ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
« Elle est arrivée ? » Le vol de Jo a pris du retard, et je ne tiens plus en place. Le concert commencera d’un instant à l’autre mais ce n’est pas pour cette raison que je suis aussi survolté qu’une pile électrique. Depuis nos retrouvailles à Sydney nous n’avons pu tous les deux correspondre que par messages. Séparé de la femme que j’aime par des milliers de kilomètres et bien trop d’heures de décalage horaires, j’ai vécu les premières dates de ma tournée Australienne dans une parenthèse où même la scène et le public me paraissaient loin, appartenant à une réalité qui ne semblait pas être la mienne. Sur scène et pour le public de ma terre natale, j’ai recommencé à chanter mon nouveau titre, celui qui a mis le feu aux poudres sur les réseaux sociaux au cours de l’hiver. Mon art est régi par mes états d’Âme, avec un a majuscule, et jamais je ne m’en excuserai auprès du public. Mes chansons sont vraies, elles sortent de mon cœur et de mes tripes et c’est ce qui a toujours créé une connexion particulière entre les fans et moi. Mon incapacité à me détacher émotionnellement de certains titres n’est que le revers de cette médaille qu’ils acceptent et qui a même fait mon succès. La seule personne auprès de laquelle j’ai jamais fait mon mea culpa à cause des conséquences de mes débordements émotionnels sur scène c’est Jo, et elle restera la seule à laquelle j’adresserai jamais des excuses à ce sujet, parce que j’ai pris conscience de ce qu’il a pu entraîner en débordements. « Pas que je sache. » A la place de sa remplaçante à laquelle je ne me suis pas encore habitué, Cassie se serait déjà renseignée. Cassie m’aurait même tenu au courant de l’évolution du retard du vol la chanteuse en temps réel sans que je n’ai à poser la moindre question. « Mais je vais aller voir. » Enchaîne la petite brune, réalisant certainement qu’il est attendu d’elle qu’elle anticipe mes besoins. Besoins qui, soyons honnêtes, ne sont pas bien compliqués à deviner ; je ne suis pas un parangon de subtilité.
Quand la jeune femme s’exprime à nouveau, c’est dans mon oreille au travers de l’oreille dont je suis équipé. « Le vol a encore pris du retard. Elle sera pas là pour le début du show. » Sommes nous condamnés à nous languir l’un de l’autre à cause des retards qui sont monnaie courante dans l’aviation. Je jure, avant de sautiller sur place pour faire circuler le sang dans mes jambes et dissiper ma nervosité. L’heure d’entrée sur scène approche, je sens déjà l’énergie particulière communiquée par le public qui a rempli le stade. Survolté mais déçu à la façon d’un petit garçon auquel on aurait refusé son caprice - revoir le plus vite sa petite amie après des semaines de relation épistolaire qui ont suivi une séparation compliquée ne me semble pourtant pas en être un - je finis par m’adresser à ma jeune assistante, me moquant bien d’être sur le chanel où tout le reste du staff peut m’entendre. Je n’ai jamais caché que je suis mordu de Jo Carter. « Dès qu’elle arrive, tu la conduis personnellement en coulisses. » Le message est clair : je veux pour l’embrasser au moment où elle aura posé un pied dans le stade. Entre deux chansons, essoufflé et transpirant, je m’en moque. Je veux simplement pouvoir la serrer contre moi au plus vite, me remémorer le goût de ses lèvres et sentir son souffle chaud contre ma peau. Je suis accro à tout ce qu’elle est, et ces quelques instants volés le soir de la spéciale de X-Factor ne m’ont pas suffit à être rassasié d’elle.
Au premier changement de tenue, je sonde les coulisse d’un bref coup d'œil. L’un des régisseurs secoue la tête, répondant à ma question silencieuse. Au second, on me fait le même retour mais je demande cette fois à ce que l’information soit vérifiée, sans résultat différent. Sur scène, je suis plus survolté que je ne l’ai été depuis des semaines. Je mets toute ma frustration dans l’énergie que je communique au public et dans ma performance, et reçoit la clameur du public en récompense. Au troisième et avant dernier changement, la voix de mon assistance grésille dans mon oreillette. « Elle est avec moi. On arrive dans une minute. » Une minute de plus d’attente pour le public, suffit du temps réglementaire qu’il me faudra pour accueillir Jo comme il se doit, comme elle le mérite.
Quand j'aperçois son minois, mon visage s’illumine et j’avale en trois pas la distance qui nous sépare pour glisser ma main dans sa nuque et l’embrasser à pleine bouche. Ce baiser goûte l’empressement et une énergie particulière, résultat de notre longue séparation, du contexte particulier et de la hâte que j’ai ressentie toute la soirée. Je prolonge le baiser aussi longtemps qu’il est possible de le faire en restant décent - si tout le monde détourne le regard, gêné, il n’en reste pas moins vrai que nous sommes entourés de toutes mes équipes - et, lorsque nos lèvres se décollent, mes doigts ne quittent pas la peau de sa nuque. « Tu m’as manqué. Putain de vol. » J’aurais voulu pouvoir passer du temps avec elle avant le début du show. Mais maintenant, elle est là et elle est là pour rester, c’est tout ce qui compte. « Je voulais que t’aies un peu de temps pour te préparer. » Un sourire espiègle d’adolescent cachotier étire mes lèvres. « Tu vas chanter avec moi, pour le encore. » Évidemment, je n’envisage aucun autre titre que notre duo. « Enfin, si tu le veux bien. » Pendant l’espace d’un instant, bien trop heureux de la retrouver, j’ai été plus audacieux que je ne le suis réellement. A présent que je m’en rends compte, mes joues rougissent. Toutefois, je ne laisse pas à Jo le luxe de répondre tout de suite, préférant l’embrasser à nouveau avant toute chose.
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i'll always remember us this way crédit gifs - harley & ssoveia @Midas Sterling & Jo CarterAdelaïde, Australie
"Tu le verrais, il tient plus en place." Un rire enroué s’échappe de la bouche de Jo qui tourne la tête vers l’assistante de Midas "Ouais, j’aurais voulu être là plus tôt." Putain de vol, pense-t-elle en accélérant le pas. Passée la déception du vol retardé, l’escorte de Jo est impeccable. C’est simple, tout semble soudainement réglé comme du papier à musique. La sécurité la talonne de près, Lidia lui ouvre la voie en lui apprenant que son boss l’attend de pied ferme, et c’est assez pour faire oublier à la jeune femme les déconvenues des dernières heures, entre retards, heures de vol et escales interminables, et décalage horaire. Rien ne s’est véritablement passé comme prévu durant ce voyage-retour, exactement comme tout le reste de la tournée de Jo qui s’est terminée à Paris près de trente-six heures (ralentissements compris, elle serait rentrée depuis un bout de temps sinon) en arrière. Elle n’est pas dépaysée, que ce soit pas les imprévus que par l’ambiance qui règne dans son sillage tandis qu’elle se fait peu à peu à l’idée que rien autour d’elle ne doit jamais se passer selon un plan précis, qu’il faut nécessairement qu’ils soient déconstruits pour que ça fonctionne. Elle espérait au moins que le cosmos leur permettrait, à Midas et elle, de profiter de retrouvailles sereines étant donné les dernières semaines qu’ils ont passé. Certainement pas. Ils ne sont pas dans les petits papiers du destin, ils auront droit à un branle-bas de combat qui ne rendra pas les choses moins agréables, quand bien même une nervosité latente creuse dans l’estomac de Jo qui entend une clameur qu’elle commence à bien connaître, puisqu’elle n’est plus étrangère à ce qu’elle provoque, surtout quand sa présence sous-entend qu’elle rejoint Midas. Après avoir été traitée (pour l’être toujours, les haters sont comme les nuisibles, difficiles à exterminer) comme la pute de service par la fanbase de Midas, c’est aussi flatteur que dérangeant, et sur l’instant, elle admet ne pas savoir s’il s’agit de cris de liesse ou d’outrage, alors elle se contente de suivre le chemin qu’on lui ouvre sans oser saluer les rangs du haut qui s’adressent à elle par onomatopées et sifflets. Les fans qui ont payé leur place une misère n’ont pas une vue impeccable sur la scène, devant se contenter des écrans géants qui diffusent le moindre faits et geste de Midas dont la moindre goutte de sueur n’échappe à personne, mais ils en ont une sur les coulisses, ainsi ils sont au courant avant tout le monde que Jo Carter est ici ce soir. Son arrivée s’est faite discrète jusqu’alors, l’information va toutefois se répandre comme une traînée de poudre dans les tribunes pendant qu’elle traverse, à découvert, les backstages du stade que son chanteur de petit ami rempli ce soir.
On lui demande de passer devant, on tire un rideau noir opaque pour qu’elle se faufile et disparaisse de la vue des curieux, et c’est ce qu’elle fait, se courbant un instant pour passer sous le bras robuste d'un régisseur qui lui souhaite la bienvenue en l’appelant princesse. Il lui désigne le chemin du menton en s’exemptant de lui dire qu’elle doit suivre les scotchs fluorescents qui tracent une ligne droite, comme ces putains de briques jaunes dans Le Magicien d’Oz. Sauf que n’est pas la cité d’émeraude qu’elle espère trouver au bout du parcours qu’elle remonte en pinçant les lèvres pour estomper le rouge à lèvres qu’elle porte, ses mains remontant à peu près tout ce qui est possible de remonter pour améliorer son apparence, de la partie haute de sa demi-queue qui tressaute sous ses pas, au décolleté de sa robe noire qu’elle cache sous la matière épaisse d’une veste oversize en cuir — elle a eu le temps de se préparer dans la voiture, c’est devenu l’un de ses innombrables talents. Elle a l’impression de faire du surplace, ça fait monter une forme saine d’excitation qu’elle a du mal à dissimuler lorsqu’enfin, elle arrive à proximité de Midas.
Elle capte immédiatement son regard, et puisqu'il a l’avantage des grandes enjambées, elle le laisse venir à elle avec le genre de sourire béat sur le visage qu’elle ne réserve qu’à une personne, et c’est lui. Elle sait que leur putain de pause a creusé un vrai manque de lui au cours des derniers mois, elle sait aussi que la conversation qu’ils ont eu à Sydney a remis en perspective l’idée que gâcher leur histoire pour les autres, ce serait la pire erreur de leur vie, et qu’à défaut de l’exprimer de la même façon, ils ressentent l’un pour l’autre exactement la même chose, à une intensité équivalente — celle qui oblige les membres de l’équipe de Midas a détourner le regard un instant pendant qu’ils s’embrassent sans juger nécessaire de se cacher. Les doigts de Jo enserrent les poignets du jeune homme dont les mains sont posées sur sa nuque, et si elle rompt leur baiser, c’est avant tout pour mieux le regarder, mais sans la lâcher pour autant, au contraire : ses mains changent de place, et se posent toutes les deux sur son visage contre lequel elle souffle "Hé, doucement. Ton régisseur m’a appelée princesse, on fait pas ça nous." Quoi que ça veuille dire. Mais il y a des chances pour que ça ne lui donne pas vraiment droit au titre de princesse (étonnant), et que ce soit aussi graveleux que les pensées qui traversent son esprit lorsqu’elle prend le temps de le dévorer du regard, ne manquant aucun angle de son visage qu’elle a envie d’embrasser encore et encore. Finalement, elle balaye avec ses deux mains les cheveux humides qui lui tombent dans les yeux "Je me suis préparée dans la voiture." Elle le lâche d’une main pour ouvrir juste un peu sa veste et lui montrer sa robe, continue en même temps "J’ai cru que j’arriverais jamais, tu m’as manqué aussi." C’est évident. Ce n’est même pas assez pour exprimer ce que leur séparation a provoquée en elle, elle n’a pourtant pas pris le temps de le lui dire avant ce soir, où enfin, putain, l’impression d’une vraie respiration la soulage au point de lui permettre d’avancer, et de cesser de camper sur tout ce qui l’a taraudée.
Jusqu’à ce que sa proposition injecte une légère dose de trouille à son sang qui se glace quelques instants "T’es sûr ?" Elle n’a pas le temps d’expliciter sa question, et se laisse embrasser à nouveau en s’autorisant un instant de plus à ne penser qu’à la promesse qu’il lui fait en la contaminant avec cette passion qu’elle sent dans chaque pression de sa bouche contre la sienne, dans chaque micro-mouvements de ses doigts contre sa nuque, son cou, les siens épousant la courbe de ses mâchoires qu’elle ne lâche pas lorsqu’une fois encore, c’est elle qui rompt leur baiser "T’es sûr que c’est une bonne idée ?" Qu’elle monte sur scène, maintenant, avec lui ? Elle lui pose la question d’une autre façon, et peut-être qu’il ne comprendra pas sa réticence, elle qui ne boude aucune occasion de monter sur scène, mais le léger rire qui précède ce qu’elle ajoute, il n’allège en rien la crainte qui lui fait faire un pas de côté "Je veux dire, ils me détestent." Et autant sur les réseaux sociaux, le lynchage des inconditionnels de Midas Sterling est plus ou moins gérable, autant face à 50 000 de ces derniers, prêts à lui balancer des fruits pourris à la gueule, Jo a des doutes quant à sa capacité à en encaisser davantage.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
Pendant tous ces jours où nous échangions des messages et où nous nous appelions jusqu’au bout - et parfois pendant, la faute au décalage horaire - de la nuit, il je me languissais de la retrouver, d’entendre le son de sa voix pour de vrai, pas au travers de mon téléphone, je me languissais de pouvoir sentir la chaleur et la douceur de sa peau sous la pulpe de mes doigts, je me languissais de respirer son parfum. Alors, maintenant qu’elle est avec moi et que mes lèvres renouent avec les siennes, je fais tout ça. Je me gorge de l’odeur de sa peau tout comme je profite du contact de sa peau sous mes doigts. J’écouterai le son de sa voix d’ici une seconde, dès que, rassasié d’elle, j’arrêterai de l’embrasser pour la laisser parler. Force est de constater qu’il faudra plus d’un baiser pour ça et que, lorsque je laisse ses lèvres échapper aux miennes, c’est à contrecoeur et conscient qu’il y a des limites à ne pas dépasser tant que nous ne nous retrouverons pas tous les deux. Bientôt. Il est évident que chaque membre de mon équipe a déjà compris que, ce soir, il n’y aura pas de soirée post-concert pour moi. Ceux qui ne l’ont pas compris sont des idiots et je ne peux plus rien faire pour eux. « Hé, doucement. Ton régisseur m’a appelée princesse, on fait pas ça nous. » Je ne m’attarde pas sur cette information, non, je préfère la dévisager avec un sourire béat sur les lèvres. Plus tard, je lui demanderai si cela la gène et si elle veut que je fasse quelque chose pour ça. Pour l’instant, rien d’autre que le fait qu’elle soit dans mes bras n’a la moindre importance. « Je me suis préparée dans la voiture. » Mes yeux bordés de longs cils la scrutent avec une gourmandise non dissimulée. Elle est ravissante, mais elle le serait et je voudrais d’elle sur scène à mes côtés même si elle portait un jogging et un vieux t-shirt m’appartenant. Non, je la trouverai même encore plus désirable si elle portait l’un de mes vieux t-shirts, à qui suis-je en train d’essayer de mentir ? « T’es parfaite. » Je reporte mes yeux dans les siens avant de l’affirmer avec sincérité. « J’ai cru que j’arriverais jamais, tu m’as manqué aussi. » - « Ne repars plus. » Je la serre contre moi en faisant cette requête qui, j’en ai conscience, me donne l’allure d’un gamin capricieux. Bien sûr, je ne l’empêcherai jamais d’aller nulle part et je suis heureux qu’elle vole de ses propres ailes, synonyme d’une carrière fructueuse. Mais le temps d’une soirée, j’ai besoin de prétendre que mon caprice sera réalisé et que nous évoluons dans une utopie où nous ne nous quitterons plus jamais.
« T’es sûr ? » Je mûris l’idée depuis que je sais qu’elle me rejoindra pour le concert de ce soir. Pendant toute la soirée, j’ai eu peur qu’elle n’arrive pas à temps - en plus d’être simplement impatient de la retrouver - et j’ai bouillonné de frustration. Alors oui, cette envie-là n'a rien d’un caprice ou d’une lubie et je ne risque pas de le regretter. Je suis sûr et certain, ce que je ne comprends pas tout de suite, c’est la source de son hésitation. « T’es sûr que c’est une bonne idée ? » Oui, toujours, et je fronce un peu plus les sourcils pour marquer mon incompréhension. Amoureux et aveugle, je ne comprends pas pourquoi elle peut penser ne serait-ce qu’une seule seconde que l’initiative peut poser problème. C’est notre chanson et tout va mieux entre nous. Rien ne s’oppose à ce que nous la performions sur scène ce soir. « Je veux dire, ils me détestent. » - « Et moi je suis fou de toi. » J’affirme, sans ciller ou sans marquer la moindre hésitation. « Alors faudra bien qu’ils se fassent une raison. » Le mains toujours attachée de part et d’autre de sa nuque, je ne quitte pas ses yeux bruns du regard. « Ils te détestent pas vraiment. » Les fans, quoi que je les aime et que je sois reconnaissants, sont inconsistants. Ils ont fait la guerre à Jo parce qu’ils ont tiré des conclusions rapides de mon débordement d’émotion sur scène cet hiver, et ils l’adoreront à nouveau s’ils nous voient ensemble et s’ils me voient heureux et amoureux. Ils ont élevé le fait de supporter notre couple au rang de sport et ils nous supporteront à nouveau bien assez vite. « Ils t’aimeront à nouveau quand ils nous verront ensemble sur scène. » Et du reste, peut-être égoïstement, je crois que je m’en moque. « On s’en fout. Moi, je veux que tu sois avec moi. » Cette prestation, ils l’attendent comme l’ont attendu tous les autres publics. Non seulement la chanson est l’une de celles qu’ils préfèrent et, en plus, ils n’ont eu le droit qu’à peu de représentations en live et en duo depuis sa sortie. Ils seront ravis, ils s’enflammeront à nouveau pour mon couple, j’en suis persuadé. « Je te forcerai pas la main. » Autant que j’ai envie de l’avoir à mes côtés, j’ai des limites. « Mais j’ai vraiment envie de faire ça avec toi. » Je partage avec elle un dernier regard brûlant avant de l’embrasser sur le front et de la lâcher, avant de reculer d’un pas. « T’as encore un acte pour te décider. » Trois chansons et viendra le moment pour nous deux de monter sur scène ensemble, en tout cas c’est ce que je désire.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i'll always remember us this way crédit gifs - harley & ssoveia @Midas Sterling & Jo CarterAdelaïde, Australie
Jo ne peut pas promettre à Midas de ne plus repartir. Il est le mieux placé pour savoir que le métier qu’ils font impliquent de nombreux voyages, alors pas tout de suite, pas pour très longtemps non plus, mais elle quittera de nouveau le pays une fois de temps en temps, et si elle ne se sent pas obligée de le lui rappeler maintenant, c’est parce qu’elle entend que sous sa requête, il y a plus qu’un caprice de petit garçon qui la fait doucement sourire. L’homme qu'il est s’inquiète moins de la savoir loin de lui que plus avec lui du tout, et c’est ça qu’elle comprend sous l’inflexion de sa voix qui lui arrive directement dans l’oreille pendant qu’il la serre contre elle et qu’elle se laisse engloutir dans l’étau que ses bras forment autour de son corps qu’elle presse contre le sien, ressentant une vague d’amour et de désir qui la réchauffe et l’expose plus encore au besoin qu’elle a de le sentir peser sur elle, peau à peau. Elle lui rend cette étreinte, ses bras se refermant autour de sa taille, sa tête se nichant dans le creux de son épaule qu’elle atteint en se grandissant un peu et qu’elle embrasse au travers de son costume de scène. C’est un je pars pas, je suis là silencieux qu’elle lui donne le temps de quelques secondes encore, consciente de l’agitation autour d’eux, de l’impatience de l’équipe de Midas qui a cessé de détourner les yeux pour les poser sur lui en se retenant sans doute de lui montrer le cadran de leur montre, mais surtout, celle de ses fans qui deviennent finalement le sujet de leur brève discussion.
Il lui propose de monter sur scène avec lui, et dans les faits, ça ne pose pas de problème à la chanteuse. Mais la violence des attaques qu’elle a reçues ces dernières semaines via les réseaux sociaux est certaine, et elle a laissé des marques, certes pas très profondes, qui existent cependant, et qui palpitent encore, à vif, sous l’éventualité de les exposer aussi tôt, aussi vite, aux yeux de gens qui lui ont parfois conseillé de se foutre en l'air. Cette pause dans sa relation avec Midas a ébranlé une partie de la confiance que Jo à en elle, elle s’en rend compte maintenant, puisque jamais avant elle n’aurait considéré ça acceptable de refuser une opportunité pareille par crainte de se faire lyncher. Au contraire, elle y serait allée en projetant de jeter de l’huile sur le feu, putain de bonne qu’elle est pour ça. Mais sur l’instant, ça lui fout la trouille. Il ne s’agit pas de son public, il s’agit de celui de Midas. Comme tous les public, il est inconsistant, aussi versatile et changeant que le sens du vent, et ça l’emmerde profondément de devoir l’admettre, mais elle a légèrement ployé face à la puissance de la rafale de critiques qu’ils lui ont réservées après avoir vu leur idole avec les yeux plein de larmes. Elle incline la tête sur le côté, les paupières lourdes de fausse irritation face à la première réplique de Midas qui commence par lui dire qu’il est fou d’elle, et pince les lèvres, officiellement pour retenir un autre sourire, officieusement pour se retenir de lui remarquer qu’il n’a certainement pas lu les horreurs qu’elle a lues, qu’elle a vues, pour être capable de croire qu’ils ne la détestent pas vraiment.
Elle hésite. Mais en même temps, elle regarde brièvement autour d’elle, et elle sait qu’au pire, ce ne sera qu’un mauvais moment à passer ; elle en a connu d’autres. La tête positionnée de trois-quart, ses yeux s’aimantent de nouveau à ceux de Midas. Elle voit qu’il meurt d’envie qu’elle accepte, alors c’est graduel, mutin aussi, mais un léger sourire un coin illumine ses traits, le haut de son nez se fronce, et elle lui demande en venant repasser ses bras autour de son cou "Depuis quand t’es devenu aussi capricieux ?" Elle lui doit bien ça, non ? Ils se retrouvent à peine, c’est un évènement, un vrai. Elle veut pouvoir se souvenir de leurs retrouvailles pas uniquement parce qu’elle est persuadée que la façon dont ils se sont manqués enjolivera la soirée qu’ils passeront tous les deux, mais parce qu’elle veut marquer le coup tout simplement. Et puis merde, en fait ; depuis quand elle a peur de qui que ce soit, ou de quoi que ce soit ? Elle l’interrompt brièvement quand il lui dit qu’il ne lui forcera pas la main, sa tête se secouant en même temps "Je sais." Elle ne laisse pas de délai après ça, elle lui fait, et ce après l’avoir laissé l’embrasser sur le front et soutenu son regard brûlant sans ciller "Ils sont combien ce soir ?" Elle est obsédée par les chiffres, Jo. Ça nourrit sa vanité, fait se regonfler son ego qui, passablement écorché depuis des semaines maintenant, a besoin de sentir qu'il sera dorloté s’il consent à passer au travers de la masse informe des affronts qu’on lui a fait en la méprisant ouvertement sur la place publique — elle a choisi la bonne robe pour être à nouveau traitée de tous les noms, ce sera ça sa provocation du soir. A cette pensée, elle se défait de sa veste qu’elle tend au premier régisseur qui passe lorsqu’elle confirme à Midas "J’ai pas besoin d'un acte de plus pour réfléchir." Ça veut tout dire, elle ajoute tout de même "Je vais le faire. Tu me prends pour qui, Sterling ?" Elle le dit en souriant comme elle sait le faire, une lueur de défi dans le regard, son corps retrouvant sa posture en se parant de l’orgueil qui est la sienne quand elle juge qu’elle a un adversaire de taille à faire tomber. Il ne s’agit pas de ça ce soir, mais elle a douté, c’est assez pour qu’elle veuille prouver quelque chose au monde entier, alors elle se met en condition, se répète inlassablement qu’elle se fout de risquer l’opprobre face à un parterre de fans qui ne sont pas les siens, qui l’acclameront peut-être lorsqu’ils verront sa silhouette de poupée se dessiner sur les écrans géants, mais qui trouveront à redire sur son attitude une fois qu’ils seront rentrés chez eux — tant qu’on parle d’elle, c’est ce qui compte, ça a toujours été ça, son mantra. Pourtant, une partie d’elle a peur. Une autre n’est rien de moins qu’excitée, et ça donne un mélange pas si curieux que ça au demeurant, alimentant l’audace qui est la sienne lorsqu’elle fait à Midas qu’on presse à rejoindre la scène "Réchauffe-moi la place, hm ?" Comme il réchaufferait la place d’un lit déserté trop longtemps.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
Mon visage reste enfoui dans son cou un rien trop longtemps, lorsque je la sers dans mes bras. L’odeur sophistiquée de son parfum me chatouille les narines et fait remonter, presque automatiquement et immédiatement, de délicieux souvenirs. Je lui préfère l’odeur naturelle et presque sucrée de sa peau, mais je elle m’a bien trop manqué pour que je sois capable de faire le difficile. Je ne l’envisage pas une seule seconde, alors que je ferme les yeux pour respirer doucement au creux de son cou quelques secondes supplémentaires avant d’accepter de la lâcher, au moins une seconde ou deux. « Depuis quand t’es devenu aussi capricieux ? » J’ai toujours été capricieux, à la manière d’un gamin, jamais de façon désagréable ou directive. Mais capricieux, oui. « Lorsque t’es concernée ? Je l’ai toujours été. » Rarement avec elle. Je suis plus du genre à faire de la place à la plupart de ses envies et désirs mais pour elle, je suis prêt à bien des extrêmes. Faire en sorte que mon public retombe autant amoureux d’elle que je l’ai toujours été, c’est rien en comparaison de ce qu’elle pourrait me pousser à faire si elle était mal intentionnée.
Je ne la forcerai à rien, toutefois. Je serais prêt à affronter toute mon équipe, le label et jusqu’à la moindre personne tenant ma carrière entre ses mains si l’on m’interdisait de m’afficher à son bras, de chanter avec elle ou de la faire monter sur scène, mais si elle me dit non, je l’entendrai. Je le précise, parce que la méprise et une mauvaise interprétation des intentions de l’autre ne nous a pas rendu service dernièrement. Toutefois, elle me confirme que ce n’était pas nécessaire d’un simple « Je sais. » J’esquisse un sourire, soulagé. Dans mon dos, c’est l’effervescence. J’accepte de lâcher la nuque de Jo quand Lidia tend une veste dans ma direction et, lui donnant un bras puis l’autre, je la laisse parfaire ma dernière tenue sans quitter Jo des yeux. Elle va dire oui, je le sais et je le sens : nous sommes pareils, elle et moi. Elle ne refusera pas de monter sur scène, elle ne refusera pas de chanter une chanson récompensées des awards les plus prestigieux devant un stade bourré à craquer. « Ils sont combien ce soir ? » Ma tournée s’est vendue en l’espace d’une soirée, la faute, peut-être, à l’avarie que j’ai imposée à mon public quand l’inspiration n’était pas au rendez-vous. « C’est sold out. » J’échange un regard avec Lidia qui a reçu pour consigne de me pousser à me dépécher. D’un geste de la main, paume levée vers elle, je lui demande une minute de plus. « Quarante-cinq mille personnes, je crois. » La petite brune a certainement posté quelque chose à ce sujet sur mes réseaux sociaux en mon nom, puisqu’elle a l’autorité pour le faire et que cela ne m’a jamais autorisé. Avant elle, je déléguais cette tâche à Cassie, conscient de l’importance d’instagram et autres pour engager son public.
