ÂGE : trente-quatre ans (30.01.1990) STATUT : tenir des reliques sacrées entre ses mains, les admirer un moment puis les revendre, c'est son métier (célibataire) MÉTIER : archéologue et maître de conférence à l'université, aime autant les vieilles reliques que la fortune qu'elles représentent (pilleur de tombes) LOGEMENT : west end, 51 kurilpa st. POSTS : 222 POINTS : 1400
TW IN RP : apologie du mensonge, violence sexuelle GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : .
drive through the night w/ @Mia Bosko ∆ crédit/tumblr&pint
L'ambiance commençait déjà à devenir pesante au jazz bar quand Seth décida de terminer la soirée ailleurs. Il venait souvent at Nate's, pour décompresser de ses longs quarts de travail, mais la fréquentation du lieu se dégradait au fil des jours, et surtout, des heures de la journée. Il y buvait un double whisky - ou même deux, voire trois - et déjà les bougres éméchés qui ne tenaient plus debout parlaient trop fort, trop mal, et d'une manière qui frôlait l'inintelligible. Lui qui espérait décompresser et passer un bon moment, c'était bien souvent râté. Pourtant l'archéologue avait pris ses petites habitudes depuis son arrivée à Brisbane. Quitter le travail, boire quelques verres, manger un morceau, puis sortir ailleurs ou rentrer se coucher, selon l'état d'insomnie ou de fatigue qui le guettait. Le jazz club At Nate's avait l'avantage de se trouver sur sa route, à West End, donc dans le quartier même où il résidait. C'était la facilité, la praticité de pouvoir rentrer à pieds s'il n'était plus en état de conduire, bien qu'il lui fallut bien des grammes avant d'en arriver là. Terminant son verre qu'il claqua sur le comptoir - sa place habituelle se trouvait directement au bar - il enfila sa veste et entreprit de sortir.
L'air frais du soir lui emplit les poumons, et il inspira un nouveau souffle salvateur après avoir baigné dans la lourdeur des cris, des balbutiements, de l'alcool renversé maladroitement sur les sols. Il tira de sa poche un paquet de cigarettes neuf, et déchira minutieusement l'emballage avant de glisser un bâtonnet entre ses lèvres. La pierre du briquet roula sous son pouce et il prit une bonne et longue bouffée de nicotine, encore meilleure que l'oxygène renouvelé qu'il avait retrouvé en sortant du bar. Enivré par cette drogue vaporeuse qui circulait dans sa bouche, sa gorge, ses bronches, Seth n'avait pas entendu le pas léger sorti par la porte des employés, se rapprochant de lui. Il ne fut qu'à moitié surpris de trouver Mia, ayant vraisemblablement fini son service. "C'est l'heure de la délivrance?", constata-t-il en lui tendant une clope du paquet qu'il n'avait pas encore rangé. La réponse était déjà sous ses yeux, mais la question faisait davantage guise d'énième salutation - il l'avait brièvement saluée au bar lorsqu'elle lui avait servi son whisky - que réel questionnement. Mia était sans doute sa barmaid préférée au jazz bar, elle était excessivement jeune mais elle n'avait pas froid aux yeux, se débattant avec la vie comme dans un bras de fer invisible. Quelque part, elle lui rappelait l'enfant terrible qu'il avait été, jadis.
"Je vais à l'Electric Playground.", annonça-t-il, "tu veux profiter du voyage?", lui proposa-t-il, désignant du menton sa voiture garée en double file le long de la rue. Mia voudrait peut-être se changer les idées, elle aussi, et oublier les remarques désobligeantes des pervers qui fréquentaient son lieu de travail. L'heure était déjà bien avancée et la nuit aussi noire que le thème de la soirée dans le night club : All Blacks. Seth était tout de gris vêtu, mais après tout, les chats n'étaient-ils pas tous gris la nuit?
Dernière édition par Seth Hill le Lun 18 Nov 2024 - 18:54, édité 1 fois
Mia Bosko
le goût du risque
ÂGE : 23 ans. SURNOM : Mia, c'est déjà bien assez court comme ça. Certains en trouvent parfois, mais c'est bien rare, et c'est mieux comme ça. STATUT : Célibataire, bien plus décidée à l'idée d'enchaîner les coups d'un soir et les brèves histoires qu'autre chose. L'attachement, c'est définitivement pas fait pour moi. MÉTIER : Actuellement serveuse dans un bar de la ville. Ce n'est pas nécessairement le bar le mieux fréquenté, mais au moins ça paye les factures. LOGEMENT : Un appartement en colocation dans le nord de la ville, à Fortitude Valley. C'est grâce à ça que j'ai rencontré ma coloc', Bel, qui me tire dans ses travers en même temps que je la tire dans les miens, une bénédiction pour mon addiction à l'adrénaline. POSTS : 223 POINTS : 1380
TW IN RP : langage cru, alcool, tabagisme (addiction), relations familiales difficiles, absence familiale, dépression, accident de la route, mort, deuil TW IRL : Je joue de tout, tant qu'on peut en discuter s'il y a un problèmeGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : adrenaline junkie ≈ adepte et professionnelle des coups d'un soir ≈ aime tester mes limites et celles des autres ≈ provocatrice à temps plein ≈ dessinatrice en secret ≈ addict aux tatouages ≈ consommatrice aguerrie d'alcool et de tabac ≈ adepte des bars et des boîtes de nuit ≈ professionnelle de l'autodestruction et du sabotageDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Bel#2 & #3 ≈ taste of danger
drive through the night crédit gif - billskaarsgard & sweetfridays Mia Bosko & @seth hillElectric Playground
Me? I go wherever the wind blows…and wherever the whiskey shots are half price.
Je n’ai jamais été du genre à trop apprécier la routine, la trouvant vite barbante. Pourtant, peu importe à quel point j’apprécierais le nier, ma vie à Brisbane, c’est une sorte de routine. L’avantage, c’est que ça me prouve que non, ce n’est pas toujours barbant. Oui, certaines choses restent désespérément identiques et barbantes, à commencer par mon boulot, mais malgré la routine, les choses changent autour de moi. Avec Bel, rien n’est jamais pareil, comme si on cherchait toutes les deux à éviter une routine qui ne nous plairait probablement pas. Dans mes autres relations, c’est pareil, même si certaines deviennent plus ou moins confortables, elles ne le sont jamais trop. Il y a toujours une petite -et parfois grande- dose de piquant, ce genre de piquant auquel je suis addict depuis une éternité. Au Nate’s aussi, il y a du piquant, mais c’est un piquant définitivement moins agréable. Les choses y sont toujours les mêmes : des clients respectueux, de plus en plus rares, et des clients qui aiment se perdre dans une multitude de remarques sexistes, perverses, ou les deux. Ca ne me fait pas peur mais, pour autant, je trouve ça désagréable. Evidemment, les remettre à leur place et leur envoyer des piques, c’est particulièrement agréable mais, avec le temps, disons que ça devient insuffisant. C’est comme si la situation tournait en rond sans jamais s’arrêter, attendant un évènement des plus inconnus pour que tout s’arrête et qu’une nouvelle routine s’installe. Mais le point vraiment positif de ce bar, c’est définitivement le salaire. Si l’ambiance laisse à désirer, les patrons n’ont pas hésité une seule seconde avant de chercher à compenser celle-ci par le montant qu’il y a sur ma fiche de paie à la fin de chaque mois, merci bien. Probablement que sinon, j’aurais fait comme avec tous mes autres boulots : je serais partie, ou alors je me serais faite virer. A croire que ça aussi, c’est devenu une sorte de routine, jusqu’à ce que le Nate’s mette fin à tout ça, bien entendu.
Mon service est terminé, le tout sans encombre : parfait. J’ai pas grand-chose de prévu pour le reste de la soirée mais une chose est sûre : il est définitivement trop tôt pour que je décide de rentrer chez moi, peu importe ce qui pourrait m’y attendre. Non, l’avantage d’un service qui finit aussi « tôt », c’est que j’ai tout le temps du monde pour faire ce que je veux après, donc je vais pas me gêner. Après avoir récupéré mon sac à main dans les vestiaires, je sors du bar, absolument pas surprise quand j’y vois Seth. On n’a pas eu le temps de discuter ce soir, échangeant de simples salutations alors que je lui servais son whisky. Mais maintenant, au moins, on a le temps. Y a quelque chose qui me plaît, chez Seth. Il est pas du genre à me faire des leçons de morale et à essayer de me remettre sur ce que certains appellent le droit chemin. Non, ils me laissent faire ce que je veux, et ça c’est carrément cool. Comme quoi, tous les adultes ne sont pas barbants. « Ouais, enfin. » Parce que bon, ce soir, c’était quand même sacrément chiant. Je me saisis d’une clope dans le paquet qu’il me tend, sortant un briquet de la poche arrière de mon pantalon, l’allumant avant de ranger le briquet en question. « Merci. » Dès la première bouffée, je sens les premières tensions de la soirée diminuer, laissant place à la détente habituelle que m’offre ce poison qu’est le tabac. Je laisse un soupir s’échapper d’entre mes narines avant de retourner la tête vers Seth. « Et toi, tu passes une bonne soirée ? » De manière générale, les clients passent toujours une meilleure soirée que les barmen ou les serveurs, pas besoin de se demander pourquoi. Au moins, eux, ils n’ont pas à servir des gens ingrats, ça aide. Quand il me propose d’aller en boîte avec lui, je ne perds pas de temps avant d’acquiescer. « Carrément ouais, j’savais pas encore quoi faire du reste de ma soirée, mais ça c’est un très bon plan. » L’Electric Playground, je l’ai découvert quand j’y ai été embauchée il y a quelques années de ça, un contrat de plus qui n’a pas duré bien longtemps parce qu’apparemment, j’étais trop dure avec les clients. A mes yeux, c’est une question de point de vue, rien de plus. Mais au final, c’est définitivement un mal pour un bien, parce que j’y suis vachement mieux en tant que cliente qu’en tant que serveuse, on va pas se mentir. L’ambiance y est bonne et franchement, c’est vraiment cool de passer du temps là-bas. « T’as encore des trucs à faire ici avant de partir ? » Parce que là, pour le coup, je l’attendrais dehors. Je passe déjà bien asse de temps dans ce bar en tant qu’employée, je préfère largement que ça s’arrête là. Puis bon, considérant certains clients, ils pourraient croire que je suis encore là pour leur servir à boire. Et si de base, ça ne me dérange pas de les envoyer bouler, je préfère le faire sur mes heures de boulot.
Seth Hill
le venin
ÂGE : trente-quatre ans (30.01.1990) STATUT : tenir des reliques sacrées entre ses mains, les admirer un moment puis les revendre, c'est son métier (célibataire) MÉTIER : archéologue et maître de conférence à l'université, aime autant les vieilles reliques que la fortune qu'elles représentent (pilleur de tombes) LOGEMENT : west end, 51 kurilpa st. POSTS : 222 POINTS : 1400
TW IN RP : apologie du mensonge, violence sexuelle GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : .
drive through the night w/ @Mia Bosko ∆ crédit/tumblr&pint
Il l'aimait bien, la gamine. Elle lui rappelait cette période d'insouciance qu'il avait lui-même traversée, alors qu'il était à peine moins âgé qu'elle ne l'était aujourd'hui. Les drogues, la vitesse, les bagarres et Jasmine, autant de shoots d'adrénaline qui avait fait vibrer son corps. On n'est jamais aussi vivants que lorsque l'adrénaline parcourt nos veines, et il avait mis un point d'honneur à vivre selon ce principe, refusant la morosité d'un quotidien répétitif. Les voyages et son métier l'y avaient beaucoup aidé, il se voyait toujours offrir une possibilité de fuir la routine avant même qu'elle ne s'installe. Alors quand la jeune Mia avait débarqué dans sa vie, souriant à la lassitude d'un travail subsidiaire et toujours partante pour l'aventure, Seth n'avait pu que l'apprécier. Elle était un miroir sur son propre passé, et vivait comme si elle allait mourir le soir-même, ce qu'il validait. La vie était inexorablement courte, autant la vivre à fond. Il ne la connaissait pourtant pas plus que cela, mais le monde de la nuit était un tout petit univers et les relations s'y construisaient facilement, aussi éphémères que les bouteilles de vodka ou autres spiritueux désinhibiteurs que les oiseaux nocturnes vidaient. L'archéologue s'y était habitué, préférant ne laisser entrer personne dans son cercle proche. Passait-il une bonne soirée malgré cela? "J'ai connu pire.", se résigna-t-il, conscient que la lassitude dans sa voix trahissait son ennui. "Est-ce que je te demande comment se passe la tienne?", retourna-t-il la question. Il n'allait pas dénigrer le lieu de travail de la jeune femme, il y venait souvent parce que c'était proche de chez lui et que le Nate's était un endroit potable pour prendre un dernier verre avant d'aller se coucher. Mais pas ce soir. Débuter une soirée ici n'était que l'échauffement pour quelque chose de plus grand, l'occasion de se mettre bien pour un prix raisonnable avant d'attaquer les festivités dans un endroit plus classe.
Mia était le genre de filles à se laisser embarquer dans tout, ne serait-ce que pour le goût de la découverte ou juste "pour voir où ça mène". Aussi Seth ne fut pas surpris qu'elle accepte sa proposition de l'emmener à l'Electric Playground pour continuer la soirée, boire des verres, et autres joyeusetés. Levi y serait probablement aussi, ainsi qu'Ishtar, si elle bossait. Les têtes connues ne manquaient pas dans la boîte de nuit la plus cotée de Brisbane. La blondinette demanda à Seth s'il avait encore des trucs à faire ici avant de partir, ce à quoi il répondit d'abord par un signe de tête négatif. "Non, ça va. J'ai eu ma dose de piliers de bars alcoolisés pour ce soir.", affirma-t-il, pas mécontent de se diriger vers un établissement au standing plus élevé. Il écrasa son mégot sous sa chaussure, et entreprit de s'orienter vers son véhicule, garé tout près. "Monte.", lança-t-il à Mia après avoir appuyé sur l'ouverture à distance de sa clé. La voiture clignota brièvement et il s'engouffra au volant, sa barmaid fétiche sur le siège passager. Un tour dans le contact et le moteur vrombit, à vive allure le véhicule laissait derrière eux la bannière lumineuse du jazz club.
L'Electric Playground était à une dizaine de minutes de route seulement, mais il fallait toutefois emprunter la voie rapide qui reliait West End à Fortitude Valley. Seth appuya sur l'accélérateur, dépassant largement la vitesse autorisée et faisant fi des limitations. "Tiens le volant une seconde, s'il te plaît.", demanda-t-il à Mia, avant d'entreprendre un étirement pour attraper son téléphone portable, sur la plage arrière de la voiture. Il ne savait même pas si la jeune femme avait ou non le permis de conduire, et il s'en fichait pas mal. Tenir un volant et orienter un véhicule était à la portée de n'importe qui, peut-être même bien d'un enfant. Il la laissa piloter, se contentant d'enfoncer la pédale d'accélération avec le pied, tandis qu'il pianotait rapidement un texto à l'attention de Levi. Lorsqu'il reprit finalement le volant, le club apparut dans leur champ de vision, et une file d'attente s'était formée devant l'entrée du Playground. Des filles peu vêtues scandaient déjà le nom du disc jockey de ce soir: "DJ Diaz Pora! La diaspora de Brisbane!", "le mec qui semait la bonne humeur et l'esprit de fête partout dans le monde", autoproclamé "diaspora" comme s'il disperserait son nom aux quatre coins de la planète. S'il n'y avait pas eu Mia, Seth aurait sans doute tiré le frein à main et fait demi-tour, fuyant les groupies dérangées. Il se contenta de la regarder d'un air grave. "J'crois qu'il va me falloir un alcool très fort pour supporter ça.", plaisanta-t-il, à moitié, l'envie d'absorber quelque chose qui lui ferait tolérer mieux cette gênante situation était bien réel.