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 (allow #1) when you try to speak but you make no sound

Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
(allow #1) when you try to speak but you make no sound 838f0fb0f426f6628e02c8a671da1ecc963aa4ca
POSTS : 206 POINTS : 1530

TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81.
RPs EN COURS :
(allow #1) when you try to speak but you make no sound 6d43874338968bb82e599560d8d1462ea0e57b98
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Tumblr_peafn4Vqj21wksrs1o4_r1_400
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Ok11
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Mg54
wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

+ communications
alistairelimaeve.
RPs EN ATTENTE : arthur › toi?
RPs TERMINÉS : 2024alistair #1alistair #2eli #1.
AVATAR : lili reinhart
CRÉDITS : (av. vesna) + (gif. gwennifergifs)
DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam)
PSEUDO : vlastuin (marie)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 22/09/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t55969-willow-the-eye-of-the-storm
https://www.30yearsstillyoung.com/t55985-willow-i-ll-never-be-satisfied

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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyDim 10 Nov 2024 - 13:49

Alistair Rivers adore ce message



when you try to speak but you make no sound
crédit gif - lomapacks & ugly confession
willow storm & @alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.

L’annonce est arrivée comme le signe que tu n’attendais plus. Un lancement dans une librairie non loin de chez toi, un nouveau livre que tu rêves déjà de dévorer d’un bout à l’autre, pour y trouver les traces de l’homme que tu as connu, de l’homme que tu as aimé, de l’homme que tu as laissé partir il y a presque dix ans de cela maintenant. Tu ne pensais pas que le jour viendrait où tu chercherais à reprendre contact avec Alistair Rivers. Quand tu avais prise la décision de le quitter, le persuadant lui – et toi aussi au passage – que c’était pour le mieux, que vous étiez encore jeunes, que vous aviez encore trop de choses à vivre pour vous limiter à une personne, à un moment, tu avais coupé les ponts complètement. Pas parce que tu n’éprouvais plus d’affection – de l’amour même – pour le garçon, mais parce que tu t’étais convaincue que c’était plus facile comme ça, de mettre un point final sur cette histoire pour te concentrer seulement sur ta petite sœur et ce cancer qui allait changer l’ensemble de vos vies. Que si Ali était resté comme une ombre en arrière-plan de ton paysage, tu n’aurais pas résisté à la tentation de le ramener en premier plan et ça, tu ne pouvais pas te le permettre à cette époque. Tu n’étais même pas certaine que c’était une bonne idée de reprendre contact aujourd’hui, mais ça faisait plus d’un an que tu tergiversais avec l’idée de le faire, de ne pas le faire, à te convaincre que oui une journée, seulement pour revenir sur ta décision le lendemain. Aujourd’hui, tu ne changerais pas d’idée, tu te l’étais promis. Pour être certaine d’aller au bout des choses, tu avais même demandé à ta petite sœur de t’accompagner à la librairie, agissant comme un bouclier. Face à quoi? Tu n’étais pas certaine de pouvoir te l’expliquer, mais une chose était certaine, il n’y avait rien de plus rassurant que de savoir que tu pouvais serrer la main de ta petite sœur pour te donner le courage dont tu avais besoin pour faire face à l’écrivain.

Tu avais attendu la fin de la journée, la fin de la séance d’autographe avant de te diriger vers la petite librairie indépendante qui prenait place au centre commercial. Ça faisait quelques heures que Jessie et toi vous promeniez dans les environs, et tu avais vu la file se faire dès l’arrivée d’Alistair, vu les fanatiques attendre patiemment pour une signature et la chance de lui dire un mot ou deux, et tu l’avais observé de loin, agir avec toute la délicatesse et la grâce que tu lui connaissais, sans toutefois croire au sourire qu’il s’efforçait de faire apparaître sur ses lèvres. Les articles autour de la nouvelle concernant la mort de sa femme avaient été nombreux, et tu détestais qu’un tel évènement soit publicisé de la sorte, quand bien même cela t’avait permis de garder un œil sur lui, comme tu l’avais fait depuis votre rupture. Tu avais pensé à reprendre contact, après cette tragédie, et puis tu t’étais ravisée, considérant que la dernière chose dont il avait besoin dans son deuil, c’est de se retrouver face à un fantôme qui avait coupé les ponts depuis trop longtemps. Les mois avaient filé depuis, et peu de nouvelles littéraires avaient été partagé au sujet de l’auteur, jusqu’à ce fameux lancement aujourd’hui, jusqu’à un retour longuement attendu de ses fans qui se délectaient d’avance de pouvoir lire et dévorer la moindre de ses idées, le moindre de ses mots, toi inclus. Mais cette nouvelle publication, tu en avais presque peur. Craignant d’y lire la peine et le désespoir que tu imaginais le suivre après les pertes si cruelles qu’il avait connu il n’y a pas si longtemps de ça. Tu ne savais pas à quoi t’attendre, tu ne savais même pas s’il allait te reconnaître après tout ce temps, et pourtant, c’était la nervosité au ventre et le palpitant sur le point d’éclater que tu avais finalement pris place dans la file d’attente qui se faisait de plus en plus mince alors que les vendeuses de la librairie s’efforçaient à rappeler aux retardataires que l’évènement tirait à sa fin et que la boutique allait bientôt fermer. « Tu serres trop fort. » avait murmuré ta sœur, alors que tu réalisais à peine la force avec laquelle tes doigts s’accrochaient au tien avec chaque personne qui repartait avec un nouveau livre signé. Ils étaient nombreux, les livres d’Alistair Rivers dans ta bibliothèque, chaque ouvrage en plusieurs copies, tout particulièrement celui où le nom Stormy se trouvait dans la dédicace, un clin d’œil en ta direction, même quand tu ne le méritais pas. « Excuse-moi. » que tu souffles, te défaisant du contact avant de venir passer une main dans ses cheveux, dans ce geste affectueux que tu réservais à la petite blonde qui était une copie conforme de toi à cet âge. Quand c’est finalement le tour de la jeune femme devant toi, une adolescente d’environ seize ans à peine qui sautille pratiquement sur place de se retrouver face à son auteur préféré de tous les temps – ses mots à elle, pas les tiens – c’est tout ton corps qui semble soudainement en alerte. L’interaction n’est pas bien longue, pas assez longue pour que tu te prépares à ce qui t’attend, mais tout le reste semble perdre de son importance quand ton regard trouve celui du Rivers. Comme un réflexe longuement oublié mais jamais perdu, tes lèvres s’étirent en un sourire bien particulier, le genre que tu n’as jamais offert qu’à Ali, d’une tendresse et d’une compréhension qui ne t’est pas habituelle. « J’ai encore le droit de te demander un autographe? » que tu murmures doucement, venant glisser doucement ta copie de son nouveau livre sur la table en sa direction, tes lèvres tremblantes d’émotions que tu ne pensais pas revivre un de ces jours.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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(allow #1) when you try to speak but you make no sound R6Vizoy


Dernière édition par Willow Storm le Mar 12 Nov 2024 - 12:52, édité 1 fois
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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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POSTS : 117 POINTS : 1310

TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : BurlyWood.
RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3)
RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)
AVATAR : Brandon Sklenar
CRÉDITS : starrynightavatars
DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes.
PSEUDO : Crépuscule.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 09/11/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t56669-a-breeze-from-the-distance-is-calling-your-name
https://www.30yearsstillyoung.com/t56704-fragments-of-ties

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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyLun 11 Nov 2024 - 13:12

Willow Storm adore ce message



when you try to speak but you make no sound
crédit gif - forest enchantress & crdgn
@willow storm & alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.


C'est la première séance de dédicaces à laquelle il participe depuis presque deux ans et, même si tout se déroule plutôt bien depuis le début, il commence à avoir du mal à continuer. Chaque sourire qu'il offre est faux. Certaines personnes le remarquent certainement, mais choisissent de ne pas s'y arrêter. Parce qu'ils sont tous là pour rencontrer l'auteur qui les emmène dans son univers, depuis de nombreuses années maintenant. Parce que, parmi eux, il y en a certainement qui ont eu peur de le voir cesser d'écrire après la terrible tragédie qui a frappé sa vie. Il est pourtant toujours là et n'a jamais vraiment cessé de l'être. Un treizième livre est paru peu de temps après la disparition de son épouse. Qui était dans les tuyaux depuis quelques mois déjà et avait été rédigé avant le drame. De quoi rassurer sa maison d'édition qui, elle aussi, craignait de n'avoir plus rien de lui à publier pendant quelque temps. Voire pour toujours. Le quatorzième vient donc tout juste de sortir. Sorti plus tard que prévu, après plusieurs relectures peu concluantes et très peu satisfaisantes de l'auteur lui-même. Il en a usé du papier, à gribouiller encore et encore ses différents écrits. À recommencer, à imprimer en pensant que c'était la bonne version, puis à raturer de nouveau. Cinq mois passés à ne rien faire d'autre que ça et c'est finalement, à deux mois de Noël, qu'il a finalement pu le publier. Conscient que ce serait à l'approche des fêtes que ce livre sortirait, il a ajouté tout un chapitre pour le conclure sous des flocons de neige. Pourtant, "Au Bord du Néant" comme il a choisi de l'appeler, se termine de la façon la plus tragique qui soit avec la mort du héros. Ses lecteurs sont suffisamment habitués aux fins qui ne sont pas toujours celles qu'ils espéreraient, qu'ils ne devraient pas trop lui en vouloir pour celle-ci. S'ils continuent de le lire envers et contre tout, ce n'est sans doute pas sans raison. Des lecteurs -pour ne pas dire des fans- qui se pressent aujourd'hui encore dans la librairie qui n'a sans doute jamais rien connu de tel. Il faut dire que le silence et l'absence d'Alistair depuis que sa vie personnelle a pris un certain tournant n'y est sans doute pas pour rien. Il y a peut-être même un peu de curiosité morbide et mal placée de la part de certaines personnes. Qui se demandent s'il a beaucoup changé durant ces presque deux années de deuil. Si la douleur se lit sur son visage. S'il n'est plus que l'ombre de lui-même ou pas. Les réponses sont Oui. Même s'il offre des sourires polis. Ils sont aussi faux que son regard paraît vide. Il n'a d'ailleurs pas manqué de demander à son agent de prévenir tout le monde qu'il était préférable de ne poser aucune question personnelle et de ne faire aucun commentaire non plus sur ce drame qui a tout changé. La seule personne qui s'y est risquée malgré tout n'a récolté qu'un regard désabusé de la part de l'auteur, l'absence de sourire et la dédicace non terminée.

Et puis il a repris comme si de rien n'était, signant les livres suivants sans s'arrêter. Si ce n'est le temps d'offrir un sourire poli et quelques mots qui l'étaient tout autant, avec les personnes qui faisaient la queue devant lui et dont les visages apparaissaient les uns après les autres. En fonction des livres préférés des uns et des autres, il signe différentes œuvres de son passé. Des romans qu'il a presque oubliés. À part certaines phrases percutantes, comme les lecteurs aiment également à les mentionner de temps en temps en dédicace. Il a toujours son sourire de façade quand une blonde au visage parfaitement reconnaissable apparaît dans son champ de vision. Pourtant, l'expression de son visage change tout de suite. Elle passe de la surprise à la froideur. L'absence de joie. De sentiment. Il ne comprend pas ce qu'elle fait là et il est certain que c'est volontaire de sa part. Elle n'est pas là par hasard. Elle a forcément compris de quoi il s'agissait. « Bien sûr. » Qu'il souffle seulement en ramenant le regard sur le livre qu'elle vient de déposer devant lui. Il en ouvre la couverture qui craque en douceur. Signe que le livre n'a pas encore été ouvert. Elle vient peut-être tout juste de l'acheter. Alors il note quelques mots dénués de ces sentiments qu'ils avaient autrefois : A Willow, à qui je souhaite une apaisante lecture. Il a beau essayer de diversifier un peu ses dédicaces, certaines ressemblent à d'autres. Celle-ci aurait été bien plus unique s'il avait joué de ce surnom qu'il lui donnait autrefois et qu'il n'a pas oublié. Le feutre noir retrouve sa place entre pouce et index quand il referme le livre autour duquel il referme les doigts. Il relève la tête et s'apprête à le tendre de nouveau en direction de Willow à qui il est incapable d'accorder plus d'intérêt que ça, quand ses yeux se posent sur sa copie conforme, avec pas mal d'années de moins. Alors sa main retombe doucement sur le bureau et finalement, son regard se fait interrogateur. Brève clarté dans les yeux alors que la curiosité le prend de court. « C'est Jessie ? » C'est à Willow qu'il pose la question. Le regard levé sur elle. Les constats silencieux qui font jour dans son esprit. Contrairement à la gamine, Willow n'a pas beaucoup changé. Elle s'est contentée de devenir une adulte. Le genre d'adulte qui a probablement été pas mal secoué par des années de peines et de luttes. Elle a l'air plus esquintée encore que lorsqu'ils se sont rencontrés. Comme si elle avait eu besoin de lutter de façon constante contre vents et marrées. Secouée en tous sens par une mer déchaînée. Il n’est pas certain de savoir si ça l’intéresse vraiment. Ni s’il a besoin d’en savoir plus. Pas après tout ce temps et toutes ces années de silence qui ont terni les souvenirs. Les ont fait devenir de simples flashs d’une vie passée. Une vie laissée derrière. Presque oubliée. Au profit d’une autre. Qui lui a été ravie.

(1025 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.


Dernière édition par Alistair Rivers le Lun 11 Nov 2024 - 17:00, édité 2 fois
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Willow Storm
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STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
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stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Ok11
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Mg54
wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

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CRÉDITS : (av. vesna) + (gif. gwennifergifs)
DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam)
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyLun 11 Nov 2024 - 13:16

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willow storm & @alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.

Il pourrait bien y avoir des dizaines de personnes autour de vous, la seule que tu vois en ce moment, c’est lui. C’est sur lui qu’est placé chacun de tes regards, l’entièreté de ton attention et ce, depuis l’instant où vous avez mis les pieds dans la librairie. Est-ce possible, de connaître encore chacun des maniérismes d’une personne que l’on n’a pas vu depuis presque dix ans? Est-ce possible de lire en elle après tout ce temps, comme si la distance et l’absence n’avaient jamais existé? Non, sûrement pas. Tu n’as pas la prétention de dire que tu comprends ce qui se passe dans l’esprit de l’écrivain, ni de juger de chacun de ses mouvements, même si tu es persuadée de pouvoir ressentir ne serait-ce qu’une partie de sa peine, du trou béant dans son univers. Peut-être que tu projettes. Peut-être que comme lui, tu t’es imaginée des mondes entiers l’entourant, des scénarios tous plus farfelues les uns que les autres sur le déroulement de vos retrouvailles. Maintenant que lesdites retrouvailles sont à quelques minutes à peine de se dérouler, tu n’arrives pas à prédire, pas même à imaginer comment il pourrait réagir face à toi. Est-ce qu’il s’est imaginé te revoir, lui aussi? Une fois, dix fois, cent fois peut-être? Toi, il y a longtemps que tu as arrêté de les compter, les fois où tu t’es perdue dans les scénarios, et une chose est certaine; ton imagination n’avait jamais été en mesure de recréer la panique, la nervosité qui prenaient toute la place dans ton esprit présentement. T’appuyer sur Jessie, c’est bien la seule chose qui t’empêchait de faire demi-tour, et si ta petite sœur ne pouvait pas comprendre l’ampleur de la situation qui était sur le point de se jouer sous ses yeux, elle te connaissait assez pour savoir que tes nerfs ne s’emballaient pas pour la moindre petite chose. Que quelque chose de grand, de potentiellement douloureux ou de potentiellement beau allait prendre place ici aujourd’hui.

Ton sourire laisse croire que tu t’accroches à l’espoir que ce soit quelque chose de beau, quand tes yeux clairs retrouvent ceux glacés de l’écrivain. Sauf que son expression à lui change aussitôt, de la surprise à un air complètement neutre qui lui, au fil des secondes, fait disparaître ton propre sourire. Il ne reste que l’ombre de ce dernier, un léger étirement des lèvres qui ressemble sans doute bien plus à une grimace qu’à une preuve de la joie sincère que tu éprouves pourtant de l’avoir de nouveau sous tes yeux, devant toi, à une proximité que tu t’étais interdite il y a des années de ça maintenant. Contrairement aux autres inconnus qui sont venus le voir, tu n’as pas droit à son faux sourire. Tu ne sais pas si tu dois te consoler d’avoir droit à un brin de vérité de sa part contrairement au reste du monde, ou si tu as le droit d’être déçue de ne pas avoir droit à ce semblant de quelque chose, toi aussi. « Bien sûr. » Ton attention passe de son visage au livre qu’il ouvre avec délicatesse, parce qu’il a toujours été comme ça, Ali, à faire les choses avec douceur et attention. Stylo en main, tu reconnais instantanément son écriture qui tâche la première page blanche, là où se trouve le titre désormais accompagnée d’une dédicace tout ce qu’il y a de plus traditionnelle. Tu reconnais ton prénom sans aucun mal, et puis quelques mots génériques qui ne veulent pas dire grand-chose dans son ensemble, mais que tu te retrouves à vouloir décortiquer quand même. Une lecture apaisante. Est-ce qu’il était apaisé lui, quand il a écrit cet ouvrage? Tu en doutes fortement, mais jamais tu n’oserais lui poser la question. Pas ici, pas comme ça. Mais jamais parce que tu ne veux pas savoir, bien au contraire. Tu veux trop savoir. Tu peux compter sur les doigts d’une main les gens dont l’état émotif te préoccupe vraiment, et même après presque dix ans sans contact, Alistair Rivers n’a pas perdu sa place sur cette dite main. « Merci. » Est-ce que c’est ça, est-ce que c’est tout? Quelques phrases échangées à peine et on retourne à ce qui était, à la distance que tu as imposé entre vous? Non. Tu refuses que ce soit déjà la fin. Il n’y a personne derrière toi, personne pour prendre ta place et tu as des choses à lui dire, tellement de choses que tu voudrais enfin pouvoir partager avec lui, mais il n’y a aucun mot qui franchit la barrière de tes lèvres. Il n’y a que le silence, le vide et ton regard qui plaide pour qu’il puisse encore être capable d’entendre ce que tu ne sais pas exprimer.

« C’est Jessie? » Tu sens le corps de ta sœur qui se redresse légèrement lorsqu’elle entend son prénom, et c’est elle cette fois qui serre tes doigts avec force pour te faire réagir. « Eh oui, oui. Jessie, je te présente un bon ami à moi, Alistair Rivers. » Les mots sont sortis sans que tu ne prennes le temps de les analyser. Alistair n’a jamais vraiment été ton ami. Il a été plus, beaucoup plus. Pendant quelques années, il a été tout, mais c’était avant que tu ne lui tournes le dos. Avant que tu ne décides que la meilleure chose que tu puisses faire pour lui, c’est de le protéger du bordel de ton quotidien. Et la plupart du temps, tu ne regrettes pas la décision que tu as prise, parce qu’elle est compliquée ta vie, et elle est sombre ta vie. Celle de l’écrivain paraissait belle, de loin. Mais ça, c’était avant. Alors tu restes avec un sentiment mitigé, quelque part entre les regrets et la certitude de l’avoir épargné, incertaine de savoir si tu as quelque chose de bon à lui offrir, désormais. « Enchantée. » qu’elle dit Jessie, avec un ton bien plus enjoué que celui utilisé autant par toi que par l’écrivain. Elle lui tend la main, petite fleur sociale qui n’a jamais eu les mêmes hésitations que toi face à des inconnus, même si techniquement, Ali est tout sauf un inconnu pour Jessie, même si elle n’en garde aucun souvenir. Elle se retourne vers toi, t’avise qu’elle va aller t’attendre dans les romans jeunesses, et voilà qu’une fois encore, il ne reste qu’Alistair et toi au milieu d’un océan de non-dits et d’émotions avec lesquelles tu ne sais pas quoi faire. « Elle va avoir 12 ans au mois de février. Elle devrait normalement rentrée au secondaire l’an prochain, mais elle va être en 6e. Elle a perdu une année à cause… à cause de soucis de santé. » C’est maladroit ce que tu tentes de lui dire sans tout lui déballer ce que tu voudrais véritablement lui confier. Mais c’est une main tendue dans sa direction. Une tentative de connexion, s’il a envie de la saisir. « Est-ce que… est-ce que tu aurais envie d’aller prendre un café? Quand tu vas avoir fini ici? » Si tu ne le lui proposes pas tout de suite, tu risques de ne pas le faire, et tu ne peux pas partir sans au moins avoir fait l’effort de lui faire comprendre que tu n’es pas venue seulement pour un autographe, ou un souvenir visuel récent de son visage hanté par la peine et la mélancolie. Non, tu veux être là, si jamais il t’en donne la chance. « Je voulais t’offrir mes condoléances. Pour ta femme. » Et ça aussi, tu avais besoin de le dire, avant de perdre complètement l’usage de la parole et de la fonction à former des pensées cohérentes.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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AVATAR : Brandon Sklenar
CRÉDITS : starrynightavatars
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PSEUDO : Crépuscule.
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyLun 11 Nov 2024 - 13:19

Willow Storm adore ce message



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When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.


Il a eu le temps de remarquer que la foule était en train de se disperser et d'arriver à sa fin. Aucun doute que son agent ainsi que les propriétaires de la librairie se sont assurés qu'il n'y ait plus personne pour la fermeture qui est en train d'arriver. Histoire que ça lui laisse un peu le temps de redescendre sur terre et de pouvoir ensuite s'échapper sans trop risquer de croiser qui que ce soit. Surtout pas un ou une fan un peu trop empressé·e qui aurait d'autres choses à lui raconter. Forcément des choses qu'il n'aura pas la force d'entendre et d'écouter. Toute cette agitation et ce moment "sociabilité doivent se terminer. C'est bien suffisant pour la journée. C'est même trop pour lui qui vit reclus depuis pas mal de temps maintenant. Il a les joues qui lui font mal tant il s'est forcé à sourire. C'est dire à quel point il a perdu l'habitude de tout ça. Au moins, il est reconnaissant envers son agent qui a merveilleusement bien fait son boulot. Grâce à lui, à peine une personne qui a tenté sa chance ; quand même, personne ne s'est amusée à le lancer sur le sujet le plus sensible. Celui de sa famille qui aurait dû être, mais qui n'a jamais tout à fait été. De ceux qu'il a perdu. De la peine violente que ça a pu occasionner chez lui. Que ça occasionne encore aujourd'hui. Ce à quoi il ne s'attendait pas du tout en revanche en acceptant cette journée de dédicaces, c'est que son regard finisse par rencontrer celui d'un fantôme du passé. L'expression de son visage s'éteint aussi rapidement que la surprise s'y est peinte. Il ne saisit pas la raison de sa présence qui est forcément volontaire. Il ne sait pas si, au fond, il ne lui en veut même pas un peu d'être présente. Après toutes ces années et ce silence qui lui a été imposé. Elle a choisi ce moment pour revenir comme une fleur. Le sourire presque candide sur son visage qui n'a pas beaucoup changé. Tout au plus, il a perdu ses délicates rondeurs de l'adolescence. Il est pourtant bien décidé à ne pas lui accorder plus d'attention que ça. Le regard et l'attention brièvement accaparés par son livre, qu'il prend quand même le temps de lui signer. Il est probable que si sa petite sœur n'avait pas été avec elle dans cet instant, il aurait fait tourner tout court cet échange.

Oui, mais voilà. Elle est là devant lui. À côté de son aînée qu'il finit par interroger. C'est bien Jessie. Adorable gamine qui s'adresse à lui et lui tend une main. Alors, pour la première fois de la journée, sans doute la première fois depuis bien longtemps, c'est un sourire sincère qui s'installe sur le visage de l'écrivain. Il n'est pas resplendissant ni immense. Ne s'étire pas d'une oreille à l'autre, non plus. Mais il a bien le mérite de venir du cœur. Quand il tend la main à son tour pour serrer la sienne. « Bonjour Jessie. Tu ne te rappelleras pas de moi, mais la dernière fois que je t'ai vu, tu n'étais pas plus haute que cette table ... » Qu'il souffle comme un constat. Des mots faciles offerts à une gamine au visage apaisé. Rien à voir avec l'expression qu'il y avait sur celui de son aînée, quand ces deux là se sont rencontrés. Bref souvenir qui passe dans un coin de la tête. Ils ont le parfum de l'ancien, ceux-là. Digne des objets et des lettres que l'on planque dans une boîte au grenier, en se disant qu'ils ressortiront peut-être dans dix ou vingt ans. Jessie s'éloigne après quelques mots à l'adresse de Willow. Et elle laisse les désormais adultes, l'un en face de l'autre. Il n'a aucune idée de ce qu'il est supposé faire, Alistair. Néanmoins, il est bien obligé de ramener les yeux sur elle quand elle reprend la parole pour parler de sa petite sœur. Il hoche lentement la tête de haut en bas en l'écoutant mentionner le niveau scolaire de celle qui est désormais une adolescente. Ou pas loin d'en être une. « Elle a l'air en pleine forme. » Qu'il fait également le constat. Coup d'œil lancé en direction du rayonnage derrière lequel elle a maintenant disparu. Sans doute est-elle installée à même le sol, une BD ou un manga entre les doigts, comme la plupart des gosses de son âge. Elle est encore trop jeune pour s'intéresser aux romans pleins de mots et sans aucune image. Trop jeune pour prendre le risque d'avoir le cœur esquinté par le genre d'histoires qu'Alistair raconte dans ses livres. Il lui envie cette innocence propre à l’enfance. Même s’il a été question de problèmes de santé qui ont été assez graves pour impacter sa scolarité. Elle a l’air d’aller bien aujourd’hui. D’aller mieux. Alors une petite partie d’Alistair est envieuse. Rien qu’une petite parcelle de son être.

C'est de nouveau la surprise qu'elle devrait pouvoir lire dans ses yeux quand il les ramène sur elle. Aller boire un café ? Avec elle ? Avec elles deux ?« Pourquoi ? » C'est le seul mot qu'il parvient à souffler, à défaut d'une question entière. De quoi exprimer son étonnement sincère. Peut-être aussi d'en dire suffisamment sur toutes les questions qu'il se pose intérieurement. Pourquoi revenir après toutes ces années ? Pourquoi l'accoster de cette façon ? Pour être là devant lui à lui proposer d'aller boire un café en sachant très bien que la séance de dédicaces est terminée ? Pourquoi être venue avec sa sœur ? Parce qu'elle se doutait certainement qu'il aurait plus de chance de dire oui s'il avait l'occasion de prendre des nouvelles de la gamine à laquelle il s'est tant attaché. Quand ils n'ont pas été loin de former une famille tous les trois. Avant qu'elle ne lui fasse entendre qu'ils devaient arrêter tous les deux. Ils étaient jeunes, c'est vrai. Elle plus encore que lui. Elle avait encore tant à découvrir. Sans doute plus les mêmes sentiments qu'au début. Il ne lui en a jamais voulu pour tout ça. Preuve en est la dédicace à son intention dans le livre qui est paru quelque temps après leur rupture. Assez longtemps pour que la plaie ait commencé à se refermer. Et puis elle reprend la parole. Il se rembrunit. Soupir, mâchoires qui se crispent et regards qui s'échappent de nouveau. « Tu es sans doute arrivée trop tard pour entendre les conditions de cette rencontre. » Il n'a pas envie d'entendre parler de son épouse et du fils qu'ils n'ont jamais pu avoir tous les deux. Il n'a pas envie que la réalité de sa vie lui soit ramenée en plein visage. Moins encore par un fantôme de ce passé qui était encore heureux. Un peu naïf surtout. « D'accord pour le café ... » Il est le premier surpris de s'entendre offrir cette réponse. « À condition de respecter les règles cette fois-ci. Pas de mention de ma vie privée. » Parce que personne, pas même elle -ou surtout pas elle-, n’a le droit de mettre un pied sur ce terrain-là. Personne n’a le droit de remuer les doigts dans la plaie qui ne se refermera sans doute jamais. Parce qu’il n’est pas prêt et doute de l’être un jour. Parce qu’il refuse d’être aidé par qui que ce soit. « D'ici quinze minutes. Quand il n’y aura plus personne. » Coup d’œil en direction de l’extérieur où quelques personnes espèrent encore pouvoir se faufiler dans la librairie ou l’attraper au vol quand lui-même en sortira.

(1256 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.


Dernière édition par Alistair Rivers le Lun 11 Nov 2024 - 16:59, édité 1 fois
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

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stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

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willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

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wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyLun 11 Nov 2024 - 13:21

Alistair Rivers adore ce message



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When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.

Le silence qui s’étire entre vous est à la fois bruyant et assourdissant, remplis de reproches, de regrets et de vérités cachés depuis trop longtemps. Mais la conversation, même silencieuse, ne se fait plus aussi facilement qu’elle ait pu se faire à une tout autre époque. Il y a des mots qui se perdent dans la traduction, une compréhension qui n’est plus acquise, des comportements qui ont changé, des signes qui ne veulent plus dire la même chose. Alors c’est brouillon, maladroit ce qui se passe entre vous et il est de plus en plus évident que tu es la seule à être heureuse de cette rencontre, de ce semblant de retrouvailles. Si le regard d’Alistair ne te quitte pas, la seule connexion qui subsiste encore réellement entre vous, c’est ta petite sœur. Ce rayon de soleil qui persiste au travers des nuages, autant les tiens que ceux de l’écrivain. Elle te fait rire, la gamine, avec ses manières de faire particulièrement formelles, sa main qui vient serrer celle du Rivers avec une rigueur drôlement imposante pour une enfant qui n’est même pas encore entrée dans l’adolescence. Et puis l’attention d’Ali se pose finalement sur ta sœur, et le sourire qui naît sur ses lèvres en est un qui change de tout ceux que tu as vu aujourd’hui. Il est sincère, tendre, un sourire rempli d’une fierté qui témoigne d’un lien que temps et distance ne pourrait jamais complètement détruire. Et ça te touche, de le voir la regarder comme ça, même après tout ce temps. Et ça te fend le cœur, de penser à toutes les années que tu lui as arraché, parce que tu avais peur. Mais tu refuses de t’attarder trop longtemps sur ce point-là, le cœur déjà trop lourd de bien de choses que tu ne veux pas nommer.

