(lincoln #2) ♢ what you trying to do 'cause i don't got a clue
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 105 POINTS : 590
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andreaDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : YASMEN#3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
HIKWELLS#2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMEN#1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
what you trying to do 'cause i don't got a clue crédits/ harlivygifs & harlivygifs @Lincoln Reddington11/2024 - restaurant l'esquire
Yasmin n’a pas vraiment compris le message que Lincoln lui a envoyé un peu plus tôt dans la journée ; en quelques lignes mystérieuses, l’avocat en disait trop et pas assez, mais suffisamment pour qu’elle comprenne que le sujet était sérieux et qu’il valait mieux qu’elle fasse l’effort de se pointer au rendez-vous après sa journée de travail, sous peine de le regretter amèrement ensuite. C’est ce qu’elle a fait, donc, non sans avoir supplié sa baby-sitter de rester un peu plus longtemps aux côtés de Derya, puisque sans personne pour garder un oeil sur sa tête-brûlée de fille, elle n’aurait pu honorer la demande de Lincoln. Qu’est-ce qu’il peut avoir appris de si important, son ancien amant ? Elle mise naturellement sur une enquête en cours — mais elle ne se souvient pas qu’il ait été mentionné comme l’un des avocats en charge d’un accusé ou d’un suspect, alors, assise à l’une des tables du restaurant élégant, elle balance son pied sous la nappe, jambes croisées sous cette dernière, guettant l’entrée depuis sa position.
Elle meurt de faim — principalement parce qu’elle a oublié de déjeuner, mais elle est trop polie pour commander sans lui, alors la lieutenant de police s’est contentée d’ouvrir le bal avec un cocktail sans alcool, qu’elle sirote en jetant des oeillades à son téléphone, un sourire réjouit naissant sur ses lèvres chaque fois qu’elle reçoit un sms de @Helen Stenfield. Les messages échangés entre les deux femmes sont nombreux depuis quelques jours, et il est désormais commun que la lieutenant de police trouve le temps, dans la journée, de consulter son portable à de multiples reprises afin de lui répondre, ne perdant pas une occasion de parler avec la belle chirurgienne. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait lorsque Lincoln arrive à leur table, et elle s’empresse d’achever son dernier message avant d’abandonner son verre ainsi que son cellulaire à côté de son assiette ’’Vous êtes en retard, maître…’’ elle le taquine d’une voix malicieuse en se rapprochant de la table, s’y accoudant pour permettre à son menton de s’appuyer contre le coin de sa paume, ses doigts légèrement fléchis contre sa joue. ’’Ne me dis pas que tu penses attendre notre enfant ? On va devenir parents, c'est ça ?’’ pour accentuer la théâtralité de sa question, elle accentue la taille de ses yeux en pinçant ses lèvres pour réprimer un petit rire, qui anime toutefois ses lèvres d’un sourire amusé. ’’Bon, alors… Qu’est-ce que tu avais de si urgent à me dire ?’’ ne s’attendant pas aux révélations qu’il s’apprête à lui faire, elle se laisse retomber contre le dossier de sa chais en reprenant son cocktail, qu’elle apporte à ses lèvres charnues afin d’en aspirer une longue journée. Peut-être qu’elle va lui recracher au visage, qui sait.
çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
“Vous ne pourrez jamais faire d’erreurs en étant gentil avec quelqu'un.” Une phrase de Ralph Waldo Emerson dont se souvint Lincoln en envoyant un sms à Yasmin pour qu’ils se rejoignent dans la journée. En effet, le jeune homme avait décidé de mener sa petite enquête officieuse sur les collègues de travail de la demoiselle après leur dernière discussion. Allait-il trop loin dans sa démarche ? Possible, mais son but était simplement de l’aider du mieux qu’il pouvait tout en prenant en compte qu’il devait se montrer discret, ne voulant aucune répercussion sur Yasmin. Pour ce faire, il avait engagé un détective privé avec lequel il avait l’habitude de travailler et venait de lui transmettre ses conclusions. Des conclusions qui ne comprenaient pas le scoop de l’année, mais qui, potentiellement, pouvaient aider la lieutenante de police. Ils se donnèrent donc rendez-vous à l’Esquire, un restaurant gastronomique où Lincoln se rendait plusieurs fois, surtout pour des rendez-vous professionnels qu’il avait lorsque cela devait se faire autour d’un repas. Mais avant de se rendre pour nourrir son estomac, l’avocat avait une matinée plutôt chargée, car il avait un procès à gagner. Un procès dans lequel il défendait une femme d’avoir tué son mari, cette dernière clamant son innocence, car si elle avait commis l’irréparable, c’était parce que son mari le lui avait demandé, étant au stade quatre de sa maladie. Alors la défense que proposa Lincoln, c’était de faire passer cet acte en suicide assisté et de jouer la carte de l’émotion lors de la plaidoirie. Derrière ligne droite pour le jeune homme qui se leva de sa chaise et avança vers les jurés, les regardant droit dans les yeux. “Mesdames et Messieurs les jurés, aujourd'hui, ce tribunal est confronté à une affaire où la loi, aussi juste et rigide qu'elle soit, entre en collision avec l'humanité, l'amour et la douleur. Ma cliente, Mme Rish, ne comparaît pas devant vous comme une criminelle assoiffée de sang ou animée par une quelconque cruauté. Elle est ici, devant vous, brisée. Une femme aimante qui, dans un moment d'une souffrance indescriptible, a fait ce que son mari lui a demandé : elle l'a aidée à quitter ce monde avec dignité. Revenons quelques mois en arrière. Son mari, Edward, était un homme condamné. Pas par sa femme. Pas par ses choix. Mais par une maladie implacable, un cancer de stade 4 qui lui avait volé sa santé, son avenir, et surtout, sa dignité. Ce n'était plus un homme, disait-il, mais une coquille vidée par la douleur et les traitements inutiles. Mr Rish, qui était tout pour Mme Rish, lui a même demandé de faire ce qu'il ne pouvait plus faire lui-même. Elle a hésité. Elle a pleuré. Elle a demandé à son mari de tenir bon. Mais face à ses supplications, il a tenu tête, jour après jour. "Je veux partir avec toi, pas dans la solitude", disait-il. Ce n'était pas un caprice, ce n'était pas une pulsion : c'était un appel au secours. Et Mme Rish a répondu à cet appel. Pas par facilité, mais par amour. Par un amour si profond qu'il dépasse l'entendement, qu'il nous force à remettre en question ce que signifie véritablement "bien agir". Elle n'a pas tué un homme. Elle a libéré un être aimé d'une souffrance insupportable. Mesdames et Messieurs, je ne vous demande pas de précautionner ce geste. Je ne vous demande pas de réécrire la loi ou de lui accorder l'approbation de votre raison. Je vous demande de l'écouter avec votre cœur. Mme Rish n'est pas une meurtrière. Ce n'est pas une criminelle qui aurait pris une vie par haine, par colère ou par calcul. Elle est une femme qui a été mise face à une situation intolérable, face à une demande que seul l'amour le plus pur pouvait lui imposer d'accepter. Et maintenant, elle est là, debout, face à vous. Elle porte déjà le poids de cet acte. Elle porte le poids de la perte de l'homme qu'elle aimait. Chaque nuit, elle revoit son visage, ses paroles, son dernier souffle. Elle n'est pas en quête d'absolution, mais de compréhension. Je vous en conjure : regardez-la. Voyez au-delà de l'acte, au-delà des faits bruts. Voyez une femme aimante, prise dans un dilemme qui aurait brisé bien des esprits. Voyez une épouse dévouée qui a choisi d'accomplir l'acte le plus difficile qu'un être humain puisse concevoir : dire adieu. Votre rôle, ici, n'est pas de punir l'amour. Votre rôle est de rendre justice. Une justice empreinte de compassion, une justice qui reconnaît que parfois, dans les coins sombres de la vie humaine, la lumière ne peut être trouvée que dans des choix impossibles. En tant qu'humains, nous ne sommes pas parfaits. La loi, elle non plus, n'est pas parfaite. Mais vous, les jurés, avez le pouvoir d'équilibrer la balance entre la rigueur des règles et la beauté fragile de l'humanité. Acquittez Mme Rish. Acquittez l'amour. Parce qu'au fond, Mesdames et Messieurs, si un jour, vous deviez demander à quelqu'un de vous aider dans votre heure la plus sombre, voudriez-vous qu'on punisse celui ou celle qui aurait répondu à cet appel désespéré ? Je vous remercie.” Lincoln s’installa à nouveau sur sa chaise et laissa la partie adverse faire sa plaidoirie. Et une fois que celle-ci fut faite, la décision se retrouva dans les mains des jurés. Lincoln attendit la réponse avec sa cliente, tout en regardant à quelques rares occasions sa montre, ne voulant pas être en retard à son rendez-vous avec Yasmin. Et de longues minutes après, la délibération d’un long procès pointa le bout de son nez avec la décision des diverses personnes composant les jurés de cette affaire. Une fin qui s'annonça en demi-teinte, car même si Mme Rish venait de gagner son procès, elle avait perdu l’être qu’elle avait aimé depuis plus de quarante ans. Et finalement, cette victoire, même pour Lincoln, avait un goût amer. Félicitant tout de même sa cliente dont le comportement a été exemplaire, l’avocat quitta la salle qui se vida peu à peu pour se rendre à l’Esquire.
Le trafic fut plutôt fluide, mais cela n’aida guère le jeune homme, car ce dernier arriva avec quelques minutes de retard à son rendez-vous avec Yasmin. En entrant dans le restaurant, il donna son long manteau noir au réceptionniste avant qu’un serveur ne le guidât vers la table qu’il avait réservée, voyant alors Yasmin qui l’attendait. Esquissant alors un sourire, il tira la chaise vers lui pour s’asseoir. ”Désolé de mon retard lieutenante Himket. Je me trouvais au tribunal pour le dénouement d’une affaire.” Précisa-t-il en prenant soin d’employer le vouvoiement, comme venait de le faire la jeune femme à son encontre. Un vouvoiement qui se transforma rapidement en tutoiement. Yasmin rentra directement dans le vif du sujet, avec une légère pointe d’humour. Lincoln haussa les sourcils en écoutant l’hypothèse émise par son amante, ne sachant pas s’il devait en rire ou en pleurer. Lui père ? Quelle drôle d’idée. Il n’avait jamais trop pensé à ça à vrai dire. Même si un jour, il comptait concevoir la vie. Mais il fallait trouver avec qui et le bon moment également. ” Je pense que si nous devions être parents tous les deux, ça serait toi qui me l’annoncerais. Car l’enfant serait dans ton ventre, pas dans le mien. Donc très peu de chance que je le sache avant toi. Mais non, cela ne concernait pas une quelconque paternité.” Une idée farfelue, mais qui disparut de l’esprit du jeune homme lorsque Yasmin lui demanda plus sérieusement ce qui l’avait poussé à la voir et à organiser ce petit rendez-vous. Mais avant même qu’il puisse répondre, un serveur arriva à leur table, demandant à l’avocat ce qu’il voulait boire, vu que la lieutenante de police avait déjà eu son cocktail. ” Je vais prendre la même chose que d’habitude. Merci. “ Ce qui voulait dire un coca sans sucre. Regardant avec ses yeux noisette le serveur partir, Lincoln posa son attention de nouveau sur Yasmin et répondit à la question qu’elle venait de lui poser. ” Après notre dernière conversation dans ton bureau, j’ai décidé de mener une petite enquête officieuse sur tes collègues et j’ai découvert certaines choses qui pourraient t’aider à faire en sorte … Qu’ils te traitent comme ils devraient le faire ? Et avant que tu ne m’engueules, sache que j’ai fait ça pour t’aider. Alors, oui, je suis juste un putain d’inconnu d’avocat. Mais je ne pouvais pas rester les bras croisés face à ta situation. “ En disant cela, Lincoln voulait qu’elle comprenne qu’il avait fait ça pour elle et non pour lui. Pour l’aider. Pour l’armer et espérer lui offrir une meilleure atmosphère au travail, un meilleur avenir. Peut-être était-ce prétentieux de sa part de croire en cela, mais sa démarche restait altruiste.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 105 POINTS : 590
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andreaDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : YASMEN#3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
HIKWELLS#2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMEN#1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
what you trying to do 'cause i don't got a clue crédits/ harlivygifs & harlivygifs @Lincoln Reddington11/2024 - restaurant l'esquire
”Désolé de mon retard lieutenante Himket. Je me trouvais au tribunal pour le dénouement d’une affaire.” un furtif « hmm » passe la barrière de ses lèvres pendant qu’elle hausse ses sourcils en aspirant une fine gorgée de sa boisson sucrée, avant de s’avancer sur la table pour se pencher vers lui, demandant sur le ton de la confidence comprimée par la malice : ’’Doit-on fêter votre victoire ou votre défaite ?’’ elle n’est pas sûre qu’une défaite puisse être sujet aux réjouissances, tout comme elle pressent que ce n’est nullement quelque chose dont Lincoln est familier ; il a l’air de parfaitement maîtriser et manipuler son audience, le bougre. ”Je pense que si nous devions être parents tous les deux, ça serait toi qui me l’annoncerais. Car l’enfant serait dans ton ventre, pas dans le mien. Donc très peu de chance que je le sache avant toi. Mais non, cela ne concernait pas une quelconque paternité.” elle grimace en se reculant sur sa chaise pour se caler dans le coin de celle-ci, les jambes croisées et un bras appuyé sur l’accoudoir. Il pourrait au moins faire semblant de s’engouffrer dans sa blague, le malotru ’’T’es pas drôle.’’ qu’elle affirme en poussant ses lèvres en avant dans une petite moue boudeuse, avant qu’elle n’entende la formule employée par Lincoln pour passer commande ; comme d’habitude ? ’’Tu viens souvent ici ?’’ par réflexe, elle balaye leur environnement du regard, s’attardant sur le faste ambiant en tâchant de trouver les mots corrects pour traduire le fond de sa pensée ’’C’est…’’ snob, vaniteux, mondain et bêcheur ’’…Classe.’’ elle l’affirme d’un hochement du menton en souriant de plus belle, tout en s’amusant à écraser les glaçons au fond de son verre à l’aide de sa paille.
Lorsque la conversation prend une tournure plus sérieuse, elle s’avance vers la table afin de déposer son verre sur celle-ci, ses mains jouant distraitement avec la serviette en tissu blanc déposée devant elle, pendant qu’elle l’écoute. ”Après notre dernière conversation dans ton bureau, j’ai décidé de mener une petite enquête officieuse sur tes collègues et j’ai découvert certaines choses qui pourraient t’aider à faire en sorte … Qu’ils te traitent comme ils devraient le faire ? ” son premier réflexe est d’avoir un mouvement du recul avec le menton, et elle s’apprête à le questionner sur ses intentions quand il la coupe, l’empêchant d’exprimer tout haut ce que son expression dit tout bas ”Et avant que tu ne m’engueules, sache que j’ai fait ça pour t’aider. Alors, oui, je suis juste un putain d’inconnu d’avocat. Mais je ne pouvais pas rester les bras croisés face à ta situation.” - ’’T’es malade…’’ qu’elle souffle d’une voix fébrile en se rapprochant de lui, comme si elle craignait que même dans un lieu public l’on puisse entendre leur conversation, et qui sait quelles retombées il y aurait alors (vaut mieux ne pas savoir) ’’Tu imagines ce qu’ils te feraient s’ils apprenaient que tu enquêtes sur eux ?’’ elle s’inquiète sincèrement pour celui qui s’est désigné comme un putain d’inconnu d’avocat, mais elle vérifie encore les alentours d’un regard circulaire en poursuivant, d’une voix qui ne peut être entendue que de Lincoln ’’Tu ne sais pas de quoi ils sont capables, reste en-dehors de ça, s’il te plaît.’’
çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.