ÂGE : 23 ans. SURNOM : Mia, c'est déjà bien assez court comme ça. Certains en trouvent parfois, mais c'est bien rare, et c'est mieux comme ça. STATUT : Célibataire, bien plus décidée à l'idée d'enchaîner les coups d'un soir et les brèves histoires qu'autre chose. L'attachement, c'est définitivement pas fait pour moi. MÉTIER : Actuellement serveuse dans un bar de la ville. Ce n'est pas nécessairement le bar le mieux fréquenté, mais au moins ça paye les factures. LOGEMENT : Un appartement en colocation dans le nord de la ville, à Fortitude Valley. C'est grâce à ça que j'ai rencontré ma coloc', Bel, qui me tire dans ses travers en même temps que je la tire dans les miens, une bénédiction pour mon addiction à l'adrénaline. POSTS : 223 POINTS : 1380
TW IN RP : langage cru, alcool, tabagisme (addiction), relations familiales difficiles, absence familiale, dépression, accident de la route, mort, deuil TW IRL : Je joue de tout, tant qu'on peut en discuter s'il y a un problèmeGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : adrenaline junkie ≈ adepte et professionnelle des coups d'un soir ≈ aime tester mes limites et celles des autres ≈ provocatrice à temps plein ≈ dessinatrice en secret ≈ addict aux tatouages ≈ consommatrice aguerrie d'alcool et de tabac ≈ adepte des bars et des boîtes de nuit ≈ professionnelle de l'autodestruction et du sabotageDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Bel#2 & #3 ≈ taste of danger
no, it can't be crédit gif - clairedelune-13 & keetica Mia Bosko & @kayna andersonBayside
I'll pretend I'm not glad to see you, but the truth is that everything makes it as good as it is terrifying. You're the only one who has ever seen me both for who I was and who I could become, and that made me so scared, both to discover myself, but also to disappoint you.
Je ne le dirais clairement pas devant d’autres personnes, mais je me sens plutôt bien, ici, en Australie. Avec le temps, j’ai trouvé une forme de stabilité. Enfin, de la stabilité… Tout est relatif. Ma stabilité reste très éloignée de ce que qui que ce soit recherche, parce que les gens, ils n’aiment pas l’adrénaline, en général. Je n’ai jamais vraiment compris ces gens-là, soyons honnêtes, leur vie doit être barbante. Toujours faire les choses dans les règles, rester dans les cases dans lesquelles on a été fourrés à la naissance.. Non, ça n’a pas le moindre intérêt. Peut-être que ces gens sont lâches, d’une certaine manière. Mais à vrai dire, je me fiche pas mal de ce qu’ils recherchent et de ce que leur vie leur apporte quand ils la vivent de cette manière : ma vie actuelle me suffit amplement. Pouvoir vivre librement, au rythme de mon myocarde qui peut accélérer n’importe quand et pour n’importe quelle raison, le tout avec une colocataire qui ne fait pas que rentrer dans mon jeu, mais qui m’y encourage également. Ouais, j’ai eu de la chance de tomber sur Bel, faut dire. La colocation, ça n’a jamais été mon truc. Les chances de tomber sur une personne qui ne me correspond pas sont immenses, bien trop pour que je décide de les ignorer. Pourtant, avec Bel, tout s’est fait naturellement, le tout « grâce » à une soirée un peu trop mondaine à mon goût.
Ca non plus, je ne le dirais pas trop fort, mais disons que depuis que je vis dans un logement qui n’est pas miteux, j’me sens mieux. Pas besoin de penser au fait que, sait-on jamais, mon appartement pourrait être forcé, sans parler de tous les problèmes sanitaires qui y traînaient très probablement. Non, ça, pour le coup, c’plus mon problème, et tant mieux. Mon boulot, par contre, peut en être un. Les client sont désagréables, le quartier l’est aussi, et sa réputation le sont tout autant. Mais l’avantage d’un boulot de ce genre, c’est qu’au moins, le salaire est bon. Les patrons ont peur que je décide de me casser pour essayer de trouver mieux, apparemment inconscients du fait que si je suis capable de trouver mieux, je ne suis absolument pas capable de garder mieux. Je finis toujours par partir, ou alors -le plus souvent d’ailleurs-, je finis par me faire virer parce qu’apparemment, je ne fais pas les choses assez bien. Enfin, encore une fois, ce n’est pas tant une question de bien ou pas, c’est juste que je ne rentre pas dans les cases de cette chère société veut conserver pour, au final, pas grand-chose. Donc ouais, franchement, ma vie maintenant, elle est vachement mieux. Au moins, elle me permet de faire ce que je veux, quand je le veux. Je n’ai rien à regretter, et je sais pertinemment que je n’ai rien à envier aux autres non plus.
Ou peut-être que ce n’est pas le cas. Parce que si tout était parfait à ce point, pourquoi est-ce que la revoir me ferait cet effet-là ? Kayna Anderson, celle qui a toujours prétendu me voir pour qui j’étais, essayant de m’aider au lieu de me faire la morale, elle était là, devant moi, à seulement quelques pas de moi. J’sais pas ce qu’elle fait là, elle est censée à Wellington et pourtant, elle est là, en train de se balader en plein milieu des rues du quartier de Bayside. Tout dans sa façon de faire, indique qu’elle sait où elle se trouve. Il n’y a pas ce côté rempli de découverte, au contraire même. Mais au lieu de faire demi-tour comme mon cerveau me supplie de le faire, je fonctionne plus ou moins en mode automatique. J’ai les yeux rivés sur elle, le myocarde s’affolant alors qu’un sentiment ressemblant fortement à une sorte d’angoisse prend sa place en moi. Je veux partir, j’ai besoin de partir, mais je suis incapable de le faire. Parce que je suis face à la seule action qu’une partie de moi regrette ne serait-ce que légèrement. « Kayna ? » Les mots m’ont échappé, le tout dans un souffle qui, malheureusement, est probablement bien assez élevé pour qu’elle l’entende. Mon corps et mon esprit me supplient de prendre mes jambes à mon cou, d’empêcher ces potentiels retrouvailles qui n’apporteront rien de bon mais, pourtant, je reste figée là, encore une fois, comme si j’étais complètement bloquée. Merde.
Kayna Anderson
les battements d'une autre
ÂGE : 41 ans SURNOM : Kay la plupart du temps, un surnom assez évident. Elle signe même 'K.'dans la sphère privée STATUT : En couple depuis un peu plus de six ans avec sa meilleure amie d'enfance. Elle est également mère d'une jeune femme de 22 ans et d'une petite crapule de 4 ans. MÉTIER : Juge pour enfants LOGEMENT : #05 Pine Street (Bayside) POSTS : 94 POINTS : 640
TW IN RP : conflits familiaux - adultère - maladies cardiaques TW IRL : cruauté animale - violences infantilesGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle a eu ses deux filles à 18 ans d'intervalle avec le même père (spoiler alert, il n'est pas au courant !)DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS : LEO • after so many years... • #3
MIA • i'll always protect you • #1 RPs TERMINÉS : • Leo #1#2AVATAR : Kristen Bell CRÉDITS : Loudsilence. DC : / PSEUDO : Loudsilence. INSCRIT LE : 09/10/2024
C’est bizarre, cette sensation de se sentir à la fois étrangère, et en même temps parfaitement à sa place. C’est comme ça que je me sens, ici à Brisbane. Une partie de moi appartiendra toujours à cette ville et la preuve en est, je viens d’y acheter une maison. Je m’étais pourtant promis de ne jamais revenir, auprès de tout ce qui me semblait être une mauvaise idée de retrouver. Mais la vie change, suit son cours, et peut-être que de grandir, murir, fait aussi changer notre propre vision des choses.
C’était un leurre de croire que j’allais pouvoir revenir à Brisbane sans me heurter à une partie de mon passé. D’abord ma mère qui a du mal à accepter que j’ai pu avoir un 2ème enfant sans qu’elle ne soit au courant, et qui peine à tisser un lien avec ma fille aînée. En même temps, je comprends Nicola qui ne fait pas plus d’efforts que ça. Je dois dire que je n’ai pas aidé en lui disant la vérité sur sa grand-mère, puisque c’est elle qui m’a ordonné d’aller mettre au monde ma fille hors de cette ville, et même hors du pays. Elle avait bien trop peur de ce que les gens pourraient penser de moi, et par extension d’elle, et de son éducation déplorable. Je ne sais pas si elle a été si déplorable que ça, cette éducation, je doute que de ‘serrer la vis’ aurait empêché que je tombe éperdument amoureuse de Leo, et que je tombe enceinte. On s’est protégés, on a fait attention, mais la vie en a décidé autrement.
Le palais de justice est devenu mon nouveau chez-moi, et je dois dire qu’il me change un peu de celui de Wellington, où j’y passais mes journées. Après la dernière audience de la journée, je passe un certain temps à discuter et échanger avec les jurés et les avocats, puis je prends le chemin de la maison. Lennon me propose d’aller cherche Mae à la sortie de son cours de karaté puisque je passe devant, et je ne rechigne pas à remplir mes obligations parentales. Il faut dire que depuis que j’ai repris le boulot, je me repose beaucoup sur ma compagne, et je ne voudrais pas qu’elle se sente surmenée.
Je suis un peu en avance sur l’horaire, et décide de flâner un peu le long des boutiques. Elles ne sont pas si nombreuses, ce n’est pas nécessairement un quartier pour faire les boutiques, mais quelques créateurs se sont implantés dans le coin, et je décide d’aller les découvrir, par curiosité, et pour passer le temps. Mais je ne m’attendais pas à entendre une voix dans mon dos, prononçant mon prénom. J’ai retrouvé quelques anciennes connaissances ici, de bonnes comme de moins bonnes surprises d’ailleurs, alors je suis un peu sur mes gardes lorsque j’entends mon prénom, d’une voix inconnue, surtout étouffée de cette manière. Je fais volte face et mon regard se plante sur la silhouette, que je ne mets qu’un quart de seconde à reconnaître. Quatre ans nous séparent de ce jour où elle a pris ses affaires et est partie de la maison, presque sans un mot. « Mia… » Elle n’a pas beaucoup changé, elle a toujours cette intensité dans le regard. A l’intérieur de moi, c’est un combat acharné qui fair rage, entre le bonheur de savoir qu’elle va bien, et une sorte de rancoeur qu’elle n’ait jamais plus donné signe de vie. C’est l’instinct maternel qui prend alors le dessus, laissant mes lèvres s’étirer dans un sourire, mon regard pétillant d’une émotion intense. J’aimerai la prendre dans mes bras, la serrer contre moi, juste pour être sûre qu’elle est là, qu’elle va bien, mais j’ai peur qu’elle me repousse. Après tout, j’ignore encore la vraie raison de son départ. Je me contente de tendre une main dans sa direction, faisant un pas vers elle. Tendrement, mes doigts effleurent sa pommette saillante. « J’ai bien cru que je ne te reverrai jamais… »
Mia Bosko
le goût du risque
ÂGE : 23 ans. SURNOM : Mia, c'est déjà bien assez court comme ça. Certains en trouvent parfois, mais c'est bien rare, et c'est mieux comme ça. STATUT : Célibataire, bien plus décidée à l'idée d'enchaîner les coups d'un soir et les brèves histoires qu'autre chose. L'attachement, c'est définitivement pas fait pour moi. MÉTIER : Actuellement serveuse dans un bar de la ville. Ce n'est pas nécessairement le bar le mieux fréquenté, mais au moins ça paye les factures. LOGEMENT : Un appartement en colocation dans le nord de la ville, à Fortitude Valley. C'est grâce à ça que j'ai rencontré ma coloc', Bel, qui me tire dans ses travers en même temps que je la tire dans les miens, une bénédiction pour mon addiction à l'adrénaline. POSTS : 223 POINTS : 1380
TW IN RP : langage cru, alcool, tabagisme (addiction), relations familiales difficiles, absence familiale, dépression, accident de la route, mort, deuil TW IRL : Je joue de tout, tant qu'on peut en discuter s'il y a un problèmeGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : adrenaline junkie ≈ adepte et professionnelle des coups d'un soir ≈ aime tester mes limites et celles des autres ≈ provocatrice à temps plein ≈ dessinatrice en secret ≈ addict aux tatouages ≈ consommatrice aguerrie d'alcool et de tabac ≈ adepte des bars et des boîtes de nuit ≈ professionnelle de l'autodestruction et du sabotageDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Bel#2 & #3 ≈ taste of danger
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I'll pretend I'm not glad to see you, but the truth is that everything makes it as good as it is terrifying. You're the only one who has ever seen me both for who I was and who I could become, and that made me so scared, both to discover myself, but also to disappoint you.
La voir là, devant moi, ce n’était pas dans mes plans, et ça ne l’est toujours pas. C’est comme un brutal retour dans le passé, dans une époque où les choses se passaient bien, vraiment bien, trop bien. Je sens mon palpitant accélérer à chaque seconde qui passe, et le tout ne fait que se décupler au moment où son regard se pose sur moi, mon prénom passant la barrière de ses lèvres. Cette intonation, je la connais par cœur et, à la fois, il y a cette différence qui la rend presque inconnue : la surprise. Elle ne s’attendait pas à me voir, et la réciproque est tout aussi vraie. Mais pourtant, on est toutes les deux là, à présent, et je ne peux plus faire demi-tour. Je sens mon cœur monter jusque dans ma gorge, mon regard ne quittant pas le sien, comme si une partie de moi n’osait pas cligner des yeux de peur que cet instant se termine, que je réalise que ça n’avait été qu’une simple hallucination. C’est le fait qu’elle se mette en mouvement qui me prend réellement de court et, pourtant, comme toujours, je suis incapable de ne serait-ce que reculer. Je sens un sanglot faire son chemin jusqu’à ma gorge, mais je le retiens, me contentant d’enfin cligner des yeux, comme pour m’ancrer dans une réalité que je ne suis même pas vraiment certaine de vouloir. Pourtant, mes gestes parlent pour moi, échappant complètement à un contrôle que je suis incapable de conserver face à elle. « Je.. » Je ne réalise qu’à ce moment-là que le souffle me manque, ma voix se cassant alors que je n’ai prononcé qu’un mot.
Je déglutis, cherchant à retrouver un équilibre que j’ai bien trop brutalement perdu, avant de finalement reprendre la parole. « Je suis arrivée il y a quelques années. »Très peu de temps après avoir fui de chez vous. Mais ces mots, évidemment, je ne les prononce pas, je ne veux pas qu’elle les entende. Encore plusieurs années plus tard, j’ai toujours cette part de moi qui refuse l’idée de la blesser ou de la décevoir, alors qu’il est probablement bien trop tard pour m’inquiéter de ce genre de choses. Probablement que je suis déjà allée bien trop loin, que j’ai déjà commis l’irréparable. Mais est-ce que d’une certaine manière, ce n’est pas ce que j’avais cherché, en partant de chez elles ? Je serais moi-même incapable de le dire. Dans ma tête, c’est le bordel. Un mélange entre plein de questions et, à la fois, un silence des plus pesants et des plus désagréables. Parce qu’en partant, je pensais lui avoir dit adieu et, qu’au final, c’est tout l’inverse qui est en train de se passer. Sauf que je déteste quand mes plans sont contrecarrés. Face à n’importe qui, probablement que je ferai demi-tour et que je partirai sans me retourner, mais face à elle… Non, quelque chose me retient. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Je ne devrais même pas avoir le droit de lui poser cette question et, de la même manière, je ne devrais même pas avoir ne serait-ce qu’envie de le faire. Mais l’envie est là, tout comme la curiosité, mais aussi autre chose. Des regrets ? Non, c’est pas mon genre de ressentir des regrets. Mais dans tous les cas, cette sensation est là, peu importe ce qu’elle est et ce qu’elle représente.
Mais les questionnements ne s’arrêtent pas là. L’espace d’un instant, je ne dis rien, espérant presque que quelque chose nous sépare et mette fin à cette discussion, sans même savoir ce que j’espère réellement. Mais je sais que je ressens énormément de choses et ça, c’est dangereux, trop dangereux à mon goût. C’est pour ça que je suis partie, à l’époque, parce que ça se passait bien, trop bien, et je sais très bien où ça m’a menée avec Lucas. Je ne peux pas me permettre d’avoir ce genre de confort avec qui que ce soit, même avec Kayna qui ne m’a pourtant jamais donné la moindre raison de douter d’elle. « Comment vous allez, toutes ? » Non. Merde. Pourquoi je lui demande ça, au juste ? Je n’aurais pas dû, je ne devrais pas. Je devrais partir, loin, le plus loin possible même. Mais je suis incapable de le faire, parce qu’elle est là, parce qu’on est là toutes les deux, et que rien ne m’avait préparé à cette possibilité.
Kayna Anderson
les battements d'une autre
ÂGE : 41 ans SURNOM : Kay la plupart du temps, un surnom assez évident. Elle signe même 'K.'dans la sphère privée STATUT : En couple depuis un peu plus de six ans avec sa meilleure amie d'enfance. Elle est également mère d'une jeune femme de 22 ans et d'une petite crapule de 4 ans. MÉTIER : Juge pour enfants LOGEMENT : #05 Pine Street (Bayside) POSTS : 94 POINTS : 640
TW IN RP : conflits familiaux - adultère - maladies cardiaques TW IRL : cruauté animale - violences infantilesGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle a eu ses deux filles à 18 ans d'intervalle avec le même père (spoiler alert, il n'est pas au courant !)DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS : LEO • after so many years... • #3
MIA • i'll always protect you • #1 RPs TERMINÉS : • Leo #1#2AVATAR : Kristen Bell CRÉDITS : Loudsilence. DC : / PSEUDO : Loudsilence. INSCRIT LE : 09/10/2024
Je peux voir et sentir l’émotion dans tout son être, dans sa voix, dans ses yeux. Mia est une jeune fille qui a été brisée si tôt dans sa vie, que je n’aurai jamais eu la prétention de pouvoir la réparer. Au mieux panser quelques blessures, recoller quelques morceaux avec une grosse dose d’amour et de respect. C’est ce que j’ai voulu lui offrir, mais elle n’était peut-être pas prête à recevoir de la bienveillance de la part d’un adulte. Il y a des gens qui n’ont pas la place pour être dans un endroit sain. Je ne sais pas qui elle est devenue, ce qu’elle a vécu depuis son départ. Bien sûr que je lui en ai voulu, mais est-ce encore le cas ? Ce n’est qu’une enfant perdue, et j’aimerai croire qu’elle s’est un peu trouvée depuis presque cinq ans. « Je suis arrivée il y a quelques années. » me dit-elle. A Brisbane, cette ville qui m’a vue naître, dans laquelle j’ai vécu tant de chose avant de vouloir la fuir. Quelle était la probabilité pour que je retrouve la jeune femme ici même.
Le temps s’étire, les silences ne sont pas pour autant pesants, parce qu’il y a tout ce que nos yeux peuvent se raconter. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » finit-elle par demander. J’aurai tellement de questions à lui poser, mais j’ai peur de la faire fuir. Alors à la place, je la laisse me questionner, et lui réponds avec la douceur qui m’a toujours caractérisée lorsque j’étais à son contact. « Je suis revenue ici il y a un an. Je suis née ici. » Je penche un peu la tête sur le côté, un léger sourire au coin des lèvres. Parce que oui, je suis une enfant de Brisbane, et je ne suis pas sûre qu’elle ait un jour été au courant de cette information. C’est plutôt à elle que j’aimerai poser la question, savoir comment elle est arrivée ici, quelles ont été les étapes qui l’ont menée à faire ce choix plutôt qu’un autre. « Comment vous allez, toutes ? » Je vois qu’elle est sincère, qu’elle veut savoir. Parce que ce que nous lui avons apporté pendant ces quelques mois a une valeur inestimable. Pourtant, elle est partie, et même si elle n’a jamais vraiment donné les raisons de son son départ, je les ai aisément devinées. « Bien. Mieux… J’ai eu quelques soucis de santé mais tout est rentré dans l’ordre. Lennon et Nicky vont bien. Et puis on a agrandi la famille quelques temps après ton départ… » Je lui offre un sourire bienveillant. Peut-être que le vide qu’elle a laissé en partant m’a influencée dans l’envie de garder Mae. Elle n’était pas prévue au programme, mais il y avait une place au sein de cette famille, et puisque Mia n’était plus là, c’est Mae qui est venue prendre sa place.
« Comment vas-tu..? » C’est une question risquée, je le sais, mais je ne peux pas ne pas la poser. Je sais qu’elle a la possibilité de me dire tous les mensonges du monde, et je ne pourrai pas vraiment lui en vouloir. Si j’ai été pendant un temps un pilier sur lequel se reposer, je ne crois plus être aussi importante aujourd’hui dans sa vie. Je fais partie du passé, c’est tout. Mais je n’ai pu m’empêcher de penser à elle régulièrement, me demandant si elle allait bien, si elle avait trouvé un équilibre…
Mia Bosko
le goût du risque
ÂGE : 23 ans. SURNOM : Mia, c'est déjà bien assez court comme ça. Certains en trouvent parfois, mais c'est bien rare, et c'est mieux comme ça. STATUT : Célibataire, bien plus décidée à l'idée d'enchaîner les coups d'un soir et les brèves histoires qu'autre chose. L'attachement, c'est définitivement pas fait pour moi. MÉTIER : Actuellement serveuse dans un bar de la ville. Ce n'est pas nécessairement le bar le mieux fréquenté, mais au moins ça paye les factures. LOGEMENT : Un appartement en colocation dans le nord de la ville, à Fortitude Valley. C'est grâce à ça que j'ai rencontré ma coloc', Bel, qui me tire dans ses travers en même temps que je la tire dans les miens, une bénédiction pour mon addiction à l'adrénaline. POSTS : 223 POINTS : 1380
TW IN RP : langage cru, alcool, tabagisme (addiction), relations familiales difficiles, absence familiale, dépression, accident de la route, mort, deuil TW IRL : Je joue de tout, tant qu'on peut en discuter s'il y a un problèmeGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : adrenaline junkie ≈ adepte et professionnelle des coups d'un soir ≈ aime tester mes limites et celles des autres ≈ provocatrice à temps plein ≈ dessinatrice en secret ≈ addict aux tatouages ≈ consommatrice aguerrie d'alcool et de tabac ≈ adepte des bars et des boîtes de nuit ≈ professionnelle de l'autodestruction et du sabotageDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Bel#2 & #3 ≈ taste of danger
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I'll pretend I'm not glad to see you, but the truth is that everything makes it as good as it is terrifying. You're the only one who has ever seen me both for who I was and who I could become, and that made me so scared, both to discover myself, but also to disappoint you.
Sa première réponse me fait l’effet d’une claque en plein visage. Il y a un an. Ca fait maintenant des mois que l’on est dans la même ville, que l’on est l’une proche de l’autre, le tout sans en avoir conscience. Une partie de moi se dit que ça aurait été mieux que l’on ne s’en rende jamais compte, l’autre partie de moi aurait voulu tomber sur elle plus tôt. Peu importe le fait que je sois partie, me retrouver face à elle me prouve bien une chose : Kayna aura toujours une place plus que précieuse dans mon cœur et dans mon histoire, une place que mes propres parents n’ont jamais réussi à occuper. Le seul à avoir pu l’occuper, c’est mon frère, mais les choses restaient différentes malgré tout.Elle est née ici. Une chose de plus que je ne savais pas d’elle. Est-ce que c’est vraiment grave ? Absolument pas, mais ce n’est qu’un rappel de tout ce que je ne sais pas, de tout ce que j’aurais pu savoir si je n’avais pas pris mes jambes à mon cou, mais aussi de tout ce que j’ai eu la chance d’éviter. Savoir ce genre de choses, c’est se rapprocher, s’accrocher, s’attacher. Mais je ne veux rien de tout ça, je ne peux pas avoir tout ça. Pourtant, je reste devant elle, peu importe à quel point j’aimerai faire comme il y a quelques années, peu importe à quel point j’aimerais partir et ne pas revenir. Mais à la fois, si on est tombées l’une sur l’autre aujourd’hui, pourquoi ça n’arriverait pas à nouveau ? Rien que cette idée, je ne saurais pas dire ce qu’elle me fait ressentir.
Quelques problèmes de santé. Ces mots suffisent à me faire ressentir de la nausée, de l’anxiété, et du dépit. « Rien de grave ? » Les mots ont passé la barrière de mes lèvres avant même que je réalise que je me posais cette question. Je ne devrais pas me renseigner, je ne devrais pas ne serait-ce qu’avoir envie de me renseigner. Mais savoir qu’elle a eu des problèmes de santé, c’est savoir que j’aurais peut-être pu la perdre. Mais en même temps, est-ce que je ne les ai pas déjà perdues, elle et sa famille, en partant comme une voleuse ? Cette question, je ne la poserai jamais, je ne peux pas me permettre de la poser. Non, le mal est fait, ça serait mieux que les choses restent ainsi. Mais des problèmes de santé.. Non, c’est trop décisif. Je préfère encore la perdre par ma propre faute plutôt qu’à cause de problèmes de santé. Ce n’est presque qu’après coup que je réalise qu’elle m’a parlé du reste de la famille et, surtout, d’une nouvelle « recrue » chez les Anderson. Je me creuse la tête l’espace d’un instant, essayant de me rappeler de si c’est des discussions que j’ai déjà entendues quand j’étais chez elles, mais rien ne me revient. Une envie soudaine ? Une opportunité qui s’est présentée ? Encore une fois, les questions sont nombreuses mais, malgré tout, je n’ai pas la moindre idée de ce que je devrais dire. « Comment il s’appelle ? Ou elle ? Félicitations, en tout cas. » L’envie d’en savoir plus une envie qui semble presque lui appartenir, une envie qu’elle seule sait créer chez moi. Une envie qui me met mal à l’aise, une envie que je ne peux pas m’empêcher d’écouter malgré le fait que l’intégralité de ma raison me demande de la fuir. Une autre pensée résonne dans ma tête, se répétant presque en boucle, comme une sorte de crédo : elle a de la chance. Je ne connais même pas cette petite et malgré tout, je peux le dire, elle a de la chance. Elle est bien tombée, avec les Anderson. Elle n’en est surement pas conscience mais moi, je le sais, j’ai connu cette propre chance, je sais à quel point elle est précieuse, à quel point tout le monde n’a pas cette chance, à quel point je ne l’ai pas eue avec ma propre famille.
Sa question me prend de court. Comment je vais ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je ressens beaucoup de choses, beaucoup trop de choses, et je suis incapable de dire si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Une partie de moi veut tout lui raconter, l’autre partie de moi veut me taire. Mais même si je devais tout lui dire, qu’est-ce que je lui dirais ? Difficile à dire. « Je vais bien. » Est-ce que c’est vrai ou est-ce que c’est un mensonge ? Excellente question, je ne le sais pas moi-même. « J’ai un appartement au niveau de Fortitude Valley, j’ai une coloc’ aussi, et j’ai trouvé un boulot au Nate’s Jazz Club. » Pourquoi je lui dis tout ça ? Difficile à dire, ça aussi. Et pour le bar.. A voir comment elle le prendra, tout dépend ce qu’elle sait du bar en lui-même et de l’ambiance qui y règne. Cette ambiance qui est à la fois bonne et mauvaise mais qui, dans le cas d’une barmaid aussi jeune que moi, est signe de remarques sexistes et, souvent, de drague bien lourde. Une partie de moi espère qu’elle ne connaît rien de ce bar. L’autre partie de moi espère qu’elle saura. Pour quoi faire ? Impossible de le dire.
Kayna Anderson
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ÂGE : 41 ans SURNOM : Kay la plupart du temps, un surnom assez évident. Elle signe même 'K.'dans la sphère privée STATUT : En couple depuis un peu plus de six ans avec sa meilleure amie d'enfance. Elle est également mère d'une jeune femme de 22 ans et d'une petite crapule de 4 ans. MÉTIER : Juge pour enfants LOGEMENT : #05 Pine Street (Bayside) POSTS : 94 POINTS : 640
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Au moment où j’évoque mes problèmes de santé, je vois le regard de Mia changer. Est-ce de l’inquiétude que je semble y lire ? « Rien de grave ? » demande-t-elle, presque un peu dans la précipitation. « Ça aurait pu l’être, mais j’ai eu de la chance. » Je n’ai pas forcément envie de détailler cette partie là de ma vie, mais même si ça a été difficile, je suis remplie de gratitude d’avoir reçu cette greffe et de pouvoir vivre naturellement aujourd’hui. Je lui annonce aussi l’heureux évènement qui a agrandit notre famille, même si une fois encore, je ne parle pas des circonstances de cette naissance et de l’arrivée surprise de la petite canaille. « Comment il s’appelle ? Ou elle ? Félicitations, en tout cas. » Je lui offre un sourire bienveillant avant de lui répondre « Merci, elle s’appelle Mae. ». Intérieurement, je m’imagine cette grande famille, dont elle aurait pu continuer de faire partie si elle n’avait pas pris la poudre d’escampette. Je suis sûre qu’elle aurait adoré Mae, qu’elles se seraient bien entendues. Mais on ne le saura jamais.
A mon tour de poser une question, et pas n’importe laquelle. Savoir si elle va bien. C’est essentiel pour moi, pour me rassurer, savoir qu’elle est partie pour quelque chose de bien, de mieux ? Nous lui avons offert de l’amour et de la stabilité, mais peut-être que c’était juste trop pour elle à ce moment là de sa vie. Elle a vécu tellement de drames que parfois, une main tendue est difficile à saisir. Et si elle l’a saisie sur l’instant, elle a tout simplement pu vouloir vivre autre chose. D’un côté je la comprends, moi aussi j’ai tout quitté sans me retourner, sans dire à l’homme que j’aimais que je partais, ni la raison de ce départ. Comment blâmer Mia pour son choix. Evidemment je me suis remise en question, j’ai tout retourné dans ma tête pour essayer de comprendre. Evidemment qu’une part de moi a été blessée de son départ, mais au fond, je sais que je ne lui en veux pas.
Elle prend le temps pour formuler sa réponse, comme si elle cherchait comment tourner les phrases. Peut-être essaie-t-elle de me protéger de sa vie actuelle ? Mon coeur se serre à cette simple pensée. « Je vais bien. J’ai un appartement au niveau de Fortitude Valley, j’ai une coloc’ aussi, et j’ai trouvé un boulot au Nate’s Jazz Club. » Tout le début de sa phrase me laissait croire qu’elle était sur une jolie pente ascendante, mais la fin plombe tout. Mes épaules s’affaissent et je ne peux réprimer un léger soupire. Je connais bien ce club et la réputation qui y est associée. « C’est super, pour l’appartement et la coloc, ça se passe bien ? » La colocation, ce n’est pas toujours évident, mais j’imagine que si elle s’entend bien avec la personne avec qui elle partage son logement, ça doit aider. « Pour ton boulot… » Je grimace un peu, n’ayant pas pour habitude de vraiment cacher ce que je peux penser ou ressentir. « J’espère qu’on te traite bien là bas… tu mérites qu’on prenne soin de toi, Mia. » Bien sûr que je suis inquiète pour elle, comme je l’ai toujours été depuis que j’ai fait sa connaissance. Et toutes ces années je n’ai jamais oublié son visage, et chaque fois que je pensais à elle, je ne pouvais m’empêcher d’être inquiète à son sujet. Aujourd’hui, je suis rassurée de voir qu’elle a l’air d’aller bien, en apparence en tout cas. « Ecoute, ton départ nous a toutes beaucoup peinées, mais on ne t’en veut pas. Et c’est pas un hasard si on se croise ici aujourd’hui, j’en suis persuadée. Alors, si tu as besoin d’aide… » Demander de l’aide, ce n’était pas dans son tempérament, et je ne crois pas que ce genre de chose puisse vraiment changer. « Tu as besoin de quelque chose ? »