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 Like a family resemblance (Lily)

Jana Adams
Jana Adams
  
Présent
ÂGE : Vingt ans qu'elle danse dans ce monde.
SURNOM : Mon ange utilisé seulement par sa mère adoptive. Le témoin de sa subjectivité et de son amour. Sinon, les gens la nomment par son prénom.
STATUT : Célibataire, l'amour ne s'est pas encore décidé à lui rendre visite. Elle ne le cherche pas non plus. Son cœur se laisse porter au grès de ses pas.
MÉTIER : Le rythme dans la peau depuis la naissance, longtemps danseuse avant d'être finalement professeure de danse (modern-jazz).
LOGEMENT : #22 latimer road (logan city). Hébergée gentiment par son cousin Nate.
POSTS : 24 POINTS : 150

TW IN RP : abandon à la naissance, adoption, hospitalisation, accident de la route
TW IRL : Inceste, mais n'hésitez pas à me prévenir si vous abordez des sujets que vous jugez délicats.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #9966ff
RPs EN COURS : Lily#1
AVATAR : Maja Strojek
CRÉDITS : Nao
DC : /
PSEUDO : Mimicha
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/10/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t56493-dancing-it-s-like-dreaming-with-your-feet-jana
https://www.30yearsstillyoung.com/t56553-dancing-together-jana#2934273

Like a family resemblance (Lily) Empty
Message(#)Like a family resemblance (Lily) EmptyMar 05 Nov 2024, 14:39

John Cole adore ce message


Like a famiy resemblance

Reconstituer le puzzle d’une vie est un exercice compliqué. Tant d’éléments sont à prendre en compte pour comprendre le cheminement des gens et les raisons qui font qu’ils en sont où ils sont. Avec des pièces manquantes, la tâche est impossible. Ou alors elle force à inventer, à supposer, avec le risque d’être dans l’erreur. Je n’ai pas envie de cela. Je n’ai plus envie de cela. Je n’ai plus envie d’imaginer mon histoire. J’ai envie de connaître la vérité. Tant pis si elle est douloureuse. Elle le sera toujours moins que mes tourments. J’en ai assez de me torturer l’esprit. Mon cœur a déjà trop saigné pour une jeune femme de vingt ans. Il est temps de refermer la blessure de mes origines quitte à en ouvrir d’autres. J’en ai besoin pour envisager mon avenir. Sans la panser, il m’est inenvisageable de me projeter dans l’avenir sereinement. Et ce malgré les encouragements et le soutien de mes proches. Ils ne suffisent pas à compenser l’absence de mes origines. Je suis venue à Brisbane pour cela, pour enfin les trouver. Adossée au tronc de cet arbre, mon regard est rivé sur cette entrée de bar depuis une heure. Je patiente la fermeture de l’établissement et sa sortie. Je suis venue en avance pour ne pas la rater. Elle est en retard sur l’heure prévue. Rien de bien étonnant en soi. En étant sa propre patronne, elle n’est pas forcément à déguerpir dès la clôture. Il est même normal qu’elle traine un peu. Pas trop serait le mieux. Et d’un côté, je ne suis plus à quelques minutes près après toutes ses années. Les minutes sont si longues malgré tout. A chaque ouverture de la porte, mon cœur se serre en espérant voir la petite brune apparaitre dans mon champ de vision. Jusqu’ici, je n’ai eu droit qu’à ses employés. Je l’ai déjà aperçu il y a trois jours. Malheureusement accompagnée et en pleine discussion, ce qui m’a empêchée de l’aborder. Aujourd’hui, je suis décidée à le faire dans tous les cas. Je refuse de passer une autre nuit avec l’appréhension de ces retrouvailles.

Je repense en boucle à ce que je souhaite lui dire quand le battant pivotera, qu’elle se montrera, et que j’irai lui parler. En dépit de ma motivation, du soutien de Nate, une boule au ventre se forme immédiatement dans mon estomac, m’obligeant à rester immobile plusieurs secondes. Les doutes s’immiscent dans mon esprit. Toute mon assurance semble s’être envolée. A présente sortie, à trop attendre, c’est elle qui risque de s’envoler au guidon de sa bicyclette – ce qui me fait croire qu’elle n’a pas son permis de conduire au passage, comme moi. Et ça, je me l’interdis. Déterminée, je m’avance vers elle à grands pas. Je le rejoins devant son moyen de transport. Face-à-face, à une distance respectable, je le détaille en silence. Le plus frappant est sa taille. Elle est bien petite avec sa tête de moins que moi bien plus que ma mère adoptive soit pareille. Je me focalise particulièrement sur ses prunelles marron. J’ai l’impression de voir le reflet des miennes. Ce n’est pas l’unique ressemblance frappante de nos visages. Je pourrai évoquer nos nez ou encore nos pommettes légèrement creusées. En fait, elle est mon portrait craché. Enfin, je suis son portrait craché devrai-je plutôt dire. Aucun son n’a encore quitté de ma bouche. Tout mon discours préparé est bloqué au fond de ma gorge par toutes les émotions qui m’envahissent. Je ne suis pas muette pour autant. Les larmes roulant sur mes joues sont parlantes, probablement plus que n’importe lequel de mes mots. Évidemment, elle ne comprend certainement rien à mon comportement. Si je sais qui elle est, elle ignore qui je suis. Je doute qu’elle identifie le bambin qu’elle a abandonné à la naissance avec la jeune femme que je suis devenue aujourd’hui. J’essuie les perles amères du revers de ma main. Un sourire nerveux vient illuminer ma bouille angélique. « Désolée, je pensais pas que ça me ferait autant d’effet de te rencontrer enfin. » Elle n’est pas plus avancée sur mon identité. Peut-être reconnaitra-t-elle mon anglais londonien ? Il est différent de celui pratiqué en Australie. Si elle ne l’a pas oublié.
lumos maxima
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