ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
shiloh & @lewis siede zone industrielle désaffectée
Elle ne compte plus les compliments qu’ils ont reçus sur leur costume en commun. Cela allait de la simple petite référence au film, à quelques personnes pointant du doigt le couple trop mignon, la faisant rougir de manière un peu trop excessive. Shiloh s’est même retrouvée encerclée par un petit groupe de filles qui se sont largement extasiées sur le fait qu’elle avait réussi à convaincre son copain de porter un costume dit de couple. En d’autres termes, tout le monde les pense ensemble depuis qu’ils sont arrivés à cette soirée et Shiloh ne compte plus le nombre de fois où elle aurait aimé être à la place de Lewis pour porter des lunettes cachant la moitié de ses réactions. À plusieurs reprises, elle a essayé de capter son regard, pour rire doucement des réactions des gens ou pour tenter de voir si lui aussi se sentait un peu gêné, mais avec la pénombre et son accessoire, elle avait l’impression de se retrouver face à un Lewis bien trop impassible. Elle n’a rien oublié de la remarque qu’il avait pu faire, soulignant le fait qu’il aurait pu se confier auprès de n’importe qui, mais que c’était tombé sur elle. Comme à chaque fois, elle s’en veut de s’être monté la tête, d’avoir espéré des choses qui n’auront jamais lieu d’être. Elle se demande même s’il n’aurait pas été mieux de ne pas venir à cette soirée. Elle s’était fait des idées avec cette histoire de costume en commun et le lapsus qu’il avait eu par message. De toute manière, elle l’avait dit à Cleo, ce n’était qu’un vieux crush qui revenait à la surface parce qu’elle se sentait enfin prête à envisager une histoire ? Non, elle n’est pas prête, elle le sait. Mais avec Lewis, tout a toujours été différent et elle ne sait plus réellement sur quel pied danser avec lui.
Il est allé leur chercher des boissons alors que, de son œil aguerri de couturière, Shiloh tentait de deviner qui avait acheté son costume et qui avait osé coudre quelque chose maison. Elle s’occupe l’esprit, mais son regard ne cesse de revenir à Lewis. Et elle n’est pas la seule à l’observer. Elle a bien remarqué qu’une fille le suit du regard depuis qu’ils sont arrivés. Il faut dire qu’il est beau habillé comme ça. Il dégage une certaine assurance qui effacerait presque le type timide qu’elle connaît si bien. Et alors qu’il revient vers elle avec le cocktail qu’elle lui avait demandé, Shiloh ne perd pas de temps pour se pencher vers lui, changeant sa plante verte de bras. « Je crois que t’as une touche. » Elle ne sait pas réellement ce qu’il lui prend, mais à trop rêvasser, elle préfère encore avoir sous les yeux la preuve qu’il n’a jamais été intéressé par elle et que son lapsus n’était qu’une faute de frappe. « La fille là-bas, en Cruella. » Elle lui désigne la demoiselle d’un léger signe de tête. « Elle arrête pas de te regarder depuis qu’on est arrivé. » Est-ce qu’il ira la voir ? Une part d’elle espère que non, une autre ne cesse de répéter qu’elle s’en fiche quoiqu’il fasse. Elle se sent comme une gamine et déteste cette sensation qui vient lui tordre le ventre. Il la déstabilise presque à rester aussi proche et puis il veut pas enlever ses lunettes pour qu’elle puisse se plonger dans son regard azur et savoir ce qui se trame là-dedans ?
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1076 POINTS : 320
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
Lewis ne se mettait jamais en colère, bénéficiant du côté posé de sa mère et de cette forme de respect que sa famille lui avait toujours inculquée. Rester calme en toutes circonstances était sa manière à lui de montrer ses valeurs, mais c’était pourtant avec Atlas qu’il avait décidé de franchir le pas. De laisser libre court à cette colère qui le rongeait sans jamais qu’il ne l’admette et qui s’emparait toujours un peu plus de lui maintenant que la culpabilité s’était ajoutée à l’équation. Il n’avait aucune idée de ce qui ressortirait de tout cela, le constat était pour l’instant positif, Atlas semblant n’avoir gardé que le positif au milieu de la virulence dont son petit frère avait fait preuve avec lui à cause de l’alcool. C’était à cela qu’il s’accrochait pour ne pas se laisser distraire par le sentiment, pas alors que Shiloh l’avait invité au bal, venant tirer un trait sur tout ce qu’il avait bien pu ressentir au cours de ces derniers jours. Comme d'habitude, il ne restait qu’elle, l’évidence au milieu de tout et même de l’incertitude. Il savait qu’elle avait fait un effort pour le laisser choisir le costume et qu’elle aurait probablement préféré porter une robe de mariée cousue main qu’elle aurait ensanglantée, mais ils étaient prêts à toutes les concessions l’un pour l’autre sans même se rendre compte qu’ils étaient en train d’en faire. Cette fois-ci, il avait été celui qui avait tout gâché, laissant s’immiscer le doute au milieu de leur échange de message en évoquant le mot couple avant d’en réaliser la portée. Il s’en voulait, venant raviver cette colère qui n’était pas totalement éteinte, cherchant à calmer ses doutes en discutant avec Mateo ou en passant ses nerfs sur la manette de sa console. Allait-il tout ruiner à cause d’une maladresse qui l’agaçait de plus en plus ?
Mais elle était si belle, rayonnant au milieu de toutes alors qu’elle ne portait qu’un short et un haut noir, un bombers et une plante verte qu’elle portait dans un effet qui l’avait obligé à rire, s’en voulant d’être incapable de lui caresser la joue pour lui prouver à quel point elle l’attendrissait. « Je crois que t’as une touche. » Ils n’avaient pas eu le temps de trinquer que déjà le moment lui échappait, enfouissant son énervement, il s’était simplement tourné pour vérifier de qui elle pouvait être en train de parler. « La fille là-bas, en Cruella. » Il lui en voulait, à cette Cruella, d’appuyer sur l’animosité qu’il ressentait mais que Shiloh avait su faire taire. Maintenant, parce qu’elle leur avait volé toute la légèreté du moment, Lewis se trouvait désemparé. « Elle arrête pas de te regarder depuis qu’on est arrivé. » « Qu’est-ce que vous avez tous à penser que les filles me matent ? » Il n’avait pas voulu paraître agressif auprès d’elle, surtout pas auprès d’elle, mais après Alma qui avait laissé penser que l’ensemble des femmes du bureau n’avaient d’yeux que pour lui, entendre Shiloh supposer la même chose le dérangeait, probablement parce qu’il aurait voulu qu’elle prenne conscience que lui n’avait d’yeux que pour elle. « Tu sais que j’en ai rien à faire, pas vrai ? » Son regard s’était planté dans le sien et l’unique chose qu’il avait trouvé pour désamorcer la tension qui se jouait dans la manière dont ils se fixaient avait été de passer la main sur les feuilles de la plante. « Mais c’est une vraie, même pas une en plastique ?! » avait-il lancé dans un rire, et alors qu’il sortait peu à peu de la colère de ne rien réussir à gérer, quelqu’un l’avait bousculé et son cocktail s’était renversé, venant mouiller un peu le haut de Shiloh. « Sérieusement ?! » Il était agacé, énervé, il bouillonnait, mais