ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
edge of the ocean crédit gif - unapologeticallyallin & lorircreates Helen & @Yasmin Hikmet11/2024 st vincent's hospital
what in the world is this feeling, catch a breath and leave me reeling, it'll get you in the end it's god's revenge. tell me why is it i’m digging your scene, i know i’ll die baby. they put you in a home to fill in but I wouldn't call that living.
Helen ne sentit pas la main de Clarence contre la sienne, ni même l'agitation autour d'elle à son arrivée à l'hôpital. Elle n'avait pas non plus senti son corps être déposé sur un brancard, lorsque les secours étaient finalement arrivés sur les lieux de l'accident. Rien n'avait été capable de la sortir de cet état d'inconscience inquiétant. Le monde autour d'elle continuait de tourner, néanmoins perturbé par l'arrivée de la chirurgienne Stenfield aux urgences. Son monde à elle était en pause ; pour la première fois, la brune eut le sentiment de connaître l'ultime repos. Un repos du corps, mais aussi de l'esprit. Durant son état d'inconscience, Helen sentit son corps détendu, à la recherche de l'insouciance, de la tranquillité. Peut-être lui intimait-elle de se laisser complètement aller. Peut-être lui intimait-t-elle d'arrêter de se forcer, à faire bonne impression devant une famille qui ne l'avait jamais accepté telle qu'elle était. Peut-être lui intimait-elle de laisser son cœur souffler, lui qui avait récemment bien trop souffert d'histoires d'amour, d'amitié. La brune accédait à ces douces demandes, tout en maintenant néanmoins un lien entre les visages familiers qui défilaient dans sa tête et elle. Evidemment, le premier visage qui flottait dans son esprit était celui d'Izan... malgré les angoisses qui l'envahissaient, à cause du caractère incertain de sa santé que son inconscient retenait de l'accident de voiture dont ils avaient été tous les deux victimes, la chirurgienne insistait pour que son meilleur ami ne la quitte pas. D'autres visages amicaux le suivirent, puis un visage féminin retint particulièrement son attention, dans ce moment en suspens. La notion du temps, elle ne l'avait pas. Alors Helen ne sut vraiment combien de temps elle ressentit cette boule de chaleur intérieure en visualisant les traits harmonieux et délicats de la policière qui avait brisé, en un temps record, la carapace de son cœur. Cette dernière n'avait même pas terminé de se forger, que Yasmin avait réussi à mettre en ruine cette distance qu'Helen tentait de prendre dans les relations amoureuses. Sans s'y attendre un seul instant, la chirurgienne s'était éprise d'elle, très sérieusement. Son attirance physique était véritable, authentique, et non pas le fruit d'un désir incertain et succinct. Jamais elle ne s'était sentie attirée de la sorte par quelqu'un, alors ça lui tombait dessus, sans prévenir. Et l'idée ne lui déplaisait absolument pas... si elle s'en sortait, Helen se sentait prête à faire sauter définitivement les verrous de son cœur pour laisser Yasmin entrer sérieusement dans sa vie, sur du long terme, si c'était ce qu'elle souhaitait aussi. Enfin, encore fallait-il qu'elle se souvienne de ces douces pensées en se réveillant. La chirurgienne ne s'entendit pas non plus gémir le prénom de son meilleur ami et de la policière dans son sommeil, après son opération du bras. La douleur avait disparu, probablement grâce aux médicaments administrés par intra-veineuse, et ça lui faisait un bien fou. La sensation de flotter était réelle, jusqu'à ce qu'elle commence petit à petit à se dissiper. Cela ne laissait donc aucune place au doute : Helen se réveillait. Après quelques battements de cils, pour s'accoutumer à la lumière agressive de la pièce qui réussissait à percer à travers la fenêtre, la brune finit par immobiliser son regard sur ce qu'il voyait au plus proche : son bras droit en écharpe, qui répondit très faiblement lorsqu'elle tenta ensuite de se redresser. La douleur n'existait plus, signe de quoi les médicaments faisaient toujours leur boulot. Helen n'osait pas imaginer ce que ce serait lorsque la poche de morphine serait vide... avec cette sombre pensée, son regard papillonna dans la pièce, et tomba sur un visage beaucoup trop familier désormais, à force de l'avoir laissé l'obnubiler depuis la veille. « Yas...min ? » L'idée-même qu'elle soit présente à son réveil lui parut impossible, car la policière et elle n'étaient encore pas suffisamment proches pour que ce soit elle, la personne qui accaparait son inconscience, à ses côtés, non ? A quel moment Helen l'avait-elle placé dans les personnes à contacter en cas d'urgence ? Elle n'avait pas eu le temps de le faire, avant l'accident. Et pourquoi l'aurait-elle fait ? La chirurgienne se souvenait qu'elles se draguaient, certes très explicitement, depuis le bal d'Halloween, mais rien de concret n'avait encore vu le jour entre elles... Helen ne voyait donc qu'une seule explication : « Mince... je suis pas encore réveillée... » Se souffla-t-elle à sa propre personne, persuadée d'être toujours en train de rêver. Sauf que son regard n'arrivait pas à se détourner de celui de Yasmin, qui semblait pourtant plutôt réelle, mais bon. Son esprit lui jouait vraiment des tours depuis des heures et des heures qu'elle dormait paisiblement. « Qu'est-ce que t'es belle... j'ai hâte de pouvoir te le dire de vive-voix. » Les médicaments lui donnent une voix encore plus faiblarde, en plus de son état général qui n'était pas très plus agréable à voir. Elle venait quand même d'avoir un grave accident, qui aurait pu lui coûter la vie, en plus de la mobilité de son bras. Elle avait l'impression de parler à la policière, sans que celle-ci soit apte à lui répondre, comme ça se passait dans sa tête depuis l'accident... mais Helen aurait quand même dû se rendre compte qu'elle frôlait véritablement l'état de conscience depuis déjà deux minutes.
(883 mots)
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 105 POINTS : 590
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andreaDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : YASMEN#3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
HIKWELLS#2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMEN#1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
edge of the ocean crédit gif - unapologeticallyallin & lorircreates @Helen Stenfield11/2024 - st vincent's hospital
what in the world is this feeling, catch a breath and leave me reeling, it'll get you in the end it's god's revenge. tell me why is it i’m digging your scene, i know i’ll die baby. they put you in a home to fill in but I wouldn't call that living.
Ce matin-là, Yasmin a claqué la porte de sa voiture de fonction bien plus sèchement que d’habitude. Elle appréhende toujours de rejoindre son bureau au commissariat, mais elle est davantage contrariée de voir que parmi toutes les bulles de notifications sur l’écran de son téléphone portable, le nom d’Helen n’y figure pas. Elle n’a jamais répondu à son message de la veille, et maintenant que l’invitation a été balancée noir sur blanc, Yasmin ne peut plus l’effacer pour feindre qu’elle n’a jamais existé. Elle a existé, cette invitation, et Yasmin ne parvient pas à la regretter complètement : elle avait vraiment envie de revoir Helen, d’entendre sa voix plutôt que de lire ses mots, d’avoir la chance d’effleurer sa main, de sentir son parfum et d’admirer les traits de son si beau visage… Mais la belle chirurgienne n’a fourni aucune réponse et, dans toutes les possibilités qu’elle envisage, le silence est le pire. Yasmin aurait préféré qu’Helen décline, même sèchement. Au moins, elle aurait été fixée. ’’Quoi ?’’ qu’elle aboie dans le téléphone en attachant sa ceinture, passant ensuite la pointe de sa langue sur ses lèvres pendant qu’elle balaye le pare-brise de son regard légèrement rehaussé de mascara. À l’autre bout du fil, on lui apprend qu’il y a eu un accident grave, hier soir, et que les victimes sont au nombre de cinq : deux sont mortes, trois ont survécu. ’’D’accord…’’ elle le souffle d’une voix distante, sans réelle émotion à cultiver puisque, malheureusement, ces évènements sont monnaie courante dans son métier, et les années ont élimé sa capacité à s’émouvoir des tragédies de ce type. Elle raccroche en mordillant le coin de sa lèvre inférieure, appuie son coude contre la portière en vérifiant une dernière fois sa conversion avec Helen, qui n’a pas daigné donner signe de vie depuis la dernière fois qu’elle a regardé — c’est-à-dire approximativement cinq minutes — puis, compose le numéro qu’on lui a donné. C’est une voix fluette qui lui répond, sans nul doute une infirmière épuisée qui balbutie des informations contradictoires, même si la seule question que Yasmin pose est « sont-ils réveillés ? » ; une interrogation somme toute simple, à laquelle elle peine à obtenir une réponse tangible. Devant l’agacement de la policière, qui fait preuve de bien peu de patience aujourd’hui, l’infirmière se confond en excuses, précisant qu’elle est troublée parce qu’elle connaît Helen depuis des années… ’’Helen ?’’ son sang se glace, ses mains se figent sur le volant et elle détourne les yeux vers son téléphone mis sur haut-parleur, dont la voix qui s’en extirpe confirme, sans le savoir, que c’est bien ce qu’elle a eu peur de comprendre.
* **
Elle ne devrait pas se trouver dans cette chambre d’hôpital, la lieutenant de police, puisque la victime qu’elle veille depuis presque une heure déjà n’est toujours pas réveillée. Le protocole voudrait qu’elle abandonne son fauteuil, prévienne le personnel médical de l’appeler sitôt qu’Helen ouvrira les yeux mais, incapable de la quitter du regard, Yasmin se tient à côté de son lit, sans oser la toucher, de peur de lui octroyer une quelconque douleur. Elle semble si abîmée, si pâle, si fatiguée… Les infirmières lui ont brièvement expliqué son cas, sans chercher à minimiser les blessures puisque croyant s’adresser à la lieutenant et non pas à l’amie-ambiguë qui a traversé la ville à toute vitesse, et qui culpabilise désormais de la colère qu’elle a éprouvé à son égard. Elle a tellement l’habitude qu’on la malmène, Yasmin, qu’elle n’envisage rien d’autre que les déceptions… Cette fois, elle a tiré des conclusions hâtives. Est-ce que Helen a seulement eu le temps de voir son message ? De vouloir y répondre ?
Ayant abandonné sa veste en cuir sur le fauteuil, la lieutenant fait désormais les cent pas dans la chambre paisible, dont le silence est à peine troublé par les machines qui surveillent le rythme cardiaque de la patiente, et les talons de celle qui défile devant son lit, les bras croisés sous l’anxiété. Elle va se réveiller — on lui a assuré, oui, mais quand ? « Yas...min ? » l’écho de cette voix, qu’elle croit tout d’abord avoir rêvé, l’immobilise tandis qu’elle pivote sur ses pieds pour faire face à la chirurgienne, dont les yeux papillonnent en la soulageant d’un poids considérable — elle hésite entre appeler les infirmières ou se précipiter à son chevet et, finalement, c’est la deuxième option qu’elle choisit. ’’Je suis là…’’ qu’elle lui souffle avec douceur en s’asseyant au bord de son lit, glissant une de ses mains sur son visage tuméfié, très délicatement, pour l’effleurer d’une tendre caresse. « Mince... je suis pas encore réveillée... » elle fronce légèrement ses sourcils sans perdre son sourire suave, comprenant aisément que les anti-douleurs ne permettent pas à la belle brune d’user de toute sa lucidité — vu l’état de son bras, c’est sûrement mieux ainsi. « Qu'est-ce que t'es belle... j'ai hâte de pouvoir te le dire de vive-voix. » replaçant délicatement une mèche brune derrière l’oreille de la chirurgienne, avec toute la précaution du monde pour ne pas lui faire mal, Yasmin penche son menton sur le côté en soufflant, d’une voix partagée entre l’amusement et l’attendrissement ’’Je crois que c’est ce que tu viens de faire…’’ elles n’avaient échangé par messages que durant quelques jours, mais ces centaines et centaines de sms avaient tissé un lien particulier entre elles, prolongeant la magie évidente et naturelle qui s’était imposée lors de la soirée d’Halloween… Était-ce bien raisonnable de la regarder avec autant de douceur ? De s’inquiéter autant pour elle ? ’’Je suis tellement contente que tu ailles bien…’’ ça aurait pu être pire, elle le sait, la policière, mais elle préfère chasser tout de suite la possibilité d’une issue plus funeste concernant Helen ’’Est-ce que tu as mal quelque part ? Tu veux que j’appelle les infirmières ? Que je prévienne quelqu’un ?’’tout ce que tu veux lui dit-elle avec un sourire quiet, ses deux mains venant entourer celle d’Helen comme pour la recouvrir de toute la douceur qu’elle souhaite lui offrir.
(1072 mots)
çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
edge of the ocean crédit gif - unapologeticallyallin & lorircreates Helen & @Yasmin Hikmet11/2024 st vincent's hospital
what in the world is this feeling, catch a breath and leave me reeling, it'll get you in the end it's god's revenge. tell me why is it i’m digging your scene, i know i’ll die baby. they put you in a home to fill in but I wouldn't call that living.
Ses paupières papillonnèrent, dans un réveil en douceur, et pas encore douloureux grâce aux médicaments qui agissaient toujours sur son corps faible. La chirurgienne se sentait toujours dans un état d'inconscience et de rêve, et elle ne pouvait croire que la présence de Yasmin était réelle. Malgré leurs échanges par SMS et l'évidente attraction entre les deux jeunes femmes, Helen n'imaginait pas un seul instant qu'elle puisse être LA première personne à ses côtés après ce terrible accident, qui aurait pu lui coûter la vie. Elle ne comprenait pas, par quel miracle, la policière était au courant de cet événement, et comment elle avait su où la trouver. Alors elle ne pouvait être qu'un rêve, un songe... qui lui donnait de plus en plus envie d'être enfin réveillée, pour pouvoir lui envoyer un message. Le lieutenant de police était si belle, et la caresse qu'elle lui donna sur son visage sensible lui donna des frissons dans le dos. Sans parler de ses doigts contre ses cheveux, pour y replacer une mèche ; ça paraissait si réel. Mais les médicaments ne lui permettaient pas encore de comprendre qu'elle était véritablement en train de parler à la femme qui la faisait vibrer ces derniers jours. Alors les mots sortaient tous seuls de sa bouche, dans un souffle. Elle se sentait faible, malgré le manque de douleur pour le moment. Mais c'était plus fort qu'elle, Yasmin était trop attirante pour que le compliment ne lui échappe pas... « Je crois que c’est ce que tu viens de faire… » Sa voix semblait si proche ; elle ne résonnait pas comme tout à l'heure, lorsqu'elle avait encore la sensation d'avoir les yeux fermés. Était-il possible qu'elle soit finalement réveillée ? La situation ne laissait aucunement de place à la gêne, en réalisant que Yasmin l'avait entendu la trouver si belle... au contraire, Helen n'eut aucun mal à passer à autre chose, puisqu'elle commençait à grimacer, en réalisant que son corps contusionné la faisait souffrir. « Je suis tellement contente que tu ailles bien… » Elle entendait ses mots, mais le retour à la réalité se faisait si lent qu'Helen n'était pas en mesure de lui répondre aussitôt. Elle devait imprimer chaque mot, les comprenant sincères, et ça la touchait profondément, malgré son silence. « Est-ce que tu as mal quelque part ? Tu veux que j’appelle les infirmières ? Que je prévienne quelqu’un ? » Yasmin monopolisait toutes ses pensées inconscientes quelques minutes plus tôt, l'avoir à ses côtés avait un côté rassurant. Mais l'évidence se présenta à elle, en même temps qu'elle retrouvait ses esprits. « Izan ! » La personne la plus importante à ses yeux, son meilleur ami, l'homme qui ne la blessera jamais... il était là, avec elle. Et puis, plus rien, lorsqu'elle s'était évanouie. « Où est-il ? » Un élan de panique l'envahit. Helen se rendait de plus en plus compte de son environnement, reconnaissant l'une des chambres du St Vincent sans difficulté. Elle remettait tout en ordre dans sa tête ; le week-end "détente", l'accident, le chauffeur mort, la pente à gravir, le visage d'Izan en sang. « Il va bien... ? Il est vivant ? » Elle avait besoin de l'entendre, d'être rassurée... Helen se sentait prise au piège dans ce lit, alors elle se sentit prise d'une impulsion, et tenta de se redresser complètement pour pouvoir aller voir Izan, qu'elle espérait dans une autre chambre, et non au service mortuaire... sauf que la jeune femme n'était pas en mesure de se relever ; tout son corps, de la tête aux pieds, le lança subitement. « Ma tête... » Souffla-t-elle, en se tenant les tempes de sa main valide. Elle agissait comme beaucoup de patients, à se précipiter pour se relever, alors que le corps n'est pas capable de suivre, surtout après un tel accident. En voyant la mine peu rassurée de Yasmin, la chirurgienne se reprit, se réinstallant lentement dans le lit pour poursuivre le repos dont elle a besoin. « C... Comment tu as su que j'étais là ? » Helen tentait de se reconcentrer sur la beauté de ses traits pour calmer ses angoisses, puis elle vint réclamer silencieusement sa main dans un geste tendre, pour la serrer, et la sentir proche d'elle. Elle en avait trop besoin. « Je n'ai pas pu répondre à tes derniers messages, désolée... » Elle ne les avait pas vu, mais il y en avait forcément, non ? Helen ne se méprenait pas, Yasmin et elle se plaisaient mutuellement, non ? Alors la policière avait du lui envoyer des messages durant tout le temps de l'accident, puis l'opération, et encore après, n'est-ce pas ?
(777 mots)
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ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 105 POINTS : 590
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andreaDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : YASMEN#3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
HIKWELLS#2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMEN#1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
edge of the ocean crédit gif - unapologeticallyallin & lorircreates @Helen Stenfield11/2024 - st vincent's hospital
what in the world is this feeling, catch a breath and leave me reeling, it'll get you in the end it's god's revenge. tell me why is it i’m digging your scene, i know i’ll die baby. they put you in a home to fill in but I wouldn't call that living.
Elle ne s’inquiète pas vraiment des pensées volubiles qui traversent l’esprit de celle qui s’éveille à peine, jugeant qu’il est plutôt naturel que Helen s’éparpille d’abord pour rassembler les débris de sa conscience — une réaction somme toute familière dans ce cas de figure, et ce n’est pas la première victime d’accident que la lieutenant croise, même si c’est la première fois que son implication émotionnelle est aussi forte. Yasmin ne la presse pas, lui laisse tout le temps nécessaire à ce retour à la réalité, sans la quitter des yeux et sans lâcher sa main même si, quand la chirurgienne se met à chercher son meilleur ami, Yasmin serre ses dents l’une contre l’autre en espaçant ses lèvres de quelques degrés, se doutant qu’il va falloir la retenir de quitter son lit, même de force ’’Il est vivant… Calme-toi…’’ elle lui intime sans élever la voix, parler d’un ton doucereux et apaisé pour ne pas donner du crédit à l’angoisse qui se lit sur ses traits froissés par la fatigue, entaché par quelques égratignures qui témoignent de la violence des dernières heures, là-bas, dans la forêt. ’’Il est dans un autre service, mais tout va bien, je te promets. J’irai voir s’il est réveillé tout à l’heure, si tu veux.’’ elle se doute que la réponse va être oui, et elle anticipe déjà que sa comparse veuille effectuer le déplacement elle-même mais, dans son état, il en est tout bonnement hors de question. ’’Reste tranquille, tu as besoin de repos… Tu le verras tout à l’heure…’’ de toute façon, le corps d’Helen la somme à l’immobilité et la lieutenant accompagne sa redescende en replaçant correctement l’oreiller derrière son dos, en la couvant véritablement du regard. « Ma tête… » - ’’Je t’ai dit de rester tranquille…’’ la sermonne-t-elle d’une voix amusée en haussant ses sourcils au-dessus de ses yeux foncés, qui pointent d’un éclat de malice sans délaisser la tendresse, puisque c’est tout ce qu’elle éprouve en observant Helen, réalisant combien la colère était malvenue entre elles. Il va falloir qu’elle lui dise, peut-être… Mais pas tout de suite, l’instant n’y est guère propice. « C... Comment tu as su que j'étais là ? » reprenant sa main dans la sienne pour caresser délicatement la surface de celle-ci, Yasmin appuie l’autre sur le lit, juste à côté de la cuisse d’Helen, en expliquant calmement, ses doigts courant dans la paume de son interlocutrice pour la détendre ’’J’ai été prévenue de l’accident, ce matin. Il va falloir que tu me racontes ce qu’il s’est passé mais, rien en presse, d’accord ?’’ l’une de ses mains s’éloigne pour venir tendrement effleurer la joue d’Helen lorsque celle-ci se confond en excuse qui n’ont pas lieu d’être « Je n'ai pas pu répondre à tes derniers messages, désolée... » - ’’Tu plaisantes ?’’ après l’horreur qu’elle a enduré, comment Helen pour juger que son silence nécessite des excuses ? ’’Je t’avoue que j’ai cru que tu me foutais le vent du siècle alors… C’est moi qui suis désolée.’’ son pouce effleure davantage sa joue quand elle rajoute, d’une voix légèrement plus basse : ’’Je suis si contente que tu ailles bien…’’ son regard et ses gestes ne trompent pas : Helen est loin d’être rangée dans la case « amitié » dans l’esprit de Yasmin, mais ctte chambre d’hôpital ne lui semble pas être le lieu idéal pour en faire l’annonce ’’Est-ce que tu veux boire ou manger quelque chose ? Tu dois être affamée…’’ elle ne sait même pas si elle peut, Helen, mais Yasmin dit tout ce qui lui passe par la tête à défaut de dire ce qu’elle a sur le coeur.
(648 mots)
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