ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1065 POINTS : 400
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Harleen 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
tw : violence conjugale explicite, abus physique et émotionnel.
Avril 2024.
Elle a toujours su que ça arriverait un jour.
Enfin, non, ce n’est pas tout à fait vrai.
La première fois qu’elle a rencontré Tommy, elle a eu un sentiment d’inconfort, certes, mais c’est le même qu’elle ressent souvent quand un garçon la regarde avec trop d’insistance. Cleo a appris à se convaincre que c’était ça, les papillons dans le ventre. Elle a trouvé Tommy charismatique, charmant, avec une passion pour la danse et l’art qui a touché Cleo, surtout à cette époque où elle était encore infirmière à Alice Springs, coincée dans un vie qu’on avait construite pour elle. L’énergie de Tommy a été un moteur, une façon de la pousser, une façon de fuir, aussi, finalement. De partir loin, de se réinventer. Alors non, les premiers mois, elle n’a pas deviné ce qui se cachait là, sous les grands sourires de Tommy. Il l’aimait, avec une passion dévorante et possessive, mais il l’aimait vraiment.
C’est lors de leur première dispute, une semaine après avoir déménagé à Brisbane, que la pensée intrusive a glissé dans sa tête. Elle a senti une forme de violence émaner des pores de Tommy, comme si ses mots coupants ne lui suffiraient pas, un jour. Il a eu un geste, il a tapé la télécommande contre la table basse, de mauvaise humeur, et l’instinct de Cleo s’est alarmé. Mais elle a refoulé, comme toujours, éduquée pour douter constamment d’elle. Elle doit se dire que Tommy lui a proposé de tout plaquer pour vivre à Brisbane avec lui parce qu’il voulait qu’elle s’émancipe, aussi. Pas parce qu’il voulait l’isoler. Pas vrai ?
Mais chaque dispute n’a fait que renforcer l’inquiétude grandissante. Mais Cleo est douée pour se mentir à elle-même, pour se promettre qu’elle exagère, que c’est son anxiété qui parle. Alors elle a commencé à négocier. Non, Tommy ne lui ferait jamais de mal. Puis, non, Tommy ne lui ferait jamais de mal volontairement. Puis, non, Tommy ne lui ferait jamais de mal volontairement s’il était sobre. Puis, non, Tommy ne lui ferait jamais de mal volontairement s’il n’avait pas passé une journée difficile au travail. Puis, non, Tommy veut la punir, mais c’est parce qu’elle l’a poussé à bout. Puis, non, Tommy, est violent dans ses mots, mais il ne le sera jamais dans ses gestes. Puis, non, Tommy est violent contre des objets, mais jamais contre elle.
Et ce soir, alors qu’elle sent le mur dans son dos contre lequel il la pousse, le poing dans ses côtes, elle réalise qu’elle s’est trompée. Ou qu’elle avait raison depuis le début, au fond.
La peur et l’adrénaline mélangent ses émotions, ses perceptions. Alors qu’elle réalise qu’elle est à nouveau seule, elle ne se souvient pas comment tout a commencé, combien de temps ça a duré. Elle ne sait pas où Tommy est parti non plus. Elle a la joue qui brûle, la pommette qui pique, elle a mal quand elle inspire, sa main gauche lui fait mal, celle qu’elle a utilisée pour essayer de se protéger vainement. Son annulaire gauche est tordu dans une position étrange. L’ironie ne lui arrache pas de sourire.
Elle se regarde au-dessus d’elle-même, peu consciente de ce qu’elle fait. Elle prend des affaires, les fourre dans un sac à dos. Elle regarde ses bibelots sur les étagères, se demande si Tommy va les casser en son absence, brûler ses vêtements préférés, ceux qu’elle a trouvé à la brocante du coin. Elle ne sait pas si elle pourra revenir les chercher, ne sait pas si elle pourra un jour à nouveau être dans cet appartement. Sac à dos sur le dos, toujours pas bien sûre d’où elle est, de qui elle est. Elle prend le bus jusqu’à l’adresse qu’elle connaît par cœur, ne prend même pas le temps de prévénir par texto de son arrivée. Elle ne sait même pas s’il sera là, n’est pas sûre de l’heure qu’il est - la nuit est tombée, il pourrait être 22h comme 2h du matin, elle ne sait plus.
