| | ÂGE : 36 ans SURNOM : Lils, Lil, Lilicopter... et à peu près toutes les autres bizarreries que ses amis puissent trouver pour la taquiner. STATUT : Un chaos si constant que Lily en arrive déjà à accepter son statut de future vieille aux 72 chats. MÉTIER : heureuse propriétaire d'un café littéraire, le Nook Novel Café ; petit cocon chaleureux aux faux airs de cottage anglais. LOGEMENT : #47 victoria avenue, dans petit appartement au coeur de Redcliffe. Petit bazar organisé rempli de plantes, livres, décorations et autres excentricités qui feraient pâlir plus d'une page Pinterest. POSTS : 371 POINTS : 900 TW IN RP : / TW IRL : tout type de violence exagérée PETIT PLUS : petit cœur d'artichaut • heureuse maman d'un gros terre neuve et d'une plante carnivore • d'origine anglaise • claustrophobe depuis l'enfance • a un style vestimentaire très féminin et romantique, un ruban toujours dans ses cheveux • extravertie, enjouée et impulsive • quatrième née d'une fratrie de 7 enfants CODE COULEUR : #639BA9 RPs EN COURS :
♡ jude #1 you make it difficult to not overthink. and when i'm with you i turn all shades of pink... i wanna touch you but don't wanna be weird. it's such a rush, i'm thinking wish you were here. and I'm just tryna play it cool now... but that's not what I wanna do now
ϟ john #2 were you on the other line or driving in your car? were you hiding upstairs or playing your guitar? was there nothing ever wrong, 'cause you were always right? tell me, were you blindsided or were you just blind?
☆ ash ; ☆ elias ; ϟ samuel ;
☆ helen ; ✗ eames ; ☆ damon ; ☆ poppy ; ☆ jana ; ☆ lincoln ;
☆ Judith ; RPs EN ATTENTE : ☆ clarence ;
RPs TERMINÉS : ϟ john ; AVATAR : jenna coleman CRÉDITS : fakementine (avatar) oswin coleman (gifs) DC : none PSEUDO : beanie INSCRIT LE : 15/10/2024 | (#)Mer 6 Nov 2024 - 20:57 | |
| ghostbusters @Lincoln Reddington & Lily Darling Maison abandonéeLily avançait d’un pas léger sur le sentier qui menait à la vieille maison, un sourire malicieux étirant ses lèvres. Le crépuscule étendait ses ombres mystiques, transformant l’endroit en décor de film d’horreur — mais pas assez effrayant pour qu’elle en perde son enthousiasme. Son regard brillait d’excitation, de cette flamme curieuse qu’elle portait toujours en elle, et son cœur battait fort, non pas de peur, mais d’impatience. Enfin, ils allaient explorer la maison. Cette demeure, si mystérieuse et pleine de légendes, dont elle avait entendu des histoires à la fois fascinantes et inquiétantes. Depuis qu’elle avait su son existence, elle n’avait cessé d’imaginer les mille et un secrets que ses murs devaient abriter.
Elle tourna un regard espiègle vers Lincoln, qui marchait juste derrière elle. Pauvre Lincoln ! Elle avait bien vu son hésitation, peut-être même une pointe d’appréhension quand elle lui avait proposé cette exploration digne des Ghostbusters. A vrai dire, Lily n’aurait jamais cru pouvoir le traîner dans une aventure aussi farfelue. Elle l’avait d’abord mentionné un peu en plaisantant, entre deux latte art au Novel Nook Café, racontant les histoires de cette vieille maison soi-disant hantée. Oh, elle en avait entendu des choses ! Des murmures dans les murs, des lumières étranges dans les fenêtres, et même, paraissait-il, le doux parfum d’un jardin oublié qui flottait encore au crépuscule. C’était tout ce qu’il lui fallait pour se sentir propulsée dans une aventure digne d’un roman. Et après avoir insisté – une ou deux (ou dix) fois – voilà que Lincoln, après maintes protestations amusées, s’était laissé convaincre.
Ils s’étaient donc retrouvés après quelques minutes de marche devant la fameuse maison, imposante et silencieuse sous les arbres, presque comme si elle les observait en retour. Lily sentait son cœur battre plus vite, non pas de peur, mais d’une espèce d’euphorie incontrôlable, un fourmillement d’adrénaline qui lui donnait envie de sautiller comme une enfant. Après tout, qui aurait pu résister à un tel mystère ? Pas elle, et il semblait bien que Lincoln non plus, maintenant qu'il était là. « Allez, fais pas cette tête-là, » elle ria d’un ton presque enfantin en lançant un regard de défi vers la maison, puis un sourire taquin vers Lincoln. « C’est qu’une maison, voyons ! Enfin… avec un ou deux fantômes potentiels, quelques démons, ci et là, mais bon, on n’est pas là pour eux. Ils doivent être gentils, j’en suis sûre ! »
Chaque fenêtre semblait les toiser, les volets à moitié décrochés grinçant sous la légère brise automnale. La maison elle-même avait des airs de grande dame oubliée, avec des touches de blancheur encore visibles sous la peinture écaillée. Mais surtout, l’entrée – une grande porte en bois lourd et sculpté – semblait inviter Lily à en découvrir davantage. Elle lui sourit malicieusement, comme si ce vieux morceau de bois avait toujours été destiné à céder sous sa curiosité insatiable. « Tu sais, Lincoln, j’ai lu un rapport extensif sur cette maison... et qu'elle appartenait apparemment à une famille super riche du siècle dernier, » commença-t-elle, un sourire conspirateur sur les lèvres. « Une tragédie familiale, avec un héritier perdu, une grand-tante folle qui aurait enfermé quelqu’un dans le grenier... Tu vois le genre. Bref, il paraît que leurs âmes sont restées coincées ici parce qu’ils n’ont jamais résolu leur histoire. » Elle lui jeta un regard plein d’innocence exagérée. « Mais bon, ce sont sûrement que des racontars, hein ? »
Elle fit quelques pas en avant, et ses bottines écrasèrent une feuille sèche qui craqua sous ses pieds. Ce simple son résonna dans le silence, aussi fort qu’un coup de tonnerre dans l’immensité d’un ciel sans nuage. Lily se figea, puis se tourna vers Lincoln, un sourire narquois aux lèvres. « T’as entendu ? Je crois que c’est le fantôme de la grand-tante qui vient nous dire bonjour. » Son sourire mutin s’agrandit, incapable de cacher cet air de malice qui traversaient ses yeux alors qu’elle taquinait son ami. « Peut-être qu’elle veut juste du thé, qui sait ? Ou alors, elle a juste envie de nous faire visiter son petit grenier chéri. » Elle sentait déjà l’air poussiéreux de l’intérieur de la maison, l’odeur de vieux bois mélangée à celle d’un lieu qui a tant vécu, un endroit marqué par le temps, figé dans une autre époque. Et l’idée d’explorer chaque recoin, de découvrir peut-être une pièce oubliée ou une porte secrète, lui donnait la chair de poule. C’était ce frisson, cette sensation d’inconnu qui l’animait et la poussait à faire des choses qu’elle n’aurait même pas envisagées en temps normal. Ses doigts glissèrent sur le bois usé, et elle s’apprêta à pousser la porte – ou du moins, à tenter de le faire, car rien n’était moins sûr qu’elle s’ouvre sans faire d’histoires. « Prêt ? Parce que moi, je le suis ! » Elle inspira profondément, les joues rosies par l’excitation. Elle jeta un dernier regard à Lincoln, les yeux pétillants d’un mélange d’amusement et de défi. |
| | | ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500 TW IN RP : Psychologie/santé mentale TW IRL : Aucun GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : La mort change un homme DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc6666 RPs EN COURS : Axel #1 ; Phoebe #1 ; Harper #2 ; Scarlett #1 ; Kehlani #2 ; Lily #1 ; Yasmin #2RPs TERMINÉS : Rp terminés :
Helen #1 (flashback) ; Izan #1 ; Harper #1 (SMS) ; Bran #1 ; Helen #2 (SMS) ; Coloc #1 ; Izan #2 ; Mokare #1 ; Jesse #1 ; Yasmin #1 ; Jayden #1
Rps abandonnés :
Lara #1 ; Nova #1 AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024 | (#)Sam 16 Nov 2024 - 16:55 | |
| S'aventurer vers l'inconnu. Voilà la devise qui résonnait dans l'esprit de Lincoln cette semaine, comme un écho lointaine d'une promesse faite à lui-même. Tout avait commencé lors de sa dernière séance avec son psychologue. D'un ton bienveillant mais ferme, elle l'avait invité à desserrer l'étreinte de ses routines, à se libérer de cette prudence qui enserrait sa vie personnelle. Osez tenter l'inédit, lui avait-elle dit. Depuis, ces mots dansaient dans sa tête, telles des étoiles guidant un marin vers des rivages encore inexplorés. Plonger dans l'inconnu, c’était comme franchir le seuil d'une porte entrée, sans savoir ce qui se trouvait de l'autre côté. C'était un acte audacieux, celui de s'affranchir des contours familiers pour embrasser l'incertitude. Certes, le vide effrayait, mais il portait aussi des promesses. Dans ce saut, on laissait derrière soi le poids des attentes et des peurs pour découvrir des horizons insoupçonnés, des trésors enfouis que seul le courage pouvait révéler. Chaque pas vers l'inconnu, aussi hésitant, soit-il, élargissait les frontières de ce que l'on croyait possible. Et dans ce vertige naissait une étincelle précieuse : celle de la croissance, du renouveau, et de cette joie rare que l'on ne trouvait qu'en osant s'égarer hors des sentiers battus. Peut-être était-ce à cause ou grâce à cette réflexion que Lincoln accepta l’invitation de Lily de l’accompagner dans une maison qui, aux premières apparences, n’avait rien de très rassurant. Avant de se retrouver au point de rendez-vous fixé, l’avocat avait fait quelques recherches avant sur cette fameuse demeure qu’il allait visiter. Et autant dire que ses recherches, bien que fructueuses, ne semblait pas l’avoir rassurée pour autant. Non pas qu’il ressentait une quelconque peur, simplement, ce n’était pas sa tasse de thé ce genre d’aventure qui était bien trop riche en surprises, et pas forcément dans le bon sens du terme. Mais il fallait garder l’esprit ouvert et prêt à accueillir ce qui allait se passer durant cette petite visite. Après tout, peut-être tout allait se dérouler parfaitement et qu’ils n'entendraient simplement que deux voire trois bruits bizarres. Rejoignant alors la jeune femme qui l’attendait à quelques minutes de marche de la dite maison, l’avocat arbora un large sourire lorsqu’il arriva à sa hauteur, montrant son côté détente face à la situation. Il en fallait plus pour l’effrayer. Il en fallait plus. Mais cette mine se dissipa au fil des secondes qui défilèrent tel un régiment lors d’une parade. Chose que semblait avoir remarqué Lily. « Je me demande encore pourquoi j’ai accepté ton invitation. Non pas que j’ai peur des fantômes ou des démons comme tu dis. Bon, mise à part si le démon est un Balrog, là, j’aurai peur. Mais disons simplement que c’est une vieille maison, et je n’ai pas envie de me faire mal dedans. Tu sais, passer à travers un plancher est si vite arrivé. » Des propos qui pouvaient sembler sonner comme une excuse, mais il y avait une part de vérité dans ce qu’il venait de dire. Il ne manquerait plus qu’il se casse la gueule à l’intérieur de la demeure et qu’il aille faire un petit séjour à l’hôpital. Il avait d’autres chats à fouetter, même si cela ne se voyait pas à l’instante. « Et arrêtes de ta rassurer en disant que s’il y a fantômes et démons à l’intérieur, ils