« Bonjour Jessie. Tu ne te rappelleras pas de moi, mais la dernière fois que je t’ai vu, tu n’étais pas plus haute que cette table… » Non, Jessie ne conserve aucun souvenir de l’époque où Alistair était l’homme le plus présent et le plus constant dans son univers. Elle ne se souvient pas de toutes les couches qu’il a changé, de tous les fous rires qu’il a créés, de ce bouclier qu’il a été pour elle, et pour toi aussi, à une époque où tu apprenais encore à te tenir debout devant ta mère. Non, elle ne se souvient de rien, comme elle ne garde que peu de souvenirs de ces premières années de maladie, à l’hôpital, mais contrairement à ces dernières, tu lui as souvent parlé d’Ali, tu lui as souvent montré des photos, dans l’espoir de préserver l’image de lui, son essence, à défaut d’avoir pu la préserver dans ton quotidien. « Will a gardé une photo de toi, dans sa bibliothèque. » qu’elle se sent obligée de préciser, ta petite sœur, un large sourire aux lèvres. « Jessie! » que tu murmures avec force, les yeux grands comme des billes, pourtant bien consciente qu’il t’entend, l’écrivain, qu’il remarque sans aucun doute le rouge qui te monte délicatement aux joues avant que ta sœur ne disparaisse au travers des livres, te laissant seule à faire face à un passé que tu t’étais efforcée d’enfouir bien loin. « Elle a l’air en pleine forme. » Tu hoches la tête, parce que oui, elle a l’air bien, aujourd’hui. Ses longs cheveux blonds sont pleins de vie, ne laissant en rien deviner qu’elle avait perdu tous ses cheveux de bébé, qu’elle avait mis des années à porter des tuques pour camoufler son crâne dont les ecchymoses étaient visibles malgré toutes les attentions que tu y accordais. Ses yeux brillent d’une telle force, mais rien ne pourrait te permettre d’oublier son regard vitreux, quand elle était en plein traitement. Tu voudrais lui dire tout ça, lui partager tous ces moments de douleur que tu lui as épargné ou arraché, tu ne sais plus lequel est vrai. Mais les mots te manquent alors tu restes silencieuse, le regard fuyant de peur qu’il ne puisse lire toutes tes vérités dans le fond de tes yeux.

À défaut de pouvoir lui offrir toutes tes vérités sur un plateau d’argent, tu lui proposes un café. Un moment à deux, un moment où le passé et le présent peuvent se joindre à nouveau, sans trop savoir si cela donnera place à un quelconque futur. « Pourquoi? » La question te surprend, te force à prendre une pause le temps de quelques secondes. Les raisons, il y en a des dizaines, des centaines probablement que tu pourrais lui donner, là maintenant, tout de suite. Parce que tu m’as manqué. Parce que j’ai plein de choses à te dire. Parce que je m’inquiète pour toi. Parce que les choses n’auraient jamais dû être comme elles le sont présentement. Mais tu ne lui offres aucune de ces raisons bien particulières. Tu te contentes de forcer un sourire sur tes lèvres que tu espères crédible et invitant, sans toi-même en être convaincue. « Pourquoi pas? » Est-ce que vous avez vraiment besoin d’une raison pour reconnectée? Est-ce que tu as pris la bonne décision en venant ici aujourd’hui? Tu ne le sais pas, surtout devant l’hésitation du Rivers, mais si jamais il se décide à te dire non, qu’il décide qu’il n’a pas envie de te revoir, de prolonger le moment, qu’il préfère te laisser dans le passé, au moins tu auras enfin pris la peine de lui offrir tes plus sincères condoléances, même si ces mots bien précis semblent le déranger encore plus que tout ceux que tu lui as offert jusqu’à maintenant. « Tu es sans doute arrivée trop tard pour entendre les conditions de cette rencontre. » « Les conditions? » Tu fronces légèrement les sourcils, pas certaine de comprendre ce à quoi l’auteur fait présentement référence. « D’accord pour le café… » Un nouveau flux d’espoir s’abat sur toi a finalement l’entendre accepter ton invitation, mais ce dernier est rapidement écrasé par le poids de votre nouvelle réalité. « À condition de respecter les règles cette fois-ci. Pas de mention de ma vie privée. » Ah, ça devait être ça, la fameuse condition pendant la séance de dédicace. Pas de mention de sa vie privée, mais surtout, pas de mention du décès de sa femme et de son enfant à naître. « Tu veux qu’on aille s’asseoir dans un café à se raconter des platitudes banales pendant quinze minutes? » Ce n’est pas exactement ce que tu avais en tête pour vos retrouvailles, pas alors qu’il y a tant de choses que tu voudrais lui dire, tant de choses que tu voudrais lui demander. Mais es-tu vraiment dans une place à pouvoir lui imposer quoique ce soit? Non. S’il veut aller partager un café, parler de la pluie et du beau temps, alors c’est ce que vous allez faire. Si ce n’est que pour grapiller quelques minutes en sa compagnie. C’est déjà plus que tu ne t’es permise dans les dix dernières années. « Pas de problème. » que tu lui confirmes, attrapant ton livre nouvellement dédicacé, le plaçant contre ta poitrine, comme un protecteur que tu te surprends à avoir besoin. « D’ici quinze minutes. Quand il n’y aura plus personne. » « J’vais t’attendre derrière la boutique. » Tu hésites quelques secondes, ton regard s’attardant sur lui, sur les cernes sous ses yeux, son teint pâle et cette lourdeur qui semble peser sur ses épaules. Tu aimerais souffler un peu de vie en lui, mais tu ne peux rien faire de plus que l’attendre une quinzaine de minutes derrière la boutique, alors c’est ce que tu te prépares à faire.

Jessie est en pleine lecture lorsque tu la trouves dans les rangées de la librairie, bande dessinée en main, et elle n’a même pas besoin de te le demander que tu te rends déjà à la caisse pour lui payer cette surprise. Tu n’as pas les moyens de lui en offrir souvent, mais de voir son sourire s’étirer alors que la vendeuse lui place le livre déjà à moitié lu dans un sac de plastique suffit à te convaincre que c’était un achat qui en valait la peine. « Je vais prendre un café avec Alistair, tu viens avec nous? » Est-ce que l’idée d’utiliser ta sœur comme un bouclier te rassure? Absolument, même si d’une autre part, tu penses qu’il vaudrait peut-être mieux qu’elle ne soit pas là, pour permettre une totale transparence. Alors quand elle secoue la tête de gauche à droite, ton cœur se serre malgré toi. « Paisley m’attend. On va écouter chez elle, et sa maman a dit que je pouvais rester pour la nuit. Elle va t’appeler pour te le confirmer. » Tu hoches doucement la tête, habituée des plans entre les deux jeunes filles. Tu étais en contact de manière régulière avec la maman de Paisley, qui savait qu’il valait mieux passer par toi que par votre mère lorsqu’il était question des déplacements de Jessie. Ta sœur t’offre une embrassade vite fait, et c’est avec un large sourire aux lèvres qu’elle s’éloigne dans le stationnement du centre d’achat, en direction de l’arrêt d’autobus qui l’emmènera chez son amie. Elle est indépendante, ta sœur. Indépendante et organisée et tu te sens en pleine confiance de la voir se promener dans le centre-ville par elle-même, aidée par sa location qui t’est constamment disponible via son téléphone. Tes doigts pianotent nerveusement sur la couverture de ton livre alors que tu attends de voir Alistair sortir de la boutique et te rejoindre, et tu continues de te créer des conversations imaginaires jusqu’à ce que sa silhouette réapparaisse sous tes yeux. « Jessie est partie chez une amie, j’espère que t’es pas trop déçu d’être coincé seulement avec moi. » Parce que si tu prends les devants et t’imagines déjà qu’il est déçu, ça fera moins mal s’il te le confirme, pas vrai?



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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PSEUDO : Crépuscule.
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyLun 11 Nov 2024 - 18:07

Willow Storm adore ce message



when you try to speak but you make no sound
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@willow storm & alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.


 Il est toujours étonnant pour un adulte de réaliser qu'un enfant qu'il a vu grandir pendant quelques années, ne se souvient pas du tout de lui. C'est pourtant bien une réalité en cet instant avec Jessie qui ne peut pas se rappeler de l'écrivain qui lui fait face. C'était il y a une éternité la dernière fois qu'il a pu poser les yeux sur elle et elle était effectivement haute comme trois pommes. Avec l'impossibilité qu'elle ait créé le moindre souvenir le concernant. C'en est presque triste. Fait d'autant plus réel et concret qu'Alistair a vraiment adoré cette gamine. Au point de la plus ou moins la considérer comme une petite sœur. Celle qu'il n'a pas eue, lui qui n'a grandi qu'entouré de frères. Trop de frères. Alors il s'est attaché en même temps qu'il tombait amoureux de sa sœur aînée. Une relation pure et douce dans laquelle ils se sont tous les deux laissé porter durant quelques années. Avant qu'elle ne décide de prendre le large et que lui-même accepte ça. Elle avait sans doute besoin de grandir, de découvrir et d'apprendre, Willow. Elle était beaucoup trop jeune quand ils se sont rencontrés. Il n'a jamais eu de ressentiments pour elle en raison de ce départ. De cette fin d'histoire. Le sourire ne s’atténue que légèrement quand Jessie mentionne une photo apparemment encore présente dans la bibliothèque de sa sœur. Il se contente de lancer un bref coup d’œil en direction de cette dernière et de hausser les épaules quand elle-même fait mine de gronder sa petite sœur. Ce n’était pas si grave. Pas si important. Nombreux sont les êtres qui s’accrochent à leur passé pour une raison ou pour une autre. Et il n’est personne pour juger ce genre de chose, Alistair. « Les adultes aiment bien garder des vieilleries. » Il n’est pas certain d’avoir lui-même gardé quoi que ce soit du temps de leur relation. Ne serait-ce que par respect pour son épouse, il a sans doute fait disparaître le peu qu’il s’imaginait conserver, quand la demande en mariage a été faite en bonne et due forme. Il a été très amoureux de son épouse et n’avait donc plus besoin de garder de quelconques souvenirs de son passé. C’aurait même été une profonde insulte vis-à-vis de celle qui partageait sa vie. Et qui était supposée la partager bien plus longtemps ... Plus que ce que leur destin leur a offert. 

Il regrette presque de voir Jessie s’éloigner d’eux. Aller se perdre dans les rayons de bouquins divers et variés. Non pas qu’il ait peur de se retrouver seul face à ce fantôme du passé. Mais il n’est pas certain d’avoir grand-chose à lui dire. Rien qui ne serait susceptible de l’intéresser. Parce que ça fait bien longtemps qu’il n’a plus pris la peine de faire tenir une conversation, l’écrivain. Il se contente de répondre quand on l’interroge, tant que les questions ne sont pas trop intimes et personnelles. La plupart du temps, il se contente de se taire et d’attendre que la personne en face prenne la fuite. Consciente de ne rien pouvoir lui soutirer. Alors forcément que ça l’étonne un peu que Willow veuille "aller boire un café" en sa compagnie. Il ne sait pas si, dix ans plus tard, ils ont encore des choses à se raconter tous les deux. Il est certain de ne plus être intéressant, Alistair. Persuadé qu’elle a certainement mieux à faire que de parler de la pluie et du beau temps avec une personne qui n’a plus rien à raconter. Qui n’est plus l’ombre que d’elle-même. Une ébauche de sourire vient faire trembloter les lèvres de l’écrivain quand elle répond à sa question par une autre. Elle ne semble pas avoir besoin d’une bonne raison pour souhaiter passer un peu de temps en sa compagnie. Elle a même tout l’air de trouver étrange qu’il s’interroge de la sorte. Néanmoins, le plus important, c’est qu’il accepte cette sortie. Même s’il ne manque pas de la rappeler à l’ordre. Il ne supporterait pas qu’elle fasse mention de son épouse et de l’enfant qu’il n’a jamais eu. De la vie qui lui a été volée du jour au lendemain. De la violence de cette double disparition. Du fait qu’il n’en soit toujours pas remis et n’ait pas encore tout à fait trouvé le courage d’aller de l’avant. Il sait qu’en fonction des gens, le deuil peut prendre plus ou moins de temps. Il a la sensation d’être dans la marge haute. De ceux qui pourraient même ne jamais tout à fait s’en remettre. Et ça ne lui semble pas si grave. Il s’est habitué à cette amie plus présente que jamais : la mélancolie. Avec elle à ses côtés, il est certain de ne jamais être tout à fait seul. Et tant pis si ça le rend, lui, de mauvaise ou de désagréable compagnie. Ceux qui ne désirent pas supporter ça n’ont aucunement l’obligation d’errer dans son sillage.

« J’ai dit qu’on ne parlerait pas de ma vie. A aucun moment, j’ai refusé d’entendre la tienne. » Simple vérité qu’il lui fait remarquer avec toujours le calme dans la voix. Comme une simple évidence. Quand bien même, elle pourrait préférer ne rien dire, si elle doit être la seule à parler d’elle-même. Si elle doit avoir, en face d’elle, un type qui semble avoir perdu un bout de son humanité en cours de route. Un homme qui n’a plus grand chose à raconter depuis qu’il trimballe sa solitude et sa peine en bandoulière. De quoi, au moins, lui permettre de réaliser que dans cette vie-là, il n’a pas grand-chose à lui offrir et à lui apporter. Après ça, c’est sûr, elle n’aura plus envie "d’aller boire un café" avec lui. C’est presque la meilleure chose à faire finalement. Lui offrir une bonne raison de tourner les talons une fois de plus. Il lui offre un simple hochement positif de la tête quand elle l’informe qu’elle l’attendra derrière la boutique. Il garde les yeux sur elle, dans l’attente qu’elle s’éloigne à présent. Le regard terne. Vide. De celui qui n’a plus de sentiments à offrir à qui que ce soit. C’est peut-être ce qu’elle constate quand elle le regarde quelques secondes de plus que nécessaire. Le fil que ses pensées sont en train de prendre. Peut-être que ce sera suffisant pour la faire rapidement fuir. Il est prêt à ça. Il ne peut se permettre de s’en émouvoir et ne pourra faire semblant d’en être étonné. Qui peut encore apprécier la compagnie d’un être aussi esquinté qu’il l’est, lui ? Elle tourne finalement les talons et il recrache l’air de ses poumons. Réalisant seulement à ce moment-là qu’il retenait son souffle. Il ignore depuis combien de secondes ou de minutes. Il ne sait pas non plus pourquoi. Et peu importe. Une inspiration profonde est prise et son agent se pointe devant lui. Pour lui annoncer qu’il va s’assurer que plus personne ne traîne autour de la librairie et pour l’encourager à sortir par la porte arrière une fois qu’il s’en sentira prêt. Il écoute sans réellement le faire. Hoche machinalement la tête, de haut en bas. Et à son tour, il s’éloigne. Le laissant seul face aux quelques piles de livres qui traînent encore sur la table devant lui. Il bascule en arrière, contre le dossier de sa chaise. Le silence qui retombe est étouffant. Rejoindre la cohue chaleureuse d’un petit café du coin lui dit vraiment bien, finalement.

Il ne vérifie pas l’heure avant de se lever de sa chaise qui râcle contre le sol quand il la repousse. Il glisse un dernier livre dans la chemise en cuir qu’il trimballe de partout avec lui. Dans lequel traînent différents bloc-notes et stylos. Parce qu’il semble toujours être en train d’attraper des idées, des mots, des odeurs, des sons, qu’il retranscrit dans ses petits papiers. Certains finissent par lui servir quand il écrit. D’autres, jamais. Mais ils ont au moins le mérite d’avoir marqué un moment. Le cuir claque quand les attaches aimantées se rencontrent. Il enfile sa fine veste Camel et prend la direction de la porte arrière de la petite boutique. Son regard se pose tout de suite sur la blonde, le nez plongé dans son téléphone. Elle est seule. Pointe de déception à l’idée de ne pas avoir l’occasion de passer aussi un peu de temps avec Jessie. Même s’il hausse les épaules à sa question. « Tu auras assez de choses à me raconter pour toutes les deux. » Ce n’est pas vraiment une question ni tout à fait une invitation. Si c’était dit sur un ton plus sec et directif, ça aurait même l’air d’être un ordre sous-entendu. « Il y a un café sympa dans le coin. » Il passe tant de temps dans les librairies du pays qu’il a ses quelques habitudes et repères concernant les cafés à l’ambiance chaleureuse qu’il peut trouver à côté. Comme, certainement, tous les lecteurs qui se respectent et qui apprécient de dévorer un bon bouquin avec un gâteau et une boisson chaude encore fumante. En direction du café, ils marchent côte à côte tous les deux. À une distance raisonnable et mise en place par l’écrivain qui reste attentif à ça. Il ne lui passe devant que pour ouvrir et lui tenir la porte, le temps qu’elle entre à son tour. Puis il se charge de trouver une table relativement reculée, près d’une fenêtre qui lui permettra de s’évader par la pensée, regard vers l’extérieur. De ne pas mettre trop de gravité dans ce semblant de retrouvailles. Il n’a toujours pas ouvert la bouche et ça n’a rien d’un problème pour lui. Ce silence est moins pesant que celui d’une maison vide de vie parce que la moitié de ses occupants a disparu voilà près de deux. Les bras croisés sur le torse en geste d’autodéfense, il évite de regarder en direction de la blonde et se contente d’attendre qu’un serveur ou une serveuse s’approche d’eux. Les yeux s’attardent plutôt vers l’extérieur, comme prévu.

(1668 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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RPs EN COURS :
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Tumblr_peafn4Vqj21wksrs1o4_r1_400
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Ok11
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Mg54
wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

+ communications
alistairelimaeve.
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RPs TERMINÉS : 2024alistair #1alistair #2eli #1.
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyLun 11 Nov 2024 - 20:03


when you try to speak but you make no sound
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willow storm & @alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.

« Les adultes aiment bien garder des vieilleries. » Est-ce que c’est ce que tu es devenue pour lui? Une vieillerie? Une boîte de souvenirs qu’on met quelque part dans le grenier, parce qu’on n’ose pas s’en débarrasser quand on fait le ménage, mais dans lequel on n’a jamais vraiment l’intention de se replonger? Est-ce qu’il y a des morceaux de toi qu’il a gardé, quelque part dans ses affaires, ou bien est-ce que tout a disparu le jour où tu lui as fait comprendre qu’il valait mieux que vos chemins se séparent, sans lui donner la chance de rester comme un ami? Ou bien est-ce que tout a disparu, quand l’amour est revenu cogner à sa porte quelques années plus tard? Un amour là pour rester, avant que la vie ne s’en mêle. Ou du moins, c’est ce que tu as su lire entre les lignes, dans les maigres entrevues que tu as lu ici et là, dans le peu que tu avais pu obtenir sur les réseaux sociaux, et puis dans cette création que tu t’étais montée de toute pièce dans ta tête, pour combler ce besoin que tu avais de lui créer une bonne vie, une belle vie, comme si cela justifiait la décision que tu avais prise de le garder loin de ton monde à toi. Mais les choses changent, la vie s’en mêle de manière que tu ne pourrais pas prévoir, et tu étais incapable de rester loin plus longtemps. Quelques mots. Quelques minutes. Tu es prête à les prendre, si ce sont les seules choses qu’il se sent capable de t’offrir. Tu n’as pas d’attente, si ce n’est l’espoir de remplir un trou dans ton univers qui a sa forme depuis plus de neuf ans. Tu n’irais pas jusqu’à dire que tu as passé les neuf dernières années à regretter et attendre le bon moment, non. Tu étais trop occupée à tenter de garder le cap pour pleurer quelque chose que tu t’étais toi-même convaincue ne pas mériter. Mais ce serait mentir tout autant que de dire que tu as tourné la page sans jamais conserver un espoir, aussi farfelu soit-il, d’un jour écrire un autre chapitre à cette histoire.

Alistair met des limites claires, avec tout le monde et avec toi aussi, parce que tu fais partie de ce groupe-là maintenant. Tu n’es pas mieux que tout le monde et tu déglutis difficilement à cette réalisation qui arrive bien trop tard. « J’ai dit qu’on ne parlerait pas de ma vie. A aucun moment, j’ai refusé d’entendre la tienne. » Un léger sourire s’étire sur tes lèvres, mais il est rempli d’une tristesse qui semble faire naturellement écho à celle qui se dégage de l’homme devant toi. « De nous deux, tu as toujours été le plus volubile. » Se souvient-il, Ali, de la misère qu’il avait eu, à percer ta coquille? Se souvient-il avec autant de force de votre rencontre, des nombreuses qui ont suivi avant que tu ne baisses finalement les gardes pour lui offrir un accès à une version de toi avec laquelle tu n’étais même pas familière toi-même? Maintenant, tu n’es plus certaine de savoir comment être devant lui. Ça semble être une insulte que de lui offrir une version de toi complètement gardée, bien encore qu’à la fin de ton adolescence, mais tu n’es pas certaine de pouvoir te permettre d’être vulnérable face à lui, de pouvoir te permettre une aisance qui s’est sans aucun doute perdu avec le temps. Alors tu es coincée entre les deux, à te demander ce que tu pourrais lui dire, ce que tu devrais garder pour toi, ce qui pourrait lui faire du bien et ce qui risque de lui faire mal, réalisant au bout de tout ça que chaque pièce d’information peut rentrer dans plus d’une catégorie à la fois. Tu as quinze minutes pour faire le ménage de tout ça dans ta tête. Quinze minutes pour tenter de calmer le rythme éreintant de ton palpitant. Quinze minutes pour essuyer tes mains moites et espérer reprendre un semblant de contrôle sur ta personne, pour ne pas faire une complète folle de toi devant l’écrivain. D’apprendre que ta sœur ne sera pas présente pour jouer les médiateurs au sein de la rencontre n’aide en rien, mais tu n’as d’autres choix que de le regarder partir et te forcer à conserver un calme que tu ne ressens pas.

Chaque minute est lente et rapide à la fois, dans une complexité qui s’agence parfaitement au moment. Ton téléphone offre une distraction à laquelle tu ne portes aucune réelle attention, les images s’accumulant sous ton regard sans qu’aucune ne te fasse la moindre impression. Alors évidemment que ton corps réagit instinctivement quand Alistair approche de toi. Il a à peine franchi le pas de la porte de l’arrière-boutique que tu lui portes ton attention tout entière, ton téléphone trouvant rapidement la poche arrière de ton jeans. Tu ne sais pas comment prendre les devants, ça a toujours été son rôle à lui, mais l’homme que tu as devant toi ne joue plus le même personnage qu’à l’époque, ça, tu l’as déjà bien compris. « Tu auras assez de choses à me raconter pour toutes les deux. » Tu en doutes, mais tu vas essayer. Parce que c’est tout ce que tu peux faire désormais face à l’écrivain : essayer. Essayer de faire le pont, de faire le point sur neuf ans d’absence. Essayer de percer l’être qui se trouve devant toi, et à défaut de pouvoir le faire parler sur les tourments qui hantent désormais son âme, peut-être que tu pourrais lui offrir une accalmie temporaire, quelque chose pour lui changer les idées, ne serait-ce que quinze minutes autour d’un café. « Il y a un café sympa dans le coin. » « Je te suis. » Tu te doutes de quel café il s’agit, parce que tu connais assez bien le coin pour connaître les commerces avoisinants, et tu te demandes si c’est déjà arrivé, que vos chemins se sont croisés – ou presque – ici ou ailleurs. Combien de near-miss dans les dernières années ont empêché vos vies de se rejoindre à nouveau, avant que tu ne forces les choses aujourd’hui? Brisbane, ce n’est pas une si grande ville, les chances que vous vous retrouviez à un moment ou un autre au même endroit était grande, mais ça avait tout de même pris une tragédie et une opportunité toute tracée pour que tu oses à nouveau t’imposer dans son univers. Alistair regarde droit devant, toi, c’est lui que tu regardes, que tu analyses, comme si tu craignais de ne pas avoir la chance de le revoir de si près, de sitôt. Le bruit d’une cloche qui sonne lorsqu’Ali ouvre la porte du café, le bruit des conversations autour, le bruit de vos pas sur le sol. Le bruit de ta respiration trop rapide pour le minimum d’exercice que représente marcher quelques minutes à peine. Ce sont les seuls bruits que tu enregistres, Alistair sterne et silencieux, un mode que tu ne lui connais pas. Tes doigts pianotent nerveusement sur le bord de la table à laquelle vous venez de vous installer, l’attention de l’écrivain qui se porte sur le monde qui file à l’extérieur, là où toi tu cherches maladivement comment commencer la conversation, toi qui as toujours préféré en dire le moins possible. Ce moment en revanche, il appelle à ce que tu changes ta manière de faire et pour Alistair, tu sais que ça en vaut la peine. « Je suis pas devenue architecte. » Autant mettre ce fait sur la table tout de suite, avant qu’il ne te demande – s’il ose un jour demander quoique ce soit – ce que tu fais dans la vie. Avant votre rupture, tu avais les deux pieds dans tes études, jonglant l’université et les besoins de ta sœur, la tête à peine sortie de l’eau. La présence d’Ali aidait, plus que tu n’avais su le lui faire comprendre à l’époque. Mais Jessie est tombée malade, tu as chassé le Rivers, et tu as perdu le contrôle. « J’ai pas fini mes études parce que ma sœur est tombée malade. Un cancer, une leucémie. » Tu ne pensais pas le lui dire si vite, si brusquement, mais si tu es pour être celle qui comble le silence, tu ne comptes certainement pas le faire avec des banalités. « Elle est en rémission depuis quelques années. Elle va bien, comme tu as vu. Elle est parfaite. » Et tu portes tous tes efforts, constamment, pour que sa vie soit à des milliers de kilomètres de ressembler ne serait-ce qu’un peu à la tienne, même si malheureusement, tu ne peux pas la protéger de tout.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : BurlyWood.
RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3)
RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)
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PSEUDO : Crépuscule.
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyLun 11 Nov 2024 - 23:12

Willow Storm adore ce message



when you try to speak but you make no sound
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@willow storm & alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.


 Est-ce qu'il considère réellement leur relation comme une vieillerie à ranger dans un coin sombre et discret ? La réalité, c'est que oui. Parce que de nombreuses choses sont arrivées dans la vie de l'auteur, depuis qu'ils se sont perdus tous les deux. Il a eu le temps de faire sa vie avec une autre. Ou plutôt, de commencer à faire cette vie. D'en construire l'édifice pour le voir retomber. Il ignorait qu'une vie pouvait être aussi fragile que ça. Il ne pensait pas qu'un coup de vent pouvait suffire à tout détruire. Il est tombé sans être certain d'avoir la force et le courage de se relever. Alors depuis deux ans, il est à terre et regarde le monde autour de lui qui continue de tournoyer à une vitesse folle. Il n'a pas le temps de suivre. Pas le temps de comprendre. Il se contente d'attraper des bribes et des morceaux de vie qu'il vole à la réalité des autres. Parce que la sienne n'est plus. Il n’ira pas jusqu’à prétendre s’accrocher tout à fait à ces vies d’inconnus. Mais c’est le meilleur moyen pour lui de s’évader un peu. Et il préfère faire ça dans un café que lors de ces fameuses séances de dédicace où le risque d’être interrogé sur sa vie personnelle est grand. Il n’a pas envie de tout ça, mais il ne peut passer à côté. Cela fait partie intégrante de son emploi en tant qu’écrivain. Comme certains plateaux télé, certaines radios, certains articles ... Toutes ces promotions qu’il appréciait un peu plus de faire autrefois. Quand son épouse était là pour l’accompagner la plupart du temps. Encore là quand il s’agissait d’enregistrer ses passages à la télé. Découper les extraits d’interviews dans les magazines. Garder une trace de son travail, sous toutes ses formes. Tout ça ne peut définitivement plus avoir la même saveur aujourd’hui. Comme ces retrouvailles qu’il aurait pu apprécier dans un autre contexte. À une autre époque. Il a plutôt l’impression de les subire aujourd’hui. Parce qu’il ne trouve pas les bons mots. Le bon comportement. Il s’ouvre tout juste à l’éventualité de l’écouter se confier et lui raconter ces neuf dernières années. « Les gens changent, Willow. » Parce que la vie se charge de les secouer suffisamment pour que cela s’impose. Qu’ils n’aient d’autre choix que d’évoluer tant bien que mal.

Elle a forcément constaté à quel point il a lui-même changé. Comme son regard est éteint, alors qu’à une autre époque, il brillait facilement de malice ou de tendresse. Comme son visage est dépourvu de sourire sincère. Comme, son corps lui-même, semble tendu et crispé. Il n’y a pas grand-chose de détendu chez l’homme toujours assit. Sans doute pas grand-chose de l’homme qu’elle a connu, en face de lui. Il n’a pourtant pas particulièrement envie d’entrer en introspection. Ce n’est pas le lieu, pas le moment, pas forcément la bonne personne en face de lui pour ça. Il ferait mieux de se décider à aller voir un psy, comme son agent n’a de cesse que de lui suggérer depuis un moment maintenant. Mais il est persuadé de n’avoir pas le courage de faire ça. Pas suffisamment l’envie et la motivation non plus. Or, il n’a pas envie de connaître un échec même sur ce plan-là. Il n’a pas envie de lutter contre une potentielle déception. Ce qui l’amène donc à continuer de vivoter comme il le fait depuis près de deux ans. Et elles sont rares les fois où il prend la peine de sortir en compagnie de qui que ce soit. Il n’est pas même certain de savoir pourquoi il accepte aussi facilement d’aller boire ce café en compagnie de Willow. Aucun risque qu’ils ne ravivent de vieux souvenirs. Tout au plus, il a bon espoir qu’elle se confie un peu à lui. Qu’elle se raconte autour de cette fameuse boisson chaude. Parce qu’il ne faudra pas qu’elle compte sur lui pour le faire plus que ça. Qu’il participe activement à une conversation ... Parce qu’il ne sait plus faire ça et parce qu’il n’a pas envie de s’épancher davantage. Ce qu’il a tenté de lui faire entendre. Un peu durement peut-être. Sans crier gare. Sans qu’elle ne le voit arriver. C’est en essayant de ne pas tergiverser plus longtemps, qu’il quitte la petite librairie pour aller la retrouver à l’extérieur. S’il est surpris de ne pas trouver Jessie à ses côtés, il tâche de ne rien en montrer. De simplement hocher la tête de haut en bas quand il apprend qu’elle sera bel et bien absente. 

Il apprécie le café dans lequel ils finissent par s’échapper tous les deux. Installés en face l’un de l’autre. Pas disposé à se confier, côté écrivain qui s’épanche plus difficilement à l’oral qu’à l’écrit, depuis quelque temps déjà. Si elle ne lance pas la conversation, il y a de fortes chances pour qu’il ne le fasse pas de lui-même. Il préfère encore faire mine de se concentrer sur le spectacle de l’extérieur. Alors que les oreilles sont pleines des bruits de l’intérieur. Le brouhaha des discussions, des mugs et bols qui retrouvent leurs saucoupes, des machines à café qui ronronnent. À tout cela s’ajoutent les odeurs, tout aussi reconnaissables et plaisantes. Mille saveurs réunies dans un petit lieu tout à fait chaleureux. Un frisson longe l’échine de l’homme quand la voix féminine le rappelle au présent. Les yeux clairs qui se reposent sur elle quand les mots atteignent leur but : son cerveau. Sa conscience. Tant bien que mal, il assimile. Elle crache les mots plus qu’elle ne les lui confie. Désireuse de crever l’abcès, certainement. Si la première annonce le laisse perplexe, c’est la seconde qui le cloue sur place. Qui lui noue l’estomac. Si elle lui a précisé que sa sœur était tombée malade, il n’imaginait rien de tel. Rien d’aussi grave et d’aussi impactant. Heureusement qu’elle précise tout de suite qu’elle va mieux et est en rémission. Même s’il n’est que trop conscient du fait que personne n’est jamais à l’abri de retomber. Ou de tomber une première fois. Il en a le cœur broyé d’imaginer les deux sœurs traverser une telle épreuve. D’imaginer Jessie vivre pareil épisode. Pour sûr, il ne pense pas à leur mère, qui ne s’est sans doute pas davantage impliquée dans la vie de ses filles.

Toutes ces informations qu’elle lui offre sans plus d’hésitation que ça, ça fait presque trop d’un coup. Il est pris de court et, pendant quelques longues secondes, il ne trouve rien à redire. Rien à répondre. Il se contente de la regarder, yeux parfaitement ouverts sur sa personne. « Ça fait beaucoup d’informations d’un coup ... » Qu’il a tout juste le temps de souffler avant qu’un serveur ne débarque pour prendre leur commande. C’est sans y réfléchir plus que ça, qu’il demande un flat white. Les deux billes bleues qui roulent un court instant en direction du serveur puis reviennent tout aussi vite sur la blonde. Parce qu’il a beau n’avoir pas grand-chose à raconter lui-même, il ne peut prétendre être sourd à tout ce qu’elle vient de lui confier. « Je suis désolé. Pour tout ça. » C’est à se demander si c’est vraiment une si bonne chose que ça qu’ils se soient retrouvés après toutes ces années. Qu’elle soit revenue pour ajouter un peu de peine à son cœur déjà pas mal esquinté. Ce n’est pas parce qu’elles ne font plus partie de sa vie depuis neuf ans qu’il n’est pas désolé d’apprendre que la leur a pris une tournure si difficile, douloureuse et compliquée. « Qu’est-ce que tu fais alors, si tu n’es pas architecte ? » Pour la première fois depuis longtemps, lui semble-t-il, il ressent réellement de la curiosité. L’envie d’en savoir plus sur quelqu’un. Le besoin d’en savoir davantage. Elle pourrait, pourtant, n’avoir pas envie de partager plus avec lui. Être refroidie par ses propres silences et son refus de se confier. Parce que l’avis est toujours le même. Il est bloqué sur le même discours depuis longtemps et n’imagine pas un monde dans lequel quelqu’un parviendrait à lui faire changer d’avis.

(1344 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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RPs EN COURS :
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Tumblr_peafn4Vqj21wksrs1o4_r1_400
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Ok11
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

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wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyMar 12 Nov 2024 - 8:22

Alistair Rivers adore ce message



when you try to speak but you make no sound
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willow storm & @alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.

Les gens changent, Willow. Même quelques minutes après être finalement sortie de la librairie, à attendre Alistair, ces paroles bien particulières continuent de résonner en boucle dans ton esprit. Il n’y a pas de doute possible dans ton esprit, l’écrivain a bel et bien changé, sa vi et ses tournants le forçant dans des retranchements qui ne lui ressemblent pas. Mais tu n’as pas le droit de le juger, pas plus que tu n’as le droit de le blâmer pour cette distance qu’il impose entre lui et le monde, entre toi et lui. Le temps a passé, il a changé, mais toi, es-tu vraiment différente de la Willow d’à peine vingt ans, qui a vu son monde se chambouler sous ses yeux alors qu’elle venait à peine d’en prendre le contrôle? Alors qu’elle voyait ses rêves plus près que jamais, près de les achever, d’avoir un diplôme en poche et un avenir loin de son enfance misérable seulement pour mieux voir tout disparaître sous ses yeux? Non, tu ne te sentais pas vraiment différente de cette Willow. Peut-être un peu plus amère, mais en même temps, ô combien reconnaissante de pouvoir voir ta sœur grandir, de la savoir près de toi, de la savoir en pleine santé. Tu étais à la fois chanceuse et terrifiée, chaque nouvel examen, chaque nouveau bilan de santé ordonner pour le suivi de ta sœur apportait une chance sur mille qu’une récidive ne frappe, ne chamboule la routine encore bien trop précaire de ton univers, là où tout semble stable, sans ne l’être vraiment. Les gens changent, Willow. Mais pas toi, tu es coincée peut-être, perdue sûrement. Alistair t’a aidé une fois. Peut-il le faire encore? Est-ce seulement juste de te part d’espérer qu’il puisse être encore une fois celui qui fait la différence? Le tournant de tes pensées t’épuise, comme c’est trop souvent le cas, partant dans un sens comme dans l’autre sans faire le moindre sens, et c’est seulement lorsqu’Alistair te rejoint que tu retrouves un semblant de paix, seulement pour mieux te perdre dans un nouveau fil où il est, une fois encore, l’acteur principal de toutes tes inquiétudes.

Le silence, d’abord nécessaire alors que tu génères un peu de courage, devient suffocant au point où tu te sens obligée de cracher toutes tes pires vérités, comme si cela pouvait – dans une sorte de pensée magique mais surtout tordue – faire de l’ombre aux siennes, à celles qu’il t’a interdit d’aborder. Tu espérais te sentir apaisée, ou quelque chose dans ces eaux-là une fois les mots échappés de tes lèvres, mais ce n’est pas le cas. Tu te sens toujours aussi lourde. Tu te sens toujours aussi mal. Il n’y a vraiment pas de formule magique, pas vrai? « Ça fait beaucoup d’informations d’un coup… » Sûrement trop, et tu es reconnaissante pour la pause qu’impose la serveuse. Alistair commande d’abord, et tu enchéris avec un latte, espérant que le breuvage chaud t’apporte un peu de confort dans ce moment qui est tout sauf confortable. « Je suis désolé. Pour tout ça. » Et soudainement, tu le comprends plus que jamais, de ne pas vouloir recevoir ce genre de commentaires de la part de qui que ce soit. Mais surtout, tu ne veux pas de ses excuses à lui, parce que c’est de ta faute, s’il n’était pas là quand tout cela s’est produit. « Non, non. Non. Je t’ai pas dit ça pour avoir droit à de plates excuses de ta part. » Tu secoues la tête vivement d’un bord et de l’autre, tes mains qui se lèvent devant toi dans un geste qui se veut imposer que toi non plus, tu ne veux pas t’étendre plus longuement sur le sujet, quand bien même tu es celle qui a décidé de le mettre sur la table. « Je sais pas. Je sais pas pourquoi j’ai commencé avec ça. » Oui. Oui, tu le sais exactement pourquoi tu as commencé avec ça. Tu as commencé par-là parce qu’une part de toi a incessamment besoin de t’apaiser la conscience. D’expliquer des choses de manière claire, loin des piètres excuses que tu lui as offertes il y a neuf ans de cela. Mais qu’est-ce que cela changerait? Est-ce que ça lui offrirait quelque chose de bon, de supplémentaire de savoir que tu ne l’as pas laissé seulement parce que tu jugeais que tu étais trop jeune pour être dans une histoire si sérieuse? Seulement parce que tu t’étais persuadée - et lui aussi - que vous aviez encore trop à voir, trop à vivre? Tu n’as pas vécu, pendant les neuf dernières années. Tu n’as rien vu, si ce n’est l’intérieur d’une chambre d’hôpital, les couloirs longs et lugubres de cet établissement, souvent trop bruyants et occupés de gens à la santé en déclin, les familles aux émotions qui fuitent de partout. Tu n’as pas voyagé, tu n’as pas découvert le pays, le monde. Tu n’as pas rempli ton univers de personnes qui te sont indispensables, ton cœur plus fermer que jamais, quand bien même tu te sens aussi plus seule que jamais.

Peut-être que c’est pour cette raison que tu es là. Parce que tu te sens seule, et tu penses que lui aussi, il se sent seul et dans une autre vie, dans un autre univers, ton monde paraissait moins maussade, moins terrible quand il en faisait partie. Mais les gens changent, Willow, et le Alistair devant toi n’est plus celui que tu as connu et peut-être qu’il n’y a plus rien de possible. Peut-être qu’il n’y a qu’un passé et que vous êtes condamnés à ne jamais rien partager de plus, une pensée qui te serre inévitablement le cœur. Alors plutôt que de lui partager ce que tu t’étais persuadée vouloir lui dire, tu te pinces légèrement les lèvres, hoches la tête et évites le regard de l’écrivain, laissant le silence remplir l’espace entre vous encore quelques secondes supplémentaires. Des secondes qui se transforment en minutes, qui s’étirent jusqu’à ce que la serveuse ne vienne déposer vos breuvages sur la table et tu peux enfin t’occuper à prendre une gorgée de ton latte qui est bien trop chaud, qui te brûle la langue mais qui au moins, te permet de ressentir quelque chose qui te force à rester dans le moment présent plutôt que de te projeter dans un passé sur lequel tu n’as plus aucun contrôle. « Qu’est-ce que tu fais alors, si tu n’es pas architecte? » Un rire t’échappe, le genre désabusé, qui en dit plus sur comment tu te sens face à ta perspective de carrière qu’aucun mot ne pourrait le faire. « Je travaille comme assistante. Dans une firme d’architecture. Le Walker Group, tu connais? » Si tu places le focus sur la compagnie plutôt que le poste que tu y occupes, ça rend les choses moins difficiles à avaler, non? Tu peux peindre un meilleur portrait comme ça, ou du moins essayer, même si la tâche te semble bien futile quand malgré tout, tu restes persuadée qu’Alistair peut voir dans le fin fond de ton âme en un seul regard, s’il s’en donne la peine. « Certains diront que je me torture, à travailler là-bas, mais si c’est la seule manière que j’ai qui me permet de goûter à mon rêve, alors c’est mieux que rien, non? » Ou alors, te torturer est la chose que tu fais le mieux, et tu ne sais pas comment te mettre dans une position où tu es finalement bien, toi qui l’as si rarement été au courant de ta vie. Juste bien. Il te semble que ce n’est pourtant pas trop en demander, pas vrai? « Je peux vraiment pas te poser de questions sur toi? Aucune? » que tu te surprends à insister, parce que tu détestes que l’intérêt soit porté si longuement sur ta personne. C’est ton rôle, d’être dans l’ombre généralement, Alistair le soleil qui avait toujours su faire tout briller sur son passage. « Même sur avant? » Avant la tragédie. Avant sa femme, même, s’il n’a pas envie de te partager des souvenirs sur la femme qu’elle était. Tu veux qu’il parle. Entendre sa voix. Qu’il te lise un passage de son livre même, ne serait-ce que pour remplir les trous. Ceux entre vous, et puis ceux de ton être aussi, comme lui seul n’a jamais su le faire.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
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AVATAR : Brandon Sklenar
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DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes.
PSEUDO : Crépuscule.
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyMar 12 Nov 2024 - 19:50

Willow Storm adore ce message



when you try to speak but you make no sound
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@willow storm & alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.


Il ne saurait même pas dire s’il y a de la tension de l’air, ou pas particulièrement, l’écrivain. Alors qu’il fait face à la jeune femme qu’il n’a pas vue depuis près d’une décennie et qu’il ne pensait certainement pas revoir un jour. La réalité, c’est qu’il ne sait pas comment se comporter avec elle. Il est intimement convaincu que l’homme qu’elle pensait retrouver aujourd’hui, n’est plus. Qu’elle ne peut qu’être déçue d’en faire le constat. Si réellement c’est ce qu’elle espérait. Parce que, dans le fond, Alistair n’a pas la moindre idée de ce que pensait ou espérait la blonde quand elle a décidé de se pointer à sa séance de dédicaces. Peut-être rien. Peut-être tout. Le résultat reste le même. Il n’est plus l’homme qu’il a été. Celui qu’elle a si bien connu et avec qui elle a eu l’occasion de construire tant. Dans le fond, elle avait peut-être besoin de cette vérité pour tourner une page. Il ne sait pas. Parce qu’il n’est toujours pas certain de comprendre les raisons de sa présence en face de lui. En revanche, il lui prouve qu’il est en mesure de l’écouter se confier et se raconter. Il entend et réagit à ses annonces chocs. Après un temps d’arrêt et de réflexion. Après avoir pris le temps d’emmagasiner des choses qu’il n’imaginait pas entendre. Il ne s’attendait ni à apprendre que la gamine qu’il a tant adorée est tombée gravement malade. Ni à apprendre que de son côté, elle n’a pas eu l’occasion de se lancer dans la carrière dont elle rêvait tant. Finalement, c’est une réponse d’usage qu’il lui offre. Il est désolé. Parce que qui ne le serait pas à entendre tout ça et à apprendre toute cette peine ? Cette désolation ? Un sourire s'épanouit sur le coin des lèvres d'Alistair. Dont le regard reste accroché à la jeune femme. Elle ne semble pas vraiment apprécier les réponses toutes faites comme celle qu'il vient de lui offrir. Ainsi, elle devrait pouvoir comprendre pourquoi lui-même n'a pas tellement envie de raconter les drames de sa vie. « Tu vois ? C'est précisément pour ça que je n'ai pas envie de parler de ma vie personnelle. »  Qu'il ne manque quand même pas l'occasion de lui faire remarquer. Son but n'était pas vraiment de lui faire la leçon, mais bien de lui permettre de réaliser que ce n'est pas pour la vexer, l'emmerder ou la repousser qu'il refuse de se confier. Et il est persuadé qu'elle comprendra un peu mieux maintenant. Non pas que son avis soit encore aussi important aujourd’hui qu’il l’était il y a neuf ans. Il ne répond rien, en revanche, quand elle dévoile sa surprise d'avoir confié tout ça si vite. Parce qu'il ne peut pas savoir à sa place la raison pour laquelle elle a ressenti le besoin de commencer la conversation de cette façon.

Il a une fâcheuse tendance à analyser le comportement des autres, l'écrivain. Alors quand la jeune femme se jette littéralement sur son latte qui a tout juste eu le temps d'être posé devant elle, il s'interroge sur son niveau de nervosité. Sur le malaise qu'il est peut-être lui-même en train de provoquer chez elle avec ses silences et son incapacité à parler de lui. Il est tout juste bon à l'écouter, sauf que de son côté, elle semble avoir du mal à se faire à l'idée qu'il ne soit pas à animer la conversation comme il pouvait parfois le faire autrefois. Il a dévoilé cette facette de sa personnalité dès le premier soir. Quand il l'a accosté et a tenté de rendre sa soirée un peu plus plaisante. Parce qu'elle semblait passer un mauvais moment. C'est la première raison pour laquelle il s'est approché d'elle. S'il est resté, c'est parce qu'elle avait tout d'un adorable oisillon tombé du nid beaucoup trop tôt. Et déjà un peu esquinté par la vie. Finalement, les semaines et les mois sont passés. Sous la surface, une jeune femme très intéressante, drôle, intelligente, douce, délicate et un peu timide. Pas de candeur exacerbée compte tenu de la carapace épaisse qu'elle avait appris à se constituer pour se planquer derrière. Il l’a aimé, cette gamine au tempérament de dure à cuire qui s’est laissée aller à plus de sincérité à ses côtés. Et maintenant qu'elle est en face de lui, il a envie de tout savoir. C'est ce qui le pousse à prendre la parole pour l'interroger. Si elle n'a pu réaliser son rêve de devenir architecte, il espère au moins qu'elle a trouvé un job à sa hauteur. Il n'affiche pas la moindre réaction quand elle lui offre un rire désabusé. Il se contente de la regarder sans ciller. D'attendre la réponse à venir. Même si le non-verbal en dit déjà beaucoup sur ce qu'elle pense de son emploi. Il attend quand même la suite et elle la lui offre sans rechigner. Mentionnant un groupe qu'il ne connaît pas. Raison pour laquelle il est en train de hocher la tête de gauche à droite. C'est sans doute l'un des rares métiers qu'il n'a pas encore été amené à explorer pour l'un de ses livres. Parce que ses histoires ne s'y sont pas particulièrement prêtées jusqu'à présent. Il a les sourcils qui se froncent un peu quand elle reprend sur le ton désabusé qui n’est pas sans lui rappeler son comportement à leurs débuts. Quand elle peinait à être tout à fait naturelle devant lui. Quand elle jouait un rôle avec l’espoir un peu trop évident de le repousser et de le maintenir à distance. On ne peut pas dire que ça ait beaucoup fonctionné sur lui ...

« Certains diraient ça ... ou c'est toi qui te mets ça en tête ? » Qu'il pose sérieusement la question, le regard toujours sur elle. Dans le même temps, il est de nouveau à essayer de relever les changements physiques qui ont opéré sur elle. À essayer de l'apprendre par cœur de nouveau. C'est étrange comme un visage qui a longtemps été si familier lui paraît désormais étranger ... Sans tout à fait l'être non plus ... C'est un entre deux pas tout à fait confortable. « Moi, je trouve ça plutôt ... Logique. » Il ne sait pas si c'est vraiment le bon terme. Mais ça a au moins le mérite d'appuyer sur le fait que ça ne l'étonne pas plus que ça. Quant à l'avis potentiel d'autres personnes, il ne fait aucun doute que ça n'a pas grande importance et que ça ne devrait pas non plus en avoir pour elle. Se soucie-t-elle encore du regard des gens ? Il pourrait l'interroger s'il en avait la force et le courage. Il pourrait le faire, si elle ne reprenait pas la parole d'elle-même. Il se tend et l'estomac se noue de façon instantanée quand elle l'interroge. Elle insiste. Elle veut en savoir plus. Et en même temps, que pourrait-elle apprendre de plus sur lui, qu'elle ne pourrait trouver par elle-même en faisant quelques recherches ? La réalité, c'est qu'elle peut simplement ouvrir un magazine qui parle de lui, pour tout connaître de son activité et même de sa vie privée. Celle qu'il n'aurait pu garder cachée même s'il avait essayé de le faire, de toutes ses forces. « Il n'y a plus de "avant". » Qu'il lui répond dans un soupir à peine audible. L'attention qui se porte finalement sur la tasse qui traîne devant lui. Dans laquelle il met la même quantité de sucre qu'il a toujours mis dans ses boissons chaudes. Dans laquelle plonge ensuite la cuillère qui gâche un peu le travail du barista en faisant disparaître la mousse qui s'étouffe dans le reste du liquide. La cuillère tournoie surtout plus longtemps que nécessaire. Il ne finit par la retirer que lorsqu'il réalise qu'il a plus que suffisamment touillé. Alors il glisse la cuillère entre ses lèvres avant de la reposer, propre, sur la soucoupe. « Il n'y a pas de après. » Il ne cherche pas à se la jouer personnage dramatique dans une série bidon. Seulement à énoncer des faits selon lui. Sa réalité personnelle. Aussi sombre, terne et douloureuse puisse-t-elle être.  « Pourquoi est-ce que tu es venue à cette séance de dédicaces, Willow ? » Parce qu’il a le sentiment que c’est la question la plus importante à se poser. Peut-être qu’elle-même ne le sait pas et a besoin de s’interroger sérieusement. Dans l’attente de la réponse, c’est à son tour de porter la tasse à ses lèvres. Il hésite encore entre avaler rapidement le breuvage chaud pour mettre tout aussi vite fin à cette entrevue, et prendre son temps pour la réapprendre un minimum et en savoir plus également au sujet de Jessie qui a tant grandi ...

(1436 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

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stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

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willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

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wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

+ communications
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyMer 13 Nov 2024 - 6:29

Alistair Rivers adore ce message



when you try to speak but you make no sound
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willow storm & @alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.

Peut-être que tu aurais dû insister auprès de ta sœur pour qu’elle soit là avec vous, autour de cette table dans ce café. Elle aurait pu lui parler de son expérience sans que le tout ne soit teinté de ta vision des choses, des sentiments que, toi, tu as accroché aux traitements de ta sœur. À ta peur au ventre, à la crainte de voir ta seule vraie famille te filer entre les doigts, en plus de devoir composer avec ta nouvelle réalité : tes études avortées, tes rêves placés en arrière-plan. Si Jessie était là, elle créerait une distraction dont vous semblez avoir besoin tous les deux, quelqu’un sur qui placer toute votre attention puisqu’il semble plus évident que jamais que vous êtes désormais incapables de communiquer avec cette fluidité si particulière qui était vôtre il y a une dizaine d’années de cela. Mais Jessie n’est pas là, Alistair ne dit plus rien et tu n’es pas la douée pour tenir une discussion par toi-même. Tu te demandes de quoi votre conversation a l’air, d’un œil extérieur. L’écrivain qui est assis, son corps et son attention plus portés vers l’extérieur, l’assistante qui elle, ne le lâche pas des yeux, dans l’espoir d’y retrouver des morceaux de son passé, de l’homme qu’il a été, caché sous une peine et une douleur si grande qu’il serait facile de croire qu’il ne reste rien d’autre de lui. Mais tu le sais toi, qu’il est encore là, qu’il n’est pas seulement cette enveloppe terne qui ne réagit plus à rien. Parce que tu la vois, la surprise qui s’installe sur son visage lorsque tu lui parles du cancer de ta sœur. Une surprise qui donne place à des excuses que tu ne veux pas de sa part, et une réalisation glaciale quant à la manière dont tu l’as toi-même abordé un peu plus tôt, à la librairie. « Tu vois? C’est précisément pour ça que je n’ai pas envie de parler ma vie personnelle. » Et tu peux comprendre, oui. Mais tu refuses de croire que sa vie personnelle se limite seulement à son deuil. Qu’il n’y a pas plus que le veuf et le père qui n’est plus, qui n’a jamais eu la chance d’être. Que ça fait partie de son histoire, oui, mais que ça ne le défini pas complètement, même s’il semble l’avoir oublié. « Il y a quelqu’un qui m’a dit un jour, qu’on n’était plus que la somme des pires épreuves de nos vies. Qu’on avait plus à offrir que l’histoire de nos pires moments. » Et tu ne dis pas ça parce que tu compares vos épreuves, pas parce que tu penses pouvoir comprendre l’immensité de sa peine, seulement parce que tu essayes, aussi délicatement que possible, de lui rappeler que malgré la peine, malgré la perte, le monde a continué de tourner et lui, lui, il respire encore.

« Certains diraient ça… ou c’est toi qui te mets ça en tête? » C’est une bonne question. Une question sur laquelle tu n’es pas certaine d’avoir envie de te plonger particulièrement. Est-ce que c’est toi, qui te mets des bâtons dans les roues? Est-ce que c’est toi, qui minimises le fait que tu aies réussi à te faire une place non pas dans une, mais bien deux firmes d’architectures, même sans diplôme et qualifications précises? Non, bien sûr, tu ne portes pas le titre dont tu rêvais tant, mais quand tu travaillais pour Arthur, tu étais impliquée dans les projets, il écoutait tes idées et tu avais une voix, chose que tu n’avais pas encore au Walker Group, mais tu n’avais pas dit ton dernier mot. « Moi je trouve ça plutôt… Logique. » Oui, c’est sans doute logique. D’avoir un pied dans un milieu qui t’allume, plutôt que d’enchaîner des jobs qui ne t’apportent aucun plaisir et dans lequel tu n’as pas d’avenir. Mais le poste d’assistante en lui-même ne te plaît pas. Tu ne veux pas apporter des cafés, remplir des agendas, répondre au téléphone. Tu veux être dans la salle à dessin. Tu veux créer, imaginer, innover. Tu veux faire quelque chose de grand, de nouveau, du jamais vu, mais tu ne peux pas et c’est comme ça. T’emporter sur ce fait ne sert à rien, alors tu hoches la tête, lui donne raison. « Si ça peut me permettre d’enfin lâcher ma job de barmaid, ça aura été un choix logique, oui. » que tu marmonnes, réalisant seulement après les faits que tu viens de lui offrir un autre morceau de ton présent, une minuscule information qui en cache bien d’autres, comme le fait que même avec un job à temps plein, tu n’arrives pas au quotidien et il te faut compenser avec un boulot de barmaid dans un bar à la réputation douteuse et une clientèle qui l’est encore plus.

Ton cœur se serre lorsque tu lui demandes – que tu le plaides pratiquement – de te parler de lui, de n’importe quoi et que tu le vois se refermer sous tes yeux. Le petit pas par avant que vous veniez de faire disparaît aussitôt, suivi d’une dizaine de pas vers l’arrière, qui rappelle que vous n’êtes désormais rien de plus que des inconnus l’un en face de l’autre, qu’importe le passé échangé entre vous. « Il n’y a plus de "avant". » « Ali… » que tu murmures, le surnom si familier qui t’échappe comme un souffle entre tes lèvres, murmurés des centaines de fois par le passé. « Il n’y a pas de après. » « Tu es dans le après, Ali. Tu es le après. » Il ne le réalise peut-être pas, coincé dans un entre deux où il se sent peut-être confortable, mais tu détestes croire qu’il ne reste désormais que l’ombre de lui-même. Toi qui n’as jamais été friande des contacts, c’est à peine si tu résistes à la tentation de venir poser une main contre celle de l’écrivain qui repose contre la table. Le mouvement est hésitant, ta main qui se lève, qui vient se déposer sur le milieu de la table, à quelques centimètres de ses doigts à lui. Un mouvement de plus, et le contact entre vous se ferait, mais tu changes d’idée à la dernière minute, venant plutôt reporter ta main autour de ta tasse toujours trop chaude, pour prendre une nouvelle gorgée de ton café qui continue de te brûler la langue avec chaque contact. « Pourquoi est-ce que tu es venue à cette séance de dédicaces, Willow? » « Parce que je voulais te voir. » La réponse est simple et pour une fois, tu ne cherches pas à la camoufler ou la flouer d’une manière ou d’une autre. Tu avais envie de le voir, alors tu es venue. Mais ce que tu n’as pas encore dit, c’est que ça fait presque deux ans que tu as envie de le voir, que tu te retiens de ne pas lui envoyer un message sans même savoir si son numéro de téléphone est encore le bon. Et que même avant la tragédie et les nouvelles à son sujet sur les réseaux sociaux, tu y avais pensé souvent, sans jamais oser. Parce qu’Alistair, c’est un chapitre de ta vie qui s’est terminé trop brusquement, auquel tu as l’impression que tu n’as pas encore écrit les lignes finales. « Parce que je veux être là pour toi. » Comme il a été là pour toi quand tu en avais besoin. « J’ai jamais cessé de suivre ta carrière. De lire tes livres. De me renseigner sur toi, même si j’aurais préféré aller à la source plutôt que de me contenter d’articles qui veulent faire dans le sensationnalisme. Mais j’ai jamais osé. » Avant aujourd’hui. Tu ne sais pas ce qui a changé, ce qui t’a finalement poussé à faire le pas en avant, mais vous êtes là maintenant, même si tu demeures plus incertaine que jamais à savoir si vous deux, vous aurez droit à un après.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3)
RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)
AVATAR : Brandon Sklenar
CRÉDITS : starrynightavatars
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PSEUDO : Crépuscule.
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyMer 13 Nov 2024 - 20:04

Willow Storm adore ce message



when you try to speak but you make no sound
crédit gif - forest enchantress & crdgn
@willow storm & alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.


Dans le fond, peut-être que Willow n'a pas tant changé que ça avec les années. Elle a toujours autant de mal à lancer une conversation et à la maintenir. Elle se retrouve quand même à déballer les aspects les moins positifs de sa vie, avant de sembler regretter de l'avoir fait. Mine de rien, ça parvient quand même à amuser quelque peu l'écrivain, qui ne manque quand même pas l'occasion de mettre le doigt sur ce qu'elle-même a tenté de faire avec lui, un peu plus tôt. Rien de bien grave non plus. Mais peut-être que ça lui permettra de réaliser les raisons pour lesquelles il a autant de mal à se confier quant à sa vie personnelle qui a connu pas mal de remous récemment. S'il ne manque pas l'occasion de la lui rappeler, il récolte surtout une remarque de sa part qui fait naître une petite moue sur ses lèvres. Entre la grimace et le sourire. Parce qu'il se rappelle très bien de cette phrase. De la situation au global. De la scène qu'ils ont jouée ensemble. Parce qu'elle ne se lamantait jamais sur sa vie et son passé, Willow. Mais qu'il était aisé et fréquent pour elle de se laisser étouffer par les peines passées et présentes. « Si tu veux mon avis, celui qui a dit ça devait être un sacré idiot. Encore un utopiste que la vie s'est chargé de rappeler à l'ordre. » C'est évidemment de lui-même qu'il parle. Parce qu'il n'est pas idiot au point de n'avoir pas compris qu'elle le mentionnait lui. Ils savent tous les deux que l'idiot qui a pu lui souffler ces mots-là, c'est lui… Quand il était encore jeune et un peu naïf. Quand dans l'innocence du jeune âge, il s'imaginait avoir la vie devant lui pour être heureux et pour construire. Quand il n'avait pas encore connu de grands véritables drames, dans le fond… Depuis, la vie s’est quand même bien chargée de le rappeler à l’ordre. « Mais peu importe. Ma vie ne tourne plus qu'autour de mes livres. » Il tente, une fois de plus, de couper court à cette conversation qui ne prend pas réellement une direction qui est faite pour lui plaire. Il n’a pas envie de plonger trop loin sur le terrain qui le concerne lui. Il est plutôt tenté de faire en sorte de ramener la conversation sur elle. C’est plus simple et bien moins dangereux pour lui qui ne désire toujours pas parler de lui-même. Même si c’est Willow en face de lui et qu’elle a été, pendant pas mal de temps, un pilier fort dans sa vie. Une personne à qui il a pu tout dire, tout raconter. Sans craindre le moindre jugement.

Il est forcément un peu déçu quand il apprend que Willow n'a pas pu réaliser son rêve de devenir architecte. Pour autant, il ne le lui partage pas. Le but n'étant certainement pas de la vexer, d'accentuer son malheur ou de lui causer de la peine. C'est pour elle qu'il est déçu, bien entendu. Même si elle est quand même parvenue à trouver une place d'assistante. Selon lui, c'est mieux que rien. Ce qu'il ne manque pas de lui faire remarquer. Il ne sait pas si ça allégera un peu de son malheur ou pas. De savoir qu'il ne pense pas comme elle a l'air de se l'imaginer. Il ignore s'il est particulièrement différent des autres à penser de la sorte, mais son avis est bien celui-là. D'une certaine façon, elle frôle son rêve du bout des doigts. Et toutes les portes ne sont pas complètement fermées après tout. Avec un peu de temps, d'énergie et de travail, elle peut tout à fait se donner les moyens de reprendre ses études pour aller au bout de ce projet. Surtout si sa sœur va mieux, comme elle l'a elle-même mentionné dans la foulée. « Barmaid… » Il répète, tout bas et le regard toujours sur elle. « Tu as besoin de deux emplois pour joindre les deux bouts ? » Qu'il ne peut s'empêcher de l'interroger. Il n'arrive pas à savoir s'il est simplement curieux ou si une part de lui s'inquiète pour elle. Ce n'est pourtant pas comme s'il avait le temps et l'énergie de s'inquiéter pour une autre personne. Avec sa question, il espère au moins qu'elle ne s'imaginera pas qu'il se permet des jugements sur ce qu'est devenue sa vie. Parce que ce n'est pas son genre, au Alistair, et que, dans le fond, elle devrait pouvoir s'en rappeler. Elle n'a pas l'air d'avoir complètement oublié l'homme qu'il a été. Celui qu'elle a connu. Celui qui, aujourd'hui, n'est plus...  Et c'est bien là ce qu'il tente de lui faire entendre. Et tant pis pour la déprime qui transparaît dans chacun des mots qu'il souffle comme des confessions. Il n’a pas envie de jouer la comédie. Pas après plusieurs heures à le faire devant ses lecteurs. Et pas devant elle. Elle tente de lui faire entendre raison. Le surnom sur ses lèvres qui pourrait lui rappeler des souvenirs plus heureux, si seulement il était encore en mesure de se rappeler des bons moments du passé. Il se contente de la regarder sans réagir. Sans mot dire. Un simple haussement d’épaules pour funeste conclusion.

Il voit la main qui se fait hésitante sur la table et qui semble faire un demi tour. A-t-elle brièvement ressenti l'envie d'amorcer un geste dans sa direction ? L'idée de ce geste vient s'ajouter aux interrogations au sujet de sa présence à sa séance de dédicaces du jour. Il n'est pas certain de bien comprendre la raison pour laquelle elle s'est pointée aujourd'hui, en particulier. Pourquoi elle s'est pointée tout court. Même s'il a un doute relativement douloureux. Une petite idée du pourquoi. Elle s'est certainement dit qu'elle pourrait l'aider à surmonter ses peines. Revenue par pitié pour l'homme qui a tout perdu du jour au lendemain. La pitié. C'est ce qu'il supporte le moins de susciter chez les autres. C'est la raison principale pour laquelle il a pris l'habitude de fuir, autant que possible, les gens. Il ne supporte pas la peine et la pitié qu'il peut lire dans les yeux de ces autres. Il ne réagit pas le moins du monde quand elle lui répond de la façon la plus spontanée qui soit. Elle voulait le voir. C'est presque une évidence dans le fond. Elle est venue pour lui. Pas réellement pour faire signer son dernier bouquin. Il attend qu’elle creuse davantage. Elle ne peut pas se contenter de ça. Et la suite arrive, comme il le craignait. Il hoche la tête de gauche à droite, perplexe. Détourne à nouveau le regard pour aller le perdre vers l'extérieur. Il commence à ressentir le besoin de se replier plus fort sur lui-même. De rentrer, se réfugier dans la maison devenue bien trop grande et pourtant trop petite pour loger son désespoir. « Parce qu'on a eu notre clap de fin et qu'on a décidé de ne plus se voir. » Qu'il croit quand même bon de lui rappeler. « On était d’accord pour se dire que c’était plus simple ... De ne plus se voir. » De couper complètement les ponts plutôt que d'essayer de transformer cette relation en amitié. Même si ça a été terriblement douloureux. Même s'il a fallu un peu de temps pour s'y faire et pour reprendre une vie normale. Le temps a fait son œuvre. C'est même pour ça que l'écrivain s'est permis de refaire sa vie. Ou d'essayer tout du moins... « Je n’ai pas besoin d’aide. » Qu’il tente de lui faire entendre. Il n’a pas besoin d’aide parce qu’il ne cherche pas à se relever. Il n’a pas besoin d’aide parce que celle-ci vient toujours poussée par une certaine quantité de pitié. Celle dont il ne veut vraiment pas... Et de la part de quelqu’un qui continue de naviguer sur une mer houleuse, moins encore. Elle a bien assez de soucis à gérer de son côté, sans essayer de s’occuper des siens. Ou de lui. Parce que le vrai problème aujourd’hui, c’est lui-même. Et la façon qu’il a de gérer ses drames.

(1344 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81.
RPs EN COURS :
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

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stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

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willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Mg54
wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

+ communications
alistairelimaeve.
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyMer 13 Nov 2024 - 21:15


when you try to speak but you make no sound
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willow storm & @alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.

Tu n’as pas besoin de te poser la question bien longtemps à savoir si Alistair reconnaît être celui qui t’a dit ces fameux mots. La reconnaissance sur son visage est instantanée, et tu te surprends d’être encore en mesure de le lire, de le comprendre comme si c’est toi qui l’avais dessiné. « Si tu veux mon avis, celui qui a dit ça devait être un sacré idiot. Encore un utopiste que la vie s’est chargé de rappeler à l’ordre. » Chaque tentative de ta part de lui rappeler qui il était, qui tu es persuadée qu’il est encore semble se terminer en un échec cuisant et une douleur de plus de ta part, mais ce n’est pas pour autant que tu comptes abandonnée si facilement la partie. Tu ne te faisais pas d’illusions, avant de prendre la décision de venir le voir. Tu te doutais bien qu’une telle tragédie changerait un homme, que tu risquais de faire face à un Alistair dont la peine le deuil avaient pris le contrôle, mais ce serait mentir de dire que tu t’attendais à le voir aussi fermé, aussi pessimiste aussi. La réalisation qu’il semblait avoir perdu l’essence-même de sa personne, de cet homme que tu avais aimé autrefois était sans doute ce qu’il y avait de plus compliqué à gérer dans ses retrouvailles, et dieu sait qu’elles étaient nombreuses, les choses compliquées à gérer présentement. « Tu dis utopiste. Je dis optimiste. » que tu contre-argumentes, en tentant de rester la plus légère possible, ce sourire en coin sur tes lèvres pour pallier la tristesse de le voir comme ça qui continue de te happer de plein fouet. « Et la vie n’a pas dit son dernier mot. » Elle a peut-être pris un tournant radical, trop radical même, dans cette injustice qui lui a volé des vies précieuses, qui lui a pris sa famille avant même qu’il n’ait le temps de profiter d’eux, de les aimer de la manière dont ils méritaient de l’être, mais tu refuses de croire qu’Alistair ait été laissé derrière sans raison. Tu refuses de croire que sa seule raison d’être soit de se noyer dans sa peine et dans sa mélancolie ad vitam aeternam, tu refuses de croire qu’un peu de beau ne lui soit pas encore dédié, à un moment ou un autre, s’il s’ouvre seulement à la possibilité. Et il est peut-être là, le problème. De réaliser qu’il n’est pas ouvert du tout à l’idée même que la vie puisse encore lui offrir de belles surprises. « Mais peu importe. Ma vie ne tourne plus qu’autour de mes livres. » Tu retiens un commentaire comme quoi ce n’est pas envisageable, à long terme, de vivre de la sorte, même si tu n’en penses pas moins. Ce n’est pas à toi de lui dire quand et comment vivre sa peine. « Le risque de vivre dans tes histoires, c’est que tu prends la chance de manquer ce qui se passe en dehors de tes livres. » Et peut-être que pour l’instant il continue de se convaincre que rien de bon ne puisse se produire en dehors de ses livres, mais tu aimerais pouvoir lui rappeler, juste une fois au moins, que tout n’est pas perdu.

C’est presque ironique, que tu te retrouves à jouer le rôle de la cheerleader, la plus grande fan de la vie et de ses tournants quand tu es bien plus du genre à te plaindre sur la main de merde qui t’a été offerte depuis ta naissance, mais comme on dit, il n’y a rien comme de se comparer pour relativiser et réaliser qu’il y a toujours plus autour de nous que ce qui nous tend au bout du nez. Ça ne t’empêche pas d’être déçue de ta situation, d’être déçue de ne pas avoir de meilleures nouvelles à lui apprendre sur ton quotidien qui ne ressemble en rien à celui dont tu rêvais encore lorsqu’il faisait partie de ta vie, de celui dans lequel tu te projetais, Alistair à tes côtés. Ce monde-là aussi était utopiste, et ce serait mentir de dire que tu ne t’y perds pas encore quelques fois. Autant les rêves d’être architecte que ceux qui te ramènent à une époque où tu sais encore comment aimer, où tu te délectes tout autant, voire plus, d’être aimée par quelqu’un d’aussi spécial et extraordinaire qu’Alistair Rivers. La réalité est toute autre, quand le mot « Barmaid… » est répété sur ce ton grave qui appartient à l’écrivain, ses yeux plantés sur toi alors que tu déglutis difficilement. « Tu as besoin de deux emplois pour joindre les deux bouts? » Tu pourrais mentir. Dire que non, que tu ne sais pas pourquoi tu as dit ça, que barmaid, c’était avant, dans une autre, mais à quoi bon tenter de camoufler alors que tu lui demandes, tant que possible, de se mettre à nu devant toi? Alors tu hoches légèrement la tête. « J’ai accumulé beaucoup de dettes, pendant que Jessie était malade. Et je paye la majorité des factures de ma mère. » Pour que Jessie conserve un toit au-dessus de sa tête. Un brin de stabilité. Les chèques d’aide-sociale aident un peu, mais ils ne couvrent pas tout, et ta mère est plus souvent intéressée à les dépenser dans les cigarettes et l’alcool que dans de quoi remplir le garde-manger et s’assurer que Jessie ait de quoi se mettre sur le dos. « Ça va mieux, mais j’ai pas encore atteint mon but. » Celui où tu seras enfin dans une position enfin confortable pour te prendre un appartement assez grand et assez salubre pour Jessie et toi, où tu pourras enfin la sortie des griffes de ta mère sans craindre qu’elle puisse avoir gain de cause sur ta sœur, elle qui a toujours su jouer des faiblesses d’un système qui ne t’a pas protégé. Et tant que tu n’auras pas atteint ton but, le boulot de barmaid restera, pour créer ce coussin, cette sécurité qui te permet de fermer l’œil la nuit et taire ne serait-ce qu’un tiers de tes angoisses.

Tu t’attends à la question concernant ta présence à la séance de dédicaces aujourd’hui, et pourtant, la spontanéité derrière ta réponse te surprend toi-même. Il faut croire que certaines choses ne se perdent pas entièrement, même avec les années, et cette aisance avec laquelle Alistair fait ressortir les parties les plus vraies et les plus vulnérables de ta personne semble encore bien présente. Mais il n’y a pas de sourire qui se crée sur le visage de l’écrivain face à tes mots comme tu l’aurais espéré. Tu ne sais pas pourquoi, mais ça fait mal, de réaliser que là où tu n’as jamais vraiment tiré un trait sur lui, lui ne pensait sûrement pas te revoir aujourd’hui. Peut-être même c’était-il fait à l’idée qu’il ne te reverrait jamais, et tu te sens soudainement bien égoïste, de t’imposer à nouveau dans le dessin de son présent. « Parce qu’on a eu notre clap de fin et qu’on a décidé de ne plus se voir. » Tu grimaces au rappel, tu ne peux pas t’en empêcher. Cette dernière conversation entre vous, tu essayes autant que possible de l’oublier, quand bien même elle résonne bien trop souvent dans tes pires cauchemars, ceux dans lesquels tu te retrouves complètement seule au monde, et ce, par ta propre et unique faute. « On était d’accord pour se dire que c’était plus simple… De ne plus se voir. » « J’ai changé d’idée. » que tu lui réponds le plus simplement du monde, sans lui préciser que tu as changé d’idée moins de 24 heures après votre rupture, et que tu as usé de tout ton contrôle à de nombreuses occasions pour ne pas flancher et lui envoyer un message lui demandant de te rejoindre à l’hôpital, que tu ne pouvais pas passer au travers des prochains mois sans lui. Oh que tu aurais voulu le faire, mais tu étais trop bornée, persuadée que tu lui rendais une faveur de ne pas lui imposer une telle détresse. La vérité, c’est que tu vois bien aujourd’hui, que tu ne pouvais pas le protéger des aléas de la vie. « Est-ce que tu te souviens de comment elle s’est déroulée, cette conversation? Bien précisément? » que tu insistes, plus que tu ne le devrais sans doute, mais tu réalises que tu ne peux pas lui tendre la main si tu ne lui dis pas tout, pour qu’il puisse prendre la décision avec toutes les cartes en main à savoir s’il veut te voir faire partie de sa vie à nouveau ou non. « On a décidé ensemble que c’était pour le mieux, mais j’ai insisté. J’ai initié la conversation, j’ai pratiquement forcé la rupture. » Il n’y avait rien qui laissait présager que c’est ce qui allait se produire. Vous étiez bien, vous étiez heureux ensemble et il aimait Jessie si fort, tu savais qu’il n’y avait rien qu’il ne ferait pas pour ta petite sœur. Quitte à s’oublier lui-même. « Je venais d’apprendre pour la leucémie de Jessie. Tu te souviens, ça faisait quelques mois qu’elle semblait attraper tous les virus à la crèche, elle était toujours fatiguée mais les médecins ne me prenaient pas au sérieux? » Il avait été là pour plusieurs de ces visites médicales. Il devait se souvenir, non? « C’était le cancer, Ali. C’est pour ça que j’ai rompu. Pour t’éviter… » Lui éviter quoi, au juste? De la peine? Est-ce qu’il en a eu, suite à votre séparation? Les mois qui ont suivi sont flous, ils sont ceux durant lesquels tu n’as aucune idée de comment Ali allait, et tu regrettes, tu regrettes tellement de l’avoir repoussé alors que tu avais tellement besoin de lui. « Je n’ai pas besoin d’aide. » « On a tous besoin d’aide à un moment ou un autre. » que tu souffles, et ça, tu le comprends désormais mieux que quiconque, parce que tu as fait la même chose que lui, tu as fait pire encore. « Et j’aimerais être celle qui t’aide, si tu veux. » Même si tu comprendrais parfaitement, après tout ça, qu’il ne veuille pas de ton aide à toi.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Dernière édition par Willow Storm le Jeu 14 Nov 2024 - 2:10, édité 1 fois
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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : BurlyWood.
RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3)
RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)
AVATAR : Brandon Sklenar
CRÉDITS : starrynightavatars
DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes.
PSEUDO : Crépuscule.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 09/11/2024
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyMer 13 Nov 2024 - 23:34

Willow Storm adore ce message



when you try to speak but you make no sound
crédit gif - forest enchantress & crdgn
@willow storm & alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.


Bien sûr qu’il sait parfaitement qui est l’idiot qui lui a soufflé ce genre de bêtise. D’abord, parce que c’est typiquement le genre de chose qu’il pouvait dire autrefois. Quand la vie était encore clémente avec lui. Quand il pensait qu’il allait être heureux comme ça pour le restant de ses jours. Parce qu’il était jeune. Parce qu’il réalisait ses rêves les uns après les autres. Parce qu’il était encore capable d’aimer avec tendresse et sincérité. Parce qu’il était assurément une toute autre personne à cette époque-là. Époque lointaine. Oubliée depuis longtemps. Parce qu’entre temps, la vie lui a fait comprendre que personne ne pouvait toujours être heureux. Qu’il n’était pas acceptable que certaines personnes n’aient rien et que d’autres aient tout. Parce qu’à ce moment-là, sa vie a décidé qu’il était temps qu’il ait sa part de malheur. Elle y est peut-être juste allée un peu fort. Parce que ça a vite été trop pour lui seul. Alors quand Willow tente de lui faire entendre raison, il n’entend pas vraiment. Elle joue sur les mots et il ne prend pas la peine de répondre quoi que ce soit. Parce qu’elle est bien décidée à avoir raison, Willow. Parce qu’elle pense qu’il finira par capituler. Ou elle l’espère très sincèrement. Il ne sait pas. Et il n’est pas certain d’avoir la force de lutter contre elle de toute façon. Parce qu’elle ne peut pas comprendre ce qui se passe dans sa tête. Certes, elle a connu ses propres drames et sa vie compliquée. Certes, elle a l’air d’avoir encore ces tourments dans la vie de tous les jours. Mais personne ne gère ses problèmes de la même façon. Et on ne peut pas dire qu’Alistair ait une façon de faire très orthodoxe. Il n’a pas envie de se battre parce qu’il n’a pas envie d’aller mieux et de se relever. Il préfère se laisser aller. Rester à terre. Prendre des risques pour sa propre vie parfois. C’est ce qu’il fait quand il joue à des jeux dangereux en se disant que peut-être, le destin finira par être clément avec lui en lui offrant la liberté qu’il souhaite rencontrer enfin. Celle qui lui permettra de rejoindre femme et enfant. Ces deux êtres qu’il n’a pas ou n’a plus à ses côtés. Qu’il était supposé garder encore longtemps, pourtant. Il assume complètement la tournure terriblement sombre qu’ont prise ses pensées et qu’a prise son âme. Il est persuadé que l’être humain n’est pas fait pour encaisser tout ça. Quoi qu’en pense le Alistair d’il y a neuf ans. Alors aujourd'hui, il est vrai que sa vie ne tourne plus qu'autour de ses livres. N'en déplaise à Willow qui s'imagine qu'il ne se laisse pas la possibilité de voir ce qui l'entoure. Ce qui se passe en dehors. « Et ça me va très bien ainsi. » Qu'il appuie un peu plus fort.

À chaque fois que la conversation dérive pour se concentrer uniquement sur la blonde, il est plutôt soulagé, l'écrivain. Même s'il est en train d'apprendre de mauvaises nouvelles. Il est surpris par le flot de pensées qui sont en train de se déverser dans son esprit tourmenté. Surpris d'être encore capable de ressentir des choses pour la peine des autres. Même s'il ne fait finalement aucun doute que c'est plutôt réservé à une élite très spéciale. Willow étant apparemment dans cette liste malgré les neuf années de silence. Une Willow qui a continué de payer pour les nombreuses erreurs et mauvais comportements de sa mère. Ce n'est évidemment pas quelque chose qui peut le surprendre, Alistair. Il a passé suffisamment de temps dans cette famille pour en comprendre le fonctionnement et pour savoir quel genre de personne est sa mère. Typiquement le genre qui ne peut jamais changer, malheureusement ... Surtout, malheureusement pour ses deux filles, qui ont continué d'encaisser et de subir malgré les années qui sont passées. « C'est quoi ton but ? » Il est le premier à être surpris par son interrogation qui est le résultat d'une véritable curiosité. Le genre de sensation qu'il ne pensait pas ressentir de sitôt. Voire, qu'il s'imaginait ne plus jamais ressentir. C'était apparemment une bêtise et il réalise qu'il est encore capable de ça. Même si c'est potentiellement logique alors qu'il retrouve une personne qui a tant compté pour lui, mais qu'il n'a plus revue depuis si longtemps… ... Il ne propose pas son aide parce que ce n'est plus vraiment d'actualité ça. Ils ne sont plus rien l'un pour l'autre après tout ... C'est en tout cas ce qu'il s'imagine encore à ce moment-là. Loin de se douter de ses véritables pensées le concernant. Comment le pourrait-il, après tout ce temps passé loin l'un de l'autre ? Il a poursuivi sa vie, lui. Au point de la (re)faire avec une autre. Une femme qu'il a perdue de la plus violente des façons. Il a refait sa vie ... Contrairement à elle, qui semble avoir été bloquée dans son évolution, par sa famille elle-même. S'il est peiné de l'apprendre, il sait avec certitude qu'il ne peut rien y faire de toute façon. Il est fort probable que les choses ne se seraient pas du tout passées de la sorte s'ils ne s'étaient pas séparés tous les deux. Mais ils ne peuvent pas tout réinventer. Ils ne peuvent pas modifier le passé. Ils peuvent seulement accepter toutes les décisions qui ont été prises à cette période de leur vie. Presque une autre vie, dans l'esprit d'Alistair qui a le sentiment d'avoir eu beaucoup à faire, à vivre, à encaisser et à digérer dans la foulée. Alors il ne manque pas de lui rappeler qu'ils ont connu le clap de fin de leur histoire, tous les deux. Qu'ils ont pris cette décision ensemble et qu'ils étaient tous les deux d'accord. Quand bien même, elle semble vouloir faire entendre une autre mélodie aujourd'hui.

Hochement négatif de la tête quand elle lui demande s'il se rappelle précisément de leur rupture. La réalité, c'est qu'il n'en garde que quelques bribes. Quelques petits flashs de pas grand-chose. C'était dans une autre vie pour lui. Haussement d'épaules quand elle insiste pour lui faire entendre la raison que c'est elle qui a initié cette rupture.  « Ce qui ne change rien. Même si c'est toi qui l'as initié, j'étais d'accord avec tes arguments ... » Il s'imagine qu'elle s'en veut d'avoir été celle qui a initié cette séparation et il n'a pas envie qu'elle fasse ça. Parce que, dans le fond, ça a peut-être bel et bien été la bonne chose à faire. À ce moment-là, précisément. Mais Willow ne s'arrête pas là et la révélation qui suit, est un coup de poing en plein estomac. Alsitair a la sensation d'aspirer tout l'air de l'endroit, quand elle admet avoir rompu en apprenant la maladie de sa sœur. L'air se bloque dans les poumons. Finalement, il ferme les yeux et bascule légèrement la tête en arrière. En totale perdition. Assailli de toutes parts par une opaque fumée noire qui lui embrume tout à fait le cerveau, qui noircit son cœur et le brûle. Elle n'a pas besoin de terminer sa phrase. Il comprend ce qu'elle a fait en rompant. Parce qu'à quelques reprises au cours de leur relation, elle lui a laissé entendre qu'elle était peinée de lui faire "subir" tout ça à lui aussi. Quand il se contentait, en retour, de lui prouver qu'il aimait prendre soin d'elle et de sa sœur. Elle a décidé qu'il s'était assez donné et sacrifié pour elles. Elle a décidé pour eux. Et c'est une révélation qu'il n'était pas prêt à entendre. Qui continue de s'insinuer en lui. Provoquant un ras de marées de sombres pensées et de sombres sentiments qu'il ne peut encaisser en silence. Et elle prétend encore vouloir l'aider. Vouloir être là pour lui. Elle fait certainement juste preuve de maladresse et pourtant, il ne peut s’empêcher de lui en vouloir. « Je ne peux pas ... » Qu’il crache enfin en se libérant du surplus d’air dans les poumons. Dans la foulée, il redresse la tête et ramène enfin le regard sur elle qui est toujours assise en face de lui. « J’ai besoin de ... » Sortir prendre l’air. Ou prendre la fuite serait plus exact ... Il essuie ses mains moites sur les cuisses de son pantalon, avant de se redresser tout à fait. De se lever. « Je vais régler. » Qu’il souffle tout bas avant de filer en direction du bar pour payer la note. Sans lui demander son avis ni son accord. Une fois cela fait, il ne passe à la table qu’en un éclair. Pour récupérer son porte-documents duquel il extrait le livre qu’il a récupéré avant de quitter la librairie. Sans un mot, il l’abandonne sur la table puis tourne les talons pour quitter le café. Sans demander son reste. Sans prendre la peine de lui dire au revoir ou un quelconque dernier petit mot. Juste ce livre à la dédicace différente du premier ...

Pour Stormy -  Aux tempêtes passées. Prends soin de toi. - Ali


(1485mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81.
RPs EN COURS :
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

(allow #1) when you try to speak but you make no sound Tumblr_peafn4Vqj21wksrs1o4_r1_400
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

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willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

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wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

+ communications
alistairelimaeve.
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AVATAR : lili reinhart
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DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam)
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INSCRIT LE : 22/09/2024
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Message(#)(allow #1) when you try to speak but you make no sound EmptyJeu 14 Nov 2024 - 19:48

Alistair Rivers adore ce message



when you try to speak but you make no sound
crédit gif - lomapacks & ugly confession
willow storm & @alistair rivers librairie, queen street mall, spring hill.
When your tears are spent on your last pretense. And your tired eyes refuse to close and sleep in your defence. When it's in your spine like you've walked for miles. And the only thing you want is just to be still for a while. And if your heart wears thin, I will hold you up. And I will hide you when it gets too much. I'll be right beside you. When you're overwhelmed and you've lost your breath. And the space between the things you know is blurring nonetheless. When you try to speak but you make no sound. And the words you want are out of reach but they've never been so loud.

« Et ça me va très bien ainsi. » Le ton est sans appel, l’argumentation inutile tant tu sais que tu ne le feras pas changer d’avis sur ce point, aussi crève-cœur cette réalité soit-elle. C’est plus compliqué que tu ne l’aurais cru, de t’ajuster à la nouvelle version de lui. Celle qui a connu une peine terrible, celle qui semble résigné à vivre dans son imaginaire pour ne pas avoir à faire face à sa réalité. Ça ne ressemble en rien au Alistair que tu as connu, à celui que tu as aimé. Les gens changent, Willow. Oui, mais à ce point-là? Tu peines à y croire, tu peines encore plus à l’accepter. Il t’est difficile de ne pas penser à ce qui aurait pu se passer, si tu étais revenue vers lui plus tôt. Si tu n’étais jamais sortie de sa vie. Mais tu sais qu’il t’est complètement inutile de te perdre dans de tels scénarios, que tu ne peux rien changer à ce qui s’est passé. Ni dans ta vie, ni dans celle de l’écrivain, quand bien même l’envie de le soulager de ce poids qui semble immense sur ses épaules est poignant, criant. Tu n’as que rarement ressenti une telle empathie pour quiconque. La seule autre personne qui te vient en tête est évidemment ta petite sœur, bien que cette dernière, malgré les souffrances et les aléas que la vie a placé sur son chemin, continue de sourire et de se battre. Elle est tellement forte, elle t’impressionne à chaque jour et peut-être qu’un jour, tu partageras avec Alistair la résilience dont Jessie fait preuve, mais aujourd’hui n’est pas ce jour, quand chaque morceau de conversation est partagé avec maladresse et incertitude. Tu en partages plus que tu n’avais l’intention de le faire, laissant les mots prendre la place qu’ils leur sont dû sans trop savoir à quoi ça rime, tout ça. Sans trop savoir ce que tu essayes de faire, ne serait-ce qu’une tentative de reconnecter avec l’homme assis devant toi, sans être persuadée que cela soit encore possible. Mais quand tu penses qu’il se contentera de rester silencieux, à t’observer et t’étudier comme s’il n’était pas certain lui non plus de qui se trouve devant lui, il ouvre la bouche, l’écrivain, te posant la seule question qui importe réellement. « C’est quoi ton but? » « Sortir Jessie de chez ma mère. Être confortable. » C’est tout. C’est la seule chose que tu veux. Être confortable. Arrêter de vivre de chèque de paye en chèque de paye. Pouvoir offrir à ta sœur ce que tu n’as jamais eu. Tu n’as pas besoin de toutes les richesses du monde, tu ne veux pas faire dans l’excès, et si Ali se souvient, il sait comment tu es, il sait que tu n’as pas besoin de grand-chose.

Mais tu ne sais pas de ce qu’il se souvient précisément, Ali, quand il secoue doucement la tête de gauche à droite lorsque tu lui parles de votre rupture, de ce moment dont tu connais trop bien les détails alors que pour lui, ça semble s’être entassé dans un amas de journées pas nécessairement plus significatives les unes des autres. Tu refuses de t’attarder trop longuement sur ce que ça te fait, de réaliser que l’impact que vous avez eu l’un sur l’autre n’est pas le même. « Ce qui ne change rien. Même si c’est toi qui l’as initié, j’étais d’accord avec tes arguments… » Il était d’accord oui, mais il ne savait pas tout et tu juges qu’il est temps de modifier ce fait bien particulièrement. Peut-être que tu ne devrais pas. Peut-être que tu ne t’y prends pas de la bonne façon. Peut-être que tu risques de causer plus de mal que de bien. Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tout t’échappe telle une explosion dont tu n’as plus le contrôle dès l’instant où les mots ont quitté tes lèvres et l’impact est immédiat. Ton regard est coincé sur lui, sur la moindre de ses réactions, de ses yeux qui se ferment, de sa tête qui se balance vers l’arrière, de son corps qui semble se tendre de la tête aux pieds. Les secondes s’étirent dans un silence que tu ne tolères pas, dans lequel tu voudrais le plaider de dire quelque chose, n’importe quoi. Qu’il se choque, qu’il cri, qu’il rit, n’importe quoi tant qu’il te prouve qu’il a entendu, qu’il a compris, qu’il te partage encore un peu tout ce qui peut se jouer présentement entre ses deux oreilles. Mais il ne fait rien de ça, l’écrivain, quand il souffle finalement « Je ne peux pas… » Tu secoues la tête, regrettant tout. Regrettant ce que tu viens de lui dire. Regrettant l’idée d’aller prendre un café. Regrettant même ton initiative de provoquer des retrouvailles entre vous. « J’ai besoin de… » De quoi, Ali? Dis-moi de quoi tu as besoin, je veux t’aider. Je veux être là pour toi. Tu attends les mots, un quelconque indice de la part du Rivers quant à ce que tu peux faire, mais il finit simplement par se lever sans même te regarder. « Je vais régler. » « Ali, attends. » Mais tes mots se perdent dans le brouhaha des conversations autour de vous, les pas d’Alistair pressé alors qu’il se rend au bar, ne tarde pas à payer la facture pour vos cafés. Tu pourrais te lever, t’imposer dans sa bulle encore un peu pour qu’il ne parte pas sur cette note-là, mais tu n’en fais rien. Tu restes assise à la table, figée dans le moment, incapable de comprendre pleinement comment les choses peuvent avoir pris cette tournure si rapidement. Quand il revient vers votre table, tu conserves l’espoir de pouvoir dire quelque chose, n’importe quoi pour tenter de le retenir, mais les mots t’échappent et tu ne fais que l’observer attraper son porte-document, en sortir une autre copie de son nouveau livre qu’il glisse dans ta direction sans jamais que ses yeux ne se posent sur toi. « Pars pas comme ça… » Mais il est déjà trop tard, Alistair te tourne le dos et ses enjambées sont longues et rapides jusqu’à la sortie du café, et tu perds rapidement sa trace. Tu laisses ta tête tombée contre tes mains, un long soupir s’échappant de ses lèvres. Tu as tout gâché. Tu avais une seule chance, et tu as tout gâché. Tu ne sais pas tu restes là combien de temps avant de bouger à nouveau, le temps n'étant qu’une notion dont tu ne comprends plus rien. C’est au bout de quelques minutes, quelques heures même peut-être, qui sait, que tu attrapes finalement le livre qu’il t’a laissé, en ouvrant la couverture pour retrouver son écriture que tu reconnaîtrais entre milles. La dédicace te fait sourire autant qu’elle te donne envie de pleurer. Ce surnom. Cette dédicace particulière. Ces vœux qui laissent croire qu’il ne sera pas là pour voir si oui ou non, tu prendras soin de toi.

Better luck next time, Stormy.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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