(hadley #2) ♪ brown guilty eyes and little white lies
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
brown guilty eyes and little white lies crédits/ keetika & omibuttgifs @Hadley Wellington11/2024 - Palais de justice
Le brouhaha intempestif se mêle aux martèlements des talons aiguilles qui claquent sur le carrelage, dont les lignes horizontales sont foulées par magistrats, avocats et familles qui se pressent en suivant les indications affichées, la mine défaite ou l’oeil aux aguets. La grande salle dans laquelle il est installé lui semble être comparable à un hall de gare traversé par mille silhouettes qui accrochent ses yeux sans retenir son attention, furtives ombres qui ne font que passer, qui s’engouffrent dans les corridors comme on monte dans un wagon pour disparaître. Tapotant nerveusement ses doigts à l’extrémité de sa chaise inconfortable, Izan fait lentement glisser la pointe de sa langue derrière ses dents du haut en se formulant l’idée que beaucoup de personnes attendent debout, contre les murs ou les colonnes ; ce manque d’hospitalité, de meubles destinés à accueillir les personnes qui traversent ces murs, donne l’impression que la justice ne veut pas qu’on pense qu’elle est immobile, absente, lente.
Ce qui l’est, en revanche, c’est la personne qui lui a expressément demandé de le rejoindre à une heure très précise pour le déjeuner : de toute évidence, son ami a un contre-temps suffisamment grave pour ne pas avoir l’opportunité de le prévenir de son retard — pour une fois qu’il n’est pas celui qui fait patienter l’autre, il pourrait peut-être s’en accommoder mais… comme il n’a pas été conçu avec l’outil de la modération, ça l’agace déjà d’attendre et, prenant le risque de libérer l’un des rares sièges présents dans la salle, il déplie ses jambes pour traverser l’immense pièce afin de revenir auprès de la secrétaire, qui est pendue au téléphone depuis une bonne dizaine de minutes. Il prend alors son mal en patience, faisant glisser ses mains sur le comptoir en balayant les alentours d’un regard indifférent, lisant brièvement les quelques brochures exposées devant lui avant de constater, avec une pointe de regret amer, que son siège est déjà occupé par quelqu’un d’autre. Il se dit alors que la diva a intérêt à rappliquer et vite mais, avant même qu’il ait le temps de demander à la secrétaire de le contacter ou de lui indiquer son bureau, un visage familier entre dans son champ de vision, coupant court aux autres pensées qui auraient pu l’en détourner. Familier, ou presque. Pas pour les bonnes raisons, en tous cas. Le pianiste ne se souviendrait probablement déjà plus d’elle si Wells ne lui avait pas montré la photo de son ex-femme lors de leur escapade à motos et, le moins que l’on puisse dire est qu’Izan ne s’attendait nullement à croiser l’inconnue de la salle d’attente aujourd’hui. ’’Regardez qui voilà.’’ qu’il lance d’une voix sarcastique en faisant glisser sa main sur le comptoir, permettant à son coude de s’appuyer sur ce dernier pendant qu’il se tourne vers elle, partagé dans la considération qu’il doit lui accorder. Il la suit des yeux en penchant légèrement sa joue vers son épaule, l’observant d’un regard attentif avant de poursuivre, sur un ton davantage railleur, qui souligne un sous-entendu à peine voilé par son faux air de neutralité ’’Vous avez finalement eu votre cours de piano ?’’ juste au cas-où elle a des difficultés à restituer une identité à son propre visage, mais il en doute, elle qui s’est aventurée sur le lieu de travail de la nouvelle compagne de son mari comme une espionne en mission. Quelle histoire à la con, pense-t-il en détournant un instant les yeux pour regarder la secrétaire, toujours en grande conversation de son côté. ’’Ce n’est pas le piano que vous vouliez découvrir, mais plutôt voir à quoi ressemble la concurrence, n’est-ce pas ?’’ il n’a pas besoin d’avoir confirmation pour savoir qu’il dit vrai ; quelle autre motivation aurait pu pousser Hadley à demander une séance avec Anna, sinon ? Le hasard est trop grand pour en être un, et il n’est pas dupe au point d’imaginer que la blonde n’espère pas renouer avec le violoncelliste, afin de reformer la famille qu’elle a abandonné il y a plus de vingt ans.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi. Coeur de pierre qui semble vouloir nouvellement s'adoucir face à ce journaliste aux yeux bleus. MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 308 POINTS : 750
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
Chris Nobody else would've heard it, soul that I held to my heart. I didn't know the one thing I was needing, but you knew it right from the start #1#2#3#4
brown guilty eyes and little white lies crédits/ keetika & chilloutkylo @Izan Da Silva11/2024 - Palais de justice
Tes dossiers préférés avaient toujours été ceux où il y avait violence envers quelqu’un et où tu devais te charger de faire mettre en prison son agresseur ou son tueur. Tu détestais au contraire les causes de possession de drogue, d’entrée par effraction ou encore de destruction de biens d’autrui. Tu étais donc choyé avec ce dossier de violence conjugale et familiale où la femme d’un homme n’avait pas hésité à prendre la force physique pour terroriser son mari et ses enfants. Toutefois, le moment que tu redoutais le plus était toujours celui où tu devais interroger les victimes. Dans ce cas-ci, tu aurais préféré prendre rendez-vous des journées différentes pour l’homme et chacun des deux enfants, te permettant de ne pas te saturer d’émotions négatives et difficiles à juger, mais tu avais décidé de céder à la demande du père et de poser tes questions à tous le monde cette journée-là. Tu avais dû faire face à la résistance du plus vieux de la famille, un jeune garçon de douze ans qui avait été récalcitrant, ne voulant pas causer de préjudice à sa mère. Toutefois, à force de discuter avec lui de tout et de rien, tu avais réussi à établir un lien de confiance avec lui suffisamment fort pour qu’il finisse par accepter de répondre à tes questions. Avec la plus jeune et le mari, tout c’était bien passé si tu laissais de côté le fait que les entrevues avaient été chargées d’émotion. Tu avais toujours été capable de garder un coeur de pierre, de ne pas te laisser atteindre par les catastrophes que les autres vivaient, mais depuis que tu avais revu Samuel, tu avais de la difficulté à endormir tes sentiments. Tu n’étais plus cette Hadley que rien n’atteignait… Et tu savais également que Chris y était pour quelque chose. La sensibilité de l’homme que tu laissais tranquillement faire sa place dans ta vie était venu effacer cette certitude que tu avais un coeur de pierre et que tu étais capable de tout affronter avec froideur. De retour au palais de justice, tu n’avais qu’une idée en tête et c’était de regagner ton bureau pour ensuite laisser aller cette douleur qui serait ton coeur depuis que les deux enfants t’avaient raconté les sévices qu’ils avaient subis, que le mari t’avait mentionné à quel point sa femme avait été cruelle autant mentalement que physiquement avec lui. Tu devais coucher sur papier l’enregistrement que tu avais pris et tu craignais de t’effondrer dans la solitude de ton bureau. Tu constata à ton arrivée dans le hall d’entrée qu’il y avait foule cette journée-là au tribunal. Tu te dirigeas vers la secrétaire qui était au téléphone et lui demanda silencieusement si elle avait quoi que ce soit pour toi. Elle te fit un signe de tête négatif et tu t’apprêtais à partir vers ton bureau lorsqu’une voix qui te semblait légèrement familière t’arrêta dans ton élan. ”Regardez qui voilà.” Tu te retournas vers l’homme, n’étant pas complètement convaincue qu’il s’adressait à toi. Son visage était également familier, mais tu n’arrivais pas à mettre le doigt sur qui il était. Une légère interrogation était visible dans tes yeux couleurs océan. ”Vous avez finalement eu votre cours de piano ?” Un sourire prit place sur tes lèvres lorsque tout d’un coup, la question de l’homme éclaira ton esprit. C’était bien sûr la personne que tu avais croisé dans le couloir de l’école de musique quand tu attendais la petite amie de Samuel alors qu’elle ne s’était jamais montré le bout du nez. ”Pas encore, les plages qu’elle avait ne fonctionnait pas dans mon horaire jusqu’à maintenant, mais le cour est cédulé à la fin du mois.” Tu avais utilisé un ton amical, un sourire sur ton visage qui semblait sincère, mais tu doutais du ton qu’il avait utilisé. Ce ne semblait pas être seulement une question innocente, un désir de savoir si tu avais apprécié ou non ta première tentative de faire connaissance avec cet instrument. ”Ce n’est pas le piano que vous vouliez découvrir, mais plutôt voir à quoi ressemble la concurrence, n’est-ce pas ?” Tu fronças les sourcils, surprise par sa question. Tu savais bien qu’il connaissait Anna, donc qu’il connaissait probablement Samuel, mais comment est-ce qu’il avait fait le lien entre toi et ce dernier ? Tu ne lui avais pas dévoilé ton prénom. ”Pardon ?” Tu avais choisis l’innocence, de feindre que tu ne comprenais pas ce qu’il voulait dire, espérant qu’il te révèle ce qu’il savait et comme ça, ne pas te mettre les pieds dans les plats.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
brown guilty eyes and little white lies crédits/ keetika & omibuttgifs @Hadley Wellington11/2024 - Palais de justice
Elle ne le reconnaît pas, Hadley, et il en aurait été diablement vexé si sa préoccupation première n’avait pas été de la narguer en agitant juste sous son nez ses certitudes, qui font d’elle un odieux personnage. De son point de vue — qui n’est peut-être pas si objectif que ça, au demeurant — il faut être sacrément tordue pour se pointer sur le lieu de travail de la nouvelle compagne de son ex même si, dans le cas présent, le mot « ex » n’a pas vraiment le sens qu’on lui prête d’ordinaire. Mariés mais séparés, ça compte parmi les ex ? La question plus ou moins saugrenue traverse le fil de ses pensées quand il voit, sur les lèvres de la blonde, poindre un sourire qui semble remettre son identité sur les rails et, pour accompagner cette prise de conscience, il ravive son propre sourire en laissant ses sourcils effectuer un bond, qui est presque provocant tant il n’atténue point la malice qui scintille au fond de ses yeux mordorés. ”Pas encore, les plages qu’elle avait ne fonctionnait pas dans mon horaire jusqu’à maintenant, mais le cour est cédulé à la fin du mois.” il comprend qu’elle a eu le culot de réitérer la démarche abjecte, et l’amusement disparaît drastiquement de ses traits : ses sourcils se froncent tandis que sa mâchoire s’avance de quelques degrés et, lèvres espacées, il la dévisage en semblant espérer qu’elle nie purement et simplement ce qu’elle vient d’annoncer. ’’C’est une plaisanterie ?’’ le ton employé ne laisse pas franchement planer de doute sur le fait qu’il espère une réponse positive ; à cet instant précis, la fourberie de l’ex-femme démissionnaire lui semble sans limite. Faisant coulisser son avant-bras sur le comptoir, il se rapproche de la blonde en braquant un regard méprisant sur elle, puisqu’elle ne lui inspire rien d’autre que des sentiments tout à fait dénigrants, et elle ne se prive pas de lui signaler qu’il a flairé ses réelles intentions, et qu’elles ne lui plaisent guère. ”Pardon ?” ses minauderies innocentes ne prennent pas, et il secoue son menton de gauche à droite dans de petites oscillations tout en furetant un ’’Wells est au courant ?’’ il sait d’avance que la vérité se reflète dans un non sans concession, puisqu’il ne subsiste aucun doute sur le fait que le violoncelliste ne laisserait pas sa dulcinée se faire prendre au piège de son ex-femme. ’’Parce que je ne suis pas sûr qu’il apprécie cette petite visite chez sa compagne.’’ pendant qu’il achève sa phrase, qui retranscrit toute la connaissance qu’il possède au sujet de ce trio amoureux infernal, la secrétaire raccroche son téléphone et lève un sourire insouciant vers la juge et le pianiste. Désormais, il y a une troisième personne dans leur conversation ; si Izan ne craint pas de la poursuivre en ces lieux, même face à des oreilles aussi curieuses qu'indiscrètes, peut-être que la belle blonde ne sera pas de son avis.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.