swanta #12 • tryna numb the pain only makes it worse
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
tryna numb the pain only makes it worse @Swann Craine
L’endroit semblait désespérément vide, alors qu’elle s’était habituée au confort d’une solitude qu’elle ne retrouvait que lorsqu’Arthur désertait. C’était devenu rare, assez pour que Greta profite de ces moments pour prendre du temps pour elle. Aujourd’hui, la sensation était bien différente, alors que la blonde semblait plongée dans la solitude qui rongeait parce qu’elle laissait place à la possibilité d’en analyser les causes. Si l’écrivaine était seule aujourd’hui, ce n’était pas parce qu’il n’était pas disponible ou qu’elle-même avait d’autres choses à faire, ni même pas envie de s’accorder un peu de temps - c’était tout simplement parce qu’ils avaient finalement atteint cette impasse qu’elle savait proche sans jamais s’admettre qu’ils l’atteindraient. En bon Coventry qu’il était, il était parti en fracas, laissant la salle de bain en désordre et son cœur en miettes, l’obligeant à envoyer le même message ridicule à l’ensemble des personnes présentes ce soir-là. Le même pour tous, sauf pour Swann, qui déjà le soir même l’avait sondée en un regard et à qui elle n’aurait jamais pu mentir. Le mensonge n’était utile pour personne, les éclats de voix ayant probablement voyagé jusqu’à eux, mais elle essayait d’arrondir les angles, de laisser encore une chance à l’inexplicable. En bon ami qu’il avait toujours été, il avait proposé de lui même de passer la voir et si son égo lui criait de refuser, Greta avait bien trop besoin d’une présence et de quelqu’un qui ne jugerait pas pour s’enfermer dans une sorte de déni qui n’aurait été que plus destructeur. Elle avait pleuré, c’était évident, et elle n’avait même pas tenté de dissimuler les effets des larmes sur son visage avant d’ouvrir la porte - à quoi bon ? Il l’avait vu pleurer des dizaines de fois, ce ne serait pas la première et probablement pas la dernière fois. « Tu peux entrer, tu te doutes bien qu’il est pas là. » Il était resté bien trop silencieux lorsqu’elle lui avait ouvert la porte et qu’il avait scruté le loft comme si Arthur pourrait s’y trouver. « Excuse-moi. Je suis … tendue ? » Elle était ridicule, de tenter de donner le change face à celui qui savait mieux que quiconque ce qu’elle pouvait bien ressentir. Lui avait été déçu de nombreuses fois par le passé, et dans ces moments-là, elle avait tenté de le rassurer et de défendre un Arthur qui excellait toujours dans l’art de l’indéfendable. « Je te raconte, ou c’est pas la peine ? » Déjà Greta s’affairait dans la cuisine, préparant un thé qu’elle ne s’était pas inquiétée de savoir s’il voudrait boire - c’était une façon de s’occuper les mains et l’esprit, de garder un tantinet de dignité alors qu’elle se sentait extrêmement petite à ce moment précis. Mais elle avait besoin de savoir, ce que les invités avaient pu entendre et si elle pouvait encore espérer cacher la crise que représentait le couple qu’elle formait au reste du monde. Ils ne devaient pas savoir, ils ne pouvaient pas s'enorgueillir d’avoir eu raison sur eux.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Il a hésité à quitter la pièce en même temps que les autres invités, et ce n’est pas par un excès de curiosité. Il ne voulait pas à tout prix entendre et comprendre ce qui pouvait se tramer à l’autre bout de l’appartement, ça non, mais il avait au moins besoin d’être (r)assuré quant à l’idée qu’il ne se passerait rien d’irréversible, rien de trop débile qui pourrait pourtant correspondre parfaitement à la façon dont Arthur agit parfois. Il a demandé encore et encore à Greta si elle était sûre et a fini par accepter l’idée d’être chassé de l’endroit, non sans garder une certaine peur au creux de son cœur. Peur qui n’a pas su s’estomper jusqu’au moment où Greta a fini par accepter son retour sur les lieux, peu de temps après. Le regard naturellement sombre de Swann a croisé le sien, et comme seule réponse il s’est d’abord contenté de glisser la phalange de son index au creux d’un œil dont toutes les larmes n’avaient pas eu le temps de sécher.
« Tu peux entrer, tu te doutes bien qu’il est pas là. » Et c’est tant mieux, de toute évidence. Swann ne sait pas comment il abordera le problème avec Arthur, mais il sait au moins qu’il le fera dans un second temps seulement, les éternels états d’âme de son meilleur ami ne pouvant pas être mises au premier plan à chaque heure de chaque jour. Pour l’instant, sa seule priorité est Greta, et c’est pour la soutenir elle et elle seule qu’il s’engouffre dans son appartement. Il y a une seconde à peine, il était rempli de visages pour célébrer l’anniversaire d’Arthur. Maintenant, tout hurle que la surprise a viré au drame. « Excuse-moi. Je suis … tendue ? » Et lui, il a malgré lui pris le temps de vérifier que son visage était seulement gonflé à cause de ses larmes et non tuméfié. Il se déteste de ressentir le besoin d’une telle vérification, mais après tout c’est ce à quoi Arthur a fini par l’habituer avec le temps. « Je te raconte, ou c’est pas la peine ? » Il accepte d’un simple hochement de tête et la laisse s’affairer à la confection de thé, sans ressentir le besoin de lui préciser s’il veut bel et bien une tasse, ou même la saveur. Ce n’est pas la priorité ni de l’un ni de l’autre. « Je t’écoute. » Les mains dans les poches, il observe l’appartement sous toutes ses coutures, là aussi occupé à vérifier que rien n’a été brisé, rien n’a été déplacé, rien n’a servi de projectile. « Il va revenir ? » Ce soir ou plus tard, il ne précise pas la temporalité de sa question. Ce qui lui importe pour l’heure, c’est de savoir ce qu’il pense de la situation de Greta et, par extension, du besoin qu’il pourrait avoir de rester à l’appartement quelques heures ou une nuit de plus, pour s’assurer que tout va bien. Peut-être même que Greta pourrait reprendre la chambre d’amis pour une nuit ou deux, ce n’est pas tant le problème ni même la question, tant qu’elle ne reste pas seule et qu’Arthur peut trouver le temps de redescendre - si tant est qu’il redescende, justement, parce qu’il reste éternellement semblable à un animal sauvage imprévisible. Et cela n’a rien d’une bonne chose, ou d’un quelconque compliment. « Vous avez juste parlé ? » Swann finit par demander, conscient que son analyse visuelle ne peut pas être certaine. Il a besoin de la confirmation qu’ils ont parlé et que, peu importe à quelle point la discussion a pu finir en cris et en reproches, Arthur s’en est tenu là. Maintenant, il n’est plus sûr de rien avec cet homme qu’il continue pourtant de considérer comme étant son meilleur ami.
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Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
tryna numb the pain only makes it worse @Swann Craine
Elle ne savait plus ce qui avait provoqué ses larmes et qui continuait de lui peser aujourd’hui. Son comportement, même si elle y était habituée, ou le regard des autres, la véritable humiliation vécue aux yeux de tous. Ils auraient dû être naïfs pour croire en ses explications bancales, qu’elle avait prononcées avec un sourire brisé qui ne masquait que très mal les traits de son visage, marqués par l’angoisse de l'ampleur que pourrait prendre la suite des événements. Après quelques jours, le regard de Swann était le seul qu’elle se jugeait capable d’affronter, mais même celui-ci était difficile à supporter. « Je t’écoute. » C’était illogique de s’attendre à ce qu’il ne veuille rien savoir et se contente des quelques indices qu’il possédait. Swann était aussi impliqué qu’elle, si ce n’est plus parce que ses efforts avaient commencé avant les siens, et il voudrait tout savoir. C’était, là encore, pour le bien d’un Arthur dont ni l’un ni l’autre ne se souciait encore de la volonté, ils parleraient, aborderaient toute l’histoire s’ils jugeaient cela nécessaire et peu importe à quel point il aurait détesté ça. Pour ne pas se laisser dépasser par ses émotions, l’anglaise s’agitait en cuisine dans une mécanique qu’elle connaissait par coeur et qui consistait à préparer le thé. Malgré la demande de Swann, elle restait silencieuse. « Il va revenir ? » « Pas tout de suite. » Inutile de prétendre qu’elle avait mis un point final à tout cela, il n’était pas dupe et elle assumait de s’accrocher à l’impossible. Il reviendrait, un jour ou l’autre, parce qu’elle gardait toujours sa porte ouverte pour lui et il serait idiot de le nier devant quelqu’un capable de le comprendre. Mais elle n’était pas prête, avait besoin de temps, pour que la vision du champ de bataille qu’était devenue sa salle de bain s’en aille, pour que sa propre colère se dissipe et soit remplacée par les doutes, les regrets peut-être.
« Vous avez juste parlé ? » « On a parlé, du fait que c’était pas une bonne idée, que j’avais fait ça pour me rendre intéressante. Je sais pas à quel moment ça a dérapé, j’essayais de le calmer mais il a recommencé, à me dire exactement ce qu’il fallait pour me blesser et j’ai géré jusqu’à… » Elle s’était interrompue, les flashback de la soirée arrivant inévitablement jusqu’à elle et la laissant difficilement poursuivre ses explications, déjà extrêmement confuses. Greta avait dégluti, reprenant, annonçant le pire. « Il a tout cassé, Swann. » Ses mots étaient brefs et voulaient pourtant dire énormément, car si elle parlait de quelques produits cosmétiques, ses espoirs et son cœur n’avaient pas été épargnés. Dans le regard de Swann, Greta pouvait lire toute la crainte d’entendre que son meilleur ami avait franchi une limite qui les aurait empêchés tous les deux de continuer à tenter de le sortir de sa spirale infernale. « Il a fait ça pendant que j’étais avec vous. J’ai rien à craindre avec lui. » De ça, elle en était convaincue, et c’était la seule et unique certitude qu’il lui permettait encore d’avoir. Plus vulnérable que jamais, à retrouver cette position inconfortable de la femme qui supportait tout sans broncher, Greta était venue s’asseoir pour verser le thé, attrapant sa tasse brûlante pour plonger son regard dedans. « Et evidemment il a prétendu qu’il y avait eu aucun déclencheur, mais je le connais et il se met pas dans cet état pour une putain de fête d’anniversaire. » Elle n’était vulgaire que lorsqu’elle était désemparée, et à ce moment précis, elle n’était plus capable d’aucun self control, l’aide de Swann étant la bienvenue pour ne pas sombrer dans un profond désarroi. « Tu veux du gâteau ? Il reste plein de gâteau. » Ce n’était pas pour plaisanter, c’était un mécanisme de défense, une façon de détourner l’attention et de tenter de voir n’importe quoi de positif dans un revirement de situation qui frôlait le drame.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove