ÂGE : 36 ans SURNOM : Lils, Lil, Lilicopter... et à peu près toutes les autres bizarreries que ses amis puissent trouver pour la taquiner. STATUT : Un chaos si constant que Lily en arrive déjà à accepter son statut de future vieille aux 72 chats. MÉTIER : heureuse propriétaire d'un café littéraire, le Nook Novel Café ; petit cocon chaleureux aux faux airs de cottage anglais. LOGEMENT : #47 victoria avenue, dans petit appartement au coeur de Redcliffe. Petit bazar organisé rempli de plantes, livres, décorations et autres excentricités qui feraient pâlir plus d'une page Pinterest. POSTS : 371 POINTS : 900
TW IN RP : / TW IRL : tout type de violence exagéréePETIT PLUS : petit cœur d'artichaut • heureuse maman d'un gros terre neuve et d'une plante carnivore • d'origine anglaise • claustrophobe depuis l'enfance • a un style vestimentaire très féminin et romantique, un ruban toujours dans ses cheveux • extravertie, enjouée et impulsive • quatrième née d'une fratrie de 7 enfants CODE COULEUR : #639BA9 RPs EN COURS : ♡ jude #1you make it difficult to not overthink. and when i'm with you i turn all shades of pink... i wanna touch you but don't wanna be weird. it's such a rush, i'm thinking wish you were here. and I'm just tryna play it cool now... but that's not what I wanna do now
ϟ john #2were you on the other line or driving in your car? were you hiding upstairs or playing your guitar? was there nothing ever wrong, 'cause you were always right? tell me, were you blindsided or were you just blind?
Aujourd’hui, Lily n’était pas au café. C’était son jour de repos hebdomadaire, et ses employés, qui la connaissaient bien, géraient la boutique sans elle. Pour Lily, une journée de repos signifiait une journée placée sous le signe du bien-être et du plaisir : séance câlins avec Sir Woofgang Wigglebutt, son gros toutou aux faux airs de peluche, films historiques à l’eau de rose, chocolat chaud, couverture douce et moelleuse, et piles de livres et de jeux vidéo… Tout ce qui lui passait par la tête devenait un plan à exécuter sans attendre. Voilà bien sa définition du selfcare. Puis, entre une série de films en costume et un troisième chocolat chaud, une nouvelle envie lui traversa l’esprit : faire des muffins. Après tout, ce n’est pas parce qu’elle ne travaillait pas qu’elle allait soudainement cesser d’aimer pâtisser. L’activité en elle-même avait quelque chose de thérapeutique pour Lily. Elle adorait mélanger les ingrédients, voir la pâte gonfler et brunir doucement au four. Et puis, cerise sur le gâteau - presque littéralement - elle finissait toujours par repartir avec de délicieuses douceurs à savourer et partager avec ses proches.
D’un geste vif, elle inspecta ses placards et son frigo pour s’assurer d’avoir tout ce dont elle avait besoin… mais elle dû se rendre à l’évidence : certains ingrédients manquaient à l’appel. Décidée à ne pas laisser cet obstacle ruiner son plan, elle se prépara à sortir, malgré l’averse tambourinant sur les fenêtres. Encore en pyjama, elle enfila rapidement un gilet, se saisit d’un parapluie et d’une paire de sneakers, et fourra son porte-monnaie dans sa poche avant d’attraper un petit tote bag et de filer. L’épicerie du coin n’était qu’à cinq minutes de marche, et cela valait bien un petit détour sous la pluie.
Lily mit à peine vingt minutes pour faire l’aller-retour, le tote-bag chargé d’ingrédients pour ses muffins - et, bien sûr, de plusieurs autres friandises non prévues, ramassées ici et là dans les rayons. Sur le chemin du retour, tout en chantonnant une mélodie entraînante, elle ne remarqua pas immédiatement les pas pressés derrière elle. Soudain, un choc brutal dans son dos la projeta vers l’avant, lui faisant instantanément perdre l’équilibre. Elle bascula tête la première sur le sol mouillé avec un cri de surprise, sentant l’eau froide s’infiltrer dans son pyjama. Encore sonnée, elle releva la tête juste à temps pour voir un homme s’éloigner à grandes enjambées, son sac à la main. « Hé !!! » qu’elle s’écrie, indignée, comme si son cri pouvait le dissuader de continuer son méfait. Mais l’homme ne se retourna pas, disparaissant dans la rue avec ses précieux achats. Et Lily, elle resta là, accroupie au sol, trempée et sale, ses yeux brillant de frustration. Elle lâcha un gros soupir, tentant de repousser les larmes qui menaçaient de pointer. La scène était déjà assez pathétique comme ça à son avis. « J’espère qu’il sait pas pâtisser. Et qu’il est allergique au chocolat. Ça lui fera les pieds, tiens. Un butin qui sert à rien… » Elle bougonna pour elle-même, jetant un coup d’œil à son parapluie, resté un mètre plus loin, renversé dans une flaque.
Elle prit une profonde inspiration, luttant encore contre l’envie de fondre en larmes. Les plans soigneusement imaginés de sa journée cocooning s’effondraient comme un soufflé raté. « Tu parles, d'une bonne journée, » murmura-t-elle d'un air morose.
— dream on
Sing for the laughter and sing for the tear. Sing with me, if it's just for today
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
@Lily Darling novembre 2024 - ruelle de redcliffe 612 mots ¤¤¤ crédits gifs (thecrackshipdiaries) / code (boté du sud )
Après tous les récents événements, Helen en avait un peu oublié son engagement auprès de l'association Run for Judy ; l'envie de courir lui était passé, plus occupée à réfléchir longuement sur l'enfer qu'était devenue sa vie. Peut-être que le mot choisi était un peu fort, car la chirurgienne avait un toit pour dormir, manger, son travail lui permettait toujours de gagner l'argent nécessaire au confort de sa vie. L'enfer qu'elle vivait n'était pas matériel, mais psychologique. Pour être honnête, la brune rencontrait toujours des difficultés à avaler la pilule de l'infidélité de Sam, même six mois après. Effacer sept ans de vie commune, ce n'était pas si facile. La tentative de réparer son cœur meurtri auprès de Winston s'avérait être finalement une très mauvaise idée, puisqu'il l'avait quitté par jalousie. Son éloignement avec Izan cet été l'avait aussi beaucoup bousculé... et il fallait avouer que les choses étaient plutôt tendues entre eux, après qu'Helen ait appris qu'il lui avait menti à propos de l'origine de sa blessure au poignet. Et ajouté à tout cela, la dernière nouveauté en date : la soirée au bal d'Halloween, où elle avait retrouvé par hasard la policière rencontrée à l'hôpital, après un souci entre une patiente et son conjoint. Yasmin l'avait tellement troublé... les souvenirs de la soirée la hantaient un peu, si bien qu'elle avait finalement ressenti le besoin de retourner courir.
L'association organisait justement une course aujourd'hui, Helen prit donc la décision de s'y rendre. Fort heureusement, celle-ci se déroula sans encombre, pas comme la dernière aux côtés de Chris, qui s'était mordre par un serpent. Peu de chance ici d'en croiser un, puisqu'elle avait été organisée dans le centre-ville même. Se défouler lui avait fait un grand bien fou ; c'était en tout cas avec la sensation d'être plus légère (bien qu'éreintée) qu'elle prenait le temps de flâner un peu dans les rues, jusqu'à ce que la pluie pointe le bout de son nez. La chirurgienne pressa alors davantage le pas pour se rapprocher de son véhicule garé dans une des rues de Redcliffe, empruntant une de ses petites ruelles censées faire gagner quelques minutes sur son trajet. Sauf qu'elle se retrouva presque à deux doigts de se faire bousculer par un homme visiblement encore plus pressé qu'elle, si bien qu'elle râla dans le vide : « Vous pourriez faire attention! » Un soupir, un haussement d'épaules, et elle reprit sa route. Sauf que, quelques mètres plus loin, la chirurgienne tomba nez à nez avec une jeune femme sur le sol, ses vêtements tout mouillés par les flaques d'eau parterre. « Vous allez bien ? » S'inquiéta-t-elle, en s'approchant d'elle, avant de venir s'accroupir à ses côtés, une main qui se voulait rassurante se posant sur son épaule. Puis, elle fit aussitôt le rapprochement entre l'homme qui l'avait précédemment presque rentré dedans, et le désarroi de l'inconnue. « Oh non, on vient de vous voler votre sac à main ? J'ai croisé un homme en train de courir, si j'avais su... je suis désolée. » Ce n'était en rien de sa faute, mais son mental était tellement au plus bas ces derniers temps, qu'Helen ne pouvait pas s'empêcher d'être désolée pour une personne qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Exit les bienfaits de la course, déjà. « Vous êtes blessée ? Je suis chirurgienne, on peut dire que le hasard fait bien les choses si votre cheville ou votre poignet vous fait mal ? » Petite tentative pour alléger l'atmosphère, mais Helen sentait bien que la brune à ses côtés n'étaient pas d'humeur à rire. Quoi de plus normal, après avoir été agressée de la sorte dans la rue ?
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Lily Darling
l’heure du thé
ÂGE : 36 ans SURNOM : Lils, Lil, Lilicopter... et à peu près toutes les autres bizarreries que ses amis puissent trouver pour la taquiner. STATUT : Un chaos si constant que Lily en arrive déjà à accepter son statut de future vieille aux 72 chats. MÉTIER : heureuse propriétaire d'un café littéraire, le Nook Novel Café ; petit cocon chaleureux aux faux airs de cottage anglais. LOGEMENT : #47 victoria avenue, dans petit appartement au coeur de Redcliffe. Petit bazar organisé rempli de plantes, livres, décorations et autres excentricités qui feraient pâlir plus d'une page Pinterest. POSTS : 371 POINTS : 900
TW IN RP : / TW IRL : tout type de violence exagéréePETIT PLUS : petit cœur d'artichaut • heureuse maman d'un gros terre neuve et d'une plante carnivore • d'origine anglaise • claustrophobe depuis l'enfance • a un style vestimentaire très féminin et romantique, un ruban toujours dans ses cheveux • extravertie, enjouée et impulsive • quatrième née d'une fratrie de 7 enfants CODE COULEUR : #639BA9 RPs EN COURS : ♡ jude #1you make it difficult to not overthink. and when i'm with you i turn all shades of pink... i wanna touch you but don't wanna be weird. it's such a rush, i'm thinking wish you were here. and I'm just tryna play it cool now... but that's not what I wanna do now
ϟ john #2were you on the other line or driving in your car? were you hiding upstairs or playing your guitar? was there nothing ever wrong, 'cause you were always right? tell me, were you blindsided or were you just blind?
Alors qu’elle essuyait d’un revers de main l’eau dégoulinant sur son visage, Lily se demanda si la journée de cocooning avait été sacrifiée à quelque étrange malédiction du destin. Elle, sur le trottoir mouillé, trempée jusqu’aux os et couverte de boue, n’avait en tout cas rien d'une héroïne victorienne. Elle avait perdu sa bataille contre la gravité de manière spectaculaire, et son ennemi était bien loin, emportant son butin comme un pirate des temps modernes. Lily souffla bruyamment en réalisant l’ironie de la situation ; tout ça pour quelques muffins et un semblant de bien-être dans une journée qui avait, sur le papier, tout pour être parfaite.
Alors qu’elle relevait doucement la tête, elle aperçut une femme approchant d’elle. La scène avait quelque chose de presque cinématographique, comme si, même dans ce moment de déchéance, l’univers lui offrait une touche de compassion. Lily sentit une vague de chaleur s’élever en elle, malgré le froid qui lui engourdissait les jambes, et elle fut touchée qu'une inconnue prenne la peine de s’arrêter pour l’aider. Après tout, elle aurait pu rester là un bon moment, à ressasser sa malchance, si cette bonne âme ne s'était pas arrêtée. Elle dû se concentrer pour comprendre les premiers mots de sa nouvelle compagnie, et un petit sourire, mi-amusé, mi-amer, se dessina sur son visage en réponse à sa question. Certes, elle n’était pas physiquement blessée, mais son ego venait de prendre un sacré coup, et elle aurait volontiers troqué cette honte contre une égratignure anodine. Les mots lui échappèrent avant qu’elle n’ait le temps de les retenir : « Vous savez, je crois que c’est ma dignité qui est la plus amochée ici. Heureusement que j'ai pas pensé à prendre mon appareil photo, cette scène aurait fait la Une de mon propre journal de la honte. » Elle rit légèrement, un son aigre-doux qui reflétait l’absurdité de la situation. Bien sûr, elle n’avait jamais sérieusement envisagé de documenter ses mésaventures, mais plaisanter sur le sujet lui permettait de reprendre le dessus. Après tout, c’était bien la moindre des choses qu’elle pouvait faire pour se redonner un semblant de contenance.
Ses pensées glissèrent ensuite vers son pauvre tote-bag, emporté dans les bras d’un voleur. Elle imagina l’homme déballant son précieux butin, découvrant un assortiment d’ingrédients pour muffins, des tablettes de chocolat, et un paquet de bonbons au goût douteux qu’elle avait pris “juste pour essayer”. Elle se demanda s’il rirait en voyant tout son butin, ou s’il comprendrait qu’il avait fait un mauvais investissement criminel. « C’est juste mes courses qu’il a volé, ce débile. Mais bon, ça reste frustrant. Tout ça acheté pour rien. Je vous jure, j’espère que ce type déteste le chocolat… et qu’il est intolérant au lactose. Qu’il passe sa journée au toilettes. Et qu’il ait plus de papier, tiens. » Lily sourit malgré elle, mais en vérité, elle se sentait démunie. Ce vol, aussi insignifiant soit-il, représentait plus qu’une simple perte matérielle. C’était un rappel cruel que, même dans les moments où elle voulait juste se faire du bien, les choses pouvaient basculer en un instant. La vie avait cette façon étrange de lui rappeler ses propres limites, et cette leçon, elle aurait préféré s’en passer aujourd’hui. Son regard se perdit un instant sur la rue, comme si elle espérait y voir revenir son assaillant, regrettant soudainement son acte, les bras chargés de ses emplettes détrempées. Une mince chance, mais une partie d’elle refusait d’abandonner l’idée.
Sentant l’inconnue accroupie près d’elle, Lily fit un effort pour ne pas sombrer dans une morosité totale. Après tout, elle aurait pu être seule, ou pire encore, blessée. Là, elle n’avait que quelques gouttes de pluie dans les cheveux – bon, un peu plus, en vérité – et une fierté froissée. Et cette femme, d’une bienveillance inespérée, la rassurait par sa simple présence. « Je crois que j’ai eu de la chance, en un sens. Si vous n'aviez pas été là, j’aurais peut-être fini par pleurer dans mon coin… et par me laisser fondre dans une flaque, façon sorcière de l’Ouest. » Elle laissa échapper un nouveau rire léger, un brin mélancolique. Se sentir comprise, même brièvement, faisait toute la différence. Peut-être qu’elle aurait dû rester chez elle et s’abandonner à sa montagne de films d'époque et de romans en tout genre, sans jamais braver la pluie et le froid pour quelques muffins. Mais elle savait aussi, au fond, que la cuisine lui manquait. C’était son petit moment à elle, sa façon de faire taire le monde extérieur, ne serait-ce que pour un instant. L’idée de voir ses muffins gonfler dans le four, d’imaginer leur parfum sucré emplissant son appartement, tout ça lui avait paru valoir l’effort.
Elle finit par soupirer, acceptant son sort avec plus de philosophie que ce qu’elle aurait cru possible. Parfois, il valait mieux rire que pleurer, elle le savait. Et si elle était au bord des larmes encore quelques minutes auparavant, il ne lui avait fallut qu'une présence rassurante pour la faire aller mieux, malgré la frustration restante. « Et dire que tout ça, c’était juste pour faire des muffins ! J’espère qu’il en valait la peine, mon voleur. Et puis, peut-être qu’il en fera quelque chose d’utile, qui sait ? Peut-être que j’ai contribué à une reconversion en pâtisserie. » Elle leva les yeux vers le ciel, un sourire espiègle aux lèvres, presque amusée par sa propre imagination. C’était bien elle, toujours à transformer les situations en petites anecdotes colorées, même lorsqu’elles l’avaient mise sens dessus dessous, au sens propre. Et en parlant de renverser, son pauvre parapluie gisait toujours dans une flaque à quelques pas de là, éventré et impuissant, tout comme elle. Lily le regarda avec un sourire désabusé, pensant qu’il symbolisait bien le déroulement de sa journée.
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Helen Stenfield
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ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
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Trouver une femme au beau milieu d'une ruelle, en pleine détresse, n'était pas au programme de la journée, mais bien évidemment qu'Helen s'était arrêtée pour s'assurer que tout allait bien pour elle. Outre son côté chirurgienne, la jeune femme n'aurait pas hésité une seule seconde à s'accroupir devant elle, étant avocate ou la boulangère du coin. Ce n'était pas son genre de laisser les gens dans leur malheur, on pouvait quand même dire d'Helen qu'elle avait de bons côtés, et qu'elle avait le cœur sur la main, non ? Alyson ne l'affirmerait probablement pas, Olive non plus... qui d'autres ? « Vous savez, je crois que c’est ma dignité qui est la plus amochée ici. Heureusement que j'ai pas pensé à prendre mon appareil photo, cette scène aurait fait la Une de mon propre journal de la honte. » Les paroles de la jeune femme la surprirent ; physiquement, tout semblait aller pour le mieux -ouf. Mais psychologiquement, son égo en avait effectivement pris un coup. Mais au-delà de ça, Helen eut le sentiment d'avoir comme le point commun d'être dans une situation de détresse, comme elle. Elle ressentit alors beaucoup de compassion pour elle. Prise dans ses pensées, Helen n'avait absolument pas remarqué que l'homme qui l'avait bousculé maintenait contre lui un sac, ou autre chose appartenant à cette inconnue, et elle s'en voulait profondément. La chirurgienne n'avait pas pour ambition de résoudre les problèmes des autres, sachant qu'elle n'était déjà pas capable d'écarter ceux de sa propre vie... mais elle aurait aimé pouvoir faire quelque chose pour cette jeune femme. « C’est juste mes courses qu’il a volé, ce débile. Mais bon, ça reste frustrant. Tout ça acheté pour rien. Je vous jure, j’espère que ce type déteste le chocolat… et qu’il est intolérant au lactose. Qu’il passe sa journée au toilettes. Et qu’il ait plus de papier, tiens. » Ce petit bout de femme fit naître un sourire sur les lèvres de la chirurgienne, qui sentait là un regain d'énergie, à force d'enchérir sur les malheurs de ce satané voleur. Mais au fond, l'inconnue était blessée par l'acte du voleur, même si elle utilisait des mots pour en minimiser l'importance. Se faire prendre ses affaires, cruciales ou non, ça n'était pas agréable. « On peut même lui souhaiter de les boucher, ses fichues toilettes ? » Ajouta-t-elle, en espérant faire naître en retour un même sourire sur les lèvres de la jeune femme encore à terre. « Je crois que j’ai eu de la chance, en un sens. Si vous n'aviez pas été là, j’aurais peut-être fini par pleurer dans mon coin… et par me laisser fondre dans une flaque, façon sorcière de l’Ouest. » Ses propres malheurs se dissipaient au fil des secondes, et elle absorbait désormais ceux de cette jeune femme qui lui faisait malgré tout beaucoup de peine. Helen ne comptait pas lui témoigner sa pitié, au contraire, mais elle était là, et faisait naître encore davantage de bienveillance chez la chirurgienne, qui secoua la tête, dans l'espoir de lui faire retrouver ses esprits à elle aussi : « Ne vous morfondez pas pour un imbécile pareil, il ne le mérite pas. » La chirurgienne amorça un mouvement pour l'aider à se relever, histoire que ses vêtements arrêtent de prendre l'eau et que sa dignité soit plus facile à retrouver. « Et dire que tout ça, c’était juste pour faire des muffins ! J’espère qu’il en valait la peine, mon voleur. Et puis, peut-être qu’il en fera quelque chose d’utile, qui sait ? Peut-être que j’ai contribué à une reconversion en pâtisserie. » - « Et bien moi, je continue plutôt de lui souhaiter tous les malheurs du monde : qu'il les rate, ses muffins, ou qu'il s'étouffe avec les miettes ! » Helen avait appris à ses dépens qu'être trop gentille, ça n'avait pas forcément du bon. Être revancharde non plus mais... parfois, ça faisait quand même beaucoup de bien au moral. « Est-ce que vous voulez que je retourne au supermarché vous acheter de nouveau les ingrédients ? Si vous me faites une liste, j'arriverai normalement à tout trouver... » Au fur et à mesure qu'elle parlait, la chirurgienne venait se gratter la nuque, un peu gênée par ce qu'elle avançait là, alors elle se reprit finalement : « Enfin, il faudrait peut-être que vous me décriviez exactement ce qu'il vous fait, parce que... quelle farine choisir, je confonds toujours le sucre vanillé et la levure moi... bref, je suis une piètre pâtissière... même cuisinière, tout court, en fait. » Heureusement que le ridicule ne tuait pas, parce qu'Helen se sentait honteusement ridicule face à la jeune inconnue qu'elle essayait tant bien que mal de consoler, alors qu'elle n'était même pas fichue de l'aider à refaire ses courses à l'identique.
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