ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
C’était bien la première fois que je commençais un boulot avec le sourire (peut-être aussi parce que je n’avais pas commencé tant de boulots que ça dans ma vie). Mais rien ne pouvait être pire que mon expérience au DBD -je pense d’ailleurs que Lily et les clients qui avaient eu affaire à moi au détour d’un café se disaient probablement la même chose-. N’abusons toutefois pas, je n’en étais pas au point de bien préparer ce nouveau départ parée d’un joli carnet neuf et d’un stylo assorti, prête à prendre en notes tout ce que Raelyn me dirait pour bien faire mon travail. Ca n’était clairement pas le genre de la maison et la blonde aurait été la première à exploser de rire si je m’étais comportée de la sorte. Je pouvais tout de même me vanter dans une moindre mesure de m’être préparée : j’avais pris un briquet, de l’alcool à brûler et mon tablier de serveuse pour faire le plus beau des feu de joie dans une ruelle derrière mon immeuble. Le moment avait été bien plus cathartique que je ne l’imaginais. Et bien trop court. Je ne me faisais aucune illusion quant au fait que cette nouvelle opportunité m’offrirait son lot d’abrutis à côtoyer et gérer au quotidien, mais j’avais la certitude que cela se rapprocherait bien plus de que j’avais eu l’occasion de faire par le passé lors de l’organisation de cérémonies de gala en tout genre. Une autre vie, mais des compétences que je maîtrisais toujours et que j’étais ravie de pouvoir remettre en pratique. Le boulot que Raelyn me proposait était mieux en tout point qu’un minable poste de serveuse : il était plus challengeant, j’avais l’espoir qu’il puisse me permettre de me (re)créer un carnet d’adresses digne de ce nom, et surtout…SURTOUT : il était bien mieux payé. Et rien que pour ça je me demandais encore à quel moment j’avais pu hésiter au lieu de sauter sur l’occasion quand elle me l’avait mise sous le nez. Je me dirigeais vers elle d’un pas assuré, presque trop rayonnante pour être honnête avant de lancer d’un ton…enjoué ? J’étais donc capable de ça ? « C’est par ici que ça se passe la rentrée des classes ? » A deux doigts de l’appeler maîtresse mais je n’étais pas certaine qu’elle apprécie que j’attire l’attention de ses employés sur nous de la sorte. J’attendrai la fin de ma période d’essai pour m’essayer à ce genre de plaisanteries (non pas que ça l’empêcherait de me virer pour autant, je ne me faisais aucune illusion). Je balayais le casino du regard, détaillant les différents employés sans même essayer de cacher les jugements que j’émettais silencieusement dans ma tête (mais très visuellement sur mes expressions) en les classant dans différentes catégories : « Est-ce que tu vas commencer la visite en me précisant qui est digne ou non de mon attention ? Ceux avec qui il sera tolérable de discuter quand je m’ennuierai ? » Et ceux qui s’écraseront mollement si j’ai envie de râler parce que je passe une mauvaise journée ? Quoi qu’à choisir je préférais encore les fortes têtes avec du répondant pour ce genre de situations. Pour l’heure -et avant de me faire virer à force de poser des questions stupides- je profitais du cadre dans lequel on se trouvait. Que j’appréciais d’autant plus qu’un comptoir de bar sale et collant en permanence. Le casino était classe, sophistiqué, il respirait l’opulence de son chiffre d’affaire et des habitués qui s’y croisaient. Même les employés avaient l’air triés sur le volet, ce qui n’était guère étonnant quand on connaissait Raelyn. Je savais que la sensation n’allait probablement pas durer éternellement mais j’étais excitée à l’idée de commencer quelque chose de nouveau, dans mes cordes, et dans un univers distingué. Je n’étais toutefois pas à l’abris que Raelyn me colle dans un bureau miteux ou, pire, un open space pour me faire déchanter très rapidement. « Et je sais que ça ne m’arrive pas souvent de le dire parce que ça m’arrache tout simplement la langue mais… » Je me retournais vers elle pour appuyer ce qui allait suivre, aussi et surtout parce que je n’étais pas prête à le redire de sitôt : « …merci de me faire confiance pour ce boulot. » Combien de temps allait-elle mettre avant de le regretter ?
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Aimanté par le bureau vierge de tout effet personnel et le fauteuil inoccupé à ma gauche, mon regard se perd dans le vide plus de temps que je ne le voudrais. Comme beaucoup trop de fois ces derniers jours - diable que la solitude est pesante - je tente de dessiner une ébauche de la silhouette d’Amos dans mon esprit. Je l’imagine assis à la place qui était la sienne, je tente de l’animer, de le faire se lever, faire un tour de la pièce en réfléchissant à voix haute et en ruminant, avant de se tourner vers moi et de tenter de réprimer un sourire face à ma moue moqueuse. Je le vois presque et lorsque je reviens à moi, je réalise qu’un sourire s’est imprimé sur mes lèvres. Je l’en chasse bien rapidement : le retour à la réalité est difficile. Pour l’instant, ses traits sont encore nets. Quand perdrais-je la faculté de dessiner facilement tous les détails de son visage ? Quand les projections de mon esprit deviendront-elles des aquarelles approximatives ? A quel moment les couleurs disparaîtront, transformant ces aquarelles en ébauches tremblantes au crayon ? A quel moment la mort me volera-t-elle son parfum, les réminiscences du son de sa voix et son portrait avec ? J’aurais toujours les photos, j’aurais toujours les quelques vidéos et ce dernier message laissé sur mon répondeur, mais quand l’odeur de sa peau m’échappera, comment parviendrais-je à m’en rappeler ? La question me torture au point que j’ai fait de son dressing un mausolée où personne n’a le droit de pénétrer, pas même moi. Ma raison sait que puisqu’il n’y a pas mis les pieds depuis plusieurs mois, aucune odeur n’y demeure. Mon cœur arrête ma main à chaque fois qu’elle esquisse un geste en direction de la poignée de la porte.
Même le foutu stylo que je tiens dans ma main est une façon de me souvenir de lui puisqu’il s'agit de celui qu’il utilisait le plus souvent et si futile soit cette obsession, j’observe tous les jours la cale qu’il crée sur la dernière phalange de mon annulaire gauche à force de l’utiliser, en songeant qu’il s’appuyait de la même façon sur la peau d’Amos.
Foutaise, mon époux était droitier.
« Raelyn ? La nouvelle - » L’employée chargée des ressources humaines observe le dossier sous ses yeux un instant pour se remémorer le prénom de la blonde, avant de poursuivre. « Cecilia est en bas. Je peux l’accueillir et lui faire faire le tour, mais tu m’as dit que tu voulais t’en occuper. » Mon regard divorce du fauteuil vide d’Amos et se plante sur Jackie dont la silhouette se dessine dans l’encadrement de la porte que j’avais laissée ouverte. Elle n’aurait pas osé entrer sans frapper, même là, elle me semble terriblement mal à l’aise, comme si elle avait aperçu mon regard, comme si elle avait deviné à quoi j’étais en train de penser. Cette idée m’est intolérable : elle traduit qu’elle percevrait alors ma détresse, ma faiblesse. Je la chasse immédiatement mais redouble malgré tout de froideur, comme pour lui ôter toute velléité de me prendre en pitié ou simplement d’imaginer dans son psychée limité que je souffre. C’est le cas. Mais je m’interdis de le montrer aux quidams. « Je m’en occupe. » Mon ton est polaire. Ma voix claque, conclut, ne lui laisse rien à ajouter. Elle esquisse donc un sourire gêné avant de prendre ses jambes à son cou. Je pousse un soupir, me secoue les puces, me redresse et lisse mon tailleur noir d’une main, avant de prendre la direction du rez-de-chaussée et de l’entrée de l’Octopus.
« C’est par ici que ça se passe la rentrée des classes ? » Le sourire que j’adresse à la blonde est mécanique, dénué de toute vie. Oh, bien sûr, elle m’a envoyé un message lorsqu’elle a appris le décès de mon âme-soeur. Message auquel elle n’attendait sûrement pas de réponse et auquel je n’ai pas répondu : nous ne sommes pas ce genre d’amies là, Cecilia et moi. Je n’attendais pas d’elle qu’elle me tienne la main ou me frotte le dos pendant que je pleurais à chaudes larmes. « Ne me dit pas que tu attends un bon point pour être arrivée à l’heure. » Même ma pique est molle. Aussi artificielle que mon sourire. « Est-ce que tu vas commencer la visite en me précisant qui est digne ou non de mon attention ? Ceux avec qui il sera tolérable de discuter quand je m’ennuierai ? » - « Et si je commençais par te dire qui est marié et qui ne l’est pas ? » J’aurais dû m’éviter cette remarque désobligeante là. La réalité du mien, de statut marital, me frappe. « Malheureusement, même si je paye plutôt bien, aucun d’entre eux n’est riche. Pas vraiment ton genre donc. » Je plisse le nez dans une parfaite imitation de mine désolée. « Ou ceux qui le sont ne sont pas tout à fait honnêtes. » Je ne précise pas que j’entends donc par là qu’ils sont donc bien plus que de simples croupiers ou serveurs. « Quoi que. Je suis certaine que Reagan est ton type. » Le responsable juridique de l’Octopus - et l’ancien avocat d’Amos - a également accessoirement dix ou quinze ans de plus que la blonde ; tout à fait son type d’homme, donc.
« C’est le moment où je te dis que ma sœur bosse ici ? Tu risque de la croiser… » Autant que je lui en parle moi-même. « Tu peux tout de suite oublier d’essayer de lui soutirer des informations ou des souvenirs gênants me concernant. On a pas grandi ensemble. » Et c’est tout ce à quoi elle aura le droit en termes de détail et de confession. C’est déjà bien plus qu’elle ne devait espérer obtenir, si elle a compris un minimum qui j’étais et comment je fonctionne.
« Et je sais que ça ne m’arrive pas souvent de le dire parce que ça m’arrache tout simplement la langue mais… » Je n’ai pas plus l’habitude d’entendre ces mots qu’elle de les prononcer, puisque j’ai de toute évidence compris ce qui s’apprêtait à passer la barrière de ses lèvres. Je préfèrerais presque qu’elle ne le fasse pas : je ne suis pas en état d’accepter et de gérer la moindre trace d’humanité, pour l’instant. Je ne sais pas si je le serai à nouveau un jour. Sauf Micah, qui est une exception à tout. « merci de me faire confiance pour ce boulot. » Je semble chercher ma contenance sur l’écran de mon téléphone, avant de relever les yeux vers elle, et de hausser les épaules. Je gère ce qui, à mon niveau, représente une réelle effusion de sentiment - malgré la banalité que ses mots revêtait pour une autre comme je sais le faire : avec sarcasme. « Tu m’as entendu dire que je te faisais confiance ? » Pourtant, c’est le cas. Pas pour tout, jamais pour tout, mais au moins assez pour ce boulot. « Pourquoi tu crois que t’as une période d’essai ? »
:
La rentrée scolaire (Raelyn)
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum