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 (greede #2) what it cost, now that we don't talk

Atlas Siede
Atlas Siede
la chute du capitaine
la chute du capitaine
  
(greede #2) what it cost, now that we don't talk FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
(greede #2) what it cost, now that we don't talk SBFIY
POSTS : 8407 POINTS : 1890

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
CODE COULEUR : seagreen
RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb)sergioyasmin #1alma #2lewis #3

(greede #2) what it cost, now that we don't talk Yc876ehz
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

(greede #2) what it cost, now that we don't talk Brd6p7wz
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

(greede #2) what it cost, now that we don't talk Yarvcat3
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

communications
almalewisginny

RPs TERMINÉS : (2024)lewis #1ginny #2raelynalma #1gayle #1lewis #2

(2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : sebastian stan
CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis)
DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change

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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptySam 26 Oct 2024 - 14:12

Alma Barton adore ce message


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atlas & @alma barton
l'esquire

Le plus intelligent aurait été d’annuler le rendez-vous. Purement et simplement. Il aurait pu proposer de reporter à un autre jour, un où il aurait au moins eu le droit à quelques heures de sommeil. La seule chose qui le retient de proposer un changement, ce sont les questions que Lola lui posera. Maintenant qu’elle avait réussi à gratter la première couche de ses mensonges, le masque qu’il présentait aux autres ne prenait plus avec elle. Une insomnie ne serait pas une excuse suffisante et jouer aux abonnés absents ne ferait que creuser le fossé qui les sépare déjà. Elle allait vouloir comprendre pourquoi le sommeil l’abandonnait constamment et si, la plupart du temps, Atlas n’avait d’autres explications à donner que le simple fait que son corps refusait de se reposer un peu, cette fois, il avait une parfaite idée de ce qui l’avait empêché de fermer l’œil. La simple idée de la voir le lendemain. Idiot, n’est-ce pas ? Il n’avait fait que penser à tout ce qui lui avait déjà traversé l’esprit dans ce bureau, à la maison familiale. Obsédé par la façon dont le souffle de Lola était venu effleurer ses lèvres et avait réveillé quelque chose en lui. Il s’était senti vivant pour la première fois depuis bien trop longtemps à la simple idée que les lèvres de la jeune femme rencontrent les siennes. C’était futile, complètement inespéré et hors de propos, mais il n’avait pensé qu’à cela durant la semaine et tout s’était exacerbé au cours de cette nuit sans sommeil. Lui, habituellement si à cheval sur la fidélité dans un couple, il était prêt à tout foutre en l’air dans celui de Lola si cela voulait dire ressentir à nouveau quelque chose d’enivrant. Il s’est vu poser la question de but en blanc. Est-ce qu’elle aurait franchi le pas si sa mère n’était pas venue les interrompre ? La question l’obsède bien plus que de raisons. Il veut savoir, il aimerait comprendre pourquoi elle s’était autorisée à s’approcher autant alors que son alliance brillait à son doigt. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer dans son couple pour qu’embrasser un autre soit une possibilité ? Ce genre de questions l’ont tenu éveillé jusque tard, avant que la fatigue, le stress et sa bonne vieille amie la dépression ne le fassent basculer dans quelque chose de bien plus sombre. Soudainement, il n’avait plus envisagé la possibilité que Lola ait sincèrement ressenti du désir pour lui, mais plutôt qu’elle avait fait tout cela dans l’unique but de le détourner de ses pensées noires. Comme un ultime acte de pitié avec l’espoir fou de ne pas le voir sombrer plus loin encore alors qu’il venait de l’effrayer avec sa sincérité. Ce tourbillon de pensées obscures l’a maintenu éveillé à tenir en rond dans son appartement avant qu’il ne s’échappe au petit matin pour une longue balade en compagnie de son chien. La dernière mauvaise idée de la nuit pour mieux gâcher la journée qui l’attendait. À trop forcer, à toujours vouloir aller plus loin pour ne pas laisser son propre esprit le ronger de l’intérieur, Atlas a marché plus longtemps que son corps ne pouvait le supporter. 

Vêtue de son éternel look total noir, ses combat boots aux pieds, il a décidé de faire un effort dans l’espoir vain que Lola ne se concentre pas uniquement sur la fatigue qui habite ses traits. Il s’est rasé, jamais de près, mais assez pour ne pas paraître négligé, et même s’il n’est toujours pas allé chez le coiffeur, il a lavé ses cheveux devenus trop longs et légèrement organisé sa tignasse dans quelque chose qui ne lui donne pas un look de sans-abri. Il n’a aucune envie de se rendre au restaurant, n’a pas la moindre idée de ce dont ils vont bien pouvoir parler, mais il refuse de lui faire faux bond. Elle avait mentionné le besoin de finir leur conversation, il sait qu’elle aura sûrement des questions à lui poser, il devra s’abstenir de formuler les siennes. Peut-être qu’il pourra s’en sortir en moins d’une heure. Quelques sourires, une conversation banale, juste un plat et un café et il prétextera un rendez-vous oublié ? Depuis quand est-ce qu’il cherche autant à fuir Lola même ? Ils s’étaient éloignés, mais jamais il n’avait eu autant envie de s’éloigner d’elle. Il déteste n’avoir aucune maîtrise, ne supporte pas l’idée qu’il lui ait donné un accès même infime à tout ce qui ne va pas dans sa tête en ce moment. Elle saura s’en servir, il le sait. Elle ne lâchera rien désormais, parce qu’il lui a fait peur, parce qu’il a baissé les bras et qu’elle ne le laissera jamais tomber aussi tomber. Il avait besoin de lui dire, et pourtant, il voudrait ne jamais avoir prononcé tout cela. Et par-dessus tout, il s’en veut d’être obsédé par son désir d’une femme mariée.

Son obsession de la ponctualité, déformation professionnelle, le fait arriver au restaurant en premier. La jeune serveuse l’amène à une table quelque peu isolée des autres, comme si le monde entier se liguait contre lui et qu’il était acté qu’il devait la retrouver à l’abri des regards. Lui qui n’est sur aucun réseau social ne peut réellement se faire patienter en scrollant sur son téléphone. Il observe le menu, se répète de faire court, de ne surtout pas s’attarder, avant que le bruit d’une paire de talons sur le parquet ne lui fasse relever la tête. Lola s’approche de lui, un sourire aux lèvres, de sa démarche gracieuse et féline. Et comme il ne l’avait pas fait depuis un millénaire, Atlas laisse son regard parcourir l’entièreté de son corps, brutalement animé par ce désir primaire. Il se redresse, conscient de déjà s’écarter de sa ligne de conduite, et finit par se lever pour l’accueillir. Une seconde, il se demande s’il doit juste lui tirer sa chaise, s’il devrait rester éloigné. Mais les habitudes ont la vie dure. Il lui accorde une brève accolade. « Alors, surprise ou pas vraiment ? » Il n’avait pas été chez le coiffeur, elle avait eu raison, mais il paraissait bien moins négligé que lors de leur dernière rencontre. 

Et soudainement, il ne sait que dire. Se déteste de ne pas pouvoir simplement tomber dans une conversation anodine avec elle et tente de lui sourire comme si cela allait changer quoi que ce soit. Il pourrait lui demander de poser ses questions ou lui rappeler que c’est elle qui lui avait demandé un déjeuner, mais le silence se poursuit et Atlas s’agite sur sa chaise. « J’arrive pas à savoir depuis quand je redoute autant de me retrouver seul avec toi. » Son honnêteté se veut brutale, sans user du moindre détour. Il s’étonne lui-même et blâmera le manque de sommeil.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(greede #2) what it cost, now that we don't talk FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(greede #2) what it cost, now that we don't talk A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(greede #2) what it cost, now that we don't talk C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2 ◦ micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2lewis#1malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptySam 26 Oct 2024 - 18:14

Atlas Siede adore ce message



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@Atlas Siede & Alma Barton L'Esquire

"Souviens-toi de ce que tu me dois." Le ricanement de Lola est doux. Par contre, le regard qu’elle relève vers Jake tout en serrant la ceinture de son trench, il est plein d’une haine viscérale qu’elle ne s’échine pas à dissimuler quand elle lui répond, venimeuse "Et qu’est-ce que je te dois ? Ma liberté ?" Si leur mariage n’était pas une vulgaire mascarade, il aurait tous les droits d’être en colère de se faire éconduire alors qu’il s’est démené pour arriver à l’heure du déjeuner au siège de la MHI, les bras chargés de victuailles, le coeur débordant de bonnes intentions, et ce sans se soucier un instant des projets de son épouse. Mais ils sont loin du tableau idyllique qu’il veut à tout prix peindre pour se donner le beau rôle et continuer de vivre dans une réalité qui n’existe que dans ses songes, ainsi elle n’a guère de scrupules à l’abandonner ; elle a fait assez d’efforts pour lui, elle n’arrive plus à faire semblant. Durant quelques secondes encore, elle le fixe en attendant qu’il puise suffisamment loin dans sa mauvaise foi pour lui confirmer que oui, c’est sa liberté qu’elle lui doit, quand ils savent tous les deux que depuis six ans maintenant, il la maintient dans la cage sur-mesure qu’il a confectionnée pour elle. Ça se confirme lorsqu’elle le quitte des yeux, s’avance vers la porte de son bureau, et qu’il s’élance pour la rattraper brusquement par le poignet. Il la contraint à rester encore un peu et la tire vers lui. Les dents serrées, l’ordre qu’il lui donne est sans équivoque — si les yeux de Lola ne se baissent pas, c’est parce qu’au fond, elle espère qu’il ira trop loin un de ces jours "Passe-lui le bonjour pour moi, tu veux bien ?" Bien sûr qu’il sait pourquoi elle s’échappe, et bien sûr qu’il sait que son empressement à le faire ne peut concorder qu’avec une entrée spécifique de son agenda qu’elle réserve qu’à une seule et unique personne. Elle le défie du regard de lui dire quoi que ce soit à ce sujet, elle le défie de pousser le bouchon au point de lui faire l’affront de se moquer du rose qui colore ses joues tandis qu’elle anticipe depuis des heures le moment où elle retrouvera Atlas. Elle ne se dérobe pas, même s’il lui fait mal. Elle attend qu’il se montre jaloux au point de la gifler, voilà ce qu’elle attend. Mais il n’en fait rien et la relâche brutalement en ajoutant "Rentre pas trop tard ce soir, elle a demandé après toi ce matin." Leur fille. Lola ne rétorque pas en retour, elle masse son poignet qu’elle tient contre sa poitrine, et quitte aussitôt son bureau sans regarder en arrière, l’esprit basculant immédiatement sur autre chose, et c’est sur le trajet qui l’attend pour rejoindre le restaurant où Atlas lui a donné rendez-vous.

Son visage s’éclaire quand elle y arrive enfin. Elle met de côté l’élancement de son poignet, se concentre sur la silhouette d’Atlas qu’elle voit se déployer quand elle arrive à proximité de la table à laquelle il est déjà installé "Reste assis, j’en mérite pas tant." lui fait-elle en dénouant son trench pour découvrir un tailleur prune du plus bel effet. Elle se laisse surprendre par la brève étreinte qu’il lui offre comme bonjour, et cette douceur, même fugace, elle tranche tellement avec la scène qui s’est déroulée quelques instants plus tôt avec Jake qu’elle regrette encore moins de l’avoir préféré à lui. Elle pose son menton contre son épaule, respire son odeur. Cette proximité réveille ce à quoi elle n’a pas voulu penser ces derniers jours, ce moment qu’ils ont passé tous les deux chez les Siede et qui a été interrompu à l’instant où elle a espéré, peut-être trop fort, que l’un d’eux cède et se laisse porter par cette chose qui flotte toujours entre eux, même après plusieurs années. Elle recule doucement sa tête, sourit à la question qu’il lui pose, et s’affaire à flatter, du bout de ses ongles impeccables, l’effet barbe de trois jours qui recouvre les joues du jeune homme qu’elle trouve beau, mais qu’elle taquine quand même, pour la forme "Au moins, c’est moins pire que ce que je croyais." Elle sent toujours l’after-shave qui embaume sa peau et qui se transfère sur le tissu de son trench qu’elle portera plusieurs jours d’affilée après ça, puis elle le lâche enfin et s’assoit à sa place assignée dans un tout petit rire de convenance.

Elle se débarrasse de ses affaires, passe une main dans ses cheveux bruns qu’elle replace avant ses boucles d’oreilles, son collier et ses bracelets ; celui de sa montre lui fait mal à l’endroit où Jake l’a serré. Ni gênée ni très à l’aise, elle fait face à Atlas et elle ne peut s’en empêcher : elle l’observe. C’est minutieux, presque maniaque. Elle passe au crible le moindre de ses traits, trouve qu’il a l’air plus fatigué encore, et esquisse le contour de ses lèvres avec ses yeux. Elles s’étirent en un sourire contrit qu’elle a envie d’embrasser pour qu’il se détende pour de vrai ; à la seconde où elle se met à penser à sa langue cherchant la sienne, elle sait que c’est son signal pour les baisser histoire de vérifier sa posture. Elle se demande si rester assis trop longtemps lui demande des efforts, et puis elle médite sur l’expression qu’il lui renvoie lorsqu’elle retrouve le bleu soutenu de son regard. Le trouve-t-elle vraiment triste, ou se laisse-t-elle influencer par ses confessions ? Elle n’a pas oublié ce qu’il lui a dit l’autre fois, ça la hante plus encore que ses lèvres qui effleurent les siennes, leur souffle qui se mélange, sa main ancrée sur sa hanche, et ses songes chargés de tension dans lesquels elle s’est perdue après leur dernier moment tous les deux, dans lesquels elle se perd ici aussi "Hm ?" Elle entend sa voix, prend note de ce qu’il lui dit une fois seulement qu’elle s’incline sur la table pour s’y accouder, la pointe de son menton se posant dans sa paume, ses doigts encadrant son visage entièrement dirigé vers lui. Elle ne dit rien, interpellée et surprise par ce qu’il lui confie. Si ça la vexe, elle ne le montre pas, et prend le temps de la réflexion pour lui demander après un silence un peu pesant, c’est vrai "T’arrives pas à savoir depuis quand tu le redoutes, mais est-ce que t’arrives à savoir pourquoi tu le redoutes ?" Elle ne lui pose pas de question piège, elle veut lui rendre plus facile le moment qu’ils passeront, et alléger son propre coeur de l’impression désagréable qu’elle a soudain de l’avoir contraint et forcé à se rendre ici. Ça prend de la place, si bien qu’au bout d’un moment, Lola ajoute "Je voulais pas que ça te torture, on peut annuler." lui propose-t-elle en retirant ses coudes de la table et en se redressant dans la foulée.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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INSCRIT LE : 26/12/2017
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l'esquire

« Reste assis, j’en mérite pas tant. » Il lève un sourcil, surpris par sa réaction. Depuis quand on ne se lève pas pour accueillir quelqu’un à sa table ? Envers bien des personnes, Atlas se serait contenté de hausser des épaules, avant de rappeler qu’il est toujours plus aimable de se faire accueillir comme il se doit. Face à Alma, il ne relève qu’une seule chose, ce qu’elle semble ne plus avoir pour habitude de recevoir. « Est-ce que je dois aller apprendre les bonnes manières à ton mari ? » Est-ce qu’il la considère pour acquise au point de ne plus se soucier des gestes de politesses envers sa propre femme ? Il a toujours su que Jake n’était pas un homme digne de la femme que Lola est devenue. Qu’importe si ses réactions sont seulement animées par la jalousie que l’image de leur couple fait naître chez lui. Jake n’était pas qu’un idiot, il avait eu la brillante idée de faire sa demande, de faire de Lola une priorité dans sa vie, contrairement à lui. C’est pour cela qu’il s’était effacé après tout, sans jamais savoir ce que l’autre pouvait faire subir à la brune. Sans deviner qu’elle s’était échappée d’une confrontation pour le rejoindre et sans remettre en doute le simple fait qu’elle cherchait à allonger ce qui ne devait être qu’une accolade en guise de bonjour. Il lui offre son étreinte et son temps, sans la presser, conscient que ce qui flottait autour d’eux la dernière fois ne s’est jamais complètement éteint. C’est comme reprendre ce qui avait été mis sur pause par une interruption intempestive. Il s’agit d’un jeu dangereux, dont aucun d’entre eux ne maîtrise les règles et qui met Atlas sur un équilibre qu’il trouve déjà bien trop précaire. Il ne relève pas, la façon dont elle se loge contre lui, les secondes qui s’étire. Il profite de ce qu’elle lui donne, s’apaisant enfin avec sa présence. C’est ce qu’il croit néanmoins, mais lorsque les doigts de la jeune femme courent le long de sa mâchoire, il comprend que ce qu’il pensait passager, voire éphémère, se rallume tel un brasier. Il ne peut ignorer ce désir fulgurant, celui qui pousse son regard à trouver ses lèvres, s’imaginant leur goût et la douceur de ces dernières. « Au moins, c’est moins pire que ce que je croyais. » Pour les apparences, il lève les yeux au ciel. Jouant l’homme outré par ses propos quand, en réalité, elle lui offre la possibilité de se reculer et d’à nouveau imposer une distance de sécurité.

L’un en face de l’autre, ils se jaugent du regard. Il sait, qu’elle observe le moindre de ses traits, se serait bien déplacé de lui en faire la remarque lorsqu’il s’applique à faire de même. Comme s’ils avaient besoin d’observer l’autre avant de se lancer dans la moindre conversation. Elle paraît sur la réserve comme troublée par quelque chose qu’il n’arrive pas à déceler, alors qu’elle s’active à rendre son apparence impeccable. Elle n’a pas besoin d’en faire autant en sa compagnie, il la trouve belle sans jamais lui dire. Il se contente de lui sourire à défaut. Il a bien des façons d’entamer la conversation, mais ce silence et l’hésitation qui flotte dans l’air ne cessent de le ramener à leur dernière rencontre. Ce qui aurait pu se passer si la porte était restée close, ce qu’il avait imaginé chez lui bien après. Cette limite qui devient floue et qui l’empêche de penser avec raison. Il ne cesse d’imaginer ses lèvres contre les siennes quand elle l’observe avec une retenue qui finit par le déstabiliser au point de l’amener à une franchise quelque peu déraisonnée. Instinctivement, alors qu’elle avance son visage, ses bras se nouent sur son torse tandis que son dos heurte le dossier de sa chaise. Une distance à nouveau alors qu’elle semble enfin prendre conscience de ce qu’il venait d’énoncer à voix haute. « T’arrives pas à savoir depuis quand tu le redoutes, mais est-ce que t’arrives à savoir pourquoi tu le redoutes ? » Il ne sait retenir un léger rire face à la spontanéité dont elle fait preuve à son tour. Ce n’est pas ainsi qu’il avait imaginé leur déjeuner, mais il faut croire qu’il l’a bien cherché après tout. Il sait parfaitement ce qu’il redoute, de franchir les limites qu’il s’est lui-même imposées pour respecter ce qu’elle avait commis de plus sacré. « J’ai vaguement une idée. » Qu’il affirme sans détourner le regard, alors qu’à son tour elle se redresse et recule. C’est le moment qu’il choisit pour s’avancer, posant ses avant-bras contre la nappe, tandis que sa jambe blessée se tend sous la table, effleurant du bout de sa chaussure une des chevilles de la brune. La danse a repris en un claquement de doigt, un pas en avant pour trois en arrière, quitte à jouer carte sur table, il ne s’arrête pas là. « Je redoute de soudainement vouloir des choses qui ne seront jamais sans conséquences. » Son regard se pose sur son alliance, un bref instant, alors que déjà Alma cherche à lui offrir la tangente. « Je voulais pas que ça te torture, on peut annuler. » Il efface sa remarque d’un signe de main. Il tient son excuse sur le bout de la langue. « Tu m’excuseras, je n’ai pas dormi, je crois que je divague. » Il sait parfaitement que la tension qu’il ressent entre eux n’est en rien le fruit de son imagination, mais il lui offre la possibilité de choisir cette option. Il aurait mieux fait de ne pas venir, c’était idiot, mais désormais il refuse de fuir malgré la boîte de Pandore qu’il venait de déposer sur la table entre eux. Il peut bien jouer la diversion, prétendre que rien de tout cela ne se veut anormal, qu’ils ont pour habitude de se retrouver pour le déjeuner. Atlas est un champion en la matière dès qu’il s’agit de prétendre. « La serveuse nous conseille le plat du jour. » Il peut bien se laisser accaparer par la lecture du menu, désormais c’est Alma qui mène la danse. Soit elle cherche des explications, soit elle joue la carte de la nonchalance, entrant dans son manège de la conversation mondaine et sans intérêt. 




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2 ◦ micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2lewis#1malone#1

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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

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Atlas Siede adore ce message



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@Atlas Siede & Alma Barton L'Esquire

"Il te passe le bonjour." Ce sera assez pour noyer le poisson, Lola en est certaine. Elle n’est pas stupide, elle sait que chaque mention à Jake a le goût de l’affront pour Atlas, ainsi ça le contraindra à battre en retraite, d’imaginer qu’ils puissent parler de lui lorsqu’il a le dos tourné. C’est loin d’être le cas : il y a plusieurs tabous au sein du foyer Barton, celui entourant Atlas est dense comme la hargne qui enveloppe Alma lorsque Jacob tente de s’approcher trop près de ce pan de la vie de son épouse. Il n’est pas stupide non plus, il a vite compris que ce qui liait ce duo que sa femme forme avec son soi disant ami n’est en rien de l’affection, mais bien de l’amour profond, du désir qu’elle n’a même jamais ressenti pour lui. L’amertume qui enrobe les citations aléatoires à cet homme qu’il déteste est réelle, elle n’appelle en rien les confessions brutes d’une Lola qui protège son histoire avec Atlas comme on protège un trésor : elle est trop précieuse pour être souillée par la jalousie de quelqu’un qui est obligé de faire chanter son prochain pour recueillir ne serait-ce qu’un peu d’intérêt. Alors non, ils ne parlent pas d’Atlas, mais sur l’instant, ça l’arrange de le prétendre. Ça lui permet d’éluder ce qu’il laisse échapper pour mieux se fondre dans ses bras et abuser de la gourmandise qu’il lui offre sitôt qu’elle arrive à ses côtés.

Elle aurait pu se contenter de ça, de leur étreinte qui dure et perdure, son menton posé sur son épaule, son nez effleurant la ligne de sa mâchoire lorsqu’elle remue la tête pour le regarder et constater encore un peu qu’elle pourrait tout faire pour ces yeux-là. Mais ils doivent parler. Elle n’a pas oublié ce qu’il lui a confié, et ça l’inquiète atrocement. Elle n’a pas le luxe de croire qu’Atlas exagère lorsqu’il dit qu’il aurait préféré y rester, parce qu’elle le connaît, et que ça ne fait pas partie de ses habitudes, d’extrapoler. Ce qu’il dit, il le pense, et ça la torture plus encore que les songes qu’elle nourrit goulument quand son esprit se perd du côté de cet instant qu’ils ont passé dans le bureau de sa mère, il y a quelques jours à peine. Ça aussi, ça noie le poisson, de préférer l’inquiétude à la trahison que ça représenterait aux yeux du monde entier de savoir qu’une femme mariée comme elle pense à la bouche d’un autre en permanence. Elle ne l’imagine pas seulement se poser sur la sienne, elle l’imagine goûter sa peau, tracer sa marque, et la flatter de sa chaleur qui, même sans la toucher, se répand en elle comme un liquide proche de l’antidote dont elle a besoin aujourd’hui pour se sentir libre, pour se sentir vivante.

Et elle n’est assise que depuis une seconde qu’elle se sent déjà revenir à la vie. Même si l’entame du jeune homme la laisse interdite, elle ravive la flamme jamais éteinte de ce qu’ils ne se disent pas, mais qui flottent entre eux comme les émanations de l’incandescent désir qu’ils nourrissent l’un pour l’autre sans vraiment de subtilité. Elle s’avance, il recule, ça ne l’empêche pas de l’observer avec intensité pour anticiper la réponse qu’il s’apprête à lui donner et qui, si elle ne tarde pas, est voilée d’une pudeur qui ressemble à l’homme qu’il est devenu ; pas à celui qu’elle a tenu entre ses cuisses. Elle l’a connu plus cru que ça, ainsi peut-être que ça la déçoit un peu au fond, qu’il ne soit pas aussi frontal qu’autrefois. Ça la fait reculer, alors bien sûr, il s’avance — et la danse est initiée juste comme ça, sans qu’ils ne consultent avant de s’élancer "C’est-à-dire ?" Elle la sent, la pointe de sa chaussure qui vient effleurer sa cheville, ça lui fait plonger ses yeux plus loin dans ceux d’Atlas dont elle emprisonne le pied entre les siens sans le toucher, mais ce n’est pas l’envie qui lui manque. Elle pourrait simplement déloger son talon, chercher l’ourlet de son pantalon avec ses orteils, et faire naître plus que des frissons chez lui. Elle sait comment faire, après tout. Elle n’agit pas pourtant, elle reste le dos collé à sa chaise, les pieds en dedans, la croupe raide comme parée à se lever au moindre signal de sa part — il ne vient pas, alors elle ajoute après une, peut-être deux, secondes "Quel genre de choses ?" Elle ne joue pas à l’idiote, elle veut l’entendre dire ce qu’il dissimule sous le rire qu’il vient de lâcher et sous le regard de commodité qu’il lance à son alliance qu’elle soustrait soudainement à sa vue en glissant sa main sous la table pour la poser sur sa propre cuisse. S’il savait combien elle pèse lourd à son doigt, il ferait sauter toutes ses barrières pour lui dire ce qui lui trotte véritablement dans la tête et — elle le sait très bien, même si elle fera comme si de rien n’était - qui n’est pas le fruit de l’insomnie qu’il lui confie pour quoi, sauver les apparences ?

C’est à son tour de rire. Elle se prend cependant un revers de conscience lorsqu’elle réfléchit et qu’elle pense que, peut-être, rester éveillé la nuit est induit par les pensées sombres qu’il lui a confié l’autre fois. Elle n’ose pas lui poser tout de suite la question, mais ses pieds se rapprochent encore un peu de celui qui envahit son espace, et elle le regarde encore, toujours happée par ce qu’il dégage, même quand il s’obstine à jouer la nonchalance en s’intéressant pour de faux à un menu dont Lola se fiche éperdument "Commande pour moi, j’ai pas très faim de toute façon." Pas du plat du jour en tout cas, pense-t-elle sans le dire, et cet ajout mental la fait marquer une pause qui s’étire jusqu’à ce qu’elle sente davantage en capacité de mener une conversation sans que tout ne soit nimbé de vilains sous-entendus. S’inclinant de nouveau vers le bord de la table, elle y dépose un bras, plie le second pour pouvoir maintenir sa tête dans le creux de sa main lorsqu’elle lui demande enfin "Ça t’arrive souvent, de ne pas dormir ?"


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Atlas Siede
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la chute du capitaine
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(greede #2) what it cost, now that we don't talk FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
(greede #2) what it cost, now that we don't talk SBFIY
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TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

(greede #2) what it cost, now that we don't talk Brd6p7wz
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

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(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptySam 2 Nov 2024 - 11:18

Alma Barton adore ce message


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Il s’abstient de renchérir lorsqu’elle évoque son mari. Il n’a pas l’intention de le saluer en retour et elle le sait. Ce serait de l’hypocrisie que d’échanger autour de cet homme qu’il méprise et se contente de devoir fréquenter de temps à autre, autrement dit le moins possible. Il ne se donnera pas en spectacle en exposant cette sensation amère, ressemblant étrangement à de la jalousie, qui l’anime dès que le mari de la brune est évoqué. S’abandonner à ce genre de réflexion ne ferait qu’enfoncer des portes ouvertes, laissant le loisir à la brune de constater que les émotions d’Atlas à son sujet n’ont jamais réellement fluctué. N’est-ce pas ce qui les amène à se retrouver aujourd’hui ? Pour se donner l’illusion que le dérapage n’aurait jamais eu lieu, qu’ils se sont simplement laissé porter par des émotions intenses résultant d’une confession faite à l’ombre de promesses du passé. L’époque où ils se disaient tout, sans détour, sans secret, ayant flotté au-dessus de leur tête dans cette pièce qui renfermait trop de souvenirs pour pouvoir en faire l’abstraction totale. Il s’était imaginé qu’elle serait celle qui imposerait une distance, refusant son étreinte, se contentant d’un sourire poli qui serait venu remettre en place les divagations qui l’avaient tenu éveillé toute la nuit. Il n’en est rien quand elle s’accroche à son étreinte comme si elle en avait autant besoin que lui. Une fois encore, leur corps semble effectuer une danse inconsciente qui les rapproche sans le moindre effort. Leurs muscles ont la mémoire des habitudes, rien ne paraît nouveau quand son nez effleure à nouveau sa mâchoire. Ce geste tant répété, initiateur de bien plus à une époque. Aujourd’hui, leurs regards se croisent et le temps s’arrête. Une demi-seconde, le temps d’un souffle et d’une multitude d’espoir. Avant qu’un serveur ne fasse trop de bruit en arrière-plan et que la bulle ne leur explose au visage. En douceur, sans que ni l’un, ni l’autre ne baisse les yeux, ils s’installent à table. 

Une part de lui a conscience qu’il serait temps de battre en retraite, que rien de bon ne pourra réellement sortir de ce jeu malsain. Il se brûlera les ailes et elle finira par lui en vouloir. N’importe quelle autre issue lui paraît inenvisageable. Et pourtant… Un feu s’anime dans le fond de son estomac, une sensation perdue qui se diffuse lentement dans ses veines, lui rappelant l’euphorie de se sentir véritablement vivant. Il s’anime dans un jeu de regard, usant de quelques mots vagues pour répondre à sa question. Il s’amuse presque de la frustration qui étire ses traits. Elle voulait en entendre plus, mais tel un addict, il cherche à faire durer l’instant. C’est un jeu terriblement dangereux dans lequel il serait prêt à se jeter à corps perdu. S’il prononce le bon mot, s’il formule ses désirs sans les imprégner de la moindre hésitation, est-ce qu’elle se jetterait dans le vide avec lui ? Il pourrait pousser le vice, il la connait assez pour savoir ce qu’elle aimerait entendre. Il lui suffit de fermer les yeux pour tracer dans son esprit la carte de tous les points qui la font frémir en un instant. Il ne lui faudrait pas grand-chose pour débuter, il lui suffirait de se pencher un peu plus sur la table, de tendre une main, de laisser ses doigts glisser lentement autour de son poignet. C’est à sa portée alors qu’elle s’installe comme si elle avait accès à la moindre de ses pensées et qu’elle l’invitait à lâcher prise. « C’est-à-dire ? » Elle en veut plus et il ne peut s’empêcher de lui sourire alors que leurs regards s’affrontent en silence. Ils ont trop souvent joué à ce jeu-là, dansant avec leurs envies en public pour mieux alimenter le désir et rendre l’instant où ils se retrouvent derrière une porte fermée plus intense que jamais. Son cœur s’emballe alors que dans son esprit se jouent les souvenirs de leur dernière rencontre. La dernière dont il se souvient. Comment il était revenu de mission et avait immédiatement conduit jusque chez elle. Comment elle lui avait ouvert sa porte avec un air renfrogné et la volonté de lui reprocher ses absences. Comment il lui avait suffi d’un regard pour que la colère de la jeune femme s’envole le temps de quelques heures. Il peut encore sentir la chaleur de son corps contre le sien, les soupirs qu’elle murmurait à son oreille et les frissons que cela provoquait sur sa peau. « Quel genre de choses ? » Elle veut entendre ce qui se cache dans son esprit au point de vouloir cacher son alliance sous la table. Il voudrait en rire, mais cela a simplement l’effet de le refroidir pour de bon. Et pourtant, il se sent d’humeur taquine, il veut conserver ce feu qui réchauffe ses membres, l’alimenter quelques secondes encore. Lentement, il se penche dans sa direction, laissant son bras épouser le bord de la table, ses doigts frôlant presque le bras d’Alma dans le processus. Son regard se vissant à celui de la jeune femme. « On sait tout les deux ce qui se serait passé si personne n’avait ouvert la porte. » Il n’évoque pas sa mère, qu’importe la personne en réalité. Il avait eu envie de dévorer ses lèvres et il sait qu’elle avait pensé à la même chose. « Dissimuler ton alliance sous la table ne change pas la donne. » À la fin de la journée, elle reste mariée à un autre. Et ils savent tous les deux que franchir cette limite ne ferait que causer des problèmes qu’ils n’auront aucune envie d’affronter. « J’ai mes limites quand il s’agit de te résister. » Il sait se maîtriser, mais il sait également qu’elle sera à jamais sa kryptonite. Il suffirait d’un rien pour qu’il envoie paître ses principes, pour qu’il analyse plus longuement les signaux qu’elle lance dans sa direction. Une part de lui, qu’il souhaite tenir silencieuse le plus longtemps possible, cherche à souligner qu’elle ne jouerait pas ainsi avec le feu si son mari la comblait. Mais il s’interdit de suivre ce chemin de pensée, s’attachant au simple fait qu’elle est une femme mariée et qu’il n’a aucunement le droit de jouer à ce jeu en sa compagnie. Qu’importe à quel point la partie le tente. 