Elle rentre le code de l’interphone de l’immeuble, monte les étages et toque à la porte - sa main contre le bois ne lui paraît pas être la sienne. Et quand Phenix lui ouvre, elle cligne des yeux, le regarde, ne sait même pas quoi dire. Elle ouvre la bouche, la referme, inspire, recommence. « Je crois que j’ai un doigt cassé », elle dit d’une voix très lointaine, parce qu’elle ne sait pas comment expliquer ce qu’elle vient de vivre.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Phenix Monroe
le rossignol en blouse bleue
ÂGE : Vient de fêter ses 30 bougies, et comme beaucoup de Millennials, il a la peur au ventre, cette sensation de n'avoir rien accompli, de ne pas avoir eu le temps de faire ce qui lui tenait à cœur, d'avoir été dans un coma de dix ans et de se réveiller en constatant que la moitié de ses potes d'enfance sont désormais mariés, parents ou au summum de leur parcours professionnel, alors que lui, il mange toujours des Chocos au p'tit-dej SURNOM : Phee, Phen, Phenny si vous êtes particulièrement infantilisant (genre, comme sa mère) STATUT : En crush sur Eden, essaie d'oublier Lennox, mais c'est plus difficile qu'il n'y paraît. MÉTIER : Sort ses meilleures blagues, dégaine son plus beau sourire et déverse des rayons de positivité illimités sur les petits patients du service pédiatrique à l’hôpital St-Vincent LOGEMENT : 7 Victoria Avenue (Redcliffe) POSTS : 40 POINTS : 330
TW IN RP : abandon d'enfant/adoption, milieu hospitalier TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : • rayonnant de positivité • jamais fini un livre • croit au karma et à la réincarnation • toujours en retard, sauf au boulot • drag-queen occasionnel • rire mémorable • l'aîné d'une fratrie de sept • obsession pour les cristaux • incapable de rester concentré plus de cinq minutes • théâtral en toutes circonstances • hyperactif • réprime ses sentiments en faisant des blagues • en questionnement sur sa sexualité depuis un crush inattendu sur une collègue • surnommé "la star" par certains de ses patientsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
Hey ho, viens rejoindre la fratrie Monroe
The breaks go out on me crédit gif - unknown (giphy) & harlivygifs Phenix Monroe & @Cleo BakerAppart' de Phenix
Avril 2024.
Le rythme a été intense à l’hôpital ces derniers temps - encore plus que d'habitude. Les heures sup' s'accumulent dangereusement, si bien que c'était la première fois hier soir en deux semaines que je suis rentré avant 22h. J'en ai profité pour faire ma lessive - palpitant, je sais - et regarder un film sur Netflix devant lequel je me suis endormi comme une masse au bout de dix minutes à peine. Aujourd'hui, le programme est à la relaxation - en théorie. A chaque fois que j'ai voulu dédier une journée au farniente ces derniers mois, je me suis toujours retrouvé à faire tout sauf me reposer. Entre les coups de fil imprévus, les engagements sociaux et les petites tâches domestiques que je repousse toute la semaine, mes journées de repos finissent par être tout aussi chargées que les jours de travail.
Ce matin, j'ai pourtant pris une résolution : ne rien faire. Juste traîner au lit, me marrer devant de vieux épisodes de Friends, préparer mes repas pour la semaine à venir, et prendre des nouvelles de ma famille, que je délaisse un peu trop ces derniers temps. La mission a été réussie, et j'ai même eu le temps de me faire un masque facial à base d'avocat et de jus de citron - c'est pas merveilleux, ça ? Je m’apprête à rincer la mixture verdâtre qui commence à sécher sur ma tronche lorsque quelqu'un toque à la porte. Quoi ? Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Ça doit encore être la voisine venue me demander de la farine pour ses recettes... j’étais ravi de lui filer mon paquet la dernière fois, puisqu'elle est revenue deux heures plus tard avec un Tup rempli de cookies pour me remercier.
J'approche de la porte, méfiant, avant de me pencher pour regarder à travers le judas. Une crinière flamboyante bien familière se tient sur le palier. Cleo, AKA une de mes meilleures potes que j'ai un peu négligée ces derniers temps. Bizarre qu'elle n'ait pas prévenu avant de venir, mais au moins, elle ne se formalisera pas que je l'accueille avec un masque ridicule sur le visage.
"Cleo chérie... excuse la tronche de Hulk, j'étais en train de... qu'est-ce que... Wow." Mon regard virevolte de son sac à dos, à son doigt tordu. Oh, bordel. J'ai envie de la questionner, mais j'ai appris à garder mon sang-froid et à aller à l'essentiel dans ce genre de situations - déformation professionnelle. J'entre immédiatement en mode infirmier, la pressant de me rejoindre à l’intérieur. "Viens, entre, installe-toi dans le salon."
Je me mets déjà en route vers le petit placard de la salle de bains où je garde une trousse de secours. J'attrape la boîte et la ramène dans le séjour avant de la poser sur la table basse et d'en sortir le nécessaire : ruban médical pour immobiliser le doigt en question en le collant à celui d’à côté, histoire de réduire les mouvements qui pourraient aggraver la blessure. Mais avant de commencer mes soins, je prends le temps d'observer Cleo, dont l'air hébété arrache quelques frissons d’inquiétude à mon échine. "Hey... ça va aller. T'arrives à le bouger ou pas du tout ? Je vais délicatement enrouler un peu de ruban autour de tes doigts pour immobiliser celui qui a l'air cassé et on avisera ensuite, ok ? Tu veux me dire comment tu t'es fait ça ?"
sparkle sparkle
Look, I can't dim my shine just because some people feel uncomfortable.
phenix › the brakes go out on me
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