ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiançailles rompues d’un commun accord, le désordre ambulant est de nouveau célibataire, le coeur en miettes MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1264 POINTS : 1700
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ASHAN#20 ¤ when you said your last goodbye i died a little bit inside, i lay in tears in bed all night, alone without you by my side. ‘cause you brought out the best of me, a part of me i’d never seen, you took my soul wiped it clean, our love was made for movie screens, but if you loved me why did you leave me ?
IZEN#11 & ua (dj) ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
somewhere along in the bitterness crédits/ daikunart & dramastream @Ho Min-Kyung11/2024 - parc national de springbrook
Il a décelé la tristesse de Min à travers quelques pauvres syllabes inscrites dans une bulle de notification sur son écran de téléphone, trois fois rien, à peine une simple ébauche de chagrin qui aurait pu passer au travers de son attention tant elle était dissimulée par la neutralité absolue — le vétérinaire n’avait aucunement l’intention de partager ses afflictions, ça, Izan l’a bien compris, et c’est presque une raison supplémentaire de se réjouir d’avoir su la détecter malgré le parement. Il ne s’explique pas, en revanche, comment il a pu avoir ce pressentiment, comment la certitude s’est imposée à lui alors qu’il n’avait aucun indice lui permettant de remonter le fil de cette piste ; il l’a su instinctivement, comme si la douleur de Min s’était positionnée en reflet avec la sienne, formant un écho qui avait envahi jusqu’à ses convictions les plus profondes, ne lui permettant pas réellement d’ignorer l’évidence. Mais Izan ne s’attendait pas à ce que Min soit autant abattu, aussi accablé par le chagrin, aussi marqué physiquement par la peine qu’il éprouve ; non pas parce que le pianiste ignore combien une rupture amoureuse peut être douloureuse et difficile à accepter, mais parce qu’il s’est premièrement retrouvé totalement démuni face aux traits tirés de son beau visage, sillons dans lesquels circulent la couleur froide de la souffrance, de la déception et des regrets. Égoïstement, en posant les yeux sur lui, Izan s’est demandé s’il avait le même air mélancolique au visage, ces petits éclats dans la peau, à peine visibles à l’oeil nu, ces fissures qui se creusent sous le manque qui torpille le ventre et le coeur, cette douleur lancinante et constante, comme un rappel cruel que c’est fini et qu’il n’y a définitivement plus rien à faire pour sauver l’histoire qui s’est achevée, pour préserver l’avenir commun qui a disparu.
C’est presque rassurant, en un sens, de constater qu’il y a quelqu’un, tout près, qui comprend, qui n’a besoin d’explication pour savoir, qui peut deviner, qui peut accepter sans juger. Mais il s’est naturellement demandé s’il était réellement la personne adéquate pour remonter le moral du coréen, seulement, une fois devant ce dernier, il a bien été difficile de s’en détourner sans donner l’impression de prendre la fuite devant les désastreux symptômes de son coeur brisé — et c’est loin d’être une idée dont Min a besoin. Alors, sans trop savoir s’il manie ses expressions et ses mots avec éloquence, il l’a entraîné dans une escapade en-dehors de la ville, comme si cette fuite improvisée à la dernière minute avait le don miraculeux de tout effacer, comme s’il existait une frontière invisible qui retenait les chagrins là où ils sont nés. C’est faux, évidemment, mais la compagnie de Min lui permet de penser à autre chose que sa douleur personnelle, de focaliser son attention sur autre chose que ses propres tourments, et c’est curieusement salvateur de veiller sur une autre personne, même s’il doute sérieusement d’être doué en la matière. ’’Tu étais déjà venu par ici ?’’ qu’il demande alors qu’ils sont lancés sur un sentier de marche depuis une dizaine de minutes à peine. Le parc national de Springbrook est une merveille végétale, et le groupe de volcans boucliers porte quelques monts qui s’étalent les uns après les autres en formant comme des vagues de verdure qui s’étendent à perte de vue, les collines donnant l’impression de flirter avec les épais nuages aussi blancs que le coton, seule tâche dans le décor au milieu de ce ciel bleu. ’’J’voulais pas faire ça par message mais…’’ remontant instinctivement la capuche de son sweat sur ses boucles brunes, il appréhende un peu d’achever cette phrase, et c’est peut-être pourquoi il ralentit le pas dans la montée ’’…Si tu veux m’en parler, tu peux.’’ de la rupture qu’il ne nomme pas, suffisamment présente pour qu’il n’est pas besoin de la convoquer dans la conversation ’’Mais rien ne t’y oblige, c’est juste si tu en ressens le besoin.’’ une façon plus ou moins maladroite de dire je suis là.
pues, yo, me enamoro de ti todos los días, solo quiero decirte que estoy enamorado, así que ahora, nena, abrázame con, bésame bajo la luz de mil estrellas, pon tu cabeza en mi corazón latiendo, encontramos el amor justo donde estamos.
Ho Min-Kyung
les ailes déployées
ÂGE : 36 SURNOM : Min STATUT : De nouveau célibataire et le coeur brisé, Min voit son rêve d'avoir une famille s'éloigner un peu plus. MÉTIER : Vétérinaire POSTS : 328 POINTS : 320
TW IN RP : Pression parental, homosexualité refoulé GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. RPs EN COURS : Starstruck ≈ Jayden Holmes
Forest encounter ≈ Ulysse Norrington RPs TERMINÉS : Allez voir ma Fiche de liensAVATAR : Lee Soo-Hyuk CRÉDITS : Pinterest DC : Andrew McKinley INSCRIT LE : 18/06/2023
En lui donnant son numéro de téléphone quelques semaines plus tôt, Min l’avait fait pour qu’Izan puisse se confier à lui s’il en ressentait le besoin. Le musicien l’avait bel et bien contacté, mais entre son passage à la clinique et le texto qu’il lui a envoyé, une nouvelle tempête s’était abattue dans la vie de Min, une tempête dont il subissait encore les contrecoups. Jamais plus il ne boira de bière, jamais! Il ne voulait pas en parler avec Izan. Déjà parce qu’il avait la conviction d’avoir suffisamment partagé ses problèmes comme ça. Il souffrait de son cœur brisé, mais dans l’absolu des choses, ce n’était rien comparativement à la confession que lui avait fait Izan dans son bureau. Pourtant, lorsque Min avait finalement craché le morceau en quelques mots pianoté sur son téléphone, Izan s’était empressé de lui tendre à nouveau la main. Plus tôt ce matin-là, il s’était présenté chez lui avec l’intention de l’amener quelque part pour lui changer les idées. Min ignorait où. Il avait accepté parce qu’il savait que ça ne lui apporterait rien de bon de rester enfermé chez lui plus longtemps. Ça rassurerait également son cousin qui l’avait suffisamment vue s’empiffrer de malbouffe devant la télévision.
Min n’a pas dit un mot du voyage à l’exception des politesses habituelles. Depuis la fenêtre du passager, il observa le paysage urbain de Brisbane faire place à la verdure de la campagne. Heureusement, Izan n’était pas du genre à insister et devant le silence de Min, il se contenta de les amener à destination sans dire un mot. Min pensait qu’ils iraient prendre un café. Il n’avait pas imaginé faire une randonnée aujourd’hui. Heureusement, il portait des chaussures de sport et des vêtements confortables pour bouger. « Tu étais déjà venu par ici? » C’était dans un sentier pas si différent de celui-ci où, un an plus tôt, il avait amené Link courir et avait failli le tuer. Izan ne pouvait pas savoir ça, sinon il ne l’aurait jamais amené ici. Beaucoup de choses allaient lui rappeler son ex-petit copain, autant s’y faire tout de suite. « Non, jamais… » Et puis, cette fois, ils n’étaient pas là pour courir, mais pour marcher, afin d’épargner ses genoux. Pourtant, il n’avait jamais eu autant envie de courir, s’en était presque douloureux. Il ne s’était pas entraîné de la semaine et ces quelques jours d’inactivités se faisaient sentir. Son corps avait besoin de bouger et de se dépenser. Min voulait courir jusqu’à ce que ses jambes ne puissent plus le porter. La course a toujours été une forme de thérapie pour lui, une façon de se vider la tête, de fuir la réalité. Là, Min n’avait pas d’autres choix que d’affronter ses problèmes. Il forçait l’allure autant que possible sans trop se soucier d’Izan, parce qu’il espérait que l’effort suffirait à faire retomber la pression, mais aussi pour éviter la conversation. « J’voulais pas faire ça par message mais… » Enfin, s’il pouvait l’éviter, car pour la première fois de la journée, Izan semblait vouloir parler. « …Si tu veux m’en parler, tu peux. » Voilà le problème, Min ne voulait pas lui en parler. Il gardait en tête leur dernière conversation dans son bureau. Où Izan trouvait la force d’écouter les problèmes des autres, alors que lui-même souffrait? En fait, est-ce qu’il y avait quelqu’un de présent pour lui? Cette sollicitude le touchait profondément. « Mais rien ne t’y oblige, c’est juste si tu en ressens le besoin. » À ces mots, Min commença à courir. Il ne courut pas longtemps, peut-être 500 mètres le temps d’atteindre le sommeil d’une colline où il s’arrêta pour laisser Izan le rattraper. « Désolé… j’avais besoin de… » Il ne termina pas sa phrase. Au moins, ses genoux ne lui faisaient pas mal et il se sentait un peu mieux à cause des endorphines. « Vraiment, il n’y a rien à dire. Ça ne fonctionne pas toujours, c’est tout. » Il essayait vraiment de balayer ça du revers de la main comme si ce n’était rien de plus qu’un petit inconvénient, mais son visage racontait une tout autre histoire. En fait, si la rupture était douloureuse, c’étaient surtout les projets à deux aujourd’hui tombés à l’eau qui faisait vraiment mal. Une relation d’un an, ce n’était pas beaucoup, mais Link et lui étaient sérieux. Ils recherchaient une maison pour aménager ensemble. Ils avaient aussi discuté de la question des enfants et ils en voulaient tous les deux. Ils avaient même fixé un objectif : en avoir avant le quarantième anniversaire de Min. Toutes ces choses qu’il avait cru inaccessibles, à la minute où il s’était permis de rêver… Peut-être qu’il s’était emporté trop vite. « Et toi, comment tu vas depuis la dernière fois? »
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : fiançailles rompues d’un commun accord, le désordre ambulant est de nouveau célibataire, le coeur en miettes MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1264 POINTS : 1700
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ASHAN#20 ¤ when you said your last goodbye i died a little bit inside, i lay in tears in bed all night, alone without you by my side. ‘cause you brought out the best of me, a part of me i’d never seen, you took my soul wiped it clean, our love was made for movie screens, but if you loved me why did you leave me ?
IZEN#11 & ua (dj) ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
somewhere along in the bitterness crédits/ daikunart & dramastream @Ho Min-Kyung11/2024 - parc national de springbrook
Il ne connaît pas suffisamment Min pour savoir que l’endroit ricoche dans l’écho de ses souvenirs douloureux, retraçant le préambule de son histoire avec celui qu’il ne peut désormais plus nommer comme son compagnon — s’il l’avait su, bien évidemment que le pianiste aurait choisi une autre activité pour lui changer les idées. Izan n’a pas l’intention de remuer le couteau dans la plaie amoureuse, mais s’il ne s’insurge pas du silence privilégié par le vétérinaire, il se rend bien compte qu’il n’est pas outillé pour gérer une telle situation : le fait d’avoir lui-même le coeur brisé ne l’aide pas à savoir ce qu’il faut dire ou ce qu’il faut faire, et toute sa bonne volonté est une bien piètre influence sur la qualité de sa compagnie, il le sait. ’’Non, jamais…’’ pas tellement convaincu par la réponse qu’on lui donne, il se dit simplement que le vétérinaire n’est pas franchement d’humeur à tenir une conversation sur une chose aussi banale que le paysage autour d’eux — soit, il va devoir trouver autre chose pour déficeler sa langue bien peu loquace. Car il ne soupçonne pas que le décor est amèrement familier, renvoyant à des images que Min préférerait délaisser dans un coin du sentier balisé, l’ensevelir sous un tas de cailloux pour ne plus avoir à les trimballer avec lui — les chemins de randonnées deviendraient alors un cimetière pour les histoires inachevées, que la cruauté du destin n’a pas épargné, et tout le monde pourrait admirer les tombeaux des sentiments perdus, éteints, délaissés. Peut-être qu’il en ferait de même, Izan, mais il sait par avance qu’il ne viendrait pas déposer des chrysanthèmes sur le désastre amoureux qu’il vit en ce moment : Asher comprendrait sans doute, le guitariste sait très bien qu’il n’a jamais aimé les fleurs.
Tout en continuant de marcher sur le terrain délimité, il cultive le silence qu’ils partagent et qui s’avère curieusement confortable, qu’il rompt seulement pour inviter son interlocuteur à en faire de même ; peut-être était-ce maladroit ou trop précipité, peut-être aurait-il dû y métré davantage les formes au lieu de plancher directement sur le sujet qui fâche mais, il n’est pas né l’étiquette de la convenance dans ses attributs, et il a naïvement songé que ce serait plus simple pour tout le monde de briser la glace maintenant. À voir la réaction de Min, qui le fuit en quelques foulées pour le distancer, il n’aurait peut-être pas dû.
’’Okay….’’ qu’il souffle en étirant la deuxième syllabe avec une incompréhension visible jusque sur ses traits, qui se figent dans une perplexité vivace. Il fronce les sourcils, cligne plusieurs fois ses longs cils noirs en ralentissant ses pas jusqu’à les interrompre au milieu du chemin, puisque si Min ne sort pas de son champ de vision, il ne sait pas trop s’il doit le rejoindre ou le laisser seul — il comprendrait, mais le message n’est pas suffisamment clair pour qu’il l’assimile sans indice supplémentaire. Dans le doute, il traîne son corps en sa direction avec une cadence mesurée, bien plus lente qu’il avait au départ : c’est tout à fait volontaire, pour laisser la possibilité à Min de s’éloigner de nouveau si c’est ce qu’il souhaite mais, en parvenant à sa hauteur, il entend finalement « Désolé… j’avais besoin de… » il pince le coeur de sa lèvre en surpassant celle du bas avec celle du haut, ne sachant pas tellement quoi dire ou quoi faire, maintenant qu’il se retrouve devant lui, devant l’éclat de ce chagrin qu’il ne comprend pas, même s’il le partage « Vraiment, il n’y a rien à dire. Ça ne fonctionne pas toujours, c’est tout. » ça devrait qu’il pense en baissant le menton, heurté par la dureté de cette conclusion impitoyable, à laquelle il n’adhère pas tellement. Si deux personnes s’aiment, cela devrait fonctionner ; c’est une pensée aussi naïve qu’idéaliste, mais c’est ce en quoi il croit malgré sa propre rupture, mais il ne lui fait pas l’affront de lui demander s’ils ne peuvent pas arranger les choses, considérant qu’il n’aimerait pas lui-même entendre cette question « Et toi, comment tu vas depuis la dernière fois? » - ’’Mieux, ne t’inquiète pas pour moi.’’ il écourte sa première réponse pour donner un petit coup de pied dans un caillou qui rebondit avant de s’échouer dans les hautes herbes, et il lève le menton pour soutenir le regard de Min, en passant le bout de ses doigts sur sa mâchoire dessinée ’’Je n’ai plus le problème dont je t’avais parlé,’’ presque plus, mais c’est une nuance sur laquelle il n’a pas envie de s’attarder ’’Je suis désolé pour toi, Min. Je sais ce que tu ressens, du moins, je crois… Peut-être qu’on a tous une forme de tristesse différente, j’en sais rien, mais je peux comprendre.’’parce que je vis la même chose, et que leurs coeurs sont siamois pour de mauvaises raisons, mais au moins elles existent, ces raisons. Et elles les rendent un peu moins seuls.
(890 mots)
pues, yo, me enamoro de ti todos los días, solo quiero decirte que estoy enamorado, así que ahora, nena, abrázame con, bésame bajo la luz de mil estrellas, pon tu cabeza en mi corazón latiendo, encontramos el amor justo donde estamos.