ÂGE : Vient de fêter ses 30 bougies, et comme beaucoup de Millennials, il a la peur au ventre, cette sensation de n'avoir rien accompli, de ne pas avoir eu le temps de faire ce qui lui tenait à cœur, d'avoir été dans un coma de dix ans et de se réveiller en constatant que la moitié de ses potes d'enfance sont désormais mariés, parents ou au summum de leur parcours professionnel, alors que lui, il mange toujours des Chocos au p'tit-dej SURNOM : Phee, Phen, Phenny si vous êtes particulièrement infantilisant (genre, comme sa mère) STATUT : En crush sur Eden, essaie d'oublier Lennox, mais c'est plus difficile qu'il n'y paraît. MÉTIER : Sort ses meilleures blagues, dégaine son plus beau sourire et déverse des rayons de positivité illimités sur les petits patients du service pédiatrique à l’hôpital St-Vincent LOGEMENT : 7 Victoria Avenue (Redcliffe) POSTS : 40 POINTS : 330
TW IN RP : abandon d'enfant/adoption, milieu hospitalier TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : • rayonnant de positivité • jamais fini un livre • croit au karma et à la réincarnation • toujours en retard, sauf au boulot • drag-queen occasionnel • rire mémorable • l'aîné d'une fratrie de sept • obsession pour les cristaux • incapable de rester concentré plus de cinq minutes • théâtral en toutes circonstances • hyperactif • réprime ses sentiments en faisant des blagues • en questionnement sur sa sexualité depuis un crush inattendu sur une collègue • surnommé "la star" par certains de ses patientsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
Hey ho, viens rejoindre la fratrie Monroe
Stupid love crédit gif - harlivygifs & sacreddonkey Phenix Monroe & @Lennox Edlundhôpital St-Vincent
1er novembre.
Il ne faut pas être pressé, quand on travaille avec des gamins. Entre ceux qui sont en manque d'attention et qui essaient de te faire rester dix minutes de plus parce qu'ils ont soif ou qu'ils veulent faire pipi pour la dixième fois en deux heures, et ceux qui ont réellement un problème ou mal quelque part, j'ai appris à structurer mon temps différemment. En bref, je ne me presse jamais, parce que je sais que les horaires sont relatifs quand on travaille dans un hôpital. T'es censé bosser jusqu’à 23h ? Dis-toi que tu ne quitteras sans doute pas les lieux avant 23h30. Tu devais prendre ta pause à 12h15 ? C'est con, ça : voilà qu'il est déjà 13h30.
C'est donc à 21h15 que je traverse le couloir menant aux ascenseurs afin de monter prendre ma pause à l’étage. Je croise Eden en cours de route, me ridiculise comme à chaque fois que je lui adresse la parole (sérieux, je savais même pas que c’était possible de pousser des gloussements aussi débiles) et m’éclipse avant de m'humilier encore davantage, pénétrant dans l'ascenseur en ravalant ma fierté alors que je la vois s’éloigner dans le hall. Soudain, le visage familier de mon ex - si on peut appeler ça comme ça - fait irruption dans l’entrebâillement, me faisant sursauter.
Monsieur est en train de croquer gaiement dans une pomme alors qu'il se fraye un chemin dans la cage métallique avant que les portes ne se referment complètement. Bon sang... really?! J'ai déjà assez de mal à l’éviter comme ça. En même temps, quelle idée stupide de sortir avec un collègue, hm ? Ou d’être sorti. Brièvement. Si brièvement que je ne m'en souviens presque pas... ha, ha. C'est ce dont j'essaie de me convaincre depuis deux mois. Depuis que j'ai mis fin à cette histoire sans avenir, à ces dates remplis de spontanéité, de fun, de passion aussi... parce que je n'ai pas de temps à perdre et que Lennox ne correspond pas tout à fait à la définition traditionnelle du boyfriend material. Si je me suis laissé séduire par son charisme et sa légèreté, je me suis très vite rendu compte que ça ne pourrait pas aller plus loin. Impossible d'obtenir un quelconque engagement de sa part, et encore moins de stabilité. Il fait la fête tout le temps, inhale et absorbe toutes sortes de substances... Sans vouloir être mesquin, j'ai passé l’âge de sortir avec des fuckboys.
"Lennox," je le salue sobrement, comme si ce n’était qu'un simple collègue comme les autres, lui adressant un bref regard et un sourire poli.
"Phenix," répond-il avec cet accent sarcastique si caractéristique dans la voix. Raaaah, je déteste quand il fait ça. Aux yeux de n'importe qui, ces deux mots auraient l'allure d'un début de conversation banal, mais je le connais, Lennox... et je la vois, la lueur espiègle dans ses yeux.
J'appuie sur le bouton "7" avant de ranger sagement mes mains dans les poches de ma blouse. "Comment se passe ta soirée ?" je poursuis, déterminé à lui montrer que sa présence ne me perturbe pas. Heureusement que je n'ai pas de moniteur attaché au bras comme certains de nos patients, parce qu'il afficherait un pic d’activité embarrassant depuis son entrée dans l'ascenseur.
sparkle sparkle
Look, I can't dim my shine just because some people feel uncomfortable.
TW IN RP : Alcool, drogue, langage vulgaire, sexe TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Des tatouages et des cicatrices ici et là. Un anneau à l'oreille droite, une barre d'acier au mamelon gauche. Souvent une clope au bec. Un bracelet tressé au poignet gauche qui ne le quitte jamais, cadeau de sa petite soeur.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : L'acool tue, mais combien sont nés grâce à lui? Ft Wesley
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1er novembre.
Un éclat de rire, qui une seule fois entendu était reconnaissable entre tous, parvint aux oreilles de ceux non loin de la chambre 207 et en firent sourire certains, secouer la tête à d'autres, mi-amusés, mi-exaspérés. Depuis un peu plus d'une semaine, à chaque fois que Lennox travaillait dans le département gériatrique, tous savaient aisément quand il se trouvait dans cette chambre. Margaret Williams, dame énergique de quatre-vingt-onze ans, était, une fois de plus, en train de faire du charme au jeune infirmier. Sans sa maladie neurologique, qui abolissait entre autres tous les filtres de retenu, peut-être n'aurait-elle jamais osé lui dire aussi ouvertement qu'elle le trouvait bien trop de son goût pour ne pas trouver dommage leur considérable écart d'âge.
"Vous savez, à votre âge, j'étais très populaire au près de la gent masculine et pas seulement, ah! J'ai eu mes expériences moi aussi, vous pouvez me croire. Ce n'est certainement pas votre génération qui a inventé la luxure et je vous assure jeune homme que vous aussi auriez voulu de moi dans vos draps. Une nuit de débauches, voilà ce que soixante ans de trop nous font rater!" Voilà le discours ayant causé le rire tonitruant. "Mme Williams..." "Margaret on a dit." "Margaret, croyez moi aussi quand je dis que je ne doute pas un seul instant que j'aurais succombé."
Après la réévaluation de symptômes moins amusants que l'absence de pudeur et un étrange marché qui fit rosir de plaisir la patiente, Lennox passa par le secrétariat de l'étage où il avait laissé ses clopes et une pomme dans laquelle il croqua immédiatement. C'est en se dirigeant vers les portes arrières de l'hôpital, où patients et personnel soignant fumaient et partageaient ironiquement en ces lieux pareille dépendance, qu'il entendit le rire que lui reconnaitrait entre tous. Rire contagieux qui dériva rapidement vers le gloussement idiot d'un pré-pubère devant sa crush. Sauf que c'était bien sur Phenix qu'il posa les yeux, qu'il n'avait absolument rien d'un adolescent et que, puisqu'il était devant une femme, le crush était inapplicable. N'empêche, les couinements ridicules qu'il poussait lui firent arquer un sourcil et il profita du spectacle le temps qu'il dure.
Quand son ex s'empressa de rejoindre les ascenseurs, il laissa tomber son plan initial et le suivi. Égayé par le sursaut provoqué par son apparition soudaine, son sourire en coin fut à peine camouflé par la pomme qu'il porta à sa bouche. "Phenix." Lui répondit-il bien moins sobrement, voix teintée d'impertinence, avant de croquer à pleines dents dans le fruit. Parce qu'il avait depuis longtemps réalisé que Phenix l'évitait et qu'il aimait le provoquer, il prit soin de rester très près de lui. Si près, en fait, que son parfum qu'il avait adoré humer pendant un peu plus de deux mois prima sur celui du fruit dans sa main. "Très bien, j'viens de promettre une danse, un slow plus précisément, à une dame tout à fait charmante, seulement si elle pisse plus d'un litre en vingt-quatre heures." Il haussa les épaules, tout sourire. "Un moyen comme un autre pour qu'elle s'hydrate convenablement." Nouvelle bouchée, regard pétillant vers son dorénavant collègue qui coula sur sa bouche en même temps de s'assombrir. "Et toi, ta soirée?" Juste avant de se rappeler la scène dont il avait été témoin et retrouver son air narquois. "Vous sembliez bien vous amuser toi et la brunette. Enfin, TU semblais bien t'amuser à rire comme ça." Il était passé à un cheveu de dire "comme une dinde", mais puisqu'il voulait savoir qui était cette fille...
Be yourself, the original is always better than a cover
It's a beautiful day! Go for a run, have brunch with your friends, be kind, be weird, suck a dick, love yourself <3
Phenix Monroe
le rossignol en blouse bleue
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Je suis partagé entre le rire et le soupir d’exaspération : ma réaction habituelle à tout ce qui passe entre les lèvres de Lennox. Parfois, j'ai l'impression de m'adresser à un gamin de seize ans. Farceur, insouciant, qui cherche l'humour et le fun partout et dans toutes les situations. Et autant ça m'a apporté une touche de légèreté et une bouffée d'air frais rafraîchissante pendant quelques mois, autant j'ai rapidement pris conscience qu'il n'y avait rien d'autre sous la surface. Juste un mec détaché, qui ne veut pas se prendre la tête ni rendre de comptes à qui que ce soit.
"C'est toi, qui es charmant," je commente en haussant un sourcil à son histoire de slow en échange de pipi. Je n'aurais pas dû dire ça : il va le prendre comme une tentative de flirt. Ou faire semblant de prendre ça comme une tentative de flirt, et c'est bien pour ça que je l’évite autant que possible. Ce mec a un don pour tourner toutes les conversations en mission séduction et je... je ne suis pas encore assez remis de notre rupture pour jouer à ce jeu sans qu'il n'ait de conséquences sur mon moral et ne m’évoque quelques regrets.
Je m’apprête à répondre à sa première question, lorsqu'il enchaîne avec sa boutade. Instantanément, une chaleur désagréable se propage dans mon visage - heureusement que ma peau est trop sombre pour que ça se voie. Je détourne le visage, faisant mine de checker mon téléphone en le sortant brièvement de ma poche.
"Hm, qui ça, Eden ?" Je n'attends pas qu'il confirme pour poursuivre, "Oh ouais, elle est super." C'est un euphémisme, pour parler de la personne qui m’obsède depuis quelques semaines. C'est d'ailleurs totalement ridicule. Au départ, je me suis dit que ça devait être un coup de foudre amical, mais... à force de lui parler, et de me rendre compte qu'on a pas grand chose en commun à part le boulot, j'ai été forcé d'admettre qu'il y avait peut-être une raison moins platonique à cet intérêt soudain. Et ça... je ne l'ai toujours pas totalement digéré. Pourtant, c'est de plus en plus évident : j'agis comme un ado inexpérimenté à chaque fois que je lui adresse la parole. Je n'ai plus l'habitude de ça, moi ! Avec les mecs, j'ai appris à jouer la carte du flirt. Je sais quoi dire, quoi faire pour leur plaire. Mais avec Eden, c'est... du grand n'importe quoi. Et ça m’énerve que Lennox ait assisté à cette scène embarrassante.
Et puis... je me rends compte que ça pourrait jouer en ma faveur, finalement, d'en rajouter un peu. De jouer les cœurs d'artichaut. Si ça peut le faire fuir... ça m'arrangerait. Parce que j'ai toujours beaucoup de mal à me concentrer quand il est dans les parages. "Je pensais à l'inviter boire un verre, un de ces quatre. J’espère qu'elle est célibataire. Faudra que je lui demande." A priori, Lennox n'est pas au courant d'une potentielle attirance envers les femmes. Je n'en ai parlé qu’à Cleo et Wesley, mes deux amis les plus proches, mais... je compte sur l'effet de surprise pour lui en boucher un coin.
Je lève le nez, liant mes mains derrière mon dos alors que l'ascenseur atteint le septième étage. "Tu prends ta pause, toi aussi ?" Pitié, dites-moi que non, qu'il vient simplement récupérer je-ne-sais quel objet dans son casier avant de retourner de là où il vient...
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1er novembre.
Lennox, dans un ascenseur, avait pour habitude de fixer une personne fixant les numéros au dessus des portes en attendant que la luminescence s'arrête sur celui représentant l'étage désiré (rarement il n'y en avait pas) et s'amusait à spéculer sur ce à quoi elle pensait avec la voix qu'il lui attribuait mentalement. En ce moment et même s'il y avait eu d'autre monde avec eux dont cette personne impatiente, pressée ou soucieuse d'éviter le regard des autres, ses pensées détenaient sa voix et n'appartenaient définitivement qu'à lui. Passant d'une réflexion joyeusement puérile à une autre toute en lubricité quand ses yeux se posèrent sur la bouche gourmande de Phenix, à quelque chose de bien moins sensuel quand un parasite cérébral lui rappela les raisons au terme de leur relation prononcées par cette même bouche, il en était à se dire que sa pomme était vraiment délicieuse et qu'il aurait dû en acheter bien plus quand l'infirmier à la peau ébène le ramena sur terre.
"Tu me trouves charmant?" Réponse au compliment différant de son traditionnel 't'as vu' parce que ça avait été si doux à son oreille et que s'il pouvait ainsi en provoquer un deuxième... "Tu n'me trouves pas que des défauts alors." Ils avaient été nombreux sur la table lors de leur rupture, et c'était bien parce qu'il admettait qu'ils étaient tous fondés qu'il n'avait aucune rancune envers Phenix. Déçu, triste, parfois bien remué, mais sans cette rancune qui une fois présente le gangrenait de l'intérieur jusqu'à ce qu'elle soit apaisée par la vengeance. Aucune rancune donc, et bien heureusement. "Toi tu sens toujours aussi bon."
Après le deuxième classique Lennox à la réception d'un compliment en offrant une éloge à son tour (celle-ci avait un degré de gentillesse différent pour chacun, mais était en tout temps sincère), il scruta son voisin adopter une attitude manquant étrangement d'aplomb en parlant de la brune. Eden, ok, joli prénom, qui était apparemment super, ok, même si le terme lui sembla...beige, propre, prudent, il ne savait pas trop.
"Dis comme ça c'est vrai qu'elle a l'air su-per." Sa moue entre le scepticisme et sarcasme se brisa l'instant suivant pour laisser place à l'incompréhension. "Célibataire?" Baragouina-t-il en se tournant d'un quart pour faire face à l'homme. "Qu'est-ce que sa situation conjugale vient foutre dans l'équation?" Parce qu'il pensait connaitre l'orientation sexuelle de Phenix, sa question ne pouvait être considérée de stupide puisque la réponse logique ne s'appliquait, dans sa tête, pas du tout. "Non, j'la prendrai probablement pas, manque de temps. J'prenais juste un deux pour fumer." Sur un dîner de quarante-cinq minutes et deux pauses de quinze, il n'était pas rare qu'il s'arrête le temps équivalent d'une seule pause, soit quinze minutes fragmentées pour lui permettre sa dose de nicotine par heure. "Mais j't'ai vu so..." Il haussa les épaules, comme si troquer sa clope pour deux minutes dans l'ascenseur avec lui était la chose la plus normale au monde.
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