faisait de son mieux pour ignorer le sentiment qui n’avait surtout pas sa place auprès d’une Shiloh qui semblait déjà se mettre en retrait face à sa réaction. « Excuse-moi Shy. Je suis tendu, je me suis pris la tête avec Atlas ET Lola. » Il avait secoué la tête, la colère devait disparaître, et il était si facile de l’effacer face à cette moue qui lui faisait face. « On en parlera plus tard, moi je veux gagner le concours de déguisement ! » Avec un peu de chance, son enthousiasme réussirait à masquer son état actuel et sa nervosité quant au fait de participer au concours dans la catégorie costumes de couple.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
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shiloh & @lewis siede zone industrielle désaffectée
Il lui avait fallu du temps pour à nouveau fréquenter des lieux de fêtes. Dans le fond, malgré sa timidité, Shiloh a toujours aimé ce genre d’ambiance. La musique si forte que les vibrations vous chatouillent le bas-ventre, les corps qui s’animent à l’unisson au rythme d’une chanson, les cocktails toujours trop sucrés et les éclats de rire pour des futilités. C’est dans ce milieu qu’elle a connu Lawrence, c’est au cœur de la nuit qu’il a su refermer son emprise sur elle. Après cela, les soirées n’ont plus jamais eu le même goût, mais avec Cleo et désormais avec Lewis, elle redécouvre le monde de la nuit, retrouve des sensations qui lui avaient manqué et s’amuse enfin de se sentir libérée. Elle prend son temps, Shiloh, mais petit à petit elle s’autorise à sortir de son cocon. Lâcher prise, c’est le mot d’ordre qu’elle s’était donné pour la soirée. Oublier la pression du travail, de ses rêves d’avenir et s’autoriser à apprécier le moment, vêtue de son costume, sa plante verte sous le bras et, surtout, en bonne compagnie.
Bien sûr, il fallait que tout s’écroule pour une simple remarque idiote…
« Qu’est-ce que vous avez tous à penser que les filles me matent ? » Surprise par l’agressivité dont il fait peur, Shiloh marque un pas en arrière. Il ne lui a jamais parlé aussi froidement et elle déteste le frisson que cela provoque chez elle. Son instinct se met en alerte, des mots aussi durs étaient souvent suivis de reproches infondés, d’une colère grandissante et soudainement l’ordre de rentrer pour ne pas se donner en spectacle. C’est ce qu’il lui répétait constamment, et même avec tout le travail qu’elle a su faire sur ses traumatismes, Shiloh ne peut que repenser à Lawrence, dans ce contexte bien précis. « Tu sais que j’en ai rien à faire, pas vrai ? » Des filles qui le mate ou de ce qu’elle venait de lui dire ? Shiloh prend un instant, juste une seconde, pour fermer les yeux et éviter son regard. Un battement pour se rappeler que Lewis ne sera jamais comme son ex petit-ami et surtout, une seconde, pour entendre à nouveau les encouragements incessants de Megan et la promesse qu’elles s’étaient faites avec Cleo. Deux petits anges gardiens qui lui rappellent qu’elle a le droit de dire les choses et que ce n’est pas normal de laisser faire. « Me parle pas comme ça, Lewis. » Pas toi. C’est la supplique qu’elle cache derrière sa réplique qu’elle espère ferme, mais qui se veut encore un peu tremblante. Il a le droit d’exprimer son opinion, de ne pas être d’accord avec elle, mais elle n’a absolument pas mérité qu’il se montre aussi agressif. « Mais c’est une vraie, même pas une en plastique ?! » Elle déteste lorsqu’il agit ainsi, cherchant une distraction, voulant jouer sur une note d’humour pour détourner l’attention sur le fait qu’il venait de s’énerver sans raison. « Elle est à ma coloc, je dois lui ramener en vie si possible. » Pourtant elle lui répond. Si faiblement et en baissant les yeux qu’elle se demande s’il aura réellement entendu ce qu’elle venait de dire.
Elle espérait encore que ce ne soit qu’un écart, un mauvais départ, quelque chose qui n’aurait pas d’impact sur le reste de leur soirée. Elle se trompait. Il a suffi d’un léger mouvement de foule, de Lewis qui laisse son verre se verser un peu trop et d’un liquide qui s’infiltre dans le tissu de son haut. « Sérieusement ?! » Et elle voudrait disparaître, Shiloh. Pour ne pas voir la colère, sincère et brutale, qui anime son visage. Pour ne pas avoir à revivre cela. Soudainement, rien ne va. Elle aimerait pouvoir fermer son blouson, parce que son tee-shirt est trop court et son short encore plus. Elle voudrait qu’il arrête de s’agiter aussi vivement, parce qu’elle a peur. Sincèrement peur qu’il s’emporte sans raison et que ses gestes animés se transforment en une gifle qu’elle n’aura pas méritée. Elle s’oblige à chantonner un air stupide dans sa tête pour ne pas laisser l’angoisse monter. Elle lui cherche des excuses, une fois encore, alors qu’il se radoucit en un instant. « Excuse-moi Shy. Je suis tendu, je me suis pris la tête avec Atlas ET Lola. » Ce n’est pas une raison valable à ses yeux, ce n’est plus quelque chose qu’elle peut accepter sans broncher. Elle a envie d’appeler Megan pour qu’elle vienne la chercher, mais elle sait ce que son amie lui dirait. Il faut qu’elle réponde, qu’elle lui fasse comprendre que rien de tout cela n’est normal, qu’elle ne va pas le tolérer ainsi. « C’est pas une raison. » Elle tremble un peu, mais sa voix se veut fermer, autant que possible en tout cas. « Si t’es dans cet état pour un verre renversé, je… » Elle cherche son aplomb, relève le menton tant bien que mal. « Je resterais pas avec toi si tu t’emportes comme ça. » Pourtant, elle ne bouge pas. Elle ne connaît personne dans cette soirée, si ce n’est ce groupe de filles qui était venu la complimenter un peu plus tôt et qui semble les observer désormais. « On en parlera plus tard, moi, je veux gagner le concours de déguisement ! » Il cherche à désamorcer, il emploie l’humour comme un bouclier et ce n’est pas quelque chose qu’elle a envie d’accepter. « Plus tard ou parce que t’auras trouvé personne d’autre pour le faire ? » Elle s’étonne elle-même de cette remarque presque cinglante, mais elle n’a rien oublié de ce qu’il a su lui dire la dernière fois. La manière dont il avait dénigré leur lien en la classant parmi tous les autres comme si elle n’était personne en particulier. « Laisse tomber. » Qu’elle marmonne, finissant par poser sa plante sur la petite table haute qui venait de se libérer à côté d’eux. Finalement, elle ne ferme pas son blouson, cela rendrait le short encore plus court. Mais elle ne se sent plus aussi bien dans sa peau à cause de lui et finit par croiser ses bras sur sa poitrine pour se protéger encore un peu.
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Lewis Siede
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Le monde continuait de s’activer autour d’eux alors que Lewis lui, s’était perdu dans cette bulle inconfortable qu’il semblait avoir créée pour Shiloh aussi bien que pour lui-même. « Me parle pas comme ça, Lewis. » Ses mots l’avaient frappé extrêmement fort, parce que s’il ne saisissait pas exactement ce qui avait pu la mettre à ce point sur ses gardes, l’idée de l’avoir déçue était pire que tout. « Excuse-moi, je veux juste pas que tu penses que je vais te laisser pour Cruella ou Morticia ou qui sais-je encore. » Il était là, bien là, et personne ne le délogerait. Il pensait avoir réussi à désamorcer avec l’humour, mais tout dans l’attitude de Shiloh indiquait qu’il lui manquait des éléments pour faire sens de la situation. « Elle est à ma coloc, je dois lui ramener en vie si possible. » « On la protégera coûte que coûte ! » Il paraissait à l'aise mais son regard trahissait la façon dont il n’était plus sûr de comment se comporter, réalisant non sans mal qu’il avait brisé quelque chose. Mais Shiloh n’était pas de ceux qu’on abandonnait dans un coin, elle était de ceux pour qui chaque effort comptait, et si Lewis possédait déjà ce principe en temps normal, c’était toujours un peu plus le cas lorsqu’il s’agissait d’elle.
Alors qu’il réfléchissait, tentant de faire sens de tout ce qu’il venait de se passer, le coup final avait été porté par un inconnu et Lewis avait une nouvelle fois fait preuve de toute la maladresse du monde. Parce qu’il était fragile, lui aussi, et qu’être autant perdu dans ses propres émotions l’obligeait à les exprimer les unes après les autres sans aucune cohérence mais avec bien plus de force qu’à l’accoutumée. « C’est pas une raison. » Il avait baissé les yeux. « T’as raison, je sais. » Mais il ne comprenait plus : était-elle déjà lassée de l’entendre se plaindre de sa relation chaotique avec son frère lorsqu’elle l’avait amené à se livrer ? Ou s’était-elle simplement dessinée une toute autre version de lui-même dans son esprit en se basant simplement sur son humeur de ce soir ? « Si t’es dans cet état pour un verre renversé, je… » Son regard s’était planté dans le sien, ses pupilles vacillant de gauche à droite à une vitesse folle tant il ne réussissait plus à suivre le cours des événements. « Je resterais pas avec toi si tu t’emportes comme ça. » « Tu sais que je suis pas réellement énervé, hin ? » Mais elle le pensait, et c’était suffisant pour qu’il en tienne compte. Il n’avait pourtant d’autres options que de se défendre face à des propos qui lui donnaient presque le tournis - alors qu’il peinait à faire un pas en avant, il venait d’en faire trois en arrière. Il avait tenté, une nouvelle fois, de les recentrer sur le bal, mais il avait à nouveau échoué. « Plus tard ou parce que t’auras trouvé personne d’autre pour le faire ? » Ses sourcils s'étaient froncé venant laisser se dessiner des plis sur son front, Lewis se perdant à nouveau dans une totale incompréhension. Dans son attitude, Shiloh laissait penser qu’elle sous-entendait quelque chose, et il cherchait à comprendre de quoi il s’agissait. « Laisse tomber. » Il était démuni, incapable de comprendre comment son sourire s’était transformé en une moue triste. « Non, non, je laisse pas tomber Shy. Qu’est-ce que tu veux dire ? » Utiliser son surnom n’était probablement pas suffisant pour apaiser les tensions mais Lewis avançait à tâtons, utilisant les seules stratégies qu’il était encore capable d’envisager. « Je suis content que tu me dises quand je dépasse les bornes, tu sais ? Comme je t’ai dit, je suis tendu, mais ça n’a absolument rien à voir avec toi. Je suis désolé, vraiment. » Il ne quittait pas son regard même lorsqu’elle tentait désespérément de fuir le sien : il n’était pas un ennemi, il était encore moins une énième version de Lawrence, l’idée qu’elle y songe le dévastait. « Et je sais pas ce qui a pu te faire penser que t’étais qu’une option parce que tu seras toujours mon premier choix. » Il ne comprenait rien, mais était capable de faire sens de ce qu’il ressentait en sa présence, et peut-être qu’avec ces quelques informations en mains, Shiloh serait capable de comprendre à quel point la voir s’imaginer qu’il l’abandonne pour flirter avec une fille au hasard ce soir le dérangeait. « Tu veux bien trinquer avec moi ? » avait-il offert avec comme seuls arguments les mots qu'ils venaient de prononcer et une moue désolée et l'espoir que cela serait suffisant.