Elle rit de sa piètre diversion et il s’amuse, à son tour, de la stupidité de la situation. Il vient simplement d’admettre qu’elle n’avait qu’un mot à dire pour qu’il fasse sauter ses principes, et désormais, il allait faire comme si cette conversation n’avait jamais eu lieu. « Commande pour moi, j’ai pas très faim de toute façon. » Il relève les yeux dans sa direction, surpris par sa franchise, inquiet de la voir partir. Est-ce qu’il est allé trop loin ? Il en doute et pourtant il s’attend à la voir se lever usant d’un prétexte bidon pour filer vers la sortie. Le suspense ne dure que quelques secondes avant qu’elle ne reprenne le contrôle de la conversation. « Ça t’arrive souvent, de ne pas dormir ? » Preuve qu’elle a entendu tout ce qu’il dissimulait derrière des sourires. Elle s’inquiète, il en a parfaitement conscience. Cela se lit sur ses traits, à la manière qu’elle a de l’observer comme s’il allait fuir tel un animal sauvage. « Trop souvent. » Qu’il répond tout en continuant à observer son menu comme s’il s’agissait de la chose la plus intéressante en sa possession. Ils sont passés d’un jeu dangereux à des confessions qui ne l’amusent plus vraiment. Un yoyo constant qui pourrait le rendre fou, mais qui, pourtant, continue à le faire sentir vivant. « Les insomnies ont commencé quand j’étais au centre de rééducation et maintenant, c’est au moins 3 fois par semaine. » Il est épuisé, il voudrait se reposer, mais son corps refuse de s’endormir. Il sait repérer les signes désormais, s’évitant alors d’aller au lit pour s’énerver à tourner entre les draps. Il joue aux jeux vidéo toute la nuit, enchaîne les films pour enfin venir à bout de la liste qu’il tient dans son téléphone depuis l’adolescence. Il ne dort pas la nuit, arrive parfois à s’assoupir au petit matin. C’est quotidien, il ne lutte plus contre tout cela, à quoi bon de toute façon ? Ce n’est pas comme s’il avait un programme à suivre ou des journées de boulot à enchaîner. « Ça n’a pas vraiment d’importance. » 




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Alma Barton
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(greede #2) what it cost, now that we don't talk C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2 ◦ micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2lewis#1malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptyDim 3 Nov 2024 - 10:07

Atlas Siede adore ce message



what it cost, now that we don't talk
crédit gifs - harley & rampld
@Atlas Siede & Alma Barton L'Esquire

Si au début, Lola ne joue pas à l’idiote, la réponse d’Atlas lui donne envie de prétendre être bien moins intelligente qu’elle ne l’est. Très subtilement, elle se raidit tandis que ses bras épousent le bord de la table et que ses doigts se retrouvent presque à frôler la peau de son interlocutrice qui ne lui reprochera pas son excès de zèle en la matière. Malgré cette décontraction à laquelle il essaye de lui faire croire, il semble soudainement plus tendu, lui aussi, ça la fait brièvement s’interroger sur les raisons qui le poussent à être honnête. S’il ne veut pas qu’elle le questionne en retour, pourquoi s’obstine-t-il à jouer franc-jeu ? Son attention essaye de se focaliser uniquement sur son regard pour chercher la réponse à cette question qu’elle ne lui posera pas, mais leurs pieds sous la table, celui d’Atlas encerclé par les siens, et ses doigts qui jouent avec la limite, sa chaleur caressant sa peau à distance y provoquant un léger frisson, ça fait se mettre en route des conjonctures mentales qui ne peuvent faire démentir cette vérité qu’il lui donne comme pseudo-réponse à la question qu’elle a osé lui poser. De quoi parle-t-il quand il soulève ces choses qu’il craint ne pas savoir repousser ? Elle  n’est pas naïve, elle sait, mais que risque-t-elle à lui demander ? Elle incline la tête sur le côté, se demande un temps si jouer avec le feu est une bonne idée, puis elle plisse les paupières pour mieux faire la focale sur les pensées d’Atlas qu’elle essaye de deviner. Elle n’ira pas dire que ça leur a toujours réussi, de jouer avec le feu, mais à quoi s’exposent-il de si dramatique en soufflant sur les braises de ce qui brûle entre eux depuis des années ? Il s’est éloigné d’elle depuis longtemps désormais, elle peut aisément affirmer que le pire est déjà arrivé, non ?

Tous les deux savent ce qui se serait passé dans le bureau de la résidence Siede si personne n’avait ouvert la porte, c’est une évidence qu’aucun d’eux ne peut renier, et pourtant, c’est ce qu’elle fait finalement, se laissant doucement retomber en arrière, le dos cognant contre sa chaise dans laquelle elle s’ancre avec autant de fermeté que ses yeux dans ceux d’Atlas "Tu m’as caché ton don pour les prédictions." commence-t-elle, un sourire en demi-lune venant remonter l’une de ses pommettes. Encourageante — elle l’est toujours avec Atlas —, elle ajoute, un léger signe du menton désignant cette instance qu’il tait par décence — ou par lâcheté ? "Je t’en prie, dis-m’en plus sur ce qui aurait pu se passer, tu me rends curieuse, tout à coup." Elle lui fait presque offense en préférant s’amuser de ses hypothèses qui n’en sont que par qu’ils ont manqué une occasion. L’aurait-il vraiment saisi si Aurora n’était pas intervenue ? A en juger par le regard qu’il pose sur son alliance, elle en doute, et puisqu’il choisit ce moment précis pour remarquer la manière dont elle dissimule sa main ornée de cette bague de malheur sous la table, elle est persuadée qu’en effet, il n’aurait dépassé aucune limite en vérité "Je la dissimule seulement parce qu’elle a l’air de t’intriguer." C’est vrai, elle a intercepté le regard qu’il lui portait "Est-ce que tu veux la voir de plus près ?" lui demande-t-elle alors, provocatrice. Elle s’exécute, retire sa main de sur ses genoux pour la poser au centre de la table avec élégance. Ses doigts surélevés, c’est à son tour de jouer la nonchalance en lui expliquant, dérivant ses yeux des siens pour les poser sur l’étau juxtaposé de sa bague de fiançailles et de son alliance "L’alliance ne compte pas vraiment en vérité, c’est la bague de fiançailles qui vaut le coup d’oeil." Elle la déteste, elle se garde bien de le lui dire. Elle préfère l’or, et elle est en argent ; elle déteste le jaune, et la pierre est de cette couleur. Jake a tout fait de travers, elle loue sa performance sur l’instant, cependant "Il n’a pas fait les choses à moitié, ça, on ne peut pas lui retirer." L’indolence d’Atlas lui donne envie de dépasser un autre type de limite "Je t’épargne les détails techniques, j’imagine que tu te fiches de savoir qu’elle a été faite sur-mesure et que la pierre qui la surmonte est un authentique diamant jaune, mais…" Mais elle le lui dit quand même, ses doigts graciles remuant lorsqu’elle récupère sa main sous la réplique qu’il prononce pour conclure ce chapitre, et qui lui laisse échapper un léger rire qu’elle accompagne d’une rebuffade prononcée sur le ton olympien qui est le sien "Tu parles de moi comme d’une pâtisserie exposée dans la vitrine d’un grand magasin." lui fait-elle remarquer en regardant autour d’eux pour se figurer du nombre de places occupées, et ce plus par habitude que par réel intérêt pour ceux qui les entourent. Elle est loin d’être vexée au demeurant, mais elle trouve le terme résister un chouïa réducteur pour la femme qu’elle est, comme si elle était la seule à endosser l’étiquette de la vile tentatrice alors qu’il est là, en face d’elle, à chercher le contact et à le provoquer en espérant que ce soit elle qui cède en premier.

Et elle le fait, mais au sujet de tout autre chose. Alma n’a pas oublié ses confidences de la dernière fois, et ça la torture assez pour qu’elle veuille y revenir, sautant sur la première mention d’une faiblesse de son côté pour l’interroger et se figurer d’à quel point sa situation est critique. Elle sait qu’elle l’est dans une certaine mesure, mais après l’avoir entendu lui confier qu’il aurait préféré ne pas réchapper de son accident, elle redoute davantage l’expression brute du mal être qu’elle lui soupçonne de couver. Elle l’écoute avec attention, pose ses bras l’un sur l’autre au bord de la table, et ne déloge pas son attention du tableau qu’il lui offre avec désinvolture. Il est là, à lire le menu qu’il a dans les mains pour éviter de la regarder, et si elle n’avait pas suffisamment de respect pour le laisser disposer de sa pudeur comme il l’entend, elle le supplierait de la regarder. Elle ne le fait pas, mais elle en revanche, elle ne le quitte pas des yeux "T’en as parlé à quelqu’un ?" Elle connait la réponse à cette question, mais elle tente, et précise "A part moi, je veux dire." Elle aimerait dire qu’elle ne compte pas, est persuadée du contraire au plus profond de son coeur, mais ce n’est pas le propos "Est-ce que t’en as parlé à tes médecins ?" Le terme médecins est un fourre-tout qui comptent toute l’escouade de soignants qui le suit de près. Est-ce qu’un thérapeute y est inclus ? Elle se risque à le lui demander "Est-ce que tu vois quelqu’un ?" Lola peut gérer le mépris d’Atlas, elle n’a pas peur de le voir se braquer à cause de l’inquiétude qu’elle laisse entrevoir à son sujet. Elle est la seule à pouvoir lui faire entendre raison, c’est un talent qu’elle ne bradera jamais sous le prétexte qu’il est soupe au lait. Elle garde sa douceur néanmoins, refuse d’entendre ce qu’il ajoute, et secoue la tête à la négative "C’est faux, ça a toute son importance, t’as l’air épuisé." Lui en voudra-t-il de le lui dire ?  Lui en voudra-t-il d’ajouter ce qu’elle dit juste après, en se redressant sur sa chaise, et en coinçant du bout des doigts une mèche de cheveux derrière son oreille constellée de boucles et de clous ? "Je peux t’aider à trouver quelqu’un de compétent, tu sais."


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Atlas Siede
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la chute du capitaine
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(greede #2) what it cost, now that we don't talk FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
(greede #2) what it cost, now that we don't talk SBFIY
POSTS : 8407 POINTS : 1890

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

(greede #2) what it cost, now that we don't talk Brd6p7wz
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

(greede #2) what it cost, now that we don't talk Yarvcat3
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptyLun 4 Nov 2024 - 20:09

Alma Barton adore ce message


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atlas & @alma barton
l'esquire

Il aurait probablement dû se contenter d’une partie silencieuse, ne mêlant que des intentions d’effleurements à quelques regards sous-entendus. Son honnêteté lui revient tel un boomerang, donc la trajectoire se voulait mal calculer. Pris au piège par sa propre spontanéité et le désir si ardent de la brune d’obtenir le dernier mot, quoiqu’il en coûte. « Tu m’as caché ton don pour les prédictions. » Dans sa nonchalance, elle fait de lui un menteur. Manipulant la vérité pour que cette dernière ne dépasse jamais le cadre de l’image qu’elle s’efforce à projeter. Parfaite Alma qui flirte avec les limites sans jamais les franchir, mais qui le poussera jusque dans ses retranchements pour obtenir une affirmation qui viendra flatter son ego. « Je t’en prie, dis-m’en plus sur ce qui aurait pu se passer, tu me rends curieuse, tout à coup. » Elle se moque ouvertement de ce qu’il avait qualifié d’évidence. Il entend déjà, comme une litanie sans fin, les excuses qu’elle se répète sans cesse pour prétendre que rien de tout cela n’aurait pu se transformer en un faux pas. Jamais Alma Barton ne se ferait dérouter ainsi, il devrait l’avoir deviné et ne jamais avoir mentionné cet instant, suspendu dans le temps. Elle criera sur tous les toits que ce n’était qu’affabulation de sa part. Elle joue la carte de la dérision et il se braque, porté par ses émotions. « Arrête, Alma. » Son prénom brandi telle une menace qui ne fera l’effet que d’un affront non nécessaire. Son bras qui se retire de la table pour venir retomber sur ses cuisses et le silence, qui perdure juste le temps d’un battement ou deux, avant qu’elle n’abatte ses cartes. Elle a de la ressource, il l’a toujours su. « Je la dissimule seulement parce qu’elle a l’air de t’intriguer. Est-ce que tu veux la voir de plus près ? » Combien de fois se sont-ils abîmés ainsi ? À vouloir tout se dire sans jamais franchir la limite, à ressasser des occasions perdues qui n’ont plus lieu d’être, qui ne devraient plus représenter le moindre dilemme. À jamais, désormais, Atlas sera l’ami d’enfance. Celui qui conserve une certaine importance, mais jamais celui qui avait eu le cran de s’imposer, d’exiger et de prendre ce qu’il avait toujours voulu. Elle s’était lassée de l’attendre, il serait malvenu de lui reprocher. Comme elle n’attend pas de réponse de sa part pour se lancer dans son exposé parfaitement rôdé. « L’alliance ne compte pas vraiment, en vérité, c’est la bague de fiançailles qui vaut le coup d’oeil. » Elle agite ses doigts sous son nez et dans un sourire en coin, uniquement pour la déstabiliser, il vient attraper sa main pour l’attirer à lui. Feignant un quelconque intérêt pour le caillou sans forme qu’un autre lui a offert. Sans le savoir, elle lui donne raison, mettant en évidence l’excuse ultime qu’elle se serait acharnée à employer pour lui signaler son erreur, s’il s’était laissé aller à dépasser la limite. « Il n’a pas fait les choses à moitié, ça, on ne peut pas lui retirer. Je t’épargne les détails techniques, j’imagine que tu te fiches de savoir qu’elle a été faite sur-mesure et que la pierre qui la surmonte est un authentique diamant jaune, mais… » Il relâche sa main après avoir noté le seul détail qui lui avait échappé jusqu’à présent. Un autre sourire étire ses lèvres alors qu’elle laisse sa phrase en suspens. « La présentation est déjà terminée ? » Il abuse d’une moue déçue, plantant son regard dans celui emplis de braise qui lui fait face. « Tu la dissimules en espérant qu’un jour j’oublie réellement qu’elle existe. » Cette alliance qui la relie à un autre, pas foutu de faire attention plus de deux secondes pour prendre connaissance des goûts de sa future femme. À cet instant, il se penche au-dessus de la table, comme prêt à lui faire une confidence à laquelle elle ne s’attend pas. « Parce que tu vois Lola… J’ai pris un sacré coup sur le crâne, certes, mais dans mes souvenirs… T’as toujours détesté les pierres jaunes. » Il lui sourit, une fois encore, conscient de ce qu’il venait de sous-entendre. Elle lui trouvera l’avantage des années, si cela la rassure. « Mais j’imagine que c’est la valeur sentimentale qui compte, pas vrai ? » Comme la valeur qu’a cette boîte qu’il trimballe d’appartements en appartements depuis des années. Celle qui renferme un bijou qui aurait dû lui être destiné, mais dont il n’a jamais fait l’usage. Sa perte, il en a conscience. Lentement, cependant, s’insinuent en lui les petites réalisations qui le font s’interroger sur la force du mariage qu’elle lui crache constamment au visage. « Tu parles de moi comme d’une pâtisserie exposée dans la vitrine d’un grand magasin. » Une fois encore, il hausse des épaules, usant de la même nonchalance dont elle a fait preuve. S’abstenant, une fois encore, de lui faire remarquer que si tout allait aussi bien qu’elle ne cesse de vouloir lui faire entendre, jamais elle ne serait entrée dans son jeu. 

Et comme si quelqu’un avait actionné un interrupteur, la tension redescend d’un cran et le ton change. Il n’est plus question d’entamer une partie dangereuse, mais de poursuivre ce qu’elle lui avait initialement demandé. Il sait qu’elle n’a rien oublié de tout ce qu’il a pu lui dire, qu’elle a ressassé ses paroles et que l’inquiétude qu’il devine sur ses traits n’a rien de simulé. Elle s’entête quand il estime que ce n’est rien. Ce n’est, en réalité, qu’une part de la vérité. Les insomnies sont fréquentes certes, mais les raisons de ces dernières, il s’abstient d’en faire mention. « T’en as parlé à quelqu’un ? » Elle va lui brandir la carte du médical et il sait d’avance que cette conversation ne pourra bien se terminer. « À part moi, je veux dire. » - « Gayle est au courant. » Elle qui a tenté de l’enfumer avec des médicaments aux plantes pour mieux venir le tirer de son sommeil le seul soir où il avait réussi à sombrer. Pas réellement une réussite en soi, mais auprès d’elle aussi, il n’a mentionné que les insomnies. « Est-ce que t’en as parlé à tes médecins ? » Il sait ce qui se cache derrière cette question fourre-tout. « Est-ce que tu vois quelqu’un ? » Il déteste ce terme. Voir quelqu’un. Non, il ne voit personne. En revanche, il se rend au rendez-vous chez le psy que lui impose l’armée. « Ordre de mon supérieur. » Il était réfractaire et l’est sans doute encore, mais il ne peut nier que depuis quelque temps, les rendez-vous hebdomadaires l’aident à s’ouvrir un peu plus. Il sait qu’elle ne lâchera pas aussi facilement, elle va continuer à creuser, à décortiquer la moindre information qu’il voudrait bien lui donner. La psychologue qu’il voit régulièrement lui a demandé de s’ouvrir à une personne de confiance, il avait rétorqué de ne pas avoir cela sous la main. Pourtant, elle se tient juste en face de lui désormais. En chair et en os, et visiblement déterminée à lui offrir une main tendue. « Je fais des cauchemars. » Pas de ceux que l’on raconte sur un coin de table. « Des fois, c’est juste plus simple de ne pas dormir. » Et il remercie chaque jour l’entraînement de ces vingt dernières années pour conditionner son corps à toujours tenir une station d’éveil. Est-ce qu’elle se contentera de cela ? Il en doute quand elle secoue la tête alors qu’il balaye déjà le sujet sous le tapis. « C’est faux, ça a toute son importance, t’as l’air épuisé. » Il soupire avant de relever les yeux vers elle. « Je vais commencer à mal le prendre si, à chaque fois que l’on se voit, tu soulignes le fait que j’ai vraiment une tête à faire peur. » C’est ce qu’elle voit de lui ? C’est réellement l’image qu’il rejette au reste du monde ? Celle d’un homme épuisé par la vie ? Il n’aime pas cela, lui qui a toujours été dans le contrôle pour ne jamais rien laisser déborder. Il aime encore moins ce qu’elle cherche à lui proposer ensuite. « Je peux t’aider à trouver quelqu’un de compétent, tu sais. » Bien sûr qu’elle doit amener son argent sur la table comme si cela s’avérait être la solution au moindre problème de ce monde. Il a toujours détesté qu’elle agisse ainsi, mais cherche à tempérer ses pensées en buvant une gorgée de son verre d’eau. Et parce qu’il n’a pas oublié la façon qu’elle avait eue de tourner à la dérision un désir qu’il savait mutuel, il lui demande sans détour : « Par désir de charité ou parce que tu t’en soucis réellement ? »




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptyMar 5 Nov 2024 - 15:27

Atlas Siede adore ce message



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@Atlas Siede & Alma Barton L'Esquire

Son corps se raidit, son menton se dresse. Son regard se durcit, et si sa mâchoire reste lâche, ses lèvres doucement entrouvertes, un léger souffle inspiré les y forçant, c’est parce qu’elle n’attend pas la moindre seconde avant de dire à Atlas "Ne m’appelle pas comme ça." C’est stupide. C’est pourtant important pour elle que les gens qui l’aime l’appellent par ce diminutif qui n’est même pas celui de son premier prénom, mais du second. Atlas le sait, Atlas en joue lorsqu’il tient à reprendre le contrôle d’une situation qui lui échappe. En dehors de ses collaborateurs, Jake est le seul à l’appelle par son prénom. Ainsi, sa provocation la heurte vraiment, elle fait surtout naître en elle une envie soudaine de s’en aller et de le laisser là, à ruminer sur ce qu’aurait pu être leur vie s’il avait eu le courage d’assumer son amour pour elle autrement qu’en lui promettant que son prochain voyage sera moins long. La tient-elle responsable d’en avoir eu assez de l’attendre ? Comment réagirait-il s’il apprenait qu’en vérité, elle n’a jamais cessé de le faire ? Elle le fixe sans ciller un seul instant, le fusille des yeux sans redouter une seule seconde ce qu’elle lira dans le sien si elle s’y perd plus que de raison. Il la cherche, il la trouve, c’est aussi simple qu’il n’a jamais été de ceux qui cherchent à la contrôler, et que jamais elle ne le laissera faire si l’idée ne fait que ne serait-ce frôler son esprit.

Au lieu de fuir, elle fait en sorte de son côté de reprendre la situation en main, dresse la sienne dans l’espace qui les sépare pour qu’il jette un oeil à cette bague qui semble être à ses yeux une raison suffisante pour se comporter avec elle comme il le fait. Elle se cale sur sa désinvolture, ne se laisse pas surprendre par la manière dont il finit par lui prendre la main, bien qu’elle sait que l’observation plus minutieuse qu’il fait de la bague de fiançailles dont elle lui vante les mérites lui fera réaliser quelque chose de particulier. L’ironie dans son ton est perceptible lorsqu’il lui demande si la présentation est déjà terminée, et sans délai, elle lui fait "Pourquoi ça ? T’aimerais que je te raconte comment il me l’a passée au doigt ?" Il ne l’a jamais su, et en fait, il n’y a rien de romantique là-dedans. Elle se prend un revers de conscience, mais elle ne flanche pas, gardant sa composition en récupérant sa main qui se crispe sous la table quand elle la glisse à nouveau dessous "On a une fille, lui et moi, je peux difficilement dissimuler quoi que ce soit à ce sujet-là." Elle ne dira jamais qu’Atlas est lâche, mais il se cache derrière des excuses ; celle de la bague en est une, viendra ensuite celle de sa maternité, elle en est persuadée, alors elle dégaine cette carte avant qu’il juge que c’est l’instant pour lui de le faire — elle a deviné son jeu, il peut se coucher et passer son tour. C’est mal le connaître cependant, et ce qu’elle redoutait tout à l’heure en le laissant admirer sa bague, elle se le prend en plein visage maintenant tandis qu’il met précisément le doigt sur une vérité qui la fait sourire en coin, puis hausser les sourcils en lui disant "Qu’est-ce que t’es en train d’essayer de me dire ? Que t’aurais su mieux faire ?" Alma ne joue pas à la loyale, elle est redoutable, l’a-t-il oublié ? Elle maintient le contact de ses yeux avec les siens, et si elle ne l’ajoute pas à voix haute, elle murmure dans ses propres pensées ça ne tenait qu’à toi.

Il ne la désarçonnera pas. Pas maintenant, en tout cas. Elle a trop de choses à soulever pour vouloir battre en retraite aussi rapidement. Le ton se radoucit — encore qu’aucun d’eux ne s’est agacé, mais la tension est une constante qui plane entre eux, qu’elle soit positive ou négative —, et elle l’interroge davantage sur ce qu’il ressent, sur cet état de santé qui l’inquiète de jour en jour, et sur ce que lui dissimule derrière des paroles sibyllines, gêné par son état de faiblesse. Elle est attentive au possible, peut-être parce qu’elle a le sentiment de ne pas l’avoir suffisamment été au cours des derniers mois, forcée de rester à sa place par un Atlas qui l’a à de maintes occasions interdit de l’approcher. Pas frontalement, mais avec bien trop de force pour qu’elle ne veuille insister trop longtemps. Elle le fait ici, elle a l’impression qu’il est de nouveau enclin à lui laisser de la place, bien qu’elle ne soit pas aussi confortable que celle qu’elle occupait il y a fort longtemps. Au moins, il ne la repousse pas lorsqu’elle l’interroge, c’est une avancée dont elle se félicite et qu’elle savoure, ponctuant ce qu’il lui répond par un "C’est bien." Que quelqu’un de son entourage autre qu’elle soit au courant qu’il ne va pas bien, que ce soit Gayle ou quelqu'un d’autre. Elle ne connait pas la jeune femme comme elle le devrait, elle sait au moins qu’elle a les intérêts d’Atlas à coeur, et c’est tout ce qui compte à ses yeux. Elle hoche la tête en apprenant que sa hiérarchie garde un oeil sur lui, lui demande dans la foulée "Qu’est-ce qu’ils te proposent pour rebondir en dehors de la retraite ? Ils aimeraient que tu restes dans le rang, même si c’est à un poste différent ?" Elle connait la réponse à cette question, mais elle essaye de glaner tout ce qu’elle peut pour se figurer davantage de la morosité d’Atlas au sujet de son avenir. Il lui a confié ne pas aimer les perspectives qui s’offrent à lui, mais qu’elles sont-elles exactement, ces perspectives ? Les bras l’un au-dessus de l’autre, le dos droit, et la tête inclinée, elle l’observe et l’écoute, fronce les sourcils en l’entendant parler de cauchemars "Tu peux m’en parler." Il sait, mais parfois, il vaut mieux répéter l’évidence, alors elle le fait pour qu’une bonne fois pour toute, il entend qu’elle est là pour lui "Tu peux me parler de tout, t’as pas oublié ?" lui demande-t-elle, verrouillant ses yeux aux siens le temps de s’imaginer tout et son contraire quand il lui confie qu’il ne dort pas parce que c’est plus simple comme ça. Qu’est-ce qui peut bien lui traverser le subconscient pour en être réduit à ce genre d’extrémités ? Son estomac se noue, sa tête se baisse juste un tout petit peu, le temps pour elle d’avaler sa salive en même temps que ses propos.

Elle relève la tête, note la fatigue sur son visage tandis qu’évidemment, il désavoue l’importance de ses confessions par une boutade qui la fait sourire d’abord, mais pas aussi franchement que si elle avait trouvé ça drôle "J’ai pas dit que tu fais peur, j’ai dit que tu as l’air fatigué." Elle pourrait lui dire qu’elle le trouve beau malgré ça, seulement elle s’abstient, se sentant l’âme charitable en lui tendant la main. Elle sait qu’il pense qu’elle lui propose de l’argent pour lui trouver un médecin compétent, mais elle ne parle même pas de ça. Elle lui propose de passer par des circuits différents de ceux qu’il connait parce que Lola est quelqu’un, qu’elle connait des pontes qui lui doivent des services — ne serait-ce que Leon Barnes qui lui doit une fière chandelle, celle d’avoir trouvé une topaze identique à celui que son épouse a fissuré par inadvertance, et qui était le témoignage de trente-cinq années d’un amour pudique, mais réel. Si Alma lui demandait, il pourrait le consulter, il pourrait trouver ce qui ne va pas dans son cerveau et lui permettre de faire le deuil des pensées qu’il ne retrouvera peut-être jamais. Mais non, au-delà de son amnésie qui l’handicape assurément, Atlas est aussi une tête de mule qui prend toutes les mains qui se tendent dans sa direction comme des potentiels gifles dont il se protège en faisant claquer ses mâchoires. Elle est rarement la victime de ça — elle l’était jusqu’à un certain moment, sauf que désormais, elle a le sentiment que chaque fois qu’elle tente de l’aider, il essaye de trouver à ses intentions une raison sous-jacente au simple fait qu’elle l’aime, qu’elle veut qu'il aille mieux. Elle lui adresse un regard plein de tristesse, sa tête se secouant doucement de droite à gauche au nouvel affront qu’il lui fait "Pourquoi tu m’as fait venir si c’est pour m’accuser ouvertement de faire de la charité ?" Il l’insulte, s’en rend-il compte ? Elle continue de le regarder "T’en veux au monde entier, c’est une chose, et je le comprends. Mais ne te trompe pas d’ennemi, Atlas. Je suis de ton côté, et je l’ai toujours été." lui rappelle-t-elle, blessée, mais ferme.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Atlas Siede
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la chute du capitaine
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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptyDim 10 Nov 2024 - 15:40

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l'esquire

« Ne m’appelle pas comme ça. » C’est stupide. Une provocation qui n’est plus de son âge, mais une défense dont il usera toujours. Le sujet de discussion ne lui plaît guère, cela en a toujours été ainsi. Il ne veut pas savoir à quel point elle aime son mari, à quel point ce dernier peut-être génial ou attentionné. Dans ces instants, aveuglé par une colère qu’il s’adresse, Atlas ne voit plus les indices qu’elle saupoudre au gré de la conversation. Habituellement si attentif aux moindres détails émanant de la brune, il laisse sa vision se troubler pour des raisons dont il est le seul responsable. C’est idiot, il le sait, mais il s’en voudra plus tard. Il en a toujours été ainsi. Agir avant de réfléchir, dire des bêtises plus grosses que lui, dans le simple but de vouloir conserver le dessus sur la conversation, puis redescendre, se ressasser ses mots dits de travers et s’en vouloir. Le schéma intrinsèque de sa personnalité auquel personne ne s’habituera jamais. Pas même Lola qui l’observe avec un désir de vengeance qu’il attend tel un revers amplement mérité.

C’est le problème entre eux. Des années à flirter, à se chercher, se trouver, puis à se séparer. Ils se connaissent par cœur, dans le meilleur comme dans le pire. L’un comme l’autre sait exactement où frapper pour faire mal, sur quel bouton appuyer pour clouer le bec de son adversaire. C’est un jeu redoutable auquel ils s’adonnent depuis bien trop d’années. Ce n’est jamais pervers, mais savamment dosé pour ne jamais laisser la braise refroidir. « Pourquoi ça ? T’aimerais que je te raconte comment il me l’a passée au doigt ? » Non, il ne veut pas savoir. Il se fiche du restaurant hors de prix, de la bague probablement dissimulée dans une coupe de champagne, de la déclaration kitsch et tout le reste. Il s’en cogne comme de sa première médaille et il n’a aucune envie qu’elle l’accompagne dans la galerie de ses souvenirs. « Je m’en passerais. » Il est brut, distant et froid. Elle tire toujours dans le mille Lola. Juste à l’endroit qui blesse, celui sur lequel Atlas ne peut gérer se battre sur la longueur. Il en aurait des choses à dire, tout un tas même, mais ce serait la mettre dans une situation désagréable, quelque chose qu’aucun d’entre eux ne serait en capacité de gérer actuellement. C’est ce qu’il se répète sans cesse. Ne rien dire, parce qu’il a perdu. À trop jouer avec le feu, à la penser acquise à sa cause pour le reste de sa vie, Atlas l’a vu lui filer entre les doigts. Il a accepté la défaite, il s’est incliné sans un mot, mais parfois, il retrouve ce mordant qui l’invite à questionner les choix de Lola. « On a une fille, lui et moi, je peux difficilement dissimuler quoi que ce soit à ce sujet-là. » Et bien sûr, qu’elle enfonce le clou final. L’argument sans faille. Celui qui lui causera éternellement un pincement dans la poitrine. Un mari c’est un détail, un enfant pas tellement. « Et je vous souhaite tout le bonheur du monde. » Son sarcasme est mordant, mais il le pense. Pas pour Jacob, jamais pour lui. En revanche, il souhaite sincèrement le meilleur à son amie et à sa fille. Quoiqu’il arrive. Il ne le dira pas, ce n’est pas nécessaire, une part d’elle doit bien savoir, qu’il répondra toujours présent pour elles deux. Qu’importe le contexte ou les tensions. Ce n’est pas ouvert à débat. Qu’importe à quel point il joue au con dans cette discussion, à vouloir pointer des détails qui devraient rester secrets. Il a l’œil, il tient à lui rappeler, que quelqu’un sur cette planète la connaît réellement. Pas l’image qu’elle offre aux autres, mais sa véritable personnalité. Celle qu’il a vu grandir et s’épanouir. Ce n’était qu’un rappel teinté de regrets. « Qu’est-ce que t’es en train d’essayer de me dire ? Que t’aurais su mieux faire ? » Il sourit, amusé par toute la ferveur qu’elle met à vouloir le déstabiliser sans savoir ce qu’il lui cache depuis des années. « Ça… Tu ne le saurais jamais. » Elle ne saura jamais qu’il avait une bague. Qu’il comptait lui offrir, enfin, après cette mission. Il avait tout planifié durant ses mois en mer. Il était parti longtemps, trop probablement. Une fois le pied sur la terre ferme, son téléphone avait sonné, des messages de sa famille et une information qu’il ne pourrait jamais oublier. Alma allait se marier. Fin du jeu. Il n’avait pas été assez rapide, pas assez déterminé. Un amateur est passé avant lui et désormais, il ne lui restait plus qu’à se taire. Il avait rangé sa bague au fond d’un placard et le sujet n’as jamais été évoqué. Fin de l’histoire. Alors, elle ne saura jamais, que le bijou qu’il avait sélectionné était mieux que la pacotille avec laquelle elle se balade depuis six longues années. Cela n’a plus d’importance désormais. Et si elle veut continuer à lui balancer son mariage au visage, il continuera à agir comme un homme jaloux à qui l’on répète sans cesse que tout ne tenait qu’à lui. 

L’éternelle tension ayant été balayée du chemin, il ne reste plus que les véritables raisons qui les ont poussés à se retrouver autour de cette table. Il n’est pas certain d’avoir une préférence entre les sujets, mais il sait lire l’inquiétude sur ses traits et, si sa confession lui avait paru brutale, il n’a aucunement l’intention de la laisser ruminer seule dans son coin. C’est son expertise ce genre de chose. Il n’aime pas ressasser tout cela, certes, mais une part de lui sait que pour se libérer un peu, c’est auprès de la brune qu’il doit déposer son poids. Certains de ses proches sont au courant, il se libère peu à peu, c’est vrai, mais aucun ne le comprend comme Lola. Personne n’a cette faculté de lire entre lignes pour démanteler ce qu’Atlas s’efforce à dissimuler. Il n’a jamais su démontrer la moindre faiblesse, endossant son rôle d’aîné à la perfection, perpétuant le rituel en grimpant les échelons, devenant responsable d’un groupe d’hommes qui devait compter sur lui. Atlas ne flanche jamais, c’était son mantra, sa façon d’être. Et désormais, tout lui échappe. Même l’avenir. « Qu’est-ce qu’ils te proposent pour rebondir en dehors de la retraite ? Ils aimeraient que tu restes dans le rang, même si c’est à un poste différent ? » Ils en ont déjà parlé, il a déjà évoqué les plans qui lui ont été proposés, l’administratif, le poste qui l’ennuierait jusqu’à sa mort. Il n’a jamais évoqué le reste, ce qu’il ne sent pas capable de faire, mais qu’on lui a présenté sur un plateau d’argent malgré tout. Atlas ne s’est jamais laissé dominer par la peur. Il a vécu des situations qui auraient pu le faire flancher au cours de sa carrière, mais jamais il n’a laissé la peur l’envahir au point de gagner. Jusqu’à aujourd’hui. « On m’a proposé de l’administratif, un poste bidon pour faire le recrutement des civils. » Les postes qui n’ont que peu d’importance, les papiers de missions et les fiches de paie. Rien d’exaltant. « Il y a deux semaines, mon supérieur m’a proposé un poste d’instructeur. » Celui que l’on avait déjà tenté de lui offrir, mais qu’il avait refusé, s’acharnant à ne pas se faire couper les ailes. Celui qui l’emploie malgré tout depuis des mois, sans jamais être régulier sur sa présence. « J’ai pas… Je vais refuser. » Elle ne va pas comprendre, il le sait, il peut déjà le lire sur ses traits. Pourquoi refuser un poste qui l’amènerait à être encore sur la base, à conserver ses contacts auprès de ceux qui ont toujours été une deuxième famille pour lui. Il a tenté de retourner sur la base, de retrouver le hangar, ses appareils, le tarmac… Il n’oubliera jamais la crise de panique qui a accompagné ce moment. Il a pensé que son cœur allait exploser, que ses poumons allaient cesser de fonctionner, et tout cela n’a été déclenché que par un seul élément : les pâles d’un hélicoptère prêt à décoller. Les cauchemars, déjà présents, ont doublé d’intensité après cela. Surtout lorsqu’il s’est entêté à insister. Il ne compte plus le nombre de fois où il est resté assis dans sa voiture, sur le parking, incapable de sortir de l’habitacle. Les fois où il a réussi, mais où il se retrouvait incapable de finir la séance entamée avec les recrues. Cela dure depuis des mois et Atlas s’en rend malade. C’est terminé pour lui. Et ce n’est pas quelque chose qu’il arrive à accepter. « Tu peux m’en parler. » - « Je sais. » Sa réponse est un pur réflexe. Il sait tout cela, mais il ne saurait faire face à ce qu’elle s’entêterait à vouloir lui dire. « Tu peux me parler de tout, t’as pas oublié ? » Il secoue la tête. Bien sûr qu’il n’a pas oublié, et c’est ce qu’il essaye de faire, maladroitement. « On s’est pas vu depuis si longtemps… » Ce n’est pas un reproche, mais un simple constat qui se veut, certes, un peu amer. « Le premier truc qui me vient en tête, ce n’est pas vraiment de te parler de mes cauchemars hantés par des morts. » C’est ce qui le tient éveillé pourtant. Le visage des deux recrues qui ne s’en sont pas sorti. Des soldats à l’avenir tout tracé, des recrues d’élites qui ont simplement fait le choix stupide de le suivre ce jour-là. « Et je t’en supplie… Me dis pas ce que c’est pas de ma faute. » Il l’a trop entendu ce discours-là. Qu’il ne pouvait pas prévoir un tel accident, qu’il ne devait pas s’en vouloir autant. Et pourtant… Il était responsable de ces jeunes, c’était lui le soldat aguerri, le gradé avec des heures de vols sur son CV. Une part de lui s’en voudra toujours d’avoir insisté pour cet exercice alors que la météo n’était clairement pas à leur avantage.

Il s’en veut déjà d’avoir parlé, d’être venu refroidir cette ambiance déjà si fragile entre eux. Il voudrait pouvoir effacer tout cela d’un revers de mains et parler de banalités comme ils ont toujours su le faire par le passé. « J’ai pas dit que tu fais peur, j’ai dit que tu as l’air fatigué. » Une fois encore, il hausse des épaules, comme si rien de tout cela n’avait son importance. « Je le suis, mais c’est rien. » Il est fatigué, mais il n’est pas mort. Il ne devrait pas se plaindre, pas vrai ? Ce ne sont que des insomnies, il s’en remettra. Mais Lola note les détails, catalogue tout ce qui ne va pas et, à sa manière, elle cherche à lui tendre la main. Une manière qu’il a toujours trouvée discutable et qu’il lui renvoie en pleine figure, comme si sa méchanceté changerait la donne. « Pourquoi tu m’as fait venir si c’est pour m’accuser ouvertement de faire de la charité ? » Il voudrait lui rappeler que c’est elle qui a demandé à le voir, elle qui voulait poursuivre une conversation qu’elle avait initiée. Il n’avait pas demandé, il était venu… Il ne sait plus réellement la raison qui l’a poussé à venir jusqu’ici, si ce n’est pour la voir, pour tenter de retrouver une complicité qui a tant souffert d’un éloignement qu’il a lui-même provoqué. « T’en veux au monde entier, c’est une chose, et je le comprends. Mais ne te trompe pas d’ennemi, Atlas. Je suis de ton côté, et je l’ai toujours été. » Relevant les yeux vers elle, il plonge son regard dans le sien. « Si t’es de mon côté, arrête avec les médecins. » Il la supplierait presque pour cela. Il ne veut plus enchaîner les rendez-vous, passer des heures dans des salles d’attentes insceptisé pour finir par toujours entendre le même discours en boucle. « J’ai compris que personne ne sait si je retrouverai un jour ou non mes souvenirs, j’ai compris que le fonctionnement du cerveau dépasse même les plus grands médecins. » Il soupire longuement, se jurant de ne pas crier après elle, pour une fois. « J’ai compris aussi qu’avec les fractures que j’ai eues, faire du sport à haute dose ne sera jamais plus au programme pour moi. » Et elle sait, mieux que personne, à quel point il avait besoin de courir, de se dépenser en enchaînant les sports les plus extrêmes les uns que les autres. « Mais le comprendre et l’accepter, ce sont deux choses bien différentes. » Comprendre ce n’est plus un problème. Il a compris que même la médecine a ses limites, que son corps est désormais dépendant des limites que lui ont causé cet accident. Il a compris. Parfaitement même. L’accepter… Il n’en est pas encore là. « Et j’ai compris que c’est compliqué pour vous aussi. » Elle, Lewis, le reste de sa famille. « Mais arrêtez de chercher le Atlas que vous avez connu, en voulant le voir revenir coûte que coûte. Il existe plus ce gars-là. » Il est mort dans cet accident et ça aussi, il faut l’accepter désormais. « Je suis désolé de ne plus être à la hauteur de vos attentes, mais je fais de mon mieux, Lola. » Est-ce qu’elle le voit ça ? Que derrière son sarcasme cinglant se cache quelqu’un qui ne sait plus vraiment comment faire pour garder la tête hors de l’eau ? Est-ce qu’elle lui accordera ce répit là quand Lewis lui reprochera toujours de ne plus être le héros qu’il s’était forgé dans ses souvenirs.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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(greede #2) what it cost, now that we don't talk FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(greede #2) what it cost, now that we don't talk A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(greede #2) what it cost, now that we don't talk C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2 ◦ micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2lewis#1malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptyLun 11 Nov 2024 - 12:44

Atlas Siede adore ce message



what it cost, now that we don't talk
crédit gifs - harley & rampld
@Atlas Siede & Alma Barton L'Esquire

Lola ne s’attendait pas à ce qu’Atlas la supplie pour avoir des détails à propos de la manière dont Jake lui avait fait sa demande en mariage. Par conséquent, elle n’est pas étonnée par la réplique qu’il lui retourne avec sarcasme, et en rit même, de son côté ; un rire court, soubresaut qui lui fait détourner les yeux en les roulant, retrouvant les travers de la gamine espiègle qu’elle était encore il n’y a pas si longtemps, celle dont il est tombé amoureux en un seul coup d’oeil, la réciproque s’avérant tout aussi vraie. S’il savait que ça s’est passé alors qu’elle était là, pathétique, à pleurer sur la possibilité d’avoir ôté la vie d’un homme qu’elle avait renversé en étant ivre, il prendrait quelques points de confiance avant de, à coup sûr, vouloir refaire le portrait de celui qui a enfermé sa belle dans un donjon dont elle ne peut s’échapper qu’en ruinant les apparences. Il s’imagine qu’elle est heureuse, elle le voit sans avoir besoin de se concentrer, et ça la tue de comprendre qu’elle joue si bien la comédie qu’elle peut même berner la seule personne qui la connait véritablement. Elle ne sait pas exactement si c’est son accident qui la rendu si réfractaire à faire des efforts, mais elle a décidé de ne pas trop ruminer sur la question, préférant au fond qu’il ne se rende compte de rien, même si une partie d’elle mourrait d’amour qu’il vienne la sauver comme le preux chevalier qu’il a toujours été à ses yeux ; il le lui dira lui-même plus tard, il a changé Atlas. Il n’est plus aussi prompt à sauter sur son cheval blanc pour lui venir en aide. Elle devrait le prendre en compte, elle devrait se faire à l’idée que ses belles promesses ne comptaient qu’à l’époque, mais elle l’aime beaucoup trop pour se raisonner et prétendre que leur histoire est terminée. Plus les jours passent, plus elle semble l’être pourtant "Hypocrite." lui lance-t-elle dans un murmure qu’elle prononce tête secouée, quand il lui présente des voeux de bonheur éternel. Si elle avait eu un verre à portée de main, elle aurait eu envie de lui jeter au visage pour le réveiller, bon sang. Il la met en colère d’une façon étrange, Atlas, et ça a tout à voir avec le fait avéré que, quelque part, c’est lui qui a tout gâché en préférant sa carrière à ce qu’elle lui promettait en terme de sérénité, de bienveillance, d’amour, de bonheur — de vrai bonheur, celui auquel elle aspirait en s’imaginant porter son nom un jour où l’autre. Elle ne prétend pas être parfaite, elle a commis des erreurs qui leur ont peut-être coûté des choses quelques fois, mais elle a toujours été assez loyale pour qu’il ne puisse jamais douter que c’est à lui qu’elle se destinait. Le choix qu’elle a fait d’accepter le pacte de Jake, il est venu avec la certitude que lui, en revanche, il préférerait toujours partir que de rester à ses côtés, et à cette pensée, tandis qu’il s’amuse de la provocation dont elle le gracie injustement, elle lui dit ce qu’elle a retenu quelques instants à peine avant ça, moins agile à le préserver quand il se comporte comme il est en train de le faire. Ça tu ne le sauras jamais "La faute à qui ?" lui demande-t-elle, les yeux dans les yeux, et ce sans pour autant attendre de réponse, juste pour lui attribuer une dose de rappel quant à la répartition des fautes qu’il fait peser sur son mariage, tandis que lui n’a pas été fichu de porter aux nues ses sentiments pour elle.

Finalement, il vaut mieux que la conversation dérive. Alma la concentre sur Atlas et sur ce qui le taraude. Elle a besoin de toutes les données pour l’aider, et si l’exercice n’est pas très agréable, le jeune homme n’étant pas le plus facile à conduire pour qu’il se confie, elle ne lâche rien, et reste à son écoute. Elle a retenu ce qu’il lui a dit la dernière fois, elle sait qu’entre autre, son avenir concentre sa plus grosse source d’angoisse. Elle veut donc savoir si on l’aiguille à ce sujet, et le cas échéant, elle veut pouvoir l’encourager à faire le choix qui apaisera son âme, laquelle semble bien trop torturée pour qu’il consente à renouer avec ce pourquoi il a mis sa vie privée de côté pendant bien des années "Je te vois pas assis toute la journée derrière un bureau." Elle le lui affirme avec un léger sourire, fait basculer sa tête sur le côté, sa joue frôlant sa propre épaule qu’elle remonte doucement pour entendre la suite, et lui demander "Est-ce que t’as essayé au moins ? Ne serait-ce que quelques heures, avant d’affirmer que c’est pas fait pour toi ?" Elle ne fait pas partie de ce corps de métier, elle n’est pas en mesure de savoir comment les choses se passent, même si elle a longtemps été au contact de quelqu’un qui a fait tourner son monde autour de l’armée, alors elle pose des questions, tout simplement. Peut-être l’enverra-t-il paître en lui disant qu’elle ne comprend rien, mais elle s’en moque : elle veut comprendre, elle veut l’aider. Enfin, elle relève la tête, enchaîne avec toute la bonne volonté du monde "T’es pas n’importe qui, et je suis persuadée que c’est pour cette raison que ton supérieur estime que t’as ta place en tant qu’instructeur." Si elle avait le droit, elle irait personnellement remercier cet homme de tenter le tout pour le tout pour redonner un peu d’espoir à Atlas, au moins pour voir sa carrière sous un prisme différent de ses attentes certes, qui aurait au moins le mérite de ne pas le laisser sur le carreau "T’as des années de service derrière toi, t’as des expériences à partager. Tes erreurs peuvent être utiles, autant que tes accomplissements." termine-t-elle, maladroitement, moyen subtile de lui faire entendre que le drame qui le traumatise peut lui être profitable pour prévenir les jeunes générations du danger qu’ils encourent en s’engageant dans l’armée.

A-t-elle tort de vouloir le faire parler ? A-t-elle tort de lui rappeler qu’il peut le faire sans détour ? Elle pince les lèvres "Ça change rien qu’on ne se soit pas vus depuis longtemps." Elle fait claquer sa langue contre son palais, signe évident de son impatience, fatiguée de devoir toujours lui rappeler qu’il est bien le seul à vouloir mettre des limites à une relation qui va bien au-delà de la simple amitié. Elle est pourtant basée sur ce principe, elle n’a pas besoin de sa bouche posée contre la sienne pour continuer de le voir comme sa moitié — il mélange tout, c’est ce qu’elle se dit "Tu considères que les choses ont changé, mais pas moi." lui fait-elle remarquer, son menton se fripant légèrement quand elle retrousse ses lèvres dans un mouvement qui met l’accent sur sa certitude à ce sujet tandis qu’il continue de parler, et qu’elle l’interrompt dans un profond soupir "Non, la première chose à laquelle tu penses, c’est de me repousser." Ou bien tout le contraire comme il le lui a avoué tout à l’heure ? Elle préfère éluder cette pensée "Je te le reproche pas. C’est compliqué, que ce soit pour toi, ou pour moi." Elle marque un temps, ose lui dire pour terminer "Je sais que tu m’en veux." Pour Jake, pour Claudia.

Il n’est pas le seul à souffrir, cependant. Il a plus de raisons de le faire qu’elle n’en aura jamais, mais il n’y a pas de hiérarchie dans la mélancolie, et Lola en ressent tout autant que lui, elle est simplement épargnée par la douleur physique et les cauchemars, autrement, en ce qui concerne leur relation du moins, ils souffrent de façon équivalente, mais à quoi bon vouloir le lui enfoncer dans la tête ? Elle abandonne l’idée de le faire, se concentre davantage sur la suite de ses mots qui lui font entamer un signe de négation de la tête "Pourtant, c’est le cas." Que rien de tout ça n’est de sa faute. Il peut la supplier tant qu’il veut, jamais elle n’estimera que ce qui est arrivé était de son fait, et pour cause "T’es pas un surhomme aujourd’hui, et tu l’étais encore moins à l’époque." Doucement, elle s’incline sur la table, ses bras toujours positionnés de la même façon ; l’un sur l’autre, une épaule relevée pour supporter plus légèrement son poids, sa tête levée vers Atlas qu’elle ne lâche pas des siens, même quand elle pense à l’accident qu’elle-même a provoqué, établissant un parallèle secret qui la rend honteuse en silence "Les accidents, ça arrive à tout le monde, quand bien même ton ego a du mal à le supporter." C’est pas de ta faute, a-t-elle envie d’ajouter encore, mais elle se tait, et se contente de plonger ses yeux dans les siens en espérant qu’il y lise qu’elle y croit vraiment, qu’elle n’essaye pas de se convaincre elle-même, cherchant à minimiser cette erreur dont personne n’a jamais rien su, si ce n’est son mari.

Il la blesse en remettant ses intentions en doute "T’aurais pu éviter de me relancer pour qu’on déjeune ensemble. Je t’ai donné le choix de l’heure et du lieu, il te suffisait de laisser le temps passer, j’aurais certainement fini par oublier." Jamais, en vérité. Elle lui rappelle toutefois que, si c’est elle qui a initié ce rendez-vous, c’est lui qui l’a confirmé. Elle sait lire dans ses yeux, elle voit qu’il pense que s’ils sont là, c’est à cause d’elle, alors quelque part, elle mérite le traitement qu’il lui réserve, et qui soudainement prend des allures d’ultimatum qu’elle refuse, tout net "Tu me feras pas de chantage, Atlas." Pas toi. Elle en a assez d’être soumise à ça "J’arrive pas à croire que tu oses me dire ça. Si t’es de mon côté, huh ?" Elle a soudainement envie d’un verre, alors le laissant continuer à parler, elle interpelle un serveur d’un geste gracieux de la main pour le faire venir, et attend que sa commande soit passée pour revenir sur les paroles du jeune homme qu’elle regarde maintenant avec un mélange d’émotions dans le son de sa voix "Mais qui t’obliges à l’accepter en troisième vitesse ? Qui t’obliges à faire autre chose que prendre ton temps pour te faire à l’idée que ta vie n’est plus la même ? Qui t’obliges à camper sur l’image que tu renvoyais autrefois ?" Toi, toi, toi, c’est ce qu’elle pense, mais ce qu’elle ne dit pas "Certainement pas moi. Au contraire. J’attends rien d’autre de toi que tu ailles mieux, que tu réussisses à vivre avec ce que tu gardes sur ta conscience, puisque je suis pas assez idiote pour imaginer un seul instant que tu réussisses un jour à t’en débarrasser pour de bon. C’est ta croix, tu dois la porter." Comment reconnaître une bonne catholique en une seule phrase. Elle se gifle mentalement, mais ne perd pas de vue son objectif qui est de faire entendre à Atlas qu’il s’en prend à la mauvaise personne. Ses épaules se secouent, ses mains remuent devant elle avant qu’elle ne les pose sur le bord de la table "Que tu ailles mieux, Atlas. Juste ça. Pas que tu redeviennes celui que tu as été." Elle est vexée qu’il la mette dans le même panier de ces autres dont il parle, ça se ressent dans la manière avec laquelle elle continue calmement — toujours, Lola ne s’énerve pas —, mais avec détermination "Tu te mets, toi, la pression pour redevenir celui que t’as été, tu t’en rends compte ?" Autant lui poser la question pour de bon "Ne fais pas peser ça sur mes épaules en me rendant coupable de vouloir t’obliger à faire du surplace, parce que tout ce que je fais, c’est chercher à t’aider à avancer." On lui apporte son verre de vin qu’elle entame sans délai, ses yeux quittant ceux d’Atlas pour chercher le plafond dans lequel elle ne trouve pas grand chose, au contraire de ce qu’elle trouve dans son verre qu’elle vide à moitié quand, enfin, elle finit par le poser pour reprendre, rebondissant aux derniers propos lancés par le jeune homme "Dis-moi quand est-ce que j’ai dit le contraire ?" Qu’il lui dise quand exactement elle a prétendu qu’il ne faisait pas de son mieux ? Ses dents emprisonnent sa lèvre inférieure, un sourire qu’elle retient par ce biais faisant remonter ses pommettes qu’elle sent cuire sous la vexation qui l’assaille depuis quelques minutes déjà "Si je m’étais imaginée qu’un jour, tu me mettrais dans le même panier que tous les autres…" Elle ne termine pas sa phrase. En revanche, fuyant son regard cette fois, elle termine son verre en un temps record, et le repose en sentant très vite qu’elle va en avoir besoin d’un autre.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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