seront gentils. C’est une possibilité, pas une certitude. » Souligna-t-il pour taquiner la demoiselle, les deux jeunes personnes se dirigeant alors vers la maison en question. Car il fallait bien s’y rendre un jour ou l’autre non ? Et le trajet fut de courte durée. En arrivant face à l'imposant édifice rongé par les griffes du temps, Lincoln laissa ses yeux noisette glisser sur les contours torturés de la bâtisse. Chaque fissure, chaque pierre effritée racontait un siècle d'abandon, un siècle de silence. Une ombre pesante semblait entourer la demeure, et Lincoln, l'avocat pragmatique, ne put réprimer un frisson. Ce n'était pas qu'un simple bâtiment décrépit ; c'était une coquille vide, imprégnée d'un malaise indéfinissable. L'idée même d'y habiter lui arrachait un soupir mêlé de doute et d'appréhension. Son regard s'attardait sur les parois délavées et les fenêtres béantes, comme des orbites noires, et à chaque instant, il se demandait si accepter l'offre de son amie n'avait pas été une folie pure. Mais elle, vibrante de détermination, semblait imperméable à l'atmosphère lugubre. Lily raconta alors l’histoire qui entourait cette maison et ses mots peignaient un tableau sombre, celui d'une tragédie familiale qui avait autrefois frappé cette maison. Plus elle parlait, plus Lincoln sentait l'ombre du passé s'épaissir autour d'eux, comme si les murs eux-mêmes murmuraient encore les échos d'un drame oublié. « Merci pour l’histoire mère Castor. » Fit-il en la taquinant un peu. « Peut-être que notre mission sera de les aider à résoudre leurs problèmes non ? Genre comme dans les téléfilms que l’on peut voir parfois. » Un peu de légèrement ne faisait pas de mal, mais Lincoln savait très bien qu’il n’y avait rien à résoudre. Pas de mystère. Juste des bruits étranges comme celui qui venait d’être entendu lorsque Lily marcha vers la porte. Et celle-ci se précipita sur l’occasion pour parler de fantôme. « Le fantôme de la grand-mère ? Trop aimable à elle. » Rétorqua-t-il avec une légère pointe d’humour dans le ton de sa voix, il fallait le reconnaître. Encore une fois, non pas qu’il ne croyait pas du tout aux fantômes, mais il doutait qu’il y en avait réellement dans cette maison. « Je préfère prendre le thé. Car elle va devoir attendre pour la visite du grenier. On n'est même pas encore entré dedans. Faisons étape par étape. » Le fait qu’il ironisait sur la situation était en quelque sorte un moyen de garder l’esprit léger. Ils pouvaient encore faire demi-tour, car ils n’étaient toujours pas rentrés dans la maison. Mais Lincoln, tout comme Lily à première vue, ne comptait pas se défiler. Alors, lorsque cette dernière lui demanda s’il était prêt, il n’y avait qu’une seule réponse possible à cette question. « Allons-y alors ! » Adressant un sourire complice à son partenaire d'aventure, Lincoln s'empara de la poignée avec une audace feinte, comme pour défier l'obscurité tapie derrière la porte. Le bois, rongé par les années, protesta avec un grincement sinistre, un son guttural et strident qui déchira le silence comme le rugissement d'un lion dominant la savane nocturne. Lincoln marqua une pause, le cœur battant un peu trop vite, mais ses yeux brillaient d'une excitation qu'il dissimulait mal. D'un geste décidé, il franchit le seuil, posant un premier pied sur les lattes poussiéreuses du parquet, puis le second, comme s'il scellait un pacte avec l'inconnu. Derrière lui, la porte oscilla légèrement dans un courant d'air invisible, émettant un dernier gémissement plaignant avant de se figer. Lincoln inspire profondément, l'odeur âcre de la poussière et de l'humidité envahissant ses narines. Il était dedans. Le hall s'ouvrait dans un silence lourd, presque palpable, comme si la maison elle-même retenait son souffle. Les murs, autrefois blancs, étaient marqués de traînées noires, des cicatrices laissées par l'humidité et le temps. De grandes fissures, semblables à des veines éclatées, s'épanouissaient au plafond, menaçant de céder sous le poids des ans. Une lumière blafarde perçait à travers les volets cassés, projetant sur le sol de larges ombres tremblantes, comme si quelque chose s'y mouvait lentement. Un escalier massif, aux marches grinçantes et usées, s'élevait au centre du hall, à chaque degré recouvert d'une fine couche de poussière que nul pied humain n'avait troublé depuis longtemps. Le lustre au plafond, autrefois majestueux, pendait de travers, ses cristaux ternis s'entrechoquent légèrement dans un murmure métallique à chaque souffle du vent. Le parquet craquait sous les pas, un son étrange, presque trop vivant, qui semblait répondre à chaque mouvement, comme un écho malsain. À gauche, une porte entrouverte révélait une pièce de plongée dans une vieille obscurité totale. De là, s'échappait une odeur indéfinissable, un mélange de bois pourri et de quelque chose de plus âcre, presque organique. Sur le mur du fond, un grand miroir fissuré renvoyait des reflets fragmentés de la pièce, donnant l'impression que la salle se prolongeait dans un monde déformé et inaccessible. Certains disaient que si l'on s'y attardait trop, on pouvait y voir des formes bouger, là où il n'y avait rien. Une légende racontait qu'un visage inconnu apparaissait parfois derrière le vôtre. L'atmosphère était épaisse, presque tangible, comme si le passé avait refusé de quitter les lieux. Le moindre souffle semblait amplifié, chaque craquement devenait une menace, et il était difficile de dire si l'air froid provenait de l’extérieur ou de quelque chose d'autre, quelque chose de vivant et d'indicible, tapi dans les ombres. Lincoln avançait dans l'obscurité, percevant les pas feutrés de Lily derrière lui. Mais soudain, un bruit sec retenue son attention : la porte se referma violemment, le claquement résonnant dans la maison vide. Il pivota sur ses talons, le cœur battant, et s'approcha alors de la porte. Une première tentative pour l'ouvrir échoua. Une seconde, puis une troisième ne donnèrent pas plus de résultats. Fronçant les sourcils, il murmura pour lui-même, avant de déclarer plus fermement : « Impossible d'ouvrir la porte ! » Il ne s'arrêta pas là et se tourna vers une fenêtre voisine. Ses mains agrippèrent le cadre, tirèrent, poussèrent, mais la vitre resta obstinément close. Lincoln recula d'un pas, ses yeux scrutant l'espace autour de lui comme pour chercher une échappatoire invisible. Un frisson le parcourut. Était-ce cela, être enfermé dans une maison dite hantée ? Était-ce là une malédiction ou simplement un caprice du vieux mécanisme ? Les secondes s'étiraient, et le silence devenait oppressant. Lincoln se tourna alors vers Lily, ses traits marqués par une inquiétude qu'il s'efforçait de masquer. « Je refuse de céder à la panique, ce n'est pas dans ma nature. Mais il faut bien admettre une évidence troublante : ni cette porte maudite, ni ces fenêtres obstinées ne daignent s'ouvrir. Alors, toi, la chasseuse de fantômes intrépide, aurais-tu une idée lumineuse ? Une explication qui ne donne pas la chaise de poule, peut-être ? Car, pour tout dire, j'ai l'impression que le destin de cette journée prend une tournure que je qualifiais… d'inquiétante. » Son ton oscillait entre ironie nerveuse et sincère appréhension, tandis que ses doigts effleuraient de nouvelle la poignée récalcitrante. @Lily Darling |
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