ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Comme toujours, la musique est la première chose qui capte ton attention dès que tu passes la porte du bar. Mais contrairement à bien des soirs, cette dernière est enterrée sous des esclaffes de rires, des cris et des conversations en tout genre, qui témoignent que l’établissement est occupé à une capacité qui n’était pas attendue en ce jeudi soir. Il n’y avait que deux barmaids à l’horaire, avec un mec en cuisine, mais il est évident que les deux filles sur le plancher ce soir ne fournissent pas et pour cause : il semblerait que le bar soit un arrêt sur ce que tu devines être une longue liste d’un enterrement de vie de garçon. Le chaos est évident, mais temporaire, et c’est sans te poser plus de questions que tu tombes directement dans l’action. Tu travailles au bar depuis assez longtemps que tes gestes se veulent majoritairement machinaux. Tu sais quoi dire, quel sourire offrir, quand te tasser pour éviter une main trop curieuse. C’est une danse lassante, dans laquelle tu n’éprouves aucun plaisir, ni dans ce que tu fais, ni dans l’accoutrement que tu te dois de vêtir parce qu’il faut bien plaire aux hommes qui sont présents ici ce soir, ne serait-ce que pour les voir sortir leurs portefeuilles et laisser un peu de tip. Ce n’est pas coutume courante de laisser du pourboire, mais ici, quand l’alcool coule à flot et que la raison s’échappe, les clients deviennent plus facilement suggestifs à l’idée d’appuyer sur le 15%, surtout quand ils croient que tout ce show, cette mise en scène que le propriétaire vous oblige à mettre en place, est pour eux alors que vraiment, tu ne rêves que d’une chose : ne plus jamais avoir à remettre les pieds ici. Mais le bar, à sa façon, il t’a offert quelque chose d’inattendu : le contrôle de ton corps, ce contrôle que tu avais perdu bien trop jeune, à la main des copains de ta mère qui eux aussi, avaient souvent été trop curieux sans que tu ne puisses te défendre. Ici, tu en joues peut-être, mais tu as tout le pouvoir, et les yeux se promènent peut-être sur tes courbes, mais personne n’a le droit de toucher, et ça, c’est une règle à laquelle tu tiens tout particulièrement.
Comme tu l’avais prédit, le party du futur marié ne s’éternise pas au bar, un mec criant que l’ambiance n’est pas aussi chaude et qu’il est le temps de bouger. Les factures sont réglées, des douzaines de verres sont laissés derrière, les tables saccagées de leur passage, mais l’ambiance redevient ce qu’elle est plus souvent : tranquille, là où il est possible d’avoir une conversation sans se crier par la tête, où les plus solitaires peuvent venir boire en paix sans craindre d’être dérangé. Les habitués n’ont pas l’habitude d’être dérangé de la sorte, et ça s’entend par les grognements de plusieurs qui ne se gênent pas pour se plaindre du ridicule de la bande qui viennent de quitter l’établissement. Tu écoutes leurs commentaires sans ajouter les tiens, même si tu penses exactement comme eux, occupée à débarrasser les dégâts de la tempête qu’ils ont laissé derrière eux. Tu es concentrée sur ce que tu fais pendant un bon moment, la soirée étant déjà bien avancée lorsque tu rejoins finalement une collègue derrière le bar. Toi qui as passé une bonne partie de ton shift dans la salle, tu n’avais pas remarqué cette silhouette solitaire à l’extrémité du bar. Celle d’un homme penché sur lui-même, de nombreuses consommations semblant s’être accumulées autour de lui. Ce ne sont pas les nombreux verres vides qui attirent ton attention toutefois. C’est l’homme lui-même, celui que tu reconnais trop facilement, celui que tu ne pensais pas revoir de sitôt. Vos retrouvailles à la librairie quelques semaines plus tôt ne s’étaient pas déroulées comme tu l’avais espéré. Elles s’étaient même terminées sur une note si brusque que tu avais mis plusieurs jours à réellement comprendre ce qui s’était passé. Tu avais déballé ton sac et ça avait été trop. Alistair avait pris la fuite. Et voilà que la vie semblait décidée à forcer son chemin sur le tien. La chose à faire serait de le laisser tranquille. De te mêler de tes affaires. Comme tu aurais dû le faire cette journée-là, plutôt que de te rendre à cette séance de dédicace. Mais lorsqu’il s’agissait d’Alistair Rivers, tu n’étais pas certaine d’en avoir la force. Surtout après avoir su de si près les démons qui le hantent au quotidien.
« Tu sais il est là depuis combien de temps? » que tu demandes à l’autre barmaid derrière le bar, pointant l’écrivain du menton. Elle se retourne pour voir de qui tu parles, et une expression d’incertitude s’empare de ses traits. « Je sais pas. Quelques heures? Il dit pas grand-chose, j’avais même pas réalisé qu’il était encore là. » Évidemment qu’Alistair n’était pas un mec qui devenait dérangeant lorsqu’il avait quelques verres dans le nez. Tu tentais de te souvenir de comment il était, lorsque vous preniez un verre ensemble, avant, mais tu réalises que ce n’était pas quelque chose qui avait été fréquent entre vous, toi qui évitais l’alcool vu l’effet que ce dernier avait sur ta mère et Alistair qui n’avait jamais insisté pour que cela fasse parti de votre quotidien. Un sourire triste étire ton visage à ce souvenir, à toutes ces manières qu’il avait eu de te faire sentir confortable et en sécurité avec lui. Tout ce que tu voulais, c’est pouvoir lui offrir la même chose en retour, mais de toute évidence, ce n’était pas quelque chose qu’il voulait de toi et tu ne savais pas comment vivre avec cette réalité. Tu hésites une minute, et puis une autre, prétendant être concentrée sur autre chose alors que toute ton attention est portée sur l’extrémité du bar, là où Alistair continue de boire, semblant ne pas savoir que tu es là, qu’il se trouve présentement dans ton bar. Tu changes d’idée une fois, puis une autre, et tu abandonnes finalement toute retenue lorsque tu fais couler un grand verre d’eau et te dirige finalement dans sa direction. Tu déposes le verre devant lui et attends que son regard se lève en ta direction avant d’ajouter : « T’as l’air d’en avoir besoin. », sur un ton aussi doux que possible, sans aucune trace de jugement, si ce n’est que tu veux lui éviter une gueule de bois qu’un seul verre d’eau ne serait prévenir, si tu te fis à la quantité de verres vides autour de lui.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Alistair est assis chez lui, seul face à une page blanche sur son bureau encombré. Dans un coin de celui-ci, se trouvent ses différents carnets de notes. Celles qu’il prend à la volée quand il s’attarde des heures durant dans un endroit ou un autre de la ville. Qu’il écoute et capte les conversations. Qu’il observe les vies qui s’étalent devant lui. Qu’il tente de se nourrir de tout ça pour que jamais son imagination ne faiblisse. Mais ce soir, le stylo reste résolument immobile entre ses doigts. Le regard perdu sur le blanc de la feuille qui disparaît peu à peu de sa vue, à mesure que la pénombre envahit la pièce. Il n’a pas le courage de se lever pour allumer les lumières. Tout est calme, presque étouffant. À travers les rideaux clairs, il peut voir le ciel s’assombrir peu à peu. La lassitude gagne du terrain sur sa motivation. Cela fait maintenant plusieurs semaines qu’il n’a pas avancé le moindre chapitre. Depuis ses retrouvailles avec Willow, il n’a pas trouvé l’énergie, encore moins l’envie, de replonger dans ses écrits. Ses révélations sont seulement parvenues à secouer les émotions. Accentuer le désespoir profond dans lequel il est plongé depuis si longtemps. Elle est revenue dans sa vie sans prévenir, telle une véritable tempête. Elle n’a jamais aussi bien porté son nom, Willow. Jamais il n’aurait imaginé la revoir un jour. Maintenant que c’est le cas, il peine à savoir ce qu’il en pense et ce qu’il ressent. Il est surtout un peu plus perdu encore. Alors même qu’il l’est déjà depuis près de deux ans. Parce qu’à côté de cela, bien sûr, il y a les souvenirs de sa femme. Celle qui a occupé le chapitre le plus intense et le plus tragique de sa vie. Depuis qu’elle est partie, Alistair se noie dans une obscurité où la lumière du jour ne semble jamais entrer. Il a tout essayé : l’écriture, le voyage, les activités extrêmes qui le poussaient au bord du danger. Ces derniers mois, il a eu des accès de témérité où il s’est amusé à prendre des risques inconsidérés pour sa vie. Il est pourtant toujours là et n’est pas certain de bien saisir pourquoi ... Et aujourd’hui n’est qu’un jour de plus à ajouter à cette série interminable de journées fades. Il pousse un soupir, abandonne son carnet sans même le refermer, tout comme le stylo qui repose dessus. Il se lève et attrape une veste qui devrait faire l’affaire pour la soirée.
Sans trop réfléchir, il quitte son logement, ses pieds le guidant au hasard. Le but est plus ou moins clair dans son esprit. Il veut se perdre dans un bar. La soirée étant à peine entamée, il en croise pas mal qui ne sont pas vraiment remplis ni vraiment bruyants à cette heure. Mais il veut un endroit dans lequel il n’a jamais mis les pieds ou le moins possible. Son but étant de ne pas passer pour l’alcoolique habituel que l’on retrouve toujours dans le coin du bar. Il en trouve finalement un au hasard et entre sans plus tourner autour du point. Pour aller s’installer directement au bar. Il commande une simple bière pour commencer. Pas encore certain de savoir s’il va se contenter d’un verre ou deux avant de rentrer se vautrer dans sa solitude. Ou s’il va rester plus longtemps. En attendant que son verre arrive, il observe distraitement les alentours. Ambiance feutrée. Conversations plus ou moins animées. Éclats de rire qui attirent les regards. Qui font sourire certains. Dans cet espace confiné, il est encore plus conscient de sa solitude, celle qui pèse sur ses épaules. Sa bière arrive et il referme déjà les doigts autour. L’alcool sera son unique compagnon ce soir. Il en prend une gorgée, appréciant la chaleur qui coule dans la gorge et offre un semblant de réconfort. C’est le cas du verre suivant. Puis du suivant. Celui d’après encore ... Il n’a pas besoin de compter le nombre de verres qui s’accumulent très vite devant lui. Car au fur et à mesure que les heures s’écoulent, il sent le monde autour de lui se fondre en une masse de plus en plus floue. Les visages se brouillent, les voix se mêlent, et il se perd dans cette ivresse lente et apaisante. C’est un refuge temporaire, certes. Mais pour lui, cela vaut mieux que la réalité brutale de ses pensées lorsqu’il est seul chez lui. Petit à petit, il fait taire les voix dans l'esprit torturé. Il les étouffe de façon temporaire, mais réelle malgré tout. Il oublie même que tout ça n'est que temporaire et que la réalité finira par le rattraper pour le heurter de plein fouet. Peut-être de façon bien plus vive et violente qu'avant l'ivresse. Il sait que c'est ainsi que la majorité des alcooliques tombent dans cette terrible addiction. Pourtant, ce soir, il n'a pas envie d'y penser …
Dans ce bar, il n’est qu’une âme errante parmi d’autres. Ce n’est pas même la fête qui vient temporairement secouer tout ce beau monde, qui le sort de sa sombre solitude. Le monde extérieur est bien loin de sa conscience, et il s’enfonce davantage dans ce flou bienvenu. Ainsi, les heures continuent de passer et les bruits autour de lui sont de plus en plus étouffés. Sa vision se fait vacillante, sa conscience aussi. Il se surprend à penser à sa propre mortalité, à se demander combien de temps encore il tiendra, combien de jours il pourra encore supporter de traîner cette douleur lancinante sans craquer. Ses récentes prises de risque lui reviennent à l’esprit, des moments où il s’est volontairement mis en danger, cherchant à ressentir quelque chose, n’importe quoi, pour briser cet engourdissement. Nouveau verre déposé devant lui. Il le contemple un instant, comme incertain de la suite à lui donner, puis le porte lentement à ses lèvres. La sensation de brûlure est désormais familière au point où il ne la remarque plus tout à fait. La lassitude continue de peser sur ses épaules, en plus de la triste mélancolie qui l’accompagne depuis longtemps. Celle qui lui fait baisser la tête et fermer les yeux. Il est là, face à ses propres démons, avec pour seule compagnie le vide qui l’habite. L’alcool l’aide à s’enfoncer dans un trou noir, le coupant peu à peu du monde extérieur. Il sait qu’il finira par rentrer chez lui, que demain tout cela reprendra, inlassablement. Mais pour l’instant, il reste accoudé au comptoir, laissant ses pensées errer et se perdre dans cette ivresse douloureuse. Ici, dans ce bar, il n’est plus un écrivain, ni un homme brisé par la vie. Il n’est que solitude et désespoir, une ombre parmi d’autres, cherchant dans chaque verre un semblant d’apaisement qu’il ne trouvera sans doute jamais. Il sait qu’il ferait mieux de se lever pour rentrer, maintenant. Mais le verre qui est déposé devant lui lui fait relever la tête. Il le regarde sans comprendre. Tressaille quand une voix parfaitement reconnaissable se fait entendre. « S’y’apasd’alcool dedans, je croispas. » Qu’il marmonne dans sa barbe, incapable d’articuler convenablement. Il s’en rend compte. Ça lui arrache un soupir et il ramène une main sur son front, paupières closes. De quoi faire tourner l’endroit un peu plus vite, tout autour de lui. « Tuviensmedire que je peuxplusconmosser ... Conmo ...Conssommer. et qu’je doispartir ? » Parce qu’ils ne sont pas rares les bars qui finissent par mettre à la porte les personnes trop ivres, par crainte qu’il ne leur arrive quelque chose. « Qu’est-cequetufais là ? T’es réelle ? » Il voudrait relever la tête pour vérifier de ses propres yeux mais n’a pas le courage de bouger d’un pouce ...
(1271 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Une liste de toutes les choses que tu dois gérer défile constamment dans ta tête alors que tu ramasses les verres vides et que tu essuies les tables collantes. Tu penses à toutes ces tâches plus insignifiantes les unes des autres qu’Andréa ne cesse de te donner, comme si elle tenait tout particulièrement à te tenir aussi loin que possible du développement de cette école depuis que tu as fait une très mauvaise impression, et ce, malgré tes nombreuses tentatives de lui prouver que tes compétences dépassent largement celles d’une simple assistante. Tu penses à cette permission de sortie que tu as encore oublié de signer, qui traîne sans aucun doute sur le comptoir de la cuisine, à côté d’une tonne de vaisselle que ta mère a sans doute laissé là avant de disparaître dans la nature pour quelques jours. Tu ne sais pas où elle est partie, tu ne sais pas quand elle va revenir, et comme toujours, ta sœur se retrouve toute seule avec aucune autre ressource que celles que tu lui apportes autant que tu peux, ajoutant à ton agenda déjà trop chargé d’assurer qu’elle ne manque de rien. Elle devient rapidement longue, et surtout lourde, la liste des choses auxquelles tu dois penser, un amas de responsabilités à lequel tu es habitué depuis trop longtemps, mais qui n’en devient jamais moins facile à gérer. Toutefois, l’entièreté de ta liste, et le reste du monde aussi, disparaît lorsque ton regard s’arrête sur une silhouette qui t’est bien trop familière. C’est la première fois que tu le vois de ton bar, mais surtout, la première fois que tu le vois dans un tel état. Tu es encore à quelques mètres de lui, tu ne le vois pas assez bien pour remarquer chaque détail, mais tu en vois assez pour être chamboulée. Surtout après la fin brusque de votre dernier tête-à-tête. C’est un rappel supplémentaire de tout ce que tu as manqué, de tout ce que tu ne connais plus sur l’homme qui se trouve à l’autre bout du bar.
Ce n’est certainement pas ta place de faire ou de dire quelque chose, tu déduis même assez facilement que s’il était en pleine capacité de ses fonctions, l’écrivain, il chercherait à te fuir comme il l’a fait la dernière fois. Mais il est bien là, le cœur du problème : Alistair ne possède pas tous ses moyens présentement. Tu as l’habitude gérer avec des clients intoxiqués. Des hommes qui deviennent vulgaires, ceux qui deviennent violents et qui demandent souvent l’intervention du mec en cuisine pour le sortir avant que les choses ne dégénèrent trop, ceux qui sont pathétiques et passent leur temps à se plaindre de tout et de rien dès que l’alcool coule dans leurs veines. De ce que tu vois maintenant, tu es incapable de dire dans quel groupe il tombe, le Rivers, peu surprise de réaliser que même complètement saoul, il est dans sa classe à part. Tu pourrais envoyer ta collègue s’occuper de lui, lui demander qu’elle coupe ses consommations et qu’elle s’assure de le mettre dans un taxi avant qu’il ne se fasse mal à être dans un tel excès, mais tu n’en fais rien. Tu ne veux pas la voir s’occuper de lui, même de la manière la plus innocente qui soit, alors tu franchis finalement les quelques mètres qui te séparent de lui, le verre d’eau qui sert d’introduction à ta présence, bien que cela n’évoque pas de grande réaction de la part de l’écrivain. Son regard est fixé sur le liquide clair, et maintenant que tu t’es approchée, tu peux voir les effets que l’alcool a sur son corps. La dernière fois, il était tendu, trop tendu, et ce soir il est mou, comme de la guenille qui semble avoir du mal à se tenir sur sa chaise. Ses yeux sont vitreux, vide de toute émotion et tu n’as pas de mal à t’imaginer qu’il sent le fond de tonne, vu toutes les bières qu’il a enchaîné, depuis quelques heures, du moins tu l’espères.
« S’y’apasd’alcool dedans, je croispas. » Il s’enfarge dans ses mots, et tu hoches légèrement la tête, aussi amusée qu’attristée de le voir dans un tel état. Amusée parce que dans d’autres circonstances, en ne sachant pas ce que cela cache probablement, tu aurais pu être divertie par un Alistair intoxiqué, qui l’échappe dans le cadre d’une soirée entre amis. Mais ce n’est pas la situation qui se trouve devant toi. C’est un homme seul, brisé, qui noie sa peine dans la bouteille que tu as devant toi ce soir, et de ça, tu n'as pas du tout envie d’en rire. « C’est le temps de faire une pause de l’alcool. » Et quand tu dis pause, tu veux vraiment dire que c’est le temps de mettre une fin à la débauche de la soirée, mais tu sais d’expérience que si tu t’y prends de manière trop brusque, tu risques de faire face à plus de résistance, même si franchement, tu doutes qu’il en soit encore capable. « Tuviensmedire que je peuxplusconmosser… Conmo… Conssommer, et qu’je doispartir? » « Quelque chose comme ça, oui. » que tu confirmes, légèrement soulagée qu’il soit encore assez conscient pour réaliser ce qui est mieux pour lui, même si ça ne veut pas dire qu’il va se complaire à ce que tu lui demandes. La dernière chose que tu veux, c’est être obligée de le faire sortir par Matt, le mec en cuisine. « Qu’est-cequetufais là? T’es réelle? » Tu échappes un léger rire, incrédule et aussi légèrement nerveuse de cette situation, et sans trop y réfléchir, tes doigts brisent toute distance entre vous, venant se poser contre son menton pour relever sa tête, forçant ainsi son regard à trouver le tien. « Hey Ali, regarde-moi. Je suis là. » Tes doigts s’attardent légèrement contre sa barbe, qui se fait plus longue que lorsque tu l’as vu il y a à peine quelques semaines de cela. Il a l’air échevelé, légèrement négligé, et tu te demandes c’est quand, la dernière fois qu’il a pris une douche, qu’il a pris le temps de s’occuper de lui. « Tu es à mon bar. Je t’ai dit que je travaillais comme barmaid, la dernière fois qu’on s’est vus, tu te rappelles? » Est-ce qu’il s’en souvient encore, ou bien est-ce que cela fait parti des détails qu’il a cherché à oublier? Est-ce que tu es un détail qu’il cherche à oublier toi aussi, ou plutôt oublier à nouveau, après votre dernière rencontre? C’est seulement après de trop longues secondes que tu sembles te souvenir que tes doigts sont toujours en contact avec sa barbe. Le bout de tes doigts contre sa peau, un électrochoc sur ton système et c’est d’un geste maladroit que tu laisses ton bras redescendre contre la surface du bar. « T’es venu comment? » que tu lui demandes, déjà prête à lui enlever ses clés de voiture si elles sont encore sur lui, juste au cas. « C’est plutôt moi qui devrais te demander ce que tu fais là. » que tu ajoutes, même si la réponse semble être des plus évidentes.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Il ne sait pas du tout à quoi il ressemble, l'écrivain, dans cet instant. Dans ce bar qui a temporairement été sacrément bondé de monde avant que la majorité ne déguerpisse. Peut-être pour aller se perdre ailleurs. Parce qu'il n'est pas encore suffisamment tard pour que leur soirée prenne fin. C'est en tout cas ce qu'il s'imagine, lui qui n'a pas la moindre idée de l'heure qu'il est réellement. Parce que le temps est passé sans qu'il n'y prête vraiment attention. Et plus les heures se sont écoulées, moins il a été en capacité de les voir faire. L'alcool n'y est évidemment pas pour rien. Il est dans le flou complet et il n'a même pas envie d'essayer de revenir à lui. Pourquoi le souhaiterait-il alors que cet état cotonneux dans lequel il est actuellement situé lui permet de moins réfléchir et de faire bien moins de mal que lorsqu'il est parfaitement conscient du monde qui l'entoure et conscient de son propre état mental, qui s'avère être pour le moins fragile. Voire tout à fait déplorable, à vrai dire. Il se contente de survivre depuis bien longtemps. Parfois, il ne ressent rien d'autre qu'un vide vertigineux. Mais à d'autres moments, la peine lui tombe dessus et lui file la sensation que deux mains sombres sont en train d'arracher son cœur en deux. D'essayer de le faire sortir de sa poitrine, par la force. Parce qu'après tout, il ne lui sert plus à rien, le palpitant. Depuis qu'il ne bat plus pour cette brune sur laquelle il a posé les yeux plusieurs années plus tôt et de laquelle il est tombé amoureux fou. Assez fort pour se projeter loin avec elle. Pour imaginer une vie de famille relativement parfaite après avoir profité en sa compagnie. Après avoir fait en sorte que chacun d'eux réalise ses propres rêves, envies et besoins de carrière. Parce que deux artistes qui tentent de mener leur barque côte à côte, parfois ça peut prendre l'eau. Ils ont appris et ont fait en sorte de se maintenir en équilibre. En se comportant comme deux adultes responsables qui voulaient absolument que ça fonctionne entre eux.
Il n'est qu'à moitié conscient du monde qui l'entoure dans ce bar alors quand un verre d'eau apparaît devant ses yeux, il ne réalise pas tout de suite qu'il a bel et bien été posé par quelqu'un. Et pas n'importe qui puisqu'il s'agit de Willow. Il faut quelques secondes pour que ses yeux embués fassent le point sur son visage quand il relève la tête. Elle reprend la parole et il ne comprend que la moitié des mots. Il en comprend, quand même, l'essentiel. Les mots pause et alcool. De quoi faire naître une moue sur son visage. Celle d'un gamin qui boude un peu parce qu'un adulte est sur le point de le retirer le jouet avec lequel il s'amuse et qu'il aimerait pourtant garder encore un peu. Il a le sentiment de n'avoir pas encore suffisamment joué avec. Tant bien que mal, il tente de reprendre la parole pour saisir son but. Même s'il a déjà une petite idée. Il est sans doute grand temps qu'il s'en aille. Il est suffisamment ivre pour ne pas être capable de rentrer chez lui par ses propres moyens. Et n'étant pas un type franchement agressif, même s'il a envie de boire encore quelques verres, il ne résistera pas si on tente de le mettre à la porte. Il comprendrait s'ils n'ont pas envie de prendre le risque qu'il finisse dans un coma éthylique et que cela leur retombe dessus. Pareil s'ils ont l'intention de bientôt fermer. Parce qu'il ne sait pas l'heure qu'il est, mais il est peut-être extrêmement tard et ils ont tous envie de rentrer chez eux. Il n'en sait rien et ne va certainement pas se mettre à bavarder à tort et à travers pour les interroger. « D'accord ... » Qu'il se contente de souffler, là encore l'air relativement penaud. Gamin pris en faute maintenant. Déçu au possible. Parce qu’il sait très bien ce que ça signifie : il va devoir rentrer et retrouver le silence pesant de la maison aux fantômes. Sa demeure rêvée qui s’est presque transformée en cauchemar tant elle est vide et froide. Elle manque assurément de vie depuis qu’il n’y a plus que lui et qu’il ne fait plus rien pour l’embellir et lui donner de la vie.
Passée la frustration de devoir s'en aller de là d'ici quelques minutes, Alistair prend conscience que c'est bel et bien Willow qui est en face de lui. Il continue d'assimiler l'information et il commence tout juste à se demander s'il ne la rêve pas. Raison de son interrogation soudaine. En guise de première réponse, elle vient glisser les doigts sous son menton pour lui faire relever la tête. Il n'a pas la force, du tout, de lutter contre le geste. Alors il se laisse faire. Regard vitreux qui rencontre le sien, qui ne l'est évidemment pas du tout. De quoi lui permettre de constater avec un peu plus d'assurance encore qu'il s'agit bien d'elle. Elle qui prend la parole pour lui souffler quelques mots de plus. Sa voix qui se veut rassurante, comme ses mots. Elle est là. Elle est là. S'il était vraiment en état de réfléchir et de comprendre correctement les choses, probablement qu'il se demanderait ce qu'elle veut dire par là. Il est conscient des doigts qui se font caresse sur la barbe négligée depuis quelques semaines déjà. La douceur dont elle fait preuve lui offre un peu de réconfort. Un apaisement qui se cumule à l'alcool pour offrir un cocktail de confort dans lequel il se vautrerait bien. Il échappe un rire léger, court et sans joie réelle, quand elle lui rappelle leurs derniers échanges. « Tu m'as. Tuas. Tu. Disbeaucoup d'choses. » Qu'il croit bon de lui rappeler. À chaque fois qu'il prend la parole, il a l'impression de parler normalement. La réalité est toute autre. Entre le cerveau et la bouche, les mots se perdent, se mélangent, se collent les uns aux autres et sortent tant bien que mal. « Commeparha...sard. T'travailleslà. » À croire que le destin est vraiment décidé à se foutre de lui de toutes les façons possibles. Il a pensé la fuir pour ne plus jamais la revoir quand il a quitté le café dans lequel ils se sont installés quelques minutes. Au lieu de ça, il se retrouve à nouveau en face d'elle dans un bar dans lequel il n'avait jamais mis les pieds. Si ça, ce n'est pas la vie qui se fout ouvertement de sa tronche, il ne voit pas ce que c'est...
Un léger grognement frustré lui échappe quand elle retire -trop soudainement à son goût- les doigts perdus sur son visage. Elle laisse son bras retomber sur le comptoir entre eux. Alors lui, c'est sa tête qu'il fait basculer en avant. Il a l'intention de poser le front sur le bar pour souffler un coup. Mais la tête est trop lourde pour que l'atterrissage soit vraiment maîtrisé. Il cogne un peu plus durement que prévu, sans que ça ne le perturbe plus que ça. C'est le bruit sourd qui aura de quoi alerter. « Voiture. » Qu'il répond simplement. Il est conscient qu'il ne pourra pas reprendre le volant pour rentrer chez lui. Et s'il adore jouer avec le feu et prendre des risques inconsidérés pour sa vie, il ne le fera jamais de cette façon. Par respect pour celle qui l'a quitté parce qu'elle a perdu la vie à cause d'une collision entre sa voiture et celle d'une autre. Ce n'était pas la faute à l'alcool, comme dans la majorité des cas. Mais il sait que s'il provoque un accident, qu'importe le pourquoi du comment, le risque de tuer quelqu'un est bien trop grand. Il refuse de le prendre. « Bah j'bois. Enfinj'boivais. Je buvais. Buvais. » Ça le fait vaguement râler de buter sur les mots. De ne plus les trouver aussi facilement qu'il le fait le reste du temps, quand il est sobre. Agacement de courte durée et qui ne lui donne pas encore tout à fait l'impression que l'alcool lui cause du tort. Il apprécie trop le sentiment de flottement dans lequel il se trouve encore pour l'instant. Il pensera sans doute différemment quand il sera malade comme un chien. Parce que ça risque fortement d'arriver. Et plus vite qu'il ne le pense. « J'droità combo...Combien d'tempsavant d'êtremisdehors ? » Le front toujours contre le comptoir, il n'est pas même certain qu'elle l'entende correctement. Il est pourtant incapable de redresser tout de suite la tête alors que le monde menace de tournoyer plus vite encore autour de lui. « Un taxi ? » Il n’a même plus la force de formuler une phrase entière alors qu’il veut savoir si quelqu’un aurait l’obligeance de lui appeler un taxi ...
(1464mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Il ne fait pas son difficile l’écrivain, malgré sa déception évidente quant à ton refus de lui offrir plus d’alcool. Tu es seulement soulagée de ne pas avoir à t’obstiner avec lui, pas le cœur à créer une dispute avec le jeune homme, surtout pas vu l’état dans lequel il se trouve actuellement. « Tu m’as. Tuas. Tu. Disbeaucoup d’choses. » Et tu en avais bien d’autre à dire, des moins dures sûrement mais tout aussi vrai, tant de mots que tu n’as pas eu la chance de lui partager parce qu’il est parti sans demander son reste, l’écrivain. Il a sans aucun doute posé le pour et le contre et il a décidé que tu étais un retour vers le passé qu’il n’avait pas envie de prendre, une personne au présent qu’il n’avait pas envie de réapprendre à connaître, et si tu ne peux même pas le blâmer pour ça, tu ne pouvais t’empêcher d’être blessée, mais surtout triste de cette décision. « Tu m’as bien fait comprendre que tu voulais pas entendre ce que j’avais à te dire. » que tu te permets de lui dire parce que tu doutes qu’il se souvienne en détail de sa soirée, mais surtout de cette conversation. Ta voix demeure aussi douce malgré le reproche peu camouflé, ton cœur toujours aussi lourd de le voir se mettre dans un tel état. Surtout triste de le voir comme ça, seul dans un bar un jeudi soir, intoxiqué au point d’avoir du mal à formuler une simple pensée sans être capable de ne pas se buter dans ses mots. Qui s’occupe de lui au quotidien? Qui est là pour lui, maintenant? Tu n’as pas la prétention de connaître ses amis, son entourage ayant sans aucun doute changé depuis la fin de votre histoire, mais ça ne t’empêche pas d’en vouloir au monde entier de constater qu’il est tout seul, ici depuis des heures sans doute, et que personne ne semble presser de lui venir en aide. Si tu cherches dans son téléphone, qu’est-ce que tu risques de trouver? Est-ce que lui qui a toujours été si social et solaire a laissé ses relations mourir depuis que son monde entier s’est effondré autour de lui? Est-ce que c’est ce qu’il veut vraiment? Être seul pour oublier autant que possible que la terre a continué de tourner autour de lui? Ta main toujours contre sa joue, ton regard toujours plongé dans le sien, tu accumules chaque morceau de lui, catalogues le tout dans une boîte de souvenirs bien à part, ne souhaitant perdre aucun détail, aussi difficile soit-il de le voir ainsi. « Commeparha…sard. T’travailleslà. » Un rire t’échappe. Oui, comme par hasard, tu travailles ici et il est là. Dans ton bar, amoché par l’alcool, mais plus encore: amoché par la vie qui ne cesse de s’en prendre à lui, dans une injustice que tu ne t’expliques pas. Le genre qui ne fait pas de sens, qui arrive sans que personne ne puisse le justifier. Comme le cancer de ta sœur, sans que ça ne soit assez terrible pour se comparer à l’horreur qui est arrivé à Alistair parce que Jessie, elle va mieux. Elle est là, elle respire encore et pour ça, tu remercies le ciel à tous les jours. « C’est quelque chose que tu fais souvent Ali? Te soûler dans un bar tout seul, au point d’avoir du mal à parler? » Tu te dis qu’en lui posant la question pendant qu’il est sous l’influence, tu auras peut-être droit à une part d’honnêteté de sa part, lui qui était si réservé, renfermé sur lui-même lorsque vous vous êtes vus au café, la dernière fois.
Tu ne t’attends pas au grognement qui s’échappe de ses lèvres lorsque ta main quitte son visage, ni à voir sa tête qui cogne soudainement contre le bar collant entre vous. « Ça va? » que tu ne peux t’empêcher de lui demander aussitôt, ta main reprenant bien trop vite et instinctivement un contact avec lui, dans ses cheveux cette fois-ci, qui, comme sa barbe, sont plus long que tu ne les aies jamais vu, et ont besoin d’un bon shampoing et d’une bonne coupe si tu es bien honnête, non pas qu’Alistair perde moindrement de son attrait à tes yeux avec ce look plus négligé. Il a toujours été un bel homme l’écrivain, il a toujours eu un effet sur toi qu’aucun avant et bien peu après ont pu te faire. Mais tu ne peux pas te permettre de penser à cela, ni maintenant, ni jamais parce qu’il y a longtemps qu’Alistair a tiré une conclusion à votre histoire et si ton cœur n’est jamais aller ailleurs depuis, le sien a connu un amour qu’il pensait éternel, dont la perte a laissé un trou si grand dans sa vie qu’il s’est perdu à l’intérieur de ce dernier. « Voiture. » qu’il te confirme quand tu lui demandes comment il est venu, et il n’y aucune hésitation dans ta voix lorsque tu dis: « Donne-moi tes clés. » Pas question qu’il te file entre les doigts, qu’il prenne la décision à un moment ou un autre de se retrouver derrière le volant dans son état d’ébriété avancé. Tu sais que le Alistair d’il y a 10 ans n’aurait jamais fait ça, mais une chose est de plus en plus évidente : le Alistair devant toi est un homme bien différent. « Bah j’bois. Enfinj’boivais. Je buvais. Buvais. » « Oui, j’avais cru le comprendre ça. » Tu lui as posé une question idiote, tu ne devrais pas t’attendre à recevoir autre chose qu’une réponse idiote, même si ce n’est pas vraiment ce que tu cherchais à savoir. « Prends une gorgée de ton verre d’eau. » que tu le demandes, tes doigts toujours dans ses cheveux, tentant de le convaincre de relever la tête sans le forcer, mais sans grand succès non plus. « J’droità combo… Combien d’tempsavant d’êtremisdehors? » « On ferme dans moins d’une heure, mais j’pense que ta soirée est finie Ali. » Tu n’es pas confortable à l’idée qu’il reste ici plus longtemps, pas plus que tu n’es confortable à l’idée qu’il parte seul. Alors quand il marmonne « Taxi? », son visage encore le bar, tu secoues la tête. « Bouge pas. » que tu l’avises, même si tu doutes qu’il ait les capacités d’aller bien loin dans l’état dans lequel il se trouve.
Tu gardes un œil sur lui alors que tu rejoins rapidement ta collègue, lui fait un bref topo de la situation comme quoi tu connais bien le mec au fond du bar et que tu aimerais bien le ramener chez lui. Comme tu n’étais pas sur l’horaire de la soirée, que le bar est maintenant calme et que tu as déjà bien avancé les taches de la fermeture, il n’y a aucune raison qu’elle tente de te retenir, et tu la remercies lorsqu’elle te dit que tu peux y aller. Tu enlèves ton tablier et le dépose derrière le comptoir, avant de passer de l’autre côté du bar. Comme tu lui avais demandé, Alistair est toujours assis là où tu l’as laissé, et tu t’approches doucement, lui témoignant de ta présence en posant une main dans son dos. « Je te ramène chez toi. » que tu lui annonces, une fois de plus sur un ton qui ne laisse pas place à un argument de la part de l’écrivain. « Tu peux te lever? » que tu lui demandes ensuite, déjà prête à mettre un de ses bras autour de tes épaules pour l’aider à se traîner, jugeant qu’il ne serait pas surprenant qu’il ait du mal à tenir sur ses jambes. « Va falloir que tu m’aides un peu, big guy. » Et tu parles autant de l’emmener jusqu’à ta voiture qu’à un peu de coopération de sa part pour avoir son adresse, persuadée qu’il ne vit certainement pas dans l’appartement qu’il avait à 25 ans à peine.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Il a toutes les peines du monde à parler et à être tout à fait cohérent dans ses propos. Il semblerait que tout ce dont il soit capable soit de marmonner des paroles à peine compréhensibles dans sa barbe. Même s'il tente quand même, tant bien que mal, de se faire comprendre. Mais il ne peut être certain que ça fonctionne tant que ça. Il n'a la certitude que ça marche, que lorsqu'elle lui répond. Même si lui-même ne comprend pas à tous les coups ses mots. Il n'a pas vraiment la force de lui répondre quand elle pense bon de lui rappeler leur dernière entrevue qui ne s'est pas vraiment bien terminée. C'est un état de fait qu'il ne peut pas nier. C'est une évidence qu'il n'était pas du tout en mesure de l'écouter avec beaucoup d'attention, sans risquer de se briser un peu plus fort encore le cœur. Parce qu'elle ne lui a pas soufflé des mots qui l'ont vraiment rassuré. Il a été question de sa vie qui n'a pas pris la direction qu'elle espérait et que lui-même espérait pour elle. À côté de ça, il y a même eu une révélation qui l'a plus troublé et perdu plus fort qu'autre chose. Qu'il n'est pas certain d'avoir complètement compris, en réalité. Mais qu'il n'a pas tout à fait la force de creuser plus encore. Parce que sa propre vie est faite de tourments douloureux et parce qu'il se contente d'avancer dans celle-ci, comme un équilibriste. Mais les yeux fermés. Un équilibriste à qui il arrive de s’enivrer jusqu’à frôler le malaise, il est vrai. Parce que c’est plus simple de digérer la vie avec l’estomac déjà plein d’alcool. Pourtant, quand la blonde en face de lui lui demande si c'est quelque chose qu'il fait souvent, il ressent une petite pointe de honte. Qu'il conservera sans doute dans un coin de son esprit et qu'il ressortira quand il sera seul dans sa trop grande maison, parfaitement sobre, pour savoir quoi en faire. Parce qu’il n’est pas certain de savoir pourquoi ça le peine un peu qu’elle le voit comme ça. Sans doute juste parce qu’il réalise plus fort encore l’image qu’elle doit avoir de lui aujourd’hui et qui n’a rien à voir avec celle du passé. De l’homme qu’il était autrefois, quand ils se sont connus. « Nan. Pas trop. » Qu'il parvient à articuler, tant bien que mal. La réalité, c’est quand même qu’il passe le plus clair de son temps enfermé chez lui. Seul avec son désespoir. Où il n’a pas d’alcool, justement pour éviter de sombrer trop sérieusement dedans.
Les doigts délicats, qui sont restés un moment à se perdre dans sa barbe, se retirent trop soudainement à son goût. C'est leur absence qui lui fait réaliser qu'il a apprécié ce geste plein de tendresse. Même s'il n'a pas le courage de le formuler. Au lieu de ça, grognement frustré et tête qui bascule. « Au top. » Qu'il répond simplement quand elle semble s'inquiéter. Il est encore conscient, c'est que ça doit aller. Même si ça va mieux encore quand les doigts se glissent à nouveau sur lui. Cette fois, dans ses cheveux. Soupir de soulagement qui lui échappe. Il pourrait rester comme ça pendant des heures. Avec un contact humain comme ceux qu'il refuse et fuit depuis près de deux ans. Parce qu'il refuse qu'on l'approche de trop. Qu'on lui offre un peu trop de gentillesse et de solicitude alors qu'il se déteste d'être encore là. Qu'il en veut à la vie de lui épargner la mort, mais de lui imposer le sentiment de vide qui prend au ventre et qui noircit absolument tout le reste. Il ne comprend pas pourquoi lui. Est-ce qu'il a fait quelque chose de mal dans une autre vie qui pourrait expliquer qu'il doive encaisser et subir si fort aujourd'hui ? Il ne prend pas la peine de répondre quand elle lui ordonne presque de lui filer ses clés de voiture. Il se contente d'obéir. La main qui file fouiller la poche droite de sa veste. Pour en sortir les clés qu'il pose lourdement sur le bar entre eux. « J'conduisjai...Jamais. Bourré.» Qu'il croit quand même bon de préciser. Il n'a pas envie qu'elle l'imagine être ce genre de personne. Il ne veut pas que qui que ce soit pense qu'il pourrait devenir un tel être, qui prend des risques pour les autres. « Briser. J'veuxpas. Unefa...mille. Moi. » Il s'emmêle et il sait qu'il ferait probablement mieux de se taire puisqu'il n'est apparemment pas capable de parler de façon convenable et parfaitement compréhensible. Mais à ce sujet en particulier, il tient à se justifier. Il ne veut pas être dans le même lot que tous ceux qui foutent en l'air des vies et des familles en conduisant ivres ou juste très mal. S’il doit se foutre en l’air en faisant une bêtise, il espère bien qu’il sera le seul à mal finir et qu’il n’entraînera personne avec lui.
Il rouspète un peu quand il se sent obligé de relever la tête pour prêter attention au verre d'eau qui n'a pas bougé et traîne toujours devant lui. Non loin d'un dernier verre encore à moitié rempli d'alcool, qu'il a abandonné. Ce qui n'est sans doute pas une si mauvaise idée. Il réussit à attraper le verre d'eau pour en avaler quelques gorgées et il doit admettre qu'elles font du bien. L'alcool ayant souvent tendance à sécher le gosier plutôt que l'inverse. Malgré tout, il n'a pas la force d'en boire davantage tout de suite. Ce sera à retenter peut-être dans quelques heures. Il n'écoute pas vraiment la blonde qui lui répond au sujet de sa soirée. Il est conscient qu'elle est bien terminée. Il n'est juste pas certain d'avoir la force de partir maintenant. De partir seul, sur ses deux pieds. Pourtant, il lui semble qu'elle s'échappe pour aller lui appeler un taxi, quand elle tourne les talons. Après un énième soupir las, il replie un bras sur le comptoir pour poser la tête sur son poing fermé. Il s'efforce de garder les yeux ouverts. Quand il ose baisser les paupières, il a la sensation que le monde tourne terriblement vite autour de lui et ce n'est pas vraiment une sensation agréable. À vrai dire, c'est surtout une sensation qui risque de le rendre très vite malade. Il a l'impression que la blonde ne s'est éloignée que quelques secondes, quand elle est de retour de son côté du bar et qu'elle glisse une main dans son dos. Il ne répond pas quand elle précise que c'est elle qui va le ramener chez lui. Mais, tout au fond de lui, il doit reconnaître qu'il est plutôt soulagé. Il ne répond pas non plus quand elle lui demande s'il peut se lever. Il se contente d'essayer de le faire. Il pivote d'abord sur le tabouret haut. Ensuite, il en descend. Une main en appuie sur le comptoir pour se maintenir en équilibre et éviter de basculer en entraînant Willow avec lui. « Facile. » Il ricane bêtement. Bien sûr que ça ne va pas l’être du tout. Il grimace déjà quand il doit faire un pas pour avancer. Qui l’oblige à s’accrocher à Willow qui risque de lui servir de béquille. C’est surtout le cas pour les premiers pas incertains. Ensuite, même s’il parvient plus ou moins à visualiser la sortie et à ne pas perdre l’équilibre, il se refuse à la lâcher. « T’sensbon. » Qu’il marmonne un peu bêtement.
(1242 mots )
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Dernière édition par Alistair Rivers le Sam 16 Nov - 19:16, édité 1 fois
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Il faut que tu te concentres plus qu’à l’ordinaire pour comprendre les mots qui s’échappent des lèvres de l’écrivain. Entre la musique toujours trop forte du bar, les autres conversations autour et son incapacité temporaire à articuler, ça te prend quelques secondes après chaque réponse donnée pour comprendre pleinement ce qu’il te dit, ou du moins, ce qu’il essaye de te dire. Il n’y a rien qui change sur son visage lorsque tu mentionnes votre dernière rencontre, aucune reconnaissance face au reproche que tu lui fais concernant sa disparition et tu te fais à l’idée que c’est peut-être mieux ainsi. En reparler plus longuement ne risquerait de faire qu’une seule chose: plus de mal que de bien et en ce moment, ni Alistair ni toi n’avez besoin de ça. Tu crains sa réponse face à ta prochaine question, curieuse mais surtout inquiète de l’entendre te dire que ce soir, l’état dans lequel il se trouve présentement, ce n’est pas qu’un accident de parcours. Que si tu te renseignes auprès d’autres bars de la ville, tu risques d’entendre des rapports d’autres barmaids qui l’ont vu dans cette même situation. Tu n’as pas l’intention de vérifier, de lui faire cet affront de ne pas le croire quand il répond d’une voix incertaine « Nan. Pas trop. » Pas trop, ça peut vouloir dire beaucoup de choses pour beaucoup de monde, alors tu soupires légèrement et t’assures d’avoir son attention avant d’ajouter: « Si l’envie te reprend, un autre soir, viens le faire ici, d’accord? » Tu n’es pas certaine qu’il se souviendra de cette requête, ni même qu’il l’approuvera, mais tu dis qu’au moins, en lui ayant mis la puce à l’oreille, il le considèrera peut-être, pour une prochaine fois. Une place où quelqu’un aura inévitablement ses intérêts à cœur, un safe space pour ses excès sans jugement, mais aussi la paix d’esprit pour toi de savoir qu’il y aura quelqu’un qui s’assurera qu’il pourra rentrer à la maison en un seul morceau, comme tu comptes bien t’en assurer ce soir.
« Au top. » Un rire t’échappe à cette réponse, mais tu le sens se détendre légèrement quand tes doigts trouvent le chemin de ses cheveux, alors tu les laisses là, profitant du fait qu’il ne soit pas complètement fermé à ta présence pour te rappeler de ce que ça fait, de te sentir proche de quelqu’un comme ça. Cette sensation si particulière et agréable qui vient avec le fait de s’occuper de quelqu’un qui nous est cher, de les laisser entrer dans notre bulle autant que l’on se permet de rentrer dans la leur. Tu les comptes sur les doigts d’une main, les gens qui ont eu accès à ta bulle de la même manière qu’Alistair, alors oui, c’est sans doute trop facile et trop dangereux, de te laisser aller à cette envie pourtant bien banale, mais pour l’instant, tu n’as pas la force d’y résister, surtout pas si cela peut apporter un peu de réconfort à l’écrivain qui semble en avoir besoin plus que jamais. Il vient poser ses clés sur le bar sans jamais relever la tête, et tu t’empresses de venir les mettre dans la poche arrière de ton jeans, te faisant une note mentale de les laisser dans un endroit facilement visible une fois chez lui. « J’conduisjai… Jamais. Bourré. » « J’me doute, mais j’veux juste être certaine que tu commences pas ce soir. » que tu réponds doucement, parce qu’un esprit intoxiqué, ça peut prendre des décisions qui sortent de l’ordinaire, qui vont à l’opposé de ce que voudrait vraiment la personne lorsqu’elle est sobre et si tu ne crois pas vraiment Alistair capable de faire une telle erreur de jugement, tu n’aurais pas la conscience tranquille de savoir qu’il en avait l’opportunité sans que tu n’interviennes. « Briser. J’veuxpas. Unefa…mille. Moi. » « Je sais, je sais. » que tu murmures, approchant tes lèvres de son oreille, tes doigts pressant avec plus d’insistance dans les cheveux du Rivers. « Et tu méritais pas que la tienne le soit non plus, Ali. » que tu te permets de commenter avant qu’il ne t’empêche une fois de plus tout commentaire sur sa femme, parce que tu le penses, parce qu’il a sûrement besoin de l’entendre, l’écrivain, qu’il n’y a rien ni personne à blâmer pour la mort de sa femme et de son enfant à naître, aussi difficile cela puisse être à accepter.
Il grogne quand tu lui demandes de boire de l’eau, mais il fini par relever la tête et en boire quelques gorgées, ce qui t’arrache un léger sourire, surtout lorsqu’il le repousse du bout des doigts, comme un enfant qui veut te faire comprendre qu’il en a eu assez. Il ne dit rien de plus alors que tu t’éloignes, le temps de quelques minutes à peine, avant de revenir soudainement de l’autre côté du bar. Alistair n’a pas bougé beaucoup, si ce n’est que sa tête est désormais déposée contre son poing, son regard perdu dans le vide. Aucune réaction de sa part quand tu lui dis que tu vas le ramener à la maison, et tu te dis que le silence vaut mieux à un rejet de sa part et c’est avec peine et misère qu’il se tourne légèrement sur le tabouret, ses pieds trouvant le sol, un bras toujours sur le bar, l’autre qui est désormais autour de toi, forçant une proximité nouvelle entre vous qui ne manque pas de faire accélérer les battements de ton palpitant. « Facile. » Tellement facile que les premiers sont hésitants, le poids que l’écrivain place sur tes épaules bien plus lourd que ce à quoi tu es habituée, même si tu fais au mieux pour ne rien laisser paraître. Tu passes ton bras autour de sa taille pour le tenir à ton tour, tes doigts qui s’accrochent naturellement à son t-shirt et tu lèves la tête vers lui quand sa voix s’élève à nouveau entre vous. « T’sensbon. » Ça te serre le cœur, crée des papillons dans le fond de ton ventre, met le feu à tes joues et toute une autre panoplie de réactions que tu ne peux pas contrôler, de la même manière dont tu es certaine qu’il ne contrôle pas les mots qui sortent de ses lèvres. Alors tu préfères faire comme s’il ne les avait pas dit. Comme si ça n’existait pas, parce que c’est plus simple que de devoir te fier aux réactions complètement ridicules de ton corps qui agit tel un traître présentement. Une fois devant ta voiture, tu l’aides à prendre place du côté passager, avant de venir t’installer à ses côtés. « J’vais avoir besoin de ton adresse. » que tu lui dis, en espérant qu’il soit encore assez conscient pour te la donner. « Et s’il-te-plaît, retiens toi de vomir dans ma voiture. J’ai pas du tout les moyens de me payer un deep clean. » que tu mentionnes avec une touche d’humour. « Tu me dis si tu te sens pas bien, d’accord? » que tu rajoutes ensuite, t’assurant qu’il a bien passé sa ceinture de sécurité avant de démarrer le moteur et de prendre le chemin indiqué par ton GPS, surprise de réaliser qu’il n’habite qu’à quelques minutes à peine du bar. « Ça fait longtemps que t’es installé à Bayside? » que tu lui demandes, autant pour faire la conversation que pour le garder conscient jusqu’à ce que vous ne soyez rendus à destination.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
L'écrivain a beaucoup de mal à faire la mise au point sur ce qui se passe devant et autour de lui. Il ne comprend qu'à moitié les mots soufflés par Willow. Ne réalise qu'en partie sa présence devant lui. Et n'assimile pas tout à fait l'endroit où il se trouve. Autant dire qu'il est complètement paumé avec toute la quantité d'alcool qui coule dans ses veines. C'est à se demander comment il peut être encore capable de répondre à certaines questions qui lui sont posées par la blonde. C'est pourtant bien le cas quand il affirme ne pas boire comme ça, dans des bars, si souvent que ça. Il ramène tout à fait son regard dans le sien quand elle lui demande de revenir dans ce bar, quand il aura de nouveau envie de s'enivrer de la sorte. Même s'il ne comprend qu'à moitié le fil de leurs échanges, il sait qu'il ne veut et ne peut pas faire des promesses à tort et à travers. « L'estpas top c'bar. » Qu'il marmonne quand même. Quand il sera revenu à une pleine sobriété, sans doute même qu'il se demandera pourquoi elle s'est retrouvée à bosser dans un endroit pareil. Pour l'instant, il se contente d'apprécier le fait que le lieu lui a permis de boire verre sur verre, sans qu'on vienne l'interrompre pour le foutre à la porte ou pour l'ennuyer d'une façon ou d'une autre. Alors peut-être qu’il finira par revenir ici, finalement. Qu’il se dira que l’endroit n’est quand même pas si mal puisqu’il n’y a personne pour l’ennuyer. Il y a même une certaine forme de plaisir ressentie à voir Willow. Même s’il ne l’avouera certainement jamais. Lui qui a plutôt pris la fuite quand ils se sont temporairement retrouvés et qu’elle lui a fait quelques confessions auxquelles il ne s’attendait pas du tout. Qu’il n’était surtout pas prêt à entendre ...
Même le rire qu'elle laisse entendre a le pouvoir de le faire sourire. Même si, dans la position dans laquelle il se trouve actuellement, elle ne peut pas le voir. Mais il se nourrit de cette douce mélodie qui arrive quand même à lui rappeler quelques doux souvenirs. De ceux qui ne sont pas revenus dans son esprit depuis bien longtemps. Des rappels de leur couple qui remontent à si longtemps ... Ils se sont perdus depuis une éternité et entre-temps, il n'a pas été très loin de fonder sa propre famille. Celle qui a été détruite par un terrible accident de voiture. Raison pour laquelle il ne prendra jamais le risque d'en causer un lui-même, en prenant la route en étant ivre. C'est hors de question. Il marmonne dans sa barbe quelques mots inintelligibles quand elle affirme vouloir être certaine qu'il ne va pas commencer à conduire bourré, ce soir. En plus des mots qui n'ont pas de sens véritable, il hoche la tête de gauche à droite. Difficilement, dans pareille position. Il est soulagé de constater que l'alcool parvient à anesthésier les douleurs qu'il devrait ressentir alors qu'il est question de sa propre famille. Douleur presque absente quand la jeune femme s'approche de lui pour mentionner le fait qu'il ne méritait pas de perdre sa famille, lui non plus. Il ne répond pas, parce qu'il n'est pas tout à fait en état de le faire. Il encaisse l'évidence de ses mots. Qui seront peut-être encore gravés dans son esprit quand il se réveillera et que l'alcool n'aura plus d'effet sur lui. Pour l'instant, il est amorphe. Et il l’est toujours autant quand il doit quitter son tabouret pour suivre Willow. Il est grand temps qu'il rentre chez lui. Si possible, en un seul morceau. S’il parvient à avancer. Parce que ça s’avère être un exercice pour le moins compliqué, quand bien même il tente de donner le change.
Il a déjà oublié le semblant de compliment soufflé quand il était collé à elle, quand ils arrivent à la voiture dont elle ouvre la portière côté passager pour l'aider à grimper dedans. Il ne sait pas trop comment il fait pour s'installer, mais il finit belle et bien assis, la ceinture attachée après de multiples tentatives. Le crâne contre l'appuie-tête, il se refuse toujours à fermer les yeux. Regard perdu vers l'extérieur. Qui lui permet au moins de suivre Willow quand elle contourne le véhicule pour le rejoindre et prendre place devant le volant. « Bayside. Cinquantedeux. Non. Cinq. Cent. Deux. » Qu'il tente d'articuler pour qu'elle puisse rentrer l'adresse dans son GPS. Il serait quand même dommage qu'ils se retrouvent Dieu sait où, simplement parce qu'il ne se rappelle plus de son adresse ou parce qu'il n'arrive plus à l'articuler correctement. Il ne peut que ricaner quand elle soumet l'idée qu'il se sente mal au point de vomir dans sa voiture. « Ça nettoie une voiture. » Qu'il croit quand même bon de lui rappeler. Certes, certaines odeurs ne sont pas faciles à faire disparaître. Mais tout le monde ne se rachète pas une voiture pour un oui ou pour un non. «J'vomiraipas. » Il n'est pas complètement certain de pouvoir tenir cette promesse, mais il a envie de croire qu'il saura se retenir si vraiment ça commence à venir. Et il n'est pas impossible qu'il finisse par être malade. Mais ce sera surtout une fois qu'il sera allongé et qu'il aura l'impression d'être dans un bateau perdu en pleine mer agitée. Pour l’instant, il a plutôt l’impression de pouvoir être gentiment bercé par la voiture en mouvement. Tant que la conduite de Willow reste relativement douce et tranquille, pour éviter de trop le secouer ...
Déjà las de regarder le paysage obscur qui déroule derrière la vitre, il tourne la tête pour poser les yeux sur Willow qui ne conduit plus tout à fait en silence quand elle reprend la parole pour l'interroger et lui demander s'il est installé à Bayside depuis longtemps. « Quatre ans. » Réponse courte, soufflée sans trop de mal. Presque un exploit. « Pourquoi ? » C'est peut-être une simple question de curiosité plus qu'un intérêt véritable. Il n'en sait rien, mais ne peut s'empêcher de demander quand même. « T'habitesoù, toi ? » C'est juste histoire de se mettre sur un pied d'égalité. Même s'ils ne seront pas tout à fait égaux, puisqu'elle, elle va mettre les pieds chez lui. À moins qu'elle ne se contente de s'arrêter dans l'allée de la maison et de le suivre du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse derrière sa porte. Mais il ne l'imagine pas se contenter de ça. « T’as perdudes heuresd’boulot à cau....seuh de moi ? » Qu’il tente d’articuler à nouveau, plutôt que de se taire, comme il ferait peut-être mieux de le faire. Mais une petite partie de lui se réjouit du peu de temps qu’il est en train de partager avec elle, qui représente une partie heureuse de son histoire. De son passé. Il ne va pas jusqu’à ressentir l’illusion du bonheur de cette époque encore douce où tout était presque simple. Où tout était surtout normal. Mais ce soir il a le sentiment que les démons l’ont temporairement laissé tranquille et il a envie de profiter du sentiment, sans se poser trop de questions. Il aura largement le temps et l’occasion de recommencer à faire ça quand il sera tout à fait revenu à lui. Pendant la gueule de bois violente qu’il va se payer. Ou juste après, quand il recommencera à aller physiquement mieux.
(1221 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
« L’estpas top c’bar. » Il t’a entendu et pour l’instant, ça te suffit à croire que ta demande de revenir ici si le besoin de s’enivrer de la sorte lui reprend. Tu rigoles encore un peu face à sa réponse, face à ce filtre qui n’est clairement plus avec tout l’alcool qui coule dans son sang. Non, il est vraiment pas top ce bar, ça fait longtemps que tu le sais, mais cet endroit et surtout les gens qui y travaillent, ils ont su t’accueillir et te prendre comme tu es, t’offrir un emploi quand la santé de ta sœur t’empêchait d’offrir de disponibilités fixes et pour tous les défauts de ton patron et son sexisme flagrant sur bien des points, sa compréhension et son soutien dans les pires années de ta vie lui ont valu ton respect éternel. Un jour, peut-être que tu pourras partager tous ces détails avec Alistair. Qu’il comprendra pourquoi tu es dans cet endroit depuis presque aussi longtemps que votre séparation, que même si tu espères pouvoir faire sans cet emploi plus tôt que tard, tu en demeures reconnaissante. Mais pour l’instant, lui offrir un aperçu plus en profondeur de tout ce qu’il a manqué sur ta vie dans les neuf dernières années n’est pas réellement la chose la plus importante sur ta liste. Non, le seul et unique pour qui compte présentement, c’est de t’assurer qu’il rentre chez lui de manière sécuritaire, ce qui veut dire un lui retirer ses clés de voiture et deux jouer à la chauffeuse improvisée. Chose que tu ne manques pas d’organiser en quelques minutes à peine, laissant le bar et sa ouverture entre les bonnes mains d’une collègue pour pouvoir t’occuper pleinement et sans culpabilité du Rivers qui a besoin de toi présentement, qu’il soit en état de l’admettre ou non.
Ce fait est d’autant plus évident lorsqu’il s’accroche à toi telle une bouée alors que vous traverser lentement le stationnement du bar, seulement illuminé par un lampadaire et la lune au-dessus de vos têtes. Après quelques minutes ardues, tu réussis néanmoins à l’installer dans ta voiture, ceinture de sécurité en place et après quelques tentatives, tu inscris son adresse dans le GPS, le chemin relativement simple entre sa résidence et le bar. Un dernier coup d’œil vers l’écrivain te permet de voir qu’il semble avoir du mal à garder les yeux ouverts, son regard vitreux et son teint pâle n’indiquant rien quant à ce qu’il risque de ressentir pour les prochaines heures et pire encore demain matin, quand l’effet analgésique de l’alcool aura quitter son système pour ne laisser que les effets secondaires. « Ça nettoie une voiture. » Tu lui jettes un regard sombre sans toutefois tourner la tête, jugeant plus important que jamais que ton attention reste pleinement porté sur la route devant toi. « J’vomiraipas. » « J’t’enverrai la facture du nettoyage si c’est le cas. » que tu répliques, bonne joueuse, ne serait-ce que pour tenter de faire apparaître un mince sourire sur le visage de l’écrivain qui regarde le paysage devant vous filer sans la moindre réaction, comme si le monde avançait tout autour de lui alors qu’il est ailleurs, coincé, incapable de s’en sortir, ou alors, se gardant volontairement prisonnier. Ça, tu ne saurais trop le dire.
Tu entends d’abord Alistair qui change de position sur le siège d’auto, avant de sentir son regard et son attention se poser entièrement sur toi, d’une manière qu’il n’avait pas réellement osé faire lorsqu’il était sobre en face de toi, dans de café il y a quelques semaines de cela. Tu te demandes ce qu’il voit, ce qu’il se dit surtout sur toi, sur ce que tu es devenue et aussi, un peu vainement, tu te demandes s’il te trouve aussi jolie qu’il avait l’habitude de te le dire, quand tu avais à peine les pieds dans la vingtaine, toi qui t’apprêtes à en sortir dans quelques jours à peine. Alors pour t’éviter de partir trop loin dans cette ligne de pensée, tu préfères lui poser une question, prétendant que ce n’est que pour le garder éveiller au moins jusqu’à chez lui. « Quatre ans. Pourquoi? » Il te fait rire, l’écrivain, a toujours cherché un motif quelconque à tes questions, à tes actions, comme si tu ne pouvais pas simplement être curieuse lorsqu’il s’agit de lui. « Juste curieuse de savoir quand tu as quitté le studio à Fortitude Valley. » Celui dans lequel tu avais passé une quantité énorme de temps, lorsque vous étiez ensemble, parce que tu n’avais pas mis longtemps du tout avant d’être plus confortable chez lui que tu ne l’avais jamais été chez ta mère. Sans jamais annoncé que tu avais emménagé avec lui, l’endroit disait une toute autre histoire quand la majorité de tes choses s’étaient retrouvés un peu partout dans le studio, et vous étiez là si souvent avec ta petite sœur que les jouets pour bébé et quelques essentiels avaient même pris racine au travers des livres et des babioles de l’écrivain. Ça avait été crève cœur d’ailleurs, de faire disparaître toute trace de ton existence et de celle de ta sœur de ce studio, de l’observer de l’extérieur une dernière fois, pleinement consciente que tu n’y remettrais jamais les pieds. Et tu réalises seulement maintenant combien c’est traître, d’être avec Alistair, quand le moindre sujet de conversation, aussi banal soit-il, semble ramener à la surface des souvenirs que tu préférais encore enfoui bien loin. « T’habitesoù, toi? » Tes doigts pianotent doucement contre le volant alors que tu t’efforces de prétendre qu’il n’est pas en train d’analyser la moindre de tes réactions. « Je viens d’emménager dans une colocation, à Redcliffe. » Tu éviteras de lui mentionner l’appartement avant qui était complètement insalubre, où la moisissure avait élu domicile bien avant que tu n’y mettes les pieds ou encore le fait que jusqu’à l’an dernier, tu habitais encore chez ta mère, ne serait-ce que pour protéger ta petite sœur. Et si tu n’y vis techniquement plus, tu passes encore une grande partie de ton temps là-bas, parce que c’est la seule façon que tu as de t’assurer de la sécurité de ta sœur, jusqu’à ce que tu puisses te permettre de la prendre avec toi à temps plein. « Ça se passe assez bien, je pense. Elles sont moins chiantes que ma mère. » que tu ne peux t’empêcher de commenter parce qu’il a bien connu le numéro qu’est Kathy Storm, l’écrivain, même si tu as tenté de l’épargner autant que possible du temps que vous formiez un couple.
« T’as perdudes heuresd’boulot à cau…seuh de moi? » Tu t’empresses de secouer la tête de gauche à droite. La dernière chose dont il a besoin en ce moment, c’est de se sentir coupable pour quoique ce soit, même quelque chose d’aussi trivial que ton prochain chèque de paye. « Non, t’inquiète. J’étais pas à l’horaire ce soir. Ils m’ont appeler en renfort quand ils se sont retrouvés déborder par l’enterrement de vie de garçon. » Et heureusement, tu n’étais pas trop loin et disponible pour venir leur prêter mains fortes, ce qui semble avoir joué en la faveur de tout le monde, vu où tu te trouves présentement. « T’étais déjà là, quand ils sont arrivés? » que tu lui demandes, même si tu es pas mal certaine de connaître la réponse. Ta collègue avait mentionné que sa consommation remontait à quelques heures plus tôt et tu aurais vraiment du insister pour en savoir un peu plus sur la quantité plus précise de sa consommation pour avoir une meilleure idée de l’état dans lequel il risque de se retrouver dans les prochaines heures et quel niveau de supervision il a de besoin. Quoique même si tu ne voulais pas encore te l’avouer, tu savais que les chances que tu le laisses seul cette nuit étaient minces, voire inexistantes. « On est arrivé. » que tu annonces, te stationnant devant une jolie maison, le genre de demeure dont tu rêves depuis longtemps mais qui fait partie de ceux qui sont impossible d’atteindre. Tu ne prends pas trop de temps à admirer la maison, plutôt concentrée sur la mission de rentrer l’écrivain chez lui. Dans des mouvements contraires à ceux que tu as fait au bar, tu l’aides à se défaire de sa ceinture de sécurité et tu lui tends la main pour l’aider à sortir du véhicule. Il semble plus solide qu’il ne l’était il y a une vingtaine de minutes à peine, mais tu ne te défais pas du contact pour autant. Une fois devant la porte, tu sors son trousseau de clé de tes poches, et lui demande: « Quelle clé? » avant de procéder à un essai et erreur jusqu’à ce que la bonne tourne aisément dans la serrure. « Allez, on est presque rendu. » que tu lui souffles quand tu le sens devenir un peu plus lourd contre toi, poussant la porte ouverte et la refermant une fois que tu es certaine qu’il a bel et bien passé le pas de la porte. « Non, non, on s’arrête pas au salon. Je vais aller te porter dans ton lit. » que tu l’avises quand il semble prêt à s’échouer dans le divan, pas certaine d’être assez forte de le retenir s’il s’y commet réellement.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Il est à nouveau gracié de son rire des plus doux et à nouveau ça le fait sourire en retour, l'écrivain. C'est un réel plaisir pour lui de savoir qu'il a toujours le pouvoir de provoquer ce genre d'émotion positive chez elle. Il y a même une brève pensée qui se faufile dans son esprit. Une question. Est-ce qu'il y a beaucoup d'autres gens depuis lui qui sont parvenus à la faire rire et sourire comme il l'a fait durant tout le temps qu'a duré leur relation ? La pensée disparaît aussi rapidement qu'elle est arrivée et il passe à autre chose quand il réalise qu'il va devoir rester conscient et concentré au possible sur le chemin qu'ils empruntent pour quitter le bar dans lequel il s'est installé voilà plusieurs heures déjà. Il est grand temps qu'il rentre chez lui pour se vautrer dans son lit. Il réalise bien qu'il a suffisamment bu comme ça et que ça ne peut plus durer. Un verre de plus et il finit à l'hosto. Voilà un programme qui n'a pas grand-chose de réjouissant. Surtout pour quelqu'un qui se refuse à y mettre les pieds depuis que son dernier passage dans ce genre d'endroit a été pour constater la mort de son épouse et de leur fils. Grâce à Willow qui lui a peut-être permis d'arrêter de boire avant qu'il ne soit trop tard, il ne sera peut-être que malade au cours de la nuit à venir. Malade à en vider son estomac dans les toilettes, s'il ne l'est pas avant. Il promet de ne pas l'être dans la voiture. Même si, dans le fond, personne n'est à l'abri de rien ... « S'tu veux. » Ce n'est pas comme si ça allait creuser un trou dans son compte en banque. Elle est loin l'époque où il devait compter chaque pièce dépensée pour être certain de ne pas manquer à la fin du mois. Même s'il n'est pas pour autant devenu l'homme le plus dépensier qui soit, il ne fait pas particulièrement attention quand il s'agit de dépenser pour des choses plus ou moins nécessaires. Il n'a plus besoin de le faire parce qu'il ne manque plus de rien.
Il change un peu de position sur le siège passager, quand il choisit de la regarder elle, plutôt que le paysage qui défile à une vitesse modérée derrière sa vitre. Elle est concentrée sur la route et il est trop ivre pour s'imaginer que, du coin de l'œil, elle peut certainement constater la façon insistante qu'il a de la regarder. Il se persuade qu'elle ne se rend compte de rien. Ou qu'elle ne se pose, au moins, pas de question. « Sept... Y'a septans. Redcliffe. AvecIsa. » Il vomit les mots en cascade plus qu'il ne les dit vraiment. En tout cas, il ne parvient toujours pas à les articuler correctement. Mais ce n'est certainement pas ce qu'il y a à retenir de tout ça. Au contraire de ses mots et révélations. S'il prenait la peine d'y réfléchir, il ne serait pas du tout capable de se rappeler de la dernière fois qu'il a mentionné sa défunte épouse, de lui-même. Surtout, d'une partie de leur vie commune, puisqu'il est question de leur emménagement ensemble. Qui s'est fait assez rapidement après leur rencontre. Tout comme leur mariage, dans le fond. C'est après qu'ils ont pris le temps de s'aimer et de vivre à deux, avant d'envisager d'avoir un enfant ensemble. Les souvenirs se mêlent et se mélangent comme un joyeux bordel dans l'esprit de l'écrivain. Un mixe de moments passés avec celle qu'il a épousée et d'autres moments, tout aussi heureux dans le fond, qu'il a passés avec Willow quelques années avant. Dans ce fameux studio où ils ont construit un semblant de vie de famille, avec sa petite sœur qui était également souvent présente et ajoutait de la joie entre les quatre murs. De vrais moments agréables qu'il a regrettés pendant un bon bout de temps, alors que son studio ne vibrait plus de la même douceur de vivre, après leur départ qui se voulait définitif.
Tout naturellement, il devient curieux à son tour quand il l'interroge au sujet de son propre logement. Il est curieux de savoir où elle s'est installée. Et il ne peut que sourire quand elle mentionne le quartier que lui-même vient de souffler. « Elles, pluriel ? Combien ? » Qu'il continue de l'interroger, toujours aussi sincèrement curieux de savoir où elle en est et d'en savoir plus sur sa vie. Quand bien même, il a déjà eu l'occasion d'apprendre quelques petites choses déjà. Il est gourmand de plus. Davantage encore ce soir, parce qu'il est trop ivre pour mettre un mur entre eux et pour déposer un filtre sur ses mots et ses interrogations. C'est encore sur cette lancée qu'il s'inquiète à voix haute de lui avoir peut-être fait perdre quelques heures de travail. Mais elle le rassure bien vite, alors il se contente de retrouver le silence. Toujours le regard accroché à elle. Inconscient de combien cela pourrait finir par être gênant pour elle. Parce qu'il a le sentiment que cette situation est presque normale. Il a l'impression de revenir à bien des années auparavant. Quand le champ des possibles pour son avenir, était encore immense. Quand ils n'étaient encore que de jeunes adultes inconscients de leur avenir et qui s'en fichaient même un peu. « Hm. Oui. » Qu'il se contente de répondre à son interrogation. Il est arrivé bien avant le groupe et il est reparti bien après eux. Ça en dit long sur son état du soir et la quantité d'alcool qu'il a bien pu avaler. Même s’il suffit de poser les yeux sur elle rien que quelques secondes pour deviner qu’il n’a pas bu que de l’eau et du soda au cours des dernières heures.
Il ne peut s'empêcher de ronchonner un peu quand elle lui fait remarquer qu'ils sont arrivés. Simplement parce que ça signifie qu'il va devoir bouger à nouveau. Même si, Dieu Merci, elle vient l'aider à le faire. Elle va même jusqu'à se pencher par-dessus lui pour défaire ta ceinture. De quoi le frapper de plein fouet avec son parfum qu'il n'a pas manqué de complimenter à la sortie du bar. Cette fois, il s'abstient de faire un nouveau commentaire sur le sujet. Il se contente de suivre tant bien que mal, quand il descend de voiture. Il a beau avoir moins besoin de son aide pour avancer, il s'accroche à elle comme s'il craignait de perdre l'équilibre quand même. Le temps qu'elle bataille avec le trousseau de clés devant la porte, il pose une main en appui contre la façade. Il tend la main et faufile ses doigts parmi les siens, pour l'aider à trouver la bonne clé. De nouveau, que trop conscient de la chaleur qu'elle dégage et qui a un petit quelque chose de réconfortant. De la douceur de sa peau également, sous sa main qui n'est que de passage. Avant de se retirer pour lui permettre d'ouvrir la porte une fois la clé trouvée. Il gronde à nouveau sa frustration quand il doit bouger de nouveau pour passer le pas de la porte et entrer enfin chez lui. Heureusement, il est accueilli par son odeur habituelle, qui a presque quelque chose de réconfortant. Mélange de fraîcheur saline et de réconfort boisé. Quelques pas et il est tenté d'aller se réfugier dans le salon qui est la première porte sur la gauche. Ce que Willow l'empêche tout de suite de faire. Nouveau soupir. Alors, un bras autour d'elle et une main contre le mur à sa gauche, il longe le couloir.
Le regard en avant, plutôt qu'à aller se perdre sur les photos qui décorent le mur devant lequel ils passent. Des photos de sa famille. De son épouse avec lui et ses proches. De lui avec son épouse et les siens, de proches. Des photos de leur mariage. Des photos d'elle enceinte. Des photos d'eux, pendant la grossesse. Un tas de souvenirs qui se sont ternis avec le temps et qui n'ont plus beaucoup de sens aujourd'hui. Il a pourtant été incapable de les décrocher. Au bout du couloir, vague signe de la main pour désigner la porte de droite. Celle qui s'ouvre sur la grande chambre conjugale, opposée à la chambre qui aurait dû devenir celle d'un nouveau né. Aujourd'hui, on ne peut le deviner qu'aux murs couleur Enfance. Elle est vide de meubles et de vie. Il a finalement tout vidé. Après avoir passé des mois à dormir régulièrement sur le plancher, près du lit pour bébé qui n'aura jamais été utilisé. Il a enfin retrouvé sa place dans le lit conjugal où, là en revanche, il a fait disparaître les photos. Ne reste qu'un lit immense aux draps constamment défaits, qui fait face à de grandes baies vitrées et des meubles élégants. Près de la lampe de chevet, de son côté du lit, traîne un calepin pour les nuits d'insomnie. Elles sont nombreuses et à la fois, pas tant. En fonction des périodes, il dort trop ou trop peu. Cette nuit devrait être entre les deux en étant faite de fréquents réveils, alors qu’il n’a pour l’instant la force que de se laisser tomber à plat ventre sur son matelas.
(1537 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
« S’tu veux. » Non, tu n’as pas vraiment l’intention de faire payer Alistair pour un nettoyage de ta voiture s’il finit par vomir les excès de sa soirée, mais la touche d’humour passe au-dessus de la tête de l’écrivain d’une manière qui ne manque pas de te faire secouer la tête. Tu as droit à un peu de vérité de sa part, d’un filtre et de fausses impressions tombés, mais ce n’est pas pour autant que la conversation coule naturellement entre vous. Pas que c’est quelque chose à laquelle tu peux t’attendre venant d’une personne dont l’alcool dans le sang doit frôler la toxicité. Tu es simplement reconnaissante d’être intervenue avant qu’une catastrophe n’arrive, et si tu l’aurais fait pour n’importe quel client, à un certain niveau, personne d’autre qu’Alistair n’aurait eu la chance – ou du moins, l’occasion – de se retrouver dans ta voiture pour que tu le ramènes chez lui. Tu aurais fait ta dû diligence en appelant un taxi pour n’importe qui d’autre, peut-être appeler un contact d’urgence dans le téléphone pour aviser l’état dans lequel la personne se trouvait, mais pour Ali, rien d’autre que tes yeux et ton savoir de l’avoir près de toi n’aurait pu calmer toute possible inquiétude. Est-ce réellement ta place de t’en faire pour lui de cette façon? Sûrement pas, non. Surtout qu’à tout moment, l’écrivain va sans doute se souvenir qu’il avait pris la décision de ne pas poursuivre vos retrouvailles, qu’il avait volontairement quitté le café sans te donner le moindre moyen de le contacter pour une chance de t’expliquer davantage. Le message avait été reçu, loud and clear, mais la vie s’est chargée de changer la donne et voilà que les limites sont brouillées plus que jamais, et tu n’es pas certaine d’avoir envie de respecter une quelconque distance possiblement imposée par le Rivers. Tant pis. C’est l’histoire d’un soir seulement de toute façon. Ou du moins, c’est ce que tu te racontes pour calmer ta conscience qui ne manquera pas de te rappeler qu’une bonne action une fois ne viendra pas à bout de neuf ans d’absence dans la vie de l’autre.
Tu fixes trop devant quand lui, s’attarde trop longuement sur toi, et tu remercies les quelques mots qui franchissent tes lèvres et les siennes de venir couper au travers d’une tension qui est sûrement à sens unique, Alistair bien trop sous l’effet de l’alcool pour pleinement prendre conscient de l’effet que lui, te fait. « Sept… Y’a septans. Redcliffe. AvecIsa. » Il y a eu un entre-deux donc, entre le studio à Fortitude Valley et la maison à Bayside. Un entre-deux dont tu ne connais aucun détail, si ce n’est qu’il a été vécu avec elle. Cette femme qu’il aimait. Cette femme qu’il a épousée. Cette femme à qui il avait promis toujours, prêt à fonder une famille avec elle. Tu te demandes elle était comment, cette femme. S’il en a aimé d’autres, entre elle et toi. Puis égoïstement, tu ne peux t’empêcher de te demander ce qu’elle avait de spécial. Pourquoi elle? Elles sont horribles, tes pensées, être jalouse d’une femme décédée, c’est vraiment un nouveau low pour toi et une grimace s’installe sur ton visage alors que tu fais au mieux pour tout chasser de ton esprit et te concentrer seulement sur ce qui se trouve devant toi. Les quelques lampadaires qui illuminent les rues tranquilles de la vie, les arbres aux feuillages qui dansent sous la douce brise de la nuit, les maisons qui s’accumulent les unes à côté des autres, grandes et imposantes, à des années lumières du genre d’endroit dans lequel tu peux t’imaginer vivre un jour. « Je pense que le studio reste mon endroit préféré. » que tu ajoutes sans trop y penser, préférant ne pas accorder d’importance à tes paroles qui en ont pourtant tellement, qui parle si fort sur ce qui a rempli – ou plutôt ce qui n’a pas rempli – ton quotidien dans les neuf dernières années que l’appartement de ton seul et unique ex petit-copain demeure l’endroit sur terre où tu as été le plus confortable au travers de tes presque trente années à errer sur terre. Est-ce qu’il réalise, Alistair, que c’est aussi triste et pathétique que tu ne le penses ou est-ce que tes mots ont rebondi dans l’habitacle sans vraiment l’atteindre? Tu ne sais pas ce qui est préférable, honnêtement, tu préfères ne pas y penser. Tout cela est temporaire et rien ne compte, pas vrai?
« Elles, pluriel? Combien? » qu’il s’enquiert l’écrivain et tu as une pensée toute particulière pour les filles avec qui tu cohabites depuis un peu plus d’un mois seulement. Dina, la propriétaire de la maison que tu n’as pas encore vu parce qu’elle est en dehors du pays depuis un moment, sans aucune date de retour de prévue, Sara, jeune et fringante avec une vie sociale qui fait continuellement frissonner l’introvertie en toi, et puis Primrose, celle qui était là, quand tu as emménagé, avec qui le courant semble avoir passé plus naturellement. Elle te ressemble un peu, la blonde, réservée et douce, d’un tempérament qui ne t’épuise pas autant que Sara. « Trois. Mais y’en a une qui est jamais là. » que tu lui expliques. « C’est une belle maison. Assez grande pour pas qu’on se marche sur les pieds. Pas trop cher, quand tous les coûts sont divisés par quatre. » Et si ce n’était pas du détail qu’il n’y a pas de place là pour ta sœur, tu y serais sans doute assez bien pour considérer y rester un bon moment, mais ce n’est qu’un arrêt pour toi, un endroit où poser ta tête jusqu’au moment où tu pourras enfin offrir quelque chose de beau et de bon pour Jessie. « Hm. Oui. » qu’il te confirme quand tu lui demandes s’il était là lorsque le groupe fêtant un enterrement de vie de garçon est arrivé. « Est-ce que tu te souviens tu es arrivé à quelle heure? » que tu lui demandes plutôt, te disant qu’avec un approximatif de temps, tu pourrais peut-être te faire un semblant d’idée sur tout ce qu’il a pu consommer.
Il grogne quand tu lui annonces que vous êtes rendus chez lui, et le son en est un qui ne manque pas de te faire rire à chaque fois. Tout est un effort pour Alistair présentement, et tu l’aides autant que tu peux à se lever et faire les quelques pas qui le séparent de la voiture jusqu’à son domicile. Il est proche, trop proche, et tu jurerais que tu l’as vu s’approcher un peu plus de toi pour sentir ton odeur, et son commentaire sur ton parfum continue de tourner en boucle dans ta tête. Et quand ses doigts glissent entre les tiens pour t’aider à choisir la bonne clé pour ouvrir la porte d’entrée, tu es persuadée que ton cœur va cesser de battre, tant il cogne rapidement et fortement contre ta cage thoracique, l’air incapable de faire son chemin dans tes poumons, le semble effet de son toucher bien trop fort sur toi. Mais c’est une douche froide, non, complètement gelée que tu te prends dès que tu entres dans la maison. En l’empêchant de s’arrêter au salon, tu ne sais plus réellement qui guide qui le long du corridor, mais sur les murs se trouvent des dizaines de photos, sur lesquelles se trouve un Ali avec un sourire qu’il a perdu depuis, entouré d’amis de famille et de cette femme qui figure sur la grande majorité des images. Puis il y a les photos d’elle et d’un ventre arrondi, d’une énième preuve d’une vie qui n’a jamais eu la chance d’être. Tu n’as pas le temps de t’attarder longuement sur les clichés, Alistair soudainement pressé de se rendre à destination, un geste de la main de sa part t’indiquant quelle porte prendre pour le rendre à sa chambre. Contrairement au corridor où les photos et les souvenirs s’empilent les uns par-dessus les autres, la chambre d’Alistair elle, est complètement vide. Un simple lit, quelques meubles, mais aucune photo, aucune preuve qui laisse savoir que sa femme dormait ici elle aussi, il y a deux ans de cela.
Tu as l’impression d’envahir son intimité, de t’imposer dans un endroit où tu n’as pas lieu d’être, mais lorsqu’il se laisse tomber sur son lit sans même prendre la peine de détacher ses chaussures, tu sais que tu ne peux pas le laisser comme ça. « J’vais t’aider un peu Ali, ok? » que tu lui demandes avant de te pencher devant lui, lui retirant un soulier après l’autre, hésitante à en faire plus, mais voulant t’assurer qu’il soit confortable autant que possible. « J’reviens. » que tu souffles ensuite alors qu’il reste bien enfoncé sur son matelas. Tu fais le chemin inverse dans le corridor, t’efforçant autant que possible de ne pas porter attention aux multiples photos sur les murs. Sans avoir besoin de chercher trop longtemps, tu trouves le chemin de la cuisine et fouilles un peu pour en sortir un verre d’eau que tu remplis d’eau avant de partir à la recherche d’analgésique. Tu en trouves dans une des salles de bain, et avec le verre et deux cachets, tu retournes vers la chambre d’Ali, là où tu le retrouves exactement dans la même position que tu l’as laissé. Tu laisses le verre d’eau et les cachets sur la table basse, à côté d’un calepin noirci des mots de l’écrivain, et puis tu approches une corbeille que tu places juste à côté du lit, au cas où une vague de nausées s’emparerait soudainement de lui. « Mets toi sur le dos Ali, j’vais t’aider à te changer. » que tu viens souffler doucement à son oreille, posant tes mains sur ses épaules pour l’aider à bouger, sans toutefois le forcer, désormais incertaine de la meilleure procédure à suivre.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Il est toujours aussi persuadé qu'elle ne remarque pas particulièrement toute la tension de l'homme qui est portée sur elle. Parce qu'il ne considère pas les choses avec la bonne intensité et suffisamment de conscience. Parce qu'il est un peu dans sa propre bulle, avec tout cet alcool qu'il a dans les veines et qui le rend globalement amorphe et inconscient du monde alentour. Sauf de Willow qui semble concentrée sur sa conduite. Mais également bien décidée à le faire parler, peut-être pour s'assurer qu'il reste conscient au moins jusqu'à leur arrivée chez lui. Parce qu'il se retrouve quand même à parler de son épouse avec qui il a temporairement vécu dans un logement plus grand que son studio de l'époque, dans le quartier de Redcliffe. Elle ne le lui a pas vraiment demandé et il n'est même pas certain que ça l'intéresse tant que ça. Il sourit un peu mollement quand elle précise que le studio reste son endroit préféré. « Trop p'tit. » Qu'il se contente de lui faire remarquer. Même s'ils étaient restés ensemble tous les deux, il ne fait aucun doute qu'il aurait voulu déménager et prendre plus grand, Alistair. Il aurait sans doute même fait en sorte d'avoir une seconde chambre pour y accueillir convenablement sa petite sœur. Plus grand pour plus de confort également. Parce qu'ils devaient manger sur la table basse quand Jessie était avec eux et qu'elle ne pouvait, évidemment, pas manger sur le comptoir de la cuisine avec eux. Enfin, cette vie-là ne s'est pas faite et il ne sert à rien de trop réfléchir aux possibilités d'un passé presque oublié dans l'esprit de l'écrivain. Lui qui a l'impression d'avoir vécu une seconde existence, entre temps. Contrairement à elle qui semble être restée bloquée à cette autre époque. Il ne comprend pas bien pourquoi Alistair, d’ailleurs. Mais il ne sait pas s’il peut vraiment se permettre de lui poser trop de questions, si personnelles ou non. Certes, sa sœur a été malade et elle s’en est plus occupée que jamais. Mais elle aurait pu prendre un peu de temps pour sa propre vie et ses propres sentiments. Elle aurait pu tomber amoureuse et tenter une relation avec un autre. Or, il a le sentiment que ce n’est pas le cas. Que sa vie amoureuse est restée en pause.
Il préfère relancer la conversation sur le présent et les colocataires qu'elle semble avoir. Trois. Il sourit un peu à imaginer une colocation entre autant de filles que ça. Certes, l'une semble être peu présente, mais ça fait quand même trois personnes qui cohabitent. « Ça doit être. Animé. » Qu'il s'efforce de souffler, le sourire qui flotte encore un peu sur ses lèvres. Mais qui se fait grimace quand elle insiste sur le bar duquel ils viennent tout juste de sortir. Elle semble vouloir se faire une idée de la quantité d'alcool qu'il a dans le sang maintenant. « Dix-neuf. » Heures. Ce qui représente quand même un paquet d'heures durant lesquelles il n'a rien fait d'autre que de boire de l'alcool. Encore et encore. Clairement en excès, bien sûr. Mais il suffit de le voir pour s'en douter fortement. Il n'est vraiment pas dans son état normal. Toujours pas, quand ils arrivent enfin à bon port. Il a besoin de son aide pour descendre de voiture et pour rejoindre la maison devant laquelle ils s'arrêtent le temps qu'elle trouve la bonne clé pour ouvrir la porte. Non sans un peu d'aide de la part de l'homme qui vient fouiller avec elle dans le trousseau. Une fois la porte ouverte, il réalise qu'il va devoir faire quelques autres efforts pour rejoindre sa chambre. C'est un véritable enfer, mais il doit le faire. Alors, pas après pas et malgré la tentation de se laisser tomber contre le premier mur venu, il avance en direction du bout du couloir. En compagnie de Willow qui est d'une grande aide. Mais qu’il relâche aussitôt qu’il se trouve devant son lit. Il se laisse lourdement tomber dessus, ce qui n’est pas une si bonne idée que ça. Ça remue le contenu toxique de son estomac, lui fait tourner la tête et lui arrache donc une nouvelle plainte. Cette fois-ci, étouffée par les couvertures dans lesquelles il a le visage enfoncé.
Il se sent libéré de ses chaussures, mais reste parfaitement immobile. Presque déjà endormi. Presque, du coup, inconscient des mots de la blonde. Mais que trop conscient de son absence quand elle quitte la pièce. Malgré tout, quand elle revient et s'agite autour de lui, elle l'arrache d'un début de sommeil. Il gronde encore, la tête toujours dans les draps défaits. « Peux pas. » Qu'il parvient seulement à gronder. Il a le sentiment que le moindre mouvement risque de secouer son corps tout entier. « Attend. » Avec beaucoup de difficulté, il relève la tête, le visage froissé et les cheveux en bataille. « Jogging. Tee-shirt. » Qu'il marmonne en levant une main pour désigner une porte, de l'autre côté du lit. Qui donne sur un petit dressing relativement en bordel, dans lequel il n'y a plus rien que ses propres vêtements. À bout de souffle et de force, il laisse retomber sa tête dans les draps. Mais c'est le mouvement de trop. Il jure dans sa barbe et se relève subitement. Trop vite. Trop fort. Il bondit du lit tel un diable de sa boîte et fonce à toute vitesse en direction de l'autre porte. Celle qui donne sur une petite salle de bain. Il a le réflexe de claquer la porte dans son dos, avant de finir plié en deux au-dessus du toilette. C'est tout sauf glam et il a bon espoir que durant les prochaines minutes, Willow sera trop occupée à fouiller dans ses fringues pour lui prêter attention. C'est rien qu'une brève prise de conscience avant qu'il ne soit plus du tout en état de réfléchir. Trop occupé à vider une bonne partie du contenu de son estomac. Ce qui dure déjà plusieurs minutes. Pour le laisser plus blanc que jamais, la peau moite et le corps endolori. Alors son réflexe suivant consiste en un passage dans la cabine de douche. Encore entièrement habillé. Ça ne le ramène pas tout à fait à la réalité, mais ça fait un peu de bien à son corps complètement en vrac. L’eau rabat ses cheveux sur son crâne et colle ses vêtements à sa peau. Il est pourtant bien incapable d’y penser plus que ça, alors qu’il presse son front contre le carrelage froid, devant lui. L’eau passe tout doucement de froide à tiède et c’est assez réconfortant pour qu’il n’envisage pas de la quitter tout de suite. Pour qu’il oublie, une nouvelle fois, le monde autour.
Et puis Willow. Qui s’insinue dans son esprit sans qu’il ne le voit vraiment venir. Elle est encore là. D’un geste plus brusque que voulu, il arrête l’eau et, bien que trempé de la tête aux pieds, il quitte la cabine de douche. Il referme la lunette des toilettes pour s’asseoir dessus et attrape une serviette qu’il roule en boule pour la presser contre son visage, les coudes sur ses cuisses. « Stormy ? » Passé et présent se mélangent suffisamment dans son esprit embrumé pour qu’il ne sache plus comment il est supposé l’appeler. Par son prénom. Par son nom. Par le surnom qu’il lui a donné tout au long de leur relation. Parce qu’elle a été une adorable tempête dans sa vie, plus de dix ans auparavant. Qu’elle est de nouveau en train de lui faire cet effet-là. Dans un contexte différent et avec un Lui qui n’a plus grand-chose à voir avec le jeune adulte presque innocent qu’il était à cette époque. Il ne mérite pas qu’elle s’attarde à ses côtés pour s’inquiéter et s’occuper de lui. Pourtant, il a un peu envie de tirer sur la corde ce soir. Parce qu’il ressent le besoin d’une présence, comme ça ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Depuis que la solitude fait de nouveau pleinement partie de sa vie et qu’il s’en nourrit sans se plaindre. Pourtant, le Lui réel, s’inquiète un peu de la soirée qu’il est en train de gâcher pour elle. Elle pourrait être n’importe où ailleurs plutôt que là, dans la maison fantôme où une seule âme errante se trouve encore. Âme esquintée qui semble se laisser mourir à petit feu pour rejoindre "les siens".
(1391 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
« Trop p’tit. » Tu secoues la tête, en complet désaccord avec Alistair à ce sujet. Tu en comprends qu’il a eu droit à un upgrade, du studio à l’appartement à Redcliffe jusqu’à sa maison à Bayside, mais toi, tu n’as jamais connu un endroit où tu te sens mieux que là, même s’il n’y avait pas de chambre pour Jessie quand elle passait la nuit avec vous, même s’il fallait manger à même la table basse du salon parce que vous ne vous étiez pas équipé du chaise-haute, quand bien même il y avait bon nombre de jouets qui s’étaient accumulés dans les recoins du salon. Tu ne le diras pas à Alistair, mais dans ce livre de bébé que tu as confectionné pour ta petite sœur, gardant précieusement des souvenirs que tu jugeais important, autant pour elle que pour toi, on y retrouve plusieurs photos de ce fameux studio, et puis de son propriétaire aussi. Des photos d’un Ali souriant, vivant, avec la vie devant lui, à des années lumières de la version terne que tu as vu dernièrement et ça te rend folle, l’envie que tu as de pouvoir retrouver cette vieille version de lui, de le sortir des photos pour lui promettre que tout ira bien, même si tu n’es pas capable de lui faire cette promesse, là tout de suite. Alors tu te contentes de dire « C’était parfait. » parce qu’à défaut de pouvoir en dire autant du moment présent, les souvenirs que tu conserves, eux, le sont et rien que l’écrivain ne puisse dire pourrait changer l’idée que tu en gardes, qu’importe si cela te rend pathétique. « Ça doit être. Animé. » Cette fois-ci, tu fais signe que oui de la tête. C’est bien différent que l’ambiance chez ta mère, et mieux que de vivre toute seule aussi. « J’ai jamais eu à autant me battre pour cinq minutes dans la salle de bain. » Mais tu ne t’en plaignais pas – sauf lorsque cela te mettait en retard au travail – parce que tu avais toujours rêvé de vivre dans une maison habitée de bruits, de vie et de fous rires et qu’avec les filles, à défaut d’avoir trouvé une famille, tu avais trouvé de la compagnie. « Dix-neuf. » qu’il te confirme quand tu lui demandes à quelle heure il est arrivé au bar, et un simple coup d’œil sur le tableau de bord te confirme qu’il est passé 1h du matin. 5 heures passé dans le bar, à boire, à enchainé consommation après consommation et honnêtement, tu es surprise qu’il soit encore capable de te parler.
Mais l’arrivée te rappelle son état d’ébriété, chaque pas semblant plus difficile que le précédant et il te faut le ramener à l’ordre plus d’une fois avant de finalement mettre les pieds dans sa chambre. C’est un poids de moins que de le voir finalement en sécurité, étendu dans son lit, mais tu n’es pas confortable à l’idée de le laisser s’endormir comme ça, surtout sans qu’il n’ait bu un peu plus d’eau et pris des cachets. Alors tu organises tout ça pour lui, reviens dans la chambre et si tu remarques que sa respiration s’est alourdie, tu n’hésites pas à le réveiller pour tenter de le convaincre de se changer et s’hydrater un peu avant de sombrer pleinement. Tu as droit à de nouveaux grognements de sa part quand tu l’incites à se tourner sur le dos, mais tu insistes et il finit par relever la tête, les yeux lourds, les cheveux en bataille et une odeur d’alcool soudainement immanquable. « Attend. Jogging. Tee-shirt. » Sa main fait un signe vague vers son dressing, et tu as à peine le temps de faire quelques pas qu’Alistair se lève en trombe, bougeant plus vite que tu ne l’ais vu faire de toute la soirée. Et il disparaît derrière une porte à l’opposé de la chambre, celle qui mène vers la salle de bain rattachée à la chambre des maîtres sans aucun doute, et malgré la porte fermée, tu peux entendre les sons inhumains qui sortent de la pièce, le revers de la médaille de la soirée trop arrosée de l’écrivain. Tu grimaces légèrement à l’entendre, tentes de t’occuper sur autre chose, comme la recherche de vêtements propres à lui offrir une fois qu’il aura terminé de se vider les tripes. C’est pêle-mêle dans son dressing, mais tu trouves finalement un tee-shirt noir et un jogging gris propre, ainsi qu’une nouvelle paire de boxer que tu places sur son lit, prêt pour lui dès qu’il se sentira capable de sortir de la salle de bain. Les minutes semblent s’étirer à l’infini avant que le silence ne reprenne place dans la chambre, rapidement remplacé par le bruit de la douche qui coule. C’est sans doute la meilleure des idées, même si voilà que tu t’inquiètes à l’idée qu’il peine à tenir sur ses jambes, dans la douche.
Assise sur son lit, tu écoutes attentivement, prête à lui porter secours si tu entends un bruit suspicieux, mais aussi plus qu’heureuse de rester de ce côté de la porte, pour ne pas empiéter sur son intimité, quand bien même tu es déjà certaine d’avoir franchi certaines limites. Téléphone cellulaire entre les mains, tu fais semblant de t’intéresser à tes notifications lorsque tu réalises que l’eau de la douche ne coule plus. Pendant un instant, tu n’entends que le bruit de ta respiration dans la chambre trop grande et trop vide, et puis un faible « Stormy? » brise le silence, un surnom que tu ne pensais jamais réentendre un jour s’échapper des lèvres de l’écrivain. Tu te lèves, soudainement hésitante, mais incapable de résister à l’appel, ses vêtements propres contre ton corps, ne sachant pas trop à quoi t’attendre une fois la porte de la salle de bain ouverte. Tu ne t’attends pas toutefois à le retrouver assis sur le couvercle de la toilette, détrempé de la tête aux pieds, encore habillé. Tu te passes une main au visage, te grattant nerveusement le front alors que tes yeux s’accrochent aux siens. « T’as oublié de te déshabiller avant d’embarquer dans la douche, Ali. » Tu attrapes la serviette qu’il a entre les mains, et viens tendrement sécher son visage avant de t’occuper d’enlever l’excès d’eau dans ses cheveux qui coulent le long de son cou. Tu ne peux t’empêcher de remarquer son chandail blanc détrempé qui colle contre sa peau, qui laisse deviner le corps d’un homme qui a bien changé dans les dix dernières années, qui s’est défini d’une manière bien différente. Tu essayes de ne pas regarder trop longuement, mais chaque fois que tu relèves les yeux, son regard se fait si intense sur toi que tu ne sais pas ce qui est le plus facile à gérer, finalement. « On va t’enlever ça, ok? » Tu l’aides à se relever, son linge ayant déjà créer une belle marre d’eau à vos pieds, tes bas et les siens déjà détrempés, mais ce ne sont que des formalités alors que tu fais au mieux pour lui retirer son tee-shirt sans t’attarder trop longuement sur la sensation de sa peau tiède sous tes doigts. « Tes jeans aussi, d’accord? » Chaque étape est posée comme une question, parce que tu as besoin plus que jamais d’avoir son consentement, quand bien même tu n’as pas l’intention d’aller plus loin que de simplement l’aider à se mettre des vêtements propres et secs sur le dos. Tu défais le bouton de son pantalon, tes doigts pratiquement tremblotants alors que tu relèves la tête vers lui, son visage soudainement bien trop près du tien. Son jeans tombe dans un bruit sourd, et timidement, maladroitement, tu l’aides à se sécher avant de lui offrir les nouveaux vêtements. « Tu te sens un peu mieux? » que tu lui demandes, ton souffle court et erratique, tentant de convaincre ton corps de faire un peu de recul, sans être capable de le mener à bien.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Elle hoche négativement la tête. Signe qu'elle n'est pas vraiment d'accord avec lui concernant la taille du studio dans lequel ils ont pas mal cohabité tout au long de leur relation. Il n'est pas vraiment surpris dans le fond que ça ne soit pas sur la taille de l'endroit qu'elle se soit attardée. Elle ne se rappelle sans doute que des bons souvenirs et, dans le fond, c'est la même chose pour lui. La différence entre eux, c'est sans doute que depuis, il a connu d'autres choses. D'autres moments heureux. Dans d'autres logements et avec une autre femme. « C'est vrai. » Qu'il souffle un ton plus bas. Le regard toujours sur son profil et les pensées qui continuent de dériver de la plus douce des façons du côté de ces souvenirs en commun. À se rappeler combien ils aimaient quand les deux filles étaient chez lui. Ajoutant de la vie dans un quotidien plus mélancolique et plus silencieux. Parce qu'il a toujours été plutôt calme et discret lui-même. Posé et sans problème. Du genre à avoir pas mal d'amis, mais sans aller jusqu'à les inviter dans son logement -trop petit de toute façon-. Elle connaît quand même un autre logement Willow, puisqu'elle vit en cohabitation avec trois femmes. Il peine à ne pas sourire en l'imaginant dans un tel univers. Il imagine l'animation qu'il doit y avoir. Le genre qui contraste pas mal avec le morne silence de sa propre demeure. Il imagine surtout Willow, plutôt introvertie, qui se retrouve au milieu de tout ça et qui ne sait pas toujours comment tout gérer. L’imagine est plus amusante qu’autre chose. Accentue la tendresse dans le regard de l’homme posé sur elle. Même s’il doit être ramené à la réalité quand il est plus ou moins clairement question de son état d’ivresse. Il a beaucoup trop bu, pendant de trop nombreuses heures. Il en est conscient et, contrairement à elle, sans doute, il ne prend pas la peine de compter le nombre d’heures qu’il a passé à boire. Il sait que, dans tous les cas, c’est beaucoup trop et ça va faire un peu de mal à son corps.
S'il n'arrête pas de gronder et de râler plus ou moins ouvertement quand il doit descendre de voiture et rejoindre la maison, dans le fond, il est plutôt soulagé d'arriver enfin à bon port. Même si elle semble morte, éteinte et triste, cette maison reste plus ou moins un cocon dans lequel il se réfugie et dans lequel il passe le plus clair de son temps. Quand il ne trouve pas le courage d'aller disparaître dans la maison familiale, bien loin de là. C'est encore un peu mieux quand il atterrit sur son lit. Il somnole déjà, mais, malheureusement pour lui, Willow a d'autres projets. Elle veut qu'il se change. Sans doute pour être un peu plus confortablement installé, alors même qu'il n'a pas besoin de ça pour trouver le sommeil. Alors il râle. Mais il réagit et répond. Avant que son corps ne le trahisse pour de bon et ne l'oblige à se réfugier dans la micro-salle de bain attenante à la chambre. Il aura tout le temps, plus tard, d'avoir un peu honte de l'état dans lequel elle l'aura vu ... Et entendu. Mais à la fois, peut-être qu'il relativisera en se rappelant qu'elle a eu l'occasion de le voir dans différents états, quand ils étaient ensemble. Elle l'a déjà vu malade. Mais jamais à cause de l'alcool. Elle l'a déjà vu épuisé et au bord du malaise après des nuits blanches passées à écrire. Elle a eu le temps de connaître tous les aspects de sa personnalité. Sauf celle, plus triste et moins avenante, qu'elle a découverte lors de leurs "retrouvailles". Il repensera et ressassera tout ça ... Mais plus tard. Pas ce soir, alors qu'il se sent encore entre deux mondes. Deux états de conscience. Deux réalités. L'estomac un peu allégé, mais le corps plus en vrac que jamais quand il échoue dans la cabine de douche et qu'il laisse l'eau lui couler dessus durant plusieurs minutes. Il en profite pour se savonner le visage et se rincer la bouche. À défaut de prendre une vraie douche parce qu'il n'a pas la force de le faire. Pas plus qu'il n'a eu la force de se dévêtir avant toute chose ...
Il manque de force pour se dévêtir une fois qu'il sort de la cabine de douche et même, pour rester debout. Alors il échoue sur les toilettes et appelle à l'aide la blonde qu'il sait être derrière la porte. Sans doute même qu'elle attendait une autorisation d'entrer. Parce qu'elle ne met pas bien longtemps à pousser la porte. Il relève à demi la tête pour la regarder entrer. Affiche un sourire presque gamin quand elle lui fait remarquer qu'il est encore habillé. « M'en suis rendu compte. Trop tard. » Qu'il confesse, le regard aussi pétillant d'amusement qu'assombri par le manque de sommeil et l'état second dans lequel il se trouve toujours. S'il râle tout bas quand elle récupère la serviette pour lui sécher les cheveux, c'est plus de satisfaction qu'autre chose. C'est bon d'avoir quelqu'un qui s'occupe de lui de cette façon, et il n'a pas du tout envie que ça s'arrête. Raison pour laquelle il se laisse faire, les paupières closes et le corps de plus en plus mou. Les yeux qui ne se rouvrent que lorsqu'elle remet juste assez de distance entre eux, pour que leurs regards puissent se retrouver. S'il en avait la force, probablement qu'il profiterait de ce rapprochement pour presser son front contre son ventre qui est à bonne hauteur pour ça et qu'il enroulerait ses bras autour d'elle pour la garder quelques minutes. Au lieu de ça, il hoche la tête de haut en bas quand elle décide qu'ils doivent "retirer ça". Il sait de quoi il est question. Ses vêtements trempés. Il se relève tant bien que mal et pose une main sur son épaule, par réflexe, quand le monde tourne trop vite autour de lui. « T’as pas grandis, Stormy. » Qu’il fait remarquer, un brin taquin. C’est évident qu’elle n’a pas grandi, elle était déjà plus ou moins une adulte quand ils se sont connus. Mais il a toujours adoré la différence de taille entre eux. Celle qu’il constate de nouveau alors qu’ils sont si proches l’un de l’autre.
Il a quand même un peu moins envie de rire quand il faut lever les bras pour faire disparaître le t-shirt trempé. Heureusement, il y a la sensation douce et chaude de ses doigts sur sa peau, qui le perturbe et le surprend assez, pour qu'il ne râle pas cette fois-ci. Il se laisse plutôt faire, au contraire. Il répond par un simple "hm hm" quand il est question de son pantalon ensuite. Ce n'est que lorsque ses doigts s'en prennent au bouton de celui-ci qu'il réalise l'intimité de la situation. Il a beau être encore pas mal sonné par l'alcool, une pointe de surprise et de gêne se glissent dans son esprit. Il est conscient que la situation n'est pas tout à fait normale. D'autant plus que les images qui lui tombent dessus sont des rappels de l'intimité qu'ils ont déjà connue tous les deux. Autrefois. Il y a une éternité de ça. Même si le temps ne veut plus rien dire ce soir. Parce que son cerveau n'arrive plus à faire le point et à tout emmagasiner. Moins encore quand elle relève la tête, que leurs regards se croisent, que les souffles se coupent. Moment suspendu. Presque hors du temps. Est-ce qu'il est le seul à être troublé et incapable de la moindre pensée cohérente ? Sans doute que oui. Parce qu'elle, elle n'a pas bu des litres d'alcool. La serviette glisse sur sa peau maintenant découverte en grande partie, sans qu'il n'ait à faire le moindre mouvement pour ça. C'est elle qui fait tout. Lui qui se laisse faire. Et quand ses gestes s'arrêtent et qu'elle l'interroge, il se contente encore de la regarder. De hocher positivement la tête. Il n'est pas vraiment capable de réfléchir quand il bascule la tête en avant pour aller poser son front contre le sien. Les paupières closes. La bouche tout aussi close. En silence, il se laisse engloutir tout entier par les émotions qu'elle suscite chez lui ce soir. Par-delà la brume de l'alcool, il ressent très fort sa douceur, son inquiétude pour lui, le soin avec lequel elle prend soin de lui. Quelques secondes défilent. Ou peut-être des heures. Avant qu'il ne relève la tête et que, spontanément comme il le faisait autrefois, il ne dépose un baiser sur son front. « J'vais terminer. » Il l'invite ainsi à quitter la pièce. Parce qu'il a beau être encore sonné, il est conscient que ça ne serait pas tout à fait normal qu'elle reste dans la salle de bain alors qu'il doit encore se débarrasser de son caleçon.
(1478 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
« C’est vrai. » Le temps de quelques secondes à peine, tu es persuadée que vous êtes de retour, tous les deux, dix ans en arrière. L’air est légère alors que vos pensées communes s’arrêtent sur ce studio qui vous a vu grandir et apprendre ensemble, une petite Jessie entre vos pattes qui ne manquait jamais un moment pour aller se blottir dans les bras du Rivers. Et toi non plus, tu ne manquais jamais ta chance de te retrouver contre lui, près de lui, ta main dans la sienne, son souffle dans ton cou, tes doigts dans ses cheveux. Tu avais mis du temps avant de te faire pleinement à cette proximité, à cette intimité entre vous, mais une fois qu’elle s’était installée, c’était devenue la norme, un besoin même, un point d’ancrage sur lequel tu t’étais si souvent accrochée pendant ces deux années que même après tout ce temps, tu n’étais pas certaine d’avoir su remplir le trou que son absence avait laissé dans ton existence. Mais le trou est rempli ce soir, même si les circonstances sont désastreuses et qu’elles te brisent le cœur. Pour quelques secondes, tu as simplement envie de profiter du fait que ton monde semble complet à nouveau, maintenant qu’Ali en fait partie à nouveau, que tu peux lui dire des choses, n’importe quoi, simplement pour remplir le silence pendant les minutes du trajet qui vous mènera éventuellement chez lui. Pour un moment, il n’y a plus de Willow et d’Alistair d’avant ou de maintenant. Pas de différence sur qui vous êtes et ce que vous êtes devenus. Il n’y a que vous, dans vos formes les plus simples, dans votre affection la plus sincère et tu t’y accroches pleinement, pour ce que ça vaut.
Le moment ne peut pas perdurer, tu le sais parfaitement mais ça ne veut pas dire que tu en es heureuse pour autant, bien que soulagée d’enfin pouvoir le mettre au lit et t’assurer qu’il ne retouche pas à une autre goutte d’alcool pour le reste de la nuit. Et si tu penses pendant un moment que vous avez évité le pire quand Alistair se met à somnoler avant même que tu n’aies le temps de lui faire prendre ses cachets et de la changer, c’est l’alcool qui remporte la prochaine ronde le forçant à se rendre à toute vitesse jusqu’à la toilette la plus près. Tu pourrais prétendre que tu n’as pas conscience de ce qui se passe de l’autre côté du panneau de bois, mais c’est impossible de ne pas entendre et surtout de ne pas t’inquiéter pour lui. Mais le silence ne se fait pas assez long entre les vomissements et le début de la douche pour que tu doutes qu’il se soit endormi à même le plancher de sa salle de bain, et quelques minutes supplémentaires s’écoulent avant que le bruit de l’eau ne cesse et qu’il ne finisse par t’appeler par ce surnom qui lui a toujours été exclusivement réservé. « M’en suis rendu compte. Trop tard. » Ce côté espiègle qui ressort n’aide en rien à te détacher complètements de la scène qui se joue sous tes yeux. De le voir assis, complètement détrempé, son tee-shirt et son jean qui lui collent au corps d’une manière presque indécente, ça réveille quelque chose qui sommeillait en toi depuis bien trop longtemps. Des pensées que tu ne peux pas te permettre d’entretenir dans le moment présent alors qu’il y a bien plus important à gérer et que le moment ne se porte à ce genre de développement. Le genre qui rappelle à une intimité autrefois partagé, à des souvenirs qui te rappellent que tu connais chaque zone sensible de son corps comme il sait exactement quoi faire pour te faire perdre le contrôle. Non, tu n’as pas le droit de penser à tout ça, surtout pas alors que tu te retrouves avec la tâche de l’aider à se départir de ses vêtements mouillés pour quelque chose de sec et de plus confortable. Tu commences par sécher son visage, et puis ses cheveux, tes doigts s’attardant une fois de plus dans ces derniers, ne serait-ce que pour prétendre peigner sa tignasse qui part désormais dans tous les sens, pourtant bien incapable de prétendre que ça ne te fait rien, d’avoir cet accès à lui qui n’était pourtant plus tien depuis si longtemps.
Quand vient le temps de lui retirer ses vêtements mouillés, tu ne peux t’empêcher de te demander ce que tu as bien pu faire dans une vie antérieure pour te retrouver dans une telle situation, à la fois tortueuse et douce à la fois, exigeante mais aussi incroyablement naturelle. Les grognements de l’écrivain continuent d’être sa forme de communication préférée, ce qui ne manque pas de t’arracher des soupirs mélangés à des rires à chaque fois, et quand il prend appui sur toi pour se lever, c’est ton corps en entier qui est zappé d’un nouveau courant électrique, naissant là exactement où sa peau rentre en contact avec la tienne. « T’as pas grandis, Stormy. » Le commentaire t’arrache un sourire alors que cet air espiègle qui habite son visage ne manque pas de te faire fondre autant aujourd’hui que lorsque tu n’avais que 18 ans. « J’avais 13 ans quand j’ai arrêté de grandir, Rivers. T’as du retard sur les nouvelles. » que tu commentes sur un ton aussi joueur que le sien, alors que tu profites de la distraction pour le forcer à lever les bras et finalement le défaire de ce tee-shirt qui finit sur la plancher, à vos pieds, en plein dans la flaque d’eau laisser par le linge qui continue de dégouliner entre vous. Le "hm hm" qui s’échappe de ses lèvres est la seule confirmation qu’il te faut comme quoi tu as le droit de lui retirer son jean, mais malgré cela, tes mouvements se font hésitants, l’air soudainement chargé et épais entre vous, d’une réalité qu’il vous est impossible de prendre conscience vu les circonstances actuelles, vu l’état second dans lequel Ali se trouve, vu l’absence pourtant moins claire que jamais de relation entre vous. Tu es certaine de voir l’hésitation grandir dans son regard à lui aussi, mais est-ce seulement l’effet de l’alcool qui lui joue des tours? Tes mains continuent de s’attarder sur son corps, à l’aide de la serviette (thank god) pour finir de le sécher autant que possible, et au bout de quelques secondes, d’une minute ou deux peut-être, il devient évident que tu ne peux rien faire de plus sans le dénuder complètement et ça, ce n’est pas une bonne idée, ni pour lui, ni pour toi. Une conversation silencieuse se joue dans vos regards avant que son front ne vienne se coller contre le tien et tu deviens immobile, enveloppé par tout ce qu’est Alistair Rivers, son parfum qui se mélange à l’odeur d’alcool qui colle à sa peau, son souffle que tu peux sentir sur tes lèvres, la chaleur qu’il émane qui ne manque pas de se mélanger à la tienne. Le moment est chargé, électrique, et le mieux que tu puisses faire, c’est t’en imprégner pour ce qu’il est, sans attendre ou espérer quoique ce soit de plus.
Tu sens sa tête de relever légèrement, ses lèvres qui se posent sur ton front avant qu’il n’ajoute « J’vais terminer. » et déjà, tu sais que le moment a passé, qu’il est terminé, quand bien même tu sais que tu sentiras longtemps le fantôme de ses lèvres sur ta peau. Tu hoches doucement la tête avant de te reculer, de lui donner la serviette et de ressortir aussitôt de la salle de bain, refermant la porte derrière toi. La douche semble lui avoir permis de dégriser assez, et si tu sais qu’il vaudrait mieux que tu rentres chez toi, tu ne te sens toujours pas à l’aise de le faire. Une fois de plus, tu te retrouves dans sa chambre à attendre qu’il sorte de la salle d’eau, et tu respires un peu mieux de le voir sortir désormais vêtu du linge que tu lui avais choisi dans son dressing. Plus de vêtement qui colle à sa peau ou d’un Ali à moitié dénudé, ça te permet de te remettre les idées en place, ne serait-ce qu’un tout petit peu. « Je pensais rester cette nuit. » que tu commences nerveusement, ton regard se perdant partout autour d’Ali, mais jamais pleinement sur lui. « J’peux m’installer sur le canapé, juste au cas où tu aurais besoin de moi cette nuit. » que tu justifies, comme si tu avais besoin de le faire, craignant qu’il ne te mette à la porte après tout ça et qu’une fois encore, tu te retrouves à gérer avec son absence sans savoir si la vie te ferait le cadeau de le remettre sur ton chemin une fois de plus.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.