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 (allow #4) Black Honey.

Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
(allow #4) Black Honey. E626e8cc43ee70b9022ad18acd45895c30cb4876
POSTS : 117 POINTS : 1310

TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : BurlyWood.
RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3)
RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)
AVATAR : Brandon Sklenar
CRÉDITS : starrynightavatars
DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes.
PSEUDO : Crépuscule.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 09/11/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t56669-a-breeze-from-the-distance-is-calling-your-name
https://www.30yearsstillyoung.com/t56704-fragments-of-ties

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Message(#)(allow #4) Black Honey. EmptyDim 17 Nov 2024 - 22:45

Willow Storm adore ce message



Black Honey.
crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot
@willow storm & alistair rivers Brisbane River, Spring Hill.
I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

Il ne devrait pas faire ça, et le pire dans tout ça, c'est qu'il en est parfaitement conscient. Chacun des messages qu'ils s'envoient, est un pas de plus vers de potentielles retrouvailles qu'ils pourraient être amenés à regretter. Peut-être elle, peut-être lui, peut-être tous les deux. Ce n'est pas comme si c'était le destin qui avait décidé de les réunir. C'est Willow et elle seule qui a pris cette décision et qui s'est imposée à lui. Seulement après, la vie s'est chargée de les remettre sur le chemin l'un de l'autre. Pour une soirée et une nuit qui n'auraient jamais dû se produire non plus. Il continue de se dire et de se répéter que ce n'est pas une bonne idée. Qu'ils vont le regretter. Qu'il n'est surtout pas prêt à la laisser revenir dans sa vie, qu'importe la place qu'elle pourrait y prendre. Pourtant, il est là. Dans son 4x4 qu'il utilise pour chacun de ses déplacements. Surtout quand son chien l'accompagne. Et surtout, pour le cas où il aurait envie d'aller se perdre en pleine nature. Ce qu'il fait bien souvent, quand il a besoin de se vider la tête autant que possible. Autant qu'il en est capable, surtout. Le projet du soir est relativement évident pour lui. Maintenant qu'il a pris une vraie douche, a pris la peine de se laver les cheveux et a fait grimper son labrador sur la plage arrière de son véhicule. La seule zone d'ombre et d'incertitudes concerne Willow. Est-ce qu'il va vraiment aller la récupérer devant le bar où ils se sont retrouvés récemment ? Est-ce qu'il va vraiment faire en sorte qu'elle fasse un pas de plus dans sa vie alors qu'elle n'aurait jamais dû y remettre les pieds ? Dans le fond, il sait que oui. Depuis qu'il a pris la peine de se perdre "pour de vrai" dans sa cabine de douche. Depuis qu'il s'est dit que ça ne lui ferait pas de mal d'être à nouveau présentable. Ce qu'il n'a pas été depuis sa séance de dédicaces. C’est son message lui indiquant qu’elle les attendait, qui le fait capituler pour de bon. Il sait que c’est inutile de réfléchir plus longtemps. Il va aller la récupérer.

Promets-moi de ne pas me laisser te briser ...

La boule au ventre, il met exactement trente minutes pour arriver à bon port. La conduite lente, tranquille, un peu hésitante, sans doute. Parce qu'à tout moment, il s'attend à changer d'avis pour de bon et à faire demi-tour avant qu'il soit trop tard. Mais il ne peut ignorer le sentiment de normalité qui lui tombe dessus et qui continue de s'installer dans son esprit. C'est peut-être une brève lueur d'espoir. Une étoile filante qui passe dans son obscurité la plus totale. Pour mieux aller s'éteindre plus loin. Pour ne pas dire se crasher, comme sa vie l'a fait près de deux ans plus tôt. Son chien geint sur la banquette arrière. Il déteste être en voiture. À moins qu'il ne sente que son maître n'est pas tout à fait dans son état habituel. « Je sais que ce n'est pas une bonne idée ... » Qu'il souffle en lui lançant un coup d'œil via le rétro intérieur. Il répond en penchant la tête de côté et en le regardant avec plus d'insistance encore. Depuis le jour de leur rencontre dans un refuge, il lui parle comme s'il pouvait vraiment le comprendre. Il paraît que c'est une certaine forme de thérapie, ça aussi, et, dans le fond, c'est peut-être ce qui lui fait le plus de bien à l'écrivain, qui a ainsi une bonne raison de se lever tous les jours. Un peu de vie bienvenue, quand le canidé ne choisit pas plutôt de faire sa larve tout au fond du jardin. Il n'a pas choisi le chien le plus sociable qui soit. C'est sa chance, ça ... Même pas capable d'ajouter une vraie vie à sa maison qui pue la désolation et la solitude absolue. « C’est aujourd’hui que t’aurais dû être malade ... Ça m’aurait évité de faire une telle bêtise ... » Il ne le pense pas vraiment. Il suffit de voir dans quel état de panique il était quand il a eu à l’emmener chez le véto, pour comprendre qu’il n’en pense pas un seul mot. Il aurait préféré qu’il ne soit pas malade, tout court.

Sois prudent.

Pour la première fois depuis longtemps, en dehors d'un chien qui a besoin de lui comme il en a besoin autant en retour, quelqu'un semble se soucier de lui. Ce ne sont que des mots envoyés dans un message. Ils ne veulent peut-être rien dire du tout dans le fond. Ne sont qu'un réflexe, une formule de politesse ... Mais ils ont noué l'estomac un peu plus fort. Est-ce qu'elle s'inquiète vraiment pour lui ? Est-ce qu'elle se soucie de sa personne et de sa santé ? Ce serait idiot. Il est trop tard pour lui. Il est à terre et n'a pas l'intention de se relever. Alors pourquoi il ne s'arrête pas pour faire demi-tour, quand il l'aperçoit devant le bar. Parce qu'il ne voudrait pas qu'il lui arrive quoi que ce soit à cette heure tardive, bien sûr ! Ce n'est que pour ça. Qu'il ralenti quand il arrive devant elle. Qu'il déverrouille les portes pour qu'elle sache que c'est lui et qu'elle s'approche. À la lueur des réverbères qui éclairent mal l'endroit. « C'est toi qui n'es pas prudente à rester dehors comme ça ... » Qu'il râle pour la forme, en guise de salut. « Tu grimpes ? » Il ne la regarde pas quand elle le fait. Il perd plutôt le regard en direction de l'extérieur. Comme il tente de ne pas être trop perturbé par son parfum qui emplit tout de suite l'habitacle de la voiture. Aussitôt, c'est la tête du chien qui apparaît entre eux et qui fait naître un semblant de sourire sur les lèvres de l'homme. « J'te présente hey. » Le chien lui lance un coup d'œil surpris d'entendre son "nom" avant d'aller presser sa truffe contre le visage féminin. Alistair, lui, reprend sa route. Il a pas mal réfléchi au meilleur endroit où ils pourraient se rendre, tenté de quitter la ville pour aller se perdre sur une vraie plage où ils seraient susceptibles de se sentir seuls au monde. Au lieu de ça, il en a conclu que ce n'était pas plus mal de rester en ville. Alors ils se contenteront d'aller se perdre au bord de la rivière qui traverse Brisbane.

(1073 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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POSTS : 197 POINTS : 1530

TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81.
RPs EN COURS :
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

(allow #4) Black Honey. Tumblr_peafn4Vqj21wksrs1o4_r1_400
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

(allow #4) Black Honey. Ok11
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

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wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

+ communications
alistairelimaeve.
RPs EN ATTENTE : arthur › toi?
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Message(#)(allow #4) Black Honey. EmptyLun 18 Nov 2024 - 6:09

Alistair Rivers adore ce message



Black Honey.
crédit gif - gwennifergifs & ugly confession
willow storm & @alistair rivers Brisbane River, Spring Hill.
I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

Dès le moment où tu avais quitté la maison d’Alistair il y a deux jours, tu avais tenté de te faire à l’idée qu’il y avait au moins une chance sur deux qu’il décide de ne jamais t’envoyer de message. Ce n’était pas une idée à laquelle tu avais particulièrement envie de te faire, mais la balle était dans son camp, et tu refusais de devenir cette personne qui tente de créer des occasions de rencontres entre vous si pour lui, il était plus qu’évident que tu n’étais qu’une histoire du passé. Et puis le premier message était rentré, les morceaux de cette nuit passée ensemble prenant à nouveau toute la place dans ton esprit pour la millième fois dans les quarante-huit dernières heures. La question d’Alistair t’avait surprise. Est-ce qu’on s’est embrassés, Willow? Les souvenirs étaient flous pour lui, et ça n’avait rien de bien surprenant vu la quantité d’alcool qu’il avait ingéré ce soir-là, mais l’impression d’un quelque chose lui était resté avec assez de force pour qu’il continuait de questionner ses souvenirs. Puis les messages avaient défilé, un ton trop accusateur d’une part (la tienne), des excuses que tu n’étais pas certaine de vouloir entendre (de la sienne) et puis les possibles plans de rencontre étaient tombés, laissant place à un silence et tout un tas d’autres choses non-dits. Tu n’aurais pas dû te surprendre lorsque tu es arrivée au bar de réaliser que sa voiture n’était plus dans le stationnement, et pourtant, ton cœur se serre de voir que cette dernière chose qui te liait à lui a disparu aussi vite qu’il n’était réapparu dans ta vie. Mais tu n’as pas envie que ça se termine sur cette note-là. Pas envie que ça se termine tout court. Alors tu avais envoyé un autre message. Plaider ta cause, pour un moment de plus. Pour une chance de discuter de vive voix de tout ce qui s’était passé, sans le choc de la première fois et l’alcool de la deuxième. Que deux esprits complètement clairs, qui vont au bout des choses, peu importe ce que cela peut bien vouloir dire.

Tu n'as pas de mal à convaincre ta collègue de te laisser partir, les clients présents dans le bar se comptant sur les doigts d’une main et la grande majorité des tâches déjà complétées pour la fermeture. Il n’est même pas 22h quand tu sors dehors, prête à attendre Alistair. Tu peux l’attendre dix minutes, une demi-heure, une heure même, tu n’en as rien à foutre. Tu n’as pas l’intention de bouger, l’air frais de cette soirée qui témoigne de l’arrivée imminente de l’été comme simple accompagnatrice. Le ciel qui s’est assombrit est encore parsemé de quelques tâches aléatoires de roses et d’oranges, et ton regard se perd dans cet univers si vaste et si prenant à la fois. Le moment serait presque serein, si ce n’était pas de la musique qui émane du bar et tes pensées qui virevoltent dans un sens et dans l’autre, de peur de réaliser que malgré ses derniers messages, Alistair n’a pas l’intention de venir te rejoindre, de venir te chercher. Ton pied tape nerveusement sur le bitume, ton attention tout de suite attiré par un 4x4 qui s’approche de l’entrée du bar, celui que tu reconnais comme étant celui d’Ali, qui a passé les deux derniers jours dans ce stationnement bien précis. Tu entends le bruit bien particulier des portes qui se déverrouillent, et il n’y a aucune hésitation dans tes mouvements lorsque tu ouvres la porte, et remarques qu’il a l’air dans un bien meilleur état qu’il y a deux jours. « C’est toi qui n’es pas prudente à rester dehors comme ça… » Tu hausses les épaules. Peut-être que c’est de l’insouciance de ta part, mais tu en es venue à faire confiance, peut-être aveuglement, aux clients du bar, de ton bar, comme si tu étais invincible ici. « T’es venu pour me faire du mal, Rivers? » que tu lances sur le même ton accusateur qu’il vient d’utiliser, compléter par un sourire, le genre qui lui a toujours été réservé. Tu sais que non, que jamais Alistair ne pourrait vouloir te faire du mal, même si lui, semble l’avoir oublié. Même s’il se croit capable de te briser au point qu’il voudrait que tu lui promettes de ne pas le laisser faire, si jamais l’occasion se présentait. Et c’est ce qui est troublant dans tout ça. Dit-il seulement ça pour t’empêcher de te perdre dans le genre de pensées desquelles il ne pourra jamais te rendre la réciproque, ou craint-il lui aussi que votre passé ne soit plus si passé que ça? Que vos sentiments enfouis menacent de refaire surface, alors qu’il s’est peut-être promis de ne plus jamais aimer comme ça, après sa femme. Tu ne sais pas, alors tu spécules, tu essayes sans réellement y parvenir de comprendre ce qu’il peut ressentir, consciente que si tu lui poses des questions, tu risques de te retrouver face à un mur de silence. Alors peut-être qu’il a raison. Peut-être que tu n’es pas prudente, pas prudente avec ton cœur et avec lui, mais c’est un risque que tu es prête à prendre alors que tu grimpes dans le véhicule à la suite de sa demande, ton regard s’attardant sur son profil alors qu’il se concentre sur ce qui se trouve devant lui.

L’attention que tu portes à l’écrivain est détournée par la présence d’un gros Labrador noir, dont le visage vient nicher entre le tien et celui du Rivers. « J’te présente hey. » Tu tournes le visage complètement vers le chien qui n’hésite pas à se nicher contre ton cou, et un léger rire t’échappe face à une telle marque d’affection donné si aisément de la part du canin. « Hey hey. » que tu réponds, ne pouvant pas t’empêcher de rire du ridicule du prénom donné au gros toutou. « C’est ridicule Ali, j’ai l’impression de m’adresser au poulet dans Moana! » que tu commentes avec un nouveau rire dans la voix, tes mains continuant de se perdre dans les poils du Labrador alors qu’Alistair se concentre à remettre sa voiture en marche, reprenant le chemin des routes de Brisbane. « T’as vu, Moana? » que tu lui demandes, réalisant qu’il s’agit là d’un film Disney qui est sorti quelques années après votre rupture. Un film qui est devenu rapidement l’un des préférés de ta petite sœur, mais que le Rivers n’a peut-être jamais eu l’occasion de voir, vu le manque d’enfant dans son entourage. Est-ce qu’il y en a justement, des enfants, dans son entourage? Est-ce que ses frères ont des familles, des enfants? Et ses amis, eux? « Jessie était obsédée quand elle était plus petite. Elle s’est déguisée en princesse à tous les ans pour l’Halloween jusqu’à l’an dernier. » que tu lui racontes, sans trop savoir pourquoi tu remplis l’habitacle d’une anecdote sur ta petite sœur. Sans doute parce que c’est plus simple que de parler de sa séance de dédicace, de sa soirée au bar ou même de la nuit que tu as passé dans ses bras. « Où on va? » que tu lui demandes, profitant du moment pour baisser la vitre de la voiture du côté passager, laissant ta main libre se balader à l’extérieur, l’autre toujours occupée à faire des papouilles à ‘hey’ qui semble plus qu’heureux d’être lové contre toi.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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(allow #4) Black Honey. R6Vizoy
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Alistair Rivers
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Message(#)(allow #4) Black Honey. EmptyLun 18 Nov 2024 - 19:47

Willow Storm adore ce message



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Il n'est toujours pas certain d'avoir pris la bonne décision en la recontactant. Mais le moins qu'il puisse dire, c'est que ça a été plus fort que lui. D'abord, il a eu besoin de se rassurer sur le fait qu'il ne se soit rien passé entre eux. Ensuite, il s'est dit qu'ils méritaient sans doute quelques explications plus au sujet de cette soirée et de la nuit qui a suivi. Impossible de savoir comment les choses vont se passer. Peut-être que c'est la pire idée du siècle et qu'ils vont tous les deux regretter parce que leurs échanges seront à nouveau tendus, comme ils l'ont brièvement été au cours de leurs échanges de textos. Mais ils regretteront également s'ils décident de rester dans le silence. Alors mieux vaut essayer de discuter calmement et de se planter, que de ne rien faire du tout et de passer le reste de leurs vies, à tourner en rond et à se poser des milliers de questions sur ce qui aurait pu être fait ou dit. Et puis leur relation passée mérite bien un minimum de considération ... Certes, il a fallu qu'elle ne lui laisse pas trop de choix, pour qu'il daigne prendre le volant de sa voiture et prenne enfin la direction du bar dans lequel elle travaille. Mais il a fini par le faire et il n’est pas loin de vingt-trois heures quand il arrive enfin en vue. Maintenant qu'il est là, il ne peut plus faire demi-tour. Maintenant qu'il est là, il a l'estomac noué. Et ça n'a rien à voir avec une quelconque consommation d'alcool. En guise de bonjour, il l'attaque quand même, plus ou moins. Au sujet de son attente à l'extérieur. On ne peut pas dire que l'endroit soit très bien éclairé et le bar, franchement bien fréquenté. Pour y avoir passé toute une soirée, il a eu l'occasion de s'en rendre compte. Quand bien même, il a très vite été ... Très ivre.

« Ben, écoute ... Ca me ferait un bon sujet pour mon prochain livre. » Il se permet de lui répondre, sarcastique, parce qu'il sait très bien qu'elle n'a pas peur de lui. Les craintes qu'elle a pu avoir quand ils se sont rencontrés, se sont assez rapidement dissipées. Parce qu'il a été doux, patient et très attentif à elle et à ses besoins. Il prend un peu moins de pincettes aujourd'hui. Mais elle a eu le temps de devenir une adulte et de s'endurcir loin de lui, pas vrai ? C'est en tout cas ce qu'il s'imagine et, de toute façon, on ne peut pas dire qu'il ait encore la force de faire énormément d'efforts. Quant aux menaces plus ou moins sous-jacentes dans ses messages quand il a tenté de la mettre en garde contre le fait qu'il pourrait la briser aussi fort qu'il est lui-même brisé, il ne peut pas faire beaucoup plus pour essayer de l'alerter et la prévenir. Si elle plonge tête baissée quand même, il pourra toujours se dire qu'il a au moins essayé de la prévenir ... Pour l'instant, elle semble en confiance quand elle grimpe sur le siège passager. Et que très vite, elle attire l'attention du labrador qui vient la saluer à sa façon. C'est sous le regard de l'écrivain qu'elle laisse s'échapper un premier rire. Un autre, plus franc encore, se fait entendre quand elle interpelle le chien. Cette fois, même Alistair ne peut rester froid et affiche un petit sourire en coin. Le genre d'expression bien involontaire qu'il est surpris de retrouver. « C'est peut-être ridicule ... Mais ça a au moins le mérite d'être drôle. » Qu'il croit quand même bon de lui faire remarquer avant de détourner le regard pour se concentrer sur la route. Comme s’il avait réellement choisi ce "prénom" pour cette raison. La réalité, c’est qu’il n’a pas eu la force de chercher un nom pour un chien. Qu’il s’est trop longtemps contenté de l’interpeller, pour qu’il réagisse à autre chose qu’à ce "hey".

« Si c'est un Disney, non, je ne l'ai pas vu. » Est-ce qu'il doit admettre qu'il ne regardait les Disney et autres films d'animation que pour partager des moments agréables en compagnie d'elle et de sa sœur ? Il pourrait. Mais il n'est pas certain que cette révélation ait beaucoup d'intérêt. Alors il garde le silence et se contente de confirmer ne pas l'avoir vu. Toutefois, il est bien incapable de ne pas sourire un peu à nouveau quand des images de Jessie déguisée en princesse sont glissées dans son esprit. Il est bien conscient de tout ce qu'il a manqué et de tout ce à quoi il aurait pu participer si Willow n'avait pas pris une certaine décision à sa place. Si ces pensées glissent brièvement dans son esprit, elles n'y restent pas. La réalité, c'est qu'il ne peut pas tout à fait lui reprocher cette décision. Qui sait s'ils n'auraient pas fini par se séparer pour une autre raison, de toute façon ? « Est-ce qu'elle sait que le but d'Halloween, c'est de faire peur ? » Il interroge par vague curiosité et pour maintenir la conversation. Parce que c'est quand même plus simple de parler de tout et de rien plutôt que d'aborder des sujets potentiellement dangereux et susceptibles de les faire basculer d'un côté un peu moins plaisant pour tous les deux. Même s'ils devront bien prendre quelques risques à un moment ou à un autre. Ils n'ont pas fait tout ça pour tourner indéfiniment autour du pot, pour être gênés et pour éviter de parler de ce pourquoi ils se sont retrouvés ce soir.

Il n'est pas contre l'idée de retrouver un peu le silence, Alistair, quand le sujet se tarrie. Mais elle a une question tout à fait légitime à laquelle il est bien obligé de répondre. Ce n'est pas comme s'il avait vraiment l'intention de lui faire du mal et de la faire disparaître quelque part ... « Je sais pas ... On va se trouver un endroit où se poser devant le fleuve. C'était ça ou la forêt de mangroves. Mais je ne suis pas certain qu'à la seule lueur de la lune, ça te tente beaucoup. » Contrairement à lui, qui est plutôt en recherche de l'obscurité presque totale quand il se perd dans des coins de nature. Mais c'est justement parce qu'il est en recherche de ce risque qu'il prend de s'y perdre pour de bon. D'y rester. « J'étais pas certain non plus que t'aies envie de faire une demie-heure de route. » À moins que ça ne soit lui, qui ne soit pas vraiment tenté de rester enfermé dans la voiture pendant autant de temps. À ne pas oser entamer des sujets trop sérieux parce qu'il doit rester concentré sur la route et qu'un rien pourrait l'agacer, le frustrer ou le faire tout à fait sortir de ses gonds. « Repousse-le s'il te dérange. »  Parce que le chien continue d'aller perdre son museau au creux de son cou quand ce n'est pas dans ses cheveux. « Je crois qu'il aime bien ton odeur. » Et ça lui rappelle que lui aussi, il aime bien son parfum. Il se rappelle s'en être fait la réflexion quand ils étaient proches au cours de cette fameuse soirée. Ce qui a duré pas mal de temps, d'ailleurs. Et parce qu'il est conscient que l'alcool peut faire sauter quelques filtres, il s'imagine capable de lui avoir fait un commentaire à ce sujet. Ce qu'il ne vérifiera pas ...

(1226 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81.
RPs EN COURS :
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

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stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

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willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

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wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

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I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

Tu fais ton possible pour paraître aussi décontractée que possible dès que le véhicule d’Alistair s’arrête devant toi, mais la vérité, c’est que tu es nerveuse de te retrouver en face à face avec l’écrivain après ce qui s’est passé deux jours plus tôt. Tu lui as reproché de partir sans un mot après la séance de dédicaces, mais tu n’as pas réellement mieux fait, quand tu l’as laissé seul et endormi dans son lit après que vous aillez dormi en cuillère pendant plusieurs heures, laissant comme sa trace de ta présence les résidus de ton parfum dans son lit et ton numéro de téléphone dans son calepin. Tu dois seulement te sentir reconnaissante du fait qu’il ait décidé de l’utiliser, même s’il a bien tenté de te convaincre qu’il valait mieux ne pas poursuivre de contact entre vous, avant qu’en retour, tu ne réussisses à le convaincre de venir te voir ce soir quand même. Et il est là, alors il faut croire que tes arguments ont su être assez convaincants, malgré ses peurs et ses craintes de pouvoir te faire du mal. « Ben, écoute… Ça me ferait un bon sujet pour mon prochain livre. » Un rire t’échappe, même si ce serait mentir de dire que même dans un tel contexte, pouvoir être une source d’inspiration pour lui continue de te faire quelque chose. Elles ont été nombreuses, dans une autre vie, les soirées passé à le regarder écrire, alors que tes propres crayons trouvaient le papier, dans des croquis divers, de bâtiments, d’infrastructures et tout autre création qui t’inspirait dans le moment. Il existe même encore quelques croquis d’Alistair, dix ans en moins, dans tes cahiers, cachés au milieu de souvenirs que tu t’évites de revisiter trop souvent. « Alors ce sera ça, le prochain tournant? L’horreur, les thrillers? »en que tu demandes, refusant de croire qu’il pourrait encore attribuer le terme romance à une histoire te concernant. Tu as eu le temps de le lire deux fois plutôt qu’une, ce dernier livre qu’il a paru, celui dont les thèmes reflètent sans doute un peu les douleurs de son quotidien, celles qui ont bercé sa vie dans les deux dernières années et si tu voudrais lui poser des questions, tu décides de respecter sa seule et unique règle, imposée lors de sa séance de dédicace. Rien sur sa vie personnelle, alors tu te contenteras des bribes qu’il se décide à te partager de lui-même, en grattant avec autant de délicatesse pour autant de lui qu’il se sent prêt à te donner.

L’attention se détache doucement de l’écrivain pour son chien, qui s’impose entre vous comme si la scène lui appartenait et tu n’as aucun mal à lui donner exactement tout ce qu’il veut, quand bien même tu trouves ridicule d’utiliser son nom. « C’est peut-être ridicule… Mais ça a au moins le mérite d’être drôle. » « J’suis un public facile. » Non, pas du tout, mais avec lui? Toujours. C’est quelque chose qui avait fait sa place rapidement au sein de votre histoire. Son humour simple qui avait toujours su provoquer une réaction facile chez toi, alors que tu laissais si peu t’extirper une réaction au quotidien. « Si c’est un Disney, non, je ne l’ai pas vu. » « Tu manques quelque chose. » que tu commentes aussitôt, parce que c’est un de tes préférés, Moana, et tu n’as pas besoin de prétendre que les films Disney ne sont pas un plaisir coupable pour toi parce qu’il le sait déjà, Ali et avec lui, tu n’as jamais eu à cacher la moindre partie de toi, même celles que tu peinais à pleinement comprendre toi-même. « Est-ce qu’elle sait que le but d’Halloween, c’est de faire peur? » « Elle l’a appris récemment, oui. » Et ça avait été bien plus simple pour toi quand elle avait une passion pour les princesses plutôt qu’une envie de devenir une copie exacte du clown dans It, demandant à ce que tu te découvres de nouveaux talents de maquilleuse. Tu sors ton téléphone de ton sac à main, et profites du fait que vous êtes arrêtés à une lumière pour lui montrer une photo que tu as prise du costume complet de ta petite sœur, il y a quelques semaines à peine. « Elle a gagné le concours du costume le plus effrayant au centre des loisirs qu’on fréquente le weekend, je l’ai rarement vu aussi fière. » que tu commentes, parce que c’est simple, de partager ce genre de détails avec l’écrivain, de la même manière que tu avais de lui partager tous les milestones nouvellement atteints de ta petite sœur, alors qu’elle n’était encore qu’un bébé.

Hey ne cesse pas de te demander de l’attention, alors que l’attention d’Alistair se concentre sur la route et que la tienne vacille aisément entre le maître et le chien, comme si ce n’était pas complètement hors du commun, que tu te retrouves ici ce soir. Tu sais que ce sentiment ne persistera pas éternellement, qu’éventuellement, les sujets plus lourds devront être touchés, mais pour l’instant, tu en profites parce que ça te rappelle une époque où tout était plus simple, tout était plus doux, les possibilités autant pour lui que pour toi complètement infinies. « Je sais pas… On va se trouver un endroit où se poser devant le fleuve. C’était ça ou la forêt de mangroves. Mais je ne suis pas certain qu’à la seule lueur de la lune, ça te tente beaucoup. » « Le fleuve est sûrement une meilleure idée. » Ton sens de l’orientation laisse à désirer même en plein jour, et tu n’as pas particulièrement envie d’aller te perdre en forêt et lui donner réellement une prémisse pour son prochain roman. Et puis, l’idée d’aller marcher près de l’eau te plaît. C’est quelque chose que tu aimes et que tu ne prends pas assez souvent le temps de faire. « J’étais pas certain que t’aies envie de faire une demi-heure de route. » « J’ai rien de mieux à faire. » que tu te contentes de lui répondre, parce que tu n’as pas de contrainte de temps. Aucune presse à rentrer. Tu devais travailler pour encore au moins heure, et puis demain tu ne travailles pas, alors autant en profiter pour une fois. « T’es pressé de rentrer, toi? » Dans ta maison vide, où les souvenirs s’empilent? Tu n’oses pas le regarder alors que tu poses la question, de peur que tes vraies pensées ne se reflètent sur ton visage, préférant justement enfouir ce dernier dans le poil du chien qui n’a cessé de te faire savoir ta présence depuis que tu as pris place dans la voiture. « Repousse-le s’il te dérange. » Tu secoues la tête. Au contraire, ça te fait du bien, toute cette attention, non pas qu’Alistair ait besoin de savoir que c’est le plus d’affection que tu as reçu depuis bien longtemps maintenant. « Je crois qu’il aime bien ton odeur. » « Tel maître, tel chien. » que tu murmures, ton visage toujours enfoui dans les poils de Hey, incertaine de savoir si Ali ait pu t’entendre, et c’est sans doute mieux ainsi. Se souvient-il de ce qu’il t’a dit, quand tu l’as aidé à se rendre à ta voiture? Est-ce vraiment le temps de parler des vagues souvenirs qu’il conserve de cette nuit-là? De ce que cela peut possiblement vouloir dire? « Tu veux en parler? »  Alors tu lui donnes le choix, sans être trop spécifique. Peut-être parce que tu n’assumes pas vraiment, mais surtout parce que tu refuses de penser à la manière qu’il a de te faire réagir, encore aujourd’hui.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)
AVATAR : Brandon Sklenar
CRÉDITS : starrynightavatars
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INSCRIT LE : 09/11/2024
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Message(#)(allow #4) Black Honey. EmptyLun 18 Nov 2024 - 22:24

Willow Storm adore ce message



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I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

Elle laisse entendre un rire et lui, il a bien du mal à ne pas sourire un peu en réponse à ce son pour le moins mélodieux. Le genre qu'il ne pensait vraiment pas pouvoir réentendre un jour parce qu'ils se sont perdus il y a bien longtemps maintenant et que leurs retrouvailles ne se seraient sans doute jamais produites si Alistair avait encore sa femme. Puisque c'est certainement la raison pour laquelle Willow a trouvé le courage de venir le retrouver sur ce stand de dédicaces. De le savoir veuf, malheureux et en totale perdition. « Je n’ai jamais tapé dans l’horreur ... Alors pourquoi pas ? » Qu’il continue sur sa lancée. Pour sûr qu’il se sent capable de se faufiler dans une telle direction. Parce que, dans le fond, il aime écrire sur tous les thèmes et tous les sujets. Il aime tester de nouvelles choses. L’inconvénient, c’est son besoin de plonger tête la première dans tous les univers qu’il souhaite retranscrire dans ses bouquins. Ce n’est pas si simple de se perdre dans l’horreur. Sauf celle de la peine, du deuil et de la solitude. Des sujets qu’il sait mieux que jamais aborder ... Une certaine forme d’horreur qu’il a pris le soin d’étaler sur une trentaine de chapitres. Pour finir de la pire des façons possibles. Assurément, la fin qu’il s’imagine avoir un jour. Parce qu’il ne se projette certainement pas sur plusieurs décennies à tenir, comme il le fait depuis deux ans. Il ne le souhaite pas et est certain de ne pas en avoir la force. Quoi qu’en pense et en dise son entourage qui tente encore de le relever. Comme s’il n’était pas devenu suffisamment pathétique pour être oublié et laissé de côté. Il n’y a que ses proches et, apparemment, Willow, pour s’imaginer qu’il a encore quelque chose à apporter sur cette Terre.

Pour ce soir, il ne regrette pas d’être venu avec son chien, Alistair. De quoi limiter un peu la gêne qui aurait eu vite fait de s’installer dans la voiture, s’il n’avait pas été là. Au lieu de ça, le nom de l’animal fait rire la blonde qui ne manque pas de commenter la chose. Avant de préciser qu’elle rit parce qu’elle est bon public. Il ne sait pas si c’est vraiment devenu un point de sa personnalité. En revanche, il croit se rappeler que ce n’était pas le cas auparavant. Il ne l’a pas beaucoup fait rire le premier soir, quand ils se sont rencontrés, et qu’il a tenté la carte de l’humour pour la dérider un peu. Certes, il n’est peut-être pas le plus drôle des hommes. Mais on ne peut pas dire qu’elle se soit beaucoup forcée à rire ou même à sourire, quand il s’est essayé à cette approche faite de blagues innocentes. Elle a au moins représenté un certain challenge pour lui, qui était vraiment décidé à lui arracher ne serait-ce qu’un sourire. Il a quand même fallu un peu de temps avant qu’elle ne parvienne à se détendre en sa compagnie. Aujourd’hui, les rôles semblent être inversés ... « Je ne suis pas fan des Disney ... » Il finit par l’admettre. Sans aller jusqu’à admettre que c’est même plus que ça. Il n’apprécie pas tout ce qui est film d’animation. Il n’a pu les tolérer que lorsque cela lui permettait de passer des moments agréables avec Willow et Jessie. Ce qu’il n’a jamais admis devant la blonde pour ne pas lui donner l’impression qu’il se forçait au point de passer de mauvais moments. Il n’a jamais passé de mauvais moments en leur compagnie à toutes les deux. Et Jessie a tout l’air d’être devenue une gamine très drôle et très intéressante. C’est ce qu’il pense comprendre quand il est question de ses costumes d’Halloween.

Surtout du dernier, que Willow ne manque pas de lui flanquer sous le nez pour qu’il constate par lui-même. « Ça, c’est un vrai costume d’Halloween. » Confirmation soufflée sans l’ombre d’une hésitation. En tout cas, c’est à ça que ça devrait ressembler, un costume d’Halloween. Même si elle est trop adorable pour faire vraiment peur. Contrairement à l’écrivain qui soumet l’idée d’aller se perdre dans la forêt de Mangroves. Sa réponse est immédiate et le conforte dans l’idée qu’elle n’est pas devenue aventurière. « C’est ce qu’il me semblait, oui ... » Qu’elle trouverait cette idée meilleure. Ils ne sont pas tout à fait du même avis sur la question, mais il n’a certainement pas envisagé de la forcer à faire quoi que ce soit. Et il aurait eu l’impression de le faire s’il l’avait entraîné loin, hors de la ville. Ne lui laissant pas beaucoup d’autres possibilités que de faire le trajet retour avec lui également, même si les choses avaient plutôt mal tourné. Ils ne sont pas encore à l’abri à ce sujet. Il suffit d’ailleurs de voir avec quelle vitesse il peut se tendre si les mots ne lui vont pas. Comme la question qu’elle lui pose. Est-il pressé de rentrer ? Pour quoi ? Pour qui ? Le seul être qui compte sur lui est avec lui dans cette voiture. Il n’a donc pas de raison de souhaiter rentrer au plus vite. « Pourquoi faire ? » Le ton est à l’ironie. En effet, pour quoi faire ? Pour se plonger à nouveau dans ses souvenirs qui ne sont plus que des douleurs depuis deux ans ? Pour se laisser sombrer dans l’obscurité comme il sait désormais si bien le faire ? Seul avec ses pensées. Seul avec son désespoir. Seul avec la douleur au cœur.

Alistair qui ne se fait pas prier pour changer de sujet quand il remarque que son chien continue de se frotter à Willow. Il n’est pas certain de savoir si c’est son odeur ou sa chaleur, mais il soumet une idée, sans trop y réfléchir. « Quoi !? » Non, pas quoi. Il a très bien entendu ce qu’elle vient de marmonner dans les poils de Hey. Sans doute parce qu’il se demande depuis qu’il a soumis l’idée qu’Hey soit fan de son parfum s’il a été assez fou pour la commenter lui-même, ce fameux soir ... Avec les mots de Willow, le doute s’insinue plus fort encore. Il échappe un soupir quand elle propose d’en parler. Il ne répond pas. Il serre les dents et ralentit sensiblement la voiture pour trouver un endroit où se garer. « J’imagine que ce n’est pas utile ... » Il n’a pas besoin des détails. Il imagine assez bien qu’il a commenté son parfum. Celui-là même qui est venu embaumer l’intérieur de la voiture quand elle s’y est glissée et qu’il n’a pu que remarquer une fois encore. Il tâche de ne plus y penser quand il se gare et coupe le contact. Il ne reprend pas davantage la parole quand il descend, une fois les clés dans sa poche, et qu’il file ouvrir la portière arrière pour libérer Hey qui descend en trombe. Satisfait au possible de retrouver l’air extérieur. L’auteur ne prend pas la peine de refermer la laisse autour de son collier. À cette heure-ci, ils ne devraient pas croiser grand-monde. C’est donc dans les poches de sa veste en jean qu’il enfonce les mains quand il rejoint Willow de l’autre côté de la voiture, pour prendre le chemin qui leur permettra de se rapprocher du bord de l’eau. « Je suis certain de ne pas avoir dit tant de trucs que ça... L’autre soir, je veux dire. L’alcool ne peut pas m’avoir rendu si bavard. » Il tend quand même une perche, prêt à entendre un autre son de cloche.

(1244 mots)



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stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

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willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

(allow #4) Black Honey. Mg54
wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

+ communications
alistairelimaeve.
RPs EN ATTENTE : arthur › toi?
RPs TERMINÉS : 2024alistair #1alistair #2eli #1.
AVATAR : lili reinhart
CRÉDITS : (av. vesna) + (gif. gwennifergifs)
DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam)
PSEUDO : vlastuin (marie)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 22/09/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t55969-willow-the-eye-of-the-storm
https://www.30yearsstillyoung.com/t55985-willow-i-ll-never-be-satisfied

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Alistair Rivers adore ce message



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willow storm & @alistair rivers Brisbane River, Spring Hill.
I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

« Je n’ai jamais tapé dans l’horreur… Alors pourquoi pas? » Tu hausses les épaules. Il n’y a aucune raison qui puisse empêcher Alistair de tenter l’écriture d’un roman d’horreur parce que ce qui fait sa spécialité, au Rivers, c’est qu’il n’est pas classé dans une boîte toute préparée lorsqu’il est question de son écriture et de ses romans. Il touche à tout, surprend ses lecteurs avec chaque nouvelle publication et c’est toujours une agréable surprise que de plonger dans les univers qui sortent tout droit de son imaginaire. C’est con, sans doute, mais dans les neuf dernières années, ses livres t’ont permis de continuer à te sentir proche de lui, d’une certaine façon, quand bien même tu le partageais de cette façon avec des milliers de lecteurs. Mais tu avais une parcelle de lui que personne d’autre n’aurait jamais. La preuve se trouvait dans cette dédicace qu’était tienne, dans ce roman paru quelques mois après votre rupture. Tu te souviens avoir beaucoup pleuré, la première fois que tu l’as lu. De savoir que l’impact que tu avais fait dans sa vie perdurait, ne serait-ce qu’un peu, alors que tu savais pertinemment que son impact à lui sur ta vie serait éternel. « Tu travailles déjà que quelque chose, ou tu profites du lancement de ton dernier? » C’était encore tout récent, et si tu n’avais pas vraiment une idée de ce à quoi ressemblaient ses états financiers, tu pouvais déduire qu’il ne manquait de rien à voir sa maison, ou encore même sa voiture et tu aimais croire qu’un auteur de sa stature pouvait vivre confortablement de son art. « J’ai vu que tu tenais encore un calepin à côté de ton lit. » que tu commentes avec un petit sourire, te rappelant de ce cahier qui reposait de son côté du lit, dans le studio. Celui dans lequel tu l’as surpris des centaines de fois à noter tout et rien à toute heure du jour et de la nuit, estomaquée par les idées qui ne cessaient de rouler dans cet esprit dont tu étais follement amoureuse. Et s’il tenait à te faire croire qu’il ne restait pas grands morceaux de celui qu’il était il y a dix ans, il était plus qu’évident à tes yeux que des bouts de lui persistaient, et pour ça, tu tenais à t’accrocher. À quoi, exactement? Ça, seul le temps saurait réellement le dire.

Le prénom ridicule du chien d’Ali te rappelle un personnage Disney, la conversation tournant à ce sujet, rappelant à d’autres souvenirs que tu avais autrefois partagé avec l’écrivain. « Je ne suis fan des Disney… » « Quoi? Impossible! » que tu clames aussitôt parce que justement, ils sont trop vifs, les souvenirs que tu gardes d’après-midis passés à son studio, lui, Jessie, et toi à écouter en boucle le film préféré de cette semaine-là. Parce que ça changeait constamment, de La Petite Sirène jusqu’au Roi Lion, passant par les Incroyables et les Bagnoles, il n’y a aucun film d’animation qui n’attirait pas l’attention de ta sœur, et par le fait même, tu t’étais découvert un amour pour ces mondes enfantins, imaginaires, où la réalité n’avait plus sa place, laissant place à un échappatoire auquel tu es toujours accrochée, même aujourd’hui. « Tout ce temps… Vraiment? » que tu commentes, estomaquée. Tu as l’impression que pleins de tes souvenirs sont en train de se réécrire dans ton esprit, mais chaque image est claire : jamais Ali ne semblait découragé ou agacé par les demandes incessantes de ta petite sœur, prenant sa place sur le canapé, un bras autour de tes épaules, Jessie souvent nichée contre son torse, captivé par ce qui passait sur l’écran devant vous. Le souvenir t’arrache un nouveau sourire, un léger « J’aurais jamais cru. » s’échappant de tes lèvres alors que tu continues de flatter Hey qui semble s’être trouvé un nouveau spot préféré dans le creux de ton cou. « Ça, c’est un vrai costume d’Halloween. » Tu acquiesces d’un hochement de la tête, et de le voir réagir si naturellement à ta sœur ne cesse jamais de te faire plaisir.

« C’est ce qu’il me semblait, oui… » qu’il glisse quand tu lui avoues préférer la marche près du fleuve que la promenade en forêt. « Je suis pas vraiment habillée pour une expédition dans la nature. » que tu commentes, ton regard s’attardant sur tes jambes majoritairement dénudées, ta jupe ayant légèrement remontée sur tes cuisses lorsque tu as pris place sur le siège passager. Tu tires légèrement sur cette dernière, te sentant soudainement vulnérable, alors que tu portais un accoutrement similaire il y a deux jours, même si quelque chose te dit que ton habillement n’est pas quelque chose qu’il a analysé bien longtemps, vu l’état dans lequel il était. Tu n’aurais pas dû lui demander s’il était pressé de rentrer, mais la question t’a échappé et maintenant tu regrettes, te mordillant nerveusement la lèvre, le regard concentré sur Hey plutôt que sur l’homme dont le visage s’est refroidi en quelques secondes seulement. « Pourquoi faire? » Tu ne réponds pas à ça, parce qu’il n’y a pas de réponse à donner. Non, Alistair n’est pas pressé de rentrer parce que personne ne l’attend et maintenant que tu as réussi à le convaincre de sortir, tu ne comptes pas le laisser s’échapper si facilement. Surtout pas lorsqu’il fait un nouveau commentaire sur ton odeur qui plairait possiblement à son chien, t’arrachant à ton tour une petite remarque. Tu te souviens trop facilement de la manière dont ton corps avait réagi lorsqu’il avait murmuré ce simple T’sensbon à peine intelligible dans ton oreille. Des frissons avaient couverts ton épiderme, ton cœur s’était alarmé, et à voir la réaction de l’écrivain présentement, quelque chose te dit que c’est son cœur qui s’alarme présentement, alors que tu forces un souvenir sûrement flou dans son esprit. « Quoi!? » « Tu m’as entendu. » que tu te contentes de répéter en haussant les épaules, alors qu’Alistair ne tarde pas à se trouver une place de stationnement, non loin d’un passage piéton.

« J’imagine que ce n’est pas utile… » qu’il te fait comprendre, coupant la conversation court en sortant du véhicule, se rendant derrière pour aider Hey à en sortir à son tour. Tu le regardes faire, clouée pendant quelques secondes sur ton siège face à sa réaction pourtant pas totalement surprenante, pour ce que tu connais de ce nouveau modèle d’Alistair sobre. Tu t’efforces de prendre une longue inspiration avant d’ouvrir la portière et sortir de la voiture à ton tour, rejoignant maître et chien. Alistair laisse Hey avancer un peu devant lui, te rejoignant de ton côté avant de prendre le chemin du trottoir qui longe le fleuve. Une petite brise vous sert de compagne, la ville calme et endormie vu l’heure tardive, le monde semblant s’être arrêté autour de vous. Tu es prête à laisser le silence vous envelopper, persuadée qu’Alistair le préfèrera à une quelconque discussion, mais il te surprend à reprendre la parole en premier. « Je suis certain de ne pas avoir dit tant de trucs que ça… L’autre soir, je veux dire. L’alcool ne peut pas m’avoir rendu si bavard. » Ton regard se perd temporairement sur l’eau calme du fleuve, alors que tu te rejoues peu à peu ce qui s’est passé entre vous alors qu’Alistair était ivre. « C’est pas tant ce que tu as dit que ce que tu as fait, Ali. » Ta voix n’est qu’un murmure, mais il n’y a aucun autre bruit que vos pas sur le bitume et le vent qui frappe doucement, rien qui ne camouflerait pleinement ta voix. Tu enfonces le bout de tes doigts dans les mini-poches de ta mini-jupe, une position faisant miroir à celle de l’écrivain. « Tu l’as dit toi-même, t’étais ivre, les lignes se sont brouillées. C’est pas… C’est pas obligé de vouloir dire quoique ce soit. » que tu tentes de conclure sur un ton aussi neutre que possible, quand bien même c’est une tornade qui rage dans ton système en entier.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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POSTS : 117 POINTS : 1310

TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3)
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Willow Storm adore ce message



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I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

Les échanges entre eux peuvent facilement dériver et prendre une tournure pour le moins déplaisante. Ils ont eu l'occasion de s'en rendre compte lors de leurs retrouvailles. Et plus récemment, par SMS. Alors chaque sujet est épineux. Chaque mot doit être pesé avant d'être balancé. S'il semble maintenant évident, même si ça n'a pas été dit, qu'elle ne risque rien en sa compagnie, elle trouve le moyen de l'interroger sur l'écriture de ses livres. À se demander s'il est déjà plongé dans le prochain. « Je n'arrête jamais vraiment d'écrire… » Et, dans le fond, elle doit bien s'en rappeler. C'était déjà le cas du temps de leur relation. Être auteur est un vrai métier pour lui. Il se forçait à avoir le même rythme que n'importe quel employé. Du matin au soir, sauf quand ils organisaient quelque chose en journée. Et alors il s'installait devant son ordinateur le soir, la nuit ou le week-end. Elle se rappelle sans doute du nombre d'essais abandonnés. De la quantité d'histoires qu'il a commencées avant de les arrêter parce que le fil ne lui plaisait pas. Des personnages trop insipides, un manque de rebondissements, un manque d'émotions et d'autres points plus ou moins réels qui le coupaient dans son élan. Aujourd'hui, il écrit beaucoup moins parce qu'il passe davantage de temps à survoler cette vie sans émotion lui-même. À se perdre des journées entières en pleine nature. Ou à oublier de quitter son lit plusieurs jours de suite. Mais tout ça, elle n'a pas besoin de le savoir. Pas besoin de connaître les détails. Tout ce qui l'intéresse, c'est de savoir s'il écrit déjà le prochain bouquin, avant de mentionner le calepin qu'elle a vu près de son lit. Ce qui lui rappelle qu'elle a vu sa chambre. Probablement vu une partie de la maison. Elle s'est plongée tête la première dans son intimité. Dans sa réalité.

« J'ai toujours des carnets et bloc notes avec moi. » Pour appuyer ses dires, il tapote une poche de sa veste fine. « Celui de la chambre… Il est peu recommandé de le lire. Ironie dans la voix qui en dit long sur le genre de pensées qu'il peut se retrouver à écrire quand la nuit le secoue. Quand la réalité l'assaille de toutes parts. Quand elle lui broie cœur et cerveau et comprime ses poumons. Si elle se réjouit peut-être de constater qu'il a toujours cette manie de prendre des notes à toute heure du jour et de la nuit, elle sera peut-être déçue de l'entendre gâcher quelques souvenirs plus doux qu'ils ont en commun. Parce qu'il admet ne pas être un grand fan de Disney. Alors même qu'à une autre époque, il prenait un plaisir évident à regarder tous les films d'animation possibles avec elle et sa sœur. La réalité, c'est qu'il adorait les avoir toutes les deux chez lui. Contre lui. La façon qu'elles avaient de se blottir contre son corps pour apprécier plus encore le film devant lequel ils étaient installés. Ce n'est pas celui-ci qui comptait vraiment. C'est la scène de vie dans laquelle il se laissait sombrer avec plaisir. Dans le fond, si elle redessine dans son esprit toute cette partie de sa vie, elle en conclura sans doute surtout qu'il a accepté de faire certaines choses uniquement pour le plaisir de passer ce temps avec elles. Elle l'interroge, il hausse les épaules. Il ne ment pas et ne ressent pas le besoin de confirmer. En revanche, un sourire pincé apparaît sur ses lèvres quand elle admet sa grande surprise. « Ce n'était pas si terrible. » Sa façon d'admettre que ces moments étaient agréables, même. De reconnaître qu'il était heureux, qu'importe le film.

Elle devrait quand même s'en douter. Ce n'est pas comme s'il avait l'air d'un homme torturé. Même si la vie s'est chargée de le malmener et qu'il a eu le temps de vivre bien d'autres choses, il chérira toujours ces doux souvenirs. Avec Willow qui ne semble pas avoir tant changé. Avec Jessie qui, elle, a beaucoup grandi. Cette piqûre de rappel se présente sous la forme d'une photo que son aînée ne manque pas de lui montrer. S'il est frappé, une nouvelle fois, par le temps qui est passé, il n'en dit rien. Il a le réflexe de lui lancer un coup d'œil quand elle mentionne sa tenue. Il n'a pas fait attention, ce fameux soir, aux vêtements qu'elle portait. Il a donc bon espoir de n'avoir rien fait et rien dit à ce sujet. En revanche, il a eu le temps de la voir sa tenue, quand il s'est arrêté devant elle. Ce qui n'a pas manqué d'accentuer son commentaire sur sa folie à rester dehors pendant autant de temps, à cette heure tardive. Il n'ose imaginer le nombre de clients un peu lourds avec lesquels elle doit composer quand elle bosse. « D'ailleurs, ces tenues sont ridicules. » Il ramène assez vite les yeux sur la route. Il est certain qu'elle est gênée de la longueur ridicule de sa jupe. Elle l'était de sa robe pour leur premier rendez-vous officiel. Alors qu'elle était d'une longueur tout à fait acceptable. Ali se surprend à avoir ce souvenir qui remonte et ne manque pas de le chasser de son esprit. Un peu plus aidé en ce sens par la question que lui pose Willow. Il la trouve idiote cette question, d'ailleurs. Personne ne l'attend chez lui et c'est là que se trouve le cœur de son problème. Heureusement pour elle, il est bien décidé à ne pas gâcher aussi vite leurs retrouvailles faites dans la sobriété cette fois. Trop de zones d'ombre qu'il veut toujours éclairer.

Alors quand elle fait une remarque qui le ramène à ses interrogations sur cette fameuse nuit, il ne l'évite pas. À sa réponse, il soupire. Elle n'a pas l'air plus perturbée que ça par sa petite remarque. Il ne devrait peut-être pas tant l'être, lui non plus. Il profite qu'ils soient arrivés à destination pour prendre littéralement la fuite. Éviter le risque de potentiels échanges, en descendant de voiture et en se concentrant sur son chien pendant un petit moment. Même s'ils ne tardent pas à devoir se retrouver et à marcher côte à côte. Sans un regard l'un pour l'autre, voilà qui est plus simple à gérer. C'est ce qui lui permet de marmonner quelques mots. De relancer le sujet qu'il était pourtant parti pour fuir. Parce qu'une part de lui a envie de s'assurer qu'il n'a rien fait de bizarre. Mais l'autre préférerait rester dans l'ignorance. Comme si rien n'était arrivé. Mais vivre dans le déni n'a jamais été une solution non plus. Alors il sait qu’il doit prendre son courage à deux mains et cesser d’éviter la chose. D’autant plus que son cerveau lui fait pas mal défaut. Il mélange la réalité avec ce qui lui passait par la tête ce soir-là. Alors quand il est question de ce qu’il “a fait” il se tend. Un peu de panique à l’idée d’avoir eu un geste déplacé. De la panique également à l’idée d’avoir envoyé des signaux contraires à ce que le Alistair sobre pense et souhaite. « Rassure-moi … Je n’ai rien fait d’inconvenant ? » C’est sa première crainte. « En effet. Tout ça … Ce n’était vraiment rien. Juste … » Soupir. « Tu ne dois pas te faire de fausses idées. » Mais n’est-il pas en train de s’emballer en pensant qu’elle pourrait en être là de ses réflexions ? Qu’elle pourrait être en train d’imaginer, projeter et espérer quelque chose ? Alors même qu’elle ne peut décemment pas être passée à côté de la terrible réalité : il est un homme brisé qui n’a plus rien à apporter d’autre que de la déception, à qui que ce soit.

(1319 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.


Dernière édition par Alistair Rivers le Mar 19 Nov 2024 - 23:46, édité 1 fois
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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POSTS : 197 POINTS : 1530

TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81.
RPs EN COURS :
(allow #4) Black Honey. 6d43874338968bb82e599560d8d1462ea0e57b98
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

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I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

« Je n’arrête jamais vraiment d’écrire… » Ça te rassure de l’entendre, en quelque sorte. Tu sais qu’il t’a dit que ses livres étaient la seule chose à laquelle il accordait la moindre importance désormais - en d’autres mots du moins - mais chaque petit morceau de lui qui est encore semblable à celui qu’il a été autrefois t’apparaît comme étant une preuve ultime que malgré les changements que la vie - et surtout la tragédie - ont forcé en lui, il demeure l’homme que tu as connu. Celui que tu as aimé. Le premier homme à qui tu t’es offerte entière, sans trop savoir ce que cela voulait dire, sans avoir la moindre idée des ramifications que cela allait avoir sur toi, sur le reste de tes relations interpersonnelles, ou plutôt l’absence de. Tu ne saurais dire si c’est réellement ton manque de confiance envers les hommes et ton manque de temps et d’espace dans ta vie pour une relation lorsque ta sœur était ou bien si c’est le fait qu’aucun autre ne pourrait arriver à la cheville d’Alistair Rivers, de l’homme qu’il était, de ce qu’il avait su te faire ressentir pendant ces deux années et demi passées à ses côtés. La réalité, c’est que tu évites de trop longuement t’attarder sur cette question, parce que ça fait trop mal de penser que tu as peut-être laisser partir la plus belle personne que tu as rencontré par peur d’être trop. Et cette personne n’est plus aujourd’hui, plus vraiment. Parce qu’il a aimé et il a perdu lui aussi, de la pire façon qui soit, et les pièces qui restent ne s’agencent plus aussi bien qu’elles ne le faisaient autrefois et putain, tu ne devrais même pas penser comme ça mais c’est impossible de t’en empêcher, quand il est juste là, si près et pourtant si loin à la fois. « J’ai toujours des carnets et bloc notes avec moi. » Il tapote sa veste, te laissant entendre le bruit de ce que tu devines être un bloc note dans sa poche. « Celui de la chambre… Il est peu recommandé de le lire. » « J’ai rien regardé. Je te le jure. » que tu te sens le besoin de préciser, parce que c’est quand même dans ce dernier que tu as écrit ton numéro de téléphone. Ce serait mentir de dire que tu n’as pas été tentée de te perdre dans les pages gribouillées de son écriture, mais tu n’en as rien fait, mettant un point d’honneur à respecter sa vie privée malgré l’envie brûlante de comprendre tout ce qui pouvait bien se jouer dans son esprit, surtout dans ses nuits d’insomnies, à défaut d’en avoir eu un léger aperçu pendant celles d’ivresses.

Il est difficile de ne pas se perdre dans la nostalgie des moments qui ont été, entre vous, du temps de votre histoire. Surtout que cette dernière te paraît si belle et si douce, en contraste avec les personnes que vous êtes devenues aujourd’hui. Lui si brisé et refermé sur lui-même, toi toujours aussi méfiante et sur tes gardes. Vous n’êtes désormais qu’un duo improbable alors que vous étiez autrefois tout l’un pour l’autre, et cela impose inévitablement un nouveau regard sur votre histoire, surtout lorsque certains détails sortent et donnent l’impression de changer la donne, comme cette aversion qu’Ali a supposément pour les films d’animation. Mais plus tu y repenses, plus tu réalises que rien ne change parce que le moment a toujours été bien plus important que le film sur l’écran, et c’est un peu ce que te confirme sa réaction. « Ce n’était pas si terrible. » Ton sourire fait écho au sien, doucement, dans un moment qui rappelle à quel point vous avez pu être proches, avant. « Je saurais quoi faire si l’envie me prend de te torturer. » que tu ajoutes sur un ton de plaisanterie, parce que ces eaux-là semblent bien plus simple à manier que tout ce que vous n’osez toujours pas dire au sujet de cette nuit pourtant très récente. Tu en conviens que Jessie est une zone sécuritaire et qu’en cas de doute, une anecdote sur ta sœur pourra toujours aider à ramener un brin de calme entre vous, même si tu crains encore le moment où il osera réellement te dire ce qu’il pense de ta confession vis à vis de votre rupture, de la maladie de ta sœur, en dehors de ce simple commentaire non-voilé qu’il t’a envoyé un peu plus tôt par SMS. Mais le temps n’est pas aux confidences ni aux résolutions de problèmes, quand tu préfères plutôt lui demander où vous allez. Le fleuve est une option plus sécuritaire que la forêt, de par l’heure de la journée ainsi que ton accoutrement, et malgré ta tentative de ne pas suranalyser chaque fait et geste de l’écrivain, tu ne manques pas le regard furtif qu’il porte sur toi. Sur ta jupe trop courte, sur ton top trop moulant, qui se veut de mettre l’accent sur tes courbes d’une manière que tu n’as jamais tenté de mettre en valeur du temps que vous étiez un couple. « D’ailleurs, ces tenues sont ridicules. » Son commentaire t’arrache un simple rire désintéressé, loin de ceux sincères que tu as pu échappé à ton arrivée. « Je suis pas exactement en charge du code vestimentaire. » que tu commentes, légèrement agacée sans trop savoir pourquoi. Est-il en train de porter un jugement sur toi, sur ce que tu portes, ou plus poussé encore, sur les choix que tu as du faire pour subvenir à tes besoins, à ceux de ta sœur?

Fort heureusement, Hey sert de distraction avant que tu ne te perdes trop loin dans tes réflexions, mais c’est un répit de courte durée quand le cœur du sujet est involontairement abordé par ce commentaire qu’Alistair porte sur ton parfum. Tu n’as jamais été aussi consciente de l’odeur que tu laisses sur ton passage que depuis qu’il la mentionné dans son état d’ivresse, et d’entendre le commentaire dit à nouveau te laisse entendre que cette dernière semble encore fait son effet sur l’homme. C’est dur, impossible même, de ne pas laisser les questions sur l’effet que toi, dans ton entièreté, tu lui fais et avant même que le sujet ne puisse être pleinement abordé, Alistair est prêt à fuir. Il semble donc plus prudent de tomber dans un silence lorsque vous vous retrouvez à marcher ensemble, en direction d’un chemin vous rapprochant du fleuve, mais l’écrivain ne semble pas satisfait de demi-vérités et de non-dits, te forçant à mettre carte sur table des choses que tu n’es même pas certaine de comprendre toi-même. « Rassure-moi… Je n’ai rien fait d’inconvenant? » « Quoi? » Le mot t’échappe sur un ton choqué, ton visage se tournant vers lui pour mieux apercevoir une réelle crainte émaner de lui. « Non, non. Bien sûr que non, c’était pas du tout comme ça. » Ses souvenirs de cette nuit-là étaient-ils flous ou point qu’il ne puisse pas se faire confiance dans les gestes posés à ton égard? « En effet. Tout ça… Ce n’était vraiment rien. Juste… Tu ne dois pas te faire de fausses idées. » Un souffle choqué s’échappe de tes lèvres et tu t’arrêtes subitement de marcher, et tu te demandes combien de temps avant que maitre et chien ne réalisent que tu ne les suis plus. Ça ne prend que quelques pas avant qu’ils ne se retournent vers toi, ton regard chaotique s’accrochant à celui de l’écrivain. « Tu dis ça alors que t’es même pas certain de ce que tu as dit et de ce que tu as fait. T’étais même pas certain de savoir si on s’était embrassés ou non, mais tu veux pas que je me fasse d’idée?! » Tu secoues la tête vivement de gauche à droite, t’efforçant de prendre une grande inspiration pour ne pas laisser les émotions prendre le dessus. « Alors je vais te le dire, ce qui s’est passé. Je t’ai ramené chez toi. Je t’ai aidé à te changer après que tu aies passé une bonne dizaine de minutes à te vider l’estomac de tout l’alcool que tu avais ingéré. Tu m’as demandé de rester avec toi dans ta chambre. Tu m’as appelé Stormy. Tu m’as embrassé sur le front. On a dormi collé l’un contre l’autre. Mais s’il te plaît, dis-moi encore comment je ne dois pas me faire d’idée. » Ta voix craque sur les derniers mots, et tu réalises sûrement en même temps que lui l’intensité avec laquelle tu n’as pu t’empêcher de ressentir tout ce qui s’est passé chez lui, cette nuit-là. Tu déglutis difficilement, recherches un calme que tu n’es pas certaine de ressentir présentement avant de reprendre la parole. « Je veux être là pour toi et… et peut-être que tu veux que je sois là aussi. On a jamais été que des amis, Ali. Peut-être qu’on doit apprendre comment faire. » Parce que tu ne veux pas le voir disparaître de ta vie une fois de plus, qu’importe combien l’idée de pouvoir n’être qu’une amie pour Alistair Rivers semble être quelque chose d’aussi loufoque qu’impossible. Mais s’il ne veut pas que tu te fasses d’idées, c’est la meilleure chose à faire. Alors pourquoi est-ce que tout cela a un drôle de goût amer?



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)
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Message(#)(allow #4) Black Honey. EmptyMar 19 Nov 2024 - 23:45

Willow Storm adore ce message



Black Honey.
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@willow storm & alistair rivers Brisbane River, Spring Hill.
I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

S'il y a bien un sujet de conversation qui n'est pas trop sensible, c'est celui qui tourne autour de son écriture et de sa passion pour celle-ci. C'est presque un terrain neutre, quand bien même ça a toujours un petit quelque chose d'intime. Depuis le temps qu'il écrit, il est habitué à être lu, même lorsqu'il est question de chapitres et d'histoires dans lesquelles il a la sensation de glisser des choses très intimes. Ça a pas mal été le cas dans son dernier roman dans lequel il s'est vachement projeté, lui que la vie ne fait plus vraiment rêver. Faire mourir son héros pourrait bien être une façon d'annoncer que lui-même pourrait finir par se retirer. Si ce n'est pas complètement en s'ôtant la vie, ce sera peut-être en cessant d'écrire finalement. Il pourrait continuer sans jamais plus rien publier. Pour disparaître, lentement mais sûrement, dans l'oubli le plus complet qui soit. Il ne sait pas Alistair. Parce qu'il ne se projette plus dans aucune direction et aucune situation. « Tu n'as pas besoin de jurer. Je n'ai pas imaginé le contraire. » Parce qu'aussi étonnant que cela puisse être, il lui a accordé sa confiance il y a bien des années de ça et n'a jamais eu de raison de vraiment la retirer. Surtout, il peine à l'imaginer devenir trop curieuse et malhonnête d'une quelconque façon que ce soit. Il est même certain qu'elle ne s'est pas "amusée" à aller et venir sous son toit pour visiter la demeure sans vie, mais pleine d'histoires. Parce qu'elle n'est pas comme ça, Willow, et qu'il ose espérer qu'elle ne l'est pas devenue. « C'est juste déconseillé, pour le bien de la santé mentale de toute personne. » Parce que la sienne est pas mal bousillée déjà, de toute façon. On pourrait difficilement faire pire. Sauf s’il venait à arriver quelque chose à son chien. Celui qu’il a adopté pour affronter au mieux la solitude et qui s’est révélé être un compagnon de vie parfait. Assez présent pour qu’il ait toujours une bonne raison de revenir en vie de ses expéditions, entre autres.

Assez brièvement, il se retrouve à reconnaître n’avoir jamais été un grand fan de Disney. Conversation qui se termine par une ébauche de sourire de sa part. Il estime avoir eu son lot de torture dans cette vie-là. Mais certes. En soi, ça n’y ressemblerait sans doute pas si c’était dans un contexte dans lequel ils seraient en train de partager un bon moment, comme c’était le cas à cette autre époque. Mais ils en sont loin de cette époque et de ces moments qui étaient si doux à vivre. Aujourd’hui, ils peinent à se parler dans cette voiture et quand ils le font, ils semblent marcher sur des œufs. Enfin ... Alistair ne prend pas tout à fait de pincettes quand il se permet un commentaire sur les tenues que portent les serveuses de ce bar dans lequel elle travaille. « Ça, je m’en doute. » Sinon, elle n’aurait pas du tout fait le choix d’une telle tenue. À moins qu’elle n’ait beaucoup changé dans sa façon d’être et de se vêtir. « Je dis seulement que c’est ridicule d’obliger des serveuses à se couvrir le minimum, pour le plaisir des clients. » Et il n’a évidemment pas du tout son mot à dire sur la question. Pourtant, il se permet de le faire, parce que de nouveau, il en a assez de ses filtres et de la retenue minimum exigée pour ne pas vexer. Et en l’occurrence, il a un avis bien arrêté sur la façon dont sont considérées les femmes dans la société. À vrai dire, c’est même Willow qui lui a fait ouvrir les yeux sur tout ça. Sans chercher à le faire. Simplement en se confiant à lui et en lui permettant de réaliser la quantité de femmes malmenées par les hommes, de façon plus ou moins insistante, évidente et répétée. Il n’aurait probablement jamais réalisé tout ça sans elle. Ou beaucoup trop tard. Parce qu’à part sa mère, il n’a pas grandi avec de filles/femmes. Quelques cousines, quelques tantes. Mais personne qu’il voyait très souvent. Et sa mère étant d’une génération très différente de la sienne, ce n’est certainement pas elle qui allait le faire avancer sur ce genre de sujet.

S'il s'imagine un peu bêtement qu'ils vont finalement éviter les sujets sensibles, très vite, il réalise que ce serait idiot. Ils ne sont pas venus se perdre par ici pour ne pas aborder les sujets importants. Il a besoin de savoir. Besoin de se rassurer aussi, un peu. S'assurer qu'il ne s'est rien permis de bizarre. Et à sa réaction, il comprend tout de suite que ce n'est pas le cas. Elle semble même tout à fait choquée par l'idée. Il échappe quand même un soupir discret quand elle lui confirme que "ce n'était pas du tout comme ça". Il a trop peu de souvenirs clairs de cette soirée, pour être bien certain de son comportement et de ses mots. Il n'a jamais eu ce genre de problème, mais à la fois, il sait qu'elle était chez lui, qu'il a été physiquement trop proche et qu'il a été troublé. Un mélange qui n'augure pas nécessairement que du bon. Maintenant qu'il est rassuré à ce sujet, il décide d'en rajouter une couche pour rappeler Willow à l'ordre. Il ne faudrait pas qu'elle s'imagine quoi que ce soit. Qu'elle pense qu'ils vont retrouver ce qu'ils ont perdu. Il se libère de ses mots sans vraiment anticiper sa réaction. Au point de ne pas réaliser tout de suite, qu'elle ne marche plus à côté de lui. Il est trop perdu dans ses pensées pour en prendre conscience. C'est l'absence de bruits de pas qui répondent aux siens qui le fait réagir. Il tourne la tête, constate, s'arrête net. Sifflement léger pour que Hey en face de même. Il pivote et s'asseoit en le regardant, l'air très étonné de le voir immobile. Alors l'auteur daigne enfin pivoter pour regarder la blonde qui l'observe. Qui n'a pas bougé d'un pouce. Il comprend que ses mots ont eu un impact certain sur elle. Il n'est pas encore bien certain de savoir lequel, en revanche. Il serre les mâchoires sans répondre à sa première répartie. En effet, il n'est pas encore certain de ce qu'il a fait et dit, mais il se doute qu'il a dépassé un paquet de limites.

Et puis elle se lance tout à fait. Retraçant la soirée sans chercher à lui dissimuler le moindre détail. Raison pour laquelle il pince les lèvres et détourne le regard. Passablement gêné de réaliser qu'il n'a pas rêvé les rapprochements physiques, et soudainement, il a beaucoup moins de mal à imaginer les différentes situations. Il n'est pas même capable de la regarder dans les yeux quand il est question du surnom qu'il s'est permis de lui donner à nouveau. Le passé qui se mélange au présent. Ce n'est sans doute pas du tout surprenant pour un type qui s'est totalement paumé dans sa propre vie. Qui a bu au point de se perdre plus profondément encore et de tout mélanger. La réalité, c'est qu'il n'a pas trop de mal à imaginer le bordel que ce devait être dans son esprit. Il n'a pas non plus rêvé la nuit passée dans les bras l'un de l'autre. À vrai dire, il se rappelle très bien être revenu se blottir contre elle après avoir été malade une nouvelle fois. Avoir été en vrac et avoir abandonné l'idée de lui demander de partir alors qu'elle n'aurait jamais dû être là. Il a consciemment choisi de revenir contre elle parce qu'il a ressenti le manque de présence réconfortante dans sa vie, plus cruellement que jamais, à cet instant précis. Il réalise qu'elle a retrouvé le silence et qu'elle attend probablement des réponses, Willow. Cette perspective lui noue de nouveau l'estomac. « J'ai envie que tu sois là. Autant que j'ai envie que tu me laisses tranquille. » C'est bien ça le problème. Il n'est pas capable de savoir ce qu'il veut et ce qu'il ne veut pas. « Pourquoi t'es revenu, Willow ? C'était plus simple quand personne n'attendait rien de moi. Tu ne peux pas ... Tu ne dois pas attendre quoi que ce soit de moi. » C'est la plus grosse évidente qui s'étale dans son esprit. Elle ne doit rien attendre de lui. Ni qu'il prenne la peine de la contacter pour prendre de ses nouvelles. Ni qu'il en donne, ni même qu'il se pointe à tous les coups s'ils décident de se voir pour faire une chose ou une autre. Rien que pour toutes ces raisons, il sait, Alistair, que ça ne vaut même pas le coup d'essayer. « Le Alistair de ce soir-là c'est juste ... » Enième soupir. Avant de trouver le courage de ramener son regard dans le sien. « Ca va faire deux ans que je suis complètement paumé. Que je me demande ce que je fous encore là. Ce soir-là j'étais suffisamment ivre pour m'accrocher à toi parce que, l'espace de quelques heures, j'ai oublié que neuf années étaient passées. Et plus encore, les deux dernières... »

(1514mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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RPs EN COURS :
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

(allow #4) Black Honey. Tumblr_peafn4Vqj21wksrs1o4_r1_400
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

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willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

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wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

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Alistair Rivers adore ce message



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Tu es rassurée de l’entendre te confirmer qu’il ne te pense pas capable de fouiner dans ses affaires sans son consentement. Rassurée de réaliser qu’il peut encore avoir une confiance aveugle en toi, malgré le temps qui a filé. Quand tu es entrée chez lui l’autre soir, tu as eu l’impression d’être l’une des rares personnes qui a un accès à cette partie de sa vie. Aux souvenirs qui hantent les murs, mais qui ont disparu de sa chambre à coucher, pour ne laisser que le fantôme d’un Ali qui ne sait plus comment avancer. « C’est juste déconseillé, pour le bien de la santé mentale de toute personne. » Et qui s’occupe de ta santé mentale, Ali? La question est sur le bord de tes lèvres, et si tu ne craignais pas qu’il ne se décide soudainement à faire demi-tour, te ramener au bar et mettre fin à cette conversation, tu la lui poserais cette question parce que tu t’inquiètes. Tu t’inquiétais pour lui avant même d’avoir mis les pieds à la librairie, la journée de vos retrouvailles, et tu t’inquiètes encore plus depuis cette soirée d’ivresse et d’excès. Tu t’inquiètes de le voir taire et oublier tout ce qu’il est, noyé dans un deuil qui est trop difficile à faire. Tu t’inquiètes des quelques mots glissés dans les messages que vous avez échangé plus tôt dans la journée. Quand il t’a dit je veux plus avoir autant d’importance pour quelqu’un, comme si tout était déjà joué d’avance, que plus jamais personne n’aurait accès à lui, ni à son cœur. Tu as presque peur de penser que les moments sont peut-être comptés pour lui, parce que c’est ainsi qu’il le veut. Tu te doutais que les choses seraient lourdes pour lui, tu ne t’imaginais pas de retrouver un Alistair en paix complète avec sa vie, vu la tragédie qu’il avait vécu, mais jamais tu n'aurais pu présumer de l’état dans lequel tu le trouverais. Même après ces quelques rencontres, tu n’étais pas certaine de réaliser l’ampleur de son mal-être. Tu ne savais pas comment aider, tu savais seulement que tu voulais aider, même si sur ce point, Alistair ne semblait pas être d’accord.

C’est plus simple, pour un moment du moins, de laisser la conversation couler sur des sujets d’antan qui ne touchent pas le cœur des problèmes. Des films Disney, des costumes d’Halloween, des rires qui s’échangent sur le nom stupide de son chien, ce dernier que tu auto-proclames automatiquement comme étant ton nouveau meilleur ami face à tout l’attention qu’il semble prêt à te donner simplement parce que tu es là, simplement parce que tu sais le flatter dans le sens du poil. Tu ne pourrais certainement pas en dire autant au sujet de son maître, qui demeure extrêmement difficile à lire, les morceaux de conversations glissant tranquillement sur des sujets moins aisés, sur lesquels tu ne t’attendais pas réellement à entendre des commentaires de sa part. Comme sur ton accoutrement de travail. Un uniforme imposé par la nature du boulot, non pas par des choix volontaires de ta part, chose que tu ne manques pas de lui faire savoir. « Ça, je m’en doute. Je dis seulement que c’est ridicule d’obliger des serveuses à se couvrir le minimum pour le plaisir des clients. » « T’as vu le bar où je travaille. Le propriétaire est prêt à n’importe quoi pour garder les clients qu’il a encore. » Et toi, tu endures parce que c’est un chèque de paye sur lequel tu ne peux pas cracher depuis bien longtemps maintenant. Travailler de soir, c’était la manière la plus simple pour toi d’être auprès de ta sœur pendant la journée. Le bar, pour tous ses défauts, restent l’un des rares lieux où tu te sens en contrôle, même si ton look pourrait laisser croire le contraire. Alistair connaît ton histoire, ton passé, l’absence de confiance que tu attribues à la grande majorité de la gent masculine. Peut-être qu’il ne comprend pas ton choix, peut-être qu’il s’imagine que tu as changé, que tu t’es ouverte d’une manière surprenante, vu le temps que tu as pris à t’ouvrir à lui du temps que vous étiez ensemble. Il y a beaucoup de choses que tu pourrais lui expliquer, sur les choix que tu as fait, sur celle que tu es, celle qui n’a sans doute pas tant changer dans la dernière décennie, mais autant tu as envie de t’ouvrir à lui, pour lui montrer que c’est encore possible, il y a cette part de toi qui cherche à se protéger aussi, toujours, même de lui. Mais tu te dois de lui montrer l’exemple. D’offrir, en espérant qu’il aura envie de le faire en retour. « Ça fait peut-être pas de sens pour toi, mais au bar, j’ai le contrôle. Je décide de mettre la mini-jupe. J’ai le contrôle sur qui regarde, et surtout, j’ai le pouvoir de leur dire de pas toucher. Je reprends ce qu’on m’a volé. » Tu n’es pas certaine que cela puisse faire réellement du sens pour l’écrivain alors que même pour toi, ça sonne complexe.

Il est de plus en plus évident que malgré toutes vos bonnes intentions, toute conversation entre vous ne se déroulera pas sans accroc, et tu ne peux que faire preuve de patience et de compréhension pour chaque pas devant, mais surtout chaque pas derrière qui se produit entre vous. C’est une danse peu familière, où tout semble être à refaire, à réapprendre entre vous, perdus quelque part entre les versions d’avant, celles de maintenant et toutes celles entre ces deux points bien précis. Mais ta patience en prend un coup quand Alistair te demande de ne pas te faire d’idées, sur une situation dont il ne semble qu’avoir des bribes. Tu arrêtes de le suivre, quelques pas de distance vous séparant désormais lorsque l’écrivain se retourne vers toi, appelant son chien à s’arrêter au passage d’un sifflement et puis tu décides de ne rien cacher. À quoi bon? Les faits s’étendent entre vous, les souvenirs partagés sans que tu ne parviennes à en faire le tri, à en comprendre le sens. C’est injuste de sa part de te demander de ne pas te faire d’idées quand tout est si flou, qu’il se joue du chaud et du froid avec toi, les lignes du présent et du passé s’entremêlant comme s’il n’existait plus aucune ligne de temps précise. Tu ne sais pas quoi être pour Ali. Tu ne sais pas non plus ce que tu veux être, pour lui. Et pire encore, tu ne sais pas comment être là pour lui, alors le terme amis semble être celui qui s’applique le mieux à votre situation, une place que tu aimerais prendre dans sa vie, s’il t’en donne l’opportunité.

Le silence comme seul témoin, qui s’étire et qui s’étend dans une tension qui ne fait qu’augmenter peu à peu, seconde après seconde. « J’ai envie que tu sois là. Autant que j’ai envie que tu me laisses tranquille. » Ça a le mérite d’être clair : lui non plus, n’a pas la moindre idée de ce qu’il veut vraiment. Sobre ou en état d’ébriété, le combat semble éternel et tu ne peux qu’imaginer la fatigue constante que cela doit lui procurer. « Pourquoi t’es revenu, Willow? C’était plus simple quand personne n’attendait rien de moi. Tu ne peux pas… Tu ne dois pas attendre quoi que ce soit de moi. » « Pourquoi? Parce que tu préfères te cacher dans ta maison vide? Parce que tu préfères te faire croire que ça fait moins mal, si personne n’est attaché à toi? » Tu es sans doute plus brusque que tu n’as besoin de l’être, peut-être un peu cruelle de mentionner cette maison qui l’attend de l’autre côté de la ville, mais quelque chose te dit qu’il a besoin de l’entendre. De réaliser une bonne fois pour toute que se fermer au reste du monde, ça ne peut pas être la solution à son malheur, et surtout, ça ne peut pas être une manière de vivre sur le long terme. Mais il ne vit pas, Ali. Il survit. Difficilement, si tu te fis à ce que tu as vu deux jours plus tôt. « Le Alistair de ce soir-là, c’est juste… » « Une version de toi que tu préfères enterrée. » que tu complètes pour lui parce que tu refuses de croire qu’il n’y avait pas un brin d’honnêteté dans ce qu’il t’a dit, dans la manière dont il s’est comporté avec toi.

« Ça va faire deux ans que je suis complètement paumé. Que je me demande ce que je fous encore là. Ce soir-là j’étais suffisamment ivre pour m’accrocher à toi parce que, l’espace de quelques heures, j’ai oublié que neuf années étaient passées. Et plus encore, les deux dernières… » Tu prends quelques secondes pour avaler la confession, avant de lever la tête légèrement et trouver son regard. « Tu t’es accrochée à moi parce que c’était moi, ou parce que j’étais là? » Ça te fait peur de l’entendre, tu n’es pas certaine de vouloir entendre la réponse, mais tu as besoin de savoir. Peut-être bien que cela suffira à tuer ces fausses idées, justement. Celles qui ont pris racines malgré toi, dans un coin de ton esprit. Qui n’attendait qu’un peu d’attention pour reprendre une place de choix dans le flot de tes pensées. Doucement, tu recommences à marcher, brise un peu de la distance que tu avais imposé entre vous, venant même à le dépasser légèrement avant de reprendre la parole. « J’ai pas connu ta femme et j’ai pas non plus la prétention de comprendre ce que ça fait, de perdre sa famille comme ça. Mais j’ai pas besoin de savoir pour te dire que de vivre comme ça, renfermé et reclus de tout et de tout le monde, ce n’est pas la solution. Que ce n’est pas ce qu’elle voudrait pour toi. » Tu jettes un léger regard dans sa direction, sentant ses objections sur le point de s’immiscer entre vous. « Et me dis pas que j’ai pas le droit de parler de ta vie privée, Ali. Tu peux pas tout compartimenter comme ça. C’est juste pas possible. » Et tu sais que tu pousses fort, sans doute un peu trop, que tu risques de le voir lever les pattes et mettre fin à tout ça avant même que ça n’ait le temps de commencer, mais tu ne peux pas rester là sans rien dire, prétendre que c’est normal, prétendre que ça ne te fait rien. « Je suis revenue parce que tu me manquais. » que tu conclues le plus naturellement du monde, parce que c’est la seule raison que tu peux réellement lui offrir. La simple vérité.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3)
RPs TERMINÉS : # ft Willow (2) # Willow (1)
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CRÉDITS : starrynightavatars
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PSEUDO : Crépuscule.
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Willow Storm adore ce message



Black Honey.
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@willow storm & alistair rivers Brisbane River, Spring Hill.
I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

C'est un moment un peu suspendu, un peu hors du temps, qu'ils sont en train de vivre dans cette voiture. Quand les sujets de conversation se font un peu plus légers et posés. Quand bien même, tout sujet de conversation peut vite en entraîner un autre et rejoindre les terrains glissants. De quoi les amener tout doucement vers le cœur même de leurs problèmes aujourd'hui. Cette fameuse soirée, les raisons des dérives de ce soir-là, la raison pour laquelle Alistair ne s'est finalement pas contenté de la fuir et d'arrêter toute cette folie. La réalité, c'est qu'il n'a eu de cesse que de penser et repenser à cette soirée et qu'il ne sait pas avec certitude ce qui se joue dans son esprit esquinté par la dépression qui semble l'accompagner depuis presque deux ans. Pour lui, dont la sensibilité a toujours été à fleur de peau, et le risque de se faire mal pour de bon, grand. Mais éviter les sujets sensibles, ça pousse aussi à mentionner des choses qui ne le regardent pas vraiment. C'est ce qu'il fait quand il mentionne sa tenue vestimentaire. Il ne peut que pincer les lèvres quand il est question du propriétaire du bar. Il sait qu'il n'a pas besoin de donner un avis sur tout. Alors il la ferme. Et il écoute la suite qui est bien plus intime et personnelle. Il ne sait pas comment elle fait pour être de nouveau si à l'aise avec lui pour se confier ainsi, mais ça lui fait du bien de l'entendre. De retrouver un semblant de normalité. Ce qui est peut-être idiot. Ce qui n'a peut-être pas de sens. Mais le semblant de "retour en arrière" y est certainement pour quelque chose aussi. « Je comprends. » Qu'il se contente de lui souffler. Sans entrer davantage dans les détails, puisqu'il ne se sent pas plus légitime de le faire. Ce n'est pas une surprise que les choses soient beaucoup moins simples et bien plus tendues, en un rien de temps. Pourtant, c'est le cas presque aussitôt qu'ils rejoignent le bord du fleuve. Ils sont une fichue cocotte minute qui peut leur péter à la tronche à tout moment. Et quand il doit lui répondre, Alistair, il ne prend pas la peine de trancher et de donner des réponses claires. Parce qu'il en est incapable. Il ne sait plus lui-même où il en est. Il ne sait plus que faire, que dire. Il est complètement perdu et c'est ce qu'il étale entre eux.

La triste réalité de son sentiment de solitude et le fait qu'il se sente si perdu depuis tant de temps. Et il se fige de la tête aux pieds quand elle répond sans faire de détour ni prendre de pincettes. Il n'est pas habitué à tant de franchise. Il y a bien son amie Elisa qui tranche sans hésiter de cette façon avec lui. Mais les échanges ne sont pas pointés à ce point sur leur réalité à chacun. « Parce que je… » Il hésite et n'est pas certain d'avoir une vraie réponse à lui donner à ce sujet. Quelque chose de clair et d'honnête. Il en reste relativement bouche bée. « Parce que je n'ai rien à apporter. À qui que ce soit. » Parce qu'il est vide et ne prend plus la peine de porter un filtre quand il parle. Parce qu'il s'en fout de tout. De tout le monde. Il s'en fout même d'elle qui s'imagine pouvoir revenir dans sa vie comme si de rien n'était. Il tente de s'expliquer encore. Au sujet de l'homme qu'elle a eu l'occasion de revoir récemment. Une version de lui qu'il préfère enterrer. Il ne nie pas. Il se contente de hausser les épaules. Parce que, dans le fond, il est bien question de ça. Cet homme ne peut et ne doit plus exister. Pas dans cette réalité. Sans un mot de plus sur la version de lui qui s'est révélée avec l'alcool, il précise le brouillard dans lequel il se trouvait. Le mélange des temps et des choses. Et les poings de l'homme se referment dans les poches de sa veste à sa question. « Je viens de te le dire. C'est comme si j'étais revenu neuf ans en arrière. Mais je t'ai dit de ne pas te faire de fausses idées. » Qu'il gronde dans sa barbe, les mâchoires serrées. Il sait qu’il dit une chose, mais agit à l’inverse. Lui demander de ne rien s'imaginer, mais faire des confessions qui ramènent le doute. C'est à l'image du bordel qui fait rage dans son esprit. À l'image de ses tourments qui n'en finissent plus de le secouer en tous sens et de le perturber plus que de raison. Elle ne comprend certainement pas à quel point, Willow. Elle n'a pas encore tout vu de cette vie malmenée et de l'âme torturée qui en est ressortie. Elle n'a que des extraits peu réjouissants. Willow qui se remet en mouvement pour qu'ils reprennent leur marche. Plus ou moins côte à côte.

Et elle reprend la parole, relance la discussion, remet le sujet sur le tapis. Dans le fond, il n'est pas vraiment surpris qu'il soit question de son épouse. Ils peuvent difficilement crever l'abcès et parler de la situation de l'écrivain, sans entrer dans les détails de sa vie privée. Il ne dit rien. Même si ça le tend. Même s'il serre les poings un peu plus fort. Même s'il ferme les yeux, rien qu'un instant. Qu'il souffle un bon coup et hoche la tête de façon à peine perceptible. Se donner le courage de parler de ça sans se fermer trop vite et sans envoyer chier la blonde, trop durement.  « Tu crois que je ne le sais pas, que ce n'est pas ce qu'elle aurait voulu pour moi ? » Qu'il en soit conscient ou non, ça vient même s'ajouter au poids qui pèse sur ses épaules et qui est d'une lourdeur excessive. Ça le fait culpabiliser plus fort parce qu'il n'arrive pas à faire autrement. À moins qu'il n'ait pas suffisamment essayé, il n'en sait trop rien. « Pff… Crois-moi, j'ai abandonné l'idée de ne pas te laisser me parler de ma propre vie privée. » À quoi bon lutter sur ce terrain-là, franchement ? Elle est beaucoup plus têtue que dans ses souvenirs. Peut-être qu'ils n'avaient que très peu de désaccords à l'époque et n'avaient pas réellement l'occasion de se chamailler. Ou elle a un caractère plus affirmé. Il ne saurait le dire. Ils ont changé tous les deux, ce n'est plus à prouver ça. Alors quand elle donne la raison de son retour, il n'est pas certain de savoir quoi en penser. Ni certain de savoir ce que ça provoque chez lui. Joie ou panique. Soulagement ou anxiété. « Au risque de me répéter, c'est le Alistair de 23 ans, des projets plein la tête et pas encore trop esquinté par la vie, qui te manque. » Quitte à tourner en boucle, il veut vraiment qu'elle prenne conscience de combien il est changé par rapport au jeune homme avec lequel elle a été en couple. La vie s’en est bien chargée. « Comment tu réagiras le jour où je cesserai de répondre à tes messages parce que je suis incapable de sortir de mon lit ? » Il espère qu'elle prendra la fuite et ne supportera pas trop longtemps ses conneries. Qu’elle n’acceptera pas de souffrir de son comportement. Parce qu'il est persuadé que ça arrivera. Qu'il finira par la blesser trop fort et trop de fois. C’est ce qu’il tente de lui faire entendre. Pour qu’elle abandonne avant qu’il ne soit trop tard. « Qu’est-ce que je suis censé faire, Willow ? »

(1265 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

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stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

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willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

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wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

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Alistair Rivers adore ce message



Black Honey.
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I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

« Je comprends… » Tu ne sais pas si c’est réellement le cas, mais tu laisses le sujet de conversation mourir de cette façon, et c’est sans doute pour le mieux. Parce qu’il y a beaucoup de choses à dire qui sont plus importantes à discuter que le code vestimentaire du bar et à savoir si ce dernier a du sens ou non. Parce que tu oublies très vite ce que tu portes quand le cœur du sujet est finalement abordé, cette nuit ensemble prête à être enfin décortiquer d’une manière ou d’une autre, pour en comprendre le sens. Mais là où tu espérais obtenir un semblant de réponse de la part de l’écrivain, tu ne trouves que plus de questions. Plus d’hésitations. Des doutes soufflés du bout des lèvres sans réellement donner d’explications. Parce que c’est exactement ce qu’il souhaite sans doute, Alistair. Rester en surface. Ne pas te donner un accès complet à sa douleur, à son mal-être. Parce que c’est plus simple de tenir tout le monde à bout de bras que de leur offrir une place de choix dans sa propre vulnérabilité. Tu le sais trop bien parce que c’est quelque chose que tu fais au quotidien avec la grande majorité des personnes qui t’entourent. C’est même quelque chose que tu as essayé avec lui, quand tu n’avais que 18 ans, peu prête à laisser quelqu’un voir derrière ton armure. Et pourtant, il la percer et jamais tu n’en es venue à regretter ce fait. Alors peut-être qu’à ta façon, tu cherches à lui rendre la pareille. Tu cherches à être là pour lui dans un moment où il est plus qu’évident qu’il a besoin de quelqu’un, d’une raison pour se sortir de ce cercle vicieux de destruction dans lequel il semble coincé. « Parce que je… Parce que je n’ai rien à apporter. À qui que ce soit. » Il se répète, l’écrivain, sans doute dans le but de bien faire entendre son point, mais tu te refuses de l’entendre, parce que tu refuses de croire que cela puisse être la vérité. Tu refuses de croire que tout ce qui est bon et beau et vital chez lui puissent s’être envolés avec sa femme lors de cet accident tragique. Tu refuses de croire que des fragments de lui ne sont pas restés derrière, sous les couches d’un deuil qui prend trop de place, d’une blessure qu’il se refuse à laisser guérir. « Alors c’est quoi le plan, Ali? Tu attends la fin et personne n’est censé rien dire? Ceux qui t’aiment, qui s’en font pour toi, ils sont censés juste être d’accord avec ta décision de te laisser mourir à petit feu alors que t’es là, bien vivant, une vie devant toi que tu te refuses de prendre en charge? » Non. Tu ne sais pas ce que sa famille et ses amis peuvent bien faire, tu ne veux pas juger des décisions qui ont été prises par ces derniers sans connaître, mais tu ne peux pas jouer la simple spectatrice sans tenter de modifier la scène, changer la trajectoire de cette histoire qui prend de plus en plus des allures de tragédie. Non, tu ne peux pas le permettre. Pas lui, pas Ali.

Quand il est question de cette nuit, des rapprochements qu’il y a eu entre vous, tu ne peux pas t’empêcher de chercher une confirmation sur ce qui était, ce qui aurait pu être. Si c’est toi qui lui influençais de telles réactions, ou seulement l’alcool et un corps chaud contre lequel se blottir. Ta question arrache un grognement à l’écrivain et tu jurerais être revenue deux jours plus tôt, quand son mode de communication premier était ces putain de grognements. « Je viens de te le dire. C’est comme si j’étais revenu neuf ans en arrière. Mais je t’ai dit de ne pas te faire d’idées. » « Tu fais chier. » que tu marmonnes aussitôt pour toute réponse, parce que c’est vrai. Il te dit froid, agit chaud. Un pas devant, trois pas derrière. Mais surtout, il ne faudrait pas que tu t’imagines quoique ce soit, parce que tu as tort. Non. C’est bien compliqué que ça, il le sait, mais ne l’accepte pas parce que ça reviendrait à revenir sur ce fait auquel il tient si fort: qu’il n’a rien à offrir à qui que ce soit alors que tu le sais pertinemment toi, que ce n’est pas vrai. Et peut-être que c’est un coup bas, que de mentionner sa femme. Mais tu n’as pas besoin de la connaître pour savoir que toute personne qui a pu aimer Ali au point de lier sa vie avec lui, de créer une famille avec lui ne voudrait pas de ce semblant de rien pour lui. De cette déchéance qu’il s’impose comme si c’était la solution à son mal. « Tu crois que je ne le sais pas, que ce n’est pas ce qu’elle aurait voulu pour moi? » « Prouve-le! » que tu ne peux t’empêcher de t’exclamer, sans doute de le but de le faire réagir, ne serait-ce qu’un peu. Qu’il se fâche, qu’il t’envoie chier, n’importe quoi pour te prouver encore un peu qu’il ressent encore, qu’il est capable de sortir de cette coquille vide de tout dans laquelle il prend refuge pour se protéger lui-même de l’influence des autres. « Pff… Crois-moi, j’ai abandonné l’idée de ne pas te laisser me parler de ma propre vie privée. » À ça, tu ne peux t’empêcher d’échapper un rire, parce que sa frustration est si dense entre vous, que tu ne peux qu’être fière d’avoir déjouer ses plans, d’être contrevenu à cette règle stupide qui dit que personne ne peut lui parler de quoique ce soit le concernant. « Et si tu parlais des belles choses aussi? » que tu lui proposes soudainement. Parce que vous vous concentrez sur la douleur de la perte et de son deuil, mais il n’y a pas eu que du noir dans les neuf dernières années. Et s’il te parlait d’elle, des souvenirs - les bons, les doux - qu’il conservent plutôt que de les garder enfermer dans une boîte rien que pour lui. Qu’il partage. Qu’il la fasse vivre, dans ce qu’elle avait de beau plutôt que de la garder coincer dans sa détresse. Peut-être qu’il ne trouvera pas ta proposition appropriée, mais au point où vous en êtes, qu’as-tu réellement à perdre à lui proposer de changer sa façon de faire, celle qui clairement, ne lui apporte rien de bon?

« Au risque de me répéter, c’est le Alistair de 23 ans, des projets plein la tête et pas encore trop esquinté par la vie qui te manque. » Il a raison, oui. Parce que tu n’as pas encore eu une vraie chance de connaître celui d’aujourd’hui, au-delà de sa souffrance, et même si cette dernière fait partie intégrante de qui il est désormais, ça ne change pas l’opinion que tu t’es formée de lui il y a une dizaine d’années de cela maintenant. Sa souffrance n’enlève en rien les qualités que tu lui as aimé si fort, ne change pas ses défauts et ses manies que tu pourrais sans doute reconnaître entre mille, s’il t’en donnait l’occasion. « Comment tu réagiras le jour où je cesserai de répondre à tes messages parce que je suis incapable de sortir de mon lit? » C’est de ça qu’il a vraiment peur, n’est-ce pas? De te faire mal en retour? Promets-moi de ne pas me laisser te briser. Ton regard s’adoucit seulement alors que tu étudies l’écrivain de la tête aux pieds, cette tension constante émanant perpétuellement de son langage corporel et tu n’as qu’une envie: le prendre dans tes bras et lui dire que tout ira bien, même s’il n’est pas en mesure de te croire pour l’instant. « Je sais où tu restes maintenant. Si tu disparais, je pars à ta recherche. » que tu réponds doucement, osant un léger mouvement dans sa direction, sans toutefois initier un contact qui pourrait être malvenu de ta part. « Ou je disparais avec toi un peu. Parfois, ça fait du bien. » De se cacher pour mieux reprendre le contrôle. Mais pas tout seul. Pas aussi longtemps qu’il ne semble l’avoir fait depuis la mort de sa femme. « Qu’est-ce que je suis censé faire, Willow? » « Me laisser une chance. » Tu n’en demandes pas plus. Tu sais qu’Alistair n’ira pas mieux du jour au lendemain. Que ta simple présence dans sa vie ne suffira pas à le sortir de son tourment, et tu es loin d’avoir la prétention de croire que toi, Willow Storm, puisse avoir la force de sortir qui que ce soit de sa misère quand tu es pourtant une habituée de la place. Mais tu sais ce que c’est que d’avoir besoin d’une main tendue dans sa direction, tu sais la différence que cela peut faire, d’avoir une personne supplémentaire en arrière de soit pour nous aider à se relever quand ça semble impossible, alors c’est tout ce que tu lui demandes. Qu’il te laisse une chance, qu’il te laisse une place. « Tu penses que c’est possible? » Ne ferme pas la porte, Alistair.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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Alistair Rivers
Alistair Rivers
  
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs.
SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle.
STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre.
MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide.
LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais.
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TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ...
TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Willow (3)
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PSEUDO : Crépuscule.
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Willow Storm adore ce message



Black Honey.
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I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

Il n'est pas tout à fait certain de savoir quelle direction ils sont en train de prendre tous les deux, mais les échanges peuvent très rapidement prendre une mauvaise direction et devenir pour le moins épineux. Sans doute même que, dans le fond, c'est bien le but de cette rencontre au bord du fleuve qui traverse la ville. Ils ont échangé quelques messages avec le but sans doute de mettre fin à un certain suspense après cette soirée clairement trop alcoolisée durant laquelle Alistair a dépassé bon nombre de limites. Il ne sait comment gérer cette situation et comment ne pas se perdre pour de bon. Lui qui ne fait déjà qu’errer dans cette vie-là, depuis deux ans maintenant. Il ne sait même plus comment lui faire entendre raison à Willow qui semble vouloir s'accrocher pour une raison qu'il ne comprend pas bien. Parce que ce n'est quand même pas faute d'essayer de la prévenir. Il n'est plus le même homme et il se pourrait qu'il l'entraîne avec lui dans sa chute, plutôt qu'elle ne parvienne à l'aider à se relever. Il est même persuadé que personne ne peut rien faire pour lui. Mais ça, il semble évident que Willow ne veut et ne peut pas l'entendre. Quand elle reprend la parole et met des mots sur ce qu'il renvoie et ce qui est sa réalité à lui, il laisse entendre un rire sans joie. Un rire qui n'a sans doute pas sa place suite à de tels propos, et pourtant, c'est plus fort que lui. « Eh bien oui. C'est un peu ça l'objectif. » Il admet tout de suite, sans tourner autour du pot ni chercher à jouer la moindre comédie. En effet, son but est de se laisser mourir à petit feu. Laisser la vie le consumer sans qu'il ne fasse rien pour l'en empêcher. Juste attendre, prendre des risques et espérer que la fin soit rapide. « Au moins j'ai un plan, pas vrai ? » Le ton est de retour à l'ironie. Comme si les sous-entendus dans leurs échanges n'étaient pas terriblement tragiques. Ils le sont pourtant. Assurément. Mais pas pour lui qui s'impatiente, se perd, se noie et ploie sous le chagrin.

Ils creusent de nouveau plus en profondeur au sujet de cette soirée alcoolisée. Et, sans l'avouer de façon plus claire, mais sans le nier non plus, Alistair admet qu'il a agi ainsi parce que c'était elle. Il sait très bien que ça n'aurait pas été la même chose avec n'importe quelle autre personne. Certainement pas la première femme venue, pour lui qui n'a fréquenté personne -d'aucune façon que ce soit- depuis qu'il est veuf. « Tu t'habitues ou tu abandonnes. » Qu'il rétorque spontanément, quand elle fait le constat qu'il "fait chier". Il en est conscient. C'est le bordel complet dans sa tête et quand il verbalise tout ça, ça ne peut que provoquer ce genre de réaction chez les personnes qui sont là à subir ses mots. En l'occurrence, c'est elle qui s'accroche. C'est elle qui est venue et elle qui demande à rester. Elle ne peut décemment pas lui reprocher d'être simplement fidèle à lui-même. A ce "lui" nouveau. En revanche, s'il commet la folie de la laisser revenir dans sa vie, il semblerait qu'il doive accepter qu'elle mentionne régulièrement cette vie privée qu'il refuse de mettre sur le devant de la scène. Il refuse d'en parler, mais est en train de s'habituer à ce qu'elle, elle ne se prive pas de le faire. Il ne peut rien faire contre ça, elle le lui a bien fait comprendre. « Arrête de croire que tout ne dépend que de décisions à prendre ! » Qu'il râle, un ton plus fort et un brin plus agacé. Elle a l'air de s'imaginer que tout est simple, quand on décide que ça l'est. Il pourrait prétendre qu'elle ne peut pas comprendre. Mais elle, mieux que personne, sait qu'elle a vécu ses propres drames et ses propres difficultés. Il n'a pas la moindre envie de devenir ce genre de personne qui prétend être la seule à souffrir. En revanche, il est certain que leurs épreuves ne sont pas du tout comparables et ne se ressemblent pas le moins du monde. Il espère, d’ailleurs, qu’elle n’aura jamais rien à vivre de plus ou moins similaire à ça. Pour l’instant, elle semble se foutre de lui qui a abandonné une partie de la lutte. Il lui lance un regard faussement noir, en réponse à son rire.

Mais il se tend et détourne aussi vite les yeux. Il ne s'attendait certainement pas à ce qu'elle soumette l'idée qu'il raconte de jolies choses au sujet de sa vie privée. « Je ... Sais pas si ... » Il hésite puis se tait. C'est bien la première fois qu'une telle proposition lui est faite et, de lui-même, il n'a certainement pas pris l'habitude de retracer les jolis souvenirs de son passé avec celle qui n'est plus là. Il se morfond dans la douleur de la perte et se rappelle avec nostalgie et douleur. Tous les souvenirs enfermés dans une boîte mentale qu'il s'efforce de ne pas ouