ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/08/2022 | (#)Dim 3 Nov 2024 - 0:07 | |
| heaven knows that's what he ain't crédit gif - thegettingby & televisiongifs alfie maslow 1 & lily beauregard amérique du sud (ua)Elle a pleuré dans l’avion. Dans le premier ou dans la correspondance, elle ne saurait plus exactement le dire, mais elle a évidemment pleuré. Enfermé dans les toilettes du compartiment Business, ses yeux sont devenus rouges avant d’être maquillés de nouveau avec soin pour cacher toutes les traces. Dans la soute, une seule valise l’accompagne, le reste étant resté à Brisbane, où Ezra prendra sûrement le temps de tout brûler ou bien de le donner à des associations. Ce n’est plus son problème, ce n’est pas de son ressort non plus. Tout ce qui peut arriver ou non sur le sol australien n’est plus son rpoblème, maintenant, pas même le sort de ses propres enfants.
Ezra a découvert le poteau rose, ou tout du moins une partie de ce dernier, et cela a suffi à faire voler leur couple en éclats et leur mariage avec. Elle a laissé sa bague, elle a gardé uniquement sa rancoeur, et sans doute avec une pincée de remords. Lily avait tout pour être heureuse à ses côtés, elle avait tout pour enfin profiter de cette vie dont ils avaient tant rêvé et mis tant d’années à obtenir. Pourtant, c’est justement en ayant le monde à portée de mains qu’elle a décidé avoir besoin de la seule chose qu’elle ne pouvait obtenir en un claquement de doigts : Alfie Maslow. Celui qui n’a jamais été, celui qui a toujours été. Le seul qu’elle n’a jamais été capable de faire ployer sous ses désirs, sauf peut-être quand il a (rarement) été question qu’ils se retrouvent dans un même lit. Les occasions se comptent aisément sur le doigt d’une main au cours des trente années écoulées, cela ne devrait même pas compter, cela n’aurait jamais dû être la source d’une fin de route. Peut-être qu’Ezra a associé les idées, peut-être qu’il a fini par comprendre pourquoi un de ses enfants a toujours été élevé si différemment par Lily. Là encore, pourtant, elle en doute. Si tel avait été le cas, il aurait explosé entre ses mains bien avant. Il l’a fait uniquement face au fait accompli, son ego d’homme ne pouvant accepter de ne pas suffir à combler les désirs et le bonheur de sa femme. Mais Ezra est Ezra, et si cela est la raison pour laquelle elle l’a aimé sincèrement toutes ces années, être Ezra ne le fait pas le désirer. Être Alfie, en revanche, fait de lui le fruit interdit et donc celui vers lequel elle tend naturellement.
Celui à qui elle a acheté des billets pour qu’il traverse le globe pour la rejoindre. Celui pour qui elle vient d’acheter des billets pour le rejoindre.
Elle n’a plus d’avenir sur le sol australien, alors elle préfère vivre encore cette vie auprès de lui. Le message a été envoyé au décollage de son dernier vol, à l’instant où les roues venaient de quitter le sol : l’adresse de l’aéroport, l’heure d’arrivée. Le commentaire “c’est moi, cette fois”. Ils n’ont jamais su être expensifs, ou plutôt ils n’ont jamais voulu l’être, toujours trop occupés à décrypter les paroles et les envies de l’autre pour trouver quoique ce soit de grisant dans l’idée de se mâcher le travail l’un de l’autre. « J’espère que tu as réservé l’hôtel. » Elle finit par concéder en guise de premières paroles, son menton relevé, son regard perçant posé sur le visage d’un Alfie qu’elle trouve toujours plus amaigri et fatigué à chacun de leurs retrouvailles - rares, mais existantes. Dans un pays comme celui-ci, par ailleurs, elle espère bien qu’il leur a réservé un véritable hôtel digne de ce nom, surtout après le voyage qu’a été le sien. « Et un grand taxi. » Pas pour étendre ses jambes, elle n’irait pas jusque là, mais bien pour accueillir sa valise qui n’avait rien à voir avec le petit sac qu’Alfie avait ramené à Brisbane. Sans doute parce qu’elle, elle ne compte pas rentrer. |
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