Camille était confortablement installée sur son canapé, une tasse de thé à la main, en train de zapper entre les chaînes. L’ambiance tranquille de sa soirée était brusquement interrompue par la sonnerie de son téléphone. Elle jeta un coup d’œil au nom affiché à l’écran : Levi. Un sourir s’afficha sur ses lèvres. Elle décrocha : « Salut Levi, ça va ? Qu’est ce qui se passe ? » Un sourire amusé se dessina sur le visage de Camille, mais elle se força à ne pas en laisser paraître trop. Le « coup de la panne », c’était un classique. Il avait dû le sortir de son chapeau pour la faire venir. Il la connaissait bien, après tout.  « Tu sais, Levi, tu es vraiment imprévisible, » répondit-elle, la voix teintée d’une légèreté moqueuse. « Mais bon, je vais venir. Je suppose que c’est mon devoir d’amie. Tu as vraiment besoin de moi, ou tu t’amuses juste à me faire courir après toi ? » Elle roula des yeux, un sourire en coin. « Peu importe. J’arrive dans dix minutes. Mais tu me dois une grosse faveur pour ça. » En raccrochant, Camille ne put s’empêcher de rire toute seule. Elle se préparait mentalement à une nouvelle aventure avec Levi, tout en se demandant tout de même s’il était vraiment en galère. La question restait en suspens, mais elle n’allait pas le laisser dans une situation difficile, peu importe ses intentions. Se relevant de son canapé, elle se regarda dans le miroir. Ça va. Elle se remit juste un petit coup de rouge à lèvre, avant de sortir et prendre sa propre voiture. Ne s’était même pas demandé pourquoi il l’avait appelé elle, au lieu d’une dépanneuse. Elle ne s’y connaissait en rien en mécanique. Et même si elle tentait d’y jeter un coup d’œil, elle était capable d’empirer la situation. En arrivant, elle le vit sur le capot de la voiture, en train de l’attendre. Amusée, sourire sur le visage, elle sortie de sa caisse. « Alors ? Je te manquais tant que ça ? » Elle le regarda pour ensuite jeter un coup d’œil à la voiture. Se demandant réellement ce qu’elle pouvait bien faire ici pour l’aider, si ce n’est le ramener chez lui.

378 mots

@Levi Torres