ÂGE : 36 ans SURNOM : Lils, Lil, Lilicopter... et à peu près toutes les autres bizarreries que ses amis puissent trouver pour la taquiner. STATUT : Un chaos si constant que Lily en arrive déjà à accepter son statut de future vieille aux 72 chats. MÉTIER : heureuse propriétaire d'un café littéraire, le Nook Novel Café ; petit cocon chaleureux aux faux airs de cottage anglais. LOGEMENT : #47 victoria avenue, dans petit appartement au coeur de Redcliffe. Petit bazar organisé rempli de plantes, livres, décorations et autres excentricités qui feraient pâlir plus d'une page Pinterest. POSTS : 371 POINTS : 900
TW IN RP : / TW IRL : tout type de violence exagéréePETIT PLUS : petit cœur d'artichaut • heureuse maman d'un gros terre neuve et d'une plante carnivore • d'origine anglaise • claustrophobe depuis l'enfance • a un style vestimentaire très féminin et romantique, un ruban toujours dans ses cheveux • extravertie, enjouée et impulsive • quatrième née d'une fratrie de 7 enfants CODE COULEUR : #639BA9 RPs EN COURS : ♡ jude #1you make it difficult to not overthink. and when i'm with you i turn all shades of pink... i wanna touch you but don't wanna be weird. it's such a rush, i'm thinking wish you were here. and I'm just tryna play it cool now... but that's not what I wanna do now
ϟ john #2were you on the other line or driving in your car? were you hiding upstairs or playing your guitar? was there nothing ever wrong, 'cause you were always right? tell me, were you blindsided or were you just blind?
Oh, ce que Lily aimait travailler dans son petit café. Les jours y étaient si paisibles, si naturels. Elle aimait pâtisser chaque matin pour ses clients du jour, elle aimait préparer les cafés et autres boissons tout au long de la journée, elle aimait discuter de tout et de rien au comptoir et elle aimait voir son petit cocon si plein de vie jour après jour. Et aujourd'hui, Lily en était sûre : il s’agissait d’une nouvelle bonne journée à s’ajouter sur la longue pile des beaux jours. Rien n’allait entacher ce tableau.
…du moins, c’est ce qu’elle pensait. La vérité, c’est que le tableau s’apprêtait à être aussi taché d’un chien adorant se rouler dans la boue. Minus le bonheur du toutou.
Un simple tintement. Celui de la clochette au-dessus de la porte, permettant à Lily de ne manquer aucun client. Elle mettait un point d’honneur à tout le temps accueillir chaleureusement chacun d’entre eux, sans exception. Mais quand celui-ci a retenti… Sa réaction n’a pas été celle de d’habitude. Il fallait dire aussi qu’en se retournant, là, s’exclamant déjà de ce grand et joyeux « Bonjour ! » chantant… Samuel était la dernière personne qu’elle s'apprêtait à voir passer le pas de la porte. Ses yeux s'arrondissent sous la panique intérieure. Le corps raidit, figé, elle eut pourtant l'incontrôlable réflexe de se baisser en position accroupie lorsque l’homme s'apprêtait à croiser son regard. Maintenant cachée derrière le comptoir, l’esprit de Lily s'embourbe dans mille et une pensées qui filaient à toute vitesse.
