ÂGE : 42 ans. SURNOM : évitez, merci d'avance. (son mari a droit à june.) STATUT : il préfère les hommes, elle préfère son argent : mariés pour le meilleur. il n'a jamais été question d'autre chose. MÉTIER : aux commandes de GuardianNest, la filiale dorée spécialisée en objets connectés du groupe SentinelX Security. POSTS : 484 POINTS : 100 TW IN RP : sexisme, népotisme, moralité bof-bof, racisme intériorisé, uc TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
MAX (scénario en cours) ça vieng AVATAR : gemma chan CRÉDITS : avatar (c) strangehell DC : mac sutherland, sloane jarecki, eden veliz. PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 18/07/2023 | (#)Dim 17 Nov - 19:15 | |
| Un appel à trois heures du matin, ce n'est jamais bon signe – généralement, c'est le portable de Max qui les réveille tous les deux. Incident diplomatique, alerte internationale, réunion d'urgence : son monde à lui n’a que peu d’appuis sur celui de sa femme, qui peut dormir avec une aisance relative. Cette nuit, pourtant, c’est elle – plus exactement, c’est son système de sécurité qui se met à beugler, tandis que son portable vibre sur l’oreiller vide du député. Le temps de reprendre ses esprits, les alarmes sont déjà éteintes. Ne reste que le cellulaire, auquel elle peut désormais accorder toute son attention : le nom de Roderick clignote sur l'écran, en-dessous d'une notification de deux appels manqués. Elle ne dit rien, en décrochant, et lui fait à peu près le résumé qu’elle avait déjà deviné : un intrus sur l'entrée du penthouse. Quelqu'un avait réussi à forcer l'ascenseur jusqu'à son niveau sans la clé d'accès, puis passé la première porte. Personne n’est arrivé jusque-là avant – et pour cause, personne n’a essayé. C’est une des principales raisons pour lesquelles Juno ne sécurise pas outre mesure son propre logement : elle sait que, souvent, c’est ouvrir d’autres failles. Et rares sont les audacieux qui s’essaient à un cambriolage sur une figure connue de la domotique sécurisée. Rares jusqu’à ce soir, en tout cas.
Elle demande à Roderick d’amener la personne interceptée dans le bureau de Maximilian – elle n’en a pas, dans son appartement, préférant travailler directement au bureau ou, rarement, sur son canapé devant des séries qui lui servent de fond sonore. Accueillir l’inconnu dans son salon sans avoir pris le temps de se changer ne lui fait pas particulièrement envie – Juno n'est jamais réellement à l'aise que derrière un bureau, de toute façon. Le vigile lui amène la cambrioleuse, la pousse presque jusqu’à la chaise de l’autre côté de la sienne, et Juno se contente de la dévisager en silence. Petite, des traits saillants et agacés, comme coupés au couteau pour figer une expression de contentement. Juno se demande ce qu’elle est venue chercher, chez elle. Ce qu’elle s’attendait à trouver, à part la propriétaire en nuisette, une jambe qui se croise par-dessus l’autre et l’air hautain, à peine penchée par-dessus son bureau.
« Tenter de cambrioler la maison d'un magnat de la sécurité de locaux, c’est couillu, quand même. C’est comme creuser un tunnel sous la maison de Jeff Bezos avec une cuillère en plastique Amazon Basics. »
C’est tout ce qu’elle lâche, en guise de bienvenue, à la place de qu’est-ce que vous faites ici, en lieu de toutes les questions qui l’assaillent. Hors de question de montrer quelque faiblesse ou empressement, pourtant : elle se sent déjà suffisamment nue, malgré sa posture derrière le bureau, malgré Roderick à l’extérieur du bureau. Elle enchaîne : « À moins que ce soit le député auquel vous vouliez vous en prendre ? Vous pensiez que les politiciens occidentaux n'étaient pas protégés dans un contexte de guerre totale en 2024 ? » Elle penche la tête légèrement sur le côté, comme pour deviner ses intentions avant que les mots sortent. Qu’est-ce que la jeune femme venait même chercher, ici ? Etait-ce un coup d’essai avant de s’en prendre aux locaux de l’entreprise, bien plus verrouillés qu’ici ?
« Jolie tech, ceci dit. Je m'empresserai de saluer la concurrence. »
Le ton est un peu plus méprisant que sterne, maintenant. Elle peut reconnaître de belles techniques quand elle en entend parler : son métier, c’est de les étudier pour mieux les contrer. Arriver jusqu’ici, c’est déjà un bel exploit en soi. Ca la rendait curieuse. Elle pourrait crever avant qu’on ne lui fasse avouer, cela dit. « Bon », elle lâche, avec le soupir excédé de celle qui a infiniment mieux, et plus urgent, à foutre. Elle se fait l’effet de la femme de ménage qui engueule Herb quand il vient vider le sachet de croquettes et recouvre le sol fraîchement lavé des débris qu'il porte sous ses pattes. « On en vient à ce que vous faites ici ou je laisse M. Dixon s'occuper de vous ? » Difficilement une menace, quand on connaît le bonhomme ou les us de la maison : il se contentera de la foutre dehors avec une tape sur l'épaule qui signifie grosso modo la prochaine fois, ce sera les flics. Mais l'inconnue ne sait pas ça, et Juno compte autant sur la poigne dissuasive du vigile que sur la menace implicite d’une entreprise à plusieurs milliards de dollars australiens.
@Arsinoé Quinzel |
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