ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 117 POINTS : 370
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Comme toujours, la musique est la première chose qui capte ton attention dès que tu passes la porte du bar. Mais contrairement à bien des soirs, cette dernière est enterrée sous des esclaffes de rires, des cris et des conversations en tout genre, qui témoignent que l’établissement est occupé à une capacité qui n’était pas attendue en ce jeudi soir. Il n’y avait que deux barmaids à l’horaire, avec un mec en cuisine, mais il est évident que les deux filles sur le plancher ce soir ne fournissent pas et pour cause : il semblerait que le bar soit un arrêt sur ce que tu devines être une longue liste d’un enterrement de vie de garçon. Le chaos est évident, mais temporaire, et c’est sans te poser plus de questions que tu tombes directement dans l’action. Tu travailles au bar depuis assez longtemps que tes gestes se veulent majoritairement machinaux. Tu sais quoi dire, quel sourire offrir, quand te tasser pour éviter une main trop curieuse. C’est une danse lassante, dans laquelle tu n’éprouves aucun plaisir, ni dans ce que tu fais, ni dans l’accoutrement que tu te dois de vêtir parce qu’il faut bien plaire aux hommes qui sont présents ici ce soir, ne serait-ce que pour les voir sortir leurs portefeuilles et laisser un peu de tip. Ce n’est pas coutume courante de laisser du pourboire, mais ici, quand l’alcool coule à flot et que la raison s’échappe, les clients deviennent plus facilement suggestifs à l’idée d’appuyer sur le 15%, surtout quand ils croient que tout ce show, cette mise en scène que le propriétaire vous oblige à mettre en place, est pour eux alors que vraiment, tu ne rêves que d’une chose : ne plus jamais avoir à remettre les pieds ici. Mais le bar, à sa façon, il t’a offert quelque chose d’inattendu : le contrôle de ton corps, ce contrôle que tu avais perdu bien trop jeune, à la main des copains de ta mère qui eux aussi, avaient souvent été trop curieux sans que tu ne puisses te défendre. Ici, tu en joues peut-être, mais tu as tout le pouvoir, et les yeux se promènent peut-être sur tes courbes, mais personne n’a le droit de toucher, et ça, c’est une règle à laquelle tu tiens tout particulièrement.
Comme tu l’avais prédit, le party du futur marié ne s’éternise pas au bar, un mec criant que l’ambiance n’est pas aussi chaude et qu’il est le temps de bouger. Les factures sont réglées, des douzaines de verres sont laissés derrière, les tables saccagées de leur passage, mais l’ambiance redevient ce qu’elle est plus souvent : tranquille, là où il est possible d’avoir une conversation sans se crier par la tête, où les plus solitaires peuvent venir boire en paix sans craindre d’être dérangé. Les habitués n’ont pas l’habitude d’être dérangé de la sorte, et ça s’entend par les grognements de plusieurs qui ne se gênent pas pour se plaindre du ridicule de la bande qui viennent de quitter l’établissement. Tu écoutes leurs commentaires sans ajouter les tiens, même si tu penses exactement comme eux, occupée à débarrasser les dégâts de la tempête qu’ils ont laissé derrière eux. Tu es concentrée sur ce que tu fais pendant un bon moment, la soirée étant déjà bien avancée lorsque tu rejoins finalement une collègue derrière le bar. Toi qui as passé une bonne partie de ton shift dans la salle, tu n’avais pas remarqué cette silhouette solitaire à l’extrémité du bar. Celle d’un homme penché sur lui-même, de nombreuses consommations semblant s’être accumulées autour de lui. Ce ne sont pas les nombreux verres vides qui attirent ton attention toutefois. C’est l’homme lui-même, celui que tu reconnais trop facilement, celui que tu ne pensais pas revoir de sitôt. Vos retrouvailles à la librairie quelques semaines plus tôt ne s’étaient pas déroulées comme tu l’avais espéré. Elles s’étaient même terminées sur une note si brusque que tu avais mis plusieurs jours à réellement comprendre ce qui s’était passé. Tu avais déballé ton sac et ça avait été trop. Alistair avait pris la fuite. Et voilà que la vie semblait décidée à forcer son chemin sur le tien. La chose à faire serait de le laisser tranquille. De te mêler de tes affaires. Comme tu aurais dû le faire cette journée-là, plutôt que de te rendre à cette séance de dédicace. Mais lorsqu’il s’agissait d’Alistair Rivers, tu n’étais pas certaine d’en avoir la force. Surtout après avoir su de si près les démons qui le hantent au quotidien.
« Tu sais il est là depuis combien de temps? » que tu demandes à l’autre barmaid derrière le bar, pointant l’écrivain du menton. Elle se retourne pour voir de qui tu parles, et une expression d’incertitude s’empare de ses traits. « Je sais pas. Quelques heures? Il dit pas grand-chose, j’avais même pas réalisé qu’il était encore là. » Évidemment qu’Alistair n’était pas un mec qui devenait dérangeant lorsqu’il avait quelques verres dans le nez. Tu tentais de te souvenir de comment il était, lorsque vous preniez un verre ensemble, avant, mais tu réalises que ce n’était pas quelque chose qui avait été fréquent entre vous, toi qui évitais l’alcool vu l’effet que ce dernier avait sur ta mère et Alistair qui n’avait jamais insisté pour que cela fasse parti de votre quotidien. Un sourire triste étire ton visage à ce souvenir, à toutes ces manières qu’il avait eu de te faire sentir confortable et en sécurité avec lui. Tout ce que tu voulais, c’est pouvoir lui offrir la même chose en retour, mais de toute évidence, ce n’était pas quelque chose qu’il voulait de toi et tu ne savais pas comment vivre avec cette réalité. Tu hésites une minute, et puis une autre, prétendant être concentrée sur autre chose alors que toute ton attention est portée sur l’extrémité du bar, là où Alistair continue de boire, semblant ne pas savoir que tu es là, qu’il se trouve présentement dans ton bar. Tu changes d’idée une fois, puis une autre, et tu abandonnes finalement toute retenue lorsque tu fais couler un grand verre d’eau et te dirige finalement dans sa direction. Tu déposes le verre devant lui et attends que son regard se lève en ta direction avant d’ajouter : « T’as l’air d’en avoir besoin. », sur un ton aussi doux que possible, sans aucune trace de jugement, si ce n’est que tu veux lui éviter une gueule de bois qu’un seul verre d’eau ne serait prévenir, si tu te fis à la quantité de verres vides autour de lui.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 56 POINTS : 480
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # ft Willow (2) # Elisa RPs TERMINÉS : # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
And in the end I'd do it all again. I think you're my best friend. Don't you know that the kids aren't alright? I'll be yours, when it rains it pours. Stay thirsty like before. Don't you know that the kids aren't alright? I'm not passive but aggressive. Take note, it's not impressive. Empty your sadness like you're dumping your purse on my bedroom floor. We put your curse in reverse and it's our time now if you want it to be. Maul the world like a carnival bear set free. And your love is anemic and I can't believe that you couldn't see it coming from me.
Alistair est assis chez lui, seul face à une page blanche sur son bureau encombré. Dans un coin de celui-ci, se trouvent ses différents carnets de notes. Celles qu’il prend à la volée quand il s’attarde des heures durant dans un endroit ou un autre de la ville. Qu’il écoute et capte les conversations. Qu’il observe les vies qui s’étalent devant lui. Qu’il tente de se nourrir de tout ça pour que jamais son imagination ne faiblisse. Mais ce soir, le stylo reste résolument immobile entre ses doigts. Le regard perdu sur le blanc de la feuille qui disparaît peu à peu de sa vue, à mesure que la pénombre envahit la pièce. Il n’a pas le courage de se lever pour allumer les lumières. Tout est calme, presque étouffant. À travers les rideaux clairs, il peut voir le ciel s’assombrir peu à peu. La lassitude gagne du terrain sur sa motivation. Cela fait maintenant plusieurs semaines qu’il n’a pas avancé le moindre chapitre. Depuis ses retrouvailles avec Willow, il n’a pas trouvé l’énergie, encore moins l’envie, de replonger dans ses écrits. Ses révélations sont seulement parvenues à secouer les émotions. Accentuer le désespoir profond dans lequel il est plongé depuis si longtemps. Elle est revenue dans sa vie sans prévenir, telle une véritable tempête. Elle n’a jamais aussi bien porté son nom, Willow. Jamais il n’aurait imaginé la revoir un jour. Maintenant que c’est le cas, il peine à savoir ce qu’il en pense et ce qu’il ressent. Il est surtout un peu plus perdu encore. Alors même qu’il l’est déjà depuis près de deux ans. Parce qu’à côté de cela, bien sûr, il y a les souvenirs de sa femme. Celle qui a occupé le chapitre le plus intense et le plus tragique de sa vie. Depuis qu’elle est partie, Alistair se noie dans une obscurité où la lumière du jour ne semble jamais entrer. Il a tout essayé : l’écriture, le voyage, les activités extrêmes qui le poussaient au bord du danger. Ces derniers mois, il a eu des accès de témérité où il s’est amusé à prendre des risques inconsidérés pour sa vie. Il est pourtant toujours là et n’est pas certain de bien saisir pourquoi ... Et aujourd’hui n’est qu’un jour de plus à ajouter à cette série interminable de journées fades. Il pousse un soupir, abandonne son carnet sans même le refermer, tout comme le stylo qui repose dessus. Il se lève et attrape une veste qui devrait faire l’affaire pour la soirée.
Sans trop réfléchir, il quitte son logement, ses pieds le guidant au hasard. Le but est plus ou moins clair dans son esprit. Il veut se perdre dans un bar. La soirée étant à peine entamée, il en croise pas mal qui ne sont pas vraiment remplis ni vraiment bruyants à cette heure. Mais il veut un endroit dans lequel il n’a jamais mis les pieds ou le moins possible. Son but étant de ne pas passer pour l’alcoolique habituel que l’on retrouve toujours dans le coin du bar. Il en trouve finalement un au hasard et entre sans plus tourner autour du point. Pour aller s’installer directement au bar. Il commande une simple bière pour commencer. Pas encore certain de savoir s’il va se contenter d’un verre ou deux avant de rentrer se vautrer dans sa solitude. Ou s’il va rester plus longtemps. En attendant que son verre arrive, il observe distraitement les alentours. Ambiance feutrée. Conversations plus ou moins animées. Éclats de rire qui attirent les regards. Qui font sourire certains. Dans cet espace confiné, il est encore plus conscient de sa solitude, celle qui pèse sur ses épaules. Sa bière arrive et il referme déjà les doigts autour. L’alcool sera son unique compagnon ce soir. Il en prend une gorgée, appréciant la chaleur qui coule dans la gorge et offre un semblant de réconfort. C’est le cas du verre suivant. Puis du suivant. Celui d’après encore ... Il n’a pas besoin de compter le nombre de verres qui s’accumulent très vite devant lui. Car au fur et à mesure que les heures s’écoulent, il sent le monde autour de lui se fondre en une masse de plus en plus floue. Les visages se brouillent, les voix se mêlent, et il se perd dans cette ivresse lente et apaisante. C’est un refuge temporaire, certes. Mais pour lui, cela vaut mieux que la réalité brutale de ses pensées lorsqu’il est seul chez lui. Petit à petit, il fait taire les voix dans l'esprit torturé. Il les étouffe de façon temporaire, mais réelle malgré tout. Il oublie même que tout ça n'est que temporaire et que la réalité finira par le rattraper pour le heurter de plein fouet. Peut-être de façon bien plus vive et violente qu'avant l'ivresse. Il sait que c'est ainsi que la majorité des alcooliques tombent dans cette terrible addiction. Pourtant, ce soir, il n'a pas envie d'y penser …
Dans ce bar, il n’est qu’une âme errante parmi d’autres. Ce n’est pas même la fête qui vient temporairement secouer tout ce beau monde, qui le sort de sa sombre solitude. Le monde extérieur est bien loin de sa conscience, et il s’enfonce davantage dans ce flou bienvenu. Ainsi, les heures continuent de passer et les bruits autour de lui sont de plus en plus étouffés. Sa vision se fait vacillante, sa conscience aussi. Il se surprend à penser à sa propre mortalité, à se demander combien de temps encore il tiendra, combien de jours il pourra encore supporter de traîner cette douleur lancinante sans craquer. Ses récentes prises de risque lui reviennent à l’esprit, des moments où il s’est volontairement mis en danger, cherchant à ressentir quelque chose, n’importe quoi, pour briser cet engourdissement. Nouveau verre déposé devant lui. Il le contemple un instant, comme incertain de la suite à lui donner, puis le porte lentement à ses lèvres. La sensation de brûlure est désormais familière au point où il ne la remarque plus tout à fait. La lassitude continue de peser sur ses épaules, en plus de la triste mélancolie qui l’accompagne depuis longtemps. Celle qui lui fait baisser la tête et fermer les yeux. Il est là, face à ses propres démons, avec pour seule compagnie le vide qui l’habite. L’alcool l’aide à s’enfoncer dans un trou noir, le coupant peu à peu du monde extérieur. Il sait qu’il finira par rentrer chez lui, que demain tout cela reprendra, inlassablement. Mais pour l’instant, il reste accoudé au comptoir, laissant ses pensées errer et se perdre dans cette ivresse douloureuse. Ici, dans ce bar, il n’est plus un écrivain, ni un homme brisé par la vie. Il n’est que solitude et désespoir, une ombre parmi d’autres, cherchant dans chaque verre un semblant d’apaisement qu’il ne trouvera sans doute jamais. Il sait qu’il ferait mieux de se lever pour rentrer, maintenant. Mais le verre qui est déposé devant lui lui fait relever la tête. Il le regarde sans comprendre. Tressaille quand une voix parfaitement reconnaissable se fait entendre. « S’y’apasd’alcool dedans, je croispas. » Qu’il marmonne dans sa barbe, incapable d’articuler convenablement. Il s’en rend compte. Ça lui arrache un soupir et il ramène une main sur son front, paupières closes. De quoi faire tourner l’endroit un peu plus vite, tout autour de lui. « Tuviensmedire que je peuxplusconmosser ... Conmo ...Conssommer. et qu’je doispartir ? » Parce qu’ils ne sont pas rares les bars qui finissent par mettre à la porte les personnes trop ivres, par crainte qu’il ne leur arrive quelque chose. « Qu’est-cequetufais là ? T’es réelle ? » Il voudrait relever la tête pour vérifier de ses propres yeux mais n’a pas le courage de bouger d’un pouce ...
(1271 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
(allow #2) empty your sadness
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