ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Le fracas du crash résonne encore dans la tête d’Ambrose, telle une note dissonante qu’il n’arrive pas à faire taire. Autour de lui, tout n'est que chaos et ruines : la plage paradisiaque s’ouvre pourtant sous un ciel aussi bleu qu'il ne prend pas le temps d'apprécier, comme si la Nature ne cherchait qu'à se moquer de leur sort. Ils ont leur vue paradisiaque, ça oui, mais Ambrose n’a pas de temps pour la contemplation. Il balaye l’épave du regard, songeant aux débris qui parsèment la plage comme des éclats de sa propre ambition, ses propres rêves en lambeaux tentant de faire le point avec ses souvenirs. Ils se sont écrasés, c'est évident, mais il peine à se souvenir comment, pourquoi, quand, où.
Le brun serre les poings jusqu’à sentir la pression de ses ongles contre sa paume. Il a appris à ne jamais laisser transparaître la peur ; même ici, même face à cet effondrement, il refuse d’abandonner sa façade impeccable. « Midas, regarde-moi. » Le timbre de sa voix est calme, autoritaire même. Il tente de lui donner un objectif plutôt que le laisser observer le désastre environnant. Derrière son masque de détermination, une étrange excitation vibre dans son esprit, comme une étincelle qui s’allume malgré lui. Un défi grandeur nature, une échappatoire tordue où les règles habituelles n’existent plus.
Il observe Midas, qui semble lui aussi absorber l'ampleur de la situation. Dans ses yeux, Ambrose lit ce mélange de terreur et de volonté brute que l’on trouve chez ceux qui refusent de plier face à l’inimaginable. Ou peut-être qu'il s'agit là seulement de ce qu'il souhaite y lire, voulant voir en son compagnon de siège un partenaire d'aventure plutôt qu'une âme en défection. Ambrose est déterminé, ça oui, mais il est aussi et surtout terriblement seul. Il a besoin de Midas.
Il se lève difficilement et se rapproche de l’épave, frôlant le métal tordu, brûlant et noirci de l’avion. Une odeur âcre de kérosène se mêle à l’air marin, écœurante. Il attrape une couverture effilochée et la secoue pour en chasser le sable, avant de la jeter négligemment sur son épaule. « La priorité, c’est de trouver de quoi s’abriter… et de la nourriture. » No shit Sherlock. Dans un geste méthodique, il fouille les débris, cherchant tout ce qui pourrait leur être utile : des gilets de sauvetage, un kit de premiers secours, un plateau repas encore intact. Ambrose sait qu’ils devront bientôt s’éloigner de la sécurité précaire de l’épave pour s’aventurer au-delà de la plage, mais chaque instant à retarder cette exploration l’arrange. Parce qu’au fond de lui, même s’il refuse de l’admettre, il est terrifié. Terrifié par ce qu’ils pourraient trouver, ou ne pas trouver.
Ce par quoi il se retrouve terrifié, surtout, est le cri strident provenant de l'intérieur de l'île - intérieur que n'importe quelle personne ayant regardé un film ou deux sait être particulièrement dangereux, et donc hors d'investigations. A cet instant, il ne trouve rien de pseudo-héroïque à partager avec son compagnon de mésaventure, pris de court dans sa torpeur.
:
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
Le choc. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, le visage contre le sable humide. Tout est flou, indistinct et, pendant quelques secondes, je ne sais même pas si je suis encore en vie ou si je suis mort. L’odeur de l’océan, forte et amère, finit par me ramener à moi, ou bien est-ce la voix d’homme qui perce à travers les sifflements stridents qui parasitent mon ouïe. « Midas, regarde-moi. » Je cligne des yeux, la lumière me transperce la rétine comme si l’on y enfonçait des centaines d'aiguilles. Des fragments de souvenirs se bousculent dans mon esprit sans faire sens : les hurlements des passagers dans l’avion. L’odeur du kérosène. Mes mains poisseuses alors que je m’accrochais de toutes mes forces au revêtement en cuir lisse et doux des accoudoirs de mon siège dans l’avion. Ma vue qui s’est brouillée petit à petit après avoir enfilé mon masque à oxygène. Je rouvre les yeux, hagards et me redresse péniblement. Chaque seconde me semble durer une heure. Dans mes oreilles, j’entends toujours le même bourdonnement désagréable. Ambrose parle encore, mais ses mots me parviennent comme une cacophonie lointaine. « La priorité, c’est de trouver de quoi s’abriter… et de la nourriture. » J’entends, mais je ne comprends pas. J’ai l’impression qu’un filtre bouche mes oreilles. Celui qui recouvrait mes yeux commence toutefois à se dissiper. Les contours du visage du politicien, autrefois flous, se précisent peu à peu.
Alors je le fixe, incapable de bouger, incapable d’articulier le moindre son. « Tu, tu… » Assis sur le sable, j’y enfonce mes doigts pour tenter de m’ancrer à la réalité. Il est mouillé, rugueux, désagréable. Dans l’air flotte toujours une odeur d’essence, faisant coller mes souvenirs à la réalité. L'épave est là, à côté de nous. La couleur grisâtre de la tôle contraste avec le vert éclatant des arbres qui se détachent derrière elle. La couleur de l’eau bleue, presque transparence, tranche quant à elle avec celle de la flaque noir qui s’étend depuis la carcasse de l’avion. « L’essence. » Désorienté, je pointe du doigt la flaque de kérosène. Une peur ancestrale me noue le ventre, mais je n’arrive pas à l’identifier. Dans ma bouche, je sens le goût du sang. Le mien ? « C’est pas possible. » Je dois être en train de faire un cauchemar. En proie au choc, j’attrape le col de la chemise d’Ambrose, penché sur moi pour vérifier que je ne me suis pas cogné la tête trop fort. « C’est pas possible. Dis moi que c’est pas réel. » Pourtant, le cri terrible qui semble déchirer l’atmosphère autour de nous m’a l’air de l’être terriblement, réel. « Où est-ce qu’on est ? Qu’est-ce que c’est que ça ? »
:
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ambrose sent le poids de la main de Midas agripper sa chemise, une force désespérée qui trahit un esprit encore perdu, brisé par l'impact - fort heureusement, son coeur n’a pas été brisé à son tour. Dans le regard écarquillé de son compagnon d’infortune, il perçoit la lueur d’une terreur qu’il n’avait encore jamais vue, et qui lui fait presque perdre pied. Pourtant, le polticien refuse de se laisser envahir par cette même peur. Il doit rester maître de lui-même, si ce n’est pour lui alors pour eux deux. Le visage fermé, il se contente d’ancrer ses yeux dans ceux de Midas, cherchant les mots qui pourraient, peut-être, apaiser cette panique. « C’est bien réel. » Il murmure d’une voix volontairement calme, presque froide, laquelle cache son propre désespoir. « Ce n’est ni un cauchemar ni une hallucination. » Mais à ces mots, il sent le doute percer en lui, minuscule et insidieux. Il chasse rapidement cette pensée, relevant un peu le menton comme pour reprendre le contrôle de la situation. Leur vie n’est pas un film.
Quand Midas pointe la flaque de kérosène, Ambrose détourne le regard vers l’avion disloqué. La tache sombre s’étend lentement sur le sable humide, menaçant de transformer le moindre éclat en brasier. L’essence, pense-t-il en écho, réalisant qu'ils sont toujours en danger même en dehors de cet avion maudit. Les mains du chanteur tremblent encore, et Ambrose prenant sur lui, pose une main ferme mais brève sur son épaule, comme pour le ramener doucement à la réalité. Elle n’est pas plus douce, loin de là, mais il peut et doit s’y ancrer. « Regarde-moi. Ce qui est fait est fait. On doit aller de l’avant. » Il parle avec une froide assurance, cherchant à garder la situation sous contrôle pour ne pas flancher, mais un cri vient alors rompre le silence autour d’eux, le même cri inhumain qui semble percer le calme feutré de l’île avec une férocité imprévisible. Ils n’y sont pour rien dans le crash mais ils doivent désormais jongler avec les conséquences.
« Où est-ce qu’on est ? Qu’est-ce que c’est que ça ? » Il déglutit, incapable de lui fournir de réponse tangible. Son regard se perd un temps sur l’horizon de la jungle dense qui s’étend au-delà de la plage. « On est… quelque part, sur cette île. » Sa réponse lui semble dérisoire, mais c’est la seule qu’il a pour l’instant. Il serre la mâchoire, frustré de ne pas pouvoir offrir plus de réponses, plus de certitudes. « Mais quoi que ce soit… on va trouver un moyen de s’en sortir. D’accord ? » Ambrose s’arrête un instant, hésitant. Cette fois, il laisse son masque s'effriter légèrement. « Midas, je sais que c’est dur. Que c’est… insensé. Mais j’ai besoin que tu restes avec moi. » Ils ont besoin l’un de l’autre. « Debout. On doit faire quelque chose. » Trouver de quoi manger, de quoi boire. Trouver de quoi s’abriter. Explorer l’endroit, apprendre où ils se trouvent et, dans ce besoin de s’éloigner de l’avion explosif, ils ne doivent surtout pas avancer au coeur de l’île.
:
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
« C’est bien réel. Ce n’est ni un cauchemar ni une hallucination. » Les mots d’Ambrose brisent la bulle de choc dans laquelle j'étais enfermé. Je regarde autour de moi et, malgré la peur, je me sens vide, abattu. Nous étions plus de deux dans l’avion. Nous étions des dizaines, tous ayant embarqué pour passer des vacances mystérieuses et inoubliables mais, à présent, il ne reste que lui et moi. Je n’ose penser à ce que cela veut dire. Même lever les yeux vers Ambrose me coûte. Je reste là, à fixer mes mains, à me demander pourquoi cela m’arrive à moi, pourquoi cela nous arrive à nous, Ambrose et moi. « Regarde-moi. Ce qui est fait est fait. On doit aller de l’avant. » De l’avant ? Mais pourquoi faire ? Pour qui ? Le monde me semble gris, étouffé, vidé de toute vie. Ou peut-être est-ce à cause de la fumée qui s’échappe de la fumée de l’avion. « Tu… Tu as un plan ? » Je m’accroche à la lueur d’espoir que constitue Constantine. Il a l’air d’avoir réussi à garder la tête froide bien plus que moi. Moi, je suis comme éteint de l’intérieur : comme si j’avais déjà accepté que je ne reverrai jamais plus Olive, Jo, ou même Posy. Posy, à la pensée de ma gamine, j’arrive à relever les yeux vers Ambrose et à remettre en marche mon corps fatigué, épuisé.
« On est… quelque part, sur cette île. Mais quoi que ce soit… on va trouver un moyen de s’en sortir. D’accord ? » Je hoche la tête sans conviction. Les mots d’Ambrose trouvent écho quelque part en moi, mais sans réussir à dissiper entièrement ma torpeur. « Midas, je sais que c’est dur. Que c’est… insensé. Mais j’ai besoin que tu restes avec moi. Debout. On doit faire quelque chose. » Debout ? Je laisse mon regard se perdre à nouveau sur mes mains. Elles tremblent. Je ne sais pas si c’est la peur, le froid, ou autre chose encore, mais je n’arrive pas à les contrôler. Elles me paraissent étrangères, comme si elles appartenaient à quelqu’un d’autre. Peut-être que ça aurait dû être quelqu’un d’autre, d’ailleurs. Quelqu’un de moins… vide. De plus fort. Moi, je ne suis qu’une coquille vide recouverte de sang séché. « D’accord. » Sans conviction, je me redresse et mon regard croise à nouveau celui d’Ambrose. Il brille d’une farouche détermination. Où la puise-t-il ? Comment se fait-il qu’il ne soit pas abattu ou sous le choc, confronté à l’absurdité de notre situation ? Je frotte mes mains l’une contre l’autre. « Il faut qu’on s’éloigne de l’avion. » J’arrive enfin à avoir une pensée cohérente. Les étincelles qui s’échappent encore de l’épave risque de mettre le feu au kérosène. Je voudrais fouiller les décombres à la recherche de survivants ou des choses qui pourraient nous être utiles, mais quelque part, mon instinct de survie se réveille. « Tu te souviens de quelque chose ? » Je demande, en traînant ma carcasse vers les limites de la plage, vers l’orée de la forêt. « Tu crois qu’on est les seuls ? » Les seuls survivants. Je n’ose pas terminer ma phrase en voix haute, ma gorge se noue à l’idée que nous soyons à proximité d’un champ de cadavres.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ambrose retient un soupir, sa patience s’effilochant alors qu’il observe Midas, son compagnon d’infortune, désorienté et submergé par la terreur. L’avion éventré derrière eux crépite encore, une menace sourde que le moindre faux pas pourrait transformer en brasier, et chaque seconde passée à hésiter les expose un peu plus. Pourtant, il ne peut ignorer l’état de choc dans lequel Midas est plongé, et même s’il lui parle d’un ton ferme, il cherche malgré lui un moyen de le ramener à la réalité. Midas a besoin d’entendre la vérité crue et froide pour trouver la force de se redresser. « Tu… Tu as un plan ? » Ambrose soutient son regard, le visage impassible mais le cœur serré. Il sait que cette situation est un cauchemar, une épreuve insupportable pour n’importe qui. Mais là, sur cette plage déserte, il n’a pas le luxe de ménager Midas. « Oui, j’ai un plan. » Qu’il rétorque enfin, d’un ton volontairement tranchant. « Mais un plan, ça ne sert à rien si tu n’es pas prêt à me suivre. Si tu restes là, paralysé par la peur, je vais devoir avancer sans toi. Et crois-moi, tu ne veux pas rester ici seul. » Son regard reste ancré dans celui de Midas, espérant que la froideur de ses mots brise l’armure de désespoir qui l’enveloppe. Il n’a pas envie d’avancer seul non plus, telle est la difficile réalité de leur situation. Pourtant, Midas laisse échapper une autre question, ses mots à peine audibles. « Tu crois qu’on est les seuls ? »
Ambrose sent la frustration lui brûler les nerfs. Ce n’est pas le moment de se laisser entraîner par des questions sans réponse, pas ici, pas maintenant. Il inspire profondément, forçant sa voix à rester ferme mais calme. « Ce n’est pas la question. Peut-être qu’il y a d’autres survivants, peut-être pas. Ce qui compte, c’est que toi et moi, on est vivants. » Pour le moment. « Tu veux pas finir comme ceux qu’on a laissés derrière nous, hm ? Alors lève-toi. On a une chance de s’en sortir, mais seulement si tu y crois. » Seulement s’il y met du sien, au-delà de simplement y croire. Voyant que Midas semble toujours en proie à un doute paralysant, Ambrose s’approche, prenant son visage entre ses mains, une intensité implacable dans le regard. « Écoute-moi bien. Tout ce qui te retient ici, tout ce qui t’empêche d’avancer, tu vas devoir le laisser derrière. Ta famille, Jo… Ils ne sont pas ici pour te voir faiblir. Ils comptent sur toi. Si tu veux les revoir un jour, il va falloir que tu trouves le courage de te battre. Parce que je ne te traînerai pas, tu comprends ? »
Il sent maintenant la tension monter, autant en lui qu’autour d’eux, alors que le crépitement de l’avion semble se faire plus menaçant. Il retire lentement ses mains du visage de Midas, le regard toujours ancré dans le sien, la détermination comme une ancre entre eux. « Si tu ne me suis pas, je vais continuer seul. Mais, Midas, y’a rien pour toi ici. » Il le lâche, le regard durci, et fait demi-tour vers l’orée de la forêt, ses pas lourds mais décidés. Sans se retourner, il ajoute, sa voix froide mais vibrante de cette intransigeance qui masque son propre désespoir. « Je te donne cinq secondes, Midas. Après ça, tu feras ton choix. » Ambrose commence à compter dans sa tête, chaque seconde lui rappelant que, s’il veut survivre, il ne peut se permettre d’attendre éternellement.
:
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
« Oui, j’ai un plan. Mais un plan, ça ne sert à rien si tu n’es pas prêt à me suivre. Si tu restes là, paralysé par la peur, je vais devoir avancer sans toi. Et crois-moi, tu ne veux pas rester ici seul. » Le silence de l’île m’étouffe. J’en ai assez de cette mer, de ce sable, de cette foutue fumée qui ne veut pas se dissiper. Je sens à présent une émotion différente bouillonner en moi : la colère, une chaleur brûlante qui monte sans que je puisse la contenir. Je me tourne vers Ambrose, mon regard dur. Pourquoi lui, et pas les autres ? Pourquoi nous ? Je donne un coup dans le sable, comme si j’allais pouvoir frapper tout ce qui nous a menés ici, comme si cela pouvait changer quoi que ce soit. Ambrose a ce qu’il veut finalement : il m’a donné une énergie nouvelle pour me relever et le suivre. « Ce n’est pas la question. Peut-être qu’il y a d’autres survivants, peut-être pas. Ce qui compte, c’est que toi et moi, on est vivants. Tu veux pas finir comme ceux qu’on a laissés derrière nous, hm ? Alors lève-toi. On a une chance de s’en sortir, mais seulement si tu y crois. » - « Putain mais t’es complètement insensible ? » Il parle des autres passagers de l’avion comme s’il se foutait bien de leur sort. L’individualisme n’est pas dans mon ADN et, même dans une situation comme celle-là, je conserve ma sensibilité. « Écoute-moi bien. Tout ce qui te retient ici, tout ce qui t’empêche d’avancer, tu vas devoir le laisser derrière. Ta famille, Jo… Ils ne sont pas ici pour te voir faiblir. Ils comptent sur toi. Si tu veux les revoir un jour, il va falloir que tu trouves le courage de te battre. Parce que je ne te traînerai pas, tu comprends ? » J’ai envie de lui hurler de se taire, sa logique glaciale me hérisse le poil encore plus lorsqu’il prononce le prénom de Jo. Je me demande s’il masque sa propre peur derrière son indifférence. Peut-être s’en fout-il vraiment. « Va te faire foutre. » Je ne hurle pas, je ne lui dit pas de se taire, je ne trouve rien d'autre à dire que ça.
Mais à présent, je suis debout, prêt à avancer. « Si tu ne me suis pas, je vais continuer seul. Mais, Midas, y’a rien pour toi ici. » - « J’ai pas besoin de toi pour me dire comment avancer. » Il n’y a rien pour nous sur toute cette île, et ce constat me fout encore plus en rogne. Contre lui, contre Dieu, contre cette foutue organisation qui a nous a promis des vacances de rêve. « Je te donne cinq secondes, Midas. Après ça, tu feras ton choix. » - « C’est bon, tu me casses les couilles. » Si je n’étais pas certain moi aussi que nous avons plus de chance en restant l’un avec l’autre, je bouderai dans mon coin comme l’enfant que je suis parfois. Mais au fond, malgré ma rage, il a touché un point sensible : Jo et ma famille voudraient me voir me battre pour m’en sortir, et pas rester allongé dans le sable comme un pantin inanimé. « Je te suis. »