ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 207 POINTS : 820
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS : LANEÏ #4 ¤ we are friends for life, hold that deep inside, let this be your drive to survive and just stand high and tall, make sure you give your all, and if you ever fall, know that i’m right here. find me in the sky, dancing with the moon at night, your heartbeat is disguised as my lullaby, be happy and know that i’m watching you travel far and wide waiting for us to meet again
MOMEÏ#2 ¤ are you someone that i can give my heart to ? or just the poison that i’m drawn to ? it can be hard to tell the difference late at night. play fair, is that a compass in your nature or are you tricky? ‘cause i've been there and baby, i don't need to learn my lesson twice
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
Elle a longuement hésité à reprendre contact avec Bryn après leur dernière entrevue plutôt catastrophique mais, si l’envie ne lui manquait pas, Maeve ne savait pas tellement quoi dire. Quel message peut-on envoyé à son ex qu’on vient de retrouver et qu’on a presque fait pleurer avec un cadeau ? De toute évidence, Maeve s’y prend mal avec la surfeuse, incapable de comprendre comment elle fonctionne aujourd’hui, totalement maladroite quand il s’agit de deviner ce qui se trame dans ses pensées. Le tableau était une mauvaise idée — ça partait d’une bonne volonté mais ça n’enlève rien au caractère visiblement offensant du geste, et elle reconnaît sans mal que son offrande était tout aussi malhabile qu’elle. Alors, sous l’effusion de cette vérité qu’elle a eu après coup, elle a pensé à envoyer un message pour s’excuser, le genre de sms foireux qu’elle aurait dicté d’un traite dans un élan de courage et qui aurait eu l’air de « je suis désolée de t’avoir blessée, ce n’était pas le but, j’espère que tu vas bien » mais, elle n’a pas réussi à l’envoyer. Elle pense en avoir suffisamment fait comme ça et, maintenant, la seule chose qu’il lui reste est de permettre à Bryn de poursuivre sa route en espérant qu’elle trouve l’apaisement en chemin.
Maeve a renoncé, donc. Elle ne compte pas encourager les retrouvailles, ni poursuivre cette relation qui n’a plus vraiment d’étiquettes, qu’elle ne peut même pas nommer comme « amitié », même si elle était véritablement heureuse de retrouver la jolie rousse. Elle a renoncé parce qu’elle pense que c’est mieux comme ça, et que les blessures du passé sont encore trop présentes du côté de la surfeuse pour espérer en éprouver quelque chose de positif — maintenant, il ne lui reste qu’à reprendre le cours de sa vie comme avant. Ou presque. Elle vit toujours dans son atelier et, puisque la situation semble perdurer — elle n’a toujours pas contacté d’agence pour trouver un autre logement digne de ce nom, l’artiste a décidé de s’accorder un après-midi loin des pinceaux, pigments et peintures pour rendre l’endroit plus chaleureux ; la chambre, surtout, a bien besoin d’être agrémenté de petites babioles qui lui permettront de se sentir chez elle. C’est pourquoi elle se trouve présentement dans un magasin de décoration, donc, se débrouillant comme elle peut entre les rayons remplies de fausses plantes, de plaids et de petites statuettes, puisqu’elle n’est pas décidée à demander l’aide d’autrui — elle aurait pu, elle sait que certaines personnes de son entourage se seraient fait une joie de l’accompagner mais, désireuse d’être autonome, Maeve fait prudemment glisser sa main sur les articles en espaçant ses lèvres de quelques degrés. Enfin, ses doigts accrochent un plaid à la douceur inégalable et, le tirant en sa direction, elle se rend compte qu’une autre force l’attire dans le sens contraire ; est-ce qu’elle vient de saisir la fine couverture en même temps que quelqu’un d’autre ? Ce serait bien sa veine. ’’Oh, pardon.’’ dit-elle dans un petit sourire poli, retirant aussitôt sa main en tournant son menton sur le côté, les effluves d’un parfum familier venant chatouiller ses narines mais… Non, impossible. ’’Est-ce qu’il y en a un deuxième, s’il vous plaît ?’’ elle espère que oui…
(584 mots)
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 183 POINTS : 730
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
- Est ce qu'il y en a un deuxième, s'il vous plaît ?
Mes yeux ont suivit le chemin du bout des doigts jusqu'au visage de la personne qui a essayé de s'emparer du plaid. La voix a déjà trahit son identité mais il fallait que j'en sois sûre. La réaction est assez vive pour que je lâche la couverture au sol sans même que je m'en aperçoive. Un peu comme si une décharge d'électricité m'avait traversée à ce moment là. Ça m'a tellement surprise que je ne suis pas sûre d'avoir réellement entendu la question.
- Je... Hein... ? Non c'est le seul mais prend le.
La surprise me fait balbutier et comme d'habitude je me sens bête. Mes joues sont rosies et je sens une bouffée de chaleur monter depuis ma poitrine. La dernière débâcle est encore bien présente dans mon esprit. J'ai passé la soirée qui a suivit et la journée suivante dans un état psychologique léthargique. Je be pensais pas que ça me laisserait dans cet état là, ni même que ça aurait cet impact sur moi. Depuis, ça serait mentir que de dire que je n'y ai pas pensé. Je me suis même demandée ce qu'il se passerait si on se voyait à nouveau. Cette fois ci, je ne comptais pas y aller, pourtant je sais où c'est maintenant. J'ai beau avoir retourné la situation dans mon esprit je ne suis pas sûre d'être arrivée à une conclusion solide. Je suis toujours sur deux vitesses, l'envie de la revoir et celle de fuir sans plus jamais poser mes yeux sur elle.
Je sais que je me suis trahie en parlant. Ça aurait été pire de partir sans demander mon reste. Je ne peux même pas fuir du magasin avec mon panier plein. Je ne sais pas si j'aurais le courage de revenir. J'ai déjà eu du mal à me motiver. Plus que jamais je me rends compte que je suis seule ici. J'ai que peu de nouvelles des gens autour de moi et les entraînements mangent mon énergie et mon envie. Sauf qu'il y a bien des choses qui manque à mon appartement. Maintenant que j'y passe tout mon temps libre, je me rends compte que ça ne ressemble pas à un chez soi.
- C'est Bryn.
Si jamais tu ne l'avais pas deviné. Je regarde le plaid au sol et me baisse pour le ramasser. Une fois redresser je lui tends, je dois bien lui dire non ? Je me racle la gorge avant de reprendre pour faire diversion.
- Tiens le plaid.
J'essaie de mon mieux de ne pas paraître froide, ni retournée de la voir pour ne pas me trahir.
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’’Je... Hein... ? Non c'est le seul mais prend le.’’ elle avait déclamé un sourire poli mais, sitôt que les sonorités familières de cette voix s’élèvent entre elle et le coussin, Maeve perd progressivement l’élan joyeux de ses lèvres joliment étirées. La surprise se mêle à la consternation, à la question du pourquoi le destin les rassemble alors que, de toute évidence, elles se font davantage de mal qu’autre chose — dans cette configuration, Meï sait qu’elle est la championne toute catégories, et que Bryn est celle qui encaisse le plus. La rupture ne l’a pas laissée indemne, elle l’a compris même si elle avait déjà anticipé que la retenue de la surfeuse soit motivée par cette séparation qui l’a prise de court, déjà à l’époque, puis avec ce tableau qu’elle a maladroitement voulu lui offrir. Il est trop tard pour demander pardon, n’est-ce pas ? ’’Oh, euh… C’est…’’ comme si cela pouvait rattraper toutes ses étourderies, Maeve relâche également le plaid soigneusement emballé, renonçant à l’acquérir pour laisser tout le loisir à Bryn d’en faire possession ’’C'est Bryn.’’ - ’’Je sais.’’ elle lui fait savoir en ramenant ses deux mains sur son panier, l’une sur l’autre pour avoir le contact réconfortant de sa propre peau, un peau d’ancrage au milieu du tumulte de ses pensées. Elle commence vraiment à croire que la personne chargée d’écrire le scénario de son avenir se moque d’elle.
Elle n’a pas vraiment entendu le plaid tomber au sol, et elle n’a pas non plus eu conscience que Bryn l’avait lâché presque en même temps qu’elle dans une volonté peut-être similaire de ne pas rajouter une couche de rancoeur à leur relation déjà élimée ’’Tiens le plaid.’’ même si la bonne volonté la touche, ses lèvres s’arrondissent sous la surprise et elle mime d’abord le refus par un hochement négatif de la tête, avant de le faire entendre : ’’C’est gentil mais,’’ la proximité et le son de sa voix aident Maeve a localisé précisément Bryn dans son environnement, et elle tend sa paume vers elle pour la désigner pendant qu’elle explique, d’une voix qui se veut chaleureuse : ’’Je n’en ai pas tellement besoin, j’en ai déjà un.’’ oui elle a explicitement demandé si elle pouvait en avoir un autre, mais c’était davantage par coquetterie que réelle nécessité ’’Tu décores ton appartement ?’’ cela semble évident — sinon pourquoi serait-elle là ? mais elle pose la question pour prolonger la conversation, pour prendre de ses nouvelles, sans véritablement oser remettre leur dernière discussion sur le tapis. Il est plus facile de faire comme si elle n’avait jamais existé, n’est-ce pas.
(463 mots)
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Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 183 POINTS : 730
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
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Ca serait stupide maintenant si ni l'une ni l'autre ne prenait ce plaid finalement. Je ne sais vraiment pas comment réagir à ses énièmes retrouvailles. La vérité est en fait que je ne sais plus comment réagir face à Maeve. J'ai réouvert une plaie en cherchant à la revoir, pour des motifs que je ne m'explique toujours pas d'ailleurs. Une chose est sûre c'est que je n'étais pas prête à affronter tout ça contrairement à ce que je semblais croire. Peut être que si elle ne s'était pas obstinée à ce que nous ayons cette discussion à propos de nous, ça se serait mieux passé. Même encore aujourd'hui je n'ai pas envie de ressasser cet épisode douloureux de ma vie. D'autant qu'il n'est pas seulement lié à elle, mais aussi à mon frère, et j'aime à croire que je ne suis plus la même personne que j'étais à ce moment là. Je ne suis plus cette fille qui a préféré fuir tout ses problèmes, plutôt que d'arriver à fixer son identité. Mais comment faire quand ça n'a de cesse de m'exploser au visage à chaque coin de rue ?
Bien sûr qu'elle sait que c'est moi. Mais c'est toujours un moment étrange où j'ai l'impression de devoir annoncé mon identité, parce qu'elle ne me voit pas. Ne sachant quoi faire dudit plaid, je le repose là où il était sans même le mettre dans mon panier.
- Ok.
Si je ne sais pas quoi faire, je ne sais apparemment pas quoi dire non plus. Ainsi, une fois n'est pas coutume, je me sens ridicule, inapte à la vie en société. Maeve semble peut être plus à l'aise que moi. C'est sans doute une façade, mais sa situation est sans doute plus facile que la mienne, c'est toujours plus facile pour celui qui part, pas vrai ?
- J'essaie. Je suis pas sûre d'être douée pour ça.
Il n'y a pas grand chose dans mon panier.
- Tu as trouvé un appartement et des colocs finalement ?
C'était ce qu'elle avait dit non ? Ne pas habiter seule. Moi même je déteste ça, et je me sens plus seule que jamais maintenant que je n'ai plus vraiment de solution de repli. Mais ce n'est pas la faute de Maeve, je ne peux pas lui rajouter ça sur le dos en plus du reste. Le désastre de ma vie n'est pas de son fait.
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Même le partage d’un plaid est sujet à controverse, entre elles. La plus simple et banale des discussions devient un champ de ruines impraticable, où chacune tente de faire son chemin sans condamner l’autre ; un exercice bien périlleux, auquel Maeve n’est pas suffisamment coutumière pour ne pas s’en apitoyer. Elle est maladroite et elle le sait, elle n’a pas besoin que Bryn lui octroie cette étiquette pour savoir qu’elle la porte sur son front comme l’incapacité à établir une quelconque relation d’apaisement avec la surfeuse ; ce n’est pas faute d’avoir de la volonté mais, de toute évidence, l’artiste ne sait pas correctement s’en servir. ’’Ok.’’ la réponse monosyllabique lui renvoie un mur de froideur qui l’oblige à prendre momentanément de la distance avec son interlocutrice ; les épaules de la caribéenne s’éloignent tandis qu’elle presse ses mains l’une sur l’autre autour des anses en plastique de son panier, incapable de rajouter le moindre mot à la suite ; elle a l’impression de la retenir une nouvelle fois contre son gré, d’être un poids dont Bryn ne parvient pas à se défaire. Maeve garde alors le silence, torturant sa lèvre inférieure de quelques morsures tandis qu’elle s’attend à l’entendre s’éloigne mais… Non, la rousse reste curieusement à ses côtés, mutique et immobile, tout aussi gauche qu’elle peut l’être elle-même. De ce fait, elles n’ont pas fini de se gêner mutuellement.
Mais trouvant que le silence s’étire un peu trop, la plus jeune des deux rompt le silence avec une banalité certes risible, mais qu’elle accompagne d’un sourire chaleureux qui est une nouvelle tentative pour faire fondre la glace entre elles. En vain, évidemment. ’’J'essaie. Je suis pas sûre d'être douée pour ça.’’ c’est une réponse qui contient plus de mots que la précédente — elle n’irait pas jusqu’à les compter mais Maeve considère cela comme une minuscule victoire. ’’Du moment que ça te plait, c’est le principal.’’ elle hausse ses épaules pour appuyer ses dires, en espérant que sa phrase soit une forme d’apaisement pour celle qui semble être la proie d’une profonde tristesse, tout en se demandant sérieusement à quoi peut bien ressembler son logement — elle l’imagine avec des planches de surf, des coquilles et tout un tas de babioles ramenées des États-Unis, mais n’est pas suffisamment à l’aise pour la questionner au sujet de son espace personnel ’’Tu as trouvé un appartement et des colocs finalement ?’’ - ’’Non,’’ elle l’a spontanément dit mais regrette un peu la forme précipitée de sa réplique, se souvenant de la façon dont Bryn s’était inquiétée la dernière fois qu’elles avaient abordé le sujet — cinq secondes avant que les choses dégénèrent entre elles, donc ’’Je suis toujours dans mon atelier. Je pense y rester un moment alors, je vais essayer de l’aménager un peu… De le rendre plus cosy.’’ son sourire s’élargit pendant qu’elle plonge l’une de ses mains dans son panier pour effleurer les objets qu’elle a amassé, en essayant de ne pas se laisser envahir par le stress. Elle se sent obligée de surveiller le moindre de ses mots et de ses gestes et, avouons le, cela commence à être épuisant. Les choses étaient si simples avant, entre elles.
(571 mots)
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Bryn Coverdale
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Faire les magasins en tout cas, ce n'est pas le genre de chose qui te plaît se manière générale. Initialement je n'avais même pas prévu de le faire seule. En vérité, j'ai besoin d'un moteur, quelqu'un qui s'engage avec moi pour que ça me paraisse moins terrible, et surtout moins nul. C'est finalement le drame de ma vie, ne pas arrivee à me fixer avec qui que se soit, et donc ne devoir m'en prendre et surtout m'en tenir qu'à moi même pour faire toutes les tâches. Dans une autre vie j'aurais pu demander à Maeve et elle aurait été ravie de m'aider je le sais. A bien des égards son enthousiasme perpétuel me poussait vers l'avant et surtout vers là où je n'avais pas envie d'aller mais où je devais aller. Malgré son apparence fragile, voir même le fait qu'elle n'y voit rien, ironie du sort , c'était elle mon moteur. Il y a des choses que je ne réalise que maintenant. C'est bête sans doute, parce que ça fait si longtemps, on a passé plus de temps séparées qu'ensemble. Je ne peux pas continuer sur cette voie là.
- Tu t'en sors toute seule ?
Je fronce le nez ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire.
- Enfin comme la dernière fois tu m'avais dit que tu cherchais un autre appartement... Tu as changé d'avis ?
En vérité, nous sommes capables d'avoir une discussion, et moi je me prends encore à m'inquiéter pour elle. Je n'apprends pas de mes erreurs je sais. Mais en réalité ça va plutôt bien tant que le sujet de notre rupture et sans doute aussi, de nous au sens du couple que nous fûmes un jour, n'est pas abordé. Faudrait sans doute que je lui dise, à défaut de lui demander de me laisser le temps, et que peut être un jour... Est ce que je pense encore à la prochaine fois ?
- Et tu as tout ce qu'il te faut pour vivre dans ton atelier ?
Je ne devrais sans doute pas poser autant de questions, juste dire au-revoir et passer mon chemin. Je vois bien qu'elle est gênée elle aussi, et toutes ses petites discussions sont comme autant de chemin tracer sur des oeufs... Jusqu'à la prochaine fois. Parce que ça semble immuable et on ne fait que se rencontrer. C'est comme si je ne pouvait être à Brisbane sans voir Maeve.
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 207 POINTS : 820
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS : LANEÏ #4 ¤ we are friends for life, hold that deep inside, let this be your drive to survive and just stand high and tall, make sure you give your all, and if you ever fall, know that i’m right here. find me in the sky, dancing with the moon at night, your heartbeat is disguised as my lullaby, be happy and know that i’m watching you travel far and wide waiting for us to meet again
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’’Tu t'en sors toute seule ?’’ si cette interrogation avait été pondue par quelqu’un d’autre, probablement que Maeve aurait pris la mouche — à son échelle, mais, puisque la demande vient de Bryn, elle l’accueille plutôt avec les contours de la bienveillance, le soupçon d’inquiétude qu’elle lui a toujours accordé, même dans les circonstances toutes particulières et noueuses de leur relation ô combien difficile. Tout est difficile, entre elle, à commencer par se parler et se comprendre, ce qui n’aide pas franchement l’envie qu’elles ont de le faire. Mais à force de persister, peut-être vont-elles trouver un terrain d’entente ? ’’Enfin comme la dernière fois tu m'avais dit que tu cherchais un autre appartement... Tu as changé d'avis ?’’ il est compliqué de répondre à cette question sans passer pour une lâche — elle l’est peut-être et elle est prête à le reconnaître, mais elle se contente de gonfler ses joues avant d’hausser ses épaules, pas sûre de pouvoir répondre à cette question sans soulever davantage l’inquiétude de son… amie ? ’’Disons plutôt que je n’ai pas trouvé la motivation nécessaire pour changer ma situation.’’ une vraie réponse de diplomate, dirons certains, puisque Maeve tente d’enjoliver les choses en rajoutant : ’’Elle me convient, la situation.’’ disons qu’elle est toujours mieux que l’option « vivre avec de parfaits inconnus dans un endroit qu’elle ne connaît pas ’’Et tu as tout ce qu'il te faut pour vivre dans ton atelier ?’’ Maeve se demande ce qu’il se cache derrière le « tout » qui semble englober beaucoup de choses et, finalement, elle fait rebondir ses sourcils sous la maigre réflexion qu’elle s’impose, avant de répondre un ’’C’est en cours… Et toi, tu es venue chercher quoi pour ton appartement ?’’ promis elle ne tente pas seulement de détourner la conversation : la réponse l’intéresse vraiment ! ’’D’ailleurs, je ne crois pas que tu m’aies donné l’information l’autre jour… Tu habites dans quel coin ?’’ pourquoi elle le demande ? Elle-même n’en sait rien. Elle a juste envie de savoir, peut-être pour mieux se figurer à quoi ressemble la vie de Bryn aujourd’hui. Sans elle.
(371 mots)
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Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 183 POINTS : 730
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Je pose peut être trop de questions. C'est plus facile de parler de tout ça, de lui poser des questions à elle, plutôt que d'aborder des sujets compliqués comme la dernière fois. Enfin, une fois n'est pas coutume, j'ai l'impression d'avoir mis le doigt sur quelque chose. Et quand elle dit qu'elle n'a pas trouvé la motivation pour changer sa situation, je fronce les sourcils. D'autant qu'elle rajoute que ça lui convient comme ça. Je mords l'intérieur de ma joue, et passe le poids de mon corps sur mon autre jambe que celle sur laquelle j'étais appuyée. Les bras croisés sous ma poitrine, mon panier au coude, je me demande si je dois insister ou si il faut que je la crois sur parole. On sait ce qu'il se passe quand on insiste trop. En même temps qu'est ce que je peux attendre d'elle, quand moi même je joue les langues de plomb.
Une dernière question, où je m'inquiète de savoir si elle a tout ce dont elle a besoin. La balle me revient quasiment sitôt.
- Des babioles, histoire que ça fasse moins appartement témoin.
Ce qui est la stricte vérité. Il y a tout ce qu'il faut dans cet appartement, ça pourrait être l'appartement de tout le monde cependant. J'ai du mal à m'y sentir chez moi totalement. Il manque quelque chose, mais je suis pas sûre de le trouver dans ce magasin malheureusement. Mais il y a assez de couleur dans ma voix pour donner à Maeve ce sentiment d'autodérision qui me caractérise.
- A Redcliff, sur le front de mer.
C'est sans doute la meilleure des choses pour moi, même si ça peut paraître loin du centre de Brisbane.
- J'ai enfin ma moto, je suis plus obligée de prendre le taxi pour aller en ville c'est plus facile.
Celle là je l'ai faite rapatrier des États Unis, pas décidée à l'abandonner là bas. Elle attend d'ailleurs sur le parking. A nouveau j'ai comme la dernière fois l'impression d'être de moins en moins stressée à mesure que les minutes passent, mais je ne peux m'empêcher de rester quelque peu sur mes gardes.
- Tu avais tous les meubles dont tu avais besoin déjà ?
Dans son atelier j'entends. Je ne peux m'empêcher de revenir une dernière fois sur le sujet.
- Attention.
Je pose ma main sur son épaule pour l'obliger à se mettre contre le rayon pour laisser passer une femme avec son cadi. Par la même occasion je me suis rapprochée d'un pas pour la protéger. Je souris à la dame qui me remercie.
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 207 POINTS : 820
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS : LANEÏ #4 ¤ we are friends for life, hold that deep inside, let this be your drive to survive and just stand high and tall, make sure you give your all, and if you ever fall, know that i’m right here. find me in the sky, dancing with the moon at night, your heartbeat is disguised as my lullaby, be happy and know that i’m watching you travel far and wide waiting for us to meet again
MOMEÏ#2 ¤ are you someone that i can give my heart to ? or just the poison that i’m drawn to ? it can be hard to tell the difference late at night. play fair, is that a compass in your nature or are you tricky? ‘cause i've been there and baby, i don't need to learn my lesson twice
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
’’Des babioles, histoire que ça fasse moins appartement témoin.’’ elle comprend fort bien la volonté puisqu’elle possède la même, si bien qu’elle hoche son menton de haut en bas en tâchant de maintenir son sourire sur ses lèvres, ne trouvant rien d’autre à répondre que ’’Le plaid donnera un air plus chaleureux, en tous cas.’’ puisqu’elle ne sait pas tellement à quoi ressemble l’appartement témoin dont Bryn parle, et il lui faudrait une longue description verbale pour s’en rendre compte ; autant dire, donc, qu’elle ne compte pas tellement sur une quelconque découverte à ce niveau, mais cela ne l’empêche pas de vouloir poursuivre la conversation concernant le logement évoqué, sans trop savoir pourquoi elle persiste à entretenir un lien gravement endommagé. ’’A Redcliff, sur le front de mer.’’ cela ne l’étonne pas le moins du monde — ça n’aurait étonné personne connaissant un minimum les aspirations de la surfeuse, mais l’idée qu’elle puisse être dans un endroit si proche de ses passions remplit la petite rêveuse d’un sentiment grandement doucereux, puisqu’elle se réjouit sincèrement pour elle. ’’J’imagine que c’est plus pratique pour tes entraînements… Ça doit te rendre heureuse.’’ le dernier mot n’était peut-être pas le plus judicieux à employer, certes, mais elle s’en rend compte en faisant rouler ses lèvres l’une contre l’autre, se disant qu’il faudrait peut-être qu’elle réfléchisse un peu avant de parler, s’en voulant un peu d’être aussi maladroite alors que sa seule volonté est de bien faire. Est-ce que Bryn s’en rend compte, au moins ?
’’J'ai enfin ma moto, je suis plus obligée de prendre le taxi pour aller en ville c'est plus facile.’’ - ’’Ta moto ?’’ qu’elle répète d’une voix un peu alarmée, trouvant l’idée tout à fait effrayante ’’C’est pas un peu dangereux ?’’ ici « un peu » renvoie à « beaucoup », et elle ne peut s’empêcher d’être tout à coup furieusement inquiète concernant Bryn, si bien qu’elle en oublie totalement le reste — le magasin, le plaid, son atelier, l’appartement de la rousse. Il ne reste que l’odieuse moto qui est une menace ambulante à ses yeux. ’’Tu avais tous les meubles dont tu avais besoin déjà ?’’ elle affiche un air qui retranscrit à merveille le fait qu’elle ne comprend même pas de quoi parle Bryn, et il lui faut quelques secondes pour remettre le doigt sur le sens de cette question. ’’Oh, euh… Je ne compte pas en acheter beaucoup, comme je ne vais pas rester là-bas.’’ elle-même ne semble pas réellement savoir ce qu’elle fait ou ce qu’elle va faire ; depuis qu’elle a quitté la colocation avec Lincoln, Kehlani et Billy, tout lui semble un peu nébuleux. Heureusement qu’elle a pu renouer avec sa meilleure amie, même si cela ne lui a pas donné envie de retourner chez l’avocat. ’’Et toi, tu es bien installée ? Hormis la déco…’’ qu’elle souffle d’une petite voix hésitante, sans se rendre compte qu’une personne attend derrière elle pour passer ’’Attention.’’ haussant ses sourcils, elle se laisse manipuler pour reculer vers le rayon, sans réellement comprendre, jusqu’à ce qu’elle sente la présence d’une tiers personne passant devant elles. ’’Oh, pardon…’’ qu’elle souffle d’une petite voix gênée en inclinant ses yeux vers la main posée sur son épaule, ressentant la présence de la rouquine tout près d’elle… Ça ne devrait pas l’émouvoir autant, mais elle ne peut pas nier que le contact de sa paume contre sa peau possède quelque chose de rassurant, comme un mirage du passé qui s’extirpe du brouillard pour revenir dans le présent, sans encore dévoiler ses intentions. ’’Merci…’’ pressant ses lèvres dans un sourire quelque peu troublé, elle tâche de rester concentrée lorsqu’elle demande, juste pour relancer la conversation et ne pas rompre leur rencontre tout de suite : ’’Et donc, tu es venue en moto jusqu’ici ? Tu ne peux donc pas trop être chargée…’’ sous-entendu : une voiture aurait été préférable, puisque cet engin de malheur ne la rassure pas du tout.
(698 mots)
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 183 POINTS : 730
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Je ne peux m'empêcher de faire une pointe d'humour parce qu'on a beau chasser le naturel, il revient au galop. C'est toujours le genre de choses qu'il faut faire pour détendre l'atmosphère non ? On ne peut pas dire qu'à cet instant je sois la personne la plus zen. Je ne pense pas qu'on puisse dire ça de Maeve non plus.
Est ce que ça me rend heureuse de vivre au bord de la mer ? Oui. C'était déjà le cas quand j'étais aux Etats Unis. C'était un rêve de gamine qui s'est exaucé, la promesse éphémère d'un frère qui n'avait pas ce genre de moyens quand j'étais enfant. Et l'eau me manque quand je ne la vois pas trop longtemps.
- Le club n'est pas de ce côté mais oui c'est toujours plus pratique pour aller surfer. Tu as ressayer depuis ce temps là ?
Facile de savoir de quel temps je parle. Je ne sais même pas pourquoi je lui pose la question en réalité. Tout ça ne me regarde pas, et je devrais sans doute limiter mon temps de paroles, limiter l'interaction tout court. Pourtant je suis toujours là... J'imagine qu'on peut en dire autant pour Mei. C'est sans doute plus simple de faire la discussion ici, dans un endroit neutre pour toutes les deux, où il serait facile de s'enfuir, que ça ne l'était chez elle... Le sujet est sans doute aussi plus léger. Voire peut être un peu trop. L'inquiétude sur son visage à l'évocation de la moto me tire le premier vrai sourire depuis cette énième rencontre fortuite. J'aurais sans doute pu prévoir cette réaction. Peut être qu'involontairement c'est ce que j'ai fait. J'hausse les épaules avant de lui répondre.
- Pas vraiment. Ça dépend comment tu conduis j'imagine. Mais moi je suis prudente.
J'ai failli ajouté : tu le sais bien, mais je me suis retenue à temps. Est ce que je suis réellement prudente ? Est ce qu'elle le sait seulement. Pas besoin de s'embarrasser avec autant de questions non ? Du moins c'est ce que je commence à entrevoir alors qu'à nouveau mon fil de pensées me ramène vers l'appartement, ou plutôt l'atelier aménagé. Je ne vais pas lui renvoyer au visage qu'elle se contredit. Il y a pourtant quelque chose de pas clair dans cette histoire... Moi marchant sur des oeufs comment pourrais je continuer d'insister ?
Je suis ramenée à la réalité avec cette personne qui essaie de passer. Machinalement je réagis sans même prévenir ou proposer une alternative. Je ne réalise la proximité que tard finalement quand mon visage revient de placer dans l'axe au moment où elle reprend la parole. Ma main se détache de son épaule pour aller reprendre le panier à deux mains qui était calé jusque là à mon coude.
- j'ai des sacoches sur la moto mais non, j'avais pas prévu de ramener de choses trop encombrantes. J'ai déjà tout ce qu'il me faut sur le papier. L'appartement était déjà meublé en partie et j'ai récupéré pas mal de chose de mon appartement à Huntington.
Je ne suis pas repartie de zéro. Tout comme cette relation. Trop de bagage sans doute pour volontairement les abandonner.
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 207 POINTS : 820
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS : LANEÏ #4 ¤ we are friends for life, hold that deep inside, let this be your drive to survive and just stand high and tall, make sure you give your all, and if you ever fall, know that i’m right here. find me in the sky, dancing with the moon at night, your heartbeat is disguised as my lullaby, be happy and know that i’m watching you travel far and wide waiting for us to meet again
MOMEÏ#2 ¤ are you someone that i can give my heart to ? or just the poison that i’m drawn to ? it can be hard to tell the difference late at night. play fair, is that a compass in your nature or are you tricky? ‘cause i've been there and baby, i don't need to learn my lesson twice
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
’’J'espérais plutôt qu'il me tienne chaud à moi.’’ est-ce de l’humour ou un reproche déguisé ? Maeve hésite un instant, tellement acclimatée à ce que Bryn souffle le chaud et le froid qu’elle se retrouve incapable de déterminer la météo du jour, même si elle finit par pencher pour la seconde option — plus confortable, plus agréable, plus facile. ’’Je crois que tu devrais en choisir un plus épais, alors.’’ qu’elle conseille avec douceur en courbant délicatement ses lèvres sous un sourire amusé, n’hésitant pas à poursuivre la conversation sur ce fameux lieu de vie, dont la proximité avec la mer ne l’étonne guère. C’est bien l’élément de Bryn, n’est-ce pas ’’Le club n'est pas de ce côté mais oui c'est toujours plus pratique pour aller surfer. Tu as ressayer depuis ce temps là ?’’ ce temps-là un ange passe, silence qui dure à peine le temps de quelques secondes puisque Maeve comprend très bien : Bryn parle de l’époque où elles étaient ensemble et que la rouquine s’évertuait à lui apprendre le surf, alors même que la petite rêveuse n’acceptait pas encore pleinement son handicap. Pas une mince affaire, donc, mais Bryn n’a jamais désespérée d’elle, jamais abandonné, jamais haussé le ton… Elle a eu une large patience à son égard, et Maeve ne peut s’empêcher de penser qu’elle n’a pas eu cette même prévenance pour elle. C’est une pensée à la fois accablante et triste, qui fait chuter son sourire de quelques degrés même si elle s’efforce de le faire rebondir pour répondre, d’un ton qui se veut toujours aussi affable : ’’Non, jamais.’’ elle semble hésiter à rajouter quelques choses, l’essor prend sur ses lèvres, et finalement, elle s’entend dire ’’Faut dire que je n’ai jamais trouvé un aussi bon professeur que toi.’’ qu’elle espère ne pas être déplacée — dans les faits, ce n’est que la vérité.
Ce qui est également vrai est qu’elle se fige en entendant que Bryn conduit une moto — un engin de malheur si on lui demandait son avis le plus éclairé, puisqu’elle ne peut s’empêcher d’être immédiatement inquiète pour son ancienne petite-amie. A-t-elle le droit d’être inquiète ? Elle l’ignore, mais c’est trop débordant de ses lèvres pour qu’elle le contienne, l’expression concernée et les sourcils contrits ’’Pas vraiment. Ça dépend comment tu conduis j'imagine. Mais moi je suis prudente.’’ elle émet un mhmh qui s’étire en longueur en faisant surpasser le doute face à la conviction, puisque même si Bryn promet d’être la plus raisonnable de toutes derrière le guidon, elle n’en ressort guère plus rassurée. ’’Ça me semble quand même dangereux.’’ elle se retient de rajouter « fais attention à toi », imaginant combien cette phrase pourrait être malvenue après leur dernière conversation. Entre elles, il est préférable de dire le strict minimum, n’est-ce pas ?
Tenant son panier entre ses deux mains, elle presse ensuite ses lèvres l’une contre l’autre pour s’excuser d’avoir été plantée au milieu de l’allée, mais aussi parce que le chaste contact entre leurs peaux révèle quelque chose de particulier, que Maeve n’identifie pas réellement. A-t-elle envie de le savoir ? ’’j'ai des sacoches sur la moto mais non, j'avais pas prévu de ramener de choses trop encombrantes. J'ai déjà tout ce qu'il me faut sur le papier. L'appartement était déjà meublé en partie et j'ai récupéré pas mal de chose de mon appartement à Huntington.’’ elle aurait mille questions à poser sur cet appartement, curieuse d’en apprendre davantage sur la jeune femme qui se tient devant elle mais, quelque chose, à l’intérieur, l’en empêche. Elle a l’intime conviction qu’elle n’a pas le droit de savoir, et encore moins la légitimité de demander à savoir, puisque cela serait prendre le risque de voir Bryn s’enfuir de nouveau. ’’Tu as encore beaucoup à acheter ?’’ machinalement, elle baisse le menton comme pour zieuter dans son panier mais, bien évidemment, elle ne discerne pas du tout le maigre contenu de ce dernier ’’J’ai fini.’’ il lui manquait le plaid mais elle en possède déjà quelques uns, alors ce n’est pas un trop grand renoncement ’’Et toi ?’’ demande-t-elle en faisant quelques pas comme pour prendre la direction des caisses, en ne tenant son panier que d’une main puisque l’autre dirige sa canne blanche devant elle, oscillant de gauche à droite pour délimiter l’espace où elle met les pieds ’’Tu as quelque chose de prévu après ?’’ pourquoi elle pose cette question ? Elle a envie de se taper avec sa propre canne, maintenant.
(808 mots)
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 183 POINTS : 730
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Je souris faiblement. J'ai reposé le plaid mais elle ne le sais pas, et j'en trouverai sans doute un autre dans un autre magasin.
- Merci du conseil.
Elle s'y connait sans doute mieux que moi à ce sujet. Je ne sais même pas si il y a réellement besoin d'un plaid, quoi qu'il peut arriver que certaines nuits soient fraîches. Ça fait longtemps que je suis partie, et le peu de temps où j'arrive à me poser, j'évite de rester seule. Il faudrait pourtant que je m'y oblige. N'est ce pas pour ça que je suis là ?
- Tu veux plutôt dire que personne n'a réussi à te convaincre ? Ou plutôt que personne ne t'y a obligé ?
Il y a clairement de l'ironie dans ma voix. Je me moque de moi même en réalité. J'ai tendance à pousser tout le monde à faire du surf. A notre âge les gens commencent à vouloir montrer sans arrêt des vidéos de leur bébé, et bien moi ça reste encore et toujours à pousser les gens à surfer.
Quoique maintenant je serais plus à même de parler d'autres sujet pour essayer de convaincre les gens, comme ma moto. Il a fallu que j'en parle, même à Meï. C'est facile de parler d'autres sujets, plus frivoles, moins importants.
- C'est pas dangereux ! C'est pratique et c'est vraiment cool. Tu devrais essayer une fois, je suis sûre que ça te plairait !
Je ne me suis pas proposée. J'ai juste dit qu'elle devait essayer. Dans un autre monde, une autre vie je lui aurais fait la proposition. Mais je lui demande quand même où elle en est dans ses emplettes. Qu'elle est mon intention? J'ai l'impression de marcher sur les oeufs. Quel est sensée être ma réaction à cet instant ? Qu'est ce que je suis sensée ressentir en rapport avec nos récents échanges ? Pourquoi à partir du moment où en s'en tient au statut quo, je n'ai pas de problème à discuter et même au contraire une certaine réticence à la voir partir ? Il se peut que ça soit la solitude qui parle.
- J'ai ce dont j'avais besoin...
Je jette un coup d'oeil vers le plaid alors qu'elle est déjà entrain de s'éloigner. Je décide de le prendre avant d'allonger le pas pour la rattraper. La dernière question me laisse un instant dans un flou artistique. Heureusement elle ne peut pas me voir la dévisager.
- Non.
Je repars sur le monosyllabe j'en ai bien conscience. C'est la conséquence à mon manque de spontanéité dans ce genre de situation. Est ce qu'il faut que je renvoie un et toi comme si cette question n'était basée sur aucun sous entendu ? Je mords ma lèvre mais la suite vient somme toute rapidement.
- Tu veux boire un café ?
On arrive aux caisses et maintenant j'ai l'estomac noué. Est ce que je me suis trompée ? La première je pose mes articles sur le tapis.
- Est ce que tu veux que je t'aide ?
Faire ce genre de tâches me détourne du sujet de préoccupation premier.