(Oscali #1) it feels like there's oceans between me and you
Oscar Sterling
la tour de babel
ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
ANDREA ♡ The people who are meant to be in your life will always gravitate back towards you, no matter how far they wander. › Oscrea #3
NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
It feels like there's oceans between me and you Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/shutupluke
Il aurait voulu étirer le temps, faire durer cette soirée encore un peu, tenir sa main dans la sienne et se persuader que son sourire est vrai, qu’il n’est pas brisé, qu’ils s’aiment encore comme au premier jour. Il aurait donné cher pour ne pas retrouver l’habitacle de sa voiture, pour ne pas laisser le silence cohabiter avec eux à nouveau. Pourtant, quand Elisa lui avait demandé de partir, il n’avait pas dit non, leurs mains s’étaient désunies sur le trajet vers la voiture pour ne plus se retrouver. Parfois, il se dit que c’est trop s’infliger, que ça fait trop mal après la comédie de revenir à la réalité, que c’est comme ouvrier la blessure à chaque fois. Et pourtant, ils y retournent, il continue à donner ce même spectacle, à mentir tous les deux. Sans doute parce que ce sont les seuls instants où il peut encore la toucher, où elle lui appartient encore un peu.
Le trajet est silencieux.
Il n’y aura pas un mot, pas un geste. Il ne s’y attend plus aujourd’hui, sans doute qu’elle non plus. Le deuil de leur couple est presque totalement fait. Quand il pousse la porte de la maison, il se rassure de voir que sa sœur n’est pas là. Pousser le spectacle jusque dans leur propre maison est devenu trop dur, il sent qu’elle s’épuise elle aussi. Oscar se dirige vers la cuisine pour se servir un verre d’eau, elle semble le suivre, alors il lui en serre un qu’il lui tend toujours dans ce même silence. Son regard sur le plan de travail, il finit par le relever pour énoncer un rapide. « Merci d’être venue ce soir. » La politesse qu’ils s’accordent encore. Il connaît le rituel, elle va aller se coucher, pas lui, il attendra encore une heure, deux heures peut-être pour être sûr de ne pas partager le lit conjugal trop longtemps. Il va fuir son contact, il sait que ça l’arrange lui aussi, ne lui annonce même plus. Ça serait inutile. Charly débarque dans le salon, il lui offre une caresse, au moins, il sera là. Oscar ira prendre l’air avec son chien. Son animal de consolation pour cette enfant qu’il n’a jamais pu donner à sa femme.
call me a dinosaur
HE’D LEARNED TO BE ALONE, WALKING. AND IT WAS STILL GOOD NOW AND THEN. FOR THOUGHT. FOR RECOGNITION. - Lydia Millet
code broadsword.
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mon équipement :
Elisa Sterling
le coeur en suspens
ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
Vous formez un si joli couple. Une phrase dont elle a déjà été si fière par le passé. Il n'en fallait pas plus pour qu’elle déborde de bonheur. Aujourd'hui, elle ne supporte plus cette phrase. Elle a horreur de l’entendre. Elle déteste quand Oscar la ramène vers lui comme pour approuver les dires des autres. Il y a longtemps qu’elle ne se trouve plus crédible dans le rôle de l’épouse heureuse et comblée. Pourtant, il faut croire qu'ils arrivent encore à berner monsieur et madame tout le monde. La soirée est encore jeune lorsqu’elle demande à son époux de partir. Elle n'en peut plus d'être ici. Elle suffoque déjà. Il n’insiste pas et ils s'en vont. À l'instant où leurs mains se relâchent alors qu'ils se rendent jusqu'à leur voiture, les épaules d’Elisa se relâchent légèrement. Déjà, elle se sent mieux. Elle n'a plus a affiché ce sourire stupide sur ses lèvres. Elle n'a plus à rire à chaque blague de mauvais goût. Elle déteste ces soirées autant qu'elle les a déjà aimées par le passé. Le trajet est silencieux. Comme toujours. Le regard d’Elisa est fixé sur la fenêtre. Elle ne regarde rien, ne remarque même pas le décor qui défile sous ses yeux. Elle attend juste d'être arrivée à destination, sans avoir forcément envie que la route s’arrête. Parce que lorsque Oscar tourne dans le quartier résidentiel, de nouveau, la boule dans son estomac reprend de l'ampleur. Elle est presque tenté de lui proposer d'aller dormir à l'hôtel tellement sa propre maison lui est insupportable. Elle aime énormément sa belle-soeur, mais elle la préfère ailleurs que sous son toit. Voilà déjà plusieurs jours qu’elle veut en parler avec le brun, mais ne trouve pas les mots pour le faire. Des mots pour lui, elle en a de moins en moins. Surtout si c'est pour mettre son mal-être en mots.
Elisa se sent soulagée lorsqu’elle constate qu'ils ne sont que tous les deux dans leur grande maison vide de vie. Elle se demande s'il ressent la même chose ou s'il est déçu de ne pas avoir un peu de compagnie ce soir. Oscar se coule un verre d'eau qui lui tend lorsqu’il la voit arriver dans son dos. Elle le prend, s’assure que ses doigts n'entre pas intentionnellement en contact avec les siens. « Merci d’être venue ce soir. » Elle le porte le verre à ses lèvres, en avale quelques gorgées tout en évitant de le regarder directement. Elle lui dirait bien que ça lui a fait plaisir d'être présente, mais ce serait un mensonge auquel ils n'ont pas besoin. « De rien. » qu’elle lui répond seulement en redéposant le verre sur le comptoir. Charly fait son apparition au même moment. Il sauve la situation. Ils peuvent porter toutes leurs attentions sur lui plutôt que sur la tension qui règne dans la pièce. Elisa sourit quand il vient vers elle. Elle sourit réellement alors qu’elle lui caresse la tête. Le berger australien est bien le seul heureux à vivre ici, et sa joie est (presque) contagieuse. Dommage que ce ne soit que de courte durée. « Tu as soif toi aussi ? » Il faut bien qu’elle parle avec quelqu'un ici si elle ne veut pas devenir cinglé. Elle choisit donc le chien plutôt que l’époux, logiquement. Elle s’occupe donc de remplir la gamelle d’eau. Elle agit presque comme si elle était seule dans la pièce. Après, elle pourra aller dormir sans un mot de plus. Peut-être que Charly l'accompagnera, mais elle n'y compte pas trop. Il préfère toujours les marches nocturnes avec son maître.
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ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
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FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
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NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
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Les secondes, les minutes, les heures, puis les semaines s’étaient écoulées sans qu’il ne s’en rende compte. Oscar aurait été incapable de dire aujourd’hui quand son couple avait commencé à s’effilocher, quand Elisa avait cessé de le regarder avec amour, cessé de le regarder tout court. Aujourd’hui, ils ne partagent plus rien, plus un regard, plus un geste d’amour, plus que cette grande maison vide et ce chien qui les rapproche à peine « De rien. » Pas un regard échangé, pas un sourire, juste des mots froids qui raisonnent dans une maison trop vide. Aujourd’hui, il est presque venu à la haïr, cette maison dans laquelle ils ont pourtant mis tant d’amour, tant d’effort, leur cocon, conçu et réalisé à leur image à une époque où ils étaient encore beaux. Elle n’a pas changé la maison, et pourtant aujourd’hui elle lui semble parfois austère. Les clichés anciens ornant les murs et leur rappelant à ce qu’ils ne sont plus. Souvent, il a pensé à changer la donne, à faire mieux, autrement. Mais il n’a pas su, et aujourd’hui, le retour en arrière lui semble impossible. Et pourtant, il la garde prisonnière de cette relation à laquelle il ne peut pas dire adieu. Le divorce n’a jamais été évoqué, en réalité les difficultés à peine émises. Ils sont mauvais pour la communication, depuis toujours, c’est leur point faible. Il pensait pouvoir faire sans. Ils se sont trompés.
Heureusement, il y a Charly, le chien qui apporte un peu de gaieté, un peu de vie et de bruit dans cette maison. Il est son meilleur ami, son allié de choix, celui qui lui permet de s’évader et d’oublier. Qui lui fait oublier que toute sa vie est devenue un mensonge. Des difficultés qu’il ne partage avec personne, jamais, comme si les sentiments étaient fermés à double tour. Bien gardé à l’intérieur, grandissant, prêt à le faire exploser un jour.
Mais pas aujourd’hui.
Elisa parle au chien, comme pour lui rappeler que ce n’est plus lui son partenaire dans cette maison, elle lui sert à boire, elle semble avoir presque oublié qu’il était là. Quand elle se retourne et que son regard croise à nouveau sa silhouette, elle semble presque surprise de le voir encore là. « Tu veux manger quelque chose. Tu n’as pas touché au buffet. » Il l’a vu, il voit beaucoup de choses, mais n’en parle pas. Les mots coincés dans la gorge. Évidemment, elle décline sa proposition. Calmement, poliment. Elle l’est toujours, Elisa, devenue une poupée de cire, plus un mot au-dessus de l’autre. Puis déjà, il regarde cette silhouette qui quitte lentement la pièce pour se rendre dans la chambre, il lui semble qu’il la reconnaît à peine, tout a changé, sa démarche, ses formes, son aura… Elle aussi disparaît. Cette fois, pourtant, il la retient. « Eli. » Il souffle son nom, la rattrapant alors qu’elle se fige sans se retourner pourtant. Comme si elle n’était pas sûre d’avoir entendu son surnom. À bien y penser, il y a longtemps qu’il n’a plus osé l’appeler de la sorte, plus osé la retenir. La main d’Oscar qui effleure son bras ose à peine, juste l’impulsion pour la pousser à lui faire face. À se retourner pour le voir. « S’il te plaît, mange quelque chose. » Il la supplie du regard. Elle lui fait peur aujourd’hui, les kilos qui disparaissent, qui la font disparaître. La femme qu’il a tant aimée qui n’est plus. « Je vais nous cuisiner un plat. » À nouveau, il met un pas de distance entre eux, se rend compte qu’il est trop proche, trop pressant. Il a mangé lui, il n’a pas faim, mais il ne peut pas accepter qu’elle se couche le ventre vide, qu’elle continue d’infliger ça à son corps. Il voudrait la sauver, lui dire qu'il la voit. Il voudrait, mais en est incapable.
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ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
Elle l’ignore complètement. Elle ne s'en cache même plus depuis longtemps. Toute son attention est portée sur Charly, sur ce bol d'eau qu’elle remplit avant de s’enfuir. Oscar fait de même de toute manière. D’habitude, c'est ce qu’il fait. « Tu veux manger quelque chose. Tu n’as pas touché au buffet. » Sa voix qui brise le silence la fait presque sursauter. Ils ont déjà fait leur court échange de courtoisie, celui qui leur permet au moins de confirmer qu'ils ont encore une sorte de respect l'un pour l’autre. Les mots du brun mettent quelques minutes à atteindre le cerveau d’Elisa, comme si ça lui semblait impossible qu'il l’ait réellement regardé ce soir. Son regard croise le sien pour la première fois depuis… bien trop longtemps lorsqu'ils sont seuls dans cette demeure. Elle est touchée par ces quelques mots, par cette mince attention qu'il lui donne ce soir, par cette inquiétude qui lui démontre qu'il tient encore à elle peu importe ce que ça veut dire aujourd'hui. Elle est tentée de mentir, mais ce serait sûrement absurde de le faire. Elle se demande tout de même ce qu'il ferait si elle lui mentait. Rien. Comme toujours. « Je suis fatigué. » Elle choisit donc d’ignorer sa déclaration, de faire comme si elle n’avait rien entendu. Elle est fatiguée, c'est tout. Ce n'est pas un mensonge. Ces soirées la vide de toute son énergie. Énergie, qu’elle a de moins en moins d’ailleurs. De nouveau, son regard fuit celui de son époux alors qu’elle s’apprête à quitter la pièce. Elle ne lui laisse pas la chance de dire autre chose. Elle sait que cette conversation est terminée. Elle se dit même qu'il doit être soulagé qu’elle ait refusé son offre. « Eli. » Elle s’arrête, mais ne se retourne pas. Elle attend la suite sans vraiment savoir s'il y en aura vraiment une. Elle espère que non. Sauf que la seconde suivante, elle sent les doigts qui effleure son bras. Elle retire son bras, l’empêche de la toucher davantage, comme si ses doigts lui brûlaient la peau. Peut-être qu'ils le font. Peut-être qu’elle n'a simplement pas envie de savoir ce que ça lui ferait tôt simplement. « S’il te plaît, mange quelque chose. » qu'il ajoute lorsqu’elle se retourne vers lui. La proximité entre eux la trouble bien plus que ses paroles. Les émotions se bousculent dans sa tête et elle n'arrive toujours pas à savoir laquelle prendra le dessus. Son regard est insistant, triste ? Elle déteste ça. Elle détourne la tête quelques instants et il finit par comprendre son malaise. Il fait quelques pas derrière. Déjà, elle respire mieux. « Je vais nous cuisiner un plat. » Elle lui en a voulu des milliers de fois parce qu'il n’insistait pas. Elle l’a même parfois détester. Ce serait mentir de dire qu'elle n'apprécie pas qu'il le fasse. Ça prendra par contre plus qu’une fois pour qu’elle accepte la main qu'il lui tend. « J’ai pas faim. » Elle est même persuadée que si elle tente d’avaler quoique ce soit, ça ressortira aussitôt. « Si, vraiment, tu veux faire quelque chose pour moi, tu pourrais commencer par demander à ta soeur de partir. » Une manière comme une autre de changer de sujet. Dans ces moments-là, Nina est sa soeur à lui. Elle n'est pas son amie. Elisa a envie qu’elle s'en aille pour sa propre santé mentale à elle, mais jamais elle n’oserait la chasser, pas dans un moment aussi difficile de sa vie. Ça ne l'empêche pas de vouloir que Oscar s'en charge et qu'il prenne la responsabilité à sa place. Nina n'est pas la seule à souffrir. C'est elle ou c'est eux.
Oscar Sterling
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ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
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Elisa fuit son contact, elle s’en échappe. Ça ne devrait plus le blesser aujourd'hui, il devrait avoir compris, mais ce n’est pas le cas. Une étincelle de tristesse passe dans son regard, il la range aussi vite, sait qu’il n’a pas le droit de lui en vouloir, qu’il est le responsable de tout ce gâchis, que c’est sa lâcheté qui les a amenée ici, alors il se tait, il encaisse. Accepte que pour sa propre femme, un simple contact de sa part est insupportable. Et pourtant, ce soir, il aimerait qu’elle reste encore un peu, qu’elle mange quelque chose, juste pour lui donner l’impression rassurante qu’elle va bien. Qu’elle n’est pas totalement brisée. Parce qu’il sent bien maintenant que l’illusion est en train de s’effilocher, de perdre de sa splendeur. « Je n’ai pas faim. » Il n’est pas sûr d’avoir le droit d’en dire plus, de lui en demander davantage. Mais avant qu’il n’ait même le temps de penser à répondre, elle enchaîne. « Si, vraiment, tu veux faire quelque chose pour moi, tu pourrais commencer par demander à ta sœur de partir. » Il reste interdit face au propos de sa femme, un sourcil se levant pour signifier son incompréhension. « Lui demander de partir ? » Ce ne ressemble pas à Elisa de faire une telle demande, son altruisme prenant habituellement toujours le dessus. Mais il est obligé d’accepter que pour cette fois elle semble vouloir poser ses limites.
« D’accord. » Qu’est-ce qu’il pourrait dire à part ça, c’est sa maison aussi, alors il ne peut qu’acquiescer. Il lui fait toujours face alors que le silence retombe. Les laissant dans ce face-à-face qui semble interminable, mais qu'aucun d'eux de brise. Comme s'ils ne savaient plus comment agir, probablement trop de mots échangés, bien trop de mots ces deux dernières minutes. Une première depuis des mois. Ou en tout cas, la première fois que c’est pour échanger un ressenti et non des informations d’organisation quotidiennes. « Est-ce qu’elle a fait quelque chose de mal ? » À son regard, il comprend rapidement que ce n’est pas vraiment elle le problème, mais lui, eux. S’en veut presque d’avoir posé la question. « D'ici combien de temps, tu veux qu’elle soit loin ? » Une partie en lui aimerait défendre sa sœur, rappeler à sa femme qu’elle vit un des moments les plus durs de sa vie probablement, que si elle est chez eux, ce n’est pas par plaisir, mais parce que son mari l’a brisé. Elle devrait comprendre ça Elisa non ? Que même si Nina, à l’instar de son frère, a une certaine compétence à ne rien montrer, à sembler froide et intouchable. Ce n’est pas pour autant qu’elle ne souffre pas. Mais alors, il aurait l’impression de la blâmer elle, de nier qu’elle a le droit d’avoir ses propres ressentis. Il rajoute tout de même un timide. « Je ne sais pas si elle a un autre endroit où aller sous le coude. » En-tout-cas, pas comme ça du jour au lendemain. Pourtant, il le sait, si sa femme le réclame, il demandera à sa sœur de partir demain. Car peu importe l’état actuel de leur couple, c’est toujours elle qu’il choisira, sa femme, son premier choix. Il y a bientôt 10 ans, il le lui a promis.
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ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
« Lui demander de partir ? » - « Oui. » qu’elle lui confirme sans lâcher son regard. Oui, elle veut que Nina parte. Il a très bien compris. La demande semble le surprendre, alors qu’elle ne le devrait pas. Sans doute que sa réelle surprise soit plutôt dans le fait qu’elle fasse cette demande à voix haute. Jamais Oscar n’a daigné demander son avis avant d’offrir leur toit à sa sœur, même si, honnêtement, elle ne sait pas trop ce qu’elle aurait répondu s’il lui avait demandé. Elisa aurait sans doute été déchirée entre le fait d’accepter de donner une bouffée d'air à son amie et sa propre survie à elle. Qu’importe, aujourd'hui, elle est épuisée et c'est la seule raison qui la pousse à lui faire une telle demande. « D’accord. » La preuve que le couple ne se parle quasiment plus, chaque mot sorti de la bouche de l'autre semble les surprendre. La blonde ne s'attendait pas à ce que Oscar accepte aussi facilement. Peut-être qu’elle se trompe. Elle qui croyait qu’il appréciait la présence de sa soeur ici, il n'insiste pas pour faire changer sa femme d'idée. Tant mieux. Eli n'avait pas particulièrement envie de partir un débat. Elle est épuisée. Elle l’a répété assez souvent pour que l’information soit assimilée. « Est-ce qu’elle a fait quelque chose de mal ? » - « Non. » Nina n'a rien fait de mal. Elle apprécie Nina plus qu’elle apprécie son mari en ce moment. Parfois, elle se dit même que ce serait plus facile si c'était lui qui partait, et non sa belle-soeur. La facilité est rarement le chemin à prendre. Ce n'est pas celui qu’elle emprunte aujourd'hui, ni jamais. Elle aimerait que Oscar emprunte ce chemin là aussi. Avec elle. « D'ici combien de temps, tu veux qu’elle soit loin ? » Sa question la déstabilise quelque peu, alors qu’elle réalise qu’elle n'a pas réellement réfléchi à la question en entier. L'expression sur son visage trahit sûrement cette interrogation. Elle ne veut pas la mettre à la porte non plus. Elle ne veut pas qu’elle se retrouve avec aucun toit sur la tête du jour au lendemain. Elisa veut qu’elle se trouve un autre endroit où elle sera bien et qu’elle s'en aille le plus rapidement possible. « Je ne sais pas si elle a un autre endroit où aller sous le coude. » qu’il ajoute alors. Elisa fronce automatiquement les sourcils. Il tire sur la corde de la culpabilité et ça fonctionne très bien. Elle lui en veut alors qu’elle a l'impression qu'il lui donne le rôle de la méchante de l'histoire. « Je… je sais pas… » qu’elle débute. Cette conversation lui donne déjà la migraine. Elle a juste envie de dégager d'ici. « J’en peux plus Oscar. » D'elle, d'eux, de cette colocation, de cette comédie qu'ils jouent tous les jours ? Sans doute un mélange de tout ceci. C'est le mieux qu’elle puisse faire pour poser des mots sur ce qu’elle ressent. C'est déjà mieux que tout ce qu'elle lui a dit ces derniers mois, ces dernières années même. « Trouve une solution. » Pour qu’elle ne perde pas les pédales. Pour que Nina se trouve un autre endroit pour vivre. Pour que tout le monde soit heureux (ou presque). « Attendre, c'est pas une solution. » Comme attendre qu’elle tombe miraculeusement enceinte. Est-ce un reproche ? Oui, carrément. Moins de parole en l'air, plus d'action.
Oscar Sterling
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ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
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NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
It feels like there's oceans between me and you Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/shutupluke
À son visage, il comprend qu’il a touché la corde sensible, celle de la culpabilité. Il s’en veut d’avoir été sur ce chemin, sait que c’est déloyal, et pourtant une part de lui ne peut s’empêcher de défendre un peu sa sœur, de ne pas tout simplement obtempérer. La finalité sera la même sans doute, et peut-être qu’il s’inquiète de retrouver cette maison vide à nouveau. Ses interactions avec sa sœur lui permettent parfois d’oublier le quotidien de la maison, lui donnent l’impression que la vie peut encore s’y écouler. Alors qu’entre Elisa et lui, tout semble en suspens. « Je… je sais pas… » Sans doute que ce n’est pas son problème, mais Oscar s’en étonne tout de même. Il se rend compte que si elle en est venue à cette finalité, c’est qu’elle est à bout, car décider de mettre Nina dehors ne semble pas être une action qui doit lui plaire. C’est d’ailleurs ce qu’elle lui confirme. « J’en peux plus, Oscar. » Les mots font mal, raisonne trop fort dans la maison. « Trouve une solution. » Il détourne le regard, ne peut pas supporter de la voir comme elle est ce soir, à bout de force, détruite. Il ne peut pas accepter que c’est lui qui lui a fait ça. « Attendre, ce n'est pas une solution. » Une balle en plein cœur, sa tête qui semble vaciller d’un coup. Cette conversation qui lui donne le tournis. Est-ce qu’ils en sont là ? Est-ce que c’est maintenant la conversation qu’il fuit depuis des années, préférant se murer dans le silence ?
Son instinct lui dit de ne rien rajouter, de continuer comme il le fait depuis si longtemps. De simplement hocher la tête et de laisser couler. Il est conscient que c’est une parade qui ne fonctionne plus vraiment, et pourtant tout le pousse à clore la discussion et à aller se coucher. Mais ce n'est pas ce qu'il fait parce que… C’est trop… Trop dur depuis trop longtemps, alors il laisse échapper quelques mots à son tour. « Si c’est juste Nina, alors… Elle a compris. Elle n’est pas dupe… Plus besoin de faire semblant devant elle. » Est-ce que c’est de ça qu’il est question, en partie peut-être. Mais il lui semble qu’il vient d’ouvrir la boîte de Pandore, qu’il laisse s’infiltrer la possibilité d’une réponse qu’il n’est pourtant pas prêt à entendre. Il fait encore un pas en arrière, ne sait plus comment mettre de la distance entre eux. Pourtant, il en sent le besoin plus fort encore qu’à l’habituel. Prendre la fuite… C’est une parade pour laquelle il est finalement devenu professionnel. Mais il est trop tard maintenant pour arrêter cette conversation. « Mais on ne parle plus de Nina là, je me trompe ? » Il ne se trompe pas, il le sait, elle parle d’eux. De cette relation qui n’existe plus, des non-dits, des faux-semblants. Il retient presque son souffle, parce qu’il se sait incapable d’entendre ce qu’elle a sans doute envie de dire depuis longtemps. Incapable d’accepter que leur couple est mort et qu’il n’y a rien à y faire. Et pourtant, conscient qu’il n’est pas sûr qu’ils aient encore la force et le courage pour changer les choses.
call me a dinosaur
HE’D LEARNED TO BE ALONE, WALKING. AND IT WAS STILL GOOD NOW AND THEN. FOR THOUGHT. FOR RECOGNITION. - Lydia Millet
code broadsword.
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mon équipement :
Elisa Sterling
le coeur en suspens
ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
« Si c’est juste Nina, alors… Elle a compris. Elle n’est pas dupe… Plus besoin de faire semblant devant elle. » Devant elle. Elisa n'est pas certaine d’apprécier la tournure de sa phrase. Dans une autre vie, elle lui en aurait fait la remarque. Aujourd'hui ? Elle se contente plutôt d'afficher une mine incertaine sur son visage. Ses sourcils se froncent doucement et elle abaisse légèrement la tête. Donc Nina peut rester, parce qu'ils n'ont plus à jouer la comédie devant elle ? La blonde n'est pas certaine que le compromis lui convienne réellement, mais elle n’a pas la force de débattre avec lui de ses propres envies. Même s’ils ne jouent plus le couple parfait devant Nina, Elisa ne sera jamais capable d'être authentique devant elle. Elle a encore trop d’orgueil pour lui laisser voir à quel point elle a touché le fond. Elle en a même trop pour le démontrer à son mari. Ce n'est pas pour rien qu’elle préfère s'enfermer dans sa chambre : elle peut être misérable à l’abri des regards. La conversation est sans doute terminée. Enfin, c'est ce qu’elle se dit depuis plusieurs minutes. À chaque nouvelle parole, elle ne voit pas ce qu'il va ajouter d'autre. Il ne le fait jamais. Difficile de dire ce qu'il y a de différent ce soir pour qu'il la retienne autant. « Mais on ne parle plus de Nina là, je me trompe ? » La question lui glace le sang alors qu’elle remonte le regard vers lui. Elle hausse d'abord les épaules en guise de réponse. Elle n'a pas envie d'aller sur ce terrain là. Elle a l'impression que c'est signer l'arrêt de mort de son couple. C'est sans doute idiot d'être terrorisé qu’une relation qui rend deux personnes très malheureuses se termine. C'est sûrement la suite logique des choses. Des tonnes de couple se séparent chaque année. Plus de la moitié de ses patients vivent dans des familles séparées ou recomposées. C'est juste la réalité d'aujourd'hui. On jette au lieu de réparer. C'est ce qu'ils sont en train de faire depuis des années. Elisa ne sait que lui répondre, mais elle sait toutefois qu’elle ne peut pas se dégonfler, parce que c'est ce qu'elle lui reproche depuis le tout début. « J’ai vraiment cru qu'on serait heureux tous les deux. » qu’elle débute alors qu’elle sent sa gorge se serrer un peu plus. Elisa est assez idiote pour croire au prince charmant, au conte de fée. Elle a cru qu’elle l'avait trouvé lorsque son chemin à recroiser celui d’Oscar. Elle a naïvement cru qu'ils passeraient toutes leurs vies ensemble, qu'ils seraient vieux et toujours amoureux. Maintenant, elle a du mal à savoir s'il l’aime encore un peu ou s'il reste simplement pour ne pas se retrouver avec un scandale de divorce sur le dos. « J’suis pas certaine de pouvoir te pardonner ça un jour… de m'avoir laisser croire qu’après tout ce que j'avais traversé, j’allais enfin être heureuse. » Elle est née dans la chaos et mourra sans doute dans le chaos. Les filles comme elle, elles n'ont pas droit au bonheur. Elles n'ont pas une belle vie. Leurs démons les suivent jusqu'à leur tombe. Oui, c'est son cerveau brisé qui a de telles pensées. « J’ai une grosse journée demain… » qu’elle ajoute ensuite pour couper la conversation au court parce qu’elle sent les larmes lui monter aux yeux. Elle glisse d'ailleurs une main contre ses yeux pour être certaine qu’aucune ne s'y échappe sans son consentement. « Et Charly a besoin d'aller marcher. » Autrement dit : qu'il s'en aille de leur maison, qu'il ne se presse pas pour la rejoindre. Il peut même opter pour le canapé s'il le préfère. D'ailleurs, il n'en faut pas plus que Charly et marcher dans la même phrase pour exciter le chien qui court déjà vers la porte pour attendre son maître.
Oscar Sterling
la tour de babel
ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
ANDREA ♡ The people who are meant to be in your life will always gravitate back towards you, no matter how far they wander. › Oscrea #3
NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
It feels like there's oceans between me and you Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/shutupluke
Le temps semble en suspens pendant quelques secondes, enfin leurs regards se croisent, enfin il semble tous les deux y lire de la sincérité. De la douleur aussi, cette conversation, ils l’ont évitée depuis si longtemps, ils ont rasé les murs, refusés de se rendre à l’évidence. Et les voilà, tous les deux dans cette cuisine, une conversation qui part de la simple inquiétude d’Oscar à la voir manger et qui les a menés là. Avant même qu’elle ouvre la bouche, il sent que les mots vont faire mal, qu’ils vont être destructeurs pour eux, pour lui. « J’ai vraiment cru qu’on serait heureux tous les deux. » Tout son corps réagit à ces quelques mots en lui envoyant des centaines de petits signaux, nausée, vertige, douleur… Il parait presque impossible de tout décrypter alors qu’il serre les dents pour ne pas s’écrouler. Les mots lui manquent, ou sont juste trop durs à dire. Il sait qu’elle vient d’énoncer à voix haute le fond de sa pensée, mais est incapable de le verbaliser pour sa part. C’est sa femme, il l’a tant aimée, comme probablement, il n’a jamais aimé personne d’autre, elle était son tout, elle a fait de lui un homme heureux… Il s’en souvient encore, ce n’est pas si loin. Alors jeter tout ça en admettant qu’ils se rendent plus heureux, lui semble être une trahison à cet amour. Il ne l’a pas perdu, lui, il l’aime encore, mal, vraiment mal, mais encore. Il n’est plus sûr que ça soit réciproque aujourd’hui.
« Je ne suis pas certaine de pouvoir te pardonner ça un jour… De m’avoir laissé croire qu’après tout ce que j’avais traversé, j’allais enfin être heureuse. » Des milliers de petites pointes dans son cœur, le corps qui vacille. Les mots font mal, vraiment très mal. Elle le sait Elisa, elle sait que sa plus grande peur c’est de ne pas être à la hauteur, de faillir. Il comprend qu’elle compare leur vie ensemble à l’enfer qu’elle a vécu enfant, et cette simple idée le détruit. « Eli, je… » Il ne sait même plus quoi dire, il est désolé, ce n’est pas suffisant, il va faire mieux, est-ce qu’elle en a seulement envie. Il l’aime, ça ne suffit pas, ça ne suffit plus. Ses yeux se mouillent lui enlevant tout compétence à dire un mot de plus. Alors rien ne sort de sa bouche. Et rapidement, c’est elle qui enchaîne pour couper court. « J’ai une grosse journée demain… » Il ne sait plus comment agir avec elle, un constat bien triste de leur mariage. Alors pour ce soir, il la laisse mener la cadence. Il a peur aussi, peur qu’en continuant d’alimenter cette conversation, elle le mène au moment fatidique où elle le quitte. Lui ne pourrait jamais, mais il la sent plus forte sur ce point, prêt sans doute à se débarrasser de ce mari dont elle ne sait plus quoi faire. « Et Charly a besoin d'aller marcher. » Charly lui semble déjà se réveiller, sorti de sa léthargie. « Oui… D’accord. » Il est comme un enfant qu’elle guide, qui a peur de faire une erreur, alors il suit les directives. Même si au fond de lui, il sent que ce n’est pas ce qu’elle attend de lui, sans doute. Sans un mot, il se dirige vers la porte, prend la laisse. La main sur la poignée, il finit tout de même par glisser quelques mots. « Je suis désolé… » Il l’est si profondément qu’il ne sait pas comment l’exprimer, mais ce n’est pas suffisant. La porte s’ouvre et il disparaît dans le froid. Enfin seul, il sent les larmes qu’il n’a pas pu lui montrer s’échapper de ses yeux alors qu’il s’éloigne de la maison. La balade sera longue, très longue plus que d’habitude. L’idée même de revenir dans cette maison lui coupant le souffle à nouveau.
Il finit pourtant par revenir, comme toujours. Longuement, il hésite à retrouver le lit conjugal, il traîne dans la cuisine son esprit encore embrumé. Finalement, avec la plus grande des délicatesses, il pousse la porte, se déshabille pour ne garder que son caleçon. Il glisse dans le lit, à son extrémité la plus lointaine. Elisa semble dormir, elle est calme mais il peine à y croire. Ses yeux s’habituent à la pénombre et à nouveau, il peut la distinguer, elle lui fait dos, ses cheveux blonds reposant sur l’oreille. Son corps bien trop frêle aujourd’hui. L’idée de la faire souffrir comme les autres ont pu le faire qui le hante. Il lui a promis de la protéger, il lui a ouvert son cœur, lui a donné tout ce qu’il était capable de donner, tout ce qu’il ne donnerait plus jamais à personne. Et pourtant, il avait échoué à être un bon mari pour elle. Il glisse un petit peu dans le lit, se rapproche d’elle sans la toucher. Il voudrait, l’enlacer, la serrer si fort qu’elle ne pourrait jamais lui échapper, mais il n’ose plus. Dans la nuit, il murmure quelques mots. « Je t’en supplie Elisa… Ne me quitte pas. » Probablement qu’elle dort, qu’elle ne l’entendra pas. Mais il supplie… Il la supplie de trouver la force pour sauver leur couple. Il est à nu à cet instant, lui offre sa plus grosse peur, celle d’être quitté, celle de ne pas être assez.
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ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
« Eli, je… » Oscar n'a plus les mots. Il ne les a plus depuis bien trop longtemps. De toute manière, Elisa ne lui laisse pas tellement le temps de réfléchir. Elle lui rend sa liberté. Elle lui offre une porte de sortie. C'est ce qu'il voulait faire depuis le tout début : fuir. Voilà qu’elle lui donne la permission de le faire. Elle n'est pas plus certaine de pouvoir encaisser plus ce soir. Des choses ont été partagé, il en reste encore plusieurs à dire, mais pas ce soir. Leur couple n'en sortirait pas intact. C'est sans doute repousser l'inévitable à plus tard. Ils sont doués là-dedans. « Oui… D’accord. » Il concède. Il s'en ira parce qu’elle le lui demande. Le regard d’Elisa s'abaisse tristement alors qu'il passe à ses côtés pour prendre le chemin jusqu'à la porte d'entrée où Charly a la chance de ne pas comprendre la détresse du moment. Non, lui, il est simplement heureux d’aller faire sa balade nocturne avec son maître. Elle l’envie presque de pouvoir se contenter de si peu pour être heureux. « Je suis désolé… » Trois petits mots qui lui creusent davantage le coeur. Oui, elle aussi, elle est désolée. Elle ne bouge toutefois pas. Elle a même arrêté de respirer. Elle attend. Attend quoi ? Elle ne sait pas. Puis, elle entend le bruit de la porte qui s’ouvre et qui se referme.
Le silence, encore et toujours.
L'air qui entre dans ses poumons la brûle. Elle ferme les yeux. Inspire. Expire. Elle ne sait même pas pourquoi elle refoule le flot d'émotions qui l’envahit. Elle est seule. Oscar ne va pas revenir de si tôt. Elle connaît sa routine par coeur. Elle pourrait s'effondrer lamentablement à l'abri des regards. Personne n'en saurait rien. Mais non, Elisa garde tout en dedans. Encore. Elle renifle, essuie la seule larme qui réussit à s’échoir sur sa joue et file directement dans sa chambre. Elle veut juste dormir. Elle veut un sommeil profond et sans rêve. Elle veut quelques heures de répit où elle ne ressent absolument rien, où elle ne pense à rien. Elle veut dormir pendant trois jours et faire comme si cette conversation n'avait rien eu lieu. Elle n'y arrivera pas. Elle le sait. Le sommeil lui joue bien trop souvent des tours. Il est souvent son ennemi alors qu’elle veut qu'il soit son ami. Heureusement qu’elle sait comment le forcer à venir. Elle prend un somnifère, hésite même à en prendre un deuxième pour s’assurer un sommeil sans rêve. Son flacon est bien trop vide pour se permettre un tel excès. Sa tête a à peine le temps de toucher son oreiller qu’elle s’endort, complètement vidé de sa journée. Un cambrioleur pourrait venir vider le contenu de sa maison qu’elle ne s'en rendrait pas compte. Alors non, elle n'entend ni Oscar arrivé dans la chambre, ni même les quelques mots qu’il lui murmure. Il n'a droit qu’au bruit régulier de sa respiration en guise de réponse. Elle ne bougera pas d’un seul centimètre de toute la nuit jusqu'à ce que la sonnerie de son alarme la tire de ce sommeil (trop) profond.