(siede's #3) if you were drowned at sea, i'd give you my lungs so you could breathe
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8407 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
« Deux larges Americano, s’il vous plaît. » Et alors qu’il fouille sa poche à la recherche de sa carte bleue, son regard se pose sur les pâtisseries exposées juste à côté de la caisse. « Et puis si vous pouvez en ajouter deux comme ça. » Il a oublié beaucoup de choses, mais il sait encore parfaitement ce que son petit frère ne pourrait refuser sous aucun prétexte. Il n’a aucune idée de ce qu’il est en train de faire. Il est certain qu’il ne pourra pas acheter Lewis avec une pâtisserie et sa commande exacte de café, mais il espère que ce sera au moins un début pour franchir le pas de la porte de son appartement. Il n’a pas fermé l’œil de la nuit Atlas, les mots de son frère se répétant sans cesse dans son esprit, tel un écho qui déstabilise. Il avait une vague notion des tensions qui était sournoisement née entre eux. Il s’était fait à l’idée que Lewis lui reprochait certaine chose sans jamais avoir mis le doigt dessus. Jamais il ne s’était imaginé que son petit frère puisse un jour exprimer autant de doute sur ce qui les a toujours unis. Tu disais ça quand tu te souciais encore de moi. Le reproche résonne dans la moindre de ses pensées, est venu le hanter durant toute la nuit, plus fort encore dès l’instant où il a entendu la porte claquée et son téléphone vibrer sous l’excuse que Lewis avait trouvée sur l’instant. Il n’a même pas voulu le croiser au réveil, choisissant de filer au petit matin, sans la moindre heure de sommeil au compteur et pour une raison qui se voulait plus bidon que tout le reste encore. Il ne lui a pas reproché. Atlas lui a même offert une journée de répit, pour se remettre de sa cuite, pour qu’il puisse dormir. Et, peut-être, également pour que Lewis ne lui serve plus l’excuse d’un client. Un dimanche, ça ne pourra pas prendre. Il a même attendu une heure digne de ce nom, et surtout que le Death Before Decaf ouvre. Il a assez attendu en réalité. Il a besoin de parler à son frère, de comprendre d’où venaient les reproches et la douleur qu’il avait devinées derrière ses paroles, qu’importe à quel point l’alcool avait servi à lui délier la langue. Il refuse de laisser Lewis penser qu’il n’a plus aucune importance dans sa vie, qu’il ne compte plus tant que cela. Il n’a pas mérité l’award du frère de l’année, c’est certain, mais jamais il n’arrêtera de se soucier du sort de sa fratrie.
Armé de ses deux cafés et de son sachet rempli de muffins, il frappe doucement à la porte de Lewis. Il ne se souvient même plus de la dernière fois où il a mis les pieds ici. Est-ce qu’il était déjà venu même ? Ils ont tellement l’habitude de se retrouver dans la maison de leur enfance, et pourtant… Atlas devrait connaître l’intérieur de cet appartement, il devrait même avoir aidé Lewis à emménager. Pas vrai ? Une fois de plus, il maudit la perte de ses souvenirs. Ce ne devrait pourtant pas être si difficile, il devrait savoir, instinctivement, sans même avoir à se poser la question. Soupirant légèrement pour se faire évaporer la frustration, il frappe à nouveau sur le panneau de bois. De l’autre côté, il entend quelques pas et une hésitation, il pourrait presque la deviner. Depuis quand exactement est-ce que Lewis redoute tant d’être en sa présence ? Il doit savoir que c’est lui, Atlas l’a prévenu. Il est tôt, certes, mais il avait juré de ne pas laisser cette conversation ce gangréné. Ils ont des choses à se dire. Ce ne sera pas agréable pour tout le monde, le ton risque de monter, mais il se doit de faire face à tout ce que Lewis semble garder pour lui depuis si longtemps.
Finalement, la porte s’ouvre pour laisser apparaître un Lewis à la tignasse en pagaille, vêtu d’un vieux jogging et d’un tee-shirt d’une équipe de rugby qu’Atlas est persuadé de lui avoir offert il y’a des années de cela. « Livraison de café. » Il lui adresse un léger sourire, tendant entre eux, les victuailles qu’il a récupérées sur le chemin. Il hésite une seconde avant de suivre Lewis dans son appartement. Il n’est pas difficile de sentir la tension qui perdure et la manière dont son frère s’efforce de ne surtout pas croiser son regard. « C’est les deux mêmes. » Qu’il indique en le voyant hésiter sur les gobelets. « Americano. » Comme s’il avait désespérément besoin de lui rappeler qu’il n’avait pas tout oublié, qu’il se souvenait encore des détails qui ont malgré tout de l’importance. Et si pendant un instant, il offre à Lewis le loisir de se délecter de sa première gorgée de café, il ne peut laisser le silence subsister bien plus longtemps. Quelque part, dans ce jour de battement, Atlas a accumulé bien des choses qu’il aimerait dire à Lewis, mais une seule semble réellement importante à ses yeux. « Je veux pas que tu crois que je me soucie plus de toi. » De tout ce que Lewis avait pu balancer l’autre soir, c’est le point qui est véritablement venu le blesser, celui qui l’a poussé à tout remettre en question et l’unique raison qui l’a amené à se présenter chez lui de manière aussi matinale. « Tu seras toujours mon petit frère et… Toi et les autres, vous aurez toujours la même importance à mes yeux, qu’importe ce qui peut parfois se passer entre nous. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1076 POINTS : 320
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
if you were drowned at sea, i'd give you my lungs so you could breathe @Atlas Siede
west end (logements)
La gueule de bois n’avait jamais duré aussi longtemps. Celle-ci avait été particulièrement salée et elle s’était prolongée sous l’effet des flashback de la veille, la culpabilité et les remords s’ajoutant à l’équation avec une violence qui agissait sur sa migraine. Allongé dans son lit, il fixait le plafond, seule chose qu’il était encore capable de faire sans avoir la nausée ou l’envie de se frapper la tête contre le mur tant elle était douloureuse. S’il regrettait ses actions de la veille, ingurgiter assez d’alcool pour le mettre dans cet état n’arrivait pas en tête de la liste, pas quand elle était en compétition avec la façon dont il avait confié toutes ses craintes à Atlas de la manière la moins délicate possible. Plutôt que faire amende honorable, Lewis avait utilisé la journée du samedi pour mentir à son frère et prétexter devoir rendre un rapport à un client alors qu’il n’était évidemment pas en état de le faire. Ni physiquement, ni mentalement. Mais entre une confrontation avec son frère qui serait difficile à gérer et un mensonge, il avait tranché rapidement, et avait passé la journée à s’abrutir de jeux vidéos pour ne plus penser.
Encore aujourd’hui, Lewis aurait voulu rester là, toute la journée et plus encore, si cela lui permettait d’ignorer son frère, qu’il savait être la personne à l’origine des vibrations incessantes de son téléphone, encore quelques temps. Il n’était pas en mesure de lui faire face et d’assumer ses actes, se retrouvant à apprécier ce rôle de lâche qui n’avait pourtant jamais été le sien. C’était la raison qui l’avait amené à quitter l’appartement de son frère après avoir dormi une heure ou deux seulement. Il avait fui, et l’addition de toutes ses actions venaient peser extrêmement lourd dans la balance et le clouer au lit depuis bien trop longtemps. Le premier jour était nécéssaire, celui-ci n’était qu’une façon de se complaire dans une position qui ne lui allait pourtant pas du tout. Se faisant violence, il avait finalement accepté de se laisser aveugler par la lumière de l’écran de son téléphone et de tenter de dissuader son frère de venir avant de confirmer le rendez-vous. Il n’avait pas pris le temps de se préparer pour donner le change, avait même laissé l’hésitation l’envahir une fois son frère derrière la porte, comme s’il s’autoriserait l’ultime affront de ne pas lui ouvrir. « Livraison de café. » Difficile de dire si la tension venait de lui ou de son frère, mais même si Atlas ne semblait pas tout à fait à son aise, il acceptait volontiers d’accepter cette responsabilité là. « C’est les deux mêmes. » Lewis avait levé le menton avant d’enlever le couvercle d’un des gobelet pour le porter à ses lèvres, ignorant la possible brûlure qui l’attendait parce qu’il ne souhaitait qu’une chose et c’était de détourner l’attention, de disparaître dans sa boisson. « Americano. » Il l’avait deviné, tout comme il avait deviné qu’Atlas ne disait pas ça à la légère et qu’il cherchait déjà à compenser des lacunes que Lewis lui avait soulignées la veille sans réellement le penser. « Je veux pas que tu crois que je me soucie plus de toi. » Il les avait anticipés, mais les mots de son frère lui avait tout de même noué l’estomac et les gorgées de café étaient bûes à une vitesse folle parce qu’elles étaient sa seule échappatoire. « Tu seras toujours mon petit frère et… Toi et les autres, vous aurez toujours la même importance à mes yeux, qu’importe ce qui peut parfois se passer entre nous. » Il avait laissé le silence s’installer, avait posé son café et laissé s’échapper un long soupir - qu’il le veuille ou non, l’heure des explications avait sonné. « Arrête, ça sert à rien, j’ai dit qu’un ramassis de conneries l’autre soir et je me souviens pas de la moitié. » Il ne savait plus ce qui était devenu tabou ou non mais en croissant enfin le regard de son frère, il avait réalisé sa maladresse, celle qui était en train de le définir et de le rendre fou. « Excuse-moi. » Son pouce et son index étaient venus exercer une pression sur l’arête de son nez alors qu’il essayait de reprendre ses esprits, le cerveau embué après avoir passés deux jours consécutifs enfermé à fixer des écrans pour anesthésier ses pensées. « T’as pas à te justifier, toi. » Lui, par contre, savait qu’une seule et unique phrase ouvrait la voie à tout un tas de pensées enfouis devenues plus explicites aux yeux de son frère et qui l’obligeait à le faire. « Moi par contre je sais pas si je commence par m’excuser de l’état dans lequel tu m’as trouvé ou des vacheries que j’ai pu te dire. J’aurais jamais dit ça si j’étais pas torché. Ou du moins, pas comme ça. » Il n’était pas nécéssaire de prétendre qu’une part de vraie ne se cachait pas dans les propos qu’il avait déversé de manière bancale. Atlas n’était pas dupe et assez fort pour l’entendre, malgré la capacité de Lewis à voir le soldat comme la moitié de lui-même. Il avait perdu certaines capacités, pas celles qui faisaient d’eux des frères, et le regard presque suppliant d’Atlas finissait de l’en convaincre. « J’pense que… » Soupir. Il n’était pas prêt à faire le grand saut, mais il était acculé. « J’pense que j’arrive plus à supporter que tu me dises que tout va bien quand c’est absolument pas le cas au lieu de me laisser t’aider parce que j’suis plus un gosse et que m’ignorer pour sauver les apparences ça finit par avoir un impact. » Il avait parlé vite, comme cette personne désireuse de se soustraire au plus vite de la conversation qu’il était présentement mais il espérait que le message était clair.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
(siede's #3) if you were drowned at sea, i'd give you my lungs so you could breathe
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