Samuel, l’un de ses ex ayant le plus réussi à la faire se sentir comme la pire des imbéciles, des petites filles naïves. Elle qui s’était attachée à lui comme une idiote, elle qui s’imaginait pouvoir avoir plus que ce qu’il aurait jamais voulu lui donner. Il fallait dire qu’il l’avait prévenu. Plusieurs fois, même. Ca, elle ne pouvait pas dire le contraire. C’était elle, avec son fichu coeur d’artichaut et sa tête remplie de romances qui n’avait pas pu s’empêcher de se faire des films au moindre geste de sa part. Et le jour où elle avait pris son courage a deux mains pour enfin lui avouer qu’elle s'était attachée à lui… Autant dire que les choses ne s’étaient pas du tout passées comme elle l’aurait espéré. Samuel n’y était pas allé de main morte, et l’humiliation qu'avait senti Lily était sans égal. Alors de le voir aujourd’hui ici, dans son café, même après tant d’années… elle s’en serait bien passé. Oh, bien sûr, son petit coeur s’était remis de sa fissure, et elle était depuis longtemps passée à autre chose, Lily. Mais là, à le voir ici, elle ne pouvait pas s’empêcher de se sentir aussi petite et idiote qu’elle s’était sentie à l’époque. Et puis, qu’est ce qu’il voulait, à venir ici, au juste ? Est ce que c’était le hasard ? Est ce qu’il savait que c’était son café et s’était dit qu’il allait venir se moquer d’elle et de sa vie amoureuse à raz des pâquerettes ?
Lily n’était pas sûre de savoir quelle option serait la moins gênante. Ce qu’elle savait en revanche, c’est qu’elle ne pouvait pas rester accroupie derrière le comptoir. Elle était trop facilement trouvable. Il fallait qu’elle s'échappe sans être vue. Qu’elle se cache quelque part d’inaccessible au public, peut-être dans la réserve. Il allait falloir qu’elle soit discrète. Alors c’est à quatre pattes que la demoiselle quitta le comptoir, se cachant derrière les tables, s’excusant dans des chuchotements gênés aux clients la regardant bizarrement, zieutant parfois en direction de Samuel pour s’assurer qu’elle restait inaperçue. Chose qu’elle estimait réussir assez bien… Jusqu’à ce qu’elle bouscule sans le vouloir une table vide qui ne manqua pas de grincer dans le plus lourd et résonnant des bruits.
« bordel de me… rinos mal peignés » qu’elle marmonne entre ses dents, s’insultant intérieurement.
— dream on
Sing for the laughter and sing for the tear. Sing with me, if it's just for today
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
samuel wellington & @lily darling le novel nook café
C’est avec beaucoup de trépidation et d’excitation dans la voix que ta fille t’avait parlé de son nouvel emploi dans un café de la ville. Le genre d’endroit qui mélangeait bien son amour autant pour les boissons caféinées en tout genre et son amour pour la littérature. Il n’était pas surprenant de voir ta fille sortir ici et là avec un livre sous la main, un dans son sac et probablement un autre, juste au cas. Quand elle t’avait parlé de son nouvel emploi, de son rôle dans ce petit bout de paradis qu’elle fréquentait depuis quelques temps déjà, tu avais été heureux pour elle. Elle méritait quelque chose de beau et de positif dans sa vie, surtout que tu n’avais toujours pas osé lui annoncer pour le retour de sa mère, une nouvelle qui te détruisait de l’intérieur avec chaque jour qui passait. Tu avais un plan maintenant. Tu avais décidé de la date, du moment, tu avais déjà demandé à Yasmin de t’accompagner, tu étais prêt dans le sens que tu avais tout mis en place pour que le moment soit aussi doux et contrôlé que possible, mais tu ne te sentais toujours pas prêt à faire face à cette réalité. Pour aujourd’hui, tu vivais toujours dans le déni. Pour aujourd’hui, tu avais prévu de venir passer un moment avec ta fille entre deux clients, le temps d’un café, le temps de voir comment elle s’adapte à son nouveau lieu de travail. Un moment avec ta fille avant que tout ne change entre vous, c’est tout ce que tu voulais, et tu y tenais.
