ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1863 POINTS : 1240
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - abandon - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (1) - Alienor (1)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
Ethel Hartfield, Wild Fitzjames et Chris Logan adorent ce message
I’m gonna show you where its dark. crédit gif - Uni_Nox
Wild - Chris - Clarence Mi Aout 2024
Tu te traînes comme une ombre, poussant la porte du bar comme si elle pesait plus d'une tonne. T’es revenu il y a même pas vingt-quatre heures de ton exil que la nature et ta solitude te manquent déjà. Tu as fui, Clarence, parce que c’est ta façon de survivre. C'est ta manière de te préserver, de laisser derrière toi ce qui te dévore et te brise, même si les blessure restent inscrites dans ta chair et dans tes silences. Tu t'es enfoncé dans cette nature toujours plus dangereuse, marché, escaladé des parois abruptes. La douleur calée dans ta poitrine, tout en cherchant contre la pierre rugueuse et dans le murmure du vent de quoi apaiser ce cœur lacéré. Mais ce fut comme si chaque pas, chaque prise te rapprochait d’une réalité toujours plus douloureuse à encaisser. Te ramenait toujours à elles. Wild et Ethel. Entre l’une, pour premier amour, qui te laisse plus de questions que de réponses. Tu as cru voir dans son regard votre feu d’autrefois. Cette flamme miroir qui t’a fait croire que tu n’étais pas le seul à avoir pensé à elle durant toutes ces années. Que la brune s'était elle aussi accrochée à vos souvenirs sans jamais pouvoir les conjuguer au passé. Mais c’est en ouvrant sa porte que tu as compris que tout cela n’était rien d’autre que le fruit d’une amère illusion. Wild avait avancé sans toi. Comment pouvais tu lui en vouloir autant ? Après tout, c'est toi qui porte encore ton alliance. Tu as laissé ses multiples appels et messages sans réponse. Tu n’as pas la force de lui parler. Ni tout l’ego nécessaire pour justifier ta réaction sans jamais lui laisser entrevoir la plaie profonde qu’elle t’a infligée.
Puis il y a celle qui n’était pas prévue. Cette lueur fragile dans ton présent chaotique. La seule qui ait réussi à briser les murs de cette forteresse que tu as construite autour de toi et de ta fille après la mort d’Emma. Elle est devenue cette présence simple et apaisante. Et tu te retrouves à attendre ses messages, à vouloir esquisser un sourire sur ses lèvres et à accourir pour la retrouver. À te raccrocher à sa gentillesse, à cette lumière qui a le pouvoir de t'arracher à tes démons. T’as jamais su mettre des mots sur ce que vous partagiez. Sans en ressentir ni le besoin, vous enfermant sous une cloche de verre où votre routine, ce fragile équilibre, te semblait suffisant. Puis il y a eu une nouvelle porte, qui s’est ouverte sur cette vérité qu'Ethel s’est bien gardé d’omettre. Putain de labyrinthe sans issue. Putain de myocarde aussi lâche que perdu. C’est comme si tu étais plongé dans le noir. Alors tu te retrouves là, dans ce bar, avec le poids de Wild et Ethel sur les épaules, les deux femmes ancrées en toi comme deux épines qui ne cessent de te faire saigner.
Tu laisses tes yeux s’adapter à l’obscurité feutrée, baignée d’une lumière rouge tamisée qui filtre à travers des appliques discrètes. L’endroit est sobre, chic, dans une ambiance presque trop intime. Tu avances lentement, jetant des coups d’œil furtifs autour de toi à la recherche de Chris. Cet ami que tu as connu dans un monde où ta femme était encore vie. Où tu étais ce médecin qui traversait depuis des années l’Afrique. Il était venu faire un reportage sur votre équipe. Le boulet que tu pensais devoir te traîner s’est très vite transformé en une personne sur qui tu pouvais compter. Le journaliste est revenu en ville depuis peu et vous vous étiez promis de passer du temps ensemble. Tu aperçois une silhouette familière, assise un peu à l’écart. Il est là, un verre à la main, le regard perdu dans une contemplation silencieuse. Ses traits sont creusés par la lumière rouge qui danse sur son visage. Tu t’approches discrètement, avant que ton ombre vienne attirer son attention. « Tu ne m’as même pas attendu pour ouvrir les hostilités ? » Tu pointes furtivement du doigt le spiritueux qu’il vient de porter à ses lèvres, alors que les tiennes s’étirent avant de lui offrir une accolade. « Content de te voir, Chris. » Tes paroles sont sincères. Il est l’un des rares à savoir ce que tu traverses en ce moment. Il a toujours eu le don de te sortir les verres du nez sans même t’en rendre compte. Tu t’installes à ses côtés en faisant signe à un serveur de vous resservir la même chose. « A défaut de t’offrir cette fameuse bouteille que je te dois, c’est moi qui t’invite ce soir. » Même si tu ne rateras pas une occasion de débarquer chez lui en ramenant de quoi distiller vos peines. Tu remercies d’un simple geste de la tête l'homme qui dispose les verres sur votre table. « Alors, on trinque à quoi ? » Tu fais comme si de rien était, le regardes avec cette bienveillance mélancolique qui t’es propre, tes yeux creusés par la fatigue, mais brillants d’une curiosité tranquille.
Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Dernière édition par Clarence Aldridge le Lun 11 Nov 2024 - 16:12, édité 2 fois
Chris Logan
le prix du silence
ÂGE : 35 ans (22.06.1989) SURNOM : Junior (par son père), pas d'autres surnoms depuis... (Cece ou sa petite soeur pourront lui en donner un) STATUT : Officiellement : Célibataire. Officieusement : En train de tomber amoureux d'une femme souhaitant que leur relation reste secrète... MÉTIER : Chris est Journaliste d'investigation, salarié du Journal "The Sydney Morning Herald" depuis 2010. Travaille généralement en solitaire à n'importe quel moment (7j/7 24h/24) LOGEMENT : Au 77 Third Avenue à Logan City, dans une villa bien trop grande et luxieuse pour lui... Il s'agit de la maison héritée de ses défunts parents mais un peu de compagnie ne lui ferait sans doute pas de mal... POSTS : 4449 POINTS : 1720
TW IN RP : Manipulation / Chantage / Sexe / Homicide / Violence GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Passionné / Déterminé / Curieux / Sportif (Running, Natation et Tennis) / Riche / Stratège / Amour des autres / Amateur d'Art... à vécu à Sydney entre 2010 et 2024DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #3300ff RPs EN COURS :
- Univers Principal (8) -
Hadley Wellington #3#4 : Le fait de devoir travailler sur une affaire pour Hadley aura rapproché le duo bien plus qu'ils n'auraient pu l'imaginé et le temps de se livrer entièrement à l'autre est sans doute arrivé...
Leslie Cohen #3 : Leur dernier rencard s'est terminé sur un baiser échangé avant que Chris ne se rende compte de son attachement envers Hadley. Sauf que Chris ignore qu'il s'agit en réalité de la meilleure amie d'Hadley et qu'il va devoir faire face à cette révélation lors d'une réunion inattendue entre les 3...
Cecilia Barker # 1 : Cecilia est censée représenter le passé de Chris et rien d'autre. Donc c'est forcément au moment où il s'y attendra le moins qu'elle décide enfin à venir le voir pour qu'ils puissent s'expliquer et peut-être réussir enfin à tourner la page. A moins que...
- Univers Alternatif (4) -
Seth Hill #3 (Momie) / Eve Daxson #1 (Slasher) / Ollie Gallagher #1 (Zombie) / Anna Constantine et Ishtar Brown #1 (Zombie)
RPs EN ATTENTE :
Sa petite soeur (Scénario à prendre) : Après un drame familial alors qu'elle était adolescente, elle est partie vivre aux Etats-Unis pour changer de vie jusqu'à ce qu'elle décide enfin de revenir aux sources à Brisbane... RPs TERMINÉS :
Cela faisait moins de deux semaines que Chris était revenu vivre sur Brisbane, au moins temporairement dans un premier temps, et l'une des premières choses qu'il avait fait avait été de reprendre contact avec Clarence afin de savoir s'il avait finalement acheté une maison dans le quartier qu'il lui avait recommandé, en l'occurrence sur Logan City, le quartier où le journaliste avait passé toute son enfance. Constatant que c'était bien le cas, ils avaient convenu que cela leur ferait du bien à tous les deux de se voir pour boire un verre ensemble. Chris lui avait alors donné rendez-vous dans un bar du quartier de West End qu'on lui avait recommandé, sans qu'il ne connaisse réellement l'endroit, c'était le pur fruit du hasard qui faisait qu'ils se retrouvaient ici ce soir après leur journée de travail respectives. Le journaliste était arrivé là en avance et, dans l'attente de l'arrivée de son ami, s'était commandé un premier verre avant de se perdre dans les méandres de ses pensées pendant un temps qu'il fut bien incapable de déterminer. Ce n'est qu'une ombre se rapprochant, passant à travers la lumière rouge qui éclairait la pièce qui réussit à faire sortir Chris de son état léthargique. "Tu ne m'as même pas attendu pour ouvrir les hostilités ?" une voix familière venait de s'adresser à lui. "Hey Clay..." Chris avait relevé les yeux et avait aussitôt reconnu son ami. Alors il se leva et lui offrit une brève accolade. Bien que leur dernier échange par SMS c'était conclu par le fait que Chris lui avait raccroché au nez suite à une attaque gratuite de son ami, c'était déjà de l'histoire ancienne et c'est ce qu'il appréciait tout particulièrement avec Clarence. Ils n'hésitaient pas à se dire les choses quitte à être maladroit ou blessant, mais au fond ils reléguaient rapidement cela à la postérité pour continuer d'avancer. "Content de te voir, Chris." Un sourire sincère se dessina que le visage du journaliste qui partageait le sentiment de son ami. "Idem... vas-y installe-toi" lui dit-il tout en constatant que Clay ne se faisait pas prier pour s'installer comme s'il avait un lourd poids sur les épaules et ne demandait qu'à se poser enfin, cela fit aussitôt tiquer Chris qui haussa un sourcil en le voyant autant exténué. "Journée éreintante ?" Mais sa remarque n'avait absolument rien d'inquisitrice dans sa vie privée. Clay étant bien libre de lui révéler ce qu'il avait envi de lui dire. Le journaliste pensant tout d'abord à une dure et longue journée de travail même s'il savait que son ami était perturbé par la présence de deux femmes dans son esprit comme il lui en avait part dans leurs échanges par messages. Mais étant donné que c'est ce qui avait finalement conduit à leur dispute, Chris ne voulait pas remettre le sujet sur la table de lui-même et laisserait Clay revenir là-dessus uniquement s'il avait envi d'en parler, il savait que Chris serait là pour l'écouter et c'était bien le plus important. Il vit cependant Clarence faire signe à un serveur afin de commander une nouvelle tournée "A défaut de t'offrir cette fameuse bouteille que je te dois, c'est moi qui t'invite ce soir." Chris rigola légèrement à cette réplique de sa part et les derniers mots qu'il lui avait dit juste avant de raccrocher au nez de son ronchon préféré. "C'est comme tu veux... Mais tu sais bien que je te charriai j'espère. Et désolé d'avoir attaqué sans toi, c'est que je suis arrivé avec une bonne demi-heure d'avance.". Le serveur revient alors avec leurs boissons pour les disposer sur la table. Chris le remercia de vive voix avant de voir Clarence prendre son verre. "Alors, on trinque à quoi ?" lui dit-il alors qu'il avait une mine vraiment fatiguée. "Aux causes perdues que nous sommes, quoi d'autre ?" Chris avait attrapé son verre et venait de lui proposer l'une des choses qui les rapprochaient et les identifiaient clairement tous les deux à propos de leurs situations réciproques désespérantes. Et il trinqua alors son verre contre celui de son ami avant d'en boire une gorgée.
