ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Certains peuvent se vanter d’avoir de la chance dans leur malheur, et considérant le fait qu’il soit ambidextre, Finnley aurait apprécié de pouvoir en dire de même avec son bras cassé, se vantant de ne pas être impacté au quotidien par sa fracture. Mais il n’en est rien, et il se rend compte que d’être privé de l’usage d’un de ses membres est nettement plus difficile qu’il ne l’avait anticipé alors que chaque geste du quotidien devient un véritable défi. Oh, bien sûr, il peut quand même se satisfaire de réussir à protéger correctement son plâtre sous la douche en réussissant à scotcher un sac plastique autour de celui-ci sans trop de difficultés, ou à s’habiller sans galérer pendant d’interminables minutes, il suffit d’un peu de dextérité et puisqu’il n’a pas vraiment de main dominante, il peut au moins gérer quelques aspects de la vie quotidienne. Mais ces quelques aspects-là ne sont pas grand-chose en comparaison de tous ceux rendus inévitablement difficiles ; et même s’il a cherché des alternatives, il commence sérieusement à en avoir marre. Il n’aurait jamais cru penser ça, mais se nourrir de pizza depuis bientôt une semaine sous prétexte que c’est le plus simple pour lui commence à devenir un véritable cauchemar alors qu’il frôle l’overdose. Il s’est bien essayé à la cuisine, calant un légume de sa main handicapée pour l’éplucher avec l’autre, ou maintenant la planche à découper et usant du couteau avec sa main valide, mais le succès n’a pas été au rendez-vous et tout ce qu’il a gagné dans la bataille, c’est quelques coupures qui ont mis un terme à toute tentative de manger sainement. Sauf qu’il a encore quelques semaines à tirer, Finn, et qu’à défaut d’une réduction de peine, il aimerait au moins faciliter la fin de celle-ci. Et si sa sœur est certes revenue en ville après des années d’absence, il n’est pas particulièrement convaincu par l’idée de l’appeler à l’aide tous les quatre matins – sans doute parce qu’il a sa fierté, aussi, et que même si cela pourrait les aider à consolider les liens familiaux au même titre que son radius, il n’est pas à l’aise avec l’idée d’être dépendant de sa petite sœur. Ezra lui a filé un coup de main pour quelques petites choses, mais là aussi, son ami étant en pleine séparation, il se doute bien qu’il a mieux à faire que d’être l’assistant personnel de Finnley. Ne reste alors plus que Cecilia, qui a le malheur d’être sa colocataire et donc d’être à même de l’aider au quotidien puisqu’elle vit avec lui, mais là aussi, sa fierté ne se remettrait pas d’aller supplier la charité de Cecilia – d’autant en prenant en compte le fait que sa personnalité ne possède pas cet aspect-là. Alors Finn se contente de ce qu’il sait faire de mieux ; soupirer lourdement et râler en pointant du doigt le monde entier pour sa propre faute – alors même que ce n’était qu’une chute accidentelle.
Mais, parce qu’il en faut toujours un, si Finn n’est pas réputé pour sa diplomatie, il ne l’est pas non plus concernant sa patience ; et après deux semaines d’efforts quotidiens pour se simplifier la vie, il doit reconnaître que son sang-froid n’est plus ce qu’il était au début de cette mésaventure. À tel point que lorsque Cecilia et lui se croisent à de rares occasions dans les espaces communs de leur appartement (si peu souvent qu’il apparaît de plus en plus clairement que cette colocation est une fausse bonne idée), Finn contemple la jeune femme avec une lueur d’admiration dans le regard, non pas parce qu’elle lui plaît (eurg, encore se crever les yeux lui-même), mais parce qu’elle est indépendante et en mesure de faire tout ce qu’il ne peut plus faire. C’est fou comme on oublie l’utilité d’un bras quand on en est privé. À une ou deux reprises, sa bouche s’est même entrouverte dans un bref sursaut d’impulsivité, avant qu’il se ravise ; il sait qu’au moindre service, Cecilia n’hésitera pas à en faire des tonnes pour remettre les compteurs à égalité. Encore faudrait-il qu’elle commence par accepter, ce dont Finn n’a absolument aucune certitude. Il est même persuadé qu’elle apprécie de le voir galérer à lacer ses chaussures dans l’entrée, lui passant devant furieusement, avec un sourire en coin, signe qu’elle ne sera pas en retard, elle, puisqu’elle peut parfaitement se débrouiller seule. Le seul avantage de tout ceci, c’est qu’on peut au moins toujours pousser quelqu’un par la fenêtre avec un bras.
« Cecilia ? » Ce jour-là, il n’a pas su retenir le prénom qui a franchi ses lèvres. Assis sur le canapé, il a détourné la tête pour croiser le regard de la jeune femme derrière lui, qui a eu le malheur de s’aventurer jusqu’à la cuisine en sa présence. Le silence qui s’ensuit dure bien trop longtemps pour être innocent, et il vise surtout à convaincre Finnley, une dernière fois, qu’il s’agit d’une bien mauvaise idée. « T’es pressée ? » Il a même posé la question sur un ton doux – aussi doux qu’il puisse l’être en s’adressant à Cecilia. Suffisamment doux aussi pour qu’elle comprenne que ce qui risque de s’ensuivre n’est pas une discussion visant à se moquer l’un de l’autre, comme beaucoup depuis leurs retrouvailles, mais qu’il y a quelque chose de plus, quelque chose qui relève presque de la supplication.
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Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
Je pouvais reprocher beaucoup de choses à Finnley (à commencer par son existence), et je ne doutais absolument pas que la réciproque était vraie. Mais, étrangement, à aucun moment depuis que j’avais emménagé je n’avais regretté ma décision pour autant. C’était dire à quel point mon précédent logement était insalubre et d’un déprimant rarement atteint. Ce nouvel appartement avait certes un colocataire dont je me serais bien passée, mais qui m’aidait à payer le loyer de quatre murs qui tenaient enfin la route. Je n’étais plus en train de me plaindre du bruit incessant de tous les voisins et de la rue, de la déperdition de chaleur, de la couleur de l’eau qui me semblait plus proche du brun qu’autre chose et j’en passe. Evidemment que je pouvais trouver mille choses à redire sur ce nouvel appartement malgré tout, et je ne manquais bien sûr pas une bonne occasion de râler à ce sujet. Mais ce que je n’avouerai jamais à voix haute c’était que j’étais vraiment contente (miracle) de pouvoir enfin rentrer dans un endroit que je pouvais appeler "chez moi" sans me sentir profondément honteuse. Enfin tout du moins c’était le cas tant que je ne faisais pas mention du colocataire qui vivait avec moi. Et puis nous avions vu juste pendant la visite : l’appartement était suffisamment grand pour que l’on ne se marche pas dessus, mais surtout pour que l’on ne se croise pas si on ne le souhaitait pas (autant dire que c’était une constante). Quoique ces derniers temps j’éprouvais un plaisir légèrement malsain à passer ma tête dans une pièce que Finnley occupait déjà, pour l’observer galérer avec la plus simple des activités à laquelle il pouvait s’adonner. Le karma avait enfin eu raison de lui et de sa grande gueule (comment ça c’est l’hôpital qui se fout de la charité ? Mh ? Non je vois pas ce que vous voulez dire). J’avais envie de croire que ce n’était qu’un juste retour des choses pour tout ce qu’il avait pu me dire lorsqu’on s’était recroisés au casino. Si j’étais parfaitement honnête, si le karma fonctionnait effectivement comme ça, alors je ne pouvais que m’attendre à ce qu’il se charge à son tour de mon cas. Mais c’était un détail que je préférais ignorer. Pour l’heure, je continuais sereinement de lui lancer des sourires entendus en le croisant, lançant occasionnellement quelques piques pour lui signifier qu’il risquait de devenir rapidement un bibendum s’il continuait à se nourrir exclusivement de pizzas. Non sans ajouter une mention particulière pour les légumes dans la foulée, sachant pertinemment qu’il était incapable de les éplucher ou de les découper actuellement. J’avais presque de la peine pour lui, bien consciente que si les rôles avaient été inversés ma patience n’aurait pas fait long feu. Est-ce qu’il était question de l’aider pour autant ? Certainement pas. Pas sans qu’il ne le demande. Et même là, rien n’était assuré. Je doutais de toutes façons que sa fierté personnelle lui permette de faire appel à mes services, jusqu’à ce que : « Cecilia ? » Je m’arrêtais dans ma course, pinçant silencieusement mes lèvres pour m’empêcher de rire en constatant que l’inattendu était finalement en train de se produire, et curieuse de voir comment il allait amener ça. Est-ce que j’allais lui faciliter la tâche ? C’était mal me connaître. Et il s’en doutait. « T’es pressée ? » Encore dans son dos, je m’avance cette fois-ci pour venir jusqu’à lui et lui faire face, histoire qu’il puisse constater à mes bras croisés et ma grimace dubitative que son ton mielleux me dégoûte plus qu’autre chose. « Pourquoi ? » Ca ne répondait pas à la question mais si la réponse avait été oui, je serais déjà dehors. « Je te préviens Coverdale, je suis pas une aide à domicile. » Même payée très cher, à aucun moment et dans aucun univers cette option était envisageable. En revanche, quoi qu’il s’apprêtait à me demander, ça allait être du donnant-donnant. « Sur une échelle de 1 à 10, t’es désespéré à quel point pour m’interpeller ? » J’affichais cette fois-ci un sourire entendu. Pas mauvais comme ceux qu’on avait pu échanger au casino. Mais pas non plus bienveillant. Un bon entre deux.
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
(cecilia #3) nobody's soldier
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