ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Tu n’avais jamais mis les pieds dans une fête foraine, avant aujourd’hui. En toute honnêteté, tu n’étais même pas certaine en quoi constituait une fête foraine, lorqu’Alistair t’avait proposé le plus innocemment du monde que vous vous y rendiez ensemble. Nerveusement, tu avais demandé au jeune homme s’il s’agissait d’un rendez-vous, et c’est le plus simplement du monde qu’il t’avait répondu que oui, si tu le voulais, il aimerait que ça en soit un. Dotée de ton attitude légendaire, tu t’étais contentée de hocher brièvement les épaules, alors que dans le fond de ton ventre s’était mis à éclater des dizaines, voire des centaines de feux d’artifices, le genre de sensation qui t’était complètement nouvelle auprès d’un garçon. Mais Alistair n’était pas qu’un garçon, certainement pas un garçon comme les autres. De quatre ans ton aîné, Alistair était un homme, un rare qui ne provoquait pas une sensation de méfiance chez toi. Tu n’étais pas certaine de comprendre pourquoi il voulait passé du temps, quoi chez toi exactement avait attiré son attention, mais depuis cette soirée presque deux mois plus tôt, lorsque certaines de tes amies avaient réussi de te convaincre que tu te devais de souligner ton dix-huitième anniversaire en soirée. Tu ne te l’expliquais pas, non, mais tu appréciais de plus en plus les moments échangés avec le jeune homme, aspirant écrivain, qui avait cette manière bien à lui de faire ressortir en toi une facette de ta personnalité avec laquelle tu étais toi-même peu familière. Une partie de toi que tu aimais découvrir, autant que tu aimais apprendre à le connaître lui. Tu appréhendais autant que tu attendais avec impatience chaque nouveau moment passé avec le Rivers, et c’est sans trop savoir ce que tu faisais que tu t’étais préparée en suivant des conseils d’une youtubeuse, que tu n’avais pas pu t’empêcher de juger quand bien même tu avais tenté au mieux de répliquer chacune des étapes dans l’application subtile mais glamour de ton maquillage. Tu abandonnes bien vite l’idée de faire quoique ce soit de spécial avec ta longue crinière blonde qui tombait naturellement en cascade le long de ton dos, s’harmonisant parfaitement avec ta seule et unique robe d’été, blanche sur laquelle se retrouve un joli motif fleuri, s’arrêtant à la hauteur de tes genoux. C’est la première fois que tu as l’occasion de mettre ce petit trésor que tu as trouvé dans une friperie et cacher dans le fond de ton garde-robe, pour éviter que ta mère ne te la vole, et étonnamment, tu te surprends à espérer qu’elle plaise au Rivers.
Tu savais que The Royal Brisbane Show était une tradition annuelle, et que la fête foraine en question se promenait de villes en villes australiennes au courant de l’année, mais tu n’avais jamais eu l’occasion, ou plutôt les moyens, de t’y rendre par le passé. En ville pour quelques semaines en ce mois de janvier beau et chaud, rappelant qu’il reste encore quelques belles semaines d’été, tu laisses Alistair te guider au travers de la foule, ton attention se promenant rapidement sur toutes les attractions mises en place. Tu étais à la fois enjouée et dépassée par tout ce que tu avais à voir et découvrir, te sentant comme une touriste dans ta propre ville, ou même une extraterrestre qui ne semblait pas avoir grandi de la même façon que tout le monde. « T’avais raison, c’est pas mauvais ce truc. » que tu commentes, arrachant un nouveau morceau de barbe à papa de ton bâton pour venir le poser contre ta langue, la texture toujours aussi étrange au premier abord avant de fondre dans ta bouche, laissant un léger doux sucré contre tes papilles gustatives. Dix-huit ans et c’est la toute première fois que tu goûtes à de la barbe à papa, sous le regard amusé d’Alistair. « Tiens, prends en un peu aussi. » que tu l’encourages, le jeune homme ayant insisté pour t’en payer une portion sans s’en prendre une pour lui. Du bout des doigts, tu arraches un nouveau morceau et viens le porter à ses lèvres, sans trop penser au fait que soudainement, tes doigts se retrouvent contre ses lèvres et que cela provoque immédiatement une réaction dans ton corps que tu te refuses d’analyser, en plus du rouge qui te monte aux joues instinctivement. Tu laisses ta main redescendre une fois le morceau de barbe à papa disparu d’entre tes doigts, ton regard fuyant le garçon pour se perdre sans point fixe sur la foule. « J’ai les doigts tout collant maintenant. » que tu annonces sans but précis, si ce n’est de remplir le silence par les premiers mots qui te passent par la tête. « T’as envie de faire quoi ensuite? » que tu te reprends assez vite, les options étant si nombreuses et si peu familières pour toi que tu ne saurais vraiment les nommer. Entre les manèges, les stands de jeux, les options de nourritures qui te semblent illimités et plus encore, tu en perds le fil. Tu viens essuyer machinalement tes mains moites et collantes contre le tissus de ta robe, évitant toujours autant que possible de venir croiser le regard du jeune homme à tes côtés. Vraiment, niveau rencard, on fait pas plus maladroit et inexpérimenté que toi.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il ne sait pas du tout, Alistair, si ces rencontres vont finalement créer une relation entre eux. S’ils vont devenir amis ou, comme il l’espère, un peu plus que ça. Il ne le saura sans doute même pas, puisqu’il ne se voit pas l’interroger et qu’elle-même n’en sait peut-être rien. Il devine qu’au-delà de son innocence, il y autre chose. Pas besoin de lui poser des questions trop personnelles pour le savoir. Il a remarqué ses difficultés avec les contacts physiques et plus encore avec les hommes. Il n’a même pas eu besoin de s’y risquer lui-même, pour le savoir. Il a suffi qu’il l’observe avec plus ou moins d’insistance tout au long de cette soirée au cours de laquelle il l’a rencontré, pour le savoir. Elle n’est pas à l’aise et elle ne l’est pas devenue beaucoup plus avec lui, par la suite. Elle s’est contentée d’être un peu moins sur la défensive et un peu plus ouverte à lui. Ce qui est déjà une petite victoire pour le jeune homme qui n’a eu de cesse que de rechercher sa compagnie depuis. Jusqu’à cette invitation officielle de sortie pour se rendre à la fête forraine. C’est quelque chose qu’il a découvert en venant s’installer à Brisbane quelques années plus tôt et il prend plaisir à ces sorties-là. Qu’il fait en général avec ses amis. C’est la première fois qu’il propose à une fille qui lui plaît de se rendre à ce genre d’évènement. Et quand elle lui a demandé si c’était un rendez-vous, il n’a pas menti. Tout en espérant évidemment ne pas lui mettre de pression inutile. Dans le fond, cette sortie peut-être juste ce qu’elle espère et attend de sa part. Peut-être juste un bon moment avec quelqu’un qu’elle ne voudra bientôt plus voir ... En attendant, Alistair prend tout ce qu’elle veut bien lui offrir. Soulagé quand même, il faut bien le reconnaître quand elle apparaît dans son champ de vision alors qu’il patiente tranquillement devant l’entrée principale. L’avantage d’être arrivé avant elle, c’est qu’il peut la voir s’approcher. Délicieuse dans sa robe blanche et avec ses cheveux blonds qui dansent au rythme de ses pas. Spectacle ravissant dont il se délecte aussi discrètement que possible, quand ils vont et viennent ensuite, entre les différentes attractions et les stands variés. Elle a un visage plus détendu qu’il ne lui a jamais vu. L’air sincèrement heureuse de cette sortie bienvenue. « Bien sûr que c’est bon ! C’est du sucre aromatisé ! » Qu’il lui fait remarquer, non sans un sourire pas mal attendri sur le visage, quand il lui lance un coup d’œil. Qui lui permet de constater le plaisir réel qu’elle prend à tout ça. Il ne regrette pas de lui avoir acheté cette barbe à Papa. Il compte ses sous aujourd’hui, pour lui offrir autant de choses que possible. Ce dont il ne se vantera certainement pas auprès d’elle, qui pourrait moins encore accepter si elle savait.
Il s’apprête à refuser l’invitation à prendre un morceau de sa sucrerie, quand elle en apporte elle-même à sa bouche. Bien qu’un peu surpris par ce geste presque intime qu’elle lui offre si soudainement, il se laisse faire. Le regard posé sur ses joues qui se colorent aussi vite. Prennent une adorable teinte rouge. Pour sûr, il fait mine de rien et ne commente surtout pas quand elle se retourne pour fuir son regard. Il se contente d’avaler le sucre qui s’est à moitié évaporé à la chaleur de sa bouche. Les doigts qui viennent essuyer le surplus de sucre resté sur ses lèvres. « On pourra aller trouver un point d’eau ou des toilettes pour que tu te laves les mains, si tu veux. » Qu’il répond, toujours bien décidé à faire mine de rien pour ne pas prendre le risque de lui donner envie de fuir à cause de la gêne évidente qu’elle a ressentie face à son propre geste. Ce serait dommage alors que lui voit ça comme un signe plus qu’encourageant pour la suite. La preuve qu’elle se détend peut-être vraiment en sa compagnie. Qu’elle est de plus en plus à l’aise. « On peut s’arrêter sur un stand de tir, si tu veux. Tu sais tirer ? » Lui-même ne s’en sort pas trop mal. Grâce, ou à cause, des cours donnés par son père en la matière. Ce n’est vraiment pas quelque chose qu’il a apprécié quand il était gamin, le Alistair. Trop violent pour lui qui est un être bien plus doux que la moyenne du côté des hommes. D’autant plus que son père lui a appris ça avec le but de l’emmener chasser par la suite. Ce qu’il a toujours refusé de faire. S’arrêtant aux tirs sur des boîtes de conserve vides. Il ne pensait pas, à cette époque-là, que cette compétence pourrait potentiellement lui servir dans une fête forraine où il semble avoir envie d’impressionner une jeune femme. Non pas en lui montrant qu’il sait tirer, ce qu’il trouve plutôt idiot. Mais bien en essayant de lui gagner une peluche ou un objet. Il sait que c’est un comportement un peu idiot, poussé par son égo. Mais c’est plus fort que lui. Et potentiellement, il se sent pousser des ailes parce qu’elle n’a pas l’air de vivre ces moments comme une torture. « Sinon, il y a des manèges. À faire avant qu’on ait les estomacs trop pleins. » Sauf si c’est le genre de choses qui ne lui font pas envie. La réalité, c’est qu’il est prêt à se plier en quatre pour qu’elle continue de passer un bon moment. Avec l’espoir qu’elle ait envie de passer d’autres moments en sa compagnie, par la suite.
(937 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Tu te demandais si Alistair pouvait facilement voir que tu n’avais aucune expérience avec tout ce qui s’appelle rendez-vous galant, ou même tout ce qui attrait aux êtres humains du sexe opposé. Est-ce qu’il pouvait lire ta nervosité dans tes gestes saccadés, maladroits? Dans la conversation qui ne semblait pas couler aussi facilement que lors de vos derniers échanges? Pouvait-il apercevoir la gêne qui colorait tes traits ou la manière dont tu ne cessais de tirer sur tes doigts parce que tu ne savais pas quoi faire de tes mains dès le moment où ton regard avait croisé le sien à l’entrée de la fête foraine, là où il t’attendait le plus patiemment du monde, comme s’il faisait ça constamment, inviter des filles à faire des activités avec lui. Était-ce le cas? Alistair était plus vieux. Il serait normal de dire qu’à la base, il avait plus d’expérience que toi qui n’en avait tout simplement pas. Tu savais que tu étais en retard de ce côté-là sur la majorité des filles de ton âge. Tu avais entendu assez de discussions entre tes amies à l’école pour le savoir. Elles parlaient de rendez-vous, de premiers baisers, de premières fois alors que toi, tu restais silencieuse, tentant d’oublier avec véhémence les rares fois où l’on t’avait touché sans ton consentement, tentant de faire la part des choses sur ce qu’on t’avait volé et ce que tu pourrais vouloir donner à quelqu’un un jour, peut-être. Ce serait mentir de dire qu’Alistair ne réveillait pas quelque chose que tu pensais défectueux, mais la vérité c’est que malgré tout ce que tu avais entendu, tu ne savais pas comment agir. Ça ne te venait pas naturellement, quand bien même tu voulais le voir, tu te retrouvais à t’ennuyer de sa présence quand il n’était pas là et que tu pensais à lui bien plus que tu n’avais jamais pensé à qui que ce soit d’autre auparavant.
Tu faisais des efforts qui n’étaient pas typiques de ta part, mais tous les efforts, toutes les conversations entre amies et toutes les vidéos YouTube du monde ne pouvaient pas suffire à faire de toi une fille qui sait moindrement ce qu’elle fait. Tu ne sais pas ce qui t’as pris, d’emmener ce bout de barbe à papa contre ses lèvres. De sentir son souffle se poser contre ta peau. De croiser son regard alors que la distance se faisait minime entre vous. Tu ne sais pas ce qui t’as pris, et tu paniques soudainement, de ne pas savoir gérer avec ce rush qui s’est emparé de toi à ce contact pourtant tout simple. Il ne dit rien, Alistair, te regarde simplement avec ce léger sourire en coin qui ne manque pas de faire naître des papillons dans ton ventre alors que tu as l’impression de faire une vraie folle de toi. « On pourra aller trouver un point d’eau ou des toilettes pour que tu te laves les mains, si tu veux. » « Hm, hm. » que tu acquiesces d’un simple mouvement de la tête, évitant toujours de te retourner en direction du Rivers, tes mains (pas si collantes que ça) jouant avec le tissu de ta robe qui te parait soudainement bien trop courte, quand bien même cette dernière n’a absolument rien d’osé. Tu aimerais pouvoir mettre ton cerveau en pause, t’empêcher d’avoir l’esprit qui part ainsi dans tous les sens et simplement profiter du moment avec le jeune homme, mais ça simple être une demande trop complexe pour la machine dans ta tête qui travaille à 100 km/heure. « On peut s’arrêter sur un stand de tir, si tu veux. Tu sais tirer? » Tu secoues légèrement la tête de gauche à droite avant de préciser. « Je sais pas tirer je veux dire. Je veux bien essayer. » parce que si tu es bien honnête avec lui, tu as envie de tout essayer. Tout est une nouvelle expérience. Les stands et la nourriture en tout genre et puis les manèges ensuite, qu’il te propose, te laissant le choix de guider comment vous passer ce moment ensemble. « Tu me conseilles quoi en premier? C’est la toute première fois que je viens. » que tu précises, au cas où tes réactions n’auraient pas rendu le tout assez clair auprès du jeune homme.
« Je suis contente. Que tu m’aies invité. D’être ici avec toi. » Les mots sortent en morceaux, saccadés, maladroits mais pas pour le moins entière sincère alors que tu t’oses finalement à relever le regard vers Alistair, qui continue de t’observer avec cette éternelle tendresse qui le suit depuis la toute première fois que vous vous êtes vus et qui n’a pas changé malgré tout ce que tu as pu dire ou faire depuis ce moment-là. « T’aimes faire les manèges qui virent à l’envers? » que tu lui demandes, pointant en direction d’un de ceux-là, non loin de l’endroit dont vous vous trouvez. « Je peux payer pour quelques billets. » que tu lui proposes tout de suite parce que tu ne veux pas qu’il se sente obligé de payer pour toi. Tes économies pour l’université ne sont pas nombreuses, mais maintenant que tu n’as pas l’intention d’aller étudier à Perth, comme c’était le plan avant que ta mère ne t’annonce sa grossesse, tu peux te permettre une soirée comme celle-là sans compter de trop près chaque dollar que tu dépenses. De ce que tu as compris, malgré l’entrée qui coûte quelques dollars, tout ici coûte de l’argent en plus, des billets particuliers autant pour les stands de jeux que les manèges, et ça, sans parler de la nourriture, mais tu ne comptes pas laisser ce détail t’empêcher de profiter pleinement de ce que cette soirée a à t’offrir. En l’occurrence, plus de temps en la compagnie d’Ali, et franchement, c’est tout ce que tu veux.
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these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
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Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il n'a plus le moindre doute sur le sujet de son innocence. À vrai dire, il l'a compris assez vite et il n'a pas eu besoin de poser la moindre question pour ça. Aujourd'hui, il suffit de voir comme elle a l'air nerveuse, pour le comprendre. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer tout son possible pour qu'elle se sente à l'aise en sa compagnie. Mais c'est quelque chose qui est bien plus grand que lui et qui ne dépend pas que de lui, bien entendu. Alors il essaie de ne pas se mettre trop de pression ni de se poser trop de questions. Il se dit que tout arrivera à son rythme, si ça doit arriver. Et si elle réalise que c'est trop pour elle et qu'elle veut tout arrêter, alors il obéira. Même s'il sera forcément peiner de renoncer à sa compagnie qui lui est si agréable et qui ajoute un peu de soleil dans sa vie. Il n'a pas la moindre intention de lui imposer quoi que ce soit. Même si une part de lui est intimement convaincue de pouvoir lui offrir quelque chose. De lui apporter un peu de doux, un peu de beau. Il ne lui montre donc pas qu'il voit son trouble et sa gêne. Il continue d'avoir l'air aussi naturel que possible. En espérant que ça joue en sa faveur. De toute façon, il ne peut pas se comporter autrement. Il ne va certainement pas devenir plus pressant juste pour voir ce que ça donne. Il va au contraire continuer sur sa lancée. Et aujourd'hui, ça va consister à lui faire passer un moment aussi agréable que possible dans cette fête foraine. Il n'a pas vraiment de doute sur le fait que ce soit une première pour elle. Elle a un regard d'enfant qui découvre tous les stands et tous les manèges. À lui, ça lui fait battre le cœur un peu plus vite. Il suffit qu'il pose les yeux sur elle pour sentir qu'elle n'a pas eu une vie facile. Et pour avoir une terrible envie de la protéger.« Je pense qu'on ferait mieux de commencer par les manèges. Ensuite, les stands plus calmes. Vu que tu vas certainement repartir avec une grosse peluche qui risque d'être encombrante ... » Qu'il lui fait remarquer, non sans un petit sourire encore bien présent sur les lèvres. Qui s'accentue, comme les battements de son cœur qui s'emballent plus encore, quand elle confesse être heureuse d'être là avec lui. « Je suis content que tu sois venu. J'avais peur que tu annules. » Qu'il se montre honnête à son tour. Nul besoin de se planquer derrière des secrets, de mentir ou de ne pas vouloir être tout à fait honnête. Il essaie seulement de faire ses confessions avec douceur et sans trop en faire, pour éviter de l'effrayer à tout prix. Il est beaucoup trop tôt pour tout gâcher alors qu'ils apprennent à peine à se connaître. « J'aime tout. » Sourire plus grand sur les lèvres quand le regard se perd en direction du manège sur lequel semble se porter toute son attention. Mais hochement négatif de la tête quand elle propose de payer quelques billets. « Non. Je t'ai invité, je paye. Tu pourras m'inviter une autre fois. » Qu'il propose, mine de rien. Parce qu'il sait déjà que lui, il aura envie de la revoir. Ne reste plus qu’à espérer que la réciproque soit vraie également et qu’il ne se prenne pas un stop pur et dur à la fin de cette sortie tout à fait agréable pour lui. Parce qu’il a beau se préparer à cette éventualité, il n’en resterait pas moins qu’il serait déçu quand même.