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Une part d’elle a parfaitement conscience de la stupidité de la situation. Tout n’est qu’une question d’amalgame, de traumatismes qui débordent sans donner la moindre logique à ses pensées. Il a parlé fort, ses traits se sont animés d’une colère qu’elle n’avait jamais autant déceler chez lui et les alarmes dans un coin de son esprit se sont mises à hurler à la mort. Ce n’est qu’un mécanisme de défense, un qu’elle n’aurait jamais dû avoir à développer, mais dont elle aura bien du mal à se défaire désormais. Les tensions animent son angoisse, faisant naître chez elle un malaise qui se retrouve soudainement démultiplié par le fait que sa tenue aurait été critiquée par Lawrence et ne parlons pas du simple fait qu’elle puisse penser à un autre homme que lui. Elle n’est pas complètement idiote, sachant parfaitement que le simple fait que ses pensées se tournent constamment vers Lewis ces derniers temps fait automatiquement de lui quelqu’un qui ne peut être que simplement son ami. C’est un fait qui l’angoisse déjà habituellement, mais qui se trouve désormais démultiplié face à une situation qu’elle n’est pas certaine de savoir gérer. « Excuse-moi, je veux juste pas que tu penses que je vais te laisser pour Cruella ou Morticia ou qui sais-je encore. » Elle hoche la tête, ses mots n’ayant pas l’impact qu’il désirerait. Elle se perd dans ses propres pensées. Shiloh, enchaînant les scénarios plus tordus les uns que les autres, théorie de tout ce qui pourrait soudainement mal se passer entre eux. « On la protégera coûte que coûte ! » Nouveau hochement de tête, alors qu’elle resserre son pot contre elle. « C’était idiot, je sais. » De venir avec une vraie plante. Mais elle a toujours été ainsi, à vouloir pousser les détails jusqu’au réalisme.
Plus tard, bien plus tard, elle réalisera qu’ils étaient en réalité tous les deux à fleur de peau et que tout allait forcément partir à la dérive. Pour l’instant, Shiloh cherche à se protéger. Son regard frôle le sol tandis que ses paroles cherchent fébrilement à rappeler qu’il ne pouvait autant s’emporter pour un simple verre renversé. Ce n’est que trois fois rien, elle pourra laver son haut en rentrant et le monde ne s’arrêtera pas de tourner. « T’as raison, je sais. » Et une fois encore, elle bataille contre elle-même. Contre cette part d’elle terrorisée à l’idée qu’il s’emporte réellement, et l’autre part qui réalise déjà les remords qui se dessinent sur les traits de son visage. Elle a l’impression de se faire avaler par une tornade, sans savoir démêler le vrai du faux. « Tu sais que je suis pas réellement énervé, hin ? » Elle secoue la tête pour marquer la négation. Est-ce qu’il comprendra ce qu’elle ressent, cette peur qui persiste chez elle de manière complétement infondée et qui lui colle salement à la peau. « Non, je sais pas Lewis. » Elle ne veut pas se montrer effrontée, mais simplement chercher à lui faire comprendre son point de vue, certes déformé, mais qui représente son prisme et sa vision de ce genre de comportement. « T’as l’air énervé et je… » Une fois encore, elle baisse la tête. « Dans ma vie, un homme énervé, qu’importe la réelle raison, ça mène à des insultes rabaissantes et des gifles. » Est-ce qu’il comprendra maintenant ? L’espace d’une seconde, juste une seule, Shiloh retient son souffle, consciente de lui avoir tenu tête et d’avoir répondu sur un ton qui se voulait presque désinvolte. Elle attend le retour qui ne viendra jamais parce que Lewis est un homme capable de se remettre en question.
« Non, non, je laisse pas tomber Shy. Qu’est-ce que tu veux dire ? » Elle voudrait pourtant qu’il oublie son petit commentaire complètement déplacé. Elle a conscience de faire une fixette sur un détail, mais tout se veut tellement disproportionné dès qu’il s’agit de Lewis. Elle remet tout en question, constamment. Elle a vu le regard qu’il lui avait lancé lorsqu’elle a ouvert la porte, est-ce qu’il a réellement aimé son costume ou est-ce qu’il était simplement poli ? Et la dernière fois quand il est venu après le travail juste pour regarder un film et qu’il a instinctivement voulu l’avoir près de lui ? C’était juste comme ça ou c’est parce qu’il en avait réellement envie ? La liste est infinie et même à cet instant précis, elle se demande pourquoi il a tant voulu participer à cette soirée en sa compagnie. « Je suis content que tu me dises quand je dépasse les bornes, tu sais ? Comme je t’ai dit, je suis tendu, mais ça n’a absolument rien à voir avec toi. Je suis désolé, vraiment. » Une fois encore, elle hoche la tête. Réaction par défaut lorsqu’elle ne sait que dire. « Je suis désolée. » Elle s’excuse d’avoir réagi ainsi, de l’avoir catégorisé comme le pire, basé sur quelques intonations de voix et ses sourcils froncés. « Et je sais pas ce qui a pu te faire penser que t’étais qu’une option parce que tu seras toujours mon premier choix. » Elle aurait dû relever la puissance de ces mots et leurs valeurs si uniques, mais perturbée par ses propres émotions, Shiloh ne perçoit que le devoir de se justifier quand il venait de lui avouer quelque chose qui finira par prendre sens, un jour. « La dernière fois, tu… » Elle se trouve soudainement idiote de penser à cela. Il venait de lui dire, elle était son premier choix, alors pourquoi ressasser ? Parce que Shiloh est faite ainsi, parce que, sans le vouloir, Lewis avait réussi à la blesser. « Tu as dit que peu importe à qui c’était, t’avais juste besoin de te confier. » Peu importe à qui. Elle ne l’avait pas oublié. Et maintenant, elle voudrait disparaître pour lui avoir avoué quelque chose d’aussi trivial que cela. « C’est idiot, laisse tomber. » Elle voudrait sincèrement qu’il oublie, mais elle sait qu’une part de lui aura réellement entendu ce qu’elle vient de dire et en tirera des conclusions qui la font déjà rougir.
Elle s’en veut, ayant le sentiment d’avoir gâché leur soirée avec ses réactions disproportionnées. « Tu veux bien trinquer avec moi ? » Nouveau hochement de tête alors qu’elle approche timidement son verre du sien. « Je le fais pas exprès. » Qu’elle avoue avec un peu trop de rapidité, pour s’excuser encore, pour justifier son comportement et tout ce qui ne va pas chez elle. « Je voulais pas gâcher la soirée. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1076 POINTS : 320
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
Il n’était pas du genre à perdre espoir, à abandonner. Voir le côté positif en toutes circonstances, c’était quelque chose que les Siede avaient toujours eu la capacité de faire, mais cette qualité s’était peu à peu effacée après l’accident. Difficile de continuer à voir le verre à moitié plein avec un fils ou un frère allongé sur un lit d’hôpital mais c’était bel et bien l’espoir de le retrouver un jour qui avait permis à Lewis de tenir. Alors aujourd’hui encore, il devait canaliser sa colère pour se centrer sur un sentiment bien plus efficace parce que croire que tout s’arrangerait un jour pour son aîné était bien plus agréable que de s’inquiéter sans cesse pour lui. Il se devait encore un peu plus de le faire, parce que le regard que Shiloh posait sur lui était en train de changer et qu’il détestait cela. « C’était idiot, je sais. » « Nan, pas du tout, moi j’adore que t’aies poussé les détails jusque là, je suis trop confiant pour le concours ! » Il n’était probablement pas objectif mais il continuerait, sans cesse, de lui rappeler sa valeur, espérant sincèrement que cela suffirait un jour à la tirer vers le haut. C’était difficile d’agir avec elle, au début parce qu’ils ne s’étaient pas vus depuis si longtemps et maintenant, parce qu’il savait les raisons les ayant séparés.
S’il faisait de son mieux pour garder son optimisme, ses faux-pas prenaient le dessus et Lewis avait bien du mal à retrouver l’humeur du début de la soirée. Mais il ne cesserait d’essayer, incapable de se contenter de l’avoir vexée, ou pire, effrayée. « Non, je sais pas Lewis. » Alors il prendrait le temps de lui faire savoir, souhaitant que cela soit suffisant. « T’as l’air énervé et je… » Il mettait un point d’honneur à ne pas détourner le regard quand elle exprimait le fond de sa pensée, il était prêt à tout entendre, le positif comme le négatif. « Dans ma vie, un homme énervé, qu’importe la réelle raison, ça mène à des insultes rabaissantes et des gifles. » « Tu peux pas me comparer à lui… » Il aurait pu rajouter qu’il n’était qu’un ami, mais répéter sans cesse ces mots finirait par donner l’impression à Shiloh que c’était réel et ce n’était pas ce qu’il voulait. Dans ces discussions, malgré toute la négativité qui les entourait, il entrevoyait la perspective d’être plus que ça. Il ne lui reprochait rien, exprimait simplement sa déception dans un moment où elle aurait bien plus d’ampleur parce qu’elle était tant difficile à dire. Il aurait voulu simplement la soutenir et dire qu’il comprenait, mais le moment l’attristait lui aussi. « Tu sais je fais de mon mieux pour garder tout ce que tu m’as confié dans un coin de mon esprit mais parfois ça m’échappe et voilà ce qui arrive. Ça veut pas dire que je comprends pas. Je te promets. » Il ne voyait pas ses mots comme des reproches, plutôt comme une honnêteté qui lui permettait de sans cesse se remettre en question. « Je suis désolée. » Il avait simplement secoué doucement la tête avant de lui sourire à nouveau, dans l’attente que cela suffise à lui faire comprendre qu’elle n’avait pas besoin de l’être, pas avec lui.
Elle pouvait même continuer à se confier, si certaines choses pesaient trop lourd pour elle. « La dernière fois, tu… » Il espérait qu’elle avait entendu ce qu’il venait de lui dire, qu’elle avait su lire entre les lignes, mais son ressenti n’était pas le plus important alors il l’avait encouragé à parler avec un léger sourire. « Tu as dit que peu importe à qui c’était, t’avais juste besoin de te confier. » Il avait arqué un sourcil, légèrement étonné, peinant à se remémorer ce point précis. « C’est idiot, laisse tomber. » « C’est pas idiot. » avait-il répété, sachant que cela ne serait jamais inutile de le faire face à elle. Il aurait voulu ajouter un geste à ses mots, lui attraper le menton ou passer une main sur sa joue, mais il savait interpréter la situation alors il s’était retenu. « Fut un temps où ma maladresse t’amusais… » avait-il ajouté, s’autorisant à être honnête lui aussi et à lui démontrer qu’il n’avait pas pesé ses mots avant de les dire, comme bien souvent. Il était conscient de vouloir l’aider, mais ne le ferait pas réellement s’il ne l’aidait pas à démêler ce qui relevait d’une attitude toxique ou d’une interprétation de sa part - l’exercice n’était pas aisé, mais il espérait qu’elle le laisse s’y prêter. « Je t’ai aussi dit que t’étais la seule capable de me forcer à me confier. » Mais la réelle question qu’il était en train de se poser était pourquoi s’en posait-elle autant ? Il venait de lui dire qu’elle était la seule, son passé l’empêchait de comprendre la signification de ses mots et pourtant, la voir les désirer si fort le laissait espérer. « Je le fais pas exprès. » Il savait. Il comprenait. Il faisait de son mieux. Il espérait que cela serait suffisant. « Je voulais pas gâcher la soirée. » « Tu gâches jamais rien. Tout est toujours parfait avec toi. » Il souhaitait qu’elle en ait conscience. « C’est pas une bonne période pour moi mais je ferai des efforts, j’ai entendu tout ce que tu m’as dit. On est là, tout est parfait, et je vais me changer les idées plutôt que de m’énerver sans raison. » Il reconnaissait ses torts, avait probablement initié tout cela sans même s’en rendre compte et la piqûre de rappel avait été violente mais nécéssaire. Mais il espérait encore passer la soirée d’halloween qu’ils avaient en tête, alors il avait une nouvelle fois désamorcé. « Je te jure que te voir me régler mon compte avec une plante verte sous le bras c’est un truc que j’oublierai pas ! » L’humour, toujours l’humour, dans un élan d’espoir qu’il guérirait tout.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove