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 (min #3) ♪ somewhere along in the bitterness

Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
l'orfèvre des émotions
  
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden
(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness Ikod
POSTS : 1305 POINTS : 2170

TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & luna
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS :
(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness Hseh
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load

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JAYZAN #5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you

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DA SILVAS #1 ¤ u.c

(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness Wg9c
SAMZAN #3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth

(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness C4wf
ALYZAN #1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos

kip#2 ¤ mateo#1 ¤ arsinoé#2 ¤ pen (dj) ¤ ciel#1
¤ min#3 ¤ hadley#2

RPs EN ATTENTE :
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SIERRA (scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home

RPs TERMINÉS :
(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness 06bfecce62b3e8640adf3637742aee0f140fc5e9
ASHAN ¤ take my heart, don't break it, love me to my bones, all this time i wasted you were right there all along, you and i stargazing, intertwining souls, we were never strangers, you were right there all along

(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : ©juju (avatar) ¤ ©egosolus (gif profil) ¤ ©shirmirart (dessin ashan) ¤ ©sophiexrph ©badpcks (gif izen) ¤ ©baiedor (gif jayzan) ¤ ©anscollections ©watchmanatch (gif samzan) ¤ ©brisounours (gif alyzan) ¤ ©magsalecs (gif sign) ¤ ©omibutt © kaetastrophesgifs (gif da silva)
DC : m. mayers & y. hikmet
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-soft-hearted-with-anger-issues
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Message(#)(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness EmptyDim 10 Nov 2024 - 23:11



somewhere along in the bitterness
crédits/ daikunart & dramastream
@Ho Min-Kyung 11/2024 - parc national de springbrook

Il a décelé la tristesse de Min à travers quelques pauvres syllabes inscrites dans une bulle de notification sur son écran de téléphone, trois fois rien, à peine une simple ébauche de chagrin qui aurait pu passer au travers de son attention tant elle était dissimulée par la neutralité absolue — le vétérinaire n’avait aucunement l’intention de partager ses afflictions, ça, Izan l’a bien compris, et c’est presque une raison supplémentaire de se réjouir d’avoir su la détecter malgré le parement. Il ne s’explique pas, en revanche, comment il a pu avoir ce pressentiment, comment la certitude s’est imposée à lui alors qu’il n’avait aucun indice lui permettant de remonter le fil de cette piste ; il l’a su instinctivement, comme si la douleur de Min s’était positionnée en reflet avec la sienne, formant un écho qui avait envahi jusqu’à ses convictions les plus profondes, ne lui permettant pas réellement d’ignorer l’évidence. Mais Izan ne s’attendait pas à ce que Min soit autant abattu, aussi accablé par le chagrin, aussi marqué physiquement par la peine qu’il éprouve ; non pas parce que le pianiste ignore combien une rupture amoureuse peut être douloureuse et difficile à accepter, mais parce qu’il s’est premièrement retrouvé totalement démuni face aux traits tirés de son beau visage, sillons dans lesquels circulent la couleur froide de la souffrance, de la déception et des regrets. Égoïstement, en posant les yeux sur lui, Izan s’est demandé s’il avait le même air mélancolique au visage, ces petits éclats dans la peau, à peine visibles à l’oeil nu, ces fissures qui se creusent sous le manque qui torpille le ventre et le coeur, cette douleur lancinante et constante, comme un rappel cruel que c’est fini et qu’il n’y a définitivement plus rien à faire pour sauver l’histoire qui s’est achevée, pour préserver l’avenir commun qui a disparu.

C’est presque rassurant, en un sens, de constater qu’il y a quelqu’un, tout près, qui comprend, qui n’a besoin d’explication pour savoir, qui peut deviner, qui peut accepter sans juger. Mais il s’est naturellement demandé s’il était réellement la personne adéquate pour remonter le moral du coréen, seulement, une fois devant ce dernier, il a bien été difficile de s’en détourner sans donner l’impression de prendre la fuite devant les désastreux symptômes de son coeur brisé — et c’est loin d’être une idée dont Min a besoin. Alors, sans trop savoir s’il manie ses expressions et ses mots avec éloquence, il l’a entraîné dans une escapade en-dehors de la ville, comme si cette fuite improvisée à la dernière minute avait le don miraculeux de tout effacer, comme s’il existait une frontière invisible qui retenait les chagrins là où ils sont nés. C’est faux, évidemment, mais la compagnie de Min lui permet de penser à autre chose que sa douleur personnelle, de focaliser son attention sur autre chose que ses propres tourments, et c’est curieusement salvateur de veiller sur une autre personne, même s’il doute sérieusement d’être doué en la matière. ’’Tu étais déjà venu par ici ?’’ qu’il demande alors qu’ils sont lancés sur un sentier de marche depuis une dizaine de minutes à peine. Le parc national de Springbrook est une merveille végétale, et le groupe de volcans boucliers porte quelques monts qui s’étalent les uns après les autres en formant comme des vagues de verdure qui s’étendent à perte de vue, les collines donnant l’impression de flirter avec les épais nuages aussi blancs que le coton, seule tâche dans le décor au milieu de ce ciel bleu. ’’J’voulais pas faire ça par message mais…’’ remontant instinctivement la capuche de son sweat sur ses boucles brunes, il appréhende un peu d’achever cette phrase, et c’est peut-être pourquoi il ralentit le pas dans la montée ’’…Si tu veux m’en parler, tu peux.’’ de la rupture qu’il ne nomme pas, suffisamment présente pour qu’il n’est pas besoin de la convoquer dans la conversation ’’Mais rien ne t’y oblige, c’est juste si tu en ressens le besoin.’’ une façon plus ou moins maladroite de dire je suis là.




c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.

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Ho Min-Kyung
Ho Min-Kyung
les ailes déployées
les ailes déployées
  
ÂGE : 36
SURNOM : Min
STATUT : De nouveau célibataire et le coeur brisé, Min voit son rêve d'avoir une famille s'éloigner un peu plus.
MÉTIER : Vétérinaire
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POSTS : 332 POINTS : 450

TW IN RP : Pression parental, homosexualité refoulé
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
RPs EN COURS : Starstruck ≈ Jayden Holmes

Bad Day ≈ Izan Da Silva

a coffee cup and a catch-up> ≈ Sid Bauer

Forest encounter ≈ Ulysse Norrington
RPs TERMINÉS : Allez voir ma Fiche de liens
AVATAR : Lee Soo-Hyuk
CRÉDITS : Pinterest
DC : Andrew McKinley
INSCRIT LE : 18/06/2023
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Message(#)(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness EmptyLun 11 Nov 2024 - 3:25

Izan Da Silva adore ce message



En lui donnant son numéro de téléphone quelques semaines plus tôt, Min l’avait fait pour qu’Izan puisse se confier à lui s’il en ressentait le besoin. Le musicien l’avait bel et bien contacté, mais entre son passage à la clinique et le texto qu’il lui a envoyé, une nouvelle tempête s’était abattue dans la vie de Min, une tempête dont il subissait encore les contrecoups. Jamais plus il ne boira de bière, jamais! Il ne voulait pas en parler avec Izan. Déjà parce qu’il avait la conviction d’avoir suffisamment partagé ses problèmes comme ça. Il souffrait de son cœur brisé, mais dans l’absolu des choses, ce n’était rien comparativement à la confession que lui avait fait Izan dans son bureau. Pourtant, lorsque Min avait finalement craché le morceau en quelques mots pianoté sur son téléphone, Izan s’était empressé de lui tendre à nouveau la main. Plus tôt ce matin-là, il s’était présenté chez lui avec l’intention de l’amener quelque part pour lui changer les idées. Min ignorait où. Il avait accepté parce qu’il savait que ça ne lui apporterait rien de bon de rester enfermé chez lui plus longtemps. Ça rassurerait également son cousin qui l’avait suffisamment vue s’empiffrer de malbouffe devant la télévision.

Min n’a pas dit un mot du voyage à l’exception des politesses habituelles. Depuis la fenêtre du passager, il observa le paysage urbain de Brisbane faire place à la verdure de la campagne. Heureusement, Izan n’était pas du genre à insister et devant le silence de Min, il se contenta de les amener à destination sans dire un mot. Min pensait qu’ils iraient prendre un café. Il n’avait pas imaginé faire une randonnée aujourd’hui. Heureusement, il portait des chaussures de sport et des vêtements confortables pour bouger. « Tu étais déjà venu par ici? » C’était dans un sentier pas si différent de celui-ci où, un an plus tôt, il avait amené Link courir et avait failli le tuer. Izan ne pouvait pas savoir ça, sinon il ne l’aurait jamais amené ici. Beaucoup de choses allaient lui rappeler son ex-petit copain, autant s’y faire tout de suite. « Non, jamais… » Et puis, cette fois, ils n’étaient pas là pour courir, mais pour marcher, afin d’épargner ses genoux. Pourtant, il n’avait jamais eu autant envie de courir, s’en était presque douloureux. Il ne s’était pas entraîné de la semaine et ces quelques jours d’inactivités se faisaient sentir. Son corps avait besoin de bouger et de se dépenser. Min voulait courir jusqu’à ce que ses jambes ne puissent plus le porter. La course a toujours été une forme de thérapie pour lui, une façon de se vider la tête, de fuir la réalité. Là, Min n’avait pas d’autres choix que d’affronter ses problèmes. Il forçait l’allure autant que possible sans trop se soucier d’Izan, parce qu’il espérait que l’effort suffirait à faire retomber la pression, mais aussi pour éviter la conversation. « J’voulais pas faire ça par message mais… » Enfin, s’il pouvait l’éviter, car pour la première fois de la journée, Izan semblait vouloir parler. « …Si tu veux m’en parler, tu peux. » Voilà le problème, Min ne voulait pas lui en parler. Il gardait en tête leur dernière conversation dans son bureau. Où Izan trouvait la force d’écouter les problèmes des autres, alors que lui-même souffrait? En fait, est-ce qu’il y avait quelqu’un de présent pour lui? Cette sollicitude le touchait profondément. « Mais rien ne t’y oblige, c’est juste si tu en ressens le besoin. » À ces mots, Min commença à courir. Il ne courut pas longtemps, peut-être 500 mètres le temps d’atteindre le sommeil d’une colline où il s’arrêta pour laisser Izan le rattraper. « Désolé… j’avais besoin de… » Il ne termina pas sa phrase. Au moins, ses genoux ne lui faisaient pas mal et il se sentait un peu mieux à cause des endorphines. « Vraiment, il n’y a rien à dire. Ça ne fonctionne pas toujours, c’est tout. » Il essayait vraiment de balayer ça du revers de la main comme si ce n’était rien de plus qu’un petit inconvénient, mais son visage racontait une tout autre histoire. En fait, si la rupture était douloureuse, c’étaient surtout les projets à deux aujourd’hui tombés à l’eau qui faisait vraiment mal. Une relation d’un an, ce n’était pas beaucoup, mais Link et lui étaient sérieux. Ils recherchaient une maison pour aménager ensemble. Ils avaient aussi discuté de la question des enfants et ils en voulaient tous les deux. Ils avaient même fixé un objectif : en avoir avant le quarantième anniversaire de Min. Toutes ces choses qu’il avait cru inaccessibles, à la minute où il s’était permis de rêver… Peut-être qu’il s’était emporté trop vite. « Et toi, comment tu vas depuis la dernière fois? »
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Message(#)(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness EmptyMar 12 Nov 2024 - 15:27



somewhere along in the bitterness
crédits/ daikunart & dramastream
@Ho Min-Kyung 11/2024 - parc national de springbrook

Il ne connaît pas suffisamment Min pour savoir que l’endroit ricoche dans l’écho de ses souvenirs douloureux, retraçant le préambule de son histoire avec celui qu’il ne peut désormais plus nommer comme son compagnon — s’il l’avait su, bien évidemment que le pianiste aurait choisi une autre activité pour lui changer les idées. Izan n’a pas l’intention de remuer le couteau dans la plaie amoureuse, mais s’il ne s’insurge pas du silence privilégié par le vétérinaire, il se rend bien compte qu’il n’est pas outillé pour gérer une telle situation : le fait d’avoir lui-même le coeur brisé ne l’aide pas à savoir ce qu’il faut dire ou ce qu’il faut faire, et toute sa bonne volonté est une bien piètre influence sur la qualité de sa compagnie, il le sait. ’’Non, jamais…’’ pas tellement convaincu par la réponse qu’on lui donne, il se dit simplement que le vétérinaire n’est pas franchement d’humeur à tenir une conversation sur une chose aussi banale que le paysage autour d’eux — soit, il va devoir trouver autre chose pour déficeler sa langue bien peu loquace. Car il ne soupçonne pas que le décor est amèrement familier, renvoyant à des images que Min préférerait délaisser dans un coin du sentier balisé, l’ensevelir sous un tas de cailloux pour ne plus avoir à les trimballer avec lui — les chemins de randonnées deviendraient alors un cimetière pour les histoires inachevées, que la cruauté du destin n’a pas épargné, et tout le monde pourrait admirer les tombeaux des sentiments perdus, éteints, délaissés. Peut-être qu’il en ferait de même, Izan, mais il sait par avance qu’il ne viendrait pas déposer des chrysanthèmes sur le désastre amoureux qu’il vit en ce moment : Asher comprendrait sans doute, le guitariste sait très bien qu’il n’a jamais aimé les fleurs.

Tout en continuant de marcher sur le terrain délimité, il cultive le silence qu’ils partagent et qui s’avère curieusement confortable, qu’il rompt seulement pour inviter son interlocuteur à en faire de même ; peut-être était-ce maladroit ou trop précipité, peut-être aurait-il dû y métré davantage les formes au lieu de plancher directement sur le sujet qui fâche mais, il n’est pas né l’étiquette de la convenance dans ses attributs, et il a naïvement songé que ce serait plus simple pour tout le monde de briser la glace maintenant. À voir la réaction de Min, qui le fuit en quelques foulées pour le distancer, il n’aurait peut-être pas dû.

’’Okay….’’ qu’il souffle en étirant la deuxième syllabe avec une incompréhension visible jusque sur ses traits, qui se figent dans une perplexité vivace. Il fronce les sourcils, cligne plusieurs fois ses longs cils noirs en ralentissant ses pas jusqu’à les interrompre au milieu du chemin, puisque si Min ne sort pas de son champ de vision, il ne sait pas trop s’il doit le rejoindre ou le laisser seul — il comprendrait, mais le message n’est pas suffisamment clair pour qu’il l’assimile sans indice supplémentaire. Dans le doute, il traîne son corps en sa direction avec une cadence mesurée, bien plus lente qu’il avait au départ : c’est tout à fait volontaire, pour laisser la possibilité à Min de s’éloigner de nouveau si c’est ce qu’il souhaite mais, en parvenant à sa hauteur, il entend finalement « Désolé… j’avais besoin de… » il pince le coeur de sa lèvre en surpassant celle du bas avec celle du haut, ne sachant pas tellement quoi dire ou quoi faire, maintenant qu’il se retrouve devant lui, devant l’éclat de ce chagrin qu’il ne comprend pas, même s’il le partage « Vraiment, il n’y a rien à dire. Ça ne fonctionne pas toujours, c’est tout. » ça devrait qu’il pense en baissant le menton, heurté par la dureté de cette conclusion impitoyable, à laquelle il n’adhère pas tellement. Si deux personnes s’aiment, cela devrait fonctionner ; c’est une pensée aussi naïve qu’idéaliste, mais c’est ce en quoi il croit malgré sa propre rupture, mais il ne lui fait pas l’affront de lui demander s’ils ne peuvent pas arranger les choses, considérant qu’il n’aimerait pas lui-même entendre cette question « Et toi, comment tu vas depuis la dernière fois? » - ’’Mieux, ne t’inquiète pas pour moi.’’ il écourte sa première réponse pour donner un petit coup de pied dans un caillou qui rebondit avant de s’échouer dans les hautes herbes, et il lève le menton pour soutenir le regard de Min, en passant le bout de ses doigts sur sa mâchoire dessinée ’’Je n’ai plus le problème dont je t’avais parlé,’’ presque plus, mais c’est une nuance sur laquelle il n’a pas envie de s’attarder ’’Je suis désolé pour toi, Min. Je sais ce que tu ressens, du moins, je crois… Peut-être qu’on a tous une forme de tristesse différente, j’en sais rien, mais je peux comprendre.’’ parce que je vis la même chose, et que leurs coeurs sont siamois pour de mauvaises raisons, mais au moins elles existent, ces raisons. Et elles les rendent un peu moins seuls.

(890 mots)




c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.

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Message(#)(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness EmptySam 16 Nov 2024 - 13:39

Izan Da Silva est ému.e par ce message



Min savait très bien qu’il n’était pas de très bonne compagnie en ce moment et il s’en voulait de faire subir sa mauvaise humeur à Izan qui ne voulait que lui remonter le moral. Bonne chance à lui, car il n’était pas le premier à s’y essayer, même si le fait d’avoir un peu de compagnie lui faisait beaucoup de bien malgré tout. Il aurait peut-être dû lui dire dès le départ que le sentier de randonnée n’était pas une bonne idée, mais pour ça, il aurait fallu une explication et ça aurait forcément remué ce qu’il préférait laisser tranquille. Il allait chérir ce souvenir avec Link toute sa vie, mais pour l’instant, y penser était beaucoup trop douloureux. En fait, tout ce qui touchait Link de près ou de loin lui faisait mal. Il ne pouvait même plus regarder une montre sans avoir la gorge qui se noue et les yeux embrouillés. C’est pourquoi il essaya de détourner la conversation et la ramener sur Izan et le souvenir de leur dernier échange dans son bureau. « Mieux, ne t’inquiète pas pour moi. » Au ton de sa voix, Izan ne souhaitait pas plus s’étaler sur le sujet maintenant qu’il le voulait la première fois qu’il en avait parlé. « Je n’ai plus le problème dont je t’avais parlé ». Toutefois, Min voulait sincèrement le croire, alors il lui sourit même si cela ne suffit pas à chasser la tristesse qui persistait dans son regard. « Tant mieux dans ce cas, je suis soulagé de l’entendre. » Parce qu’il lui avait fait vraiment peur à la clinique et que le problème d’Izan n’était pas de ceux qui se réglaient d’eux-mêmes. Ça voulait donc dire qu’il était bien entouré. En revanche, c’était toujours plus facile de parler des problèmes des autres que des siens, une vérité qui s’appliquait à tout le monde. Si Min cherchait à détourner la conversation de lui, Izan en faisait tout autant de son côté. « Je suis désolé pour toi, Min. Je sais ce que tu ressens, du moins, je crois… Peut-être qu’on a tous une forme de tristesse différente, j’en sais rien, mais je peux comprendre. » Le faible sourire sur les lèvres de Min s’effaça alors qu’il regardait Izan dans les yeux. Il y vit de la douleur et de la tristesse semblable à la sienne, mais surtout le désir de vouloir aller mieux sans trop savoir comment s’y prendre ni même savoir si c’était possible. Oui, Izan pouvait le comprendre. Min soupira longuement et ses épaules s’affaissèrent comme si un poids énorme y était posé. Il s’éloigna de quelques pas, tournant le dos à Izan pour admirer la nature autour d’eux. « J’en ai marre de me sentir ainsi », commença-t-il d’un ton hésitant. « Chaque fois que j’ai l’impression d’avoir une chance au bonheur, je prends une décision qui vient tout chambouler. Je suis tellement mauvais pour faire des choix, je devrais laisser les autres décider à ma place. Je ne vois pas comment ça pourrait être pire de toute façon. » L’ironie dans sa voix montrait qu’il n’y croyait pas vraiment. Ses parents avaient décidé pour lui toute sa vie et l’avaient pratiquement brisé dans le processus. Toutefois, lorsqu’une décision prise par un autre tournait mal, il n’y avait pas le poids de la culpabilité à porter. La faute revenait à un autre. Cette fois, Min était entièrement responsable de ses choix et non seulement il se sentait coupable, mais il croyait être le pire des égoïstes en voulant faire passer son bonheur en premier. « Je suis celui qui a rompu. Encore un choix stupide… Pourtant… Pourtant, j’y ai longtemps réfléchi. Et ce n’est pas parce que je ne l’aime plus. Je n’aurais pas l’impression qu’on m’a arraché le cœur de la poitrine, sinon. C’est juste… l’amour est important, mais… » Sa voix se brisa. Min serra les poings, luttant pour conserver le contrôle. Chaque fois qu’il abordait le sujet, les émotions revenaient en lui comme un raz-de-marée. Il avait suffisamment pleuré sur l’épaule de Sid, il ne voulait pas s’effondrer devant Izan. « La confiance », dit-il enfin après un moment de silence. « La confiance est aussi importante… » Est-ce qu’il y avait vraiment de l’amour si la confiance n’y était pas complètement? Cette question obsédait Min depuis des jours et personne n’avait de réponse pour lui. Pas celle qu’il voulait entendre, en tout cas.

Min finit par se retourner vers Izan, essuyant de sa joue une larme qui y avait coulé. Depuis quelque temps, les larmes n’étaient jamais bien loin. « Je me demande si je ne suis pas le méchant de l’histoire. Je n’ai rien fait de mal, mais il y a dans le passé de Link des choses qui l’ont profondément blessé… et avec raison. Je savais tout ça, mais je lui ai promis d’être patient. » Il pinça les lèvres. « Je suppose que j’ai brisé cette promesse. » Voilà pourquoi il croyait être le mauvais gars, car il n’avait pas été capable de tenir sa promesse. « Et la douleur, ce n’est pas seulement la relation perdue… C’est aussi tous les projets qui ne seront plus… »
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Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
l'orfèvre des émotions
  
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden
(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness Ikod
POSTS : 1305 POINTS : 2170

TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & luna
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS :
(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness Hseh
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load

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JAYZAN #5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you

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DA SILVAS #1 ¤ u.c

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SAMZAN #3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth

(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness C4wf
ALYZAN #1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos

kip#2 ¤ mateo#1 ¤ arsinoé#2 ¤ pen (dj) ¤ ciel#1
¤ min#3 ¤ hadley#2

RPs EN ATTENTE :
(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness D5bd
SIERRA (scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home

RPs TERMINÉS :
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ASHAN ¤ take my heart, don't break it, love me to my bones, all this time i wasted you were right there all along, you and i stargazing, intertwining souls, we were never strangers, you were right there all along

(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : ©juju (avatar) ¤ ©egosolus (gif profil) ¤ ©shirmirart (dessin ashan) ¤ ©sophiexrph ©badpcks (gif izen) ¤ ©baiedor (gif jayzan) ¤ ©anscollections ©watchmanatch (gif samzan) ¤ ©brisounours (gif alyzan) ¤ ©magsalecs (gif sign) ¤ ©omibutt © kaetastrophesgifs (gif da silva)
DC : m. mayers & y. hikmet
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-soft-hearted-with-anger-issues
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Message(#)(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness EmptyDim 17 Nov 2024 - 15:09



somewhere along in the bitterness
crédits/ daikunart & dramastream
@Ho Min-Kyung 11/2024 - parc national de springbrook

Ils se renvoient la balle invisible de la souffrance comme si elle leur brûlait les mains. Izan n’a pas la prétention de dire qu’il se livre facilement car il connaît très bien les recoins sauvages de son coeur indomptable, qui refuse de se laisser apprivoiser par les confidences, mais cela ne l’empêche pas d’espérer que Min se montre plus coopératif à ce sujet ; n’est-ce pas pour cette raison qu’il l’a entraîné jusqu’ici, pour qu’il se libère précisément des tourments qui chahutent autour de son coeur meurtri ? « J’en ai marre de me sentir ainsi » il devine fort bien ce que ainsi recouvre comme sentiments, mais il garde le silence en observant son dos, la courbe de sa nuque qui rejoint le galbe de son épaule, en se disant que s’il n’est pas capable de formuler des mots justes pour le réconforter, peut-être, peut-il simplement l’écouter pour le soulager. « Chaque fois que j’ai l’impression d’avoir une chance au bonheur, je prends une décision qui vient tout chambouler. Je suis tellement mauvais pour faire des choix, je devrais laisser les autres décider à ma place. Je ne vois pas comment ça pourrait être pire de toute façon. » ça l’intrigue, forcément, cette tournure de phrase. Min n’évoque pas le manque ou ses sentiments pour son ancien compagnon, mais plutôt la culpabilité qu’il porte suite à leur rupture ; ça l’oblige à progressivement froncer ses sourcils sous la perplexité quand ses yeux balayent les alentours d’un regard songeur, sans qu’il ne prenne véritablement la nature verdoyante en compte. ’’De quelle décision tu parles, Min ?’’ il l’a demandé en tendant machinalement sa main en avant, paume ouverte vers le ciel, en reportant toute son attention sur la silhouette du vétérinaire, qui offre un début d’explication. « Je suis celui qui a rompu. » il a un recul du menton en même temps que ses lèvres chuchotent un « ah » de surprise, parce qu’il ne s’attendait pas à ce que la décision vienne du vétérinaire ; de toute évidence, elle ne lui profite guère « Encore un choix stupide… Pourtant… Pourtant, j’y ai longtemps réfléchi. » il se retient de demander si le choix est vraiment stupide quand il est nourri d’autant de réflexion, mais il n’a pas envie de couper Min dans son élan de libération, alors il le laisse docilement poursuivre « Et ce n’est pas parce que je ne l’aime plus. Je n’aurais pas l’impression qu’on m’a arraché le cœur de la poitrine, sinon. C’est juste… l’amour est important, mais… » le mais laisse la phrase suspendue en faisant remonter l’un de ses sourcils, mais l’éclat brisé dans la voix de Min lui tord tellement le coeur qu’il ose s’avancer de quelques pas, en le couvant presque du regard. Il se rapproche alors, calmement, comme s’il lui fallait accoster près d’un animal blessé par autrui, en se mêlant simplement au champ de vision de Min pour lui dire je suis là, je t’écoute, je ne pars pas.

« La confiance. La confiance est aussi importante… » Izan ne sait pas trop si Min le questionne à ce propos ou énonce un fait qu’il juge immuable, alors il hoche simplement son menton de haut en bas, en rajoutant d’une voix douce qui ne trouble point le fil de ses confidences : ’’La confiance c’est important, oui, mais ça se gagne.’’ il ne dit pas « ça se mérite » mais c’est tout comme ; il suffit des actes au quotidien, des mots et des attentions pour la cultiver, rien, donc, qui lui semble être un frein à l’épanouissement d’un couple, et il ne pense pas cela uniquement parce que c’est la confiance qui posait problème dans le sien. Ou peut-être que si, dans le fond. Mais c’est plus facile de se concentrer sur les dires de Min que s’attarder sur les sentiments que leur conversation remue en lui. « Je me demande si je ne suis pas le méchant de l’histoire. Je n’ai rien fait de mal, mais il y a dans le passé de Link des choses qui l’ont profondément blessé… et avec raison. Je savais tout ça, mais je lui ai promis d’être patient. Je suppose que j’ai brisé cette promesse. » - ’’Parce que tu devais le faire. Tu as dit que tu y avais longtemps réfléchi, ce n’est donc pas une décision prise à la hâte…’’ il n’enfonce pas le clou de leur séparation, mais le pianiste cherche à remettre les choses en perspective : si Min en est arrivé à la conclusion que leur union devait être défaite, ce n’est pas pour rien. Ou peut-être que c’est plus facile pour lui de croire à cette fatalité, plutôt que de penser que deux personnes qui s’aiment sincèrement devraient rester ensemble. « Et la douleur, ce n’est pas seulement la relation perdue… C’est aussi tous les projets qui ne seront plus… » ça ricoche contre sa propre douleur, ça met en lumière ses propres renoncements, et il baisse un instant les yeux sa main qui, il n’y a pas si longtemps, portait encore l’anneau qui symbolisait son engagement auprès d’un autre. C’est amer de constater son absence, le vide laissé par ce bijou auquel il s’était déjà habitué, alangui par la promesse d’avoir trouvé sa personne. Qu’est-ce qu’on fait du vide ? Est-ce qu’il cesse, un jour, d’être moins douloureux ? ’’Je comprends…’’ on a dû lui dire mille fois mais, dans ce cas précis, c’est malheureusement trop vrai ’’…J’aurais dû me marier, l’année prochaine. Et on s’est séparés il y a quelques semaines.’’ pas assez pour que ce soit plus facile de le dire, pas assez pour que ce soit moins difficile de s’en faire une réalité ’’Alors je sais ce que tu espérais pour vous deux, je sais que c’est difficile de renoncer…’’ il aimerait avoir autre chose à lui soumettre, une lueur d’espoir, une quelconque branche salutaire à laquelle il pourrait se raccrocher dans la tempête mais… Il n’y a rien. Il pourrait lui mentir, lui promettre que tout va bien se passer, que le temps va guérir ses blessures — et toutes les conneries du genre qu’on balance parce qu’on ne sait pas quoi dire d’autre mais, Izan estime beaucoup trop le coréen pour lui délier ce traitement fallacieux.



Plutôt que d’user de mots qui seront futiles, Izan presse ses lèvres l’une contre l’autre en retenant sa respiration pendant quelques secondes, juste avant qu’il s’avance d’un pas en passant son bras autour de sa nuque, le rapprochant de lui jusqu’à ce que leurs torses se frôlent. Dans un geste qu’il espère de réconfort, sa main posée sur l’épaule du vétérinaire active son pouce pour distiller quelques frêles caresses à travers le tissu de son haut, pendant qu’il se maintient auprès de lui pour lui témoigner sa présence, aujourd’hui, demain, les jours à venir.

(1201 mots)




c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.

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Ho Min-Kyung
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les ailes déployées
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SURNOM : Min
STATUT : De nouveau célibataire et le coeur brisé, Min voit son rêve d'avoir une famille s'éloigner un peu plus.
MÉTIER : Vétérinaire
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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Bad Day ≈ Izan Da Silva

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Message(#)(min #3) ♪ somewhere along in the bitterness EmptyMar 19 Nov 2024 - 2:07

Izan Da Silva adore ce message



« La confiance c’est important, oui, mais ça se gagne. » En attendant ces mots, Min-Kyung ferma brièvement les yeux. Dès le moment où l’idée de rompre lui était venue à l’esprit, il s’était également interrogé sur ses propres erreurs. En aucun cas il se pensait à l’abri de tout tort. Il refusait de mettre le blâme entièrement sur Lincoln. Il venait de le dire lui-même : il y avait des éléments de son passé qui justifiaient ses difficultés à faire confiance. Lincoln lui avait raconté en détail comment son ex se prostituait dans son dos, mais aussi comment il s’était retrouvé accusé d’un crime après que le père d’un ami les avait surpris dans une position délicate. C’était tout à fait consenti, mais le père n’avait pas vu les choses du même œil et il avait fallu longtemps avant que son ami vienne à sa défense et que les accusations fussent abandonnées. N’importe qui serait traumatisé après ça.

Il ne prétendait pas non plus être le petit ami parfait. Après tout, il n’avait aucune expérience avant Lincoln, juste une suite d’amants sans attache. Plusieurs amants, c’est vrai, mais il n’avait jamais trompé Link et n’avait jamais eu l’intention de le faire. Peut-être qu’il avait sous-estimé la difficulté d’être en couple avec quelqu’un aussi profondément blessé par son passé. Si c’était le cas, alors il n’avait pas non plus été facile à vivre ces derniers mois avec sa dépression, son insomnie chronique et ses pensées sombres. Min-Kyung avait tout fait pour le lui cacher, mais il y avait une limite à ce qu’un homme pouvait faire. En plus de tout ça, tarder à se confier sur ses difficultés n’avait certainement pas aidé. Finalement, Izan avait surement raison, il n’avait pas réussi à gagner la confiance de Lincoln. Cette vérité lui faisait mal, et si son cœur n’avait pas déjà été en morceau, sans doute qu’il aurait éclaté à ce moment-là. « Parce que tu devais le faire. Tu as dit que tu y avais longtemps réfléchi, ce n’est donc pas une décision prise à la hâte… » Il secoua doucement la tête. « Même si j’y ai réfléchi, ça ne rend pas cette décision plus facile. Ça ne veut pas dire non plus que je ne me suis pas trompé. Tu viens de le dire… la confiance, ça se gagne et je n’ai pas su gagner la sienne. » Il n’avait pas réussi et maintenant, l’avenir qu’ils auraient pu bâtir ensemble ne sera jamais. Il ne lui restait que des souvenirs jadis doux maintenant recouverts d’épines.

Un bref silence s’installa entre eux pendant lequel Min observait Izan et les réactions qui passaient sur son visage. Il ne semblait guère plus heureux que lui comme si ce qu’il venait de lui ne lui était pas étranger. Ça lui rappelait peut-être une vieille peine de cœur. Contrairement à Min, il avait surement plus d’expérience en la matière. « Je comprends… » Il grimaça malgré lui. Effectivement, plus d’une personne lui avait dit ça. C’était une façon de montrer qu’ils avaient de l’empathie, mais une part de lui refusait de croire qu’ils comprenaient réellement ce qu’il vivait. Cette douleur était la sienne. Comment pourrait-elle se comparer à celle d’un autre? Même s’il comprenait les bonnes intentions derrière ces mots, Min les trouvait incroyablement frustrants. « …J’aurais dû me marier, l’année prochaine. Et on s’est séparés il y a quelques semaines. » Sa frustration s’évanouit aussi rapidement qu’elle était apparue telle une soudaine flambée soufflée par le vent. Comment avait-il pu douter qu’Izan soit en position de le comprendre? Il vivait la même chose que lui, peut-être même pire encore. Izan et son copain envisageaient de passer leur vie ensemble. Min voulait simplement aménager avec Lincoln. Ça ne se comparait juste pas. Son regard glissa rapidement sur la main où il y aurait dû y avoir une bague. Il essaya d’imaginer le bonheur qu’il a dû ressentir au moment de la demande et l’abysse qu’il y avait maintenant sous ses pieds. Comment pouvait-on être aussi heureux et malheureux? Ça semblait impossible et pourtant… « Alors je sais ce que tu espérais pour vous deux, je sais que c’est difficile de renoncer… » « Izan… » Min voulait dire quelque chose, mais les mots lui manquaient. Rien de ce qu’il pourrait dire ne changerait quoi que ce soit à la situation et tant qu’à dire des paroles creuses, il préféra garder le silence. Ils devaient laisser le temps faire son œuvre et croire que les choses s’arrangeraient un jour.

Puis, Izan fit quelque chose à laquelle Min ne s’attendait pas du tout : il l’étreignit. Il n’avait jamais été porté sur les câlins dans la vie. Il était affectueux avec son petit copain, mais avec ses amis ou les étrangers, il gardait généralement ses distances. Une poignée de main ou une main sur l’épaule, c’était le maximum qu’il se permettait. À cause de son homosexualité, pendant longtemps, il avait craint que ses gestes soient mal interprétés par les autres, comme si ça suffirait à percer son secret. Min se crispa à l’étreinte et son cœur tressaillit bizarrement dans sa poitrine. Pris au dépourvu, il ne savait plus quoi faire. Il fut tenté de le repousser, mais le choc initial passé, Min réfléchit aux révélations d’Izan et à ses propres peines. Ils étaient deux hommes le cœur en miettes qui essayaient de recoller les morceaux sans savoir comme s’y prendre, ni même penser que ça puisse être possible. Izan n’avait probablement pas beaucoup plus de force que lui. Malgré tout, il dédiait une partie de cette fragile énergie à essayer de l’aider. Où trouvait-il la volonté pour écouter quelqu’un qu’il connaissait à peine déblatérer ses problèmes tellement insignifiants comparativement aux siens? Sans vraiment réaliser ce qu’il faisait, ses bras se refermèrent autour d’Izan pour l’attirer fermement à lui dans une étreinte bien plus étroite. Une main se posa sur sa nuque et l’autre sur son épaule. Les deux hommes étaient d’une taille très similaire et sa tête se retrouva contre celle d’Izan. Il courba la nuque, enfouissant ainsi son visage au creux de son cou. Tout son corps tressaillit, comme s’il était pris d’un sanglot. Min inspira profondément, ses narines envahies par le parfum d’Izan mélangé à son odeur personnel. Il n’avait pas beaucoup de force à lui donner, mais peut-être que s’ils combinaient le peu qu’ils avaient, peut-être que ça serait suffisant pour qu’ils se sentent un peu mieux.
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Izan Da Silva
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@Ho Min-Kyung 11/2024 - parc national de springbrook

« Même si j’y ai réfléchi, ça ne rend pas cette décision plus facile. Ça ne veut pas dire non plus que je ne me suis pas trompé. Tu viens de le dire… la confiance, ça se gagne et je n’ai pas su gagner la sienne. » Izan se rend compte, avec une fébrilité presque palpable, de la maladresse de ses précédentes paroles : sans le vouloir, il a sous-entendu que Min avait échoué, quelque part dans sa relation, au point que la confiance — fondation solide du couple, ne lui soit pas accordée. Quand il assimile sa propre erreur, ses lèvres s’espacent dans une graduation minime tandis qu’il recule son menton en aspirant un air qui reste coincé au fond de sa gorge, comme s’il s’empêcher de reprendre la parole ; de toute évidence, il aggrave davantage la situation qu’il ne l’apaise. La faute à sa trop grande étourdie verbale, qui lui donne l’impression d’être totalement inapte à accomplir quelque chose d’aussi triviale que tenir une simple conversation : le plus grand mystère, le concernant, restera sa capacité à transmettre des émotions derrière un piano, mais d’être tout bonnement ignare quand il s’agit de poser des mots concrets sur ces dernières. ’’Ce n’est pas ce que je voulais dire,’’ qu’il rétablie d’une voix neutre en ponctuant inconsciemment son discours de brefs hochements du menton ’’Je ne veux pas sous-entendre que c’est de ta faute parce que ce n’est pas ce que je pense, pas du tout. Je suis sûr que tu as fait tout ce que tu pouvais pour que ça fonctionne entre vous.’’ parce que dans le cas contraire, il ne serait pas aussi bouleversé par le renoncement ; Min s’est impliqué dans sa relation avec Link, et c’est bien la raison pour laquelle la rupture est autant douloureuse. ’’’Mais parfois, les efforts ne suffisent pas.’’ ils devraient, mais l’amertume qui pointe dans le fond de sa gorge l’empêche de poursuivre sur cette voie. Pas tout de suite, du moins, parce qu’il finit par livrer le récit de ses propres défaillances amoureuses, dont le caractère tout à fait tragique s’est répétée par trois fois ; trois ruptures en cinq mois, n’est-ce pas le plus triste des records jamais enregistré ? Izan ne réclame aucune médaille pour cette prouesse, aucune ovation ni félicitations. Elle ne lui rapporte rien d’autre qu’un lot infini de tristesse et de chagrin.  Il y a un proverbe qui dit que chaque personne que l’on prend le risque d’aimer c’est une personne que l’on risque de perdre mais, en réalité, le pire serait de se perdre un peu soi-même, comme si celle qui part, qui abandonne, le fait en emportant un bout de nous, aussi.

Ils ont les mêmes symptômes, Min et lui. Et aucun médecin, même le plus incompétent de la ville, ne se tromperait de diagnostic : l’annonce n’est pas une bonne nouvelle car il n’y a aucun traitement pour en guérir miraculeusement. Il faut attendre, c’est ce que tout le monde dit. C’est le temps qui se charge de refermer les blessures, d’élimer la présence de l’autre pour s’habituer à son absence, si bien qu’on finit par oublier le son de sa voix, la douceur de sa peau, l’odeur dans ses cheveux… Mais le temps est un docteur capricieux, qui distille ses bons soins à des rythmes éparses : personne ne peut savoir quand, précisément, l’oubli va venir délivrer le malade.

En attendant les faveurs de l’oubli, Izan glisse ses bras autour de Min pour l’attirer contre lui, sans trop savoir s’il opte pour la bonne option ou non. Ce n’est pas tout le monde qui apprécie les étreintes mais, comme c’est la seule arme dont il dispose pour combattre le chagrin de son ami, il prend le risque. La première crispation de Min lui laisse entendre qu’il a fait le mauvais choix, et qu’il devrait s’éloigner plutôt que d’imposer sa présence auprès d’un corps beaucoup trop torturé pour accepter son étreinte mais, avant qu’il puisse esquisser le moindre geste en ce sens, il sent que les bras du vétérinaire se referment sur lui pour l’emprisonner à son tour. Qu’il ne rejette pas son étreinte le soulage assurément et, une fois rassuré, c’est le réconfort qui s’impose à lui : difficile de savoir à qui cette accolade profite le plus, dans le circuit mélangé de leurs douleurs. L’une de ses mains caresse vaguement le dos du coréen tandis que l’autre se dépose sur sa nuque, son pouce effleurant sa peau avec douceur tandis qu’il ferme les yeux pendant quelques secondes, tranquillisé par la consolation que cette présence doucereuse, bienveillante et jumelle lui apporte. Il ne l’attendait pas, cet écho rassurant et suave, mais il lui fait le plus grand bien, Min, lui fait le plus grand bien. Il le remercierait presque d’être là, puisqu’il est désormais difficile de déterminer qui aide qui, mais au bout d’un temps considérable, bercé par le chant des oiseaux dans les hauteurs, il s’éloigne de quelques degrés pour lui offrir un sourire rasséréné, les traits de son visage adoucit. ’’On continue ?’’

(899 mots)




c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.

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