ÂGE : 36 ans SURNOM : Lils, Lil, Lilicopter... et à peu près toutes les autres bizarreries que ses amis puissent trouver pour la taquiner. STATUT : Un chaos si constant que Lily en arrive déjà à accepter son statut de future vieille aux 72 chats. MÉTIER : heureuse propriétaire d'un café littéraire, le Nook Novel Café ; petit cocon chaleureux aux faux airs de cottage anglais. LOGEMENT : #47 victoria avenue, dans petit appartement au coeur de Redcliffe. Petit bazar organisé rempli de plantes, livres, décorations et autres excentricités qui feraient pâlir plus d'une page Pinterest. POSTS : 139 POINTS : 630 TW IN RP : / TW IRL : tout type de violence exagérée RPs EN COURS : ☆ ash ; ♡ jude ; ☆ elias ; ϟ samuel ; libre
RPs EN ATTENTE : ☆ damon ;
ϟ eames ; ☆ lincoln ;
AVATAR : jenna coleman CRÉDITS : fakementine (avatar) oswin coleman (gifs) DC : none PSEUDO : beanie INSCRIT LE : 15/10/2024 | (#)Aujourd'hui à 1:43 | |
| mr. blue sky libre & Lily Darling ruelle de RedcliffeAujourd’hui, Lily n’était pas au café. C’était son jour de repos hebdomadaire, et ses employés, qui la connaissaient bien, géraient la boutique sans elle. Pour Lily, une journée de repos signifiait une journée placée sous le signe du bien-être et du plaisir : séance câlins avec Sir Woofgang Wigglebutt, son gros toutou aux faux airs de peluche, films historiques à l’eau de rose, chocolat chaud, couverture douce et moelleuse, et piles de livres et de jeux vidéo… Tout ce qui lui passait par la tête devenait un plan à exécuter sans attendre. Voilà bien sa définition du selfcare. Puis, entre une série de films en costume et un troisième chocolat chaud, une nouvelle envie lui traversa l’esprit : faire des muffins. Après tout, ce n’est pas parce qu’elle ne travaillait pas qu’elle allait soudainement cesser d’aimer pâtisser. L’activité en elle-même avait quelque chose de thérapeutique pour Lily. Elle adorait mélanger les ingrédients, voir la pâte gonfler et brunir doucement au four. Et puis, cerise sur le gâteau - presque littéralement - elle finissait toujours par repartir avec de délicieuses douceurs à savourer et partager avec ses proches.
D’un geste vif, elle inspecta ses placards et son frigo pour s’assurer d’avoir tout ce dont elle avait besoin… mais elle dû se rendre à l’évidence : certains ingrédients manquaient à l’appel. Décidée à ne pas laisser cet obstacle ruiner son plan, elle se prépara à sortir, malgré l’averse tambourinant sur les fenêtres. Encore en pyjama, elle enfila rapidement un gilet, se saisit d’un parapluie et d’une paire de sneakers, et fourra son porte-monnaie dans sa poche avant d’attraper un petit tote bag et de filer. L’épicerie du coin n’était qu’à cinq minutes de marche, et cela valait bien un petit détour sous la pluie.
Lily mit à peine vingt minutes pour faire l’aller-retour, le tote-bag chargé d’ingrédients pour ses muffins - et, bien sûr, de plusieurs autres friandises non prévues, ramassées ici et là dans les rayons. Sur le chemin du retour, tout en chantonnant une mélodie entraînante, elle ne remarqua pas immédiatement les pas pressés derrière elle. Soudain, un choc brutal dans son dos la projeta vers l’avant, lui faisant instantanément perdre l’équilibre. Elle bascula tête la première sur le sol mouillé avec un cri de surprise, sentant l’eau froide s’infiltrer dans son pyjama. Encore sonnée, elle releva la tête juste à temps pour voir un homme s’éloigner à grandes enjambées, son sac à la main. « Hé !!! » qu’elle s’écrie, indignée, comme si son cri pouvait le dissuader de continuer son méfait. Mais l’homme ne se retourna pas, disparaissant dans la rue avec ses précieux achats. Et Lily, elle resta là, accroupie au sol, trempée et sale, ses yeux brillant de frustration. Elle lâcha un gros soupir, tentant de repousser les larmes qui menaçaient de pointer. La scène était déjà assez pathétique comme ça à son avis. « J’espère qu’il sait pas pâtisser. Et qu’il est allergique au chocolat. Ça lui fera les pieds, tiens. Un butin qui sert à rien… » Elle bougonna pour elle-même, jetant un coup d’œil à son parapluie, resté un mètre plus loin, renversé dans une flaque.
Elle prit une profonde inspiration, luttant encore contre l’envie de fondre en larmes. Les plans soigneusement imaginés de sa journée cocooning s’effondraient comme un soufflé raté. « Tu parles, d'une bonne journée, » murmura-t-elle d'un air morose.
— dream on Sing for the laughter and sing for the tear. Sing with me, if it's just for today
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