greta › walls of insincerity, shifting eyes and vacancy
Gideon Dacus
le clavier grippé
ÂGE : 44 ans, 4 novembre 1979. Il sera ravi de vous informer qu'il est scorpion, ascendant verseau, lunaire sagittaire. Vous voulez qu'il fasse votre chartre astrale aussi ? SURNOM : Son nom de famille se prononce “Day-Kiss”, ses amis le surnomment KissKiss. STATUT : Divorcé depuis quelques temps déjà. C'est ok, ça rajoute à son lore dramatique. MÉTIER : Écrivain, “à succès”, ajouteraient son éditrice et son attaché de presse, “incompris”, dirait Gideon. POSTS : 38 POINTS : 140
TW IN RP : Alcoolisme, homophobie, égomania (lol) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : écrivain au syndrome de la page blanche, 5 ans après un best-seller, oui, c'est cliché, ça l'enrage encore plus › plume lyrique, absurde, et bourrée de symbolisme › boit trop, fume trop › ses party tricks incluent tirer le tarot et lire les lignes de la main › mélancolique, combatif, amer, haut-en-couleur › un peu snob culturellement, sa watch-list netflix est pourtant composée à 80% de romcoms › éternel colérique face aux injustices réelles (et imaginées, oops) › non, il ne vit pas seul, il est avec Josette, le chat errant qu'il a adoptéDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : Kipplin 01 › Damon 01 › Auden 01 › Greta 01
DAMON › you left your typewriter at my apartment, straight from the tortured poets department, i think some things I never say like, "who uses typewriters anyway?"
AUDEN › lighting matches just to swallow up the flame like me? do you call yourself a fucking hurricane like me? pointing fingers 'cause you'll never take the blame like me?
KIPPLIN › time can never mend the careless whispers of a good friend, to the heart and mind ignorance is kind, there's no comfort in the truth, pain is all you'll find
La salle est somptueusement décorée, on sent que la maison d’édition a mis du budget pour le lancement de leur nouvelle collection - grand buffet, bar avec du vin pétillant (non, pas du champagne, il ne faut pas pousser), des jolies tentures colorées, des fleurs sur les petites tables, les employés en costards ou en robes de soirée. Gideon regarde toujours ses soirées mondaines avec des émotions contradictoires. Le gamin timide et rejeté en lui ne peut s’empêcher de regarder tout ça avec méfiance et dédain, avec l’impression qu’on ne l’attend pas tout à fait dans cette pièce et qu’on pourrait encore lui fermer la porte au nez s’il disait la mauvaise chose. Et, paradoxalement, il sait qu’il appartient à ce monde, qu’il est désormais à l’aise, un écrivain, un vrai, dont on respecte le travail. Il a vendu un best-seller, putain. Les moqueries de couloir du lycée sont loin, on ne le pointe plus du doigts parce qu’il est étrange, ou gay ; mais comment ôter du fond de son estomac cette amertume-là, la façon dont cela a influencé toute son adolescence et sa construction ? Mais il a mis sa plus belle tenue, un pantalon un peu large en tweed foncé, une chemise satin bleu nuit, qui attrape la lumière quand il bouge. Il évolue de groupe en groupe, toujours un nouveau verre à la main, galvanisé par les sourires des gens qui le reconnaissent, mais surtout par l’alcool qui commence doucement à se diluer dans ses veines et lui donner ce boost de confiance qu’il adore.
Quelques petits fours avalés, pour se redonner de l’énergie, et il a à peine le temps de discrètement essuyer les miettes de ses doigts qu’il croise une blonde au visage solaire et familier. « Greta ! » Il lui fait un signe, et un grand sourire, en guise de bonjour. La jeune femme est autrice, elle aussi, et ils se sont déjà croisés à plusieurs évènements - leurs éditrices se connaissent bien et les ont présentés. Il ne la connaît pas vraiment, mais c’est un visage familier de ce genre d'événements, une personne qu’il considère comme une alliée dans ces moments-là. Il a le souvenir brumeux d’une fin de soirée, après trop de vin, où ils avaient longuement discuté sur un banc, dehors, alors que Gideon fumait cigarette sur cigarette. « Tu vas bien ? » Il demande, avant qu’un petit groupe de trois personnes arrivent à leur hauteur, des gens du milieu de l’édition que Gideon connaît bien. « Ah, bonsoir ! » Il serre des mains, puis a un mouvement vers Greta, toujours à côté de lui. « Je ne sais pas si vous vous connaissez ? » Il demande, prêt à jouer les faciliateurs.
and you believed in every maybe, shalala, it drove you crazy, tough as nails and built for breaking, but you were just a kid when they told you, you'd been born to bleed, little soldier
greta › walls of insincerity, shifting eyes and vacancy
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