« Allez, on y va ? » Il n'attend pas vraiment de réponse de sa part. Il prend déjà la direction du manège. Tenté de prendre sa main, il ne fait que la frôler avant de réaliser ce qu'il fait et de revenir sur sa décision. Il est bien certain que les premiers gestes doivent venir d'elle. Sous peine de lui filer l'envie de prendre ses jambes à son cou, si elle n'est pas prête pour ça. Alors il laisse tout à fait retomber le bras le long de son corps, le regard perdu du côté du manège. Comme si de rien n'était. Il craint trop qu'un regard dans sa direction ne lui indique qu'il vient de la faire paniquer au point de lui donner envie de fuir. « Il y a d'autres choses que tu n'as jamais faites, que tu aimerais faire aujourd'hui ? » Il pose la question de la façon la plus innocente qui soit avant de réaliser que cela pourrait porter à confusion. Alors, il rougit un peu et continue d'éviter son regard alors qu'ils arrivent dans la file d'attente. Au moins, elle ne sera pas la seule à être gênée. « Dans les manèges qui sont disponibles ? » Qu'il précise en tentant d'avoir l'air le plus naturel possible. « Ou même les stands de nourriture ? » Il espère ne pas être en train de lui donner l’impression qu’il lutte avec lui-même pour se rattraper et éviter de s’enfoncer davantage dans la gêne. Parce que la réalité, c’est que c’est bien ce qu’il est en train de faire. Mais qu’il n’a pas particulièrement envie qu’elle le voit, tant il trouve ça ... Honteux. Ou presque.
(877 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
« Je pense qu’on ferait mieux de commencer par les manèges. Ensuite, les stands plus calmes. Vu que tu vas certainement repartir avec une grosse peluche qui risque d’être encombrante… » Tu t’apprêtes à approuver du plan décrit par le jeune homme lorsque tu comprends pleinement ce qu’il te dit au sujet d’une peluche qui pourrait être tienne d’ici la fin de la soirée. « C’est vrai? » que tu ne peux t’empêcher de demander, un bon lot d’incrédulité dans ta voix, parce que ça ne fait pas partie de ton quotidien, de repartir avec des choses que d’autres ont pris la peine de payer pour toi. Ta mère n’a jamais été très forte sur les cadeaux, tu n’as pas grandi entouré de jouets, la moindre petite affaire achetée par ta mère devenant une source d’attraction, mais tu sais que c’est sans doute étrange, une fille de dix-huit ans qui s’émerveille à la perspective de recevoir une peluche, mais ce qu’Alistair ne sait pas, c’est ce que cela représente tellement plus. Et puis tu aimes ce sourire qui s’étire sur ses lèvres, qui provoque inévitablement un sourire sur les tiennes en retour, qui annule toute trace de gêne et de nervosité qui persistait face à ton partage un peu plus tôt. « Je suis content que tu sois venu. J’avais peur que tu annules. » Tu secoues la tête, d’un geste que tu espères rassurant. Ce serait mentir de dire que tu n’y avais pas penser, mais pas parce que tu ne voulais pas voir Alistair, au contraire. Tu avais pensé annuler parce que tu craignais qu’après quelques minutes à peine il réalise que tu étais un cas désespéré et qu’il regrette de t’avoir fait cette invitation.
« J’aime tout. » qu’il te confirme lorsque tu lui demandes s’il aime les manèges que tu devines être à sensations plus fortes, et ceux qui te donnent le plus envie. Tu te dis qu’il a sûrement raison, qu’il vaut mieux que vous faisiez ce type de manège avant de manger davantage et profiter du fait que les lignes d’attentes ne sont pas encore trop longues. Tu proposes de payer pour quelques billets, chose que le garçon s’empresse de refuser à ta plus grande surprise. « Non. Je t’ai invité, je paye. Tu pourras m’inviter une autre fois. » Tu cherches dans son regard toute trace d’émotion qui viendrait contredire ses paroles, qui viendrait laisser croire qu’il n’a pas vraiment envie de sortir avec toi une autre fois après ce soir, mais tu ne vois rien de cela. Tu ne vois que sa sincérité et l’attention toute particulière qu’il te porte depuis cette soirée et tu dois admettre que cela te plait de plus en plus, la manière que lui seul a de te regarder comme si tu avais quelque chose d’incroyable à offrir, comme si tu étais quelque chose de précieux auquel il se devait de faire attention. « Une prochaine fois, alors. » que tu confirmes sans trop d’hésitation dans la voix, parce que même si tu mets du temps à te réchauffer à sa présence, tu tiens à ce qu’il sache que tu n’es pas indifférente à sa présence, bien au contraire.
