maego #13 • hoping for the best but expecting the worst
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1773 POINTS : 630
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [10/10]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
hoping for the best but expecting the worst @Mateo Alvarez
fortitude valley (logements)
Évidemment qu’il cherchait des manières de se détourner du problème initial en s’accrochant au fait que l’information lui ait été rapportée par sa petite sœur. C'était humiliant, mais ça ne l’était bien sûr pas autant que l’idée de s’être accroché à quelque chose qui n’existait pas. Parce que le résultat de toutes ses craintes était là, et même si Diego avait avancé avec précaution pour s’éviter de souffrir, il n’aurait jamais imaginé que le couperet tomberait si vite. Qu’il ne tomberait tout court. Indiquer que ses craintes auraient dû être infondées le faisait se contredire lui-même, mais c’était l’une des rares fois où il aurait préféré se tromper. Il avait joué l’indifférence devant Sara, et pourtant, derrière son écran de téléphone, Diego était resté figé durant de longues minutes. Il lui avait fallu du temps pour croire qu’il s’agissait bien de lui et pour assimiler la façon dont il accueillait la nouvelle, et qui lui confirmait qu’il ressentait bel et bien quelque chose pour lui. Au fur et à mesure des mois, il avait appris à faire confiance à un Mateo qui lui avait donné énormément de preuves qu’il comptait, et Diego se détestait de tant de naïveté, d’avoir cru à des paroles qui étaient inlassablement répétées à d’autres. Mais plus que tout, il se détestait d’avoir baissé la garde qu’il avait érigée dès le départ, alors qu’il se complaisait dans l’idée que rien de tout cela n’était possible. Alors qu’il entrevoyait à peine l’espoir de quelque chose de vrai, tout s’était effondré, et la chute était extrêmement violente. Refuser qu’il vienne aurait été puéril, aurait semblé indiquer qu’il était bel et bien blessé à un monde extérieur à qui il refusait de donner cette satisfaction. Diego avait accepté, se préparant mentalement à une confrontation qui, il le savait, serait difficile, et il en avait eu la preuve à peine avait-il ouvert la porte. Le voir ce jour-là était compliqué, il était incapable de croiser son regard, réussissant simplement à entrevoir l’air contrarié de l’espagnol qui était entré dans l’appartement avec un peu plus d’hésitation qu’à l’accoutumée. Et comme pour appuyer sur le parallèle entre ce qu’ils avaient vécu quelques jours auparavant et la situation actuelle, Tulum s’était avancé pour venir sauter avec excitation sur les jambes de Mateo. La vision avait agacé Diego au point qu’il avait démarré les remarques cinglantes, presque déçu de ne pouvoir garder une attitude linéaire comme le faisait son chien, bien inconscient des trahisons qui existaient chez les êtres humains. « Enlève pas ta veste c’est pas utile. » Son ton était incisif, alors qu’il avait l’occasion d’enfin exprimer toute l’étendue de sa déception, de sa colère et de tenter de soulager son égo blessé. « Tes affaires sont prêtes, elles sont là. » Il y en avait peu, aucune qui ne nécessitait réellement sa venue, et Diego espérait malgré tout qu’il ait trouvé là une excuse pour venir discuter. C’était ce qu’il avait demandé initialement, une requête à laquelle le mexicain avait été incapable de répondre favorablement parce que son égo avait repris le dessus à la seconde où ses yeux s’étaient posés sur la vérité.
Les jours étaient passés sans réellement éteindre sa fureur, et c’était avec les bras croisés et le regard noir qu’il le regardait faire les quelques pas qui le séparaient encore du sac contenant ses affaires. Il aurait pu rester silencieux, mais il ne voulait pas continuer à endosser le rôle de la victime, qui ne lui réussissait absolument pas. « Tu t’es bien amusé l’autre soir ? Et tous les suivants ? » Mateo avait tenté d’apaiser les choses avant de redevenir lui-même et de lui adresser un langage qui avait toujours été le sien, l’indifférence. Là aussi, même s’il était coupable d’avoir repoussé ses tentatives d’entamer un dialogue, Diego voyait son manque d’insistance comme une énième preuve qu’il n’en valait pas la peine, et c’était bien trop difficile à digérer. Il détestait ce qu’il était en train de faire, accabler quelqu’un qui n’avait même pas encore brandi les armes, mais si Mateo s’était souvent étonné des différentes facettes de Diego, il allait en découvrir une autre qui n’apparaissait que lorsqu’il était vexé. Et là, il était plus que vexé, il se sentait humilié. « Dis-moi, est-ce que tu t’es amusé autant qu’avec moi ? » La question était rhétorique et assénée comme un énième coup, était en fait le moyen de livrer ce qu’il pensait réellement. Qu’il ne représentait rien si ce n’était une distraction, un constat douloureux, presque insupportable pour un Diego qui avait le sentiment d’avoir beaucoup trop donné pour cette relation. Il avait pris des risques, trop de risques, et voilà qu’ils se trouvaient vains. Si Mateo doutait encore que quelque chose avait changé, il pourrait en prendre conscience à l’aide des sarcasmes de Diego, de ce sourire mauvais qui habillait ses lèvres. Derrière cette façade, il le voyait encore comme seulement quelques jours auparavant, mais sa fierté avait repris le dessus à l’exact même moment où elle avait été bafouée. Et il détestait ce sentiment qui commençait à le ronger, lui indiquant qu’il n’était qu’un parmi tant d’autres, quand Mateo était son exception. Plutôt que de s’arrêter là, d’éviter de poursuivre une bataille qu’il était le seul à vouloir mener, il avait continué, parce qu’il en avait enfin l’occasion et que c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour calmer un tantinet ses émotions. « Ça m’est égal, de toute façon ça n’aurait mené à rien. » Il craignait la répartie de Mateo qu’il savait cinglante pour l’avoir déjà vu à l’oeuvre, mais il était incapable de se taire, l’assaillant de mots parce qu’il voyait là la première et dernière opportunité de le faire - après cela, il s’échapperait, et ils ne se reverraient probablement plus. La pensée l’effrayait et sa tentative de prétendre qu’il se moquait de tout cela était ridicule, mais c’était un cri presque désespéré, en prêchant le faux, Diego souhaitait connaître la vérité. « Pour des raisons évidentes. » avait-il ajouté, lui laissant le soin d’interpréter ces mots comme il le souhaiterait, sachant qu’il en comprendrait toutes les subtilités. Il était bien plus simple de faire marche arrière sur ce long chemin qu’il avait parcouru afin de prétendre qu’il ne souffrirait pas de la situation.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2869 POINTS : 370
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Pas une seule fois, Mateo ne s'était imaginé que Diego pourrait être mis au courant de ses aventures. Pas une seule fois il n'avait pensé aux dégâts que cela causerait dans leur relation et pour cause, s'il s'était inscrit sur cette application de rencontres, c'était justement parce qu'il était perdu face à tout ça et qu'il avait préféré s'enfermer dans un espèce de déni idiot que d'admettre la simple vérité : il avait des sentiments pour Diego. Aussi surprenant, douloureux, effrayant que cela pouvait paraître, il avait bien voulu se l'avouer maintenant que celui auquel il s'était attaché beaucoup trop vite et un peu trop fort ne voulait surtout plus entendre parler de lui. Il savait au fond de lui que ses agissements allaient à l'encontre de ce qu'il avait réellement envie de vivre, il savait que c'était tout sauf honnête et que le double jeu dans lequel il s'était lancé en décidant de passer le cap de l'inscription sur tinder était un guet-apens. Il était assez perspicace pour sentir que ce qu'il faisait n'était pas juste, mais Mateo avait tout fait pour surtout faire abstraction de tout ça. Seuls son envie de garder sa liberté, sa peur de souffrir, et son incapacité notoire à gérer certains sentiments l'avaient guidés dans cette quête inutile qui avait fini par se terminer sans qu'il n'ait même pu trouver ce qu'il y cherchait au départ ; mais après tout, lui même ignorait au fond pourquoi il avait agit ainsi. Des rencontres virtuelles il n'en avait fait que peu, finalement. Aucune d'entre elles ne lui avait donné le frisson qu'il recherchait, aucune d'entre elles ne l'avait satisfait. Au contraire, il semblait s'être retrouvé juste