ÂGE : 35 ans (01.02.1989) SURNOM : Jude, Judy STATUT : célibataire, pas faute d'essayer pourtant MÉTIER : développeuse de contenu narratif dans les jeux vidéos LOGEMENT : 203 - Fortitude Valley, ça fait 3 ans qu'elle y habite et deux ans et dix mois qu'elle dit qu'elle va bientôt déménager. Elle n'investie pas son appartement parce qu'elle n'aime pas y rester. Aucun décoration particulière, c'est austère et fait fuir tout le monde. POSTS : 342 POINTS : 6660
TW IN RP : on est feel good nous GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : collectionneuse de nouveaux hobby - touche à tout et à rien - a tenté d'être une arnaqueuse dans la vie mais ne sait pas comment s'y prendre sans se faire chopper - dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, pas toujours à bon escient - déborde de créativité - est quelqu'un d'extremement sociable, très entourée et pourtant se sent terriblement seule. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Judy pense tout haut en #996699 RPs EN COURS : Nicola#1
Judy ne refusait jamais une sortie, encore moins quand il s’agissait d’aller se poser dans un appartement où elle pourrait plonger ses doigts dans des assiettes et se goinfrer tout en ayant un verre à la main. Rouge à droite, part de pizza à gauche, le mélange n’était pas des plus délicat, mais sachant qu’elle n’aurait pas besoin de faire le ménage le lendemain, ni de devoir payer des tournées qu’elle ne récupérera jamais en retour, c’était parfait. D’autant plus que la compagnie était douce. « C’est marrant, de voir vos soirées. » sous entendus, vous les profs. « Quand j’étais gamine, c’était impossible pour moi d’imaginer que mes profs avaient des vies sociales et pouvaient se réunir et boire pour oublier qu’ils avaient des copies à corriger. » puis, en voyant quelqu’un fumer à la fenêtre, elle se rappelait. « Enfin, tu m’diras… j’avais un prof, quand il nous rendait nos devoirs corrigés, ca sentait la clope à plein nez… » et là, c’est une nouvelle vie qu’elle inventait à Monsieur Sherwook. Le pauvre, il était surement mort à l’heure qu’il est, à l’époque, il avait déjà l’air d’avoir 80 ans. « Ca vous arrive ? De corriger vos copies autour d’un café ? » ou de verres de vins plutôt. « Aaaaah, la voilà! » Michelle – renommée Jean Mich par ses collègues sans que Judy n’ai jamais vraiment compris pourquoi – arrivait enfin à sa propre fête, ramenant encore quelques victuailles, comme s’il allait en manquer. « Mieux vaut trop que pas assez. » ça, c’était la phrase préférée de son père, quand ils avaient de la visite chez eux. « Bon anniversaire ! » Judy fit une accolade à Michelle, sans trop la retarder, ça avait l’air lourd, ce qu’elle portait. « On a pas oublié le cadeau ? » qu’elle souffla à l’oreille de Nat, en glissant une main dans son dos pour se rapprocher un peu d’elle. Elle eu comme un instant de panique. Qui devait gérer le cadeau ? Elle jurait que Nat avait dit qu’elle s’en chargeait, parce qu’après tout, elle la connaissait bien mieux qu’elle. Judy ne s'était pas préoccupée plus que ça, du moins, elle avait acquiescé à toutes les propositions de Nat, ça lui revenait à présent, par contre, quel avait été le choix finale ? Elle allait sans doute le découvrir en même temps que l'interessée. « Et pourquoi Jean Mich? » qu'elle chuchottait à l'oreille de sa petite amie.
My head's on the run
tu regardes le papier peint vieillir et tu veux toujours t’éblouir, dans des nuits si longues que les jours devaient rétrécir, oui tu ne les as pas vu venir, c’est peut-être le moment de s’enfuir
:
Natalia Jarecki
la science des sentiments
ÂGE : 39 ans, dans le déni de la quarantaine SURNOM : Nat pour ses proches, imsodiumcute sur les bornes d'arcade parmi les meilleurs scores STATUT : Officiellement divorcée, non moins officiellement compliqué. Ex-femme-meilleure-amie-mère-de-sa-fille : Sloane a beaucoup de qualificatifs. MÉTIER : Prof de chimie au collège, cooler than the cool kids LOGEMENT : une maison sans prétention sur bywong street du côté de toowong POSTS : 27 POINTS : 320
TW IN RP : fausse couche ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Sloane #1 - I loved you completely. And you loved me the same. That's all. The rest is confetti.
« C’est marrant, de voir vos soirées. » Essayant encore de déterminer ce que j’allais manger ensuite pour avoir suffisamment de place afin de tout goûter, je détournais mes yeux du buffet pour les poser sur Jude. Mes sourcils se froncèrent légèrement en essayant de décrypter ce qu’elle sous-entendait par-là, avant d’afficher un sourire en coin à l’écoute de ses souvenirs qui me ramenaient moi-même aux miens à l’époque. J’étais passée par là aussi. Et j’avais encore du mal à réaliser que j’étais passée de l’autre côté de la barrière entre temps. « Ca vous arrive ? De corriger vos copies autour d’un café ? » Je jetais un coup d’œil aux autres enseignants présents à la fête ce soir, toujours surprise de constater qu’ils n’avaient pas l’air de s’offusquer du fait que je pouvais apparaître au choix au bras de ma femme ou à celui d’une brune tout aussi charmante mais bien différente malgré tout. Soit ils jouaient bien les hypocrites, soit ils avaient fini par accepter le fait qu’être amoureux de plusieurs personnes en même temps n’était pas un crime. J’avais toutefois tendance à plutôt opter pour l’option 1 de manière générale. Et si ça n’allait pas m’empêcher de me cacher pour autant, j’étais toutefois presque soulagée que Sloane n’ait pas pu se libérer ce soir, bien consciente qu’il y avait de meilleurs contextes pour qu’elle et Jude se rencontrent, et toujours pas très certaine qu’elles devaient se rencontrer un jour. Peut-être était-ce un premier signe du fait que ce que la façon dont je menais ma vie actuellement était une belle connerie, mais il n’y avait qu’une seule manière pour moi de réaliser mes erreurs : en me prenant des murs. « Assez souvent. C’est bien plus drôle de faire un debrief des pires copies en direct plutôt que de le faire en différé le lendemain. » On les aimait nos élèves, mais on aimait aussi se moquer d’eux. C’était la règle tacite quand on devenait prof : paraître parfaitement innocents et loin de tout soupçon pour mieux parler d’eux dans leur dos en corrigeant leurs copies. Et qui étions-nous pour ne pas respecter cette règle officielle n’est-ce pas ? Je me levais à mon tour pour serrer Michelle dans mes bras tout en lui souhaitant un bon anniversaire et excusant Sloane au passage de n’avoir pas pu se libérer. « Mieux vaut trop que pas assez. » « T’es pas un peu trop jeune pour déjà sortir des phrases de parents Jude ? » Je lui lançais un sourire gentiment moqueur, bien consciente que les représailles ne tarderaient certainement pas à venir. « On a pas oublié le cadeau ? » Mon sourire s’étira un peu plus en sentant un léger vent de panique s’emparer d’elle. Je me penchais vers elle pour chuchoter à mon tour : « Non, et comme je suis parfaite j’ai même ajouté ton nom sur la carte. » Peut-être que j’avais même acheté un second cadeau avec le nom de Sloane et le mien sur la carte cette fois-ci. C’était sans doute trop. Mais mieux valait trop que pas assez apparemment. « Et pourquoi Jean Mich? » La question méritait d’être posée, d’autant plus que l’histoire était drôle. « Tu vas pas être déçue de la réponse. Figure toi que c’est tout simplement parce que… » Mon regard posé dans celui de Jude glissa sur la porte qui venait de s’ouvrir un peu plus loin derrière elle, révélant au passage…une Sloane surprise. « …putain de merde. » voilà un bon résumé de ce qui se passait dans mon cerveau à présent. J’assumais parfaitement ma situation amoureuse, Jude et Sloane étaient au courant l’une comme l’autre et je n’avais rien à cacher. Mais j’aurais préféré pouvoir me préparer psychologiquement à cette rencontre. Il m’aurait en effet bien fallu une ou deux semaines (voire un ou deux ans si j’étais honnête) pour imaginer tous les scénarios possibles en tentant de prédire ce qui allait pouvoir se passer. Pour l’heure j’étais juste incapable de sourire à Sloane, et de répondre à Jude. Oh well. Joyeux anniversaire Michelle, c’était sympa, merci, maintenant je dois y aller.
The rest is confetti
I thought for so long that time was like a line, that our moments were laid out like dominoes, and that they fell, one into another and on it went, just days tipping, one into the next, in a long line between the beginning...and the end. But I was wrong. It's not like that at all. Our moments fall around us like rain. Or snow. Or confetti.
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
Natalia Jarecki et Judith Banks adorent ce message
la pratique crédit gif - harleystuff & stannyramirez @Judith Banks & @Natalia Jarecki & la troisième roue flashback - appartement bayside
Le retour de tournage deux jours en avance est un soulagement : un peu plus et Sloane aurait fini par balancer des choses sur son écran, ou appeler la police, si tant est qu'ils aient pu faire quoi que ce soit. Love is Blind était horrible, et toxique, et largement du très mauvais drama, et la brune se demandait à chaque minute que Dieu faisait comment y survivre, et si c'était la vengeance de l'univers pour la mauvaise psy qu’elle avait été. Pour l'heure, elle prend le répit : demain, retour avec Delilah, qui est avec sa babysitter ; ce soir, sortie à une soirée à laquelle elle n'avait pas prévu de se rendre, enfilage de verres jusqu'à la caisse monumentale, et repos des justes jusqu'aux premiers babillements du nourrisson réveillé (approximativement 6 heures, en ce moment). La surnommée Jean-Mich aurait dû sauter de joie : à l'inverse, elle avait été quelque peu réservée face à l'annonce de sa présence. Sloane aurait dû s'en douter, avec le recul : c'était évident, que Nat était venue avec Judith. Ça aurait été bien de s'en rappeler avant de débarquer dans le salon de Jean-Mich avec deux bouteilles de rosé à la main et la sacrée impression d'être l’ex-copine un peu folle qui débarque à la soirée d’anniversaire de la nana qui a refait sa vie il y a deux-trois ans. Mais Sloane gère. Sloane est habituée des situations de merde et Sloane a retourné quinze mille fois le problème dans son cerveau, avant d'accepter. Alors quand elle les repère dans la foule après moultes embrassades avec les visages connus (un peu inquiets, désolés et consternés, sent-elle par ailleurs), Sloane leur offre son meilleur sourire, celui qui veut dire je prends tout ce qui m’arrive du bon côté et je n'ai jamais été triste dans ma vie en espérant que sa femme soit trop obnubilée par les petits fours en forme de Pacman pour ne pas voir que quelque chose clochait. « Bonsoir ! » Peut-être que c’est une mauvaise idée, finalement, peut-être qu’elle aurait dû partir, ou faire semblant que Elliott, le grand barbu brun lui disait un truc super drôle en partant dans la cuisine, afin qu’elle aille s’y cacher. Peut-être que Judith n’a pas envie de la voir ici. Peut-être que Nat non plus. Et merde, qu’est-ce qu'on dit d'autre, dans ces situations ? Devrait-elle être gênée, de les voir collées à ce point ? Doit-elle rester effacée, les laisser profiter de la soirée à laquelle elle aurait dû être, mais où elles ont fini par aller ensemble ? Doit-elle s’attendre à ce que sa femme rentre avec elle ce soir, ou est-ce qu’elle restera seule dans leur maison ? Ces pensées lui compriment la poitrine. C’est le genre de questions qu’elles auraient dû aborder plus tôt, sans doute – mais ni l'une ni l'autre n’aurait pensé se retrouver dans la situation présente. Sloane n'était pas une personne possessive : elles ne l'avaient jamais été l'une avec l'autre, et les conditions de leur couple ouvert reposaient aussi sur le fait de se laisser chacune leur espace. De fait, elle n’avait pas posé trop de questions sur sa compagne – à moitié par respect de cette nouvelle structure, à moitié par peur de ses propres réactions. Clairement, ça n’avait pas été la chose à faire. « J’ai pu rentrer plus tôt, finalement. Le candidat a été viré pour tromperie. » Maladroitement, Sloane avance vers chacune et les étreint, brièvement. Oui, même Judith ; et oui, elle prend soin de ne pas embrasser sa femme – ça ferait trop d’étrangeté trop vite. Elle s’écarte enfin un peu, les détaille chacune son tour en commandant à son sourire de ne pas la trahir, puis retrouve enfin sa voix pour amorcer : « Tu es Judy, j'imagine. » Elle n’exagérait même pas en posant la question : Sloane avait absolument voulu ne jamais devenir la femme possessive et inquiète qui stalkait la nouvelle copine sur Instagram, et de fait, elle n'avait posé aucune question sur la jeune femme, pas plus qu’elle n'avait tenté de voir à quoi elle ressemblait. Elle est belle. Sloane aurait aimé se sentir moins mal à l'aise devant cette révélation. Si elle avait su, elle aurait été jouer au ballon sur l'autoroute.
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Judith Banks
la solitude en écho
ÂGE : 35 ans (01.02.1989) SURNOM : Jude, Judy STATUT : célibataire, pas faute d'essayer pourtant MÉTIER : développeuse de contenu narratif dans les jeux vidéos LOGEMENT : 203 - Fortitude Valley, ça fait 3 ans qu'elle y habite et deux ans et dix mois qu'elle dit qu'elle va bientôt déménager. Elle n'investie pas son appartement parce qu'elle n'aime pas y rester. Aucun décoration particulière, c'est austère et fait fuir tout le monde. POSTS : 342 POINTS : 6660
TW IN RP : on est feel good nous GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : collectionneuse de nouveaux hobby - touche à tout et à rien - a tenté d'être une arnaqueuse dans la vie mais ne sait pas comment s'y prendre sans se faire chopper - dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, pas toujours à bon escient - déborde de créativité - est quelqu'un d'extremement sociable, très entourée et pourtant se sent terriblement seule. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Judy pense tout haut en #996699 RPs EN COURS : Nicola#1
« Assez souvent. C’est bien plus drôle de faire un debrief des pires copies en direct plutôt que de le faire en différé le lendemain. » c’est vrai que Judy n’était pas prof et qu’elle ne connaissait pas tellement ce domaine, qu’elle n’avait aucun ami prof, aucune connaissance qui fréquentait les écoles, Nat était donc une première pour elle. C’était pourtant pas un métier si original, tout le monde connaissait au moins un prof dans son entourage, non? Il avait fallu attendre sa 35eme année pour que ça lui arrive aussi. Par contre, elle suivait un de ces compte sur instagram qui publiait les pires bêtises retrouvées dans des copies de gosse et ça, ça la régalait toujours. “Je vois… j’suis sûre que t’es du genre à partager tes pépites à meme_pas_prof ou ce genre de compte sur les réseaux.” et en tant que spectatrice, elle y prenait son pied, alors entre prof, sûrement bourré de private joke, ils devaient s’éclater. Une pointe de jalousie pouvait se faire sentir chez Judy, tout à coup, rapidement balayé par l’arrivée de Michelle, star de la soirée qui avait détonné avec sa quantité de nourriture et de boisson. Surement pour compenser les manques de moyens dans l’éducation. « T’es pas un peu trop jeune pour déjà sortir des phrases de parents Jude ? » “Phrase de mon père avant tout. Les chiens font pas des chats.” Encore une phrase de parent ? Judy s’en amusait et haussait les épaules, presque pas désolée.
Le cadeau n’avait pas été oublié, la carte non plus et le prénom de Judy allait laisser une trace de son passage, non seulement on saura qu’elle y était, mais surtout, en présence de Nat. “Signer une carte à deux, ça fait pas très officiel ça?” Judy ne pouvait s’empêcher d’afficher un sourire plus que satisfait à cette idée, fière d’être au bras de Natalie ce soir-là.
« Tu vas pas être déçue de la réponse. Figure toi que c’est tout simplement parce que… » quoi? Le visage de Nat changea en une fraction de seconde, comme si elle venait de voir passer un fantôme, inquiétant particulièrement Judy. « …putain de merde. » elle fit volte face, se retourna d’un coup pour suivre le regard de sa petite amie. Oh. Sloane. Etait-ce si problématique de la voir débarquer ? Natalia avait expliqué à Judy que Sloane ne serait pas là ce soir, mais si Michelle était une amie autant à l’une que l’autre, était-ce réellement un souci si elle avait pu se libérer ? Judy ne savait pas tellement comment se comporter, tant elle ignorait si Natalia était vraiment à l’aise qu’elle soit face à sa nouvelle copine et son épouse en même temps. Semblerait qu’elle n’avait pas anticipé ce scénario. D’un geste doux et délicat, Judy se contenta de passer sa main dans la cambrure des reins de Nat, juste pour la rassurer puis pris un peu de distance pour ne pas appuyer le malaise. Pour Judy, aucun problème.
Judy savait à qui elle avait affaire, puisqu’elle avait déjà pu voir les photos de mariages et autres tromphés de leurs relations sur les réseaux sociaux. Par contre, elle était bien incapable de lire sur son visage si le sourire affiché sur son visage était sincère ou non, même à mesure qu’elle s’approchait d’elles. « J’ai pu rentrer plus tôt, finalement. Le candidat a été viré pour tromperie. » était-ce une coïncidence si le mot tromperie était prononcé au moment où Sloane avait fait une accolade à Judy en guise de bonjour ? Judy était toujours un peu nulle pour démasquer les bons menteurs. Si Sloane semblait à l’aise aux yeux de Judy, c’est qu’elle l’était. « Tu es Judy, j'imagine. » Elle lui affichait un sourire et un signe de la tête. “ La vraie Judy.” fit-elle, sans toujours comprendre si Natalia était à l’aise entre elles. “ J’ai cru que Nat avait vu un fantôme quand t’es arrivée. Sacrée surprise.” elle était presque naïvement sincère, préférant se dire que peut être sa présence faisait plaisir à Natalia au finale. “ Tu veux boire quelques choses ?”
My head's on the run
tu regardes le papier peint vieillir et tu veux toujours t’éblouir, dans des nuits si longues que les jours devaient rétrécir, oui tu ne les as pas vu venir, c’est peut-être le moment de s’enfuir
:
Natalia Jarecki
la science des sentiments
ÂGE : 39 ans, dans le déni de la quarantaine SURNOM : Nat pour ses proches, imsodiumcute sur les bornes d'arcade parmi les meilleurs scores STATUT : Officiellement divorcée, non moins officiellement compliqué. Ex-femme-meilleure-amie-mère-de-sa-fille : Sloane a beaucoup de qualificatifs. MÉTIER : Prof de chimie au collège, cooler than the cool kids LOGEMENT : une maison sans prétention sur bywong street du côté de toowong POSTS : 27 POINTS : 320
TW IN RP : fausse couche ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Sloane #1 - I loved you completely. And you loved me the same. That's all. The rest is confetti.
Elle dupait peut-être les invités avec son sourire, mais je ne pouvais ignorer le fait qu’il était évident qu’il n’était que de surface. Pourquoi est-ce que j’avais l’impression de me comporter de façon réglo avec tout le monde et de pourtant merder jour après jour ? J’avais tout bonnement envie de remonter le temps et de continuer de les voir exister dans deux espaces temps séparés, et éviter ainsi cette soirée à Sloane, que je remerciais d’un regard de tenter de faire apparaître cette situation comme parfaitement normale. Tout comme j’appréciais que Jude prenne le temps de me rassurer d’un geste de la main avant de prendre quelque peu ses distances. Résumé de la situation ? Deux femmes parfaites et compréhensives et une sombre idiote très décontenancée sont sur un bateau…combien de personnes allaient prendre l’eau ? « J’ai pu rentrer plus tôt, finalement. Le candidat a été viré pour tromperie. » « Une journée somme toute normale donc ? » Non je n’avais rien trouvé de mieux à dire. J’étais déjà plutôt fière d’être parvenue à articuler une phrase qui fasse sens. « Tu es Judy, j'imagine. » Mon regard passait de l’une à l’autre comme si j’étais en train de regarder un match de tennis. Ce qui était certain, c’était que pour l’instant j’étais effectivement spectatrice de tout ce qui était en train de se dérouler, et je ne tenais pas particulièrement à tenir un rôle plus actif que celui-ci quand bien même j’étais la première à blâmer. Je cherchais désespérément un sujet neutre de conversation à aborder. Un sujet qui ne soit pas glissant. Un sujet qui permette à tout le monde d’être à l’aise. Putain, ce sujet existait-il seulement ? Je n’allais tout de même pas lancer une discussion sur la météo du jour. « J’ai cru que Nat avait vu un fantôme quand t’es arrivée. Sacrée surprise. » Cette remarque eut le mérite de me faire sortir de mes pensées pour me raccrocher rapidement à la réalité. Je remis mécaniquement une mèche de cheveux en place, grimaçant avec un air désolé. « Je dois reconnaitre que je ne m’attendais pas à devoir faire les présentations ce soir. » Ni jamais en réalité. Je me tournais toutefois rapidement vers Sloane pour ajouter : « Mais je suis évidemment ravie que tu sois là. T’es le plus joli fantôme qu’il m’ait été donné de voir. » Je lui souris sincèrement avant de regretter mes paroles bien vite, me demandant si je devais à présent aussi faire un compliment à Jude pour qu’elle ne se sente pas mise de côté ce qui était bien loin de mon intention de départ. Bordel de merde Nat. Ferme-la, c’est certainement la meilleure attitude à adopter à ce stade-là. « Tu veux boire quelques choses ? » En voilà une excellente idée. Personnellement je prendrais volontiers une bouteille pour moi-seule si on m’en laissait la possibilité. Mais je craignais que la polyamoureuse alcoolique commence à faire un peu trop pour mes collègues et mon job de façon générale. « Excellente suggestion. » Et merci à moi pour cette intervention de qualité qui faisait bien avancer la situation. J’étais vraiment à deux doigts de l’attraper cette bouteille, et de m’éclipser discrètement pour rentrer chez moi. Elles ne pourraient que mieux se débrouiller toutes les deux, plutôt qu’avec moi bêtement les bras ballants au milieu.
The rest is confetti
I thought for so long that time was like a line, that our moments were laid out like dominoes, and that they fell, one into another and on it went, just days tipping, one into the next, in a long line between the beginning...and the end. But I was wrong. It's not like that at all. Our moments fall around us like rain. Or snow. Or confetti.