« Allez, on y va? » Tu fais signe que oui de la tête, remarquant sa main qui s’approche de la tienne sans toutefois oser la prendre. Tu peux sentir ses doigts qui frôlent doucement les tiens alors que vous marcher côte à côte, mais il ne refait aucun autre mouvement dans ta direction, et tu essayes de ne pas sur analyser la situation, même si tu dois bien admettre que cela te chicote. « Il y a d’autres choses que tu n’as jamais faites, que tu aimerais faire aujourd’hui? » Tu hésites un instant, et puis il ajoute: « Dans les manèges qui sont disponibles? Ou même dans les stands de nourriture? » « Est-ce que j’exagère si je te dis que j’aimerais tout faire? » que tu lui avoues d’une petite voix enfantine, côté de ta personnalité qui a rarement la chance d’apparaître au grand jour. Rougissant de nouveau, tu te reprends assez vite. « J’aimerais bien essayer le jeu avec les ballons de basket. Et puis faire un tour de grande roue, une fois le soleil tombé. » Une de tes amies t’avaient dit que la vue sur Brisbane du haut de la grande roue était magnifique et qu’avec un garçon en plus, le moment était considéré tout ce qu’il y a de plus romantique. Est-ce que c’est quelque chose qu’Alistair aimerait faire avec toi? « Toi, il y a quelque chose que tu aimerais essayer? Que tu n’as jamais fait avant? » que tu lui demandes, curieuse si tu aurais la chance de lui prendre une première fois à ton tour, qu’importe s’il s’agit quelque chose d’aussi enfantin et trivial qu’un tour de manège particulier lors d’une fête foraine. Alors que vous vous retrouvez dans la file d’attente du premier manège qui a attiré ton attention, tu oses lui poser une question te brûle le bout des lèvres depuis quelques minutes maintenant. « Est-ce que… est-ce que tu allais prendre ma main, Ali? » Tu n’oses pas le regarder droit dans les yeux alors que la question t’échappe, ton attention plutôt porter sur les gens qui sortent tout juste d’un tour de manège, et puis tu te forces à inspirer un bon coup, cherchant un peu de courage au passage pour finalement te tourner vers le jeune homme. « Parce que mes amies, elles m’ont dit que c’était un truc que les garçons faisaient souvent, pour faire comprendre à une fille quand elle lui plait. Et je pense que tu sais que j’ai pas vraiment d’expérience dans la matière, et je suis… » Un cas désespéré. « Enfin bref. » que tu décides de conclure sans aller au bout de ta pensée parce qu’il n’a pas besoin de t’entendre les commentaires que tu te fais de toi-même. Au lieu de ça, tu laisses tes doigts venir frôler les siens comme il l’a fait un peu plus tôt, sans toutefois les entrelacer comme tu voudrais pourtant tant le faire. « Mais tu peux, si tu veux. » que tu ajoutes, sûrement rouge tomate de gêne face à ce revirement soudain de situation. « Prendre ma main, j’veux dire. » que tu précises, juste au cas.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 117 POINTS : 1310
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3) RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il comprend que c'est sur ses derniers mots qu'elle s'arrête et l'interroge. Elle a l'air presque choquée à l'idée de repartir d'ici avec une grosse peluche dans les bras. Il faut dire qu'elle n'y connaît clairement pas grand-chose en fête forraine et qu'elle ne sait peut-être pas que les peluches sont le lot gagnant, principal, des stands de jeux. « T'aimerais ? » Qu'il prend quand même le temps de se renseigner avant de se mettre en tête qu'il va bel et bien lui offrir un tel cadeau avant de partir. « Je suis plutôt bon au tir, alors je pourrai t'en gagner une. » Qu'il précise, mine de rien. Il ne veut pas non plus lui vendre n'importe quoi, s'il s'avère finalement incapable de lui gagner quoi que ce soit, et surtout pas l'une de ces grosses peluches qu'il peut deviner de là où ils se trouvent. Il est bien décidé à lui offrir toutes les expériences qui viennent tout naturellement avec des sorties dans une fête forraine comme celle dans laquelle ils se trouvent ce soir. Il veut qu'elle reparte d'ici en ayant exploité à fond cette expérience nouvelle. En ayant l'impression d'avoir vécu la même chose que n'importe quelle fille de son âge. Même si c'est avec un peu de retard par rapport à ces autres. Une première expérience avant plein d'autres, il l'espère. Elle semble en tout cas en avoir envie. S'il comprend bien sa réponse au sujet "d'une autre fois". Une réponse qui a le don de le faire sourire plus grand encore. Elle semble prête à lui offrir une autre chance, donc. D’avoir envie de passer un peu de temps en sa compagnie. De peut-être créer une relation avec lui. Il voit sans doute un peu trop loin, mais c’est plus fort que lui. Il apprécie sincèrement sa compagnie et n’a pas envie d’y renoncer tout de suite.