un peu plus perdu à chaque fois qu'il quittait quelqu'un avec qui il avait passé du temps sans y trouver le moindre intérêt. Maintenant qu'il était trop tard, il avait compris. Il savait que Diego aurait pu lui faire retrouver tout le sens qui lui manquait. Il n'aurait jamais eu le courage de le comprendre si Diego ne l'avait pas rejeté, mais à présent que c'était fait, il prenait la mesure de la valeur de ce qu'ils avaient. Peut-être était il trop lâche encore une fois pour ne pas abandonner, pour ne pas faire encore une fois comme si rien de tout ce qu'ils avaient vécu ne comptait, mais au moins il voulait essayer. Mateo ignorait ce qu'il pourrait bien dire, ce qu'il avait envie de dévoiler ou non, ce qu'il était capable de donner à Diego pour essayer de lui faire comprendre toutes ces choses que lui même ne comprenait pas encore réellement mais au moins, il s'était promis de ne pas laisser tomber comme il l'aurait fait pour n'importe qui d'autre. Les quelques affaires qu'il prétextait vouloir récupérer par sms, il aurait largement pu s'en passer. A vrai dire, il ne savait même plus exactement ce qu'il avait laissé à l'appartement de Diego, mais il s'était réjouit d'être bordélique puisque ça lui donnait une bonne raison de venir rendre visite au médecin qui avait pourtant été clair quand au fait qu'il ne voulait plus le revoir. Il s'était rendu devant la porte de ce logement avec une appréhension certaine. Il avait vécu pendant des semaines ici comme s'il y était chez lui et aujourd'hui, il se retrouvait à toquer et à attendre qu'on daigne lui ouvrir. « Salut. » A peine la porte s'était elle ouverte sur Diego que la tension était presque insoutenable. Heureusement, l'accueil de Tulum lui procurait un peu de réconfort, et Mateo le lui rendait avec enthousiasme pendant quelques secondes. « Enlève pas ta veste c’est pas utile. » Le ton était donné, et si Mateo était venu avec une envie de s'exprimer sur toute cette situation, chaque seconde qui passait lui donnait un peu plus l'envie de juste tourner les talons une bonne fois pour toute. « Tes affaires sont prêtes, elles sont là. » « Merci. » Les affaires étaient disposées dans un sac, rangées, à l'image de Diego qui restait perfectionniste dans les moindres détails et même dans ce qui ressemblait d'un peu trop près à une scène de rupture. Sans rien ajouter Mateo s'avançait vers ses quelques vêtements qui ne comptaient absolument pas, cherchant le courage de lancer une conversation quand il fut interrompu avant même de pouvoir parler.« Tu t’es bien amusé l’autre soir ? Et tous les suivants ? » Le problème, c'est que cette entrée en matière venait de l'agacer au plus haut point, rapprochant un peu plus l'instant où il déciderait de passer le pas de cette porte une dernière fois sans plus jamais chercher à y revenir. « Je croyais que t'attendais pas d'explications. » Qu'il lançait comme si, de toute façon, il n'en avait aucune à donner. Comme si Diego était n'importe qui et que comme il le lui avait si bien dit par messages, il ne lui devait rien. Si en réalité ils ne s'étaient faits aucune promesse tous les deux et qu'ils étaient l'un et l'autre libres de leurs faits et gestes, il aurait été mentir de dire que lorsque Diego lui avait envoyé un screenshot de son profil tinder, Mateo n'avait pas eu la sensation de l'avoir quelque part trompé. Mais par égo, par esprit de contradiction, par principe ou juste par bêtise, et vu le sarcasme qu'il venait de se prendre dans les dents, il ne l'avouerait pas. Et sûrement jamais d'ailleurs. « Dis-moi, est-ce que tu t’es amusé autant qu’avec moi ? » Aucune des réponses qu'il n'aurait pu apporter n'aurait pu offrir une issue favorable à cette conversation. Son envie de lui balancer autant de sarcasme et de piques au visage était belle et bien présente mais Mateo n'avait ni l'énergie d'entrer dans une telle dispute à cet instant, ni l'envie de gâcher l'image qu'il avait de Diego en remplaçant leurs rires et leurs conversations par cette image amère qu'il affichait aujourd'hui. « Ça m’est égal, de toute façon ça n’aurait mené à rien. » C'était un mensonge, ils le savaient tous les deux. Et encore une fois, Mateo étouffait ses paroles, s'empêchant de crier à quel point c'était faux, à quel point aucun d'eux n'était indifférent à tout ça. Au lieu de ça, il lui avait offert un regard désespéré et s'était enfin décidé à attraper le sac plein d'affaires pour le jeter par dessus son épaule. « Pour des raisons évidentes. » Le connaissant, ces mots pouvaient avoir tout un tas de significations mais aucun des sous entendus possibles ne convenaient à Mateo. Et bizarrement, c'est ce moment là qu'il avait choisi pour réagir, pour offrir à Diego plus qu'un air à mi chemin entre l'indifférence et le désespoir. C'est à ce moment qu'il laissait s'échapper enfin certaines émotions, et même s'il s'agissait plus de colère et de frustration qu'autre chose, son expression prouvait enfin qu'il était profondément touché par le comportement de Diego à son égard et par le fait de l'avoir brisé. « Et pour quelles raisons, vas-y, je t'écoute ? » Parce qu'ils étaient deux hommes ? Parce qu'ils étaient si différents l'un de l'autre qu'ils semblaient ne pas appartenir au même monde ? Toutes ces raisons qui étaient là pour les séparer de prime abord, Mateo s'était fatigué à les déconstruire dans l'esprit du mexicain. Alors le voir les réutiliser contre eux était trop difficile à supporter et certainement la goutte de trop pour ses nerfs. « Merde Diego tu fais chier ! » Ne sachant pas vers quoi tourner sa frustration, il avait jeté son sac par terre d'un geste brusque avant de se tourner vers Diego et d'enfin affronter son regard. « Je pensais qu'on pourrait parler mais tu me laisse aucune chance. T'as juste décidé d'un coup que j'étais vraiment ce mec pour qui tu me prenais au début, pour un con, mais c'est toi qui joue au con à réagir comme ça. » Si Diego lui avait souvent reproché de ne pas suffisamment s'ouvrir il semblait que Mateo soit désormais prêt à exploser mais il était maladroit dans ses propos, incapable d'exprimer clairement ses idées et ce qu'il voulait sans s'énerver et reporter son agacement sur Diego. « J'voudrais juste qu'on puisse discuter. » Avait-il dit en essayant de reprendre son calme, bien conscient qu'il ne parviendrait à rien du tout en s'agitant de la sorte. « J'suis désolé. » Dans un monde idéal, il aurait continué à parler pour dire à quel point il était perdu, à quel point il ne s'était pas compris lui même, à quel point ces rencontres avaient été vides de sens et à quel point en quelques jours seulement de silence Diego lui avait manqué plus que quiconque auparavant. Mais tout ces mots restaient bloqués avant de pouvoir franchir la barrière de ses lèvres et tout ce qu'il pouvait faire c'était surtout ne pas le quitter du regard, craignant que s'il ne le fasse, ce serait bel et bien pour la dernière fois.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1773 POINTS : 630
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [10/10]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
hoping for the best but expecting the worst @Mateo Alvarez
Il entendait déjà les remarques de son entourage s’il s’exprimait à ce sujet, ils lui diraient qu’il exagérait, qu’il en faisait probablement trop. Et pourtant, cette sensation de trahison était plus intense que jamais, et la découverte coïncidait avec une autre étape trop importante pour que Diego réussisse à rester calme. Comme à son habitude, Mateo montrait une décontraction qui accentuait l’énervement du mexicain, pourtant conscient qu’il ne s’agissait que d’une façade. Il s’occupait d’un Tulum qui lui faisait la fête, s’épargnant ainsi de devoir affronter son regard et de laisser penser qu’il ne maîtrisait pas la situation. Diego aurait adoré le voir perdre le contrôle, pour une fois, pour lui prouver qu’il était bien plus inquiet de connaître le dénouement de tout cela qu’il ne l’avait laissé penser par message. Malgré tout, lui non plus n’était pas en mesure de le regarder dans les yeux. « Merci. » Ils auraient pu en rester là, mais ç’aurait été une sensation bien trop amère que de le voir passer la porte pour ne plus jamais la franchir, et égoïstement, le savoir tirer un trait sur lui avec bien plus de facilité qu’il ne le ferait jamais lui-même le vexait profondément, alors Diego avait poursuivi. « Je croyais que t'attendais pas d'explications. » Il avait eu l’occasion de voir à quel point il était doué d’une répartie sans faille, assez pour savoir que s’il poursuivait sur cette voie, il perdrait la bataille. Mais ce n’était plus vraiment lui qui parlait, plutôt toutes ses émotions, et il était incapable de réfréner la moindre de ses pulsions. Il n’était pas de ceux que l’on trahissait lorsque l’on en avait envie et qui subissait sans broncher. S’il avait mis l’ensemble de la personnalité qu’il s’était créé au fil des années de côté depuis qu’il était avec lui, ce sentiment d’avoir été trahi avait ramené son égo sur le devant de la scène. « Et pour quelles raisons, vas-y, je t'écoute ? » Il y en avait des tas desquelles ils avaient déjà discuté et que Diego aurait pu utiliser à nouveau si son but n’était pas de tenter de blesser Mateo autant qu’il l’avait blessé. « Parce que j’ai ressenti une attirance pour toi mais c’était voué à l’échec et je m’en rends bien compte maintenant, y a rien de plus, y aura jamais rien de plus » C’était faux. Parce qu’il était déçu quand il prenait son téléphone et ne voyait pas de notifications de sa part, qu’il souriait lorsqu’il en avait une. Que plusieurs petites choses lui rappellaient Mateo, des détails insignifiants qui le ramenaient inévitablement à lui. Et qu’à la seconde où il avait enfin réussi à planter ses yeux dans les siens, ils avaient tous les deux été en mesure de comprendre qu’ils avaient été rattrapés par leurs sentiments.
En un court laps de temps, ils avaient connu énormément de rebondissements, mais jamais Diego ne s'était exprimé de cette façon face à lui. Il aurait pu s'en ficher, mais ce n'était pas le cas et c'était probablement ce qui justifiait le ton de sa voix et les traits tirés de son visage alors qu'il déversait tout un tas de mensonges à Mateo dans l'espoir de garder une infime partie de sa dignité. « Merde Diego tu fais chier ! » Sa nonchalance s’était envolée en même temps que son sac, qu’il avait jeté dans un geste qui avait surpris un Diego qui en avait été le déclencheur en se perdant dans des mensonges prononcés pour blesser. « Je pensais qu'on pourrait parler mais tu me laisse aucune chance. T'as juste décidé d'un coup que j'étais vraiment ce mec pour qui tu me prenais au début, pour un con, mais c'est toi qui joue au con à réagir comme ça. » Un rire mauvais s’était échappé de ses lèvres et il avait détourné un instant le visage pour tenter de proposer un discours un peu moins agressif que le précédent. Une partie de lui espérait encore que les choses s'arrangent, qu'il s'était imaginé le pire et que Mateo lui livrerait une version bien plus nuancée, ne se perdant pas lui aussi dans des débats stériles qu'ils avaient déjà eu auparavant. « Tu vas réellement retourner le problème là ? J’ai rien fait moi, j’ai juste eu la naïveté de te faire confiance et tu t’étonnes que je réagisse mal. Je devrais réagir comment selon toi ? T’aurais réagi comment toi ? » Mateo ne répondrait probablement pas à une question qui le mettrait à nu, mais Diego mourrait d'envie qu'il se mette à sa place, et par dessus tout, qu'il lui indique s'il aurait apprécié le savoir avec quelqu'un d'autre. Difficile de nuancer des propos prononcés sous la colère, dans un moment paradoxal où toutes ses émotions l’obligeraient presque à être trop honnête. Il se serait volontiers plié à l’exercice s’il ne s’attachait pas de toutes ses forces à cette position de force qu’il pensait occuper et ce malgré la façon dont il détestait l’idée que leur moment à deux devienne un combat. « J'voudrais juste qu'on puisse discuter. » Il ne pouvait pas camper ses positions face à lui, incapable d’annihiler ses sentiments et ce qu’ils avaient parcouru ensemble. « J'suis désolé. » C’était un début, mais Diego ne comprenait plus vraiment ce que pouvaient bien cacher ces excuses. « Désolé de quoi ? De m’avoir pris pour un con ? Ou de pas avoir réussi à faire en sorte que je m’attache pas ? » Son regard s’était fait plus intense, alors qu’il avait enfin réussi à parler sans hausser le ton et à livrer une vérité. Il était difficile pour lui de réellement comprendre ce qu’il regrettait le plus, alors qu’il lui avait si souvent dit de ne pas se poser de questions et qu’il aurait pu continuer à jouer un double jeu s’il n’avait pas été découvert. « Dis moi que t’as juste oublié de désactiver ton compte, que t’étais pas en train de swiper pendant qu’on s’envoyait des messages ? » avait-il demandé dans une tentative désespérée, son index et son pouce venant pincer l’arête de son nez pour chasser la vision qu’il venait de faire apparaître dans son esprit. Relevant la tête, il avait poursuivi, devant un silence qui laissait présager que ce n’était pas qu’un oubli. « Je me demande juste si tout ça c’est lié au voyage, à ce que je t’ai dit avant de partir. J’ai été honnête en te disant que t’étais la raison de mon départ, j’aurais du faire quoi ? Te mentir pour éviter que tu me foutes un couteau dans le dos ? » La raison était peut-être celle-ci, son honnêteté quant à l’ensemble de ses doutes qui l’avait mené à prendre la décision radicale de partir. Et que cela ait poussé Mateo à chercher ailleurs l’angoissait profondément parce qu’à l’inverse, Diego avait trouvé en cette distance l’occasion de prendre le recul nécessaire à comprendre qu’il ne pouvait pas tirer un trait sur ce qui lui faisait autant de bien.
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