ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Ce n’était pas qu’il était réellement nécessaire pour Damon de remettre le pied à l’étrier puisqu’il n'avait jamais vraiment retiré ce dernier, mais plutôt qu’enfin ces derniers temps il sentait quelque-chose renaitre un peu en lui. L’image était peut-être un peu forte, un brin poussée, mais c’était pourtant une de celles qui fonctionnaient le mieux pour s’imaginer la manière dont son imagination revenait petit à petit chez lui. Elle dépendait énormément de l’état émotionnel dans lequel il se sentait - et s’il savait parfaitement tirer parti des émotions lourdes pour les tourner en mots couchés sur le papier, il n’arrivait pas encore à concentrer toutes les émotions qu’il pouvait ressentir, en tout temps, pour les tourner en jolies phrases potentiellement utiles pour quelconque écrit derrière. C’était ce qui l’avait bloqué ces derniers temps: Damon ne savait pas trop ce qu’il ressentait, et ce n’était pas là dans ses habitudes - lui qui avait toujours été très proche de ses émotions se retrouvait en conflit avec ces dernières, le délaissant un brin de trop sur le côté de la route quand il aurait voulu se servir d’elles comme d’un puits sans fond pour renouer avec les mots.
Pour retrouver ce goût de l’écriture qui lui manquait tant, il savait que certaines choses devaient être modifiées dans ses habitudes pour redonner la place nécessaire à l’écriture, et à commencer par l’endroit où il se couperait du monde extérieur pour se plonger dans sa bulle de création. Ce qui était bien avec l’écriture, comme avec la lecture, c’était que cette dernière ouvrait tant un nouveau monde sur l’imaginaire une fois qu’on y mettait un pied qu’il était aisé de se laisser porter qu’importai l’endroit où l’on se trouvait; si bien que Damon n’avait pas besoin de s’isoler physiquement pour retrouver ce monde imaginaire qui lui permettait de relater des histoires aussi vraies que rocambolesques de temps à autres. Son bureau chez eux, une bibliothèque universitaire, la table d’un café - tout endroit pouvait être propice à laisser son imagination déborder, fonctionner.
Depuis plusieurs semaines - plutôt même plusieurs mois -, il avait trouvé un certain refuge dans un petit café qui avait cette ambiance parfaite pour se plonger dans l’imaginaire. Il avait testé plusieurs des endroits du coin, mais s’était retrouvé à toujours revenir ici alors il avait pris ce signe pour ce que c’était: il pouvait presque prononcer de manière officielle que le Nook Novel Café était devenu son endroit préféré pour écrire. Et apparemment il n’était pas le seul à s’en être rendu compte puisqu’à peine avait-il déposé ses affaires à une des tables qu’il appréciait particulièrement - elle donnait vue autant sur le bar, la porte d’entrée que sur la rue qui donnait sur le parc non-loin, avec un fauteuil confortable - que déjà la gérante de l’endroit, Lily - il avait appris son prénom au détour d’une conversation qu’ils avaient pu avoir un jour ou un autre - s’avançait vers sa table avec un plateau dans la main. De suite, les joues du jeune homme prirent une teinte rosée alors qu’il ne savait même pas ce qu’elle venait faire directement vers lui. Juste: il se doutait et d’avance était gêné. « Je dois libérer la table, c’est ça ? » Il avait forcément pris la place de quelqu'un qui était déjà sur place et qui attendait simplement sa commande, parti fumer une cigarette ou faire une pause aux toilettes - les excuses pour s’absenter étaient nombreuses et il était idiot de s’être installé ici avec toute l’aise dont il était capable, maigre mais palpable à force de venir ici ces derniers temps.
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Lily Darling
l’heure du thé
ÂGE : 36 ans SURNOM : Lils, Lil, Lilicopter... et à peu près toutes les autres bizarreries que ses amis puissent trouver pour la taquiner. STATUT : Un chaos si constant que Lily en arrive déjà à accepter son statut de future vieille aux 72 chats. MÉTIER : heureuse propriétaire d'un café littéraire, le Nook Novel Café ; petit cocon chaleureux aux faux airs de cottage anglais. LOGEMENT : #47 victoria avenue, dans petit appartement au coeur de Redcliffe. Petit bazar organisé rempli de plantes, livres, décorations et autres excentricités qui feraient pâlir plus d'une page Pinterest. POSTS : 371 POINTS : 900
TW IN RP : / TW IRL : tout type de violence exagéréePETIT PLUS : petit cœur d'artichaut • heureuse maman d'un gros terre neuve et d'une plante carnivore • d'origine anglaise • claustrophobe depuis l'enfance • a un style vestimentaire très féminin et romantique, un ruban toujours dans ses cheveux • extravertie, enjouée et impulsive • quatrième née d'une fratrie de 7 enfants CODE COULEUR : #639BA9 RPs EN COURS : ♡ jude #1you make it difficult to not overthink. and when i'm with you i turn all shades of pink... i wanna touch you but don't wanna be weird. it's such a rush, i'm thinking wish you were here. and I'm just tryna play it cool now... but that's not what I wanna do now
ϟ john #2were you on the other line or driving in your car? were you hiding upstairs or playing your guitar? was there nothing ever wrong, 'cause you were always right? tell me, were you blindsided or were you just blind?
still sitting in a corner i haunt @Damon Williams & Lily DarlingNovel Nook Café
Lily se faufilait entre les tables avec la dextérité de quelqu'un qui connaissait chaque recoin de son café sur le bout des doigts. Le Nook Novel Café était son domaine, et elle aimait sentir qu'elle y régnait en toute simplicité, sa petite toque invisible fièrement vissée sur la tête. Avec ses murs tapissés de livres, ses lumières tamisées et l’odeur envoûtante du café fraîchement moulu, l’endroit avait quelque chose de magique qui attirait les âmes créatives. En approchant de la table de Damon, elle masqua un sourire malicieux derrière son plateau. Ce cher Damon, toujours un peu décalé, presque timide, était devenu sans le savoir un client des plus fidèles du café. C’était devenu une sorte de petit rituel de le voir débarquer ici, parfois l'air pensif, parfois l’air d’être à deux doigts de combattre un dragon imaginaire au fond de sa tête. Elle l’avait repéré depuis la baie vitrée, observant son air rêveur et sa manière de traîner légèrement les pieds en marchant, comme s’il hésitait entre entrer dans un monde ou en sortir. Aussitôt, elle avait lancé la préparation de sa boisson habituelle, un sourire mutin aux lèvres – une soudaine envie de le surprendre et de lui faire plaisir. À vrai dire, il était devenu une sorte de protagoniste récurrent dans son petit théâtre quotidien. Son arrivée était un moment attendu, un peu comme un bon chapitre qui se dépliait lentement, remplissant l'air de son mélange d'angoisse et d'imagination. Et Damon ne le savait peut-être pas, mais Lily avait fini par imprimer dans un coin de sa tête cette boisson qu’il commandait systématiquement à chacune de ses visites.
Le jeune homme n’avait d’ailleurs même pas encore totalement posé ses affaires qu’elle approcha, déjà prête à le taquiner un peu. « Si pressé que ça de partir ? Je vais mal le prendre, » elle lance d’un ton à moitié faussement étonné, à moitié taquin, en se plantant devant lui avec le plateau lorsqu’il prit parole, s’imaginant sans doute qu’il s’était assis au mauvais endroit. Elle posa la boisson sur la table d’un geste assuré, un peu comme un acte de bonté ou peut-être de malice douce – tout dépendait du point de vue. Elle savait très bien que Damon pouvait se montrer un peu trop sérieux, et c’était là qu’elle voyait son rôle. « Reste tranquille, va, » enchaîna-t-elle alors, son sourire maintenant indéniablement gentiment moqueur. « Je venais juste te faire gagner un peu de temps. » La boisson était exactement comme il l’aimait, à la bonne température et préparée avec les mêmes gestes précis qu’elle avait répétés des dizaines de fois pour lui. Lily avait ce petit don, ou plutôt cette attention particulière, pour retenir ce genre de détails. Ça rendait ses clients spéciaux, presque uniques, comme les chapitres d’un livre qu’elle connaissait par cœur. Elle adorait cette idée, celle de faire partie de leur quotidien, d’une manière ou d’une autre. « Je t'avais vu arriver depuis la baie vitrée, » qu’elle finit par expliquer, en se doutant qu’il se poserait des questions sur la rapidité dont elle avait fait preuve pour le servir.
Elle jeta un coup d'œil vers la porte en observant le passage des clients, notant la tranquillité de l'afflux, ce qui lui permettait de se permettre de l'embêter un peu plus. Les murmures du café et le doux bruit des tasses sur les tables créaient une symphonie apaisante, et elle se sentait dans son élément. Se redressant légèrement, elle observa sa montre, avant de reprendre avec le même sourire en coin qui cachait à peine sa taquinerie. « J'ai des cookies qui sortiront du four dans à peu près... » Elle feignit un air sérieux, faisant mine de calculer, son regard pétillant de malice. « Six minutes ! Est-ce que je t'en réserve un, ou deux... ou douze ? » Elle demanda de son sourire espiègle, jouant avec l'idée de le voir s’enflammer pour une douzaine de cookies. Elle savait parfaitement qu’elle en faisait trop, qu’elle poussait même un peu le bouchon… mais en même temps, quelle personne saine d'esprit résisterait à l'idée de taquiner Damon ? Certainement pas Lily.
— dream on
Sing for the laughter and sing for the tear. Sing with me, if it's just for today
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Si pressé que ça de partir ? Je vais mal le prendre » - « Je… » Les joues de Damon prirent forcément une teinte d’autant plus appuyée en cet instant, alors que le ton emprunté par la brune était taquin et qu’elle se moquait forcément gentiment de lui avec ses paroles. Son regard parcourut l’espace autour d’eux, et il n’en fallut pas plus pour qu’il se rende compte qu’il était allé trop vite en besogne et avait sauté sur des conclusions qui n’étaient pas possibles: il n’y avait personne autour d’eux. Il peinait tout de même à comprendre comment était-ce possible qu’elle soit venue jusque lui à peine avait-il posé ses affaires sur la chaise - et surtout, pour quelle raison le ferrait-elle ? « Reste tranquille, va. Je venais juste te faire gagner un peu de temps. » Alors qu’il se déclarait légèrement pour lui laisser toute la place dont elle pouvait nécessiter pour naviguer, Damon fronça quelque peu le sourcils alors qu’il voyait sur son plateau une boisson qui ressemblait étrangement à celle qu’il prenait d’ordinaire. Pas qu’il doutait de ses capacités à retenir ce que les clients prenaient par habitue, mais plus qu’il doutait d’avoir lui été remarqué - c’était le gros problème du jeune homme: il s’accordait tellement peu d’importance qu’il avait du mal à imaginer que d'autres puissent lui en apporter. C’était ce que des années de mauvais traitements de la part des personnes qui auraient du vous regarder avec une certaine fierté dans le regard dès votre naissance vous apportait: un manque de confiance tellement évident qu’il suintait par tous les pores de sa peau dès que le moindre regard était tourné dans sa direction. « Je t'avais vu arriver depuis la baie vitrée » - « Je… » C’était la seconde fois qu’il se contenait de ce type de réponse là: c’en devenait ridicule, il fallait qu’il se ressaisisse. « Merci. » C’était peut-être maigre comme phrase formée, mais c’était toujours mieux - encore une petite minute et il aurait repris pleinement ses esprits.
Lily jeta dans la foulée un coup d’oeil à sa montre, et peut-être n’avait-il pas tout ce temps là pour reprendre ses esprits et dire quelque-chose de plus constructif qu’un merci là où d’ordinaire, il n’avait pas tant de mal que cela à s’exprimer face à elle. Encore une fois cependant, la réponse de la brune à une question qu’il n’avait même pas posé à haute voix le surpris. « J'ai des cookies qui sortiront du four dans à peu près… Six minutes ! Est-ce que je t'en réserve un, ou deux... ou douze ? » Et avec le sourire qu’elle lui accordait et la bonne humeur qu’elle y mettait, il ne saurait rester de marbre; alors bien sur qu’il étira ses lèvres à son tour alors que le bout de son nez se fronçait quelque peu dans un air amusé. « Douze, ça fait beaucoup. » Et la manière légère et plutôt portée sur la blague qu’elle mettait un point d’honneur à utiliser fonctionnait: il avait retourné l’art de faire une phrase correcte. « Mais si tu viens de les faire, je veux bien que tu m’en mettes un de côté, oui, s’il te plait. » Et le regard et le sourire qu’il lui adressa ensuite furent davantage de circonstances: plus appuyés, plus assurés. « Merci à toi. Pour la boisson, aussi. » Il fronça un brin les sourcils, secoua si peu sa tête que le geste fut à peine perceptible. « Comment t’as retenu ce que je prends ? » Ce n’était pas tant la question du comment, mais toujours celle du pourquoi; le comment était simplement toujours plus simple à demander puisque touchant moins au côté personnel. Prenant un instant les devants - sans marcher sur des plates bandes qui n’étaient pas les siennes -, il se permit de faire une proposition de réponse à sa propre question: « Je commence à venir trop souvent, c’est ça ? » Il ne savait pas s’il soulignait cette partie là comme étant une bonne ou une mauvaise chose, tant une fois de plus le point principal pour lui était de savoir si c’était là quelque-chose de dérangeant pour la personne face à lui plutôt que de son propre point de vue - lui appréciait particulièrement venir ici, alors à ses yeux il n’y avait de trop dans quelque-chose d’appréciée. Même s’il en doutait tant elle respirait la bienveillance et la générosité, peut-être était-ce là une manière pour Lily de lui faire comprendre qu’elle le voyait que de trop dans le coin, en revanche.
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Lily Darling
l’heure du thé
ÂGE : 36 ans SURNOM : Lils, Lil, Lilicopter... et à peu près toutes les autres bizarreries que ses amis puissent trouver pour la taquiner. STATUT : Un chaos si constant que Lily en arrive déjà à accepter son statut de future vieille aux 72 chats. MÉTIER : heureuse propriétaire d'un café littéraire, le Nook Novel Café ; petit cocon chaleureux aux faux airs de cottage anglais. LOGEMENT : #47 victoria avenue, dans petit appartement au coeur de Redcliffe. Petit bazar organisé rempli de plantes, livres, décorations et autres excentricités qui feraient pâlir plus d'une page Pinterest. POSTS : 371 POINTS : 900
TW IN RP : / TW IRL : tout type de violence exagéréePETIT PLUS : petit cœur d'artichaut • heureuse maman d'un gros terre neuve et d'une plante carnivore • d'origine anglaise • claustrophobe depuis l'enfance • a un style vestimentaire très féminin et romantique, un ruban toujours dans ses cheveux • extravertie, enjouée et impulsive • quatrième née d'une fratrie de 7 enfants CODE COULEUR : #639BA9 RPs EN COURS : ♡ jude #1you make it difficult to not overthink. and when i'm with you i turn all shades of pink... i wanna touch you but don't wanna be weird. it's such a rush, i'm thinking wish you were here. and I'm just tryna play it cool now... but that's not what I wanna do now
ϟ john #2were you on the other line or driving in your car? were you hiding upstairs or playing your guitar? was there nothing ever wrong, 'cause you were always right? tell me, were you blindsided or were you just blind?
still sitting in a corner i haunt @Damon Williams & Lily DarlingNovel Nook Café
Lily observa Damon avec un mélange de malice et de douceur, amusée par sa réaction un peu maladroite mais sincèrement touchante. Ce jeune homme avait quelque chose d’unique, et ce n’était pas seulement sa façon de s’installer avec une concentration presque religieuse à sa table préférée. C’était plutôt l’aura légèrement fragile qu’il dégageait, cette manière qu’il avait de détourner les yeux ou de froncer les sourcils comme s’il portait en permanence un débat intérieur. Il était facile de le taquiner, mais pas pour le plaisir mesquin de le mettre mal à l’aise. Non, Lily trouvait un certain plaisir à illuminer un peu sa journée, à observer ce genre de moment où une gêne initiale se transformait en un sourire timide. « C'est comme si c'était fait ! » dit-elle en lui adressant un clin d’œil rapide lorsqu’il accepta un cookie. Ses mains ajustèrent le plateau, un geste devenu machinal avec le temps, et elle ajouta, d’un ton léger : « Hésite pas à me demander si tu voudrais autre chose. » Elle recula d’un pas, prête à retourner au bar pour laisser Damon à ses pensées et à son clavier, mais elle s’arrêta un instant pour observer la scène discrètement. Il y avait toujours un charme particulier à regarder les habitués. Et lui, avec son ordinateur portable, ses regards furtifs vers la rue et cette façon de pianoter comme si les mots lui échappaient parfois, était un sujet fascinant. Lily aimait les deviner, ces vies qui s’étendaient de l’autre côté des commandes. Qui étaient-ils, que cherchaient-ils à oublier, ou à retrouver, en venant ici ?
Son regard glissa rapidement sur le reste de la salle, s’assurant que tout le monde avait ce dont il avait besoin. Mais une part d’elle revenait encore et encore à Damon. Il y avait quelque chose chez lui qui lui donnait envie de creuser davantage, de dépasser les échanges polis et d’en apprendre plus sur ce qui se cachait derrière ce visage aux traits légèrement tendus. Mais elle respectait son espace. Ce qu’elle appréciait le plus dans ce travail, c’était cette délicate danse entre la proximité et la distance. Offrir une boisson avec un sourire, poser une question légère, puis se retirer, laissant le client respirer. « Mais je t'en prie, c'est normal ! » répondit-elle à son remerciement, un sourire naturel illuminant son visage. Pour elle, c’était vraiment normal. Lily avait toujours eu cette philosophie que les petits gestes faisaient une grande différence. Ce n’était pas seulement un café, pour elle. C’était un lieu de refuge, un espace où les gens pouvaient se reconnecter à eux-mêmes, à leurs projets, à leurs rêves ou à leurs simples plaisirs quotidiens. Si elle pouvait y contribuer, même modestement, elle le faisait sans hésiter.
Quand il posa sa question, cependant, elle éclata d’un rire clair et spontané. Il croyait vraiment qu’il pourrait échapper à son radar ? Quelle idée adorablement naïve. Elle posa une main sur sa hanche, adoptant une posture faussement sérieuse. « Tu pensais réussir à passer sous le radar de Tata Lily ? Quelle erreur ! » lança-t-elle, toujours avec ce ton taquin qui lui venait si naturellement. Elle s’approcha légèrement, baissant la voix comme si elle lui confiait un secret. « Pas de chance pour toi, j’adore observer les gens qui viennent ici. » C’était vrai. Lily avait ce regard affûté, ce don pour remarquer les petits détails qui échappaient aux autres. La manière dont un client tapotait nerveusement sur la table en attendant sa commande, ou comment un couple échangeait un regard complice au-dessus de leurs tasses de thé. Mais avec Damon, c’était différent. Il était là souvent, toujours à la même table, toujours avec la même commande. Un petit mystère ambulant, perdu dans ses pensées ou son travail. Elle continua, se redressant légèrement avec un sourire satisfait : « À partir du moment où j’ai commencé à remarquer que tu prenais toujours la même place pour pianoter mystérieusement dans ton ordinateur, c’était fichu. Ta tête est passée dans la colonne des habitués dans mon esprit. » Elle aimait cette idée de colonnes dans son esprit, comme un carnet imaginaire où elle classait chaque client selon ses habitudes, ses manies, et peut-être même ce qu’ils laissaient transparaître d’eux-mêmes. Mais ce carnet, bien sûr, était uniquement pour elle. C’était son petit jeu, son moyen de rendre le travail plus vivant, plus personnel. Elle ajouta, toujours malicieusement : « Mais j’te rassure, cette colonne, elle apporte que des avantages. » Elle fit une pause théâtrale, ses yeux pétillants d’amusement. « Des cookies tout chauds du four gratuits, par exemple. » Elle espérait que son ton léger dissipait tout malaise qu’il pourrait ressentir. Lily n’avait jamais été douée pour garder les choses strictement professionnelles. Elle aimait créer des liens, même fugaces, avec les gens qui franchissaient la porte de son café. C’était dans sa nature, cette chaleur qui débordait parfois et qui pouvait donner l’impression qu’elle en faisait trop. Mais pour elle, c’était simplement sa manière d’être. Offrir un cookie, un sourire ou une conversation n’était pas un effort, c’était un plaisir.
Elle jeta un coup d’œil en direction du four. Les cookies ne tarderaient plus. Une odeur sucrée commençait déjà à se mêler à celle du café et des pages de livres usées, une combinaison qu’elle adorait. C’était l’essence même du Nook Novel Café, ce mélange de douceur et de réconfort.
— dream on
Sing for the laughter and sing for the tear. Sing with me, if it's just for today