crédits/idril
Wild Fitzjames
la dernière allumette
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais des éclairs grondent à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 322 POINTS : 210
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.
Aliénor #1 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
Clarence Aldridge et Chris Logan adorent ce message
I’m gonna show you where its dark. crédit gif - Hunter
Wild - Chris - Clarence Mi Aout 2024
Just dancin' with my eyes closed 'Cause everywhere I look, I still see you
Une semaine. Sept putain de jours. Cent soixante huit heures et des poussières depuis que l'impensable s'était produit. Depuis qu'il avait mystérieusement popé sur son palier après qu'elle ait passé la nuit dans les bras d'un autre. Le temps s'était soudainement arrêté alors qu'elle avait vu la douleur dans ses yeux. De cette souffrance sourde qui nous ronge de l'intérieur. Elle avait alors tenté – vainement – de le rattraper mais c'était une cause perdue d'avance. Il avait disparu en trombe au volant de sa voiture sans même se retourner. Elle l'avait contemplé sans ajouter un seul mot, jusqu'à ce que la froideur de la pluie ne la ramène à la raison. Il n'avait plus daigné répondre ni à ses appels, ni à ses sms. Et malgré avoir fait des pieds et des mains pour tenter de le voir et d'avoir une discussion, elle s'était confrontée à un mur. Son déplacement à l'hôpital n'avait pas été concluant non plus mais elle avait appris par Annie qu'il avait posé des vacances en urgence. Le connaissant, il était sûrement parti se confronter au danger sur on ne sait quelle montagne à l'ascension risquée. Parce que les shoots d'adrénaline étaient son seul moyen de faire le vide, quitte à revenir avec une énième blessure. Quoiqu'il puisse en dire, le fait qu'elle ait partagé sa vie pendant une décennie lui donnait certains atouts, comme celui de le connaître par cœur. Cependant ses coups d’œil réguliers à l'écran de son téléphone n'avaient aboutit qu'à fendre un peu plus son cœur déjà affaibli. Alors elle avait décidé de lui laisser du temps, ravalant cette amertume qui ne quittait plus son palais...
Elle avait reçu un texto de Leroy ce matin, lui proposant de passer au Jazz Club après sa journée de boulot. Et si elle avait hésité un court instant, sa raison l'avait poussée à accepter alors que son cœur lui, se roulait en boule dans un coin sombre. Son âme se retrouvait tiraillée entre le besoin viscéral de retrouver Clay pour enfin poser des mots sur leur situation et cet instinct qui lui disait d'arrêter de se battre pour eux comme elle l'avait fait durant plus de vingt ans. Car à ce rythme, ils fonçaient littéralement droit dans le mur. Elle commençait sérieusement à fatiguer face à ce jeu de montagnes russes qu'ils enchaînaient depuis son retour en début d'année. Enfin, son retour... leurs retrouvailles plutôt, vu que ces dernières étaient également le fruit d'un mensonge. Et malgré tout, elle continuait inlassablement de vouloir s'accrocher à ce putain d'espoir qu'un jour, la lumière percerait dans le ciel de leurs orages. La journée s'était donc écoulée au studio où ils avaient pu terminer d'enregistrer les deux prochains numéros de son podcast et où elle avait passé le reste de son temps au téléphone, pour signer le contrat de partenariat avec la marque Bec and Bridge et pour préparer son voyage à Canberra.
Le ronronnement du moteur de son RS4 retentit dans la rue du Jazz Club alors qu'elle se gare proche de l'entrée. Sans prendre la peine de faire la queue elle vient saluer James, le vigile, qui la laisse passer en lui rendant un sourire. Dévalant les escaliers pour s'enfoncer dans les profondeurs du bar, elle frissonne sous la différence de température tout en esquissant une mimique amusée lorsque ses yeux se posent sur le néon qui trône dans les escaliers. Normal gets you nowehere. Elle ne pouvait qu'approuver cette citation et c'est aussi le charme de l'endroit qui l'avait faite céder pour l'anniversaire de son podcast en avril dernier. Arrivée dans la pièce principale, son océan se dirige automatiquement vers le bar où elle aperçoit Lee et Anwar en train de s'affairer avec les serveurs. Traversant l'espace avec cette démarche si caractéristique, elle se met à sourire en s'arrêtant près des deux hommes. Elle se penche pour serrer furtivement Anwar dans ses bras. « Comment tu vas depuis la dernière fois ? » Ce dernier esquisse un air amusé avant de reprendre du tac au tac. « On est plein à craquer ce soir donc c'est un peu le rush, mais sinon tout roule. » Se retournant, elle s'approche alors de Leroy qui la dévore des yeux en silence. Elle connaît ce regard, un peu trop pour qu'il soit anodin et elle ancre ses yeux de braise dans les siens tandis qu'il attrape sa main pour la faire tournoyer sur elle-même un court instant. « Tu es magnifique, comme toujours. » Il la rapproche alors de lui et elle vient déposer un baiser sur sa joue. Il allait devoir ramer bien plus que ça s'il comptait réellement la reconquérir.
Les minutes défilent tandis qu'elle attrape le cocktail que William vient de lui servir. Le gratifiant d'un sourire dont la féline a le secret, elle se retourne vers le petit groupe qui discute. Elle est cependant particulièrement distraite et n'écoute absolument pas leur conversation. La brune a cette désagréable sensation d'être épiée avec insistance. Elle n'a pas le temps de faire un tour de salle que Leroy laisse langoureusement glisser l'une de ses mains contre son dos pour venir arrêter sa course au creux de ses reins. Elle a à peine le temps de relever son océan sur ce dernier qu'il se penche vers elle pour déposer ses lèvres dans son cou, la faisant frissonner sous la surprise de son baiser. Il s'attarde quelques instants sur la douceur de sa peau avant de plonger ses yeux sombres dans les siens. Elle sent cependant que quelque chose cloche. La libérant légèrement de son étreinte, il porte son verre de whisky à ses lèvres et se met à sourire en fixant un point invisible à l'autre bout de la salle. Elle fronce un court instant les sourcils, tiltant rapidement que quelque chose est en train de lui échapper. Son océan suit la direction du regard de Lee et elle ne peut retenir la surprise qui étire soudainement ses traits. Il est là. Clay. Et même à cette distance, elle entend déjà le rouage de leurs éclairs résonner dans la nuit. De cette tempête sur le point d'éclater et qui risque, une nouvelle fois, de tout ravager.
Spoiler:
La tenue de la demoiselle.
Si on avait le temps de se parler
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1863 POINTS : 1240
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - abandon - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (1) - Alienor (1)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
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Wild - Chris - Clarence Mi Aout 2024
TW: Violence, insultes
T’es réellement heureux de retrouver Chris ce soir. Millie étant encore chez ses grands-parents, tu n'avais aucunement l’envie de te retrouver seul dans cette grande maison. Entre ces murs où l’absence d’Ethel résonne comme un écho douloureux qui ne veut pas s’estomper. Alors l'invitation du journaliste tomba à point nommé. Vous n’aviez pas échangé depuis votre dernière altercation par téléphone. Mais ça a toujours été comme ça entre vous. À vous en mettre plein la gueule à travers cette répartie que vous maniez si bien. À vous exposer vos quatre vérités, sans détour ni prudence. Sans qu’aucun de vous ne s’en formalise. Sans pour autant franchir cette frontière tacite qui ferait basculer votre amitié dans l’amertume.
T’aurais pu refuser de venir, par peur qu’il ose te questionner à nouveau sur ces deux femmes pour qui ton cœur vacille. Mais peut-être qu’au fond, une part de toi l’espère. Qu'il t'aide à trouver les mots justes pour exprimer ces sentiments que tu peines à comprendre. « Journée éreintante ? » Il t’observe, jaugeant l’ombre qui pèse sur tes traits. « Ascension éreintante, plutôt. » Tu lui lances un regard désabusé quand tes lèvres esquissent un sourire forcé. Tu inspires profondément, cherchant à apaiser ce chaos intérieur. « Je suis parti quelques jours pour escalader. » Pour tout oublier. Tes yeux se trahissent dans une amertume que tu tentes d’effacer d’un battement de cils. Putain d’accro à l’adrénaline que tu es, qui t’aide à te sentir vivant lorsque tes démons veulent te dévorer. « Je suis revenu seulement ce matin et je suis parti directement bosser. » T’en avais même profité pour demander à Helen de recoudre cette blessure que tu t’étais faite sur le dos. Cette dernière te menaçant de façon à peine voilée, entre deux points de suture, que si tu voulais vraiment te péter quelque chose, elle avait tout le matos nécessaire pour s’en charger.
« C'est comme tu veux... Mais tu sais bien que je te charriais j'espère. Et désolé d'avoir attaqué sans toi, c'est que je suis arrivé avec une bonne demi-heure d'avance. » - « Oh, je vais réussir à rattraper mon retard, ne t’inquiète pas. » Tu lui lances un sourire complice brodé d'insolence. Tu te redresses légèrement et tout en restant silencieux, tu plantes ton océan inquisiteur dans le sien. Tu n’es peut-être pas le seul à avoir quelque chose sur le cœur ce soir. Tu ignores encore les raisons exactes de son retour en ville. Qu’importe, Chris t’en parlera peut-être ce soir ou lorsqu’il en ressentira le besoin. Ton silence, pourtant chaleureux, lui laisse entendre que tu es là, prêt à l’écouter. Le serveur revient vers vous avec votre commande. Vous le remerciez et tu lui demandes à quoi vous devez trinquer. « Aux causes perdues que nous sommes, quoi d'autre ? » Sa remarque déclenche chez toi ce rire franc, un brin amer, mais vrai. « Rien d’autre. » Tu inclines doucement ton verre contre le sien. Le cristal s’entrechoque dans un son presque trop fragile, à l’image de vos myocardes cabossés. Tu prends une première gorgée et le liquide brûle agréablement ta gorge, comme une chaleur douce qui se diffuse en toi, apportant un réconfort temporaire à cette douleur sourde qui ne te quitte plus.
« Les travaux de la maison avancent comme tu le souhaites ? » Question des plus anodines, une de celles que l’on glisse naturellement dans la conversation, sans prétention, juste pour amorcer un échange. Tu écoutes attentivement Chris, avant que ses mots glissent sur toi comme une mélodie lointaine. Puis sans raison, il y a ce souffle qui t’incite à détourner les yeux de lui. Ton regard parcourt la salle du bar, balayé par un instinct que tu ne t'expliques pas, quand soudain, ton cœur rate un battement. Là, au milieu des conversations et des rires, tu la vois. Wild. La brune est de dos, mais tu sais pertinemment que c’est elle et personne d’autre. C’est comme si tout autour d’elle disparaissait. T’en oublies presque de respirer. Chris, face à toi, perçoit certainement le changement. Peut-être t’interpelle-t-il, inquiet du silence qui te glace soudainement. « Wild… » Tu parles à voix haute pour essayer de comprendre la vision qui se joue devant toi. « C’est Wild… » Tu te répètes pour te sortir de ce mirage qui s’assombrit en voyant l’homme qui trône fièrement à ses côtés. « Et ce fils de pute de Leroy. » Il est proche, trop proche. Son regard croise le tien, avec un éclat de défi alors que sa main se pose ostensiblement sur ses courbes. Comme s’il voulait te rappeler brutalement qu’elle lui appartient, qu’elle a fait son choix, et que ce choix te laisse sur le bas-côté. Telle cette ombre qui restera à tout jamais dans son passé.
Ton cœur se serre et ta mâchoire se crispe. Tu sens la colère monter, sourde et brûlante. Ce geste est une provocation, une flèche empoisonnée tirée dans ta direction, et tu te retrouves à lutter contre le besoin pressant de te lever. Ta respiration s'accélère nerveusement. T’es à deux doigts d’imploser, Clarence. Chaque muscle de ton corps se tend et ta raison se fait piétiner par cette rage qui te consume. Et puis il commet l’impardonnable. Dans un mouvement lent et calculé, Lee pose ses lèvres dans le creux de son cou, sur ce territoire intime qui t’a appartenu. Ce simple geste perce ton cœur comme une lame et fait jaillir tout ce que tu t’efforçais de contenir depuis trop longtemps. La salle se rétrécit soudain, les bruits s’effacent, et il ne reste plus que ce baiser infâme, imprimé au fer rouge dans ton esprit.
Dans le chaos de ta colère qui gronde, Wild se retourne soudainement, tirée par la tension palpable et par ce frisson qui parcourt l'air. Par ce fil indéfectible que tu n’arrives pas à couper entre vous. Son regard tombe sur toi, et en une fraction de seconde, tu vois ses yeux s'élargir, capturant la surprise, puis l’incompréhension. Comme si ta présence dans ce bar relevait de l’impossible. Son visage, dont tu pourrais dessiner le moindre trait, se fige en comprenant l’étendue de ta colère. La violence contenue dans chaque grondement de ton orage prêt à éclater. Un silence s’étire entre vous. Tu as envie de hurler, de lui dire tout ce que tu as gardé en toi, mais les mots te manquent, et tu restes là, cloué sur place, dévoré par le tumulte de tes émotions. Un océan brisé par le même chagrin qu’elle a pu voir ce matin où tu es venu frapper à sa porte. Vous voilà prisonniers de vos choix, lourds de tous ces regrets, de tout ce que vous vous êtes refusé d’exprimer. Cette putain de fierté putrie d’orgueil qui encore ce soir causera votre perte. Tu voudrais te montrer plus malin, te masquer d'indifférence en jouant à ce jeu de charme avec une autre pour tenter de la rendre aussi folle que tu ne l’es à cet instant. Jouer au parfait petit connard que tu peut être. Mais t’es qu’un écorché vif face à elle. Tu la détestes.
Une douleur sourde perce au-delà de ta colère, une jalousie dévastatrice que tu tentes de noyer dans l'ivresse que tu portes violemment à tes lèvres, mais elle remonte à la surface avec une brutalité qui t’étouffe. Tu poses ton verres sur la table dans un geste presque automatique. Puis tout se brouille, et en un instant, tu es debout, le regard fixé sur lui. Complètement possédé, prêt à réduire en cendres cet enfoiré qui ose te défier. La toucher. Ton corps réagit avant même que tu aies le temps de penser aux conséquences. Tu te mets en marche tel un automate que rien ni personne ne pourra arrêter. Il veut jouer ? Tant mieux. T'espères qu’il a savouré ce baiser, car ce sera sans doute le dernier que ses mâchoires auront la capacité de lui offrir.
Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Dernière édition par Clarence Aldridge le Lun 11 Nov 2024 - 16:12, édité 2 fois
Chris Logan
le prix du silence
ÂGE : 35 ans (22.06.1989) SURNOM : Junior (par son père), pas d'autres surnoms depuis... (Cece ou sa petite soeur pourront lui en donner un) STATUT : Officiellement : Célibataire. Officieusement : En train de tomber amoureux d'une femme souhaitant que leur relation reste secrète... MÉTIER : Chris est Journaliste d'investigation, salarié du Journal "The Sydney Morning Herald" depuis 2010. Travaille généralement en solitaire à n'importe quel moment (7j/7 24h/24) LOGEMENT : Au 77 Third Avenue à Logan City, dans une villa bien trop grande et luxieuse pour lui... Il s'agit de la maison héritée de ses défunts parents mais un peu de compagnie ne lui ferait sans doute pas de mal... POSTS : 4449 POINTS : 1720
TW IN RP : Manipulation / Chantage / Sexe / Homicide / Violence GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Passionné / Déterminé / Curieux / Sportif (Running, Natation et Tennis) / Riche / Stratège / Amour des autres / Amateur d'Art... à vécu à Sydney entre 2010 et 2024DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #3300ff RPs EN COURS :
- Univers Principal (8) -
Hadley Wellington #3#4 : Le fait de devoir travailler sur une affaire pour Hadley aura rapproché le duo bien plus qu'ils n'auraient pu l'imaginé et le temps de se livrer entièrement à l'autre est sans doute arrivé...
Leslie Cohen #3 : Leur dernier rencard s'est terminé sur un baiser échangé avant que Chris ne se rende compte de son attachement envers Hadley. Sauf que Chris ignore qu'il s'agit en réalité de la meilleure amie d'Hadley et qu'il va devoir faire face à cette révélation lors d'une réunion inattendue entre les 3...
Cecilia Barker # 1 : Cecilia est censée représenter le passé de Chris et rien d'autre. Donc c'est forcément au moment où il s'y attendra le moins qu'elle décide enfin à venir le voir pour qu'ils puissent s'expliquer et peut-être réussir enfin à tourner la page. A moins que...
- Univers Alternatif (4) -
Seth Hill #3 (Momie) / Eve Daxson #1 (Slasher) / Ollie Gallagher #1 (Zombie) / Anna Constantine et Ishtar Brown #1 (Zombie)
RPs EN ATTENTE :
Sa petite soeur (Scénario à prendre) : Après un drame familial alors qu'elle était adolescente, elle est partie vivre aux Etats-Unis pour changer de vie jusqu'à ce qu'elle décide enfin de revenir aux sources à Brisbane... RPs TERMINÉS :
"Ascension éreintante, plutôt" Chris releva un sourcil face à la réplique de Clarence. Nul doute qu'il avait eu besoin de s'échapper et de se libérer l'esprit en partant au grand air à la recherche de sensations fortes. Plus rien ne le surprenait, surtout vu dans l'état de préoccupation et de détresse qu'il avait pu ressentir chez son ami par rapport à sa situation personnelle. Le regard que lui lança Clay ne pouvait que confirmer le ressenti immédiat du journaliste. "Je suis parti quelques jours pour escalader. Je suis revenu seulement ce matin et je suis parti directement bosser." "Pas surprenant de te voir aussi fatigué alors..." Chris lui avait répondu avec un petit air amusé par le comportement de son ami. Mais étant donné ses tourments intérieurs, il ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas réussir à s'arrêter pour éviter de sombrer dans un état à la limite de la dépression. Il lui avait raconté par SMS qu'il avait surpris Wild avec son ex à son domicile, tout comme il lui avait raconté que le petit copain de sa nounou s'était pointé à leur domicile pour lui offrir des fleurs. Dans les deux cas, les deux femmes qui le troublait tant ne semblait pas être célibataires et cela rendait donc la situation tellement compliquée à gérer pour le médecin urgentiste. Puis Clarence commanda une nouvelle tournée avant que Chris ne lui indique qu'il était arrivé plus tôt que prévu, bien qu'il ne lui avait pas encore donné la raison de ce qui le travaillait tant ces derniers jours et qui justifiait son retour sur Brisbane. "Oh, je vais réussir à rattraper mon retard, ne t'inquiètes pas." Lui répondit visiblement Clarence avant de laisser un instant de silence entre eux. Chris ne savait pas à cet instant si c'était le moment idéal de parler de sa situation à lui, partagé entre l'idée de changer les idées de son ami par un sujet extérieur à sa situation et le fait de ne pas le surcharger émotionnellement davantage avec les propres soucis du journaliste. Cependant, Chris n'eut pas le temps de trancher que le serveur apporta de nouveaux verres. Chris proposa alors de trinquer aux causes perdues qu'ils représentaient avant que leurs verres s'entrechoquent dans un tintement cristallin. Les deux compères pouvant alors apprécier le réconfort temporaire apporté par leurs gorgées alcoolisées avant de se caller plus confortablement dans leurs sièges. "Les travaux de la maison avancent comme tu le souhaites ?" lui demanda Clay, repensant à ce qu'avait pu lui dire Chris lors de leurs échanges précédents par SMS. "Plutôt bien oui... Bon tu sais ce n'est pas du gros œuvre non plus que je veux faire... Mais j'aimerais bien finir une pièce d'exposition pour des tableaux de ma mère que j'ai retrouvés dans..." Chris aurait pu continuer à lui parler en lui précisant qu'il les avait retrouvés dans le grenier, tout comme les recherches confidentielles effectués par son paternel juste avant de mourir et qui était la raison de son retour sur Brisbane mais il avait remarqué le manque d'attention de Clarence, comme absorbé par autre chose. "Ohoh... Tu m'écoutes ?" Chris essayait de recroiser son regard, faisant même claquer ses doigts devant le visage de son ami pour essayer de le faire revenir à l'instant présent mais cela n'eut absolument aucun effet.
Le journaliste fut alors tenté de tourner la tête pour voir vers où il regardait avant que la voix de Clarence ne le coupe dans son élan. "Wild... C'est Wild... Et ce fils de pute de Leroy." dit Clarence à voix haute mais sans particulièrement s'adresser au journaliste. Wild, il avait déjà entendu parler d'elle bien évidemment, même si son ami avait toujours été discret, Chris n'en savait que les grandes lignes. Cependant il était au courant des dernières nouvelles et il ne douta pas un seul instant que ce Leroy était l'ex de la jeune femme avec qui elle venait de se remettre et que Clarence avait découvert ensemble alors qu'il se rendait à son domicile pour la voir, et lui parler éventuellement de ce qu'il pouvait bien ressentir pour elle. Chris ne put s'empêcher alors de tourner la tête pour observer la scène qui se déroulait proche du bar à l'autre bout de la salle. Et, même s'il ne l'avait jamais vu, il devina rapidement où se trouvait Wild en remarquant le regard et le sourire narquois que l'homme à côté d'elle lançait dans leur direction à l'attention de Clarence, sans aucun doute possible. Puis il le vit poser une main sur elle, dans le creux de ses reins. Même sans regarder son ami, Chris devenait aisément la rage qui devait l'envahir en cet instant, comme si la température de la pièce avait augmenté subitement à ses côtés. Et elle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin alors que Chris pouvait apercevoir ce Leroy, qu'il détestait déjà à voir son comportement provocateur mais aussi pour le mal qu'il infligeait volontairement à Clay, se penchait sur le cou de Wild pour y déposer un tendre baiser sans qu'elle ne le repousse. "Aie..." Chris avait exprimé son ressenti à voix haute en voyant la scène tout en ayant mal pour Clarence. Il se retourna alors en essayant de croiser son regard mais Clarence semblait toujours dans un état d'énervement tel une marmite qui était en train de bouillir, visiblement prête à exploser d'un instant à l'autre. "Ne le laisses pas te manipuler Clay... c'est un vrai connard, ça se voit d'ici... il veut juste te provoquer... Ne tombe pas dans son piège..." Chris avait beau essayer de l'apaiser ou de lui faire changer les idées, il savait au fond de lui que c'était déjà peine perdue, cependant il devait essayer de le raisonner au nom de leur amitié car sinon la soirée tournerait mal et il serait fort possible qu'il puisse le regretter ensuite. Nul doute que le voir fondre sur ce rival devant les yeux de Wild entraînerait des reproches de celle-ci à son égard par la suite, surtout si elle avait fait son choix pour Leroy comme cela semblait être effectivement le cas. Mais encore une fois, Clarence semblait ailleurs et ne lui avait pas répondu, le journaliste ne pouvant se douter à cet instant que Wild l'avait remarqué également et qu'ils se regardaient mutuellement. Chris pouvait observer les traits de Clarence se durcir de plus en plus, déformé par la colère mais aussi de la jalousie qui devait le ronger de l'intérieur avant de boire un coup en reposant son verre presque trop violemment sur la table qui les séparait. Puis il le vit se lever. "Non Clay... ne fait pas ça..." Chris tenta une nouvelle fois de le raisonner mais il le vit commencer à marcher dans leur direction. "Et merde !" s'exclama alors le journaliste avant de se lever à son tour et de courir pour se remettre à sa hauteur. "Clay... stp... tu risques de le regretter..." S'il essayait de lui parler, Chris n'essayait pas pour autant de le toucher ou de le retenir pour faire barrage alors que la distance les séparant de Leroy et Wild fondait comme neige au soleil...
crédits/idril
Wild Fitzjames
la dernière allumette
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais des éclairs grondent à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 322 POINTS : 210
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.
Aliénor #1 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
Clarence Aldridge et Chris Logan adorent ce message
I’m gonna show you where its dark. crédit gif - Hunter
Wild - Chris - Clarence Mi Aout 2024
Just dancin' with my eyes closed 'Cause everywhere I look, I still see you
Son monde s'est arrêté de tourner à l'instant même où son océan s'est confronté au sien. Elle ne peut expliquer comment mais elle est persuadée que c'était sa présence qu'elle avait senti sur sa nuque quelques instants plus tôt. Ce fil invisible qui les reliait depuis toujours et que ni l'un, ni l'autre n'avait jamais réussi à briser. Cette attache qui s'était étiolée avec le temps et qui pourtant, ne parvenait jamais à se rompre. Et elle se retrouve dans la salle du Jazz Club à le fixer sans vraiment savoir comment réagir. Parce que son cœur meurtri vient de s'ouvrir un peu plus et que l'hémorragie qui semble pointer le bout de son nez n'est pas prête de s'arrêter. Sa raison se met à paniquer alors que sa passion flambe à nouveau dans cet espoir fugace et destructeur de pouvoir lui parler. Pourtant, ce n'est ni l'endroit, ni le moment de le faire. Car elle sait que rien de bon ne pourra sortir de ces murs. Mais qu'importe. Son myocarde déraille et dans un rythme anarchique, elle contemple avec impuissance cette colère sourde et cet air dévasté qu'elle perçoit au fond de lui. Plus rien n'existe si ce n'est cet océan qui brûle dans son esprit depuis toujours. Ses yeux pour lesquels elle aurait tout plaqué, tout détruit, tout envoyé valser il y a de ça une décennie. Les bruits ambiants disparaissent, les lumières s'estompent et même la main de Lee sur sa taille lui semble soudainement lointaine. Ne reste que ce putain de silence et ce regard qu'ils échangent sans un mot. Ce crépitement sonore qu'elle entend dans le noir n'est que le bruit de l'allumette que Leroy vient de craquer, sans savoir qu'il venait de déclencher le début d'une chute vertigineuse.
Dire qu'elle retombe douloureusement sur Terre n'est qu'un euphémisme. Elle s'y écrase dans une brutalité qui la ramène dans l'instant présent. Se détachant du brun, son océan s'assombrit violemment alors qu'elle se tourne vers lui. « Ça t'amuse ? » Leroy, les yeux toujours rivés sur Clay ne comprend pas aussi vite qu'il le faudrait la menace qui bouillonne sous ses paroles. « Beaucoup, oui. » Il se met à sourire avant de reprendre une gorgée de whisky. Levant un sourcil, elle lui vole le verre de ses mains et se plante face à lui en faisant claquer le verre sur le bar. Sa voix fuse alors dans le peu d'espace qui les sépare, froide et implacable. « Je ne suis pas un trophée qu'on exhibe Leroy. » Aussitôt son attitude change et il pose ses yeux sombres sur la féline qui se dresse face à lui. Il fronce un court instant les sourcils avant de désigner dans le vide le médecin tandis que sa voix se fait à son tour plus dure. « Non mais attends Wild. C'est soit disant le meilleur ami de ton connard de frère et t'as vu la manière dont il te regarde ?! » Si elle ne réagit pas sur l'insulte envers Carter, la trouvant tout à fait légitime au vu du comportement de ce dernier avec son ex, la suite de sa phrase lui fait l'effet d'un choc électrique. Elle entrouvre ses lèvres carmins mais aucun son n'en sort devant la réalité frappante de ce constat. Ses yeux dérivent une fraction de secondes vers Clay qui s'avance dans leur direction et son cœur se serre furieusement dans sa poitrine en comprenant que Lee n'est pas si loin de la vérité. « C'est pas de l'amitié ça. » Ses mâchoires se crispent alors que son regard épouse le sol avant de soupirer. Elle n'a cependant pas le temps de répondre qu'il enchaîne avec cette phrase qui résonne en elle comme un éclair. « Je ne fais que lui rappeler que ce n'est pas sa place. » Ses opales le fusillent aussitôt avec cette dureté qu'elle n'emploie que rarement. « Tu ferais peut-être bien de te souvenir que la tienne n'est pas définie non plus. » Sa voix claque dans l'air presque comme une sentence. Après tout, ce n'est pas parce qu'ils avaient passé une nuit ensemble la semaine dernière qu'elle avait décidé de se remettre en couple avec lui. Pour le moment, hormis un immense flou artistique et ce bordel monstre dans lequel son cœur tentait de ne pas se noyer, rien n'était arrêté.
D'un geste, elle porte con cocktail à ses lèvres pour le vider d'une traite, y cherchant sûrement ce courage pour affronter cette tempête qui s'approche et qu'elle sait d'avance dévastatrice. Sans un regard envers Leroy, sa voix particulièrement calme – presque trop – perce le silence ambiant. « Ne t'emmêles pas, s'il te plaît. » Et sans attendre une quelconque réponse de sa part, elle fait volte face pour aller affronter cette éruption volcanique. En quelques mètres seulement, elle le rejoint et se pointe devant lui pour faire barrage. Elle sait pertinemment qu'elle prend sûrement des risques inconsidérés mais son instinct la pousse à le faire. Alors, avec une lenteur calculée, elle pose sa main à plat sur son torse tandis que son océan tente de capter le sien. Dans cette proximité où son parfum l’enivre malgré elle, sa voix se veut particulièrement posée. « Clay, regarde moi. Laisse tomber... » Et comme dix ans auparavant dans une situation semblable, elle resserre ses doigts sur ses vêtements, pressant fermement le tissu. Ce geste qui pourrait sembler particulièrement anodin ne l'est pas du tout en réalité. Et ce douloureux rappel au passé, vient enfoncer plus profondément encore, cette lame qui lacérait peu à peu son myocarde. Elle sent aisément la tension destructrice qui parcourt le corps du médecin et qui électrise chaque particule de sa colère. Elle le connaît par cœur après tout. Et c'est ainsi que la brune ne peut que constater, qu'aucun retour en arrière ne sera possible. Son regard se pose alors sur l'inconnu à ses côtés et, sans relâcher la pression exercée par ses doigts, elle s'adresse à ce dernier. « Je ne sais pas qui vous êtes mais pourriez-vous m'aider à le faire sortir d'ici ? » Car le raisonner n'était pas une carte possible à jouer et elle en avait pleinement conscience. La seule opportunité qui leur restait pour éviter un drame serait de lui faire prendre l'air. Loin, très loin de Leroy.
Si on avait le temps de se parler
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1863 POINTS : 1240
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - abandon - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (1) - Alienor (1)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
I’m gonna show you where its dark. crédit gif - Uni_Nox
Wild - Chris - Clarence Mi Aout 2024
TW: Violence, insultes
Elle est là, à quelques mètres de toi, et d’un simple regard, elle ravive en toi ce feu sombre qui ne s’éteindra certainement jamais. Wild. Celle qui par sa seule présence, peut te faire vaciller entre passion et rage. Entre ce désir de l’étreindre et celui de la fuir pour ne plus jamais espérer. Elle est cette tempête douce et violente qui t’a englouti autrefois. Un amour qui te consumait déjà à l’époque, et qui aujourd'hui te laisse en cendres. Et te voilà, planté là, impuissant, la gorge nouée, les poings serrés. Tu la regardes dans les bras d’un autre, avec ce mélange d’envie et de fureur qui menace de tout emporter. La jalousie serpente dans tes veines. Telle une possessivité presque maladive, cette chimère qui te murmure que la brune devrait t'appartenir, même si elle semble toujours t’échapper. Rien qu’à cette simple évidence, Clarence, t’as envie de crever.
Il a su te faire sortir de ta réserve en une provocation et te pousser au bord de ce précipice où tu serais prêt à vous jeter. Ton cœur se débat, entre la nostalgie d’un amour passé et le dégoût amer de le voir piétiné. Ce même amour qui dérive vers une rage, vers une folie, sauvage et incontrôlable. Clarence, t’es prêt à imploser sous le poids de toute cette souffrance. « Ne le laisses pas te manipuler Clay... c'est un vrai connard, ça se voit d'ici... il veut juste te provoquer... Ne tombe pas dans son piège... » À cet instant, tu voudrais pouvoir entendre Chris, sa voix calme, ses mots pesés. Il tente de t’ancrer, de te ramener à la raison. De te convaincre de ne pas franchir cette limite, de ne pas laisser cet orage éclater. Mais comment l’écouter, alors que tes démons embrouillent ce qu’il te reste de lucidité et te hurlent de te lever pour te pousser vers ta propre chute. « Non Clay... ne fait pas ça... » Tu t’en veux de le mêler à tout cela. Qu’il soit témoin de cette violence qu’il n’avait jamais vu chez toi. Quand Chris t’a connu, t’étais dans cette période de ta vie où le seul être qui avait le pouvoir de t’apaiser était encore là. Emma. Et tu la détestes, elle aussi, pour t’avoir abandonné. D’être morte dans tes bras en laissant derrière elle toutes vos promesses et ce bonheur à trois. À cet instant tu hais le monde entier, toi le premier. Même avant cet enfoiré de Leroy qui préfère maintenant t’ignorer. Bien trop occupé à subir la colère de la féline que tu n’es pas en capacité de discerner.
Ton corps se met en marche, malgré toi, comme possédé par une rage que tu n’es plus à même de maîtriser. Chaque mouvement que tu fais réduit la distance entre vous. « Clay... stp... tu risques de le regretter...» Tes pas sont lourds et déterminés. Tu perçois les paroles de ton ami et tu sais au fond de toi qu’il a raison. Tu vas une fois de plus cette nuit montrer que tu es capable du meilleur comme du pire. Mais dans ton esprit, la violence se dresse comme le seul moyen d’obtenir vengeance. Ton océan qui ressemble plus qu’à un abîme le fustige dans un silence insidieux. Il est presque à ta portée et on peut apercevoir les prémisses d’un sourire funeste se dessiner sur ton visage. « Clay, regarde moi. Laisse tomber... » Wild se glisse devant toi, faisant barrage entre toi et ta proie. Ses yeux cherchent les tiens alors que tu foudroies Leroy une dernière fois avant de noyer violemment ton océan dans le sien. Tu peux y voir de l’inquiétude, cette douleur partagée qui vacille entre vous deux. Elle devine le chaos qui tourbillonne dans tes entrailles, la fureur qui t’enveloppe comme une seconde peau. Son corps est là, juste devant, te forçant à t’arrêter. Ses doigts se tordent contre le tissu de ton t-shirt.
Tu la dévisages, et en une seconde, le monde se réduit à elle. À cette femme que tu as tant aimée et qui est la seule à avoir le pouvoir de te détruire ce soir. Elle est belle à t’en fendre le cœur, comme une vision que tu ne peux que contempler dans un mélange d’adoration et de fureur. Tes yeux glissent sur elle, et dans tes opales, l’amour et la souffrance jouent comme deux ombres entremêlées, incapables de se séparer. Autrefois, il lui suffisait de poser sa main sur toi pour apaiser toutes les tempêtes que tu pouvais déclencher, il n’en est rien à cet instant. Ta colère est trop lourde, étouffante. Brodée d’une amertume, dans un fardeau de souffrance que tu ne peux plus supporter. « Je ne sais pas qui vous êtes mais pourriez-vous m'aider à le faire sortir d'ici ? » Son regard s’attarde sur Chris, et cette simple infraction te suffit pour te donner la force de l’obliger à relâcher son emprise. « T’as cru que j’étais quoi ? Qu’un clébard que tu pouvais foutre dehors quand ça te chante ? » Ta voix chargée de venin résonne comme une menace. Ton visage se rapproche dangereusement du sien, dévoré par cette foudre que tu t'apprêtes à faire tomber. Si près qu’elle peut sentir le souffle de ta fureur. « Dégage de mon chemin, Wild. » Ces mots peinent à sortir entre tes mâchoires crispés. Tu sens votre lien, ce fil invisible qui vous lie depuis toujours se tordre et se tendre si fort que tu pourrais presque l’entendre claquer. Et alors que tu te tiens près d’elle, tu sens une ombre approcher, un mouvement à la périphérie de ta vision. « Si l'autre n'est pas foutu de s'en charger, je peux m’occuper de ce vieux clébard enragé. » Leroy s’avance, un sourire tordu aux lèvres, un éclat moqueur dans le regard, savourant chaque seconde de tension qui s’alourdit entre vous. Son visage porte cette expression insolente, ce mélange de défi et de mépris à peine contenu. Chaque fibre de son attitude transpire la provocation. Comme cette main, traînante et calculée qu’il s’apprête à poser sur Wild. Il n’a même pas le temps de finir son geste, que tu es sur lui.
Ta colère éclate comme un barrage qui cède sous la pression. Tu te jettes sur lui avec une violence que tu ne cherches même plus à contenir. Ton poing fend l'air avant qu’il ne puisse esquisser le moindre geste de défense. Le choc est brutal, sec. Son sourire s’efface, remplacé par un éclat de surprise et de douleur. L’impact le fait reculer, mais tu ne t’arrêtes pas. Le flot de ta rage, trop longtemps contenu s’abat sur lui, coup après coup, implacable. Tout ce que tu ressens, tout ce que tu es en cet instant se résume à cette seule envie, primitive et impérieuse : le réduire en miettes.
Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Chris Logan
le prix du silence
ÂGE : 35 ans (22.06.1989) SURNOM : Junior (par son père), pas d'autres surnoms depuis... (Cece ou sa petite soeur pourront lui en donner un) STATUT : Officiellement : Célibataire. Officieusement : En train de tomber amoureux d'une femme souhaitant que leur relation reste secrète... MÉTIER : Chris est Journaliste d'investigation, salarié du Journal "The Sydney Morning Herald" depuis 2010. Travaille généralement en solitaire à n'importe quel moment (7j/7 24h/24) LOGEMENT : Au 77 Third Avenue à Logan City, dans une villa bien trop grande et luxieuse pour lui... Il s'agit de la maison héritée de ses défunts parents mais un peu de compagnie ne lui ferait sans doute pas de mal... POSTS : 4449 POINTS : 1720
TW IN RP : Manipulation / Chantage / Sexe / Homicide / Violence GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Passionné / Déterminé / Curieux / Sportif (Running, Natation et Tennis) / Riche / Stratège / Amour des autres / Amateur d'Art... à vécu à Sydney entre 2010 et 2024DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #3300ff RPs EN COURS :
- Univers Principal (8) -
Hadley Wellington #3#4 : Le fait de devoir travailler sur une affaire pour Hadley aura rapproché le duo bien plus qu'ils n'auraient pu l'imaginé et le temps de se livrer entièrement à l'autre est sans doute arrivé...
Leslie Cohen #3 : Leur dernier rencard s'est terminé sur un baiser échangé avant que Chris ne se rende compte de son attachement envers Hadley. Sauf que Chris ignore qu'il s'agit en réalité de la meilleure amie d'Hadley et qu'il va devoir faire face à cette révélation lors d'une réunion inattendue entre les 3...
Cecilia Barker # 1 : Cecilia est censée représenter le passé de Chris et rien d'autre. Donc c'est forcément au moment où il s'y attendra le moins qu'elle décide enfin à venir le voir pour qu'ils puissent s'expliquer et peut-être réussir enfin à tourner la page. A moins que...
- Univers Alternatif (4) -
Seth Hill #3 (Momie) / Eve Daxson #1 (Slasher) / Ollie Gallagher #1 (Zombie) / Anna Constantine et Ishtar Brown #1 (Zombie)
RPs EN ATTENTE :
Sa petite soeur (Scénario à prendre) : Après un drame familial alors qu'elle était adolescente, elle est partie vivre aux Etats-Unis pour changer de vie jusqu'à ce qu'elle décide enfin de revenir aux sources à Brisbane... RPs TERMINÉS :
Chris marchait aux côtés de Clarence tout en essayant de le raisonner alors qu'ils pouvaient voir Wild avancer dans leur direction d'un pas assuré puis de se positionner sur son chemin, face à lui, avant de poser une main à plat sur son torse. "Clay, regarde moi. Laisse tomber..." La jeune femme essayait elle aussi de le calmer et de le dissuader de ne pas se laisser emporter par ses émotions. Chris s'était arrêté à leurs côtés et les regardait faire car même s'il ne connaissait pas toute leur histoire, il savait néanmoins qu'ils se connaissaient depuis très très longtemps. Et vu le lien que lui avait décrit Clarence, nul doute qu'elle pouvait avoir de l'influence sur lui, bien plus que lui en tout cas. Le journaliste espérait alors que la situation puisse encore se calmer même si le regard mesquin et arrogant de Leroy juste derrière l'horripilait au plus haut point. Il sentait lui-même la colère qui montait au sein de son système sanguin vis-à-vis de ce type infecte qui faisait tout pour faire exploser son ami. Mais, alors qu'il était en train de regarder Leroy, il tourna son regard vers Wild qui lui adressait la parole "Je ne sais pas qui vous êtes mais pourriez-vous m'aider à le faire sortir d'ici ?" Chris s'apprêtait à lui répondre et à l'aider lorsqu'il fut lui-même surpris par la violence des propos de Clay envers la jeune femme "T'as cru que j'étais quoi ? Qu'un clébard que tu pouvais foutre dehors quand ça te chante ? Dégage de mon chemin, Wild." Chris en resta un instant stoïque, n'en revenant pas que Clay puisse s'adresser comme cela à celle qui semblait faire battre son cœur, au moins à 50% pour ce qu'il en avait compris quelques jours plus tôt. Il était choqué mais en même temps il comprenait sa rage qui avait besoin de s'exprimer de n'importe quelle façon possible. Si Wild l'empêchait de s'exprimer par la violence de ses actes, alors il devait compenser en crachant des paroles aussi violentes que la force de ses poings. Mais une ombre se rapprocha dangereusement d'eux avant de se faire entendre "Si l'autre n'est pas foutu de s'en charger, je peux m’occuper de ce vieux clébard enragé." Leroy venait encore de cracher son venin envers eux "Tu sais ce qu'il te dis l'autre, connard..." répliqua aussitôt Chris à son intention mais, avant même qu'il ne termine complètement sa phrase, il vit son ami contourner Wild pour se jeter sur lui et lui envoyer une droite en plein visage, le faisant ainsi reculer, avant d'enchaîner les coups tel un boxeur en état de grâce.
Au troisième coup de poing, Lee tomba à la renverse et Chris pouvait voir Clay se mettre au-dessus de lui pour continuer de le frapper. Le journaliste s'apprêtait alors à intervenir pour le stopper lorsqu'il vit un autre gars provenir du bar, sans se douter qu'il s'agissait d'Anwar qu'il ne connaissait pas, et qui courrait vers eux avant d'envoyer un coup de pied dans le visage de Clay qui en tomba à la renverse un peu plus loin sous la violence de l'impact. Chris ignorait l'étendue des dégâts suite à ce coup mais il vit malgré tout du sang jaillir en même temps que Clarence était projeté en arrière. Découvrant alors cette scène qui avait semblé se dérouler au ralenti juste sous ses yeux, Chris fut pris d'un accès de fureur à son tour et fonça droit vers ce type en criant "T'aurais pas dû toucher à mon pote enfoiré" avant de lui décrocher une droite pour venir lui exploser le nez et le faire reculer à son tour. Mais à peine eut-il le temps de savourer son geste qu'il vit également trois autres types fondre sur eux pour venir en aide à leur patron. Chris ignorant à cet instant que Leroy, encore au sol, était en réalité le propriétaire de ce bar et que Clarence et lui n'avaient jamais eu la moindre chance de prendre le dessus sur leurs adversaires avant même de lancer les hostilités. Et c'est sans doute aussi la raison pour laquelle Leroy avait sembler si sûr de sa force et de sa supériorité sur Clarence, accentuant encore plus l'arrogance naturelle qui se dégageait de lui. Quoiqu'il en soit, Chris tenta malgré tout de se défendre face à leurs agresseurs mais à peine avait-il lancer son poing vers le premier assaillant que le second venait de le frapper en plein visage. Il sentit immédiatement sa mâchoire se décrocher sous la violence de l'impact, avant que Anwar ne se venge à son tour en venant lui donner un coup de pied au niveau du ventre qui le fit se plier en deux avant qu'il ne tombe sur le sol à son tour. Et alors qu'il avait deux gars face à lui, il vit les deux autres qui se dirigeaient vers Clay alors même que Leroy semblait reprendre ses esprits et se redressait au milieu de la scène. "Chargez-vous de ses deux salopards" Il venait de lâcher ses ordres à ses chiens de garde alors même qu'il cracha du sang à même le parquet. C'était peut-être le plus jouissif à cet instant, c'est que Clarence avait réussit à bien l'amocher malgré tout. Cependant, pour leurs cas désespérés, voir les causes perdues qu'ils étaient et pour lesquelles ils avaient trinqués quelques instants plus tôt, il n'y avait alors peut-être plus que Wild pour empêcher un massacre de se produire au beau milieu de ce lieu public...
crédits/idril
Wild Fitzjames
la dernière allumette
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais des éclairs grondent à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 322 POINTS : 210
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.
Aliénor #1 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
Clarence Aldridge et Chris Logan sont ému.e.s par ce message
I’m gonna show you where its dark. crédit gif - Hunter
Wild - Chris - Clarence Mi Aout 2024
Just dancin' with my eyes closed 'Cause everywhere I look, I still see you
Il est cette énigme qu'elle n'a jamais réussi à résoudre. Cette équation aux multiples inconnues remplie de questions auxquelles elle n'a pas de réponse. Que serait-il advenu si ce soir là, il avait osé s'opposer à Carter. Que se serait-il passé si au matin, elle lui avait simplement demandé de rester. Elle est foudroyée depuis des semaines par ces interrogations qui ne font que tordre peu à peu son cœur qu'elle pensait imprenable. Piégée dans ces foutus souvenirs dont elle n'a jamais complètement réussi à se défaire malgré l'or qui trône toujours à son doigt et ces deux décennies qui se sont écoulées. Parce qu'ils se retrouvent prisonniers l'un à l'autre dans une tourmente que rien ne semble ébranler. Il n'y a pas d'armistice en vue, pas de salut dans le grondement de leurs orages. Juste ce douloureux fond sonore des éclairs qui percent une nouvelle fois le ciel. Cette soirée ne fait pas exception à ce petit jeu qui s'est instauré il y a longtemps déjà. D'un simple regard il embrase et dévaste tout son être dans une nuée ardente dévastatrice. Car elle a parfaitement compris que cette rage qui brûle au fond de ses yeux ne sera assouvie lorsque ses poings auront réduit en cendres celui qui a tout déclenché.
Cette possessivité maladive qu'il lui avait toujours porté sans en avoir véritablement le droit. Cette simple rage qui le consume et qu'elle voit aisément au fond de lui. Elle sait pertinemment que la lave de sa jalousie est en train de lécher chaque particule de son être, lui brouillant toute vision cohérente de cette situation. Et c'est ainsi dressée face à lui comme dernier rempart qu'elle soutient son regard sans ciller un seul instant. Il la transperce avec toute la dureté dont il est capable et elle sait, que la suite ne sera pas belle à voir. Elle se prépare psychologiquement à encaisser tout ce venin qu'il s'apprête à déverser sur elle. Wild laisse, une fraction de seconde, cette douleur remonter à la surface, premier signe de cette carapace qui se fissure en silence. Elle tente de ravaler ce tsunami de sentiments qui menace de tout submerger. Ses doigts se resserrent sur le tissu de son t-shirt dans cette détermination et cet espoir fugace d'écarter l'inévitable. Elle tourne alors son attention sur l'inconnu qui se trouve à ses côtés et en vient à lui demander de l'aide. Quelle erreur... Il ne lui suffit que de ce court instant de distraction pour que son venin lui saute violemment à la gueule, telle une grenade dégoupillée. « T’as cru que j’étais quoi ? Qu’un clébard que tu pouvais foutre dehors quand ça te chante ? » Et il torpille ses barrières déjà farouchement ébranlées. Deuxième coup de poignard. Elle plisse les yeux tout en fronçant les sourcils, juste une fraction de secondes, mais assez pour qu'il puisse comprendre qu'il vient d'appuyer sur un endroit sensible. « J'ai cru beaucoup de choses Clay. Mais jamais le fait que tu n'étais qu'un clébard. » Sa voix se veut particulièrement froide, à la limite de l'ère glacière avant qu'elle ne martèle la suite au fer rouge dans une phrase qu'il ne cernera sûrement pas. « Je serai simplement partie avec toi. » Elle parlait bien entendu du fait de quitter l'établissement. Et il se rapproche dangereusement de son visage, tel un prédateur sur sa proie. « Dégage de mon chemin, Wild. » Il craque à son tour cette allumette qui embrase tout son être. De cette putain de décharge électrique qui fait vibrer chaque particule de cette colère sourde et brûlante qui commence à faire surface. Sa mâchoire se crispe tandis que ses opales se mettent à danser dans les flammes qu'il vient d'attiser. Déjà très proches, elle réduit encore un peu plus l'espace alors qu'ils en sont presque au point de se frôler, les yeux dans les yeux. Sa voix claque dans l'air, impétueuse. « Non. » Parce qu'elle serait prête à affronter seule chacun de ces démons qui le hantent depuis toujours. Un à un sans jamais broncher. Parce qu'au fond, elle serait prête à crever pour le sortir de cette noirceur dans laquelle il semble aimer se noyer. Mais c'est une autre voix que la sienne qui vient briser cette tension volcanique. « Si l'autre n'est pas foutu de s'en charger, je peux m’occuper de ce vieux clébard enragé. » Elle ferme les yeux, sachant pertinemment qu'il est en train de jeter de l'essence sur ce feu déjà inarrêtable. « Je ne te permets pas Leroy. » - « Tu sais ce qu'il te dis l'autre, connard... » Cet inconnu avait bien raison sur ce coup là, elle devait bien l'avouer. Dans la périphérie de son champs de vision, elle perçoit cette main que Lee s'apprête à poser sur son corps et sa rage fulmine en rapport avec cette remarque qu'elle lui avait faite un peu plus tôt. « Ne me touche p.. » Ces mots s'évaporent dans la salle alors que Clay s'élance vers Leroy.
Le premier coup retentit dans un claquement sec alors que son poing rencontre le visage du gérant du Jazz Club. Wild se retourne avec cette lueur sauvage qui fait trembler son océan. Ses lèvres s’entrouvrent alors qu'elle regarde cette scène comme une simple spectatrice. Ses yeux glissent alors sur Chris qui assiste également à tout ce cinéma. « Il va le tuer si on ne l'arrête pas. » Ces mots qui s'écrasent avec dureté dans l'ambiance électrique de la salle. Elle n'a pas le temps de réagir qu'Anwar déboule de derrière le bar et lui envoie un violent coup de pied en pleine tête. Le sang fuse, s'écoulant de ce visage qu'elle ne parvient pas à effacer de son univers. Et elle reste figée dans cet instant hors du temps alors que tout le monde commence à se foutre sur la gueule. « T'aurais pas dû toucher à mon pote enfoiré. » C'est la voix de Chris qui la sort de sa pétrification et qui la fait réagir. Cette scène irréaliste ébranle chacune de ses certitudes dans une violence tout aussi brutale que les poings qui s'écrasent tout autour d'elle. La voix de Leroy retentit alors derrière elle et son regard glisse sur ce dernier avec amertume. « Chargez-vous de ses deux salopards ! » Elle s'élance alors vers Clay et parvient à lui attraper ce bras qui assène un énième coup à son nouvel assaillant. Elle y met toutes ses forces pour tenter de le maintenir dans les airs alors que ses yeux le fusillent avec cette colère devenue incandescente. « Clay ça suffit ! » James et le second videur s'approchent alors dangereusement d'eux et elle vient se planter entre Clay et ces derniers. « Tout doux les gars, ils s'en vont. » Prenant appui sur le comptoir, elle chope rapidement les deux torchons présents derrière et en jette un à Clay avant d'ancrer ses yeux dans les siens. « Prends ça ! » Au moins pour éponger le sang qui coule de sa putain d'arcade entrouverte. Ramassant Chris sur son chemin, elle passe un bras sous l'épaule de ce dernier qui semble également bien amoché et lui tend le second morceau de tissu. Se pointant devant Leroy, elle lui offre un regard d'une dureté implacable. « On reparlera de tout ça plus tard. » James et le second vigile se montrent alors plus pressants en essayant de foutre Clay dehors. Ils remontent difficilement les escaliers alors qu'elle l'entend cracher comme ce putain de chat sauvage qu'il a toujours été.
Arrivée à l'extérieur, la fraîcheur de la nuit la fait frisonner alors qu'elle tente de contenir un instant de plus cet ouragan qui torpille son âme. Mais s'en est trop. Jalousie ou non. Coups ou non. Elle ne respire plus. Elle étouffe sous cette putain de pression qu'elle ne parvient plus à supporter. Relâchant son étreinte pour libérer Chris, elle s'avance vers Clay et s'y confronte avec une violence qu'il n'a sûrement jamais vu brûler en elle. Son océan est incendiaire alors qu'elle le pousse au niveau du torse. « Vous vous êtes vus tous les deux ?! » De son autre main, elle désigne Chris bien amoché lui aussi. « Tu me fais quoi là ?! Hein ?! Une putain de crise de jalousie ?! » Et sa rage bouillonne alors que chaque barrière qui protégeait encore son cœur s'effondre comme un château de carte. « ALIGNE TOI CLAY ! » Qu'il fasse enfin des choix. Pour lui. Pour eux. Mais il leur est impossible de continuer ainsi. De foncer droit dans le vide au dessus de ce ravin vertigineux. « En ce qui me concerne, j'suis pas possédée par un vieux sentiment d'abandon à la con qui me fait fuir à chaque fois comme un putain de chat sauvage. Quitte à blesser tout le monde au passage. » Quelques soient les blessures et les outrages, elle s'y était toujours accrochée sans jamais le laisser tomber. Mais ça... il semblait trop aveugle pour s'en rendre compte. Son doigt se presse plus fortement encore sur son t-shirt alors qu'elle se rapproche dangereusement de lui. Elle soupire avant de laisser s'échapper un léger rire empli d'une tristesse et d'une fatalité qu'il pourra aisément cerner. « J'en ai marre d'être la seule à toujours vouloir nous sauver Clay... » Elle relève alors cet océan à deux doigts de l'implosion pour l'ancrer dans le sien. « Donc tu sais quoi ? Ba j'abandonne. T'as gagné. » Cette fois, elle ne peut retenir cette vague d'émotions qui inonde ses opales. Cette souffrance pure et sincère qu'il vient de libérer et qui la submerge. Elle marque une pause alors qu'elle se met à frissonner dans cette nuit qui marque douloureusement cette déchirure qu'il vient de créer dans son âme. « Et tu sais le pire dans tout ça ? C'est qu'encore une fois, je vais être assez conne pour finir par te pardonner. » Une larme perle le long de sa joue sous cette rage et cette colère sourde qui lui tord les entrailles. D'un geste, elle retire sa main de son corps pour essuyer ce témoin qui ose bafouer sa peau dans cette souffrance pure et lancinante. « Alors allez tous vous faire foutre ! Toi. Lui. Tout le monde. » Brisée. Son océan s'accroche douloureusement au sien avec cette nostalgie qui les ramènent en 2008. Dans cet état dévastateur et empreint d'une désolation qu'elle n'avait laissé paraître que lors de la mort de son frère. A cet instant précis où il avait été ce pilier dans le pénombre. D'autres larmes s'échappent malgré elle et elle se recule, tel un animal blessé. Ses yeux se posent sur Chris, témoin de toute la scène et elle se met à soupirer avant de fixer le bitume. Prenant une grande inspiration, elle cherche ce courage qui la poussera à partir. Qui la forcera à le quitter et à abandonner, pour la première fois, cette cause perdue qu'ils représentent. Sa voix fend l'air avec cette colère et cette tristesse qui enserrent son cœur. « Quand tu seras enfin prêt à te comporter comme un adulte, tu me feras signe. » Faisant demi tour, elle se dirige vers sa voiture dans le silence pesant et désormais brisé par le seul bruit de ses talons qui foulent le bitume...
Si on avait le temps de se parler
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1863 POINTS : 1240
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - abandon - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (1) - Alienor (1)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
I’m gonna show you where its dark. crédit gif - Uni_Nox
Wild - Chris - Clarence Mi Aout 2024
TW: Violence, insultes
Inachevé. Vous êtes une partition jamais jouée, faite de silences, de pauses amères et d’harmonies avortées. Vous êtes cette histoire qui n’a jamais pu fleurir. Cette histoire restée au brouillon, pleine de rayures, avec cette morale que ni toi ni elle n’avez su apprivoiser. Dont chaque ligne s’est gravée malgré tout dans tes pensées. Des orages silencieux, faits de fierté, de blessures et de désirs voilés. T’as préféré en brûler les dernières pages avant même d'essayer d’écrire un nouveau chapitre. Avant même de donner une chance à un amour resté trop longtemps dans l’ombre de vos regards et dans les grondements que vous n’avez jamais cessé de vous faire subir. Vous êtes comme deux astres incapables de se retrouver. Séparés dans ce ciel aux allures de fossé que ces années et ton silence ont créé. Et pourtant, il y a toujours cette putain d’attractivité qui vous pousse l’un vers l’autre. Une attirance brûlante, presque douloureuse, un fil invisible qui se tend et se tord, dans une chaîne d’argent forgé de regrets que tu portes encore au poignet. Malgré toi et malgré elle. Wild est devenue cette fêlure douce et brutale, cette flamme au creux de ton âme qui a su se rendre immortel.
Alors tu lui fais face, tu continues de brûler en silence, vivant chaque instant comme un rappel, un écho d’un amour qui n’a jamais eu son heure. En tentant d’étrangler cette rage qui bouillonne en toi. Même si tes mots viennent violemment l’accabler. « J'ai cru beaucoup de choses Clay. Mais jamais le fait que tu n'étais qu'un clébard. » Wild se montre aussi incisive et glaciale que tu peux l’être. Vous vous transpercez du regard, avec cette lame plantée entre vos myocardes, comme une blessure qui s’ouvre et s’ouvre encore, incapable de cicatriser. Chaque fois que tu la vois, chaque fois qu’elle effleure ton existence, il y a une douleur acérée qui te ramène à ces mots qu’elle n’a jamais prononcés. Puis elle se rapproche si près que tu peux sentir son souffle sur toi. Non. Trois lettres tordu dans une voix brodée dans un insolence que tu lui connais que trop bien. Dans cette envie de te défier alors que tous les autres seraient forcés de reculer. Wild jette une braise sur votre feu et dans un éclat de ce que vous auriez pu être. Sur cette promesse non tenue et ce baiser insidieux que tu retiens.
Tu restes silencieux, pris au piège de ce paradoxe: La vouloir et la haïr, la repousser et la désirer, l’aimer d’un amour que tu es sur le point de broyer. Puis il y a cet intru qui vient déchirer l’instant. Venu vous provoquer, toi et Chris. Ne ratant pas une occasion de t’enfoncer, de tester les limites de ta patience et de ta jalousie. Dans une étincelle de rage, sans même y penser, tu te jettes sur lui. Tes poings frappent sans retenue, avec toute la violence contenue depuis trop longtemps. Leroy prit de court, vacille avant de tomber à terre. Il tente de se défendre, mais tu ne lui laisses aucun répit. C’est comme si chaque coup était une libération, un souffle enfin relâché après des années d’oppression. T’es trop possédé pour porter une quelconque attention aux simples spectateurs de ton déchaînement. A celui qui s’approche précipitamment et prend son élan pour t'atteindre en plein visage. Le coup est d’une violence sourde. Le choc te fait chanceler et te coupe le souffle avant que tu ne tombes à terre. La douleur explose, cinglante, irradiant jusqu’à tes os, tandis que tu sens la chaleur du sang couler sur ta peau et sur tes lèvres fendues. Le goût métallique envahit ta bouche, et ta vision se brouille sous l’intensité de l’impact. Le monde autour de toi s'effondre comme un château de cartes.
À travers la brume de ta douleur, tu distingues encore vaguement les silhouettes de Lee, Wild et de Chris à terre. Un homme le frappe au ventre, et cette image ravie cette rage sourde qui semble vouloir déchirer ton être de l’intérieur. Les veines de tes tempes battent sous l’intensité de la colère. Tes poings se serrent malgré la douleur, et tu sens le feu monter, prêt à exploser. « Chargez-vous de ses deux salopards ! » La voix de Lee scande un ordre, ce qui provoque chez toi un rire à la fois acerbe et acide que tu n’arrives pas à contrôler. Tu comprends que tu es en territoire ennemi. « Alors quoi Leroy ? T’es pas capable de te défendre tout seul ? » T’es presque galvanisé par l’adrénaline qui pulse sous ta peau. L’un de ses colosses s’avance alors droit sur toi. Tu te relèves en esquissant un léger sourire qui frôle la folie. Tu te campes fermement sur tes jambes, prêt à vous défendre. Prêt à renverser quiconque osera lever la main sur lui.
Tu sens la rage te dévorer et qui pulse à travers chaque fibre de ton corps, prête à éclater. Tes poings se serrent, ton corps tout entier se tend sur ce bras que tu t'apprêtes à lancer. Et dans le chaos qui tourbillonne autour de vous, Wild vient à nouveau s’interposer. Son regard est déterminé et tu sens sa main retenir ton bras avec une force que tu ne lui connaissais pas. Son contact te stoppe net, comme un choc électrique, comme un coup invisible. « Clay ça suffit ! » Son ton est ferme, presque impérieux, un ordre qui te saisit autant qu’il t’agace. Tu la regardes, fou de rage, avec l’envie de la repousser, de la forcer à comprendre cette fureur qui te consume, mais elle ne cille pas. Elle reste là, droite, implacable, les yeux ancrés dans les tiens. Comme pour t’empêcher de basculer dans cette violence qui t’appelle. Tu tords ton bras pour te libérer en profitant de son bref échange avec les deux autres brutes pour lancer un regard désolé à Chris. « Prends ça ! » T’as à peine le temps de te retourner vers Wild que tu attrapes instinctivement le chiffon qu’elle te lance pour t’essuyer. Ton océan sombre la suit tout en jetant à terre le bout de tissu. Préférant relever un bout de ton t-shirt pour te nettoyer avec cet air défit qui tord tout ton visage.
Tu t'apprêtes à grogner sur Wild qui part aider Chris à ta place, mais les deux gorilles s’interposent en te bloquant le passage. Leur présence écrasante te frustre, mais aussi t’attise. Tu sais déjà ce qu’ils s’apprêtent à faire. «Allez, qu’est-ce que vous attendez ? Vous avez besoin des ordres de votre connard de patron pour vous dire quoi faire ? » Tu craches les mots à leurs visages avec un mépris absolu. Sans un mot de plus, ils te saisissent, leurs mains s’abattant sur toi avec une force brutale. T’immobilisant, te traînant sans ménagement vers la sortie. Malgré la douleur, malgré les coups, tu continues à leur lancer des insultes, les menaçant encore, même alors qu’ils te poussent dehors.
Tu les fixes une dernière fois, en dénouant cette épaule déjà amochée dans le passé. Tu te retournes pour aller à la rencontre de Chris et de Wild, mais avant que tu puisses faire un autre mouvement, la silhouette de la féline apparaît devant toi. Elle te fixe, mais son regard n’est plus celui que tu connais. Ce n’est plus cette flamme qui a su te faire ployer, mais plus qu'un brasier prêt à t’incendier. Il y a dans ses yeux, une douleur palpable qui se mêle à la colère. Elle te pousse, la paume de sa main frappant ton torse. Le geste est brusque et tu chancelles presque sous l'impact. « Vous vous êtes vus tous les deux ?! » Son regard ne faiblit pas, et tu peux y voir cette tempête qui se déchaîne. « Tu me fais quoi là ?! Hein ?! Une putain de crise de jalousie ?! » Ton océan la toise en un silence qui l’emprisonne. « ALIGNE TOI CLAY ! » Et tout le reste disparaît. La douleur des coups, la porte qui claque, l'adrénaline qui bourdonne encore dans tes veines. Tout semble s'éteindre face à elle. Tu penses étrangement comprendre le réel sens sous cet ordre dont tu mérites chaque syllabe. Tu vois dans ses opales tout ce que tu viens de détruire, tout ce que vous n'avez pas eu le temps de construire.
Elle ne comprend pas, ou peut-être qu’elle comprend trop bien. Mais au lieu de te défendre, au lieu de crier, tu restes là, mutique. Sans réponse, sans excuse, comme un homme qui a tout laissé s’effondrer autour de lui. De vous. Tel ce putain de vase que tu sais être et qu’elle a toujours détesté. Elle est là pour exploser, pour briser tout ce qui la rattache à toi, tout ce qui l’a blessé. « En ce qui me concerne, j'suis pas possédée par un vieux sentiment d'abandon à la con qui me fait fuir à chaque fois comme un putain de chat sauvage. Quitte à blesser tout le monde au passage. » Ses paroles frappent là où ça fait mal, là où ça t’a toujours fait si mal. Trouvant leur cible avec une précision implacable. Chaque fragment te perce et te tranche en y faisant saigner la moindre parcelle de ton cœur déjà en lambeaux. Son doigt s’enfonce un peu plus dans ton torse, alors qu’elle se rapproche dangereusement de toi. « J'en ai marre d'être la seule à toujours vouloir nous sauver Clay... » Une rage sourde commence à naître dans ta gorge en écho à son rire. La tempête que tu déverses dans son regard est une mer en furie. « Donc tu sais quoi ? Ba j'abandonne. T'as gagné. » T’es complètement prostré, enraciné sous le joug de ses paroles. Mais tu sais, tu sais au fond, dans chaque fibre de ton âme qu'elle a raison. Mais tu es trop en colère pour te l'avouer, trop en colère pour admettre cette douloureuse vérité. Trop envahi par cette blessure d’abandon qu’elle ravive et qu'elle vient te jeter à la gueule comme une accusation irréfutable.
Tu la regardes s’éloigner, alors que ta respiration étouffe ce mouvement de panique qui te trahit. Elle aussi semble résignée à te laisser. Épuisée. Brisée. Par ta seule faute à vouloir sans arrêt la repousser. À vouloir tout faire pour la rattraper lorsqu’elle ose te délaisser. « Quand tu seras enfin prêt à te comporter comme un adulte, tu me feras signe. » Elle te tourne le dos sans même un dernier regard. Et tandis que chaque pas la mène un peu plus loin, vers sa voiture, vers une échappatoire, loin de ce gâchis, loin de toi. Tu la vois essuyer une larme, puis une autre, mais elle continue d'avancer. T’es enchaîné là, sous la lueur froide des réverbères. Les mâchoires serrées tout en scrutant Chris du coin de l’œil. Et puis comme mû par une force incontrôlable, tu te précipites vers elle. Tes pas lourds résonnent dans le silence de la nuit. Tu la rejoins avant qu'elle n'ait le temps de fermer sa portière que tu retiens. Sans réfléchir, tu l'interpelles, les mots te brûlant la gorge. « Il n’y a jamais eu quoi que ce soit à sauver. » Ta voix se tord et claque dans l’air comme une gifle. Imprégnée de colère et d’une douleur que tu tentes d’effacer. « Jamais.» Parce que tu te sens incapable de réparer tout ce que tu as brisé. Parce qu’elle mérite mieux que ce que tu as à lui offrir. Mieux que toute cette nocivité que tu lui infliges depuis des années. Quelque chose en toi bouillonne, une rancœur que tu veux tourner contre toi-même, contre ce passé que tu n’as jamais su affronter. Contre tout ce que tu as gâché. « C’est terminé, Wild. » Tu lui annonces froidement la fin de votre supplice. « Je ne veux plus te voir. » Tu déglutis douloureusement chaque mot alors que tu tentes de garder ce masque qui est sur le point de tomber. « Alors casse-toi d’ici. » Tu lui jettes un dernier éclair avant de fermer violemment sa portière avant de t’en aller. Tu entends son moteur crier et tu marches en direction de ton seul allié qui doit te prendre pour un fou. Tu t’allumes une cigarette, les mains tremblantes tout essayant de garder le peu de dignité qu’il te reste. « Je suis désolé… » Tu culpabilises de l'avoir entrainé dans cette affaire qui ne le regardait pas. « J'ai la gueule en miette ou c'est qu'une impression ? » Tu touches ton arcade et cet œil qui sera sûrement marqué d’un bel hématome demain matin. « Tu penses que ça suffira pour qu’elle me laisse enfin tomber ? » Ton sourire est celui d’un homme sur le point de s’effondrer, prêt à creuser sa propre tombe pour trouver enfin la paix.
Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.