(Poppy&Maxwell) Just to learn that you never cared
Poppy Leigh
la mélodie du manque
ÂGE : 22 ans (02.04.2002) SURNOM : Poppy est déjà un surnom STATUT : Célibataire, n'a pas encore trouvé son prince charmant MÉTIER : Etudiante en histoire de l'art, avec une mineur en études du genre + serveuse au Tasty Tazzy pour payer les factures LOGEMENT : Redcliffe, #125 Hughton Avenue, un petit appartement donnant sur les voies de train POSTS : 109 POINTS : 1270
TW IN RP : / GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle déteste qu'on l'appelle Philippa et ne répond même pas à ce prénom. ≈ Elle est allergique aux poils de chat et de chien, à son plus grand désespoir. ≈ Depuis qu'elle vit seule, elle a transformé son appartement en galerie d'art éphémère, où sèchent toujours de nouvelles toiles. ≈ Elle déteste le café et sirote toute la journée des jus de fruits. ≈ Elle a voulu apprendre le tricot et le crochet, et il reste des vieilles pelotes et des aiguilles dans un coin du salon. Peut-être qu'elle y reviendra un jour. ≈ Elle pratique le basket-ball depuis l'enfance.CODE COULEUR : Cherche sa famille en #E24F93 RPs EN COURS :
Maxwell ∆ Am I messed up? Forever flawed beyond repair but forever yours
Poppy était arrivée avec presque vingt minutes d'avance sur l'heure du rendez-vous qu'elle avait fixée quelques semaine plus tôt. Elle faisait anxieusement les cent pas devant l'imposant bâtiment, cherchant à retrouver un peu de courage. Chaque nouvelle étape rajoutait un peu de stress, à mesure qu'elle se rapprochait de sa première rencontre avec son père. Elle finit par se décider à entrer et parcourir les longs couloirs, se sentant un peu dépareillée avec son pull en laine coloré et son jean - un propre pourtant, sans trace de peinture dessus -, au milieu de tous ces gens en costume ou en tailleur stricts et sombres.
Elle soupira en atteignant le bureau de Maxwell, se concentrant sur sa respiration avant de frapper doucement à la porte et de l'ouvrir. La secrétaire était au téléphone, alors elle resta plantée bêtement devant le bureau tout en regardant autour d'elle. Des diplômes au mur, des livres de droit partout, et cette atmosphère lourde et pesante qui lui avait fait changé de filière à la fin de sa deuxième année d'université... Elle se demanda un bref instant à quoi aurait ressemblé la Poppy qui aurait été élevée par son père.
« Bonjour ! Je suis Poppy Leigh, j'ai rendez-vous avec monsieur Eames » clama-t-elle lorsque la secrétaire eut raccroché.
La jeune femme vérifia l'information avant de la faire attendre un peu plus loin, et Poppy se laissa tomber sur le fauteuil de cuir, se sentant plus que jamais au mauvais endroit. Elle croisa ses bras et les serra contre elle dans une tentative de se rassurer et de se sentir moins seule. Vaine tentative, alors qu'elle était dans un décor inconnu, et assez austère, avec l'objectif de voir un homme qui n'avait pas voulu la connaître...
Il finit d'ailleurs par sortir de son bureau, et elle se figea. Elle avait vu des photos de lui ces dernières années, au tribunal ou à parler d'une enquête sous les flashes des journalistes. Mais il lui paraissait différent maintenant qu'il était en chair et en os devant elle. Elle se sentait bouleversée de se retrouver dans la même pièce que lui pour la première fois depuis toujours, et c'était encore plus étrange de se dire que lui n'avait encore aucune idée de qui elle était.
« Je m'appelle Poppy. Poppy Leigh » bafouilla-t-elle, se levant pour venir à sa rencontre.
Est-ce que son nom de famille allait réveiller quelque chose chez lui ? Il l'avait sans doute vu pendant des années sur ses comptes bancaires, sous la forme du virement qu'il faisait à sa mère en guise de pension alimentaire et d'unique contribution à la vie de Poppy.
Did you ever hear about the girl who got frozen? (right where you left me ; taylor swift)
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
lieu: cbd, spring hill.(c): kaceyholidaypacks (gif), luleaby (codage).
***
« Les rendez-vous du jour. » - « Quoi les rendez-vous du jour ? » Apparement, il s’était encore levé du bon pied ce matin, il fallait croire. La secrétaire - dont il avait oublié le prénom un jour sur deux alors que ça faisait plus de deux ans qu’elle travaillait ici et qu’il passait devant elle un bon nombre de fois par jour - avait commencé par lancer de manière on ne pouvait davantage polie la discussion mais monsieur avait décidé qu’il n’en avait que peu à faire, alors il avait daigné répondre qu’à partir du moment où elle était devenue trop oppressante à ses côtés. « Vous voulez la connaitre en avance ou je vous les envoie jusque votre bureau quand ils arrivent ? » La chassant de revers de la main, il n’avait pas le temps - ni l’envie - de s’arrêter sur ce genre de chose là: elle n’avait qu’à se débrouiller. « Pas mon taf, démerdez vous Brenda. » - « Jennie, pas Brenda. » Il avait déjà fermé à sa suite la porte de son bureau de toute manière, il n’aurait donc pas la précision qui lui parviendrait une nouvelle fois aujourd’hui. Eames n’était pas du genre à prêter attention aux choses qui ne lui portaient que peu ou pas d’intérêt, alors il ne s’encombrerait pas des désidératas ou qu’importait ce qu’elle mettait en avant de la secrétaire du bout du couloir.
Même si effectivement pour une fois, il aurait peut-être préféré jeter un coup d’oeil à la liste des rendez-vous du jour avant de commencer sa journée - ça lui aurait évité une mauvaise surprise au cours de cette dernière.
Parce-que si le visage qui se présenta à lui lorsqu’il passa la porte de son bureau dans l’autre sens, bien plus tard dans la journée, ne lui disait rien et qu’il était à peu près sur de ne pas l’avoir croisé avant aujourd’hui. Posant son regard sur le petite blonde qui se tenait debout au milieu du passage, dans un premier temps il haussa quelque peu un sourcil en jetant un coup d’oeil autour d’eux; mais rien n’indiquait ce qu’elle pouvait bien faire ici et apparement le dont de parole ne lui avait pas été transmis à la naissance - ou alors elle présentait une quelconque tare qui l’empêchait de réagir de manière adaptée en toute situation. « Oui ? » L’agacement se faisait déjà entendre à travers ce simple mot du coté de Maxwell. Il aurait pourtant du profiter davantage de ce moment de latence car le temps de répit prendrait bientôt fin lorsqu’elle retrouverait l’usage de la parole; et comme toute femme de cette planète, cela ne mit qu’un instant à ce faire malheureusement. « Je m'appelle Poppy. Poppy Leigh. » Alors, il ferma les yeux en soupirant lourdement.
Il s’était toujours dit que ce moment là arriverait un jour ou l’autre - mieux valait jamais que tard, à son humble avis -, mais avait toujours continué de croiser les doigts en se disant que si ce n’était pas déjà chose faite, c’était qu’il avait au moins réussi quelque-chose dans cette histoire: celle d’engendrer un enfant qui ne serait pas le cliché de ceux en quête d’identité, passant par la recherche du parent disparu trop tôt pour servir de figure à laquelle se rattacher dans sa vie. Apparemment, malheureusement, c’était là une utopie à laquelle il n’aurait pas le droit - ou pour laquelle il allait devoir faire des efforts et se battre. Faisant rouler ses lèvres si fines que presque inexistantes l’une sur l’autre, Maxwell rouvrit les yeux - de ce regard froid dont lui seul lavait le secret. « Tant mieux pour toi. » Oh, ce n’était certainement pas du tout ce que la gamine attendait - il n’y avait qu’à voir la manière dont elle avait bafouillé pour juste se présenter -, mais il n’en avait que peu à faire: il avait du boulot et était attendu ailleurs. Redressant son bras pour dégager sa montre de sous sa manche, il jeta un coup d’oeil à cette dernière. « T’as deux minutes avant que je perde patience pour me dire pourquoi t’es là aujourd’hui, alors évite de pleurnicher: ça te fera perdre du temps. » Au moins, elle ne pourrait pas dire qu’il y avait publicité mensongère: il était infecte, le savait et ne s’en cachait pas - elle comprendrait peut-être pourquoi elle n’avait pas été mis au jus de la présence de ce personnage plus tôt dans le déroulé de sa vie. Et elle s’en mordrait surement les doigts le soir même de comprendre qui il était réellement, mais ce n’était pas tant son problème de son côté, tant qu’elle ne persistait pas dans son paysage comme ça avait été son envie depuis le premier jour.
Poppy Leigh
la mélodie du manque
ÂGE : 22 ans (02.04.2002) SURNOM : Poppy est déjà un surnom STATUT : Célibataire, n'a pas encore trouvé son prince charmant MÉTIER : Etudiante en histoire de l'art, avec une mineur en études du genre + serveuse au Tasty Tazzy pour payer les factures LOGEMENT : Redcliffe, #125 Hughton Avenue, un petit appartement donnant sur les voies de train POSTS : 109 POINTS : 1270
TW IN RP : / GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle déteste qu'on l'appelle Philippa et ne répond même pas à ce prénom. ≈ Elle est allergique aux poils de chat et de chien, à son plus grand désespoir. ≈ Depuis qu'elle vit seule, elle a transformé son appartement en galerie d'art éphémère, où sèchent toujours de nouvelles toiles. ≈ Elle déteste le café et sirote toute la journée des jus de fruits. ≈ Elle a voulu apprendre le tricot et le crochet, et il reste des vieilles pelotes et des aiguilles dans un coin du salon. Peut-être qu'elle y reviendra un jour. ≈ Elle pratique le basket-ball depuis l'enfance.CODE COULEUR : Cherche sa famille en #E24F93 RPs EN COURS :
Maxwell ∆ Am I messed up? Forever flawed beyond repair but forever yours
Au vu du soupir, il savait parfaitement qui elle était. Il n'avait pas envoyé un virement automatique sans jamais plus se préoccuper de rien mais avait au moins retenu son prénom. Etait-ce bête de se sentir un peu heureuse de ce simple fait, surtout quand tout dans l'attitude de Maxwell montrait sa lassitude ?
Certes, elle ne s'attendait pas à ce qu'il vienne l'enlacer et lui demande quelles études elle faisait ou elle ne savait quoi. Du moins, la partie rationnelle de son cerveau avait tenté de lui rappeler qu'en vingt-deux ans, il n'avait jamais essayé de la contacter, de quelque manière que ce soit. Elle n'avait pas eu de cartes d'anniversaire, ou d'appel à la nouvelle année, ni de père présent pour toutes les journées père-enfant organisées pendant sa scolarité - et il y en avait eu beaucoup trop, qu'elle avait passée sur le banc de touche à regarder ses pieds et à retenir ses larmes.
« J'ai trente minutes, en fait. C'est le temps standard d'un rendez-vous. Jennie me l'a dit quand j'ai appelé. »
La secrétaire s'était assurée pendant un très long moment qu'elle était sûre de vouloir voir Maxwell, et pas un autre procureur de la cour. Elle ne lui avait même pas demandé la raison de sa demande de rendez-vous, pour voir si Maxwell était vraiment le plus indiqué ou non. Peut-être que ce simple fait aurait dû mettre la puce à l'oreille de Poppy... Mais elle avait préféré tout ignorer, pour se dire qu'elle avait au moins un parent qui voulait d'elle. Peut-être que c'était sa mère qui avait repoussé Maxwell et demander juste de l'argent, peut-être même qu'elle avait caché les lettres qu'il lui envoyait, ou qu'elle ne lui avait pas donné leur adresse et leur numéro de téléphone mais juste son RIB.
Ou peut-être qu'ils s'étaient bien trouvés tous les deux, et qu'ils auraient formé un couple parfaitement froid et hautain si elle n'était pas venue faire dérailler leur plan. Elle ne valait rien à leurs yeux, et pourtant, c'était de leur faute si elle était là, à chercher une figure parentale qui tiendrait la route et à se demander ce qu'elle avait fait de mal pour que personne ne veuille d'elle.
« Pourquoi vous n'êtes pas resté ? »
S'il avait payé une pension alimentaire, c'était qu'il l'avait reconnue. On ne payait pas pour des enfants avec lesquels on n'avait aucun lien, après tout. Donc sur son acte de naissance, elle avait bien son nom à lui en lieu et place du père. Un père juste sur le papier, qui n'avait jamais contesté - du moins pas à sa connaissance - mais qui s'était contenté de donner l'argent, sans jamais se préoccuper de la mère ou du bébé... Elle comprenait ne pas vouloir d'enfants, vraiment, et elle savait du coup comment faire pour ne pas en avoir, pour ne pas faire souffrir une petite vie innocente et qui n'avait pas demandé à venir au monde. Pourquoi ses parents n'avaient pas eu cette décence-là ?