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 I can protect you, i swear ft Jeong Sung-jin

Kipplin Belov
Kipplin Belov
le gardien des rêves
le gardien des rêves
  
ÂGE : 44 ans (12 - 11 - 1980) Pensez à lui, parce que sinon...
SURNOM : Kip (par sa môman d'amour) Little Belovich (Par son Pôpa d'amour et sa famille russe) - QueenB par la plupart de ses amis (le côté drama et diva peut-être.) -Monsieur le juge pour les autres.
STATUT : Après plus de 12 ans de vie commune, l'homme de sa vie est parti avec un Français. Certes, tout le monde lui disait qu'il était plus cornu qu'un cerf, mais Kip était réellement amoureux. Il avait fermé les yeux sur 12 ans de tromperies, sur ces 12 années où il avait dû faire des cadeaux de plus en plus coûteux pour garder l'illusion de leur relation intacte. Et puis, il y a moins de 6 mois, l'homme qu'il aimait plus que tout au monde a fait ses valises et a disparu, ne laissant derrière lui que les vestiges d'une vie à deux qui n'avait de signification que pour Kiplin. Traitez-le d'imbécile si vous voulez, mais il sait au fond de lui qu'Andrew l'aimait vraiment. Célibataire qui ne l'assume pas du tout. Comment fait-on pour draguer en 2024 ?
MÉTIER : Juge pour enfant et drama queen à temps complet
LOGEMENT : edward street - 102 Loft qu'il habite désormais seul avec le fantôme de sa vie conjugale et son labrador Miss Pacman.
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POSTS : 199 POINTS : 730

TW IN RP : Tout ce qui peux toucher les enfants par le prisme de son métier & Lutte LGBT+ et tout ce que cela peut provoquer comme réaction négatives.
TW IRL : Parlons en.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Sa chienne Miss Pacman est une jeune femelle qu'il a récupéré d'un des jeunes qu'il a tenté d'aider mais qui est malheureusement mort sous les coups de sa famille. + Il ne connait pas son père biologique mais considère son père adoptif comme son véritable et unique père + Il parle le russe courament, surtout les insultes + il va à l'église une fois par an pour faire plaisir à sa mère + Il est fils unique et ADORE être le centre de l'attention + il est allergique aux fruits de mer
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
RPs EN COURS : I can protect you, i swear ft Jeong Sung-jin Fm7b
If I was you, I'd wanna be me too
I'd wanna be me too
I'd wanna be me too
Izan #2


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I live for the applause, applause, applause.I live for the applause-plause, Live for the applause-plause.Live for the way cheer and scream for me.The applause, applause, applause.
Andy #2


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« Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins... Le Maître et son Apprenti... »
Norah#1

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En recherche de texte
Jesse#1


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"Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du port tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que je claquasse" Rimbaud pour Verlaine
Gideon#1

Levi#1 + Hadley#1
+ Leslie#1 + Olivia#1 +Kaiden #1 + Lennox #1 + Sung-jin#2

OUI JE VAIS METTRE DES JOLIES GIF POUR TOUT LE MONDE
RPs EN ATTENTE : Ciel ✧
RPs TERMINÉS : Izan#1 + Andy#1 +Yasmin#1 +Jeong#1
AVATAR : Matt Bomer
CRÉDITS : Izan (avatar)
DC : Jayden Holmes (Aaron Taylor Johnson)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 24/08/2024
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Message(#)I can protect you, i swear ft Jeong Sung-jin EmptyDim 17 Nov 2024 - 19:15

Jeong Sung-jin adore ce message


I can protect you, i swear

@Jeong Sung-jin

Retour au travail, Kipplin ne parvenait pas à chasser l’image de Sung-jin de son esprit. La rencontre avec l’ancien danseur étoile l’avait profondément troublé. Assis dans son bureau, il observait distraitement les piles de dossiers éparpillés sur son bureau, mais son esprit était ailleurs. Depuis des années, il avait appris à ne voir dans ces dossiers qu’une suite de luttes : des enfants brisés, des vies déraillées, des innocences abîmées par les coups du sort ou les erreurs des adultes. Mais au-delà de ce chaos, il voyait aussi une lueur d’espoir. Ces enfants, pour peu qu’on leur tende la main, pouvaient être sauvés. À condition que les adultes autour d’eux aient la force et le courage de leur offrir une nouvelle chance.
Sung-jin, toutefois, n’était plus un enfant. Pourtant, Kipplin avait perçu autre chose, derrière ce masque de perfection. Une fragilité subtile, presque imperceptible, mais bien présente. Il l’avait vue dans ses yeux, ces yeux sombres et profonds qui, l’espace d’un instant, avaient semblé s’emplir de désespoir et de peur. Une peur qui lui était étrangement familière. Kipplin en frissonna. Cela faisait des années qu’il côtoyait cette même détresse dans les regards des enfants qui passaient entre ses mains. Des regards qui le hantaient parfois, dans le silence de ses nuits. Et voilà qu’il la retrouvait chez un adulte, un homme dont la renommée et l’aura semblaient pourtant intouchables. Il se leva brusquement, incapable de rester assis plus longtemps. Par la fenêtre de son bureau, le ciel plombé semblait alourdir encore l’atmosphère. Une pluie fine tombait, dessinant des traînées sur les vitres et floutant les contours de la ville. Ce sentiment d’impuissance l’étreignait. Kipplin n’était pas homme à céder à ses émotions, mais aujourd’hui, il se sentait étrangement vulnérable. La rencontre avec Sung-jin l’avait ramené à des souvenirs qu’il aurait préféré oublier, à des échecs qu’il n’avait jamais réussi à se pardonner. Il ferma les yeux un instant, cherchant à retrouver son calme. Mais l’image de Sung-jin refusait de disparaître. Ce n’était pas seulement la peur qu’il avait vue en lui. C’était une sorte d’appel, un cri silencieux qu’il reconnaissait trop bien. Et il savait, au fond de lui, qu’il ne pourrait pas l’ignorer.

Une heure plus tard, Kipplin se tenait dans un parc en bas de chez lui, laissant MissPacman, sa chienne au pelage caramel et à l’énergie débordante, courir à perdre haleine parmi les feuilles mortes. Les éclats de son aboiement joyeux résonnaient dans l’air frais du soir, apportant un bref répit à son esprit tourmenté. Kipplin la regardait avec un sourire absent, les mains enfouies dans les poches de son manteau. Il aimait ces moments de quiétude, même si ce soir-là, son esprit refusait de s’apaiser. Les pensées de Sung-jin tournaient en boucle dans sa tête, comme une mélodie qu’on n’arrive pas à oublier. Après quelques tours supplémentaires, MissPacman revint vers lui, essoufflée mais visiblement satisfaite de sa course. Il la rattacha à sa laisse et reprit le chemin de son appartement. À peine rentré, il passa rapidement sous la douche, savourant la sensation de l’eau chaude qui chassait la fraîcheur du parc et, pour un instant, ses pensées tourmentées. Mais ce bref répit s’évanouit dès qu’il éteignit l’eau. Une fois habillé, il quitta de nouveau son appartement, cette fois sans sa fidèle compagne, pour se rendre au bar où il avait donné rendez-vous au danseur étoile.
Assis à une table près d’un vieux jukebox qui ne fonctionnait plus, un café noir fumant devant lui, Kipplin patientait. Il ne voulait ni ne pouvait forcer Sung-jin à lui parler. Ce genre de dialogue ne se commandait pas. Mais quelque chose en lui, une intuition profonde qu’il ne pouvait ignorer, le poussait à essayer. Kipplin Belov n’était pas homme à détourner les yeux quand il pressentait une souffrance. Depuis toujours, il croyait en la possibilité de faire une différence. C’était pour cette raison qu’il était devenu avocat, puis juge pour enfants : pour tenter, à sa manière, de réparer un monde souvent cruel, en particulier envers les plus vulnérables. Il avait vu tant de regards perdus, tant de blessures invisibles que seuls des actes désintéressés pouvaient panser.

Sung-jin n’était pas un enfant. C’était un adulte, un homme accompli, mais Kipplin avait vu dans son regard ce même appel silencieux qu’il connaissait si bien. Il ne laisserait pas l’Asiatique seul face à ses démons. Il n’en avait pas le droit. Il se massa les tempes, son mal de tête était toujours bien présent. Peut-être qu’il faudrait aller consulter un jour où l’autre aussi.
KoalaVolant


    you can't handle me
    Who's that sexy thing I see over there? That's me, standin' in the mirror. What's that icy thing hanging 'round my neck? Um, that's gold, show me some respect, oh+ aeairiel.



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Jeong Sung-jin
Jeong Sung-jin
  
ÂGE : 27 ans. Né le 7 janvier 1997 à Séoul en Corée.
SURNOM : Sun c'est sa mère qui lui a donné ce surnom.
STATUT : Célibataire pour son propre bien et surtout le bien de ceux qui pourrait le fréquenter.
MÉTIER : Danseur étoile malheureusement en pause. Caissier par nécessité..
LOGEMENT : Chez son cousin Min-Kyung, dans le quartier de Redcliffe. Solution provisoire en attendant de trouver un vrai chez lui..
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POSTS : 592 POINTS : 1130

TW IN RP : mal être, traumatisme, agression sexuelle, pensées suicidaires, instabilité mentale..
TW IRL : aucun mais on peut toujours discuter.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : La couleur rouge le rend malade / Cat est son pseudo sur internet / A fait son service militaire / Hygiène de vie stricte / Coulrophobe / Peut devenir colérique / Ne supporte pas de s’endormir dans le noir / N’a parlé à personne de ce qui lui est arrivé à l’armée / Compte à l’envers quand le stress le gagne / Adopte des rituels pour ne pas perdre pied / Tatoué sur sa hanche gauche / Sa plus grande peur ne plus arriver à danser / N’est jamais tombé amoureux / Refuse d’admettre qu’il va mal et qu’il a besoin d’aide.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #000066
RPs EN COURS : Dark night. ft Min-Kyung

I can protect you, I sweat. ft Kipplin

Such a joke. ft Akira

Escape game. ft Norah

Music time. ft Axel

A long time ago, right ft Hannah

Ceux qui vivent sont ceux qui luttent. ft Kaiden

∆ toi ???
RPs EN ATTENTE : Ciel
RPs TERMINÉS : Min 01 //
Kipplin 01 //
AVATAR : Song Kang
CRÉDITS : patrocle (avatar) / kdramaspace & rot. (gifs)
DC : aucun
PSEUDO : sweety
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/08/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t55636-black-swan#2900177
https://www.30yearsstillyoung.com/t55718-touch-the-stars-sung-jin

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Message(#)I can protect you, i swear ft Jeong Sung-jin EmptyLun 18 Nov 2024 - 10:46

Kipplin Belov adore ce message





I can protect you, I swear.
outfit // song
Septembre 2024 en début de soirée.


TW : mal être suite à son traumatisme.

Sung-jin ne répond pas à la question de Kipplin. Son comportement et ses réactions laissent suffisamment entrevoir combien il ne va pas bien. C’est son silence qui accompagne les derniers mots prononcés par l’homme. Avant qu’un maigre sourire se dessine sur ses lèvres crispées et c'est un oui de la tête qui répond à l’invitation lancée.
Pas la force d’en faire plus.
Pas la force d’en dire plus.  
Et monsieur Belov sort et un client entre. Puis deux. Puis trois. Et les secondes s’égrainent et laissent fuir la tempête qui a failli éclater juste là autour de cette caisse. Caisse devenue l’univers parallèle du danseur. Un tremplin imaginaire pour s’échapper du danger potentiel qui est accroché à ses chevilles comme une chaine. Je sais qu’à un moment tout explosera. Il retarde juste l’instant. Et il affiche un nouveau sourire, chasse dans un coin de sa tête l’horreur, prie pour qu’elle ne vienne pas le caresser. Il reviendra plus tard. A petite dose avant de prendre toute la place et de le faire chuter bas. Très bas. Mais chaque chose en son temps. Ou serait le plaisir sinon.
Et il finit sa journée de caissier.
Essaie de ne pas trop penser à cette rencontre, à cette invitation qu’il a accepté. J’aurais du refuser. Le laisser partir en pensant que je devenu un connard. Il soupire, encaisse le client et passe au suivant. Et les heures filent entre lenteur et rapidité. L’esprit occupé, naviguant entre le réel et les souvenirs floutés. Ceux que je voudrais effacer.

Sung-jin rentre enfin chez son cousin. Vu le temps qu’il lui reste avant que n’arrive 20 heures, il part sous la douche pour se détendre. Et sous le clapotis de l’eau il se répète. Ce n’est pas une bonne idée. Je ne devrais pas y aller. Et l’eau coule sur sa nuque apaisante d’une part, terrifiante de l’autre. Des soupirs lourds sortent de ses lèvres qui tremblent. La peur vient le caresser. Et s’il me faisait parler. S’il poussait une porte que je refuse d’ouvrir. Et l’eau de la douche se mêle à l’eau de ses larmes. Epuisement moral et physique qui le bouffe et l’abîme un peu plus. Il aimerait pouvoir effacer de sa mémoire ce moment ignoble. Anesthésier son cerveau à cette horreur.
Mais impossible.
Si certaines personnes voient leurs traumas disparaitre parce que leur cerveau fait forteresse, ce n’est pas son cas. Et il sort de la douche, frissonne d’une vague qui se renforce le long de ses vertèbres. Il s’enroule dans sa serviette. Je ne devrais pas y aller. Il se sèche puis enfile un survet. Min-Kyung n’est pas encore rentré et ça l’arrange car il ne veut pas que son cousin le voit dans cet état. Le visage ravagé par la douleur devenue bien trop grande. La souffrance n’est pas faite de blessures physiques mais les plaies sont toutes autant présentes dans l’écrin de son coeur et de son âme. Je ne devrais pas y aller. La phrase revient sans cesse comme une mauvaise rengaine. Longeant chaque espace de sa chair, tiraillant un peu plus le maigre équilibre. Et il finit dans sa chambre.
S’allonge et lutte.
Contre les fantômes.
Contre le sommeil.
Contre la peur.
Contre le vide.
Et le temps passe. Sung-jin finit par se relever et se met à chercher dans l’armoire ce qu’il va mettre. La dernière fois que Kipplin et le danseur se sont croisés, celui ci brillait de toute sa gloire, vibrait de vie. Et il prend une tenue qu’il n’a pas encore porté. Peut être que cela fera trop classe sur le coup, mais il resplendira un peu de sa gloire passée. Idiot que je suis, cela servira à quoi ? Croire que l’habit fera oublier l’image renvoyée lors de cet intermède tempête. Monsieur Belov est un homme perspicace. Et Sung-jin un homme entêté qui pourrait fuir si la discussion vient à le déranger. Autant ne pas y aller si c’est pour déjà penser à me tirer. Nouveau soupir. Et il s’habille. L’épuisement tombant sur son ses muscles comme s’il avait trop forcé.

Et il refait le chemin inverse.
Retrouve la rue de la superette.
Puis l’endroit où se situe le bar.
Sung-jin reste à distance au début. Observe. Hésite. Fait demi-tour. Revient. Passe sa main dans sa nuque et se la masse. Je devrais rentrer. Non je devrais passer mon chemin. Il a envie de hurler. Ils vont juste boire un verre. Il orientera la discussion pour que le sujet épineux ne soit pas évoqué. Cela lui fera du bien de voir du monde. De sortir du cercle vicieux dans lequel il tombe. Dans lequel il s’embourbe. Non rien de tout ça n’est vrai et je le sais. Je vais finir crucifier par mes peurs. Il avance. Stoppe devant l’entrée. Regarde à l’intérieur. Cherche la silhouette de Kipplin. Tire toi Sun. Tire toi. Lui crie son cerveau qui disjonctera au moindre faux pas.
Mais il pousse la porte.
Après avoir pris une grande respiration.
Pour apaiser le tumulte qui se joue dans ses entrailles. Qui se joue dans ses veines. Son sang en écorcherait même sa chair. Et il pousse la porte. Passe de l’ombre à la lumière ébloui par la clarté et par le bruit. Un instant tout vacille. Tire toi Sun. Lui répète son cerveau. Trop tard la porte se referme et le regard des clients se pose sur lui. Avant que ses pupilles sombres et ravagées par tous ses questionnements et ses hésitations ne percutent celles claires de Kipplin.
Nouveau soupir.
Nouvelle respiration.
Plus calme.
Enfin en surface. Car en profondeur c’est un tsunami qui fait trembler sa cage thoracique devenu d’un coup trop petite pour garder prisonnière ses angoisses. Trop tard pour faire marche arrière.

Alors comme un robot parait d’un brin d’humanité par le sourire qui se dessine sur ses lèvres crispées, il se dirige vers la table prêt du juke-box. Chaque pas est un combat intérieur contre l’envie de sortir. Dernière chance. Mais dans ce cheminement on devine la grâce du danseur qu'il a été, qu'il est, dans chacun de ses mouvements. Celle jadis exploitée sur scène avec une facilité désarmante et qui même si là elle pèse de toute la souffrance laisse sa trace.
“ Bonsoir monsieur Belov. ”
Il use de politesse, se souvient pourtant que lors de leur précédente rencontre dans ce temps ou il était un danseur c’est le prénom qui avait effleuré ses lèvres. Il tire délicatement la chaise. Tu peux encore fuir.  Non pas ce soir. S’y installe toujours avec cette aura qui a fait sa gloire. Parce que certaine chose ne s’efface pas totalement. Même si sur le coup pour lui elles sont invisibles trop pris dans sa tourmente.
“ Désolé si je vous ai fais attendre. J’ai fini plus tard que prévu. ”
Mensonge simple et efficace. Il y en aura d'autres certainement pour éviter que ne tombe l'affreuse vérité. Pas encore prêt à tout déballer. Par encore prêt à tout affronter face aux autres.
" Je m'excuse encore pour mon comportement de tout à l'heure. Je suis un peu paumé en ce moment. Mais rien de grave juste une mauvaise passe. "
Il sort la même salade qu'il a sorti à Min-Kyung lors de son arrivé pour justifier tous les points négatifs qui se sont, à peine les valises posées, imposés. Est ce que ce soir cela marchera aussi et que Kipplin n'y verra que du feu ?

ft @Kipplin Belov  :l:




« Lorsque je danse je ne peux pas juger, je ne peux pas haïr, je ne peux me séparer de la vie. Je peux seulement être heureux et complet. »
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I can protect you, i swear ft Jeong Sung-jin