ÂGE : vingt-trois ans. combien de temps pourra-t-elle encore se cacher derrière son âge pour justifier ses erreurs. SURNOM : nono. STATUT : célibataire. a-t-elle seulement le temps pour ça ? c'est ce qu'elle se répète, sans savoir que son palpitant bat plus vite en la présence d'un certain garçon. MÉTIER : étudiant en droit. si au départ c'était pour faire plaisir à papa et maman, elle commence à changer d'avis. le domaine du droit est vaste, elle finira par trouver une branche qui lui correspond. également créatrice de contenu, elle a trouvé son audience à travers ses podcasts et sa chaîne youtube. LOGEMENT : appartement au #220 edward street, spring hill POSTS : 1161 POINTS : 510 TW IN RP : pression familiale ; anxiété GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : troisième d'une fratrie de 4 enfants ≈ vient d'une famille aisée, familière des hautes sphères ≈ ses parents, peu présents, lui mettent une pression telle qu'elle n'a pas le choix de s'éloigner d'eux ≈ très secrète vis-à-vis de ses relations familiales ≈ avenante, altruiste, aime être entourée ≈ fort tempérament, susceptible, têtue et fière ≈ passionnée de peinture et de décoration CODE COULEUR : #a874c8 RPs EN COURS : (huit) nieves ≈ axel #2 ≈ kipplin ≈ akira ≈ sung-jin ≈ damon #2 ≈ oscar #2 ≈ eli
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(elorah) ⚹ and so many moons that we have seen, stumbling back next to me, i've seen right through and underneath and you make me better
RPs EN ATTENTE : olive #2 ≈ axel #3 RPs TERMINÉS : rhett ≈ damon ≈ abel ≈ olive ≈ axel ≈ oscar ≈ maxwell AVATAR : olivia rodrigo CRÉDITS : avatar - sidesnack sur tumblr ; signature - old money ; gifs - sidearthgifs & dailyoliviarodrigo sur tumblr DC : landry chamberlain INSCRIT LE : 21/12/2023 | (#)Dim 17 Nov 2024 - 22:26 | |
| | grace & hustle crédit gif - nemesisgifs @maxwell eames & norah sawyerspring hill - cabinet du procureur |
Norah vivait une période de transition dans son parcours, un tournant qu’elle n’aurait jamais imaginé tant cela lui paraissait impensable. Lorsqu’elle avait rejoint le cabinet d’avocats Reed & Spencer quelques mois plus tôt, l’ambition et les doutes rythmaient ses journées, ce stage devenant un moyen de confirmer ou non sa vocation. Le monde du droit - en particulier le droit pénal - était pour elle un vrai défi mais aussi l’endroit où elle se voyait s’épanouir. Du moins, c’est ce qu’elle pensait à travers les cours à l’université. Mais derrière les bibliothèques et les conférences où les professeurs se démarquaient par leur éloquence, elle avait rapidement découvert un univers plus pragmatique, parfois sans pitié, où la vérité se négociait au prix de compromis. L’affaire Baysight Realty avait marqué son premier contact avec cette réalité. Pleine d'enthousiasme, Norah avait été fascinée par tout ce qui se passait au cabinet, que ce soit les réunions de crise ou les recherches d’informations, tout lui plaisait. Chaque argument, chaque document, chaque détail semblait porter un poids immense. Elle qui adorait fouiller, elle se plaisait à lire et ranger la moindre feuille que les avocats mettait sur son bureau. Norah, dans son rôle de stagiaire, observait tout avec une attention fébrile. Elle voulait comprendre, aider, faire sa place. Mais plus elle plongeait dans le dossier, plus elle sentait monter en elle un doute, un malaise quant au silence sur la souffrance des familles impactées par la construction des immeubles. Un dilemme moral la poussa à agir. Avec l’insouciance et la fougue de son inexpérience, elle avait pris une décision qu’elle croyait juste, en transmettant discrètement des informations à l’équipe du procureur. Elle espérait, naïvement, que cela rétablirait un équilibre. Mais ce qui lui semblait être un petit geste - car il ne s’agissait que de quelques feuilles pliées dans une enveloppe - s’était retourné contre elle avec une brutalité qu’elle n’avait pas anticipée.
Le jour où elle fut convoquée par le procureur Eames resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Le bureau sombre, l’aura déstabilisante de cet homme, son regard presque effrayant, tout la laissait croire qu’elle vivait un cauchemar. Mais le pire resterait la froideur de ses mots. Il l’avait accusée de trahison, de faute professionnelle qui aurait pu coûter cher à toutes les parties. Norah avait tenté d’expliquer son intention mais elle comprit qu’aucune justification ne suffirait, ne lui conviendrait. Elle était fautive et se devait d’accepter les conséquences. Elle quitta le cabinet du procureur ce jour-là avec un poids dans la poitrine, poids qu’elle n’arrivait pas à relâcher. Son retour à Reed & Spencer fut éprouvant. Le regard de Madame Edwards était chargée de déception, lui donnant l’impression d’être une enfant qu’on avait vu faire une bêtise. Pourtant, elle ne la renvoya pas. Elle lui accorda une forme de pardon, mais un pardon sans indulgence. Elle ne voulait plus qu’elle soit impliquée dans ses dossiers, il ne lui restait que le rangement de dossiers et les impressions sans le moindre contexte. Norah accepta son nouveau rôle, réduit à des tâches de secrétariat, sans la moindre lutte. Après tout, elle le méritait.
Les dernières semaines étaient compliquées à gérer pour la Sawyer. Alors qu’elle classait bêtement des dossiers, elle se questionnait sur ses motivations, les raisons qui l’avaient poussée à choisir le droit. Pourquoi voulait-elle devenir avocate ? Était-ce pour défendre des causes justes, ou pour prouver quelque chose à elle-même, à ses parents ? Chaque jour, elle revoyait ses envies en les mettant en perspective avec son erreur. Elle ne voulait pas rester là-dessus, pas sur cette amertume. Quelque part, il lui fallait peut-être cette expérience pour se rendre compte que la réalité était bien différente de ce qu’elle avait imaginé. Sa détermination n’était plus faible, elle avait juste changé, elle était plus sobre désormais. Alors que Norah commençait à accepter cette routine monotone, un appel inattendu vint bouleverser une de ses journées de stage. C’était une secrétaire du cabinet du procureur. Norah écouta avec attention les mots qui lui étaient adressés. On lui proposait de rejoindre leur équipe pour un stage et pas pour des missions ordinaires. Elle travaillerait directement avec le procureur Eames. Elle croyait à une mauvaise blague mais la conversation était bien réelle. L’étonnement persista toute la journée. Pourquoi le procureur, après l’avoir sermonnée si durement, souhaiterait-il l’intégrer à son équipe ? Était-ce une manière de la tester une nouvelle fois ? Voulait-il être en première loge pour détruire son avenir dans ce milieu ? Ou voyait-il en elle un potentiel malgré ses erreurs ? Le doute l’envahit mais elle finit par accepter de rencontrer les représentants du cabinet. L’entretien fut bref. On lui expliqua que, malgré sa faute, son geste montrait une certaine intégrité. Elle avait des atouts mais elle devait respecter le cadre, ce type d’erreurs ne pouvant se reproduire. La proposition qu’on lui fit était plus qu’alléchante car elle assisterait le procureur sur des affaires importantes, des responsabilités qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. Et tous ses doutes se dissipèrent. Après une nuit de réflexion, elle accepta sans hésitation, ne pouvant laisser passer cette opportunité.
Le départ de Reed & Spencer se fit en douceur, Madame Edwards lui souhaitant bonne chance bien que surprise par cette opportunité. Norah avait cru comprendre que son ancienne tutrice et le procureur n’étaient pas de grands amis, rendant la situation un peu gênante. Le matin de son premier jour au cabinet du procureur, Norah ressentait un mélange étrange d’appréhension et d’excitation. Elle s’était levée tôt - trop tôt - incapable de trouver le sommeil. Au delà de la fatigue, la Sawyer se sentait minuscule en franchissant les portes du cabinet. À l’accueil, on la dirigea vers un bureau où elle fut brièvement accueillie par une secrétaire. Cette dernière lui expliqua les bases, l’emplacement des salles de réunion, les archives et les bureaux de ceux qui seraient ses principaux interlocuteurs. C’est la location de son propre bureau qui la choqua. Suivant l’employée, elle reconnut le chemin, les couloirs menant au bureau du procureur. Elle ouvrit la porte, le procureur n’était pas encore arrivé. Là-bas, elle découvrit un bureau dans un coin qui n’était pas présent la fois où elle fut convoquée. Quelques classeurs étaient posés sur ce bureau, qui serait désormais le sien. Elle ne pouvait attendre le procureur les bras croisés, alors elle sortit du bâtiment pour chercher un café au Starbucks à côté. Peut-être qu’il attendait à avoir un café de la part de ses stagiaires lorsqu’il arrivait dans son bureau, dans tous les cas elle voulait faire bonne impression. Elle posa le gobelet sur le bureau de son nouveau tuteur, se faisant violence pour ne pas regarder les papiers soigneusement rangés qui y figuraient. Elle avait appris la leçon, elle ne se mêlerait plus des choses qui ne la concernaient pas. C’est en rejoignant son propre bureau à quelques pas de celui du procureur qu’elle le vit apparaitre à la porte. Elle écarquilla un instant les yeux avant d’afficher un sourire, initiant le dialogue. « Bonjour, Monsieur le procureur ! Vous allez bien ? » Les premières familiarités, elle posa ses mains sur le dossier de sa chaise. « Je ne savais pas trop ce que vous aimiez en café, je vous ai pris un latte... mais avec du lait d’amande au cas où vous êtes intolérant au lactose. » Un rire, ses yeux fixèrent la boisson avant de se reposer sur la silhouette de son interlocuteur, sans se douter que son premier jour serait autant une surprise pour elle que pour lui. --- never ever now i am shivering and withered, we'll never be better. when i met her, she told me she was not a sinner. you said we're not forever. |
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