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 (greede #2) what it cost, now that we don't talk

Atlas Siede
Atlas Siede
la chute du capitaine
la chute du capitaine
  
(greede #2) what it cost, now that we don't talk FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
(greede #2) what it cost, now that we don't talk SBFIY
POSTS : 7656 POINTS : 1040

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
CODE COULEUR : seagreen
RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb)sergiolewis #2yasmin #1alma #2 › gayle #2

(greede #2) what it cost, now that we don't talk Yc876ehz
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

(greede #2) what it cost, now that we don't talk Brd6p7wz
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

(greede #2) what it cost, now that we don't talk Yarvcat3
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

communications
almalewisginny

RPs TERMINÉS : (2024)lewis #1ginny #2raelynalma #1gayle #1

(2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : sebastian stan
CRÉDITS : ssoveia (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis)
DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change

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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptySam 26 Oct - 14:12

Alma Barton adore ce message


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atlas & @alma barton
l'esquire

Le plus intelligent aurait été d’annuler le rendez-vous. Purement et simplement. Il aurait pu proposer de reporter à un autre jour, un où il aurait au moins eu le droit à quelques heures de sommeil. La seule chose qui le retient de proposer un changement, ce sont les questions que Lola lui posera. Maintenant qu’elle avait réussi à gratter la première couche de ses mensonges, le masque qu’il présentait aux autres ne prenait plus avec elle. Une insomnie ne serait pas une excuse suffisante et jouer aux abonnés absents ne ferait que creuser le fossé qui les sépare déjà. Elle allait vouloir comprendre pourquoi le sommeil l’abandonnait constamment et si, la plupart du temps, Atlas n’avait d’autres explications à donner que le simple fait que son corps refusait de se reposer un peu, cette fois, il avait une parfaite idée de ce qui l’avait empêché de fermer l’œil. La simple idée de la voir le lendemain. Idiot, n’est-ce pas ? Il n’avait fait que penser à tout ce qui lui avait déjà traversé l’esprit dans ce bureau, à la maison familiale. Obsédé par la façon dont le souffle de Lola était venu effleurer ses lèvres et avait réveillé quelque chose en lui. Il s’était senti vivant pour la première fois depuis bien trop longtemps à la simple idée que les lèvres de la jeune femme rencontrent les siennes. C’était futile, complètement inespéré et hors de propos, mais il n’avait pensé qu’à cela durant la semaine et tout s’était exacerbé au cours de cette nuit sans sommeil. Lui, habituellement si à cheval sur la fidélité dans un couple, il était prêt à tout foutre en l’air dans celui de Lola si cela voulait dire ressentir à nouveau quelque chose d’enivrant. Il s’est vu poser la question de but en blanc. Est-ce qu’elle aurait franchi le pas si sa mère n’était pas venue les interrompre ? La question l’obsède bien plus que de raisons. Il veut savoir, il aimerait comprendre pourquoi elle s’était autorisée à s’approcher autant alors que son alliance brillait à son doigt. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer dans son couple pour qu’embrasser un autre soit une possibilité ? Ce genre de questions l’ont tenu éveillé jusque tard, avant que la fatigue, le stress et sa bonne vieille amie la dépression ne le fassent basculer dans quelque chose de bien plus sombre. Soudainement, il n’avait plus envisagé la possibilité que Lola ait sincèrement ressenti du désir pour lui, mais plutôt qu’elle avait fait tout cela dans l’unique but de le détourner de ses pensées noires. Comme un ultime acte de pitié avec l’espoir fou de ne pas le voir sombrer plus loin encore alors qu’il venait de l’effrayer avec sa sincérité. Ce tourbillon de pensées obscures l’a maintenu éveillé à tenir en rond dans son appartement avant qu’il ne s’échappe au petit matin pour une longue balade en compagnie de son chien. La dernière mauvaise idée de la nuit pour mieux gâcher la journée qui l’attendait. À trop forcer, à toujours vouloir aller plus loin pour ne pas laisser son propre esprit le ronger de l’intérieur, Atlas a marché plus longtemps que son corps ne pouvait le supporter. 

Vêtue de son éternel look total noir, ses combat boots aux pieds, il a décidé de faire un effort dans l’espoir vain que Lola ne se concentre pas uniquement sur la fatigue qui habite ses traits. Il s’est rasé, jamais de près, mais assez pour ne pas paraître négligé, et même s’il n’est toujours pas allé chez le coiffeur, il a lavé ses cheveux devenus trop longs et légèrement organisé sa tignasse dans quelque chose qui ne lui donne pas un look de sans-abri. Il n’a aucune envie de se rendre au restaurant, n’a pas la moindre idée de ce dont ils vont bien pouvoir parler, mais il refuse de lui faire faux bond. Elle avait mentionné le besoin de finir leur conversation, il sait qu’elle aura sûrement des questions à lui poser, il devra s’abstenir de formuler les siennes. Peut-être qu’il pourra s’en sortir en moins d’une heure. Quelques sourires, une conversation banale, juste un plat et un café et il prétextera un rendez-vous oublié ? Depuis quand est-ce qu’il cherche autant à fuir Lola même ? Ils s’étaient éloignés, mais jamais il n’avait eu autant envie de s’éloigner d’elle. Il déteste n’avoir aucune maîtrise, ne supporte pas l’idée qu’il lui ait donné un accès même infime à tout ce qui ne va pas dans sa tête en ce moment. Elle saura s’en servir, il le sait. Elle ne lâchera rien désormais, parce qu’il lui a fait peur, parce qu’il a baissé les bras et qu’elle ne le laissera jamais tomber aussi tomber. Il avait besoin de lui dire, et pourtant, il voudrait ne jamais avoir prononcé tout cela. Et par-dessus tout, il s’en veut d’être obsédé par son désir d’une femme mariée.

Son obsession de la ponctualité, déformation professionnelle, le fait arriver au restaurant en premier. La jeune serveuse l’amène à une table quelque peu isolée des autres, comme si le monde entier se liguait contre lui et qu’il était acté qu’il devait la retrouver à l’abri des regards. Lui qui n’est sur aucun réseau social ne peut réellement se faire patienter en scrollant sur son téléphone. Il observe le menu, se répète de faire court, de ne surtout pas s’attarder, avant que le bruit d’une paire de talons sur le parquet ne lui fasse relever la tête. Lola s’approche de lui, un sourire aux lèvres, de sa démarche gracieuse et féline. Et comme il ne l’avait pas fait depuis un millénaire, Atlas laisse son regard parcourir l’entièreté de son corps, brutalement animé par ce désir primaire. Il se redresse, conscient de déjà s’écarter de sa ligne de conduite, et finit par se lever pour l’accueillir. Une seconde, il se demande s’il doit juste lui tirer sa chaise, s’il devrait rester éloigné. Mais les habitudes ont la vie dure. Il lui accorde une brève accolade. « Alors, surprise ou pas vraiment ? » Il n’avait pas été chez le coiffeur, elle avait eu raison, mais il paraissait bien moins négligé que lors de leur dernière rencontre. 

Et soudainement, il ne sait que dire. Se déteste de ne pas pouvoir simplement tomber dans une conversation anodine avec elle et tente de lui sourire comme si cela allait changer quoi que ce soit. Il pourrait lui demander de poser ses questions ou lui rappeler que c’est elle qui lui avait demandé un déjeuner, mais le silence se poursuit et Atlas s’agite sur sa chaise. « J’arrive pas à savoir depuis quand je redoute autant de me retrouver seul avec toi. » Son honnêteté se veut brutale, sans user du moindre détour. Il s’étonne lui-même et blâmera le manque de sommeil.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(greede #2) what it cost, now that we don't talk FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10393 POINTS : 420

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(greede #2) what it cost, now that we don't talk A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(greede #2) what it cost, now that we don't talk C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

mabel ◦ atlas#2lewis#1malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif siarton), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(greede #2) what it cost, now that we don't talk EmptySam 26 Oct - 18:14

Atlas Siede adore ce message



what it cost, now that we don't talk
crédit gifs - harley & rampld
@Atlas Siede & Alma Barton L'Esquire

"Souviens-toi de ce que tu me dois." Le ricanement de Lola est doux. Par contre, le regard qu’elle relève vers Jake tout en serrant la ceinture de son trench, il est plein d’une haine viscérale qu’elle ne s’échine pas à dissimuler quand elle lui répond, venimeuse "Et qu’est-ce que je te dois ? Ma liberté ?" Si leur mariage n’était pas une vulgaire mascarade, il aurait tous les droits d’être en colère de se faire éconduire alors qu’il s’est démené pour arriver à l’heure du déjeuner au siège de la MHI, les bras chargés de victuailles, le coeur débordant de bonnes intentions, et ce sans se soucier un instant des projets de son épouse. Mais ils sont loin du tableau idyllique qu’il veut à tout prix peindre pour se donner le beau rôle et continuer de vivre dans une réalité qui n’existe que dans ses songes, ainsi elle n’a guère de scrupules à l’abandonner ; elle a fait assez d’efforts pour lui, elle n’arrive plus à faire semblant. Durant quelques secondes encore, elle le fixe en attendant qu’il puise suffisamment loin dans sa mauvaise foi pour lui confirmer que oui, c’est sa liberté qu’elle lui doit, quand ils savent tous les deux que depuis six ans maintenant, il la maintient dans la cage sur-mesure qu’il a confectionnée pour elle. Ça se confirme lorsqu’elle le quitte des yeux, s’avance vers la porte de son bureau, et qu’il s’élance pour la rattraper brusquement par le poignet. Il la contraint à rester encore un peu et la tire vers lui. Les dents serrées, l’ordre qu’il lui donne est sans équivoque — si les yeux de Lola ne se baissent pas, c’est parce qu’au fond, elle espère qu’il ira trop loin un de ces jours "Passe-lui le bonjour pour moi, tu veux bien ?" Bien sûr qu’il sait pourquoi elle s’échappe, et bien sûr qu’il sait que son empressement à le faire ne peut concorder qu’avec une entrée spécifique de son agenda qu’elle réserve qu’à une seule et unique personne. Elle le défie du regard de lui dire quoi que ce soit à ce sujet, elle le défie de pousser le bouchon au point de lui faire l’affront de se moquer du rose qui colore ses joues tandis qu’elle anticipe depuis des heures le moment où elle retrouvera Atlas. Elle ne se dérobe pas, même s’il lui fait mal. Elle attend qu’il se montre jaloux au point de la gifler, voilà ce qu’elle attend. Mais il n’en fait rien et la relâche brutalement en ajoutant "Rentre pas trop tard ce soir, elle a demandé après toi ce matin." Leur fille. Lola ne rétorque pas en retour, elle masse son poignet qu’elle tient contre sa poitrine, et quitte aussitôt son bureau sans regarder en arrière, l’esprit basculant immédiatement sur autre chose, et c’est sur le trajet qui l’attend pour rejoindre le restaurant où Atlas lui a donné rendez-vous.

Son visage s’éclaire quand elle y arrive enfin. Elle met de côté l’élancement de son poignet, se concentre sur la silhouette d’Atlas qu’elle voit se déployer quand elle arrive à proximité de la table à laquelle il est déjà installé "Reste assis, j’en mérite pas tant." lui fait-elle en dénouant son trench pour découvrir un tailleur prune du plus bel effet. Elle se laisse surprendre par la brève étreinte qu’il lui offre comme bonjour, et cette douceur, même fugace, elle tranche tellement avec la scène qui s’est déroulée quelques instants plus tôt avec Jake qu’elle regrette encore moins de l’avoir préféré à lui. Elle pose son menton contre son épaule, respire son odeur. Cette proximité réveille ce à quoi elle n’a pas voulu penser ces derniers jours, ce moment qu’ils ont passé tous les deux chez les Siede et qui a été interrompu à l’instant où elle a espéré, peut-être trop fort, que l’un d’eux cède et se laisse porter par cette chose qui flotte toujours entre eux, même après plusieurs années. Elle recule doucement sa tête, sourit à la question qu’il lui pose, et s’affaire à flatter, du bout de ses ongles impeccables, l’effet barbe de trois jours qui recouvre les joues du jeune homme qu’elle trouve beau, mais qu’elle taquine quand même, pour la forme "Au moins, c’est moins pire que ce que je croyais." Elle sent toujours l’after-shave qui embaume sa peau et qui se transfère sur le tissu de son trench qu’elle portera plusieurs jours d’affilée après ça, puis elle le lâche enfin et s’assoit à sa place assignée dans un tout petit rire de convenance.

Elle se débarrasse de ses affaires, passe une main dans ses cheveux bruns qu’elle replace avant ses boucles d’oreilles, son collier et ses bracelets ; celui de sa montre lui fait mal à l’endroit où Jake l’a serré. Ni gênée ni très à l’aise, elle fait face à Atlas et elle ne peut s’en empêcher : elle l’observe. C’est minutieux, presque maniaque. Elle passe au crible le moindre de ses traits, trouve qu’il a l’air plus fatigué encore, et esquisse le contour de ses lèvres avec ses yeux. Elles s’étirent en un sourire contrit qu’elle a envie d’embrasser pour qu’il se détende pour de vrai ; à la seconde où elle se met à penser à sa langue cherchant la sienne, elle sait que c’est son signal pour les baisser histoire de vérifier sa posture. Elle se demande si rester assis trop longtemps lui demande des efforts, et puis elle médite sur l’expression qu’il lui renvoie lorsqu’elle retrouve le bleu soutenu de son regard. Le trouve-t-elle vraiment triste, ou se laisse-t-elle influencer par ses confessions ? Elle n’a pas oublié ce qu’il lui a dit l’autre fois, ça la hante plus encore que ses lèvres qui effleurent les siennes, leur souffle qui se mélange, sa main ancrée sur sa hanche, et ses songes chargés de tension dans lesquels elle s’est perdue après leur dernier moment tous les deux, dans lesquels elle se perd ici aussi "Hm ?" Elle entend sa voix, prend note de ce qu’il lui dit une fois seulement qu’elle s’incline sur la table pour s’y accouder, la pointe de son menton se posant dans sa paume, ses doigts encadrant son visage entièrement dirigé vers lui. Elle ne dit rien, interpellée et surprise par ce qu’il lui confie. Si ça la vexe, elle ne le montre pas, et prend le temps de la réflexion pour lui demander après un silence un peu pesant, c’est vrai "T’arrives pas à savoir depuis quand tu le redoutes, mais est-ce que t’arrives à savoir pourquoi tu le redoutes ?" Elle ne lui pose pas de question piège, elle veut lui rendre plus facile le moment qu’ils passeront, et alléger son propre coeur de l’impression désagréable qu’elle a soudain de l’avoir contraint et forcé à se rendre ici. Ça prend de la place, si bien qu’au bout d’un moment, Lola ajoute "Je voulais pas que ça te torture, on peut annuler." lui propose-t-elle en retirant ses coudes de la table et en se redressant dans la foulée.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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INSCRIT LE : 26/12/2017
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atlas & @alma barton
l'esquire

« Reste assis, j’en mérite pas tant. » Il lève un sourcil, surpris par sa réaction. Depuis quand on ne se lève pas pour accueillir quelqu’un à sa table ? Envers bien des personnes, Atlas se serait contenté de hausser des épaules, avant de rappeler qu’il est toujours plus aimable de se faire accueillir comme il se doit. Face à Alma, il ne relève qu’une seule chose, ce qu’elle semble ne plus avoir pour habitude de recevoir. « Est-ce que je dois aller apprendre les bonnes manières à ton mari ? » Est-ce qu’il la considère pour acquise au point de ne plus se soucier des gestes de politesses envers sa propre femme ? Il a toujours su que Jake n’était pas un homme digne de la femme que Lola est devenue. Qu’importe si ses réactions sont seulement animées par la jalousie que l’image de leur couple fait naître chez lui. Jake n’était pas qu’un idiot, il avait eu la brillante idée de faire sa demande, de faire de Lola une priorité dans sa vie, contrairement à lui. C’est pour cela qu’il s’était effacé après tout, sans jamais savoir ce que l’autre pouvait faire subir à la brune. Sans deviner qu’elle s’était échappée d’une confrontation pour le rejoindre et sans remettre en doute le simple fait qu’elle cherchait à allonger ce qui ne devait être qu’une accolade en guise de bonjour. Il lui offre son étreinte et son temps, sans la presser, conscient que ce qui flottait autour d’eux la dernière fois ne s’est jamais complètement éteint. C’est comme reprendre ce qui avait été mis sur pause par une interruption intempestive. Il s’agit d’un jeu dangereux, dont aucun d’entre eux ne maîtrise les règles et qui met Atlas sur un équilibre qu’il trouve déjà bien trop précaire. Il ne relève pas, la façon dont elle se loge contre lui, les secondes qui s’étire. Il profite de ce qu’elle lui donne, s’apaisant enfin avec sa présence. C’est ce qu’il croit néanmoins, mais lorsque les doigts de la jeune femme courent le long de sa mâchoire, il comprend que ce qu’il pensait passager, voire éphémère, se rallume tel un brasier. Il ne peut ignorer ce désir fulgurant, celui qui pousse son regard à trouver ses lèvres, s’imaginant leur goût et la douceur de ces dernières. « Au moins, c’est moins pire que ce que je croyais. » Pour les apparences, il lève les yeux au ciel. Jouant l’homme outré par ses propos quand, en réalité, elle lui offre la possibilité de se reculer et d’à nouveau imposer une distance de sécurité.

L’un en face de l’autre, ils se jaugent du regard. Il sait, qu’elle observe le moindre de ses traits, se serait bien déplacé de lui en faire la remarque lorsqu’il s’applique à faire de même. Comme s’ils avaient besoin d’observer l’autre avant de se lancer dans la moindre conversation. Elle paraît sur la réserve comme troublée par quelque chose qu’il n’arrive pas à déceler, alors qu’elle s’active à rendre son apparence impeccable. Elle n’a pas besoin d’en faire autant en sa compagnie, il la trouve belle sans jamais lui dire. Il se contente de lui sourire à défaut. Il a bien des façons d’entamer la conversation, mais ce silence et l’hésitation qui flotte dans l’air ne cessent de le ramener à leur dernière rencontre. Ce qui aurait pu se passer si la porte était restée close, ce qu’il avait imaginé chez lui bien après. Cette limite qui devient floue et qui l’empêche de penser avec raison. Il ne cesse d’imaginer ses lèvres contre les siennes quand elle l’observe avec une retenue qui finit par le déstabiliser au point de l’amener à une franchise quelque peu déraisonnée. Instinctivement, alors qu’elle avance son visage, ses bras se nouent sur son torse tandis que son dos heurte le dossier de sa chaise. Une distance à nouveau alors qu’elle semble enfin prendre conscience de ce qu’il venait d’énoncer à voix haute. « T’arrives pas à savoir depuis quand tu le redoutes, mais est-ce que t’arrives à savoir pourquoi tu le redoutes ? » Il ne sait retenir un léger rire face à la spontanéité dont elle fait preuve à son tour. Ce n’est pas ainsi qu’il avait imaginé leur déjeuner, mais il faut croire qu’il l’a bien cherché après tout. Il sait parfaitement ce qu’il redoute, de franchir les limites qu’il s’est lui-même imposées pour respecter ce qu’elle avait commis de plus sacré. « J’ai vaguement une idée. » Qu’il affirme sans détourner le regard, alors qu’à son tour elle se redresse et recule. C’est le moment qu’il choisit pour s’avancer, posant ses avant-bras contre la nappe, tandis que sa jambe blessée se tend sous la table, effleurant du bout de sa chaussure une des chevilles de la brune. La danse a repris en un claquement de doigt, un pas en avant pour trois en arrière, quitte à jouer carte sur table, il ne s’arrête pas là. « Je redoute de soudainement vouloir des choses qui ne seront jamais sans conséquences. » Son regard se pose sur son alliance, un bref instant, alors que déjà Alma cherche à lui offrir la tangente. « Je voulais pas que ça te torture, on peut annuler. » Il efface sa remarque d’un signe de main. Il tient son excuse sur le bout de la langue. « Tu m’excuseras, je n’ai pas dormi, je crois que je divague. » Il sait parfaitement que la tension qu’il ressent entre eux n’est en rien le fruit de son imagination, mais il lui offre la possibilité de choisir cette option. Il aurait mieux fait de ne pas venir, c’était idiot, mais désormais il refuse de fuir malgré la boîte de Pandore qu’il venait de déposer sur la table entre eux. Il peut bien jouer la diversion, prétendre que rien de tout cela ne se veut anormal, qu’ils ont pour habitude de se retrouver pour le déjeuner. Atlas est un champion en la matière dès qu’il s’agit de prétendre. « La serveuse nous conseille le plat du jour. » Il peut bien se laisser accaparer par la lecture du menu, désormais c’est Alma qui mène la danse. Soit elle cherche des explications, soit elle joue la carte de la nonchalance, entrant dans son manège de la conversation mondaine et sans intérêt. 




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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