Si elle a l'impression d'être un peu hésitante et maladroite à ses côtés, il ressent la même chose quand il est à deux doigts de prendre sa main dans la sienne. Avant de réaliser que ce serait peut-être une bêtise si elle n'est pas prête pour ça. Il ne sait pas du tout comment il doit s'y prendre avec elle, si ce n'est en faisant preuve de patience. Mais peut-être que d'elle-même, elle n'osera jamais avoir le moindre geste dans sa direction. Alors ce sera sans doute à lui d'essayer quand même, parfois, de faire un pas en avant et de se préparer à l'éventualité selon laquelle elle ne répondrait pas par la positive. Il doit s'y faire pour ne pas être trop déçu et n'avoir pas envie de prendre la fuite parce que cela le mettrait mal à l'aise. Tout ça, c'est une possibilité. Et il savait dans quoi il se lançait quand il a commencé à l'inviter à des sorties en sa compagnie. Il sait encore, toujours plus ou moins, ce qu'il fait. Un rire léger s'échappe des lèvres du garçon, quand elle l'interroge. « Non, j'imagine que c'est normal et je suis content de savoir que tout te fait envie. Au moins, je sais que c'était une bonne idée de venir ici. » À vrai dire, il l'a compris quand elle a accepté sans l'ombre d'une hésitation, l'air apparemment heureuse à la perspective de cette sortie. Et parce qu'elle est encore là, il estime que ça doit vraiment lui plaire. Et lui, ça le rend donc forcément très heureux. « Je n'ai jamais fait la grande roue. » Qu'il confesse en levant les yeux en direction de la fameuse. « En général, je me rends dans des fêtes forraines avec des gens qui ne sont attirés que par les manèges à sensation. »
Il se surprend à rougir comme un ado maladroit, quand elle le prend de court et l'interroge au sujet de sa main qui a frôlé la sienne, quelques minutes plus tôt. Il commençait à penser -et à espérer un peu- qu'elle n'avait pas fait attention à ça. Il hésite à se montrer tout à fait honnête alors que leurs regards se croisent. Mais il craint de passer à côté de sa chance, juste par gêne. Alors il attend, quand elle se lance et continue sur sa lancée. Dévoilant toujours plus fort toute l'étendue de son innocence. Et pour une raison qu'il ne saurait comprendre et expliquer lui-même, tout ça fait s'emballer plus sérieusement le palpitant. Il s'affole et cela s'affiche sur le sourire tendre qui apparaît sur ses lèvres. Il baisse le regard pour voir ses doigts qui frôlent, à leur tour, les siens. Il hoche la tête quand elle reprend la parole pour l'inviter maladroitement à prendre sa main, si c'est ce qu'il souhaite. Et cette fois, il n'hésite pas davantage. Le geste plein de tendresse, il faufile sa main sous la sienne. Paume contre paume et doigts qui s'entrelacent. Aussi innocent puisse être ce geste, il réchauffe et fait s'envoler une nuée de papillons dans la cage thoracique. « Tes amies ont raison. Ça veut dire que tu me plais. » Qu'il confesse en se remettant bien droit, dans le sens de la file. Comme si de rien n'était. Comme si le cœur dans la cage thoracique n'était pas toujours accompagné de petits papillons affolés. Comme si le sourire n’était pas résolument installé sur les lèvres de l’apprenti écrivain dont l’inspiration pourrait être plus vive que jamais, après une telle soirée passée en compagnie de la jolie Willow. Il a vraiment l’impression d’être un gamin qui connaît ses premiers émois. C’est l’effet qu’elle lui fait.
(915 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
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Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
« T’aimerais? » Tu n’as pas besoin de répondre verbalement pour qu’il comprenne que oui, tu aimerais beaucoup. Il y a des étoiles dans tes yeux, un air d’excitation et d’émerveillement d’une chose pourtant toute simple comme une peluche gagnée dans un stand quelconque lors d’une fête foraine. Mais c’est une expérience. Quelque chose que tu aurais aimé vivre enfant, mais qui n’a jamais fait parti de tes plans jusqu’à maintenant, jusqu’à ce qu’Ali pense à t’inviter ici, sans que tu ne comprennes pleinement pourquoi il tient tant à passer du temps avec toi. C’est quelque chose que tu n’arrives pas encore à t’expliquer, que quelqu’un puisse s’intéresser à toi comme ça, sans les arrière-pensées d’hommes qui ne veulent qu’une chose. Parce que ce n’est pas l’impression qu’il te donne, Alistair. À prendre son temps avec toi, à respecter tes limites, tout en t’aidant toutefois à sortir de ta zone de confort, à te faire découvrir tout ce que tu as pu manquer jusqu’à maintenant. « Je suis plutôt bon au tir, alors je pourrai t’en gagner une. » « Tant que tu me laisses essayer aussi. » que tu renchéris, parce que tu n’as jamais tiré et que même si tu doutes être capable de bien le faire, tu as envie de tenter l’expérience, mais sûrement pas autant que tu as envie de laisser Alistair gagner quelque chose pour toi. C’est étrange, comme sensation, cette idée que quelqu’un puisse vouloir faire quelque chose d’aussi gentil et trivial, pour toi, simplement pour te voir sourire et pourtant, tu es certaine qu’il n’y a rien de plus dans les intentions du jeune homme, à qui tu promets une prochaine fois, une prochaine invitation, parce que même si cette soirée ne fait que commencer, tu sais déjà que tu veux une suite, un moment de plus, une nouvelle expérience et qu’aux côtés du brun, toute nouvelle chose semble avoir bien meilleur goût.
« Non, j’imagine que c’est normal et je suis content de savoir que tout te fait envie. Au moins, je sais que c’était une bonne idée de venir ici. » Son rire, doux et gentil suffit à te convaincre qu’il n’est pas en train de se moquer de toi et de tes réactions. C’est d’ailleurs l’une des premières choses qui t’a permis de baisser ta garde, ne serait-ce qu’un petit peu avec le jeune homme, cette manière qu’il a de ne pas tout prendre trop au sérieux, de te donner le temps de te mettre à l’aise, même si tu prends sûrement bien plus longtemps que la grande majorité du monde. Les sorties s’accumulent entre vous, les confidences aussi, doucement, mais les contacts sont encore limités, d’où le fait que tu ne peux t’empêcher de continuer à penser à ce frôlement de doigts, à l’envie que tu as de retrouver la chaleur des siens sans que tu n’oses être la première à faire un mouvement dans sa direction. Alors tu remplis plutôt le silence de questions, voulant rendre ce moment aussi mémorable pour lui qu’il ne l’est déjà pour toi. Faire quelque chose qui serait une première pour lui aussi. « Je n’ai jamais fait la grande roue. » Ton sourire s’étire à l’idée de pouvoir faire ça avec lui, un peu plus tard, quand le soleil entamera sa descente et que l’ambiance de la fête foraine laissera place à quelque chose de plus intime. « En général, je me rends dans des fêtes foraines avec des gens qui ne sont attirés que par les manèges à sensation. » « Et c’est ce que tu préfères, toi aussi? » que tu lui demandes, ce qui confirmerait ton choix de vous mettre dans la file d’attente de ce premier manège « T’avais pas envie de venir avec tes amis, cette année? » que tu lui demandes, craignant soudainement d’avoir pris une place qui ne t’appartient pas, quand bien même il est celui qui a proposé. Tu sais que ce n’est pas une manière logique de penser, mais c’est une manière de penser bien ancrée en toi, d’être incapable de croire que tu puisses être le premier choix quand depuis toujours, la seule personne au monde programmée pour faire de toi sa priorité t’a bien fait comprendre que tu n’étais qu’un problème dans sa vie.
Tu ne sais pas trop ce qui te prend, de lui demander pour ce contact manqué entre vos mains, mais à force d’y penser constamment dans les dernières minutes, la question a fini par s’échapper de tes lèvres sans que tu ne puisses la retenir. Et ça te surprend, de voir les joues du brun prendre une teinte rosée, similaire à celle qui se trouve sans doute sur les tiennes, alors que tes mots continuent de remplir l’espace entre vous, maladroitement, sans trop savoir ce que tu essayes de lui dire, si ce n’est que tu penses assez à cette opportunité manquée pour savoir que l’idée te plaît. Elle te plaît tellement que tu te permets de mettre l’offre sur la table, concrètement, jugeant que c’est sans doute la meilleure option pour toi, que de lui dire exactement ce que tu veux et ce avec quoi tu te sens confortable. Et dès que les mots franchissent tes lèvres, il n’hésite pas Alistair, ses doigts agrippant les tiens, t’offrant une chaleur et un contact qui t’électrice de la tête aux pieds. Ton regard reste coincé sur vos mains jointes pendant quelques secondes, avant de relever les yeux vers le jeune homme qui continue de te regarder avec ce sourire qui ne manque pas de te faire fondre autant que rougir. « Tes amies ont raison. Ça veut dire que tu me plais. » « Mais pourquoi? » La question, comme tant d’autres mots lorsque tu es en compagnie du jeune homme, t’échappe sans que tu n’aies le contrôle de la retenir, mais dès que tu réalises ce que tu viens de dire, ta main libre vient rapidement se placer contre tes lèvres avant que tu ne secoues la tête, un rire nerveux remplissant l’air entre vous. « Non, réponds pas à ça. » que tu le plaides en riant, parce que tu préfères encore ne pas savoir, parce que tu ne peux pas le gâcher, si tu ne sais pas ce que tu ne dois pas gâcher. La file d’attente n’est pas bien longue, et tu es heureuse d’avoir cette distraction, alors qu’on vous installe dans le siège du manège, une préposée s’assurant que vous êtes attachés de manière sécuritaire. Tu tournes la tête vers Alistair, tes doigts serrant fortement les siens. « Lâche-moi pas, ok? » Et tu lui parles autant de vos mains qui sont présentement liés, que d’une volonté de le voir s’accrocher à toi, de te donner une chance de lui avouer à ton rythme que toi aussi, tu es en train de tombée sous son charme.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.