ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
ANDREA ♡ The people who are meant to be in your life will always gravitate back towards you, no matter how far they wander. › Oscrea #3
NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
The smile that you gave me even when you felt like dying Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/himerobyn
Les bagages étaient prêts, empaquetés et jetés dans le coffre de la voiture. Le couple avait échangé un regard avant de prendre place dans la voiture, un mélange d’excitation et d’angoisse dans l’atmosphère. Les choses s’étaient apaisées depuis quelques jours, chacun y allant de son effort personnel pour leur donner un semblant de normalité à nouveau. Tout semblait encore un peu trop faux, un peu trop forcé. Parfois, Oscar se demandait si c’était la vie qui les attendait maintenant, s’il ne retrouverait jamais cette alchimie simple. Puis d’un coup, au détour d’une phrase ou d’un regard, il lui semblait qu’il retrouvait sa femme, leur alchimie, leur amour comme au premier jour. C’était furtif encore, maladroit et trop rapide, mais c’était là. Comme caché, sous un nuage de poussière. Juste assez pour lui insuffler l’espoir. Pour lui donner envie de croire que tout n’était pas totalement gâché, quand encore, chaque mouvement lui demandait bien trop de réflexion. Il avait encore de la peine à déchiffrer les signes, à comprendre comment se comporter. Parfois, il lui semblait qu’un geste simple et anodin pouvait mener à une réaction de rejet de la part d’Elisa, alors qu’à d’autres occasions, il lui semblait qu’elle attendait de lui qu’il en fasse plus. Il marchait sur des œufs. Tentant de décrypter cette nouvelle femme à laquelle il devait s’accommoder.
Alors ce n’est pas sans appréhension qu’il avait loué le cottage des amis de ses parents. Pas sans se demander s’il devait leur faire un plan de voyage bien orchestré pour ne laisser aucun moment de flottement au risque de les mettre dans l’embarras. Il ne l’avait pas fait, se rappelant la demande de sa femme, un moment au calme et pour eux. Il n’était pas certain non plus qu’Elisa se sente mieux, parfois, il la regardait quand elle était assise, l’esprit occupé, se demandant ce qui ne lui passait pas la tête. Ce qui pouvait occuper ses pensées, sans oser pourtant lui demander. Leurs conversations des derniers jours étaient restées plutôt superficielles, mais elles avaient au moins l’avantage d’exister, ce qui était déjà une amélioration notable. « Je nous ai préparé une playlist, si tu veux y ajouter des musiques. » Il avait tenté d’y glisser des chansons qui plaisaient à sa femme, lui n’étant pas un mélomane. Pour tenter de s’améliorer en tant que frère, quelques chansons de Midas avaient été ajoutées à la sélection. Ça aurait été mentir de dire qu’il les appréciait, mais il tentait au moins de les écouter, se laissant parfois toucher par un texte qui lui semblait faire écho au Midas qu’il connaissait, au frère dont il avait été proche à une époque.
La route avait été plutôt silencieuse, quelques conversations banales, Eli semblait profiter de la musique. Parfois, quand le trafic s’arrêtait, Oscar échangeait un regard avec sa femme. Une fois même, sa main avait osé attraper la sienne alors qu’il roulait en ligne droite. Le silence semblait moins lourd, mais encore un peu étrange parfois. Pas totalement serein. Quand le cottage s’était dessiné devant eux, Oscar avait laissé un sourire sincère s’inscrire sur son visage. La petite maison ne payait pas vraiment de mine de dehors : tout en pierre, il y avait une petite balancelle sur le porche. Digne d’un film à l’eau de rose. Les bagages sortis du coffre, le regard d’Eli s’était posé sur le sac en plus qu’il avait glissé dans le coffre. « Ne pose pas de question, c’est une surprise. » Le regard un peu taquin, Oscar avait toujours aimé surprendre sa femme. Il espérait juste que tout ça ne soit pas trop pour elle. Trop vite, trop pressant… Trop lui. Comme s’il pensait rattraper le mois écoulé en un week-end. En pénétrant dans la bâtisse, il s’était laissé séduire par l’endroit, calme et reculé de la civilisation, l’intérieur était cosy et plutôt bien étudié selon son regard d’architecte. Il avait dû être refait récemment tout en gardant une touche d’ancien qui n’était pas pour lui déplaire. « C’est vraiment un bel endroit. » Ils étaient ensuite allés découvrir la chambre. Le lit qu’ils allaient partager était bien plus petit que celui dans lequel ils dormaient à l’habitude. Oscar se rassura d’avoir pu retrouver une certaine proximité avec sa femme sur les derniers jours, se demandant comment ils auraient pu gérer de partager un tel lit quelques semaines auparavant. « Ça te plaît ? » Ce qu’il avait vraiment envie de lui demander, c’est comment tu vas, à quoi tu penses, mais il n’osait pas. « Tu veux aller visiter un peu les extérieurs ? Mon père m’a dit qu’il y avait un petit lac pas loin. Ils y ont péché du poisson qu’ils ont même pu manger. » Oscar avait de la peine à imaginer son père à la pêche, et lui plus encore. Le silence n’ayant jamais été sa meilleure amie, la pêche n’était pas un art qui l’attirait. « Je ne te cache pas que ma mère a dit qu’ils étaient infectes… Pas devant lui, bien sûr. » Il cherche le regard de sa femme, qu’il aimerait voir se colorer, un sourire, un peu de chaleur. Il cherche à renouer. Maladroitement probablement, un mot qui semble plus coller à la peau ces derniers mois.
844 mots
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HE’D LEARNED TO BE ALONE, WALKING. AND IT WAS STILL GOOD NOW AND THEN. FOR THOUGHT. FOR RECOGNITION. - Lydia Millet
code broadsword.
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Elisa Sterling
le coeur en suspens
ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
Les petites attentions du quotidien reprennent doucement leur place au sein du couple. Elisa réapprend tranquillement à tolérer les contacts entre eux. Il y a des journées où elle arrive à vraiment les apprécier, à les rechercher, à être celle qui initie le rapprochement. Puis, il y a ces autres journées où elle sursaute à son contact, où elle se raidit d'abord pour se détendre ensuite. Elle ne le repousse plus, mais lui fait comprendre quand elle a atteint sa limite. Une limite qui arrive sûrement bien trop rapidement pour lui. C'est déjà bien mieux que ce qu'ils ont eu pendant les derniers mois. Les conversations sont restées superficielles, sans réelle profondeur. Ils n’ont pas reparlé des états d'âmes d’Elisa et c'est peut-être pour le mieux, ou c'est simplement repousser l'inévitable à plus tard. Elle n'a pas retrouvé son appétit d'avant, mais elle mange déjà un peu plus. Elle le fait plus pour faire plaisir à Oscar que par réel intérêt. Elle ne l'aurait sans doute pas fait s'il ne s'occupait pas de la nourrir, s'il ne vérifiait pas d’une manière peu subtile si elle a mangé durant son absence. Elle ne peut toutefois pas nier qu’elle se sent un peu moins amorphe depuis qu’elle mange un peu plus. Elle dort encore beaucoup trop, mais ne passe plus ses journées entières cloîtrée au lit. Elle n'est pas vraiment sortie de la maison pour autant, sauf pour sortir Charly. Chaque chose en son temps, l’envie finira sans doute par lui revenir.
Les journées se sont écoulées dans une (presque) douceur jusqu'à ce que le temps de leur voyage arrive. Quelques jours auparavant, ce deux heures de route aurait été une véritable torture pour le couple. Aujourd'hui, même si c'est toujours majoritairement un silence qui est maître de leur trajet, l’ambiance est moins lourde. La main d’Elisa retrouve souvent celle de son époux, un geste qui a facilement retrouvé son habitude perdu. Les mains ne se relâchent plus lorsque le public disparaît. Si on oublie les kilos en moins, Elisa semble avoir retrouvé l'ancienne version d'elle-même. Elle a pris le temps de se maquiller un peu et de laisser ses cheveux ondulés tomber contre ses épaules. Elle a opté pour une longue robe d'été fleurie. Avant, elle soignait son apparence pour elle-même avant tout. Aujourd'hui, elle le fait pour son mari. Même si elle met encore certaines barrières entre eux, elle a peur de ne plus lui plaire, qu'il n'apprécie plus son corps qui a changé. La principale raison pour laquelle elle craint encore l'intimité entre eux : elle a peur de voir qu'il ne la désire plus dans son regard. Elle apprécie déjà la vue lorsqu'ils arrivent à destination. L’endroit est magnifique et paisible. Aucun voisin à l’entoure, ils auront toute l’intimité dont ils ont besoin. Pas de faux semblant. Juste lui et elle. « Ne pose pas de question, c’est une surprise. » qu'il précise lorsqu'ils arrivent pour prendre leur bagage à l'arrière. Elle ne sait pas trop comment interpréter le sourire taquin qu'il lui offre. Elle a toujours aimé les surprises, Elisa. Elle a toujours apprécié ses petites attentions qu'il avait pour elle. Pourtant, lorsqu’elle pose son regard sur le sac au contenu mystérieux, elle n’y voit qu’un cadeau empoisonné. Elle a au contraire envie de poser des questions, de lui dire qu’elle ne veut pas de surprise, qu’elle veut savoir ce qu'il a derrière la tête. Elle ne peut s’empêcher de se demander s'il a des attentes trop élevées pour ce long week-end. Pourtant, elle ne sent pas la force de le décevoir après tous les efforts qu'il a mis pour être ici avec elle. Elle l'apprécie, vraiment, et ne veut surtout pas gâcher l'ambiance à peine arrivée. « Hum, d'accord. » Elle tente tant bien que mal de cacher son malaise, mais elle sait déjà que c'est peine perdu. Elle sait aussi qu’elle n’arrivera pas à se sortir ça de la tête jusqu'à ce qu’elle en découvre le contenu. « C’est vraiment un bel endroit. » qu’il commente et elle ne peut qu’approuver ses dires. Elle a hâte de découvrir l’intérieur et la vue qu'ils auront derrière. « C’est encore plus beau que sur les photos. » Comme quoi les photos ne rendent jamais justice à la beauté d’une chose. Ils entrent à l’intérieur, vont déposer leurs affaires dans la chambre à coucher. Elisa fait un petit tour rapide des lieux, s’émerveille surtout devant l’énorme baie vitrée à l'arrière et à la luminosité qu’elle apporte. « Ça te plaît ? » Elisa s'est toujours contenté de peu, alors qu’elle peut maintenant s’offrir beaucoup. Elle n'est pas difficile à satisfaire. Évidemment que cet endroit lui plaît énormément. « Oui, beaucoup. Merci, Ozi. » qu’elle lui confirme en glissant doucement une main contre son bras en guise d'affection.
« Tu veux aller visiter un peu les extérieurs ? Mon père m’a dit qu’il y avait un petit lac pas loin. Ils y ont péché du poisson qu’ils ont même pu manger. » Elle fronce légèrement les sourcils en se disant que les mots pêche et Oscar ne vont pas forcément ensemble. Elle a quand même envie d'y aller, se dit que la vue en vaut sûrement le détour. « Je ne te cache pas que ma mère a dit qu’ils étaient infectes… Pas devant lui, bien sûr. » Elle laisse un petit sourire naître sur son visage. Elle l’envie d'arriver à retrouver un certain naturel entre eux. Bien sûr, ce n'est pas aussi assumé qu’avant, mais il essaie quand même. Elisa ne s'en sent pas capable. Elle a l'impression que ça sonnerait trop faux entre ses lèvres. Pourtant, elle arrive encore à avoir sa répartie avec les autres. Elle arrive encore à faire semblant de l’avoir. Avec lui, elle ne sait plus comment. Elle ne sait plus ce que la Elisa d’avant aurait répondu, ni comment elle aurait réagi. Alors, elle ne répond pas vraiment, ne réagit pas tellement non plus. « D’accord. » Sa main retrouve rapidement le confort de celle d’Oscar alors qu'ils empruntent un petit sentier à l'extérieur qui devrait les guider jusqu'au lac. Ils marchent environ une quinzaine de minutes avant d'arriver à destination. Un long quai flotte sur le lac. Dans une autre vie, elle se serait déjà déshabillée pour sauter au bout du quai. Ils ne sont plus dans cette vie là. Peut-être plus tard, quand la pénombre saura atténuer son malaise. Elle s’avance quand même jusqu'au bout, remonte sa robe pour s'y asseoir et laisser tremper ses pieds après avoir retiré ses sandales. Elle ferme les yeux quelques instants pour apprécier le calme de l'endroit et la chaleur du soleil sur son visage. Elle pourrait facilement rester là toute la journée, à bronzer jusqu'à ce qu’elle tourne homard. « C’est un vrai paradis. » qu’elle commente d'abord avant de redresser le regard vers son époux. Le soleil lui fait plisser les yeux. « Tu comptes faire compétition à ton père ou tu vas nous éviter une indigestion ? » qu’elle lui demande pour meubler le silence.
Oscar Sterling
la tour de babel
ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
ANDREA ♡ The people who are meant to be in your life will always gravitate back towards you, no matter how far they wander. › Oscrea #3
NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
The smile that you gave me even when you felt like dying Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/himerobyn
« Hum, d'accord. » Il y a ce flottement indescriptible, cet instant où il doute. Est-ce qu’il a fait faux ? Est-ce que prévoir une surprise était trop ambitieux, trop tôt ? Il ne veut pas la brusquer, mais tente de redevenir celui qu’il était avec elle, celui qu’elle aimait. Et cet homme-là aimait la surprendre, l’amuser, l’étonner sans peur des réactions. Peut-être juste qu’elle n’est plus prête à l’être elle. Malgré la réaction mitigée de sa femme, Oscar tente de ne pas perdre son sourire. Une constante qu’il essaye de tenir depuis des jours, comme s’il tentait de sourire pour deux aujourd’hui, pour lui insuffler à nouveau l’envie d’être heureuse. Une fois de plus, il sent que ce n’est pas suffisant. Mais contre toute attente, il s’accroche encore un peu. Elisa est sa femme et probablement la seule personne capable de lui faire accepter une situation comme celle qu’ils sont en train de vivre. Parce qu’Oscar n’est pas connu pour son empathie et sa tolérance, comprendre les maux de sa femme n’est pas inné, accepter son laissé aller l’est encore moi. Ce n’est pas dans son ADN, pour lui les apparences ont de l’importance, et si sa femme a réussi à les sauver pendant des mois en public, c’est une autre paire de manche que de la retrouver détruite une fois les portes de maison fermée. Il voudrait pouvoir supprimer les pensées qui continuent de tourner dans sa tête, qui le laissent imaginer que ces états d’âme sont un reflet d’une faiblesse de caractère. C’est ce qu’il penserait pour n’importe qui d’autre. Pour elle, il veut faire mieux, se dit qu'il la connaît assez pour ne pas laisser ces pensées intrusives prendre toute la place, et effacer son estime d'elle… Et pourtant, elles sont là ces pensées, en fond de sa tapisserie, dans un recoin de son esprit, rangée avec toutes les choses qu’il ne dira jamais.
L’endroit semble plaire à Elisa, Oscar la trouve même plus détendue qu’à la maison. Aime le sourire qui vient habiller son visage, il la trouve particulièrement belle aujourd’hui. Peut-être parce qu’à nouveau, il la regarde vraiment, ou alors parce qu’elle semble reprendre des couleurs. Retrouver l’envie de prendre soin d’elle et de lui plaire, et que le côté superficiel d’Oscar est rassuré par ce constat. C’est simple de le berner finalement, un peu de maquillage lui suffirait presque. C’est encore lui pourtant qui comble la majorité de la conversation. L’idée même que les silences se réinstallent totalement le terrorisant. Il tente d’être sincère, de ne pas surjouer, mais c’est encore un exercice difficile. Alors quand pour seule réponse, il reçoit un : « D’accord. » Une pointe de déception continue à l’habiter. Elisa la fait taire en glissant sa main dans la sienne. Il n’y a pas de public aujourd’hui, ce contact n’est que pour lui et permet de l'apaiser un peu. Peut-être ne s’était-il pas rendu compte à quel point ce simple contact lui manquait. Un contact empreint de douceur et qui n’est pas feint. Quand il a l’impression de dériver, elle semble réussir à le retenir à elle, juste assez pour qu’il tolère les frustrations et la peine que certaines situations peuvent lui infliger.
La marche qui les mène au lac l’apaise, quand ce dernier se dessine devant eux, il serre un peu plus fort la main de sa femme. Le ponton l’appelle. Il voudrait retrouver l’insouciance avec elle, oser la tirer à l’eau, rire un peu trop fort, la serrer dans ses bras sans peur. Ils n’en sont pas encore là, trop sage pour vraiment se ressembler, trop lisses pour que l’on y croit totalement. Une pâle version du couple qu’ils ont été. C’est Charly qui saute à l’eau pour eux. Lui vient prendre place à côté d’elle sur le ponton, les jambes qui vont retrouver la fraîcheur de l’eau. Quelques grandes respirations qui l’apaisent. Lui permettant de faire valdinguer les images de ce qu’ils ne sont plus pour profiter de ce qu’ils sont aujourd’hui. Un couple qui tente de se reconstruire. En sa compagnie, les pieds dans l’eau : il se sent plus serein, la boule dans sa gorge qui semble rapetisser alors qu’il profite du soleil sur sa peau. « C’est un vrai paradis. » C’est vrai. L’endroit est magnifique et semble adoucir sa femme. « Tu comptes faire compétition à ton père ou tu vas nous éviter une indigestion ? » Un sourire amusé sur le visage, il le partage avec sa femme, qui doit probablement trouver aussi risible que lui de l’imaginer en tenue complète de pêcheur. « Je n’ai pas encore pris de décision. » Quelque part, il se dit qu’être ici est une opportunité pour tester de nouvelles choses. « Peut-être demain. Aujourd’hui, j’ai envie qu’on profite d’être ensemble. » Il n’est pas sûr que le mot profiter soit le plus adéquat, mais Oscar a pris ces quelques jours pour être avec sa femme, pas avec les poissons du lac. Galvanisé par l’endroit, il passe son bras autour de la taille de sa femme pour venir déposer un baiser sur sa tempe. « Je suis heureux qu’on soit là Eli. » Les mots sont empreints d’une vérité brute, pourtant, malgré tous les coups durs et les sentiments contradictoires, se retrouver ici avec elle, c’est une victoire à laquelle il n’osait même plus rêver.
Après quelques minutes, son bras quitte la taille de sa femme, ses deux mains se posant derrière lui, pour pencher un peu son corps et profiter pleinement du soleil sur son visage. Penché un peu derrière elle, il l’observe avec une intensité qu’il n’a plus eue depuis longtemps. Quand elle se retourne un peu et croise son regard, il semble voir ses joues s’empourprer, lui aussi est un peu gêné, ce qui est risible sans doute. Il brise le silence pour faire taire la gêne. « Je crois que le village n’est pas loin, on pourrait essayer de le rejoindre après. Histoire de faire quelques provisions pour le week-end. » Au niveau alimentaire, ils sont partis la main vide, et pour cette promenade aussi. La soif commence à se faire ressentir, mais il n’a pas encore envie de quitter les lieux. « Il y a quelque chose en particulier que tu aimerais faire ces prochains jours. » Des idées, Oscar en a plein, des envies ? Celle qui prime reste là même. Retrouver sa femme.
1027 mots
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HE’D LEARNED TO BE ALONE, WALKING. AND IT WAS STILL GOOD NOW AND THEN. FOR THOUGHT. FOR RECOGNITION. - Lydia Millet
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ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
Installé sur le ponton, les pieds dans l’eau, Elisa se pousse légèrement contre Oscar lorsque Charly saute à l'eau. Sa tentative de ne recevoir aucune éclaboussure est un échec total. Bien qu’elle soit loin d'être complètement trempée, les nombreuses gouttes qu’elle reçoit suffisent à lui faire comprendre la fraîcheur de l’eau. Finalement, ce n'est pas plus mal qu’elle soit ici, presque au sec. Même si, à la vitesse à laquelle ses pieds se sont habitués à la température de l'eau, le reste de son corps finirait par faire de même. Pour l’instant, la blonde préfère encore profiter de la chaleur du soleil contre sa peau. Elle tourne la tête vers Oscar qui lui laisse voir un sourire amusé sur ses lèvres. Elle est tout simplement incapable de ne pas lui répondre de la même manière. Doucement, tranquillement, elle se sent un peu plus détendue. Au point où elle se demande si elle saura retrouver toute son aise au bout de ses quatre journées. Elle se demande aussi si tous ces efforts partiront en fumée à l'instant même où elle retrouvera les murs de sa maison. Voilà un problème pour la Elisa du futur sans doute. « Je n’ai pas encore pris de décision. » Une manière comme une autre de dire non, sans doute. Le contraire l'aurait surprise. Sans doute se serait-il pris au jeu si son père avait réellement été là. Elle n'a aucun mal à imaginer la compétition débile qu'ils auraient eu tous les deux dans une activité qui leur colle mal à la peau. Oscar ne retient pas du voisin après tout. « Peut-être demain. Aujourd’hui, j’ai envie qu’on profite d’être ensemble. » Heureusement, c'est tout de même la raison principale de leur venue ici, que tous les deux. Oscar risque toutefois de devoir meubler un peu de temps de son côté. Il sera debout à l’aube, alors qu’elle se sait capable de dormir jusqu’au déjeuner s'il la laisse faire. Elle va essayer que non. Elle n'est pas venue ici pour faire une cure de sommeil. Elle excelle déjà dans le domaine à la maison. « Ce sera notre secret s’il a eu plus de chance que toi. » Un secret de plus ou de moins, hm. Elisa détourne la tête quelques instants pour s’assurer que Charly ne soit pas en train de se noyer au large. C'est sans aucun doute le plus heureux des trois. Elle retourne son attention sur son mari lorsqu’elle sent son bras venir entourer sa taille. Il en profite pour poser un baiser contre sa tempe avant d’ajouter : « Je suis heureux qu’on soit là Eli. » Un sourire se glisse sur le visage d’Elisa qui peut facilement voir la sincérité sur le visage du brun. « Moi aussi. » qu’elle lui répond en glissant doucement une main juste en haut de son genou. Oscar la relâche pour se pencher légèrement vers l'arrière. La main d’Elisa ne bouge pas pour autant. Elle se perd quelques minutes dans ses pensées, le regard fixé sur l’horizon, le vent qui lui caresse le visage, puis elle tourne la tête vers l’arrière pour poser de nouveau son regard sur son époux. C’est bref, mais il est là, ce regard. Elle aurait aimé qu'il le maintienne, qu'il lui transperce la peau. Oscar semble… gêné ? pris en flagrant délit. Elle est même persuadée que c'est la première qu’elle le voit rougir sous ses yeux. L’inverse a également rarement eu lieu. Ils ont toujours été bien trop à l'aise l'un envers l’autre, mais c'est déjà arrivé. Lui ? Jamais. Oscar a toujours dégagé bien trop de confiance. C'est bête que son malaise fasse du bien à Elisa, qu'il lui redonne une certaine confiance qu’elle n’avait plus à son propre égard. « Vous me faîtes de l'oeil, Monsieur Sterling ? » Elle le balance sans trop réfléchir. C'est sorti tout seul, trop vite. Il aurait suffi qu’elle y réfléchisse deux secondes pour qu’elle garde le tout pour elle. Mais c'est déjà parti. Elle ne peut plus le reprendre.
« Je crois que le village n’est pas loin, on pourrait essayer de le rejoindre après. Histoire de faire quelques provisions pour le week-end. » Elle approuve d’un signe de tête. Ce n'est pas comme s'ils avaient vraiment le choix de toute manière. Ils doivent bien se nourrir. Même elle, elle ne peut pas passer quatre journées entières sans rien avaler. « Il y a quelque chose en particulier que tu aimerais faire ces prochains jours. » Elle n'a pas vraiment réfléchi à un programme en particulier. Elle s’était surtout dit qu'ils se laisseraient guider par le moment présent, qu'ils feraient ce qu'ils ont envie quand ils en auront envie. Honnêtement, elle pourrait passer ses quatre journées ici sans rien faire que ça ne lui poserait pas de problème. Elle sait aussi que ce n'est pas un programme qui risque de plaire à son hyperactif de mari. « J’veux bien qu’on aille faire un tour au parc national. » Elisa avait fait quelques recherches après que Oscar lui en ait parlé et l’endroit semble tout à fait sublime. Impossible d'être ici sans en faire le détour. « Peut-être aller au spa ? » qu’elle propose en clignant exagérément des yeux. Est-ce qu’elle profite du fait qu’elle sait déjà qu'il sera incapable de lui refuser quoique ce soit ? Oui. Tout-à-fait. Et oui, elle a déjà vérifié s'il en avait un à une distance (presque) raisonnable. Charly revient au même moment sur le bord de l’eau, et, bien sûr, se secoue tout juste à côté de ses maîtres. Elisa laisse échapper un cri, surprise par l’éclaboussure. Charly remue la queue, tout content. Et il pu le chien mouillé. Dégueulasse. « Interdiction de te coucher dans notre lit. » Comme s'il pouvait vraiment comprendre ce qu’elle est en train de lui dire. À voir comme il est heureux, non, il pige rien. Interdiction d'entrer dans le cottage tout court tant qu'il n'est pas sèche.
Oscar Sterling
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ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
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NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
The smile that you gave me even when you felt like dying Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/himerobyn
Elisa connaît son mari par cœur, c’est la réflexion qu’il se fait alors qu’elle lui lance amusée : « Ce sera notre secret s’il a eu plus de chance que toi. » Elle connaît tout aussi bien le reste de sa famille et leur capacité à faire une compétition de tout et n'importe quoi. Même de l’attention et de l’amour des autres, ce qui peut les mener à des conflits improbables. Fort heureusement pour eux, sans doute, les deux plus jeunes de la famille n'ont pas hérité du gêne de la compétition. Une étrangeté que Nina et Oscar n’avaient jamais réussi à accepter, comme si la relation fraternelle sans cette option leur était inenvisageable. « Aucune chance, tu sais bien que je resterais dans cette eau tant que je n’en aurai pas pêché plus que lui. » Le ton est amusé, mais c’est le reflet d’une réalité que tous les deux connaissent. Et qui le pousse à décider de ne pas tenter la pêche comme activité du week-end, de peur de finir par délaisser sa femme pour se prouver qu’il est meilleur que son père. Au lieu de ça, il préfère glisser son bras autour de sa taille, se délectant du contact de sa main sur son genou. Un geste simple, mais qui lui rappelle qu’ils peuvent encore être tactiles. « Moi aussi. » Il se sent assez bien pour oser rompre le contact sans avoir peur qu’il soit le dernier, qu’il ne revienne jamais. Il prend un temps pour l’observer, la dévore du regard, un instant furtif qui fait renaître l’envie d’elle. Un retour de sensations qui semblaient enfouies bien loin et qui le surprend, assez pour le déstabiliser quand elle se retourne. « Vous me faîtes de l'œil, Monsieur Sterling ? » Surpris par cette phrase qui semble presque lui échapper, un sourire de séducteur prend place sur son visage, effaçant l’embarras. « C’est possible. » Il plante son regard dans le sien, sans gêne cette fois, assume le désir avec lequel il semble renouer. « Est-ce que j’aurais mes chances ? » Ça l’amuse de rentrer à nouveau dans ce rapport de séduction. C’est peut-être de ça dont ils ont besoin, reprendre au début, la séduire à nouveau. Ne plus la considérer comme acquise.
Oscar aime les programmes, il aime prévoir, se sent rassuré quand les choses sont claires et organisées. En gros, exactement l’opposé de ce week-end. Quand il pense aux longues heures qui les attendent et à l’absence de projet, son cœur palpite un peu. Il cherche quelques pistes auprès de sa femme, juste assez pour calmer ses angoisses, tout en tentant de respecter le projet d’un week-end à eux pour se retrouver. Ça ne lui semble pas impossible d’allier les deux, même si les derniers mois ont été constitués pour lui d’activité les unes derrière les autres. Tout pour fuir le silence ou les possibilités de se retrouver seul avec lui-même pour cogiter. Un contraste qui est un peu violent maintenant qu’ils sont ici, à se laisser porter. « Je veux bien qu’on aille faire un tour au parc national. » Il acquiesce, depuis qu’il a vu le cottage en photo, ça lui a semblé être un endroit parfait à visiter. « Peut-être aller au spa ? » Il est bien plus étonné par cette deuxième proposition. Il y a trop longtemps qu’il n’a plus vu sa femme autrement qu’en vêtement ou en pyjama, l’idée de la retrouver plus dénudée lui plait. L’étonne un peu aussi. Il faut dire qu’il n’y a pas pensé une seconde, son esprit à cent à l’heure n’ayant jamais été un fanatique des endroits où doit régner le calme. Mais ce week-end, il ne peut rien lui refuser. « C’est une bonne idée. Je ne dirais pas non à un massage. » Les mains de sa femme ne s'occupant plus de faire taire ses tensions, elles sont bien présentes aujourd'hui.
C’est Charly qui vient les sortir de leur bulle, excité comme une puce, il les éclabousse, les deux grognant un peu à la limite du rire, pourtant. « Interdiction de te coucher dans notre lit. » Oscar rit un peu, ose passer une main dans les poils mouillés de son chien qui réclame des caresses. « T’es dur avec ce chien. » Il se retourne vers sa femme, qui est maintenant tachée d’eau, mais aussi d’un peu de boue, Charly n’ayant pas manqué de se rouler là où il pouvait pour se salir. « Je te ferais remarquer que tu n’es pas beaucoup plus propre. » Il la taquine, un petit coup d’épaule dans sa direction. « Attends, ne bouge pas tu as une goutte… » Une petite tache sur son visage proche de son œil lui attire le regard, il tend sa main vers le visage de sa femme pour l’essuyer du pouce. Le mouvement lent, presque exagérément étendu. L’instant semble un peu en suspens, leurs regards qui se croisent, ses yeux qui se posent sur les lèvres d’Elisa, l’envie soudaine de l’embrasser à nouveau. Il sourit maintenant Oscar, la main qui glisse dans le cou de sa femme, l'espace qui se réduit un peu. « Wouaf » L’instant interrompu par un Charly qui tente de s’incruster entre eux en aboyant et en continuant de les éclabousser. « Je crois que je vais aller jouer un peu avec lui, il a besoin de se dépenser. » Pas de baiser. Il va chercher un bâton et retrouver son chien. Charly est infatigable comme à son habitude, il ne compte plus le nombre de fois où il lui a relancé le bâton, et les jappements de joie de son chien dans l’eau. Parfois, il glisse son regard vers sa femme un peu plus loin sur le ponton, et il sourit. Un sourire sincère et heureux qui lui réchauffe le cœur. Le soleil commence un peu à décliner dans le ciel, qui se teinte déjà de couleur orangée quand il se décide à rejoindre sa femme. Elle est maintenant debout sur le ponton à observer les magnifiques couleurs du ciel. Il n’est pas sûr qu’elle l’a entendu arriver, mais ose se glisser derrière elle, se colle à son dos et va croiser ses mains sur son ventre, sa tête venant s’appuyer contre celle de sa femme alors qu'il lui glisse à l'oreille. « J’aurais dû faire une photo de toi pour immortaliser ce moment… C’est magnifique. » Elle, cet instant, ce moment qui semble en suspens dans leur vie. Lui aussi observe ce spectacle, il tente d’immortaliser les couleurs pour les peindre quand il le pourra, il ancre tout ça profondément dans son esprit pour ne pas oublier.
1050 mots
call me a dinosaur
HE’D LEARNED TO BE ALONE, WALKING. AND IT WAS STILL GOOD NOW AND THEN. FOR THOUGHT. FOR RECOGNITION. - Lydia Millet
code broadsword.
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Elisa Sterling
le coeur en suspens
ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
« Aucune chance, tu sais bien que je resterais dans cette eau tant que je n’en aurai pas pêché plus que lui. » Alors le mensonge n’est pas une option. Elle ne sait même pas trop pourquoi elle est surprise qu’il soit si compétitif avec une personne qui n’est même pas présente. Elle ne risque pas de prendre la chance qu’il passe ses quatre prochains jours dans l’eau parce qu’il n’aura absolument rien attrapé. « Rappelle-moi de cacher toutes les cannes à pêche. » Histoire d’être certaine de ne pas faire ressortir cet envie d’être meilleur que son paternel. Le silence est de retour entre eux quelques minutes à peine avant qu’Oscar soit surpris en train de regarder sa femme avec une certaine intensité. Le malaise entre eux n’est que de courte durée. Pour une fois. « C’est possible. » Il n’en fallait pas plus. Simplement une petite phrase et le revoilà qui reprend toute son assurance. Elle aimerait pouvoir en faire autant. Cette fois-ci, c’est elle qui se retrouve déstabilisée par son sourire ravageur, son regard rempli de désir. Il n’hésite plus. Elle a chaud. Elle ne cédera pas pour autant. Pas encore. « Est-ce que j’aurais mes chances ? » Elle a l’impression de faire un voyage treize ans en arrière alors qu’il lui demandait pratiquement la même chose. Totalement accro l’un à l’autre dans leur début, ils ne se seraient jamais imaginé que leur couple tournerait si mal aujourd’hui. « Absolument pas. Je suis une femme mariée. » qu’elle lui réplique en lui montrant l’alliance qui brille à son annulaire. Par le sourire qu’elle lui lance, il peut comprendre que, oui, il a une chance. Il devrait sans doute avoir plus qu’une chance au vu de leur relation, mais c’est déjà mieux que rien du tout.
La conversation tourne alors sur le déroulement de leurs petites vacances. Elisa lui fait quelques propositions, mais elle ne doute pas vraiment qu’Oscar a déjà des milliers de projets en tête pour combler le possible temps libre qu’ils pourraient avoir. Il en aura sûrement trop pour le temps qu’ils ont d’ailleurs. « C’est une bonne idée. Je ne dirais pas non à un massage. » Un sourire satisfait apparut sur ses lèvres. C’est plutôt le genre d’activité qu’elle ferait avec ses copines plutôt qu’avec son mari. Ça ne l’aurait pas vraiment gêné d’y aller toute seule non plus. Sauf que, y aller seule, elle peut facilement y aller à Brisbane, en plein milieu de semaine. Alors, oui, ça lui fait plaisir qu’il accepte. « T’es dur avec ce chien. » Dure, ce n’est pas le mot qu’elle aurait choisi maintenant qu’elle est couverte d’eau à saveur de chien et d’un peu de boue. Ça a au moins le mérite d’avoir arraché un rire à Oscar. Elisa n’arrive même plus à se souvenir de la dernière fois qu’elle l’a entendu rire lorsqu’ils n’étaient que tous les deux. La réflexion lui fait un peu mal. Elle s’en veut, arrive encore à se détester de le rendre malheureux. « Je te ferais remarquer que tu n’es pas beaucoup plus propre. » - « La faute à qui, hm ? » Au chien avec qui elle est supposément trop dure. Elle se regarde pour constater par elle-même les dégâts. Ça va, c’est quand même minime. « Attends, ne bouge pas tu as une goutte… » Elle obéit, ne bouge pas d’un seul centimètre alors qu’il essuie une goutte tout près de son oeil. Il prend son temps, effectue sa tâche avec minutie comme s’il désamorcerait une bombe. Elisa est tout aussi figée que si sa vie en dépendait. Oscar lui sourit. Elle voit son regard qui dérive à ses lèvres. Son estomac se tord. Son coeur cogne dans sa poitrine. Elle ne lâche pas son regard alors qu’il glisse sa main contre sa nuque. Il l’attire à elle. Elle se laisse faire à la fois anxieuse et impatiente. Elle se demande si elle va se désister à la dernière seconde. Ses yeux se ferment par automatisme et la seconde d’après elle sursaute sous l’aboiement de Charly. « Je crois que je vais aller jouer un peu avec lui, il a besoin de se dépenser. » qu’il lui dit en la délaissant pour aller rejoindre le chien un peu plus loin. Honnêtement, elle n’est pas déçue qu’il la laisse pour qu’elle puisse reprendre ses esprits en toute discrétion. Ça ne devrait pas être normal d’être si déstabilisé parce que son mari veut l’embrasser. Elisa reste là pendant quelques instants à regarder Oscar au loin lancé le bâton au chien à plusieurs reprises. Elle laisse un petit sourire s’afficher sur ses lèvres lorsqu’il pose le regard sur elle. Le sien est beau, magnifique, sincère. Il est heureux, Oscar. Juste ça, et il est heureux. Il peut encore l’être quand elle est dans les parages. Ça la soulage autant que ça lui met une pression sur les épaules. Parce qu’à cette seconde précise, elle se dit qu’elle ne veut plus jamais le rendre malheureux. Elle veut s’en faire une promesse, mais elle doute que ce soit vraiment réaliste. Des mauvaises journées, ils en auront encore. Leurs problèmes ne vont pas disparaître en claquant des doigts. Elle ne sait pas si le beau va permettre à Oscar de tenir le coup ou si les rechutes vont le démoraliser encore plus qu’avant.
Elisa se redresse, lui tourne dos au moment où le soleil commence sa descente dans le ciel. Bientôt, ils devront rentrer avant que la noirceur envahisse l’endroit. Ils ne sont toujours pas allés faire leur course. Peut-être qu’ils devraient se contenter de se commander quelque chose pour ce soir. Elle n’est pas certaine d’avoir encore la motivation d’aller au village. Les bras d’Oscar qui l’entour par derrière la sortent de ses réflexions. « J’aurais dû faire une photo de toi pour immortaliser ce moment… C’est magnifique. » Elle sourit doucement, pose ses mains contre les siennes, se laisse bercer par la chaleur de son corps. « Oui, c’est magnifique. » qu’elle confirme, à propos du coucher de soleil, évidemment. « On devrait rentrer avant qu’il fasse noir. » Manquerait plus qu’ils se perdent dans les bois, parce qu’ils ne voient plus rien et qu’ils ne connaissent pas vraiment la place hen. De toute façon, la vue qu’ils ont ici, ils l’auront également là-bas. Elisa quitte son étreinte, attrape le bout de ses doigts pour l'entraîner avec elle dans le chemin inverse. « J’vais aller prendre une douche vu que j’suis supposément aussi propre que Charly. » qu’elle lui balance en grimaçant légèrement lorsqu’il retourne à l’intérieur du cottage. Elle fouille dans sa valise à la recherche de vêtements pas tachés de boue idéalement. Faudrait quand même pas qu’elle se retrouve exclue du lit hm. « Tu veux regarder pour nous commander quelque chose à manger ? ou si tu préfères aller au village, vas-y. » Ils devront y aller un jour ou l’autre, elle sait bien. Elisa a choisi de reporter à plus tard. Est-ce que c’est voulu qu’elle lui donne une mission à accomplir pendant qu’elle est sous la douche ? Oui tout-à-fait. Faudrait pas qu’il se fasse trop d'idées, ou trop d’attente plutôt.
Oscar Sterling
la tour de babel
ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
ANDREA ♡ The people who are meant to be in your life will always gravitate back towards you, no matter how far they wander. › Oscrea #3
NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
The smile that you gave me even when you felt like dying Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/himerobyn
« Rappelle-moi de cacher toutes les cannes à pêche. » La réflexion lui arrache un sourire, la décision est prise, donc pas de pêche pour lui. Il saura faire sans, préfère amplement observer sa femme que faire ami-ami avec les poissons. Les sentiments qui semblent renaître petit à petit, la peur qui commence à se dissiper alors qu’il retrouve l’envie de la séduire. Qu’il se revoit des années en arrière, lors de leur première rencontre, la même envie de la faire céder à son charme à nouveau. « Absolument pas. Je suis une femme mariée. » Il observe la bague à son doigt qui le renvoie à leur engagement. Cette bague qu’il a lui-même passée à son doigt, les promesses qu’ils se sont faites ce jour-là. « Je vois, c’est un chanceux cet homme. » Il le pense encore, même si leur relation s’est éteinte petit à petit, qu’ils ont perdu leur connexion. Il a toujours considéré qu’il avait de la chance de l’avoir trouvé, aimé si fort et de l’avoir été en retour. Il ose croire que ce n’est pas fini, qu’il ne soit pas au terminus de leur histoire, juste à un contour difficile. Une roue dans le vide, l’autre qui tente de les tenir sur la route.
C’est le corps en ébullition qu’il quitte sa femme pour jouer avec le chien. Il prend le temps de calmer ses ardeurs, de réfléchir à la situation. Ça ne devrait sans doute pas le questionner autant, mais ils n’ont plus échangé un baiser sincère depuis bien des mois, et ça ne lui semble pas si anodin. Il se demande si elle est prête, se dit qu’il devrait peut-être la laisser faire le premier pas, s'adapter à son rythme qui semble encore être un peu à la traîne. Mais depuis qu’ils ont mis les pieds sur ces terres, Oscar se sent un peu plus serein, presque capable de se persuader qu’ils vont y arriver. Quand il la retrouve sur le pont, son corps va automatiquement chercher le contact avec le sien, il ne sent aucun signe de rejet et se laisse aller à cette étreinte simple, les mains de sa femme qui se pose sur les siennes en signe d’acceptation. « Oui, c’est magnifique. On devrait rentrer avant qu’il fasse noir. » Il s’en fiche, lui, voudrait que cet instant ne termine jamais. Reste sur ce pont avec elle, et cette sensation plus douce dans son cœur. Mais il la laisse le tirer sur le chemin pour retrouver le cottage.
« Je vais aller prendre une douche, vu que je suis supposément aussi propre que Charly. » D’ailleurs, l’intéressé lui est resté dehors. « Tu veux regarder pour nous commander quelque chose à manger ? ou si tu préfères aller au village, vas-y. » Il comprend qu’il n’est pas convié à cette partie de la soirée, ce qui n’est pas une surprise. « J’irai au village demain matin. » Il sait qu’en ce moment sa femme a besoin de repos et qu’il sera levé avant elle. « Je vais aller m’occuper de la douche de Charly. » C’est sûr qu’il aurait préféré la douche avec sa femme. « Sushi ou pizza ? » Il sait qu’elle ne mangera sans doute pas grand-chose de l’un ou de l’autre, juste assez pour lui faire plaisir. « À toute. » Il dépose un nouveau baiser sur son front avant de quitter la chambre pour ressortir. Charly lui fait la fête comme à son habitude, il lui faut plusieurs minutes pour venir à bout de la terre incrustée dans ses poils. Une fois fini, il passe commande et observe un instant la fin de la journée, la nuit qui prend sa place dans le ciel découvert. Il prend le temps d’installer aussi sa surprise pour Elisa sous le porche, espérant qu’elle ne soit pas de trop. Toujours incertain en repensant au regard de la blonde quand elle a aperçu le sac. Quand il finit par rentrer, Elisa a fini. Il la trouve spécialement belle ce soir, mais n’ose pas lui dire. « Je file à la douche moi aussi. La nourriture sera là dans une quinzaine de minutes. » La douche est plus ancienne que celle qu’ils ont dans leur maison, l’eau passe du chaud au froid plusieurs fois, assez pour qu’ils se demandent si Elisa lui joue des tours en ouvrant le robinet de la cuisine pour rendre l’eau froide. La douche est donc rapide, il ne s’y éternise pas. Une fois sorti de la douche, il s’interroge sur les habits à mettre, choisit quelque chose de sombre, non sans remettre sa montre qui lui habille au moins le poignet. Il sort de la chambre en même temps que l’on toque à la porte du cottage. Parfait Timing. « J’espère que tu as faim. » À peine les mots sortis, il les regrette. Pas certain que sa femme ne sache encore ce qu'est la faim. Elle semble en être dépourvue ces dernières semaines.
780 mots
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HE’D LEARNED TO BE ALONE, WALKING. AND IT WAS STILL GOOD NOW AND THEN. FOR THOUGHT. FOR RECOGNITION. - Lydia Millet
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Elisa Sterling
le coeur en suspens
ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
« J’irai au village demain matin. » Elle n'a aucune difficulté à comprendre que ce demain matin, c'est le moment où sa femme sera toujours dans les bras de morphée, alors qu'il aura déjà eu le temps d’aller courir, faire les courses, préparer le petit-déjeuner, peut-être même d'autres choses encore. Finalement, elle a la belle vie ici, Elisa. C'est pas comme si elle était à plaindre chez elle non plus. Pas là dessus du moins. « Je vais aller m’occuper de la douche de Charly. » En voilà une autre excellente idée. Le chien a été retenu en otage à l'extérieur le temps de retrouver un semblant de propreté. Charly peut bien salir tout ce qu'il veut lorsqu'ils sont à la maison, mais dans un endroit qui n'est pas à eux, non, elle prendrait pas la chance d'être incapable de laver la saleté de son chien. « Sushi ou pizza ? » - « Sushi. » qu’elle répond sans même prendre le temps d'y réfléchir. Quelle question. Les sushis, c'est le bonheur. Elle est déjà déçue de la capacité trop petite de son estomac pour ne pas arriver à goûter toutes les sortes. « À toute. » Elle sourit doucement lorsqu’il vient poser un baiser sur son front avant de la laisser seule dans la chambre. Elle aurait aimé s’éterniser sous l'eau chaude, mais après avoir été saisie à deux reprises par un jet glacial, elle a compris qu’elle ne pouvait pas vraiment prendre son temps. Ils auraient besoin de revoir leur tuyauterie. La douche la ramène à son naturel. Le maquillage n'est plus. Elle se permet des vêtements plus confortables puisqu’elle doute fortement qu'il ressorte d'ici ce soir. Sinon, et bien, elle se changera de nouveau, c'est tout. Elle est en train de sécher ses cheveux avec une serviette lorsque Oscar réapparaît. Les bruits de pattes de Charly lui font comprendre que c'est mission accomplie pour la douche du chien. « Je file à la douche moi aussi. La nourriture sera là dans une quinzaine de minutes. » - « D’accord. » Elle l’observe quelques instants jusqu’à ce que la porte de la salle de bain se referme derrière lui. Elle quitte ensuite la pièce.
Elle se laisse tomber sur le canapé, gratte Charly derrière les oreilles alors qu'il pose son museau sur elle. Les yeux rivés sur son téléphone, elle fait défiler les bien trop nombreux courriels dans sa boîte mail, le consulte quand le titre lui semble important. Elle a beau être en arrêt de travail, la vie continue sans elle. Le cabinet continue de rouler - moins bien quand même. Les enfants continuent d’avoir besoin de suivis, d'avoir leur lot de problèmes. Elle essaie de ne pas regardé trop souvent, parce qu’elle se sent bien trop coupable. Elle se trouve égoïste. Elle ne fait pas pitié avec ces petits problèmes comparativement à eux. C'est le bruit à la porte qui la tire de sa lecture. « J’espère que tu as faim. » Oscar arrive au même moment pour réceptionner la commande. Elle n’a pas le culot de dire qu’elle meurt de faim, mais, oui, elle a un peu faim. « T’en a commandé pour une armée ? » qu’elle le questionne en se redressant du canapé. C'est pas elle qui va beaucoup l’aider à faire baisser le nombre de sushi dans la boîte. Elle espère plutôt que, lui, il est affamé. Elisa s’installe à table, prend la chaise juste à côté de son mari. Elle pige au hasard dans la boîte. Elle est loin d'être difficile. Elle n’en a jamais découvert qu’elle n’aimait pas. Elle en prend un nouveau, qu’elle regarde pour deviner ce qu'il a dedans pendant qu’elle est en train de mastiquer son jumeau. « Goûte à celui-là. Il est trop bon. » qu’elle dit en tendant le morceau vers Oscar. Saumon fumé, toujours une recette gagnante.
Elle se sent déjà pleine après à peine cinq morceaux, dont le dernier a été avalé de force. Parce que c'est bon, mais surtout pour faire plaisir à Oscar. Son corps le remercie. Une douche, un repas, et elle se sent déjà plus amorphe. C'est du grand n'importe quoi. Elle vient poser son menton dans la paume de sa main en se tournant légèrement vers le brun. « T’as envie de me parler des projets sur lequel tu travailles ? » qu’elle lui demande. Elle a toujours été au courant de ses projets, ou la plupart d'entre eux. Elle a toujours adoré qu'il lui montre ses plans. Elle n'y comprenait pas grand chose, mais ça la fascinait. Elle le trouvait si talentueux, alors qu’elle n’a aucun qualificatif pour savoir ce qui fait ou non un bon plan. Ce qu’elle préférait le plus, c'est le regarder à l'oeuvre. Elle aurait pu passer une journée entière à simplement le regarder dans sa bulle. Quand il avait ce mouvement de recul, ce froncement de sourcil alors qu'il réfléchissait, il hésitait, il se trouvait dans une impasse peut-être, elle n'en sait rien, elle n'est pas dans sa tête, c'est l’instant où elle le trouvait terriblement séduisant. Elisa ne sait plus si elle doit compter en mois ou en année la dernière fois où elle a réellement pris le temps de le regarder. Ce soir, elle prend le temps. « C’est pour savoir où est-ce que je peux me vanter que c'est mon mari qui a fait ça. » qu’elle ajoute, en lui souriant doucement.
Oscar Sterling
la tour de babel
ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
ANDREA ♡ The people who are meant to be in your life will always gravitate back towards you, no matter how far they wander. › Oscrea #3
NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
The smile that you gave me even when you felt like dying Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/himerobyn
Son ventre crie famine maintenant, ce n’est pas bien difficile pour Oscar : il a toujours eu bon appétit, une partie de son bonheur passant par ses papilles gustatives, raison pour laquelle il a développé avec le temps un certain talent pour la cuisine. À une époque, ça ravissait sa femme, aujourd’hui, il a plutôt l’impression de la gaver avec ses petits plats. « T’en as commandé pour une armée ? » Il sait qu’il a sans doute un peu exagéré, mais voulait être sûr d’en avoir qui lui convienne, de ne pas lui donner une raison de plus pour ne pas se nourrir. Étonnement, il lui semble que ce soir elle y prend même plaisir. « Goûte à celui-là. Il est trop bon. » Oublier qu’ils sortent de mois dans le silence serait presque aisé ce soir. Elle ne mange pas beaucoup, mais il n’en fera pas de commentaire, il n’en fait jamais. Depuis leur conversation dans le parc, il pèse chacun de ses mots, de peur d’en dire encore une fois un qui pourrait la blesser ou la décevoir. Il se charge du reste des sushis, alors qu’il est en train d’engloutir le quatrième de trop, sans se questionner. La voix de sa femme le sort de sa gloutonnerie. « T’as envie de me parler des projets sur lesquels tu travailles ? » Il relève un regard un peu étonné. « Vraiment ? » La surprise lui fait presque lâcher le sushi qu’il était prêt à engouffrer. Il y a quelques années, pourtant, ça n’aurait pas été si étonnant, il partageait tout avec elle, même son travail, même sa passion pour la peinture. Elle était dans son entourage proche la seule à qui il avait donné l’accès de son cœur, de ses sentiments. Et ce qu’il peignait était un mélange de tout ça. Depuis des années, les quelques peintures effectuées n’avaient pas quitté son bureau, sauf pour les cours de peinture qu’il avait récemment repris.
« C’est pour savoir où est-ce que je peux me vanter que c’est mon mari qui a fait ça. » Le sourire qu’elle lui offre le fait fondre, semble briser toutes ces barrières, il lui rend en retour. « Avec plaisir. » Il sort son portable pour essayer de trouver quelques projets à lui. Le regard d’un gamin impatient qui montre son meilleur dessin à ces parents. « Je crois que je ne te l’ai pas dit, mais j’ai fini le travail de rénovation dans la maison d’Auden Willams. » Elle a déjà entendu ce nom évidemment, car en plus d’être son client, il est aussi l’un des meilleurs peintres de l’Australie, et probablement le meilleur de la région. « Tu veux voir le résultat ? » Elle hoche la tête et il n’est pas peu fier de lui montrer les photos. Auden ayant été un client plus qu’exigent, le résultat est à la hauteur des attentes des deux hommes. Il fait défiler les photos, lui expliquant quelques concepts architecturaux, les décisions prises en commun, ce qu’Auden a aimé ou pas. « Et sinon en ce moment, je finalise deux grands projets. » Le mot finalisé semble attirer l’attention de sa femme, Oscar étant plutôt du genre à avoir cinq ou six projets en cours, parfois même une dizaine, suivant les dessinateurs qui bossaient avec lui et la confiance qu’il leur accordait. « Je voulais t’en parler justement. » Un léger malaise qui semble le tenir à nouveau, conscient qu’il aurait sans doute dû aborder le sujet depuis longtemps avec sa femme. « Je vais intégrer le Walker group dans quelques semaines. » Changer de travail n’est pas anodin, et le fait qu’elle ne l’apprenne que maintenant non plus. « Elijah a fini par me convaincre, il a besoin d’être un peu challengé, et moi aussi, je crois. » Les deux hommes ayant presque le même âge, tous deux professeurs à l’université, tous deux architectes reconnus, ils avaient développé avec le temps une amitié sincère, teintée d’une bonne dose de rivalité, comme Oscar savait le faire. Rivalité qu’Elisa avait déjà eue l’occasion de voir à l’œuvre, son collègue ayant été invité plus d’une fois à la maison.
Comme pour ne pas trop s’étendre sur le sujet, Oscar finit les quelques sushis restants en une poignée de secondes. Se levant déjà pour ranger la table. « Tu veux bien qu’on aille un peu dehors ? » Les mains un peu moites maintenant, conscient que c’est le moment qu’il redoute. Ce n’est pas grand chose qu’il a préparé, mais il se demande si c’est déjà trop pour Elisa. Ils sortent et sous le porche, est installé un télescope d’une cinquantaine de centimètres, proche de la balancelle où il a juste posé une couverture. « C’est ça la surprise. » Elle peut sans doute lire l’inquiétude en lui. « Je ne voulais rien de trop extravagant, mais… D’ici pas de pollution lumineuse, et il prévoyait un ciel dégagé. » Combien de fois avaient-ils regardé les étoiles tous les deux, mains dans la main, à contempler l’immensité de l’univers. « Je me suis dit qu’on pourrait peut-être voir les étoiles d’un peu plus près ce soir. » Il lui offre un mince sourire. Attendant une réaction, peu importe laquelle.
821 mots
call me a dinosaur
HE’D LEARNED TO BE ALONE, WALKING. AND IT WAS STILL GOOD NOW AND THEN. FOR THOUGHT. FOR RECOGNITION. - Lydia Millet
code broadsword.
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Elisa Sterling
le coeur en suspens
ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
« Vraiment ? » Voilà le genre de surprise qui ne devrait pas en être une au sein d'un couple. Elle se fait la promesse que ça n’arrive plus dorénavant. Elle lui fait signe que oui de la tête et ça n’en prend pas vraiment plus pour qu’il s’emballe. « Avec plaisir. » Elle lui sourit doucement, et s’approche un peu plus de lui pour bien voir l’écran de son portable qu'il vient de sortir. Est-ce si surprenant qu'il ait accès à ses derniers projets aussi facilement ? Absolument pas. « Je crois que je ne te l’ai pas dit, mais j’ai fini le travail de rénovation dans la maison d’Auden Willams. » Il ne lui a certainement pas dit puisqu'ils ne se disent plus rien, voilà un commentaire qu’elle garde pour elle. Elle n'est même pas certaine qu'il lui ai déjà parlé de ce fameux projet dans son début. Peut-être qu’elle a oublié, peut-être qu’elle n’écoutait simplement pas. Elle voit qui est Auden Williams, mais n’aurait jamais pu faire un quelconque lien entre lui et son époux. « Tu veux voir le résultat ? » - « Bien sûr. » qu’elle lui confirme alors qu’il lui défile les photos sur son portable, qu’il lui explique certaines choses qu’elle ne comprend qu’à moitié, mais qui emballe clairement son mari. C'est beau à voir. Tout comme la maison d'ailleurs. Rare sont les maisons qui ne sont pas jolies, lorsqu’on a un gros budget. Ce Auden n'est visiblement pas à plaindre. « Et sinon en ce moment, je finalise deux grands projets. Je voulais t’en parler justement. » Elle fronce les sourcils à cette phrase. Son incompréhension est doublée lorsqu’elle a l'impression qu'il est mal à l'aise de lui avouer la suite. En même temps, elle ne devrait peut-être pas s’en faire. Ils sont tous deux facilement mal à l'aise ensemble pour des banalités. « Je vais intégrer le Walker group dans quelques semaines. Elijah a fini par me convaincre, il a besoin d’être un peu challengé, et moi aussi, je crois. » Elle ne sait pas trop à quoi elle s’attendait, mais elle ne s’attendait pas à ça. Elle se demande depuis combien de temps il le sait. Pourquoi est-ce qu'il ne lui en a pas parlé avant ? Ça fait partie des conversations “normales” qu'ils auraient été capable d’avoir tous les deux dans la semaine qui vient de s’écouler. Elle peut pas s’empêcher de se demander s'il le lui aurait dit si elle ne lui avait pas ouvert la porte. Elisa se sent un peu blessé, mais elle choisi tout de même de ne pas connaître les réponses à ces questions de peur que ça gâche leur week-end. Elle l’ajoute plutôt à la liste des choses à discuter lorsqu’il viendra le temps de parler des sujets qui fâchent. Ils peuvent bien faire une brèche dans le temps ici, mais ne peuvent pas éviter indéfiniment cette conversation et elle le sait très bien. « J’espère que ça te plaira. » qu’elle lui répond tout simplement, ne sachant pas vraiment ce qu’elle pourrait lui dire d'autre. Il ne veut sûrement pas connaître son opinion vu qu'il a gardé cette information pour lui… combien de temps déjà ?
« Tu veux bien qu’on aille un peu dehors ? » Il change la conversation, s’ouvre une porte de sortie à ce malaise qui s'est immiscé entre eux. Pas de quoi rendre cette information moins louche. Elle s’imagine des choses. C'est ce qu’elle se répète depuis des semaines. Elle accepte tout de même la sortie. Elle veut bien faire comme si cette conversation n'avait pas eu lieu elle aussi. Elle se lève après que Oscar ait englouti les derniers sushis, vraiment elle ne comprend pas comment il a fait pour tout avaler. Lorsqu'ils sortent à l'extérieur, elle tombe face à face avec un télescope sur le porche. Immédiatement, son regard se tourne vers son mari. « C’est ça la surprise. » Elle se sent soudainement si bête d’avoir frôler la crise d’anxiété pour ça. « Je ne voulais rien de trop extravagant, mais… D’ici pas de pollution lumineuse, et il prévoyait un ciel dégagé. Je me suis dit qu’on pourrait peut-être voir les étoiles d’un peu plus près ce soir. » Elle en arrive presque à oublier toutes les raisons qui l’ont poussé à lui en vouloir, à même le détester par moment. Il est encore là malgré tout ce qu'elle lui a fait subir et il est toujours aussi rempli de belles intentions pour elle. Elisa ravale l’émotion qui la gagne. Elle se sent idiote d'être si émue pour si peu. « Installe-toi, je vais sortir mes talents d’astronome pour t’épater. » qu’elle lui dit, retourne la conversation à une légèreté pour masquer le tout. Elle le laisse prendre place sur la balancelle et s’assoit à son tour sur la cuisse d’Oscar, la hauteur idéale pour pouvoir regarder dans le télescope sans se pencher - oui, elle aurait aussi pu ajuster la hauteur autrement. Elle scrute le ciel pendant plusieurs minutes à la recherche de quelque chose de plus qu’une étoile ou la lune. « Je vais trouver. » qu’elle ajoute avec un petit sourire. Elle met quelques minutes supplémentaires, puis repère quelque chose avec une teinte rouge-orange. Quoi ? Elle ne sait pas. Une planète, une lune, elle sait pas. Elle est bien loin d'être une experte dans le domaine. Une petite recherche suffira sans doute à le découvrir. « Voilà! Tu veux regarder ? Me demande pas ce que c'est sinon je vais être obligé de mentir. » Elle fait attention à ne pas déplacer le télescope, alors qu’elle se relève pour lui laisser l’espace nécessaire pour s’avancer et découvrir par lui-même.
Oscar Sterling
la tour de babel
ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
ANDREA ♡ The people who are meant to be in your life will always gravitate back towards you, no matter how far they wander. › Oscrea #3
NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
The smile that you gave me even when you felt like dying Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/himerobyn
Le jour où Elijah lui avait proposé le poste, Oscar avait imaginé rentrer chez lui et en parler avec sa femme. Il s’était convaincu que le sujet méritait de briser le silence, qu’il était assez important pour qu’il fasse une trêve et en parle avec sa femme. Et pourtant, une fois rentré, aucun mot n’était sorti. La lourdeur qui régnait dans la maison l’en avait dissuadé, et finalement, il avait accepté le poste. S'était convaincu qu’il y aurait finalement peu d’impact sur sa femme, il aurait probablement un peu plus de travail, mais comme ils ne partageaient plus rien. Il en était même venu à la conclusion qu’elle ne verrait sans doute pas le changement, et il était persuadé qu’il était assez anodin pour que ne pas en parler ne soit pas un problème. C’était une réflexion rondement menée. Quand, trois semaines plus tard, il avait appris qu’Andrea allait devenir sa nouvelle collègue, il avait compris qu’il était déjà trop tard pour en faire un sujet de conversation anodin. Puis les semaines étaient passées, leur relation avait continué à se dégrader. Et quand finalement, ils avaient recommencé à se parler, il n’avait plus su comment le dire, ce qui devait être une information anodine avait pris une place bien trop grande, et aujourd’hui, au regard que sa femme posait sur lui, il pouvait voir qu’il la blessait à nouveau. Alors s’excuser aurait sans doute été la meilleure option, mais c’était aussi avouer une nouvelle faute, reprendre le risque de partir dans un conflit. Tout ce qu’il fuyait depuis des jours. Conscient pourtant que le chemin qu’ils empruntaient risquait de les mener à nouveau dans un mur. « J’espère que ça te plaira. » L’ambiance est à nouveau plus lourde, le sourire s’est éteint sur le visage d’Oscar, le regard qu’il n’ose plus poser sur sa femme. Il enfile les quelques sushis restants. « Merci. » Range son portable, la parenthèse sur son travail est finie.
Pour relancer la soirée, il lui propose de sortir, à peur que chaque nouveau mot ne les replonge dans le noir. Il sent qu’il a désespérément besoin de reconnecter avec elle. Besoin de croire qu’ils sont encore capables de s’aimer dans la douceur, sans la peine, la colère, l’angoisse. Une fois en dehors, il lui présente les faits, attend le verdict. Dans son regard, il peut lire l’émotion, et son cœur semble se réchauffer, ton son corps qui reprend vie quand il comprend qu’elle est touchée. Qu’elle n’est pas en colère, apeurée, énervée. Que pour une fois, il a touché juste. « Installe-toi, je vais sortir mes talents d’astronome pour t’épater. » Le sourire lui revient, un demi-sourire d’abord, touché, amusé parce qu’il sait qu’elle n’est pas beaucoup plus compétente que lui. Il prend place sur la balancelle. Elle prend vient de positionner sur sa jambe, ce qui lui procure une certaine satisfaction. « Je vais trouver. » Elle est concentrée, s’attelle à sa tâche, lui l’observe, une main sur sa cuisse, son pouce qui se permet quelques caresses. « Je n’en doute pas. » Si elle n’est pas aussi bornée que lui, Elisa n’est pas du genre à baisser les bras. C’est peut-être ce qui a permis à leur couple d'être encore existant aujourd'hui. Finalement il laisse aussi son regard dévier vers le ciel. Son esprit vagabonder un peu. « Voilà! Tu veux regarder ? Ne me demande pas ce que c'est, sinon je vais être obligé de mentir. » Il regrette qu’elle se lève, l’aurait bien gardée encore un peu proche de lui. Mais il se penche à son tour pour découvrir sa trouvaille. « Wouah… C’est pas mal. » Ça lui semble fou de se dire que cette planète est aussi loin de lui. Tellement loin qu’il ne pourra jamais l’atteindre, juste l’observer à travers cet appareil.
« C’est Saturne. » Il se recule un peu pour regarder sa femme qui semble surprise de sa connaissance des astres. Il essaie de garder son sérieux, mais un léger rire vient quitter ses lèvres. « Non, je rigole, Eli, j’en sais rien du tout. » Il n’a pas été jusqu’à étudier le domaine, même si ça aurait été son genre. Ces dernières semaines ayant été principalement occupées par son travail et sa femme. Afin d’essayer de se rattraper, être vraiment présent. Il ne s’était permis qu’une session de course le matin avant de partir travailler, et une sortie pour acheter ce télescope. « Mais demain, on pourrait peut-être prendre un peu de temps pour se renseigner et revenir les voir en étant un peu plus au courant. » Une activité au calme, sans pression. « Il y a quand même quelque chose que je voulais te montrer. » Il sort un papier de sa poche, l'observe et cherche à incliner le télescope dans le bon angle, pas exactement certain d’y arriver. « Si je ne suis pas trop mauvais, je crois que je l’ai trouvé. » Il lui fait signe de revenir pour regarder à l’intérieur, se doutant qu’elle risque d’être un peu déçue d’y voir une simple étoile. « C’est notre étoile. » Il se demande si elle se souvient. « Celle que mon oncle et ma tante ont nommée pour nous lors de notre mariage. » Un cadeau que le couple avait trouvé bien étranger. Offrir une étoile, c’était bien une lubie des gens de la campagne. Pourtant, parfois, quand il regardait les étoiles, il se demandait quand même laquelle était la leur. « Il disait que ça leur avait porté chance à eux. Et qu’ils croyaient en notre amour. » À l’époque, il avait imaginé qu’elle lui porterait chance afin d'avoir lui aussi une grande famille, comme celle de son oncle. Ils s’étaient imaginés avec pleins de petits rejetons dans les pattes. Aujourd’hui, ce rêve n’était plus qu’un pale souvenir. « Je n’ai pas été vraiment à la hauteur de ce cadeau ces derniers mois… » Parce que la chance ne pouvait pas tout faire. Glissant ses bras autour de la taille de sa femme, il l’a serré un peu plus fort. « Merci d'être encore là Eli… » d'avoir tenu bon, de tenter de sauver leur amour, comme lui. C'est dans ces actes qu'il rencontrait celle qui la choisi, celle qu'il aime, celle qui ne baisse pas les bras et qui se bat avec lui, malgré la douleur.
1006 mots
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ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
« Wouah… C’est pas mal. C’est Saturne. » qu’il s’exclame un peu trop sûr de lui. Elisa fronce les sourcils d’étonnement. « T’as fait des recherches ? » Il n'a pas vraiment d'autres explications possibles. Après tout, il savait déjà qu'ils regarderaient les étoiles ensemble. Elle n'est pas vraiment surprise qu'il ait fait des recherches pour avoir quelque chose d'intéressant à lui montrer. Par chance, c'est elle qui l'avait trouvé d'abord. Il laisse ensuite échapper un rire. Il raconte n’importe quoi. « Non, je rigole, Eli, j’en sais rien du tout. Mais demain, on pourrait peut-être prendre un peu de temps pour se renseigner et revenir les voir en étant un peu plus au courant. » Qu’il aurait rien dit et elle l’aurait facilement cru sans même chercher à savoir s'il disait vrai. Peu de chance pour qu'il l’entende rire à son tour, mais elle lui sourit honnêtement et c'est déjà beaucoup. « Il y a quand même quelque chose que je voulais te montrer. Si je ne suis pas trop mauvais, je crois que je l’ai trouvé. » Il pique sa curiosité lorsqu’elle le voit sortir un papier avec des explications dessus. Évidemment qu'il ne pouvait pas avoir amené ce télescope sans avoir quelque chose de plus derrière la tête. Il incline le télescope dans un angle différent avant de lui faire signe de s’approcher pour venir regarder. Elle retrouve sa place contre la jambe d’Oscar, puis elle se penche pour regarder. Elle n'est pas trop certaine de comprendre. À ses yeux, elle voit une étoile parmi tant d'autres. Elle n'a rien qui la démarque d’un autre, physiquement parlant, mais Elisa sait que ça ne peut pas être juste ça. Alors, elle se retourne un peu vers son mari en attente de l’explication. « C’est notre étoile. Celle que mon oncle et ma tante ont nommée pour nous lors de notre mariage. » Il ne cesse de la surprendre avec son romantisme ce soir. Elle se sent presque bête de ne pas y avoir pensé par elle-même, d’avoir presque oublié cette information. Après dix ans, c'est un magnifique rappel. « Il disait que ça leur avait porté chance à eux. Et qu’ils croyaient en notre amour. » Elisa n'est pas certaine que ça leur a, effectivement, porté chance, mais de l’amour, ils en ont toujours. Il est différent, sans doute, mais il n'est pas mort. Elle doute qu'il meurt un jour, peu importe comment les choses se dérouleront entre eux dans les prochains jours, semaines. Elle aussi, elle y croit toujours en cet amour. Elle sait que c'est aussi le cas de son mari sans quoi il ne serait pas là aujourd'hui à faire autant d’effort. « Je n’ai pas été vraiment à la hauteur de ce cadeau ces derniers mois… » Les bras d’Oscar viennent entourer sa taille et elle vient glisser son bras autour de ses épaules. Sa tête se penche légèrement sur le côté et son regard se pose dans le sien. Elle n'est pas certaine d’avoir envie d’aller en ce sens. Elle n'a pas envie de parler de ce qui ne va pas. Pas ce soir. Plus tard. « Merci d'être encore là Eli… » Elle lui sourit doucement, se dit qu’elle devrait sûrement lui dire la même chose. Ils ont tous les deux subi une relation qui ne leur apportait plus rien de bon et ils sont encore là, à essayer de réparer les choses, pour une fois. « J’ai pas l’intention d'aller nulle part. » qu’elle lui dit, comme une promesse. Elle pourrait même lui dire qu’elle n’en a jamais eu l’intention. Elle l'a pensé, de plus en plus souvent dans les dernières semaines, mais elle ne l’aurait jamais fait, sans trop savoir si c'était par amour ou par lâcheté. Un peu des deux.
La main contre sa nuque, elle lui sourit alors qu’elle perd son regard dans le sien quelques instants. Elle se sent nerveuse, c'est idiot, mais, honnêtement, elle ne voit pas meilleur moment pour renouer avec les baisers. Elle s’en était presque fait un objectif de leur week-end, de franchir de nouveau ce cap avec lui. Elle n’aurait pas cru que l’envie reviendrait aussi facilement. Elle approche son visage du sien, s’arrête à quelques centimètres près. « Tu sais à quel point t’es séduisant comme ça ? » Quand il est rempli de petites attentions pour elle, quand il cherche à la surprendre, lui faire plaisir, se faire pardonner (peut-être). Il l'a déjà su, a sans doute espéré que ça lui fasse le même effet qu’avant. Peut-être même qu'il s'était dit que c'était perdu d'avance, mais il l'espérait quand même. Il a essayé. Il a tout donné pour lui faire plaisir et, cette fois, ça a fonctionné. C'est d'abord en délicatesse qu'elle vient poser ses lèvres contre les siennes. Un doux baiser, un peu timide, réconfortant, qui réchauffe le coeur. Elle se détache à peine deux secondes pour mieux retrouver ses lèvres avec plus d'assurance. Son corps s’embrase sous ce contact familier, oublié, négligé.
Oscar Sterling
la tour de babel
ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 593 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
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Il voudrait que l’émotion soit moins prenante, qu’elle n’ait pas besoin d’être présente ce soir. Qu’il n’y ait rien à se faire pardonner, à oublier. Mais c’est pourtant sans se presser qu’il renoue le contact avec sa femme, des gestes tendres, des mots qui osent encore difficilement sortir. « J’ai l’intention d’aller nulle part. » Les mots qui rassurent, qui lui donnent un nouveau souffle de vie alors qu’il serre un peu plus son étreinte autour de la taille de sa femme. Leurs regards qui se croisent, la chaleur qui monte dans son corps quand il découvre le reflet de son désir dans le regard d’Elisa. Le silence qui ne blesse pas, mais qui est lourd de sens alors qu’elle s’approche un peu plus de lui. Son visage si proche du sien, leurs souffles qui se mêlent, ses lèvres comme un appel. « Tu sais à quel point t’es séduisant comme ça ? » Il ne sait pas, elle a cet effet sur lui, Elisa. Celui de lui faire tout oublier, même sa capacité à s’exprimer. Comme s’il n’y avait que son corps capable de lui répondre. À nouveau, leurs lèvres s’unissent, un baiser doux, la tendresse d’un amour qui semble ressusciter. Il s’enivre de ce moment, aussi court soit-il. Alors qu’elle a déjà remis de la distance entre eux. Son regard sur elle brûle d’un désir puissant, il en veut plus, il veut tout d’elle, tout ce qu’elle est prête à lui donner ce soir.
Il n’a pas le temps de parler, n’en a pas envie d’ailleurs, que déjà ses lèvres sont à nouveau sur les siennes. Un baiser plus ardent, plus passionné. Comme si les barrières des mois précédant étaient en train de s’écrouler. Il s’accroche à ce baiser, ses mains remontant dans son dos, accompagnant le mouvement du corps d’Elisa qui se rapproche un peu plus du sien. Sa peau en feu au contact de la sienne. Leur langue qui se retrouve, les gestes qui se mélangent comme dans une danse a peine oublié. L’impression de ne faire qu’un à nouveau. D’être à nouveau lui, l’envie d’elle ravivée en quelques secondes. Un soupir qu’il retient alors qu’elle semble lui échapper un peu après quelques minutes, comme pour reprendre son souffle. Il la retient sa bouche contre la sienne, dans un murmure feutré. « Eli. » sa voix est rauque. Il ne veut plus qu’elle s’échappe, elle lui appartient à nouveau, sa femme, son tout, celle qui a comblé les vides et su voir en lui. Il ne veut plus qu’elle s’éloigne. « Restes. » Son regard brûlant de désir dans le sien. Il commence un mouvement pour se lever, se dit qu’il veut l’emmener dans le cottage, pour retrouver leur intimité. Les mains d’Oscar qui glissent sous ses fesses pour la porter, les jambes d’Elisa qu’il s’enroule autour de lui alors qu’il l’amène déjà à l’intérieur. Le désir qui monte un peu plus. Elle est plus légère que dans ses souvenirs, il chasse pourtant cette idée, se moque des kilos. Ce soir, elle est sa femme à nouveau. Arrivé dans la chambre, il n’allume pas la lumière. Un réverbère de l’autre côté de la rue lui donne juste assez de lumière pour profiter des courbes de son visage, pour deviner celles de son corps sous les vêtements. Il la laisse toucher terre à nouveau, le souffle court, le cœur qui bat si vite dans sa poitrine. Il a peur qu’un instant de flottement puisse la faire changer d’avis, et pourtant, prend le risque. Ses gestes se font plus doux, alors qu’il effleure son bras, caresse son épaule puis son cou. Son regard brûlant cherchant le sien, cherchant l’approbation de continuer. Il voudrait lui dire qu’il la trouve sublime, mais de peur que les mots ne gâchent tout, il se contente de son regard qui la déshabille déjà.
619 mots
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le coeur en suspens
ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1