Dis-oui. Un sourire étire mes lèvres alors qu’elle retire sa veste et que je comprends. La lueur qui s’est allumée dans ses yeux me dit ce que j’ai besoin de savoir, mais je résiste à l’envie de fondre sur ses lèvres avant d’avoir eu une réponse formulée à voix haute. « J’ai pas besoin d'un acte de plus pour réfléchir. » Mon sourire s'agrandit, en écho au sien. J’ai su quelle serait sa réponse à l’instant où elle s’est enquit du nombre de personnes dans la salle. La scène est dans l’ADN de Jo, autant que m’y produire est inscrit dans le mien. « Je vais le faire. Tu me prends pour qui, Sterling ? » - « J’ai eu peur, j’ai cru qu’on t'avait échangée, l’espace d’un instant. » Je dépose un dernier baiser - plus sage que les précédents, plus fugace aussi - sur ses lèvres avant de reculer de quelques pas. Déjà, on remet en place le micro accroché à mon oreille, évidemment coupé tant que je ne serais pas reparu sur scène. « Les équipes sont à ta disposition si t’as besoin. » Il suffit que je le dise pour que la maquilleuse qui rectifié mon teint et épongé mon front juste avant l’entrée de la brune fasse un pas vers elle. Jo est parfaite comme elle est, je ne pourrais pas plus me moquer de ce genre d’artifice, mais je mets à sa disposition tous les moyens dont elle désire disposer. « Réchauffe-moi la place, hm ? » Un sourire espiègle étire mes lèvres et je fais quelques pas en arrière sans la lâcher des yeux, avant de me résigner à me retourner pour ne pas rater mon entrée sur scène.
Sur scène, ma prestation de this beautiful things vient plus des tripes que ce qu’il a jamais été donné à mon public d’observer depuis le début de ma tournée. Demain, des pages dédiées analyseront en détail chaque note et chaque expression de mon visage. Pour l’instant, tous se demandent pourquoi j’interprète maintenant le titre qui, habituellement, clôt mes dates sans avoir performé we don’t talk anymore. Vais-je l’interpréter ce soir ? Ils s’interrogent, se lamentent certainement de ne pas me voir interpréter le titre le plus auréolé de succès de ma carrière en live. Ceux qui ont vu Jo être escortée jusqu’à l’arrière de la scène élaborent certainement des théories plus proches de la réalité. Lorsque le titre s’achève, l’excitation pulse dans ma veines. J’observe un instant les lumières mordorées produites par les bracelets de couleur distribué à tous, songeant que derrière chaque étincelle dans la nuit se trouve une personne qui connait mon nom et des détails intimes de ma vie tandis que je ne connais pas leurs prénom. Reprenant mon souffle, je passe une main dans mes cheveux et me débarrasse de la lourde veste recouverte de véritables cristaux, automatiquement récupérée pas un membre d’équipe tout de noir vêtu. « Il y a quelqu’un de très spécial pour moi ce soir, en coulisse. » J’ai appris à jouer avec eux dès la scène de X-Factor. Des cris aigus s’élèvent de cette masse dans laquelle, à cause de projecteurs, je ne distingue pas de visages. Je ne vois que ceux des fans les plus proches de la scène et, comme le reste de la foule, ils semblent survoltés. « Et j’aimerais beaucoup qu’elle chante une chanson assez particulière pour nous, avec moi. » Plus personne ne doit douter de l’identité de l’invité surprise, surtout pas alors que les premières notes de l’introduction de we don’t talk anymore sont entonnées par les musiciens tandis que j’attrape la guitare que l’on me tend pour les accompagner. « Je crois que vous la connaissez. » Le public hurle à présent et je devine que dans mon dos, Jo a dû faire son entrée. Le regard amoureux dont je la couve alors qu’elle s’avance sur la scène sera analysé lui aussi, mais je ne pourrais pas m’en moquer davantage.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i'll always remember us this way crédit gifs - harley & ssoveia @Midas Sterling & Jo CarterAdelaïde, Australie
"Et c’est moi qu’on traite de diva ? C’est quel genre d’injustice ça ?" Elle s’amuse de la réponse de Midas tout en la chérissant avec tendresse. Elle l’a parfois oublié, au cours des dernières semaines, le genre de caprices qu’il est capable d’imposer à son entourage la concernant, ainsi la piqûre de rappel est plus que nécessaire pour qu’elle se montre à la hauteur du cadeau qu’il lui a fait, bradant ses principes pour restaurer l’ordre cosmique, et pour lequel elle lui sera redevable jusqu’à la fin de la vie qu’elle passera avec lui. Elle n’a pas besoin de réfléchir en réalité, elle peut monter sur scène avec lui sans craindre quoi que ce soit. Ils l’ont fait tant de fois tous les deux, dans des circonstances différentes, mais la forme est moins importante que le fond. Néanmoins, elle réfléchit en troisième vitesse, et liste en secret ce qui la desservira si elle choisit de répondre à requête à l’improviste. Jo, elle est à peine préparée pour affronter une audience pareille, ce soir. Elle est belle, elle l’est toujours. Sauf qu’elle est presque trop banale à ses propres yeux pour fouler les planches d’un stade comme celui-ci ; sa voix n’est pas échauffée, encore qu’elle a passé les deux derniers mois à chanter, alors en a-t-elle vraiment besoin ? Elle est épuisée par l’avion, épuisée tout court en vérité, secouée par le branle-bas de combat que ça a été pour arriver jusqu’à ce soir-là, mais elle est une professionnelle aguerrie, non ? Les masques qu’elle porte lui seront utiles ici : c’est son travail de faire en sorte que personne ne puisse douter une seule putain de seconde qu’elle est faite pour ça.
Leur histoire est née de cette façon, alimentée par leur alchimie qui a poussé une production à l’utiliser pour faire grimper leur audience et soulever l’intérêt de milliers de personnes qui, ce soir, se trouvent certainement dans le public de Midas : ils attendent ce moment. Jo n’essaye pas de s’en convaincre, c’est une réalité qui n’est en rien basée sur la manière dont son ego se nourrit de la certitude qu’elle est venue au monde pour être traitée comme une reine qu’on adule et qu’on encense. C’est juste qu’il y a des duos qui exaltent les foules, et celui qu’ils forment, Midas et elle, en fait partie. Elle se décale d’un léger pas en arrière lorsque Lidia débarque pour tendre une veste à Midas qu’elle l’aide à enfiler. Elle, elle s’enquit du nombre de têtes qui seront tournées vers eux lorsqu’elle fera son apparition. Le chiffre est impressionnant, il fait manquer un battement à son coeur sans qu’elle ne sache si c’est vraiment ça qui la fait chavirer, ou si ce n’est tout simplement pas de constater que Midas est beau comme un dieu ainsi paré de cristaux qu’elle vient caresser du bout des doigts lorsqu’elle est sûre que son assistante en a terminé avec ça. Le geste est moins intime qu’un autre, plus pudique que les baisers qu’ils ont échangé il y a quelques minutes à peine, il fait pourtant monter une expectative qui l’assaille de part et d’autre de ce corps qui brûle de l’intérieur, et dont elle ne sait quoi faire sur le moment tant il semble trembler face au manque de celui de Midas. Elle pourrait le convaincre d’abandonner les dernières minutes de son show pour combler le vide de lui qu’elle a ressenti au cours des dernières semaines ; un battement de cils, c’est ce qu’il lui faudrait, elle en est aussi consciente que ça marche dans les deux sens, et qu’elle n’attend qu’une chose de son côté, et c’est qu’il décide de dire merde à tout ça pour l’emmener ailleurs, se foutant bien d’où. Mais quarante-cinq mille personnes ? Ce n’est pas rien, son orgueil le lui rappelle alors que sa main quitte les reliefs de sa veste pour se poser sur le torse du jeune homme à qui elle murmure exagérément avant de répondre au baiser fugace qu’il lui donne après s’être gentiment moqué de son hésitation "Quarante-cinq mille personnes, hm ? C’est ça que je mérite." Et c’est lui qui lui offre. Encore. Elle saura s’en montrer digne, autant qu’elle tache de se montrer digne de la façon dont il a absolument toujours cru en elle. Professionnellement parlant, en tout cas.
Elle le laisse rejoindre la scène, soutient son regard jusqu’au dernier instant, et attend qu’il disparaisse de sa vue pour faire à la cantonade qui s’est soudainement approchée d’elle pour s’occuper de plusieurs choses à la fois "J’ai trois chansons devant moi, c’est bien ça ?" On le lui confirme sans délai. Alors Jo ne chôme pas. Elle demande qu’on rectifie son teint et qu’on redessinne sa bouche, insiste pour qu’on lui apporte des épingles à cheveux pour remonter les siens, et s’y applique seule, sans l’aide de quiconque, tout en échauffant sa voix sans attendre qu’on le lui conseille, connaissant ses capacités et ses limites. On finit par lui apporter une bouteille d’eau avec une paille pour qu’elle puisse boire un peu, et se laisse palper de droite et de gauche, sa robe défaite dans le dos après son consentement par les régisseurs qui l’équipent en dégainant leur matériel pour faire tenir son boîtier émetteur là où ils peuvent, et en lui rappelant qu’en l’absence de balance faite pour elle, elle devra faire confiance à son instinct de musicienne, et surtout ne pas se laisser impressionner par l’écho du stade qu’elle entend vibrer sous ses pieds qui restent profondément ancrés dans le sol pendant que, de l’autre côté, Midas se donne tout entier à son public. Elle regrette de ne pas pouvoir assister aux derniers instants de sa prestation, mais elle aura tout le temps de se rattraper demain — cette pensée la fait sourire sous cape. Elle se concentre, rentre en elle-même en se demandant si son masochisme vaut le coup d’affronter de potentielles huées, et termine de fixer quelques-unes de ses mèches qui encadrent parfaitement son visage lorsqu’elle demande à se voir dans un miroir. Parfaite. C’est ce que Midas lui a dit, c’est ce qu’elle pense être à l’instant-t, elle aussi, de quoi faire rager un peu plus toutes les connasses du public du jeune homme qui ont tenté de lui trouver des défauts en la descendant sur les réseaux sociaux. En attendant, c’est entre ses jambes à elle qu’il passera la nuit, et c’est une instance suffisamment satisfaisante à ses yeux, de les rendre jalouses à crever à cette simple idée, que lorsqu’elle se redresse à ce moment-là, Josephine ne doute plus.
Elle remercie la maquilleuse qui termine de brosser ses sourcils lorsqu’on l’enjoint à prendre le petit escalier pour faire son apparition. Elle n’a, en réalité, pas le temps d’avoir peur de quoi que ce soit que, déjà, elle s’assure que ses oreillettes sont bien enfoncées dans ses oreilles, que toutes ses dents qu’elle frôle du bout de sa langue sont bien toutes à leur place — son rituel avant de monter sur scène, ce qui n’est pas connu ne mérite pas d’être moqué et ça, ça restera un secret qu’elle emmènera jusque dans la tombe —, et se retrouve soudainement à marcher au rythme d’une intro musicale qu’elle a écrite à quatre mains, et ce sur une scène interminable qui réagit à ses pas chaloupés la menant jusqu’à son binôme tout désigné. Elle n’entend pas ce qui se passe autour, ses oreillettes l’empêchent de prendre la mesure de l’effervescence qui accompagne son arrivée, mais l’électricité dans l’air est palpable, et fait frissonner sa peau dont le moindre centimètre carré est visible sur toute l’immensité des écrans géants qui sont disposés stratégiquement pour offrir à chaque rangée une vue imprenable sur ce qui se passe sur scène. Elle s’arrête à mi-chemin, juste pour, du bout de ses doigts qu’elle fait gigoter, la mine aussi malicieuse que rayonnante, s’autoriser un salut espiègle à l’immensité du ciel étoilé constitué du public de Midas, et reprendre sa marche jusqu’à lui. Le peur de recevoir de la haine s’envole pour une seule et unique raison sur l’instant, et c’est le regard dont il la couve, et qui lui fait lever son micro jusqu’à ses lèvres, s’arrêtant à bonne distance pour le jauger l’air de rien ; une épaule relevée, légèrement déhanchée, elle lui demande avec l’air de ne pas y toucher, un index le désignant de bas en haut "On se connait, non ?" Et elle sait Jo, même sans l’entendre, que c’est à ce moment-là que le stade éclate, et que la ferveur escorte le premier couplet de Midas qu’elle-même accompagne en écho, et en parfaite harmonie, en attendant son tour.
C’est une danse qu’ils connaissent par coeur pour avoir fait la promotion de ce titre des semaines durant au point d’en récolter les récompenses les plus prestigieuses. Cependant, ça a une autre saveur de l’entonner ce soir, dans ce contexte. Jo ne se demande pas si elle aurait aimé que leurs retrouvailles soient un peu plus intimistes, elle sait qu’elles le seront plus tard, et que ce sera à ce moment-là qu’elle pourra enfin se remettre à respirer pour de bon. Pour le moment, elle savoure l’idée que, au milieu de ces lumières qui clignotent selon le tempo de la mélodie qui emplit l’espace, ils sont celles qui brillent le plus, coûte que coûte. Alors peut-être qu’on la jugera d’en faire davantage que d’ordinaire en ondulant, en frôlant, et en tournant autour d’un Midas qu’elle sait tout acquis à sa cause même sans ça, mais bien plus que l’attention de son public, celle qu’elle a besoin de retrouver après des semaines et des semaines de réelle souffrance, c’est de celle de l’homme qu’elle aime, et qu’on pourra l’accuser de rendre fou si tant est qu'il n’était pas volontaire ; elle l’est tout autant, que personne n’en doute. La chanson arrive peu à peu à sa fin, le jeu entre eux ne cesse pas pourtant, quand bien même Jo s’est éloignée de quelques pas pour flâner près des musiciens qu’elle remercie à sa façon en leur offrant un tableau plutôt agréable à regarder, sa robe ondoyant sous leurs yeux conquis, ses cheveux encadrant son visage virevoltant sous la légère brise qui s’est levée. Finalement, elle revient devant Midas pour lui faire face pendant l’interlude musicale de la chanson, à quelques mesures près de la fin de cette dernière. Cette pause dans leur interprétation lui permet de lui demander en s’approchant beaucoup trop près pour qu’il perçoive, si ce n’est sa voix, au moins les mouvements de ses lèvres qui se fendent d’un sourire malicieux, progressif, mais sincère, alors qu’elle pose sa main qui ne tient pas son micro sur lui, sur sa peau brûlante, brillante de sueur et à nu, juste à l’encolure de ce qu’il porte sur le dos "Tu veux le faire ?" L’embrasser. Maintenant. Devant quarante-cinq mille personnes qui n’attendent que ça "Parce que moi, oui. Je veux le faire." ajoute-t-elle en se foutant plus que jamais qu'on les juge pour ça. Ils protègent beaucoup leur intimité des yeux du public, et ce genre d’effusions n’a jamais existé en dehors de la bulle dans laquelle ils se retirent pour s’aimer de la façon la plus primaire qui soit. Mais après des semaines à laisser chacun se faire sa propre interprétation de l’absence de l’un au côté de l’autre, et vice-versa, Jo ne veut plus laisser le douter s’installer dans le moindre esprit, aussi bouffé par les réseaux sociaux et ses codes soit-il "Hésite pas y aller à fond. On s’en cogne de choquer les adolescentes, elles ont vu pire sur TikTok de toute façon." Alors est-ce utile de faire semblant ? Son ton devient presque suppliant sous le nouveau sourire qu’elle lui donne "Embrasse-moi. On attend que ça." On, parce qu’elle se compte dans le lot des fans qui sont suspendus à la tension évidente qui règne entre eux à ce moment-là.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.