ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
Helen Stenfield et Izan Da Silva adorent ce message
Chris Logan est ému.e par ce message
Be my friend, hold me. crédit gif - envision imagines & Paula Rubio Helen & Clarence Novembre 2024
« ALDRIDGE ! » La détresse dans la voix de ton binôme, éraillée, presque étranglée par la panique, t’arrache à ton travail. Tu lèves la tête, juste à temps pour voir les ambulanciers débarquer en trombe. Ton regard croise celui de ton collègue, et c’est là que tu comprends. Pas besoin d’un mot de plus. Ses yeux s’échappent des tiens, attirés par quelque chose, non, quelqu’un. Tes jambes bougent avant même que ton cerveau ne formule un ordre. Tu lâches tout, le dossier file de ta main et s’éparpille en une pluie de papiers inutiles. Quand tu arrives à leur hauteur, ton cœur rate un battement. Tes yeux tombent sur elle. Helen. Elle est allongée là, inconsciente sur ce maudit brancard. Son visage d’habitude animé par cet éclat de vie qui lui va si bien, n’est plus qu’un masque livide, souillé par le sang et des débris de verre. Tu cherches un signe, n’importe lequel — un mouvement, un frémissement de paupières, un souffle plus fort que celui que tu devines à peine. Mais rien. Putain. Les brancardiers parlent, leurs voix martelant des mots techniques que tu connais trop bien. Accident de voiture, fracture, trauma crânien, contusions multiples, hypothermie. Leur jargon s’écrase contre toi sans s’arrêter. Tout autour de vous semble flou, brouillé, jusqu’à ce que ton regard tombe sur le second brancard. Izan. Ce nom traverse ton esprit comme une lame. Le meilleur ami d’Helen, celui dont elle te parlait avec un sourire que tu ne vois plus aujourd’hui. Celui qu’il t’arrivait de croiser lorsque la brune était encore ta voisine. Lui aussi est là, inconscient. L’affolement gronde dans chaque recoin du service. Les voix se chevauchent et les gestes se heurtent. Tout le monde semble vaciller. Et toi aussi. Tu sens ce chaos s’insinuer dans ton esprit, ce brouillard menaçant de t’engloutir. Alors tu cries. « ON SE CALME ! » Ta voix s’élève, à la fois tranchante et maîtrisée. Il t’arrive que très rarement de hurler et ces trois mots suffisent pour apaiser tout le monde. Tu tentes de rester ce pilier inébranlable sur lequel ils peuvent se reposer en donnant des ordres à chacun. Mais à l’intérieur, tout se fissure. T’es terrifié. Ton cœur bat si fort que tu as l’impression qu’il va éclater. Chaque minute est comptée. Tu avances aux côtés du brancard, ta main posée sur elle, comme pour lui transmettre une chaleur qu’elle semble avoir perdue. Tu n'as pas le droit à l’erreur, aujourd’hui plus que jamais. Tu ne pourrais supporter de la perdre. Comme tu ne pourrais supporter de devenir celui qui lui annoncerait la mort de cet homme si important pour elle.
Helen dans une salle, Izan dans une autre. Tu passes ta nuit à courir d’une porte à l’autre, comme si t’éloigner de l’un risquait de condamner le second. À chaque passage dans le boxe d’Helen, tu sens ton cœur se serrer davantage. Tu regardes cette femme forte et lumineuse, désormais si fragile. Les heures passent, remplies de gestes mécaniques et d’examens interminables. Chaque bip des moniteurs te semble être une menace. Vous êtes arrivés à les stabiliser. Helen est transférée au bloc pour son bras et tu ne peux t’empêcher d’attendre devant sans angoisser. Enfin, les portes s’ouvrent. Le regard du chirurgien, ce simple hochement de tête. Elle allait s’en sortir. Alors tu es resté là, dans ce couloir de nouveau calme, un nœud d’émotions contradictoires dans les entrailles. Le soulagement t’a frappé d’un coup, brutal. Tu as senti tes genoux flancher légèrement, et tu t’es laissé glisser le long d’un mur, les yeux clos. Ils vivront.
***
Les jours passent. Le chaos de cette nuit reste gravé en toi, mais la routine reprend peu à peu ses droits. Imposant son rythme mécanique à ton quotidien. Malgré tout, une nouvelle habitude s’est ancrée : aller la voir. C’est devenu un rituel, presque instinctif. Comme une promesse silencieuse que ton amie peut compter sur ta présence. Sachant pertinemment que les journées coincées dans un lit d'hôpital pouvaient se transformer en une prison et rendre dingue. Alors tu restes présent, autant que possible. Parfois, ce n’est qu’un échange silencieux. Parfois, c’est toi qui parles, racontant des anecdotes de l’hôpital ou des banalités du quotidien, juste pour meubler ce vide pesant. T’as jamais excellé dans cet exercice. Ce n’est pas de l'indifférence, seulement cette réserve que tu portes depuis toujours sur tes épaules. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent dans un soupir métallique, et tu t’avances dans le couloir blafard de l'étage. Tes pas résonnant faiblement sur le sol alors et tu esquisses un sourire à ceux qui te reconnaissent. Tu franchis les portes du service, encore vêtu de ta tenue de ville, sans prendre le temps de passer par le vestiaire. Et tu peux déjà entendre sa voix résonner, un peu plus à mesure que tu te rapproches de sa chambre. Un peu faible, mais toujours aussi mordante. Déjà occupée à tyranniser l’interne qui se trouve à son chevet, lui balançant des remarques acérées avec cette ironie tranchante. Tu t’arrêtes un instant devant la porte, un sourire fugace étirant tes lèvres. Elle est en pleine joute verbale avec une interne qui tente maladroitement de répondre à ses piques. Mais lorsqu’elle pose enfin les yeux sur toi, tout s’arrête. Tu croises le regard de ton amie avant de scruter la petite blouse blanche qui semble pris entre la peur de mal faire et celle de se faire dévorer tout cru par la brune. D’un mouvement discret de la main, tu lui fais comprendre de déguerpir, profitant de ta présence pour lui offrir une échappatoire. Elle n’attend pas une seconde de plus. D’un pas rapide, elle file hors de la chambre, presque soulagée. Tu arques un sourcil silencieux vers Helen, un éclat amusé dans les yeux. « Je vois que tu reprends tes bonnes vieilles habitudes, voilà qui est rassurant… » Tu t’approches d’elle en déposant sa table d'appoint, un sac plein à craquer. « Ethel t’a fait des provisions de ses petits gâteaux ainsi que des plats que j’ai mis dans le frigo du poste de soins. » Elle pourrait aisément tenir tout un régiment avec. « Je t’ai acheté des bouteilles de ce truc que tu aimes bien boire. » Tu t’assieds près d’elle, en observant son visage encore marqué par les épreuves. Tu scrutes le moindre signe d’amélioration et une ride d’inquiétude se dessine malgré toi sur tes traits. Tu ne prends pas la peine de lui poser cette question futile, celle qu’on balance presque par réflexe : comment ça va ? Une question vide de sens, maladroite, qu’on pose à ceux qui ne vont pas bien. Qui, malgré tout, se sentent obligés de répondre par l'affirmative. À la place, tu te rapproches un peu plus, les bras croisés, ton regard planté dans le sien, franc et direct. C’est ta façon de lui montrer que t’es là. Que tu la vois. Pas juste son état, pas juste les blessures et la fatigue, mais bien elle. Tu attends, pesant chaque mot avant de les laisser franchir tes lèvres. « Il va falloir que l’on parle de la suite de votre convalescence, Madame Stenfield… »
Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
Be my friend, hold me. crédit gif - envision imagines & Paula Rubio Helen & @Clarence AldridgeNovembre 2024
Les jours défilaient, ainsi que les visiteurs. Depuis son accident de voiture, Helen recevait la visite de sa famille, de ses amis, ce qui lui remontait indéniablement le moral. La gravité de sa blessure, la chirurgienne en avait conscience. Au moment-même où elle avait noté la présence d'une branche dans son épaule, et cette dernière incapable de répondre aux appels de son cerveau, Helen avait su qu'elle ne se remettrait pas si aisément, si et seulement si Izan et elle arrivaient à être secourus. La jeune femme n'avait pas eu la chance de voir arriver les secours, ni de rassurer Clarence à son arrivée aux urgences ; parce que rien n'était certain, en arrivant à l'hôpital. Leur survie n'était pas certaine. Grâce aux efforts de l'équipe médicale, les deux meilleurs amis étaient de nouveau capable de se parler, de se voir, de se rassurer l'un et l'autre. A son réveil, Helen avait eu la chance de revoir la femme qui accaparait toutes ses pensées actuellement... Ce séjour à l'hôpital était donc ponctué de moments positifs, mais aussi de moments plus sombres. Lorsque la solitude la gagnait, essentiellement le soir, Helen commençait à ressentir des crises de panique, de l'angoisse, de la peur. Elle revoyait en boucle les derniers instants avant l'accident, son réveil, le chauffeur mort devant elle, Izan inconscient sur le sol humide de la forêt... Combien de soirs avait-elle pleuré en silence dans son lit, roulée en boule ? La présence rassurante de Yasmin s'évaporait à la fin de la journée, ainsi que celle d'Izan, de Pénélope, même celle de ses collègues, qu'elle ne rejoindrait pas de si tôt, elle en avait bien conscience. Néanmoins, ses bonnes vieilles habitudes n'avaient pas disparu, malgré son traumatisme crânien ; le jour de sortie approchait certainement, Helen n'avait pas vraiment de raison de rester plus longtemps désormais. Un de ses internes avait été missionné pour lui faire une prise de sang, mais en voyant le Docteur Stenfield, son visage s'était décomposé sur place, et il avait laissé toutes ses compétences sur le pas de la porte. Alors... évidemment qu'elle lui râlait dessus, il le fallait bien. « Je t'ai prévenu que tu ne trouverais pas de veines si tu ne piquais pas sur le côté ! » Cingla-t-elle, les dents serrés en sentant l'interne bouger l'aiguille dans son bras, à la recherche de la veine qui venait de rouler juste sous sa peau. Il n'osait rien dire, figé par la peur. « Ecoute moi bien, tu n'as plus qu'un essai, parce que tu ne pourras pas piquer mon bras immobilisé. T'as intérêt à faire mieux qu'au premier, crois-moi. » Sinon, c'est ta démission que tu peux venir me déposer dès demain, eut-elle envie d'ajouter, mais une présence la fit relever les yeux vers la porte, et elle croisa ceux de Clarence, rieurs. Son arrivée rendit la jeune femme plus silence et moins focalisé sur l'interne qui se sentit probablement moins scruté, puisqu'il réussit cette deuxième tentative. Ouf, un peu plus, et c'était la catastrophe assuré. Clarence fit signe à l'interne de déguerpir une fois tout son matériel récupéré, ce qui les laissa en toute intimité amicale, plus que professionnelle, certainement, vu le sac qu'il tenait dans sa main. « Je vois que tu reprends tes bonnes vieilles habitudes, voilà qui est rassurant… » Un sourire se fraya un chemin sur ses lèvres, à peine réellement désolée pour cet interne qui avait bien failli se faire dévorer tout cru par la chirurgienne, dont l'humeur n'était pas toujours au beau fixe en tant que patiente. La patience, c'était pas son fort non plus... « Deuxième année d'internat, et même pas fichu de faire une prise de sang correctement, tu y crois, toi ? » D'un côté, sa remarque était sérieuse... mais ce qu'elle ne prenait pas en compte, et c'était un détail important, c'était que la patiente en question lui avait flanqué la frousse, très clairement. « Ethel t’a fait des provisions de ses petits gâteaux ainsi que des plats que j’ai mis dans le frigo du poste de soins. Je t’ai acheté des bouteilles de ce truc que tu aimes bien boire. » Evidemment qu'Helen lorgna aussitôt sur le sac rempli de bonnes choses à manger ; la nourriture de l'hôpital était vraiment dégueulasse. « Merci infiniment, vous sauvez mon estomac tous les deux. » La chirurgienne était ravie d'entendre le prénom d'Ethel sortir de la bouche de son collègue, et surtout sauveur et ami. Sans Clarence, où serait-elle actuellement ? Lorsqu'il s'assit près d'elle, Helen s'empara délicatement de sa main dans un geste tendre, pour appuyer ses remerciements sincères. « Il va falloir que l’on parle de la suite de votre convalescence, Madame Stenfield… » Helen déchanta un peu, comprenant qu'elle avait aussi devant le Docteur Aldridge, et non pas que son ami, avec qui elle aurait volontiers parlé de sa relation avec Ethel, plutôt que de la suite de sa convalescence, elle devait bien l'admettre. « Le ton grave ne vous sied guère, Docteur Aldridge. » Elle lui adressa une légère moue, en plus d'un petit soupir dépité, puis croisa le seul bras capable de se mouvoir contre sa poitrine. « Qu'as-tu à dire sur le sujet ? » Elle faisait l'innocente, mais la chirurgienne devinait ce qu'il allait évoquer... et ça ne lui plaisait déjà pas d'avance.
(888 mots)
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Be my friend, hold me.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum