’être. S’il pouvait éviter les aiguilles et le bistouri, il préférait, d’autant plus si celle qui se retrouvait en possession des outils avait une dent contre lui. Il ne pouvait lui en vouloir cette amertume, il avait été plus que salaud dans sa façon de mettre fin à leur histoire – ou le manque de, plutôt. Il aurait bien pu mettre la chose sur le compte de la jeunesse, de l’inexpérience, de mille et une choses s’il l’avait voulu, il n’en restait pas moins qu’il aurait pu être honnête. Elle méritait au moins ça, Helen, il pouvait bien le reconnaitre. Il ne se fit pas prier lorsqu’elle lui intima d’entrer dans la pièce où elle procéderait à l’examen. Il prit place sur le lit comme indiqué, un bref soulagement pour sa cheville qui, une fois pendue dans le vide sans soutient ni support ne semblait pas trouver d’angle confortable pour se reposer. Il se contenta de hocher la tête avant de défaire la poigne qu’il avait sur le bout de tissu qui venait entourer sa main, douleur lancinante qui traversa sa main lorsqu’il vint à l’ouvrir, la posant finalement sur celle d’Helen afin qu’elle puisse l’examiner. S’il n’était généralement pas du genre à apprécier le small talk, il fallait avouer que, dans les circonstances, il était bien heureux qu’elle se décide à lui parler plutôt que lui faire la gueule, la discussion lui permettant de se concentrer sur autre chose que l’examen de sa blessure auquel elle procédait. « Oui. Je suis maître sommelier. » Le travail venant sans doute l’éclaircir sur circonstances qui avaient entrainé sa blessure. « Je suis parfois conseiller pour des évènements privés, mais je travaille principalement dans un restaurant. » Pas tout à fait certain de ses intentions encore, il préféra s’abstenir de lui donner plus ample information. C’était là des plans pour qu’il sorte du boulot un soir et qu’il retrouve sa voiture rayée ou avec les pneus crevés si elle lui en voulait toujours.
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burning out my sins until there’s nothing but dust
@Jude Martin St Vincent - fin octobre 2024 ¤¤¤ 666 mots crédits gifs (leiaofrph) / code (boté du sud )
« Heureux d’être tombé sur toi, effectivement. » Ce plaisir était-il donc partagé ? Pour le moment, le souvenir amer de leur rupture l'empêchait de statuer véritablement le sentiment qui primait sur l'autre. Pendant ce temps, la jeune chirurgienne s'amusait de la situation, et tentait même d'en tirer avantage, en guise de petite vengeance personnelle contre Jude, qui l'avait lâchement quitté, une dizaine d'années plus tôt. Rien de bien méchant, Helen n'allait pas non plus l'amputer de sa jambe pour lui faire regretter un comportement puéril de jeune adulte ; d'autant plus que, Jude lui était complètement sorti de la tête, après toutes ces années. Après sa rencontre avec Sam, plus aucun homme ne comptait à ses yeux. Malgré son célibat aujourd'hui, à aucun moment Helen n'avait fait la rétrospection de ses anciennes relations, dans le but de renouer, ou même de se montrer nostalgique de ses premiers amours. « S’il fallait en venir à ça, au moins, je serais entre de bonnes mains. » Pour le moment, elle choisissait bel et bien de l'embêter, sans qu'il n'en sache rien. Néanmoins, avec l'envie profonde de ne pas trop abuser de sa position de supériorité en tant que chirurgienne, la jeune femme examina sa main avec beaucoup d'attention, et de douceur, tout en le questionnant sur son emploi, histoire de ne pas se retrouver comme deux imbéciles qui se connaissent mais qui n'osent pas se parler, à cause d'une broutille vieille de presque quinze ans. « Oui. Je suis maître sommelier. Je suis parfois conseiller pour des évènements privés, mais je travaille principalement dans un restaurant. » Évidemment qu'elle tiqua, à l'entente de son boulot : Jude aurait carrément pu lui être utile pour le mariage d'Izan. Celui-ci avait rompu ses fiançailles... MAIS. Qui pouvait assurer qu'il ne se marierait pas un jour, quand même ? « Mon meilleur ami prévoit de se marier, tu pourrais m'aider côté vins ? Je suis une brêle, je dois bien l'avouer. » Il ne pouvait décemment pas lui refuser, n'est-ce pas ? Il lui en devait un peu une, non ? Innocemment, la chirurgienne bifurqua de nouveau sur sa plaie, comme pour lui rappeler qu'elle était la seule décisionnaire de sa guérison pour le moment : « Je vois que tu as quelques bouts de verre coincés sous la peau. Je vais devoir faire une anesthésie locale, pour pouvoir les retirer... ça te paraît supportable ? » La piqûre, le fait que ce soit elle qui s'en occupe ? C'était à ses risques et périls, mine de rien. « Après je pourrai te faire un bandage, c'est rien de grave, en soi. Mais je ne peux pas te laisser ces bouts de verre, tu risquerais une grave infection... et là, tu pourrais perdre l'usage de ta main. » Une petite couche pour l'effrayer un peu, hop. C'était moche, d'être si rancunière. Même si, en réalité, c'était la stricte vérité qui sortait de sa bouche. Mais peut-être qu'elle l'aurait formulé d'une autre manière, auprès d'un autre patient ? « Si tu te poses la question, ça ne devrait pas t'empêcher de travailler. Tu ressentiras peut-être quelques picotements, mais tu pourras utiliser ta main. On verra pour la cheville après, d'accord ? » Au fond, ses réflexes de chirurgienne finissaient par prendre le dessus, et la voilà qui endossait ce rôle rassurant qui lui allait si bien, auprès de ses patients. « Tu peux t'allonger, je vais aller chercher ce qu'il faut pour la piqûre. » Elle s'éloigna de lui, afin d'aller chercher le matériel nécessaire pour lui administrer le fameux anesthésiant qui lui permettrait de triturer sa chair, pour partir à la recherche des morceaux de verre. « ça va durer un moment... et si on crevait vraiment l'abcès ? » Jude savait forcément de quoi elle voulait parler, n'est-ce pas ? Si tel était vraiment le cas, elle allait donc le laisser s'aventurer en premier sur ce terrain glissant. C'était lui, qui lui devait avant tout des excuses, non ?
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.