Le bruit d’une clochette résonne au-dessus de ta tête lorsque tu passes la porte du café. Tu y as à peine mis les pieds qu’un « Bonjour! » résonne à l’autre bout de la pièce, mais un coup d’œil vers le comptoir te permet de réaliser que tu ne vois personne derrière, que tu ne sais pas qui t’a salué. Tu cherches au sein du café légèrement occupé qui peut t’avoir salué, mais tu ne remarques aucun employé, que des clients qui discutent d’un côté, des clients qui lisent de l’autre. Tu t’approches du comptoir, mais tu n’aperçois toujours personne. Tu es tenté de sortir ton cellulaire pour envoyer un message texte à Delilah pour lui dire que tu es là, gâchant au passage l’effet de surprise, mais avant même que tu ne puisses mettre une main dans ta poche, un bruit de table qui grince te fait lever le regard, ou plutôt baisser la tête en direction du bruit et c’est là que tu y découvres quelque chose d’inhabituel. Une jeune serveuse cachée derrière chaises et tables, et c’est seulement après quelques secondes d’observations que tu la reconnais. Lily. Lily Darling. Une jeune femme que tu as fréquentée il y a plusieurs années de ça maintenant, une jeune femme que tu n’avais jamais recroisée depuis, une que tu ne pensais certainement pas revoir ici aujourd’hui. « Bordel de me… rinos mal peignés. » « T’as toujours des insultes aussi colorés, Lily. » que tu commentes d’un ton que tu espères sympathique, mais qui sonne sans doute neutre, voire un peu faux sans le vouloir. Ce n’est pas que tu n’es pas content de la voir, mais plutôt que tu es surpris et que tu te doutes qu’elle ne doit pas être particulièrement heureuse de te revoir, surtout si tu te bases sur sa réaction. « C’est à cause de moi que tu te caches? » Tu demandes mais tu es pratiquement sûr de déjà connaître la réponse. Tu es le dernier client entré, tout le monde autour semble intéressé par votre interaction, et tu sais pertinemment qu’elle a des raisons de ne pas vouloir se retrouver face à toi. Tu lui en as donné plus qu’une, de raisons de ne jamais vouloir te revoir, et si tu ne regrettes pas de l’avoir fréquenté, tu regrettes certainement la note amère sur laquelle tout s’est terminée. « Laisse-moi t’aider à te relever au moins. » Tu t’approches doucement d’elle, tend une main dans sa direction, pas du tout certain qu’elle accepterait l’offre. « Je pensais pas te voir ici. » Ni ailleurs. Mais décidément, Brisbane était une ville trop petite pour toi et les femmes qui avaient autrefois partagé ta vie, ou du moins, ton lit le temps de quelques semaines.
Lily Darling
l’heure du thé
ÂGE : 36 ans SURNOM : Lils, Lil, Lilicopter... et à peu près toutes les autres bizarreries que ses amis puissent trouver pour la taquiner. STATUT : Un chaos si constant que Lily en arrive déjà à accepter son statut de future vieille aux 72 chats. MÉTIER : heureuse propriétaire d'un café littéraire, le Nook Novel Café ; petit cocon chaleureux aux faux airs de cottage anglais. LOGEMENT : #47 victoria avenue, dans petit appartement au coeur de Redcliffe. Petit bazar organisé rempli de plantes, livres, décorations et autres excentricités qui feraient pâlir plus d'une page Pinterest. POSTS : 371 POINTS : 900
TW IN RP : / TW IRL : tout type de violence exagéréePETIT PLUS : petit cœur d'artichaut • heureuse maman d'un gros terre neuve et d'une plante carnivore • d'origine anglaise • claustrophobe depuis l'enfance • a un style vestimentaire très féminin et romantique, un ruban toujours dans ses cheveux • extravertie, enjouée et impulsive • quatrième née d'une fratrie de 7 enfants CODE COULEUR : #639BA9 RPs EN COURS : ♡ jude #1you make it difficult to not overthink. and when i'm with you i turn all shades of pink... i wanna touch you but don't wanna be weird. it's such a rush, i'm thinking wish you were here. and I'm just tryna play it cool now... but that's not what I wanna do now
ϟ john #2were you on the other line or driving in your car? were you hiding upstairs or playing your guitar? was there nothing ever wrong, 'cause you were always right? tell me, were you blindsided or were you just blind?
La pauvre Lily sentit immédiatement son visage chauffer en entendant la voix de Samuel, une sorte de fatalité frappante qui lui confirmait ce qu’elle craignait depuis le début. Bien sûr qu’il l’avait vue. Découverte, prise la main dans le sac, et pour rendre la chose encore plus ridicule, elle s’était entêtée à ramper au milieu des tables comme une intrépide, mais bien maladroite, espionne de pacotille. Accroupie sous la table, refusant au départ de lever les yeux vers lui, comme si tant qu’elle ne croisait pas son regard, rien de tout ça n’était réel, elle se mordit l’intérieur de la joue et reteint grognement de frustration. Tant pis, elle n’allait tout de même pas rester cachée là, comme une enfant prise en faute. Mais elle ne put retenir une nouvelle grimace lorsqu’elle l’entendit se moquer doucement de ses "insultes colorées". Cela lui rappelait, à son grand dam, combien elle avait été bien plus transparente qu’elle ne le pensait à l’époque.
Lily prit une profonde inspiration, se jurant de garder un semblant de dignité malgré la situation. Elle leva enfin la tête pour apercevoir Samuel et sa même tête malgré les années. À sa question, une réponse prête à fuser lui monta aux lèvres, mais elle la ravala bien vite, s’apercevant que de trop se montrer sur la défensive ne rimait pas tellement avec dignité. Au lieu de cela, elle lâcha un petit soupir et leva les yeux au ciel. « Je me cachais pas ! » elle proteste en se tentant l’air désinvolte, bien qu’elle sentît le rouge lui monter aux joues. Mais elle dut bien admettre la vérité — après tout, à quoi bon mentir davantage quand elle était déjà dans une situation aussi embarrassante ? « Bon, peut-être un peu... j'ai paniqué, okay ? » Elle fronça les sourcils, se maudissant intérieurement. Mais bon, rien n’était plus vulnérable qu’une confession de faiblesse sur le moment, et de toute façon, il lui avait fait ce genre d’effet un jour, alors elle pouvait bien admettre qu'il l’avait surprise. Elle aurait préféré paraître imperturbable et détachée, mais visiblement, c’était pas au programme.
Et maintenant, il lui proposait de l’aide pour se relever. Lily les toisa un instant, sa main et lui, avec cet air qu'il portait, comme si ce genre de rencontre embarrassante était parfaitement banal pour lui. Bien décidée à continuer le sauvetage de sa fierté, Lily énonça avec toute la conviction qu’elle pouvait, « Je peux me relever toute seule, merci beaucoup. » Les mots à peine prononcés, elle s'efforça de se redresser, ignorant la crampe dans ses jambes après ses acrobaties malheureuses sous le comptoir… Mais ce fut le coin dur de la table qui la rappela à l’ordre avec un coup sec et douloureux contre le crâne. Un gros bam retentit, et Lily, elle retint de justesse un cri aigu. Elle tente de masquer le mal avec un froncement de sourcils crispé et un sourire maladroit dans un pincement de lèvres, mais sous ce sourire, elle sentait déjà une pulsation désagréable se propager qui lui arracha même une petite larme incontrollable, la mâchoire crispée de douleur. « tout va bien, rien senti » qu’elle marmonne dans un mensonge éhonté, plus à portée d'essayer de se convaincre elle-même que de rassurer Samuel. Dans un même temps, elle passe rapidement une main sur son crâne dans un geste qui se voulait détaché, mais qui trahissait plus une tentative désespérée de vérifier si elle saignait qu’autre chose.
Une fois enfin debout, elle épousseta ses vêtements avec une attention excessive, comme pour ramener le calme en elle, avant de se décider à lui faire face pour de bon. Son regard glissa un instant vers le comptoir, puis elle chercha ses mots. « Eh bah, on est deux, comme ça, » répliqua-t-elle, essayant d’installer une distance légère, d’adopter ce ton faussement détaché qui lui échappait pourtant. « Enfin, pas que je m'attendais pas à être ici. Évidemment que je m'attendais à être ici, c’est mon café. Je suis tout le temps ici. » La remarque tomba un peu plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu, et un rire nerveux lui échappa avant qu’elle ne reprenne, plus confuse. « C’est plutôt toi que j'attendais pas. »
Elle fit une pause, se mordant légèrement la lèvre. « Enfin… c'est juste que… » Elle croisa les bras, cherchant encore ses mots. « Je savais pas que ce genre de petit café était vraiment ton… ton style, tu vois. » Elle se dandina un peu, tentant de se donner contenance alors qu’elle se demande si ça se voyait qu’elle luttait encore pour ignorer la douleur. Et puis, d’un ton maladroitement amusé, elle reprend : « Tu m'as jamais vraiment donné l'impression d'aimer ce genre de trucs » Elle se balance un instant d’un pied sur l’autre, et sa voix devient plus douce malgré elle : « Enfin, sauf peut-être pour venir boire un café avec quelqu'un… tu es avec… quelqu'un ? » Mince. Pourquoi avait-elle posé une question pareille, au juste ? Le regret fut instantané. Ca lui donnait l’air de tâter le terrain, alors qu’en vérité, c’était juste un coup de son cerveau qui avait oublié comment il était censé fonctionner.
— dream on
Sing for the laughter and sing for the tear. Sing with me, if it's just for today
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
samuel wellington & @lily darling le novel nook café
« Je me cachais pas! » Tu te contentes de regarder Lily avec un air dubitatif. Tu pourrais lui demander ce qu’elle faisait alors, accroupi sur le sol, mais tu n’avais pas particulièrement envie de prolonger cette légère humiliation pour la brune. Tu n’étais pas venu ici dans le but de la mettre mal à l’aise – tu ne savais même pas que tu la trouverais ici, pour être bien honnête – mais il était plus qu’évident que les derniers souvenirs que tu avais offert à la jeune Darling n’en était pas des bons pour qu’elle réagisse à ta présence aussi fortement. Tu ne pouvais pas lui en vouloir, tu n’avais pas été particulièrement doux et gentil avec elle lorsque vous vous fréquentiez, et quand elle t’avait avoué qu’elle avait développé des sentiments pour toi, tu t’étais assuré de mettre fin à ces folies sans artifices. Ce n’était pas impossible que tu l’aies blessé plus que tu ne l’avais réalisé, même si tu avais toujours été très clair dans tes intentions. Pour toi, Lily demeurait le souvenir d’une des premières femmes avec qui tu t’étais adonné au plaisir de la chair après l’abandon d’Hadley. Lily était celle que tu avais rencontré peu de temps après votre erreur, avec Yasmin, persuadé que de te perdre dans les bras – et surtout dans les courbes – d’une autre femme serait la solution pour ne pas t’apitoyer sur ton sort vis-à-vis de la situation compliquée avec celle que tu considérais depuis un moment comme ta plus proche et précieuse amie. Te retrouver devant Lily, ça te ramenait inévitablement presque dix ans en arrière, et tu ne pouvais que grimacer à chaque décision que tu avais pu prendre à cette époque, toi qui te croyais si fortement au-dessus de tout et qui se foutais de la peine que tu pouvais causer à autrui. « Bon, peut-être un peu… j’ai paniqué, okay? » « Désolé. » De quoi étais-tu désolé exactement? Tu étais désolé que ta simple présence lui cause une telle réaction, mais surtout, tu étais désolé pour ce que tu avais fait par le passé, même si tu n’étais pas encore prêt à le dire en tant de mots.
« Je peux me relever toute seule, merci beaucoup. » Tu ne te surprends pas vraiment de son refus face à ton aide, alors tu la laisses faire, n’insistes pas plus. Après tout, c’est toi qui se retrouves sur son lieu de travail, et la dernière chose que tu veux c’est qu’elle sente que tu es là pour imposer ta présence dans son espace. Sauf qu’elle a à peine tenter de se relever, la Darling, qu’elle se cogne la tête contre un coin de tête, et tu ne peux t’empêcher de faire une grimace pour elle, quand bien même elle tente de rester de marbre face au ridicule que prend de plus en plus cette situation. « Tout va bien, rien senti. » « T’es sûre que tu veux pas un peu de glace? C’était un sacré coup. » Et tu ne la crois pas quand elle te dit qu’elle n’a rien senti, mais là non plus, tu n’insistes pas. Si elle veut se faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes, qui es-tu vraiment pour la contredire? Elle finit par se relever devant toi, et tu ne peux t’empêcher de la dévisager de la tête aux pieds. Elle n’a pas vraiment changé dans les neuf dernières années, Lily. Le temps qui a passé a laissé quelques marques sur son visage, les plis près de ses yeux rappellent que la jeune femme est tout sourire au naturel, même si cela ne s’applique plus à toi, décidément. « Eh bah, on est deux, comme ça. Enfin, pas que je m’attendais pas à être ici. Évidemment que je m’attendais à être ici, c’est mon café. Je suis tout le temps ici. » Son café? Delilah avait été engagée au café dont Lily était propriétaire? Eh bah évidemment, la vie s’en donnait vraiment à cœur joie de se moquer de toi, dernièrement. « C’est plutôt toi que j’attendais pas. » « Ma fille a été engagé ici récemment. Delilah? » Tu dis le prénom de ta fille comme une question, mais si le café lui appartient, Lily doit bien savoir qui elle a engagé dernièrement. Tu tentes de te souvenir si tu lui avais parlé de ta fille, lors de vos quelques semaines de fréquentations, mais tu n’arrives pas à répondre à ta propre question. Parce que la conversation, ça n’avait jamais été l’attrait principal de ta relation avec Lily. Et puis, Delilah n’était qu’une jeune adolescente à l’époque, certainement pas quelqu’un qui aurait laissé une impression quelconque sur la jeune femme devant toi.
« Enfin… c’est juste que… Je savais pas que ce genre de petit café était vraiment ton… ton style, tu vois. » Tu secoues la tête. Elle n’avait pas tort, ce genre d’endroit n’était pas pour toi, mais c’était exactement le genre d’endroit qui allumait ta fille, et tu avais toujours fait un point d’honneur de t’intéresser à ce que ta fille aimait. « Tu m’as jamais vraiment donné l’impression d’aimer ce genre de trucs… Enfin, sauf peut-être pour venir boire un café avec quelqu’un… tu es avec… quelqu’un? » Est-ce que tu étais vraiment si effrayant que Lily en perdait ses mots? Tu pris sur toi, retins un rire qui menaçait de franchir la barrière de tes lèvres et puis plaças tes mains dans les poches arrière de ton jeans, dans le but toujours de paraître aussi décontracté que possible, en espérant que cela influence éventuellement le comportement de la brune. « J’ai promis à ma fille que je viendrais prendre un café avec elle, je voulais voir son nouveau lieu de travail. » que tu lui expliques tout d’abord. « T’as raison, c’est pas vraiment mon genre, mais elle n’a que des bons mots pour le Novel Nook Café depuis qu’elle l’a découvert, et je voulais voir de mes yeux. » Même qu’elle t’avait partagé de bonnes impressions au sujet de sa nouvelle patronne, tu étais loin de douter que toi aussi, tu avais déjà eu de très bonnes impressions sur cette dernière, avant que les choses ne se corsent. « Et pour répondre à ta question, oui, j’ai quelqu’un dans ma vie. Mais je sais pas si c’est vraiment quelque chose que tu tenais à savoir. » Dur à dire ce qu’elle cherchait à vraiment savoir, comme tu n’avais rien à cacher, tu jouais de l’honnêteté, comme tu t’efforçais de le faire, dans la grande majorité des situations. « Je peux te demander comment tu vois toi, depuis le temps? » Il y a même une esquisse de sourire qui s’installe sur tes lèvres, ton regard ne quittant pas le visage de la Darling. « Ça fait longtemps, que tu as ouvert ton propre café? »