| (nate ft. eden) seras-tu là(ma) ? |
| ÂGE : trente-sept années de vie dont six perdues, enfermé entre quatre murs. SURNOM : neight, n8 ou ramses - il doit le dernier à une vieille histoire. STATUT : des histoires ça et là, mais rien qui ne l'ait jamais mené à envisager de s'engager. MÉTIER : étudiant en sciences vétérinaires et surtout à la tête d'une ferme-refuge pour animaux de tous horizons. LOGEMENT : #22 latimer road (logan city). il est propriétaire de plusieurs hectares sur lequel se trouve une maison trop grande pour lui seul. POSTS : 95 POINTS : 685 TW IN RP : prison (braquage) et alcoolisme passé. TW IRL : maltraitance animale. CODE COULEUR : en gras. RPs EN COURS :
eden › elisa › leo › maeve › isla. AVATAR : oliver jackson-cohen, the one and only. CRÉDITS : @kiddressources (avatar) DC : (not yet) PSEUDO : wavuu (amazebra). INSCRIT LE : 22/10/2024 | (#)Ven 25 Oct 2024 - 16:07 | |
| Veiller ses animaux, Nathan en avait pris l’habitude. Ça avait commencé par un veau si malade et épuisé qu’il n’avait pas la force de se nourrir. Ce soir, ou plutôt cette nuit, il se retrouvait à chaperonner Mama, une femelle lama qui était censée mettre bas prochainement. Les nuits étaient relativement douces en ce moment, mais Nate avait prévu le coup en enfilant un bas de jogging et un sweat, une tenue peu appropriée pour sortir de chez lui, mais qui maintiendrait la température de son corps. Il avait ramené deux bottes de foin près de l’enclos du lama et avait installé un plaid pour se lover contre son matelas de fortune. Ainsi, il était présent à tout moment et pouvait réagir rapidement. Mama attendait son premier bébé et le vétérinaire à venir était certain qu’elle aurait besoin d’aide pour que tout le monde soit sain et sauf à la fin. Le seul problème, c’est qu’il se retrouvait seul pour gérer l’animal adulte et le petit. Ses parents s’étaient accordés quelques jours de repos, un repos bien mérité tant ils étaient soucieux d’aider leur fils au quotidien. Doué d’expérience, Nate savait qu’une paire de mains supplémentaires ne serait pas de refus. Il sortit son téléphone de sa poche et se mit à rédiger un message « Hey. Tu dors ? » envoya-t-il avant de se rendre compte qu’il était 4h30 et qu’Eden était probablement dans les bras de Morphée « J’espère que tu dors, en fait… ». De la communication à la Nate. Il aurait pu tourner ses propres autrement en lui disant directement qu’il avait besoin d’aide, mais ce n’était pas dans sa nature. Il avait pourtant fait des efforts depuis l’adolescence, mais on pouvait toujours lui reprocher d’être un spécialiste du sous-texte. Quoiqu’il en soit, il était 4h38 et il était toujours seul à guetter le moindre hennissement de lama pendant que le ciel se mettait à pleuvoir généreusement, une pluie d’orage comme il y en avait des dizaines par saison en Australie, mais qui n’arrangeait sérieusement pas la situation puisqu’il n’avait pas embarqué ses bottes avec lui. A ce moment précis, il avait vraiment envie qu’un éclair réveille Eden. Sa compagnie, même silencieuse, faisait partie de celles que Nathan appréciait. Ils n’avaient jamais échangé sur le volet « prison » de son histoire, ce qui lui donnait l’impression qu’elle avait un regard neutre. Pourtant, il était sûr qu’on avait dû lui dire d’où il revenait, mais elle n’avait pas changé d’attitude envers lui. Chaque fois qu’il avait besoin, elle était là et ne se plaignait jamais de le rejoindre, quelque soit la mission. Leurs discussions restaient assez superficielles, mais elles étaient suffisamment divertissantes pour que le père de Nate s’y intéresse et y voit quelque chose d’intriguant. Son fils avait rétorqué en disant qu’Eden proposait son aide en échange de monnaie et qu’ils entretenaient des relations cordiales, mais il ne pouvait pas nier qu’il appréciait spécialement quand elle se rendait disponible et qu’ils travaillaient ensemble.
Il fut brutalement sorti de ses pensées quand Mama se mit à s’agiter d’une manière inhabituelle. La météo pouvait influencer le comportement des animaux, mais Nate savait reconnaître quand une femelle s’apprêtait à donner la vie. Il se leva doucement pour ne pas rajouter de l’agitation à l’agitation et se précipita auprès de son lama pour lui caresser le dos de sorte à l’accompagner du mieux qu’il le pouvait. Au moment même où il rassemblait la paille pour y coucher le petit quand il serait né, il entendit son téléphone vibrer et sonner sur les bottes de foin.
@Eden Veliz |
| | | ÂGE : 33 ans, plus que quelques mois pour lancer une secte SURNOM : edi ou eddie, par ses potes ; elle se présente plutôt comme robin auprès des inconnus (c'est moins nul). STATUT : fini le fuckboy-isme, bonjour la vie d'adulte : elle tombe amoureuse des femmes mariées, maintenant, c'est vachement plus stable. MÉTIER : infirmière, idole des vieux, uber occasionnelle et recommandeuse de bonne musique. LOGEMENT : partage un logement avec Akira depuis quelques semaines. Ca l'aide à garder les pieds sur terre. POSTS : 149 POINTS : 40 TW IN RP : cassosserie parentale, violences intrafamiliales, ancienne consommation de drogues, intolérance passée / religion mal employée, criminalité. TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : a toujours des chaussettes super originales. fervente porteuse du combo sandales-chaussettes. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
CLAYDEN › uc.
JANE DOE › ça vient.
PHENIX › ça vient.
NATE › ça vient.
clarence#1 ; arsinoé#1 ; ethel#1 ; nate#1 ; phenix#1 ; RPs EN ATTENTE : wild#1 AVATAR : adria arjona CRÉDITS : avatar (c) polaroid papers DC : mac sutherland, sloane jarecki, juno zhao. PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 17/07/2024 | (#)Mar 5 Nov 2024 - 7:09 | |
| « Hey. Tu dors ? » Le ding caractéristique d’un nouveau SMS la fait sursauter comme le retentissement des sirènes annonçant la fin du monde, et en moins de deux secondes, Eden est assise toute droite dans son lit, yeux grands ouverts et cerveau en éveil. C’est une habitude, maintenant : comme les boomers dans les trains silencieux, son portable est toujours au volume max, histoire de ne pas louper une course Uber avantageuse, une urgence auprès d’un patient, une mission proposée à l’hôpital, ou encore un message de Nate. Toutes ces raisons sont purement professionnelles, toujours ; si elle se réveille un peu plus quand c’est le prénom de ce dernier qui s’affiche sur l’écran, c’est purement fortuit et anecdotique. Ce n’est pas par espoir qu’il lui demande si elle est réveillée pour autre chose que du travail, non plus : Nate n’est pas ce genre de personne, elle a fait son deuil sur ce point-là. Pas besoin non plus de demander d’éclaircissement : nul doute qu’il s’agit de Mama, qui est sous surveillance depuis plusieurs jours. Virtuel ou non, son patron n’a pas une forme plus loquace que les autres, et Eden s’abstient de demander des éclaircissements, préférant se jeter des fringues sur le dos et se laver les dents en vitesse avant de prendre le volant. Il est 4h37 quand elle s’aperçoit avec horreur qu’elle va devoir conduire et faire mettre bas à un lama sous une pluie torrentielle. Tant pis : la clé est dans le contact et elle quitte Fortitude Valley pour s’enfoncer sur les petites routes qui bordent la ville. Entre deux feux rouges et huit nids de poule, elle parvient à rédiger un message pour prévenir le jeune homme de son arrivée. « K(zttobr », qu’elle envoie sans trop regarder l’écran, loupant son j’arrive d’une touche à chaque fois qui ne donne plus un ensemble très cohérent. Tant pis : elle est à dix minutes de la ferme, gros thermos de café attaché sur le siège passager, et une rapidité questionnable sur des routes mal entretenues. Elle gare la voiture en bordel dans l’allée principale et atterrit du premier pied directement dans une flaque – elle aurait dû penser à porter autre chose que des baskets trouées sur les orteils, mais soit – puis se dirige d’un pas vif jusqu’à l’enclos de Mama à l’aide de sa lumière de téléphone qui risque vite de mourir sous le raz-de-marée que l’appareil se prend. Trouver Nate et Mama : check. Avoir l’air complètement hagard avec son pull trop grand estampillé d’un cartoon de spermatozoïde avec l’inscription voici une photo de moi bébé en-dessous : tristement, check. « J’ai ramené du café », lance-t-elle en guise de bonjour, son apparition synchrone avec un énorme éclair, à l’image d’un méchant de film d’horreur s’il s’était agi du plus gros loser de tout Brisbane. Elle tend le thermos à Nate et reste à une distance respectueuse du lama, dont la respiration crée des vapeurs dans la fraîcheur du matin. « Qu’est-ce que je peux faire ? »
@Nate Ramsey |
| | | ÂGE : trente-sept années de vie dont six perdues, enfermé entre quatre murs. SURNOM : neight, n8 ou ramses - il doit le dernier à une vieille histoire. STATUT : des histoires ça et là, mais rien qui ne l'ait jamais mené à envisager de s'engager. MÉTIER : étudiant en sciences vétérinaires et surtout à la tête d'une ferme-refuge pour animaux de tous horizons. LOGEMENT : #22 latimer road (logan city). il est propriétaire de plusieurs hectares sur lequel se trouve une maison trop grande pour lui seul. POSTS : 95 POINTS : 685 TW IN RP : prison (braquage) et alcoolisme passé. TW IRL : maltraitance animale. CODE COULEUR : en gras. RPs EN COURS :
eden › elisa › leo › maeve › isla. AVATAR : oliver jackson-cohen, the one and only. CRÉDITS : @kiddressources (avatar) DC : (not yet) PSEUDO : wavuu (amazebra). INSCRIT LE : 22/10/2024 | (#)Dim 10 Nov 2024 - 15:55 | |
| La paille astucieusement étalée, Nate se précipita vers son téléphone. Il en était presque sûre - et pour cause, qui d’autre aurait l’idée folle de lui envoyer un message à cette heure-ci ? - Eden était réveillée. Etait-elle partante pour le rejoindre malgré les conditions météorologiques ? Il en était foncièrement convaincu. A la lecture de l’énigmatique « K(zttobr », il était sûr qu’elle était d’ores et déjà sur la route. Il parlait à présent suffisamment le Eden pour savoir qu’elle avait tapoté alors qu’elle avait une main sur le volant. Il ne manquerait pas de lui faire la morale, une nouvelle fois, mais pour l’instant il se contenta de reposer son smartphone pour se montrer présent pour son animal. Peu de gens comprenaient vraiment la relation que Nate avait aux animaux. Le plus souvent, on trouvait sa démarche d’avoir ouvert un refuge louable. Dans la plupart des cas, on voyait la ferme comme un moyen de gagner sa vie honnêtement. Pourtant, le fait de partager son quotidien avec des animaux de différentes natures et tailles n’était pas anodin. Depuis qu’il était en âge de verbaliser, Nathan disait que c’était eux qui le comprenait le mieux et qu’il était probablement né dans la mauvaise enveloppe corporelle. Toujours était-il qu’il n’avait jamais connu de plus gros chagrin que la perte d’un animal qu’il avait chéri. Même la fin de son premier amour n’avait pas représenté un dixième de la douleur qu’il avait expérimentée en disant son dernier au revoir à son premier chien. Son visage collé contre celui du lama, il entendit la voiture d’Eden se poser dans l’entrée puisque « se garer » était bien trop ambitieux à ce moment de la journée. Quelques instants plus tard, il releva la tête pour découvrir la jeune femme, un pull difforme et maintenant humide sur le dos. Ses premiers mots furent du miel à son oreille. « Je savais que je pouvais compter sur toi » dit-il en constatant le thermos de café dans ses bras. Il délaissa Mama le temps d’une minute pour attraper le plaid et le jeta à Eden en espérant que ses réflexes soient réveillés. « Commence par t’éponger, Mama déteste l’odeur de chien mouillé ». Il n’était pas tout à fait à côté de la plaque. Les températures étaient douces, mais l’animal n’apprécierait pas qu’on ramène des sensations malvenues. D’un geste prévenant, il mit son bras entre Eden et l’animal pour éviter qu’elle ne s’approche trop près et se prenne un coup de sabot malheureux. La femelle se montrait particulièrement agitée, ce qui voulait dire que le travail avait probablement commencé. « Continue à rassurer Mama jusqu’à l’expulsion, il faut qu’elle soit apaisée pour faire son travail de mère ». Quelques minutes plus tard, le jeune lama montra le bout de son museau. Une fois à terre, Nate vérifia qu’il respirait correctement. Il releva ses manches et guida son lama pour qu’il nettoie son petit. L’aspirant vétérinaire parlait d’un voix claire à son animal et se montrait sûr dans chacun de ses gestes. Dans ces moments-là, il y avait peu de place pour l’émotion bien que la naissance d’un premier lama à la ferme était un évènement. L’après-naissance sécurisé, il se relaxa. « Je te laisse réfléchir à un prénom pour… » dit-il en regardant l’entre-pattes du cria qui s'agitait de plus en plus « un petit mâle ». Il leur restait environ une heure à partager pour s’assurer de la survie du petit. Si un moment, il envisagea de profiter du moment pour enfin proposer à Eden d’aller prendre un verre en dehors de la ferme, il se ravisa finalement, une fois de plus.
@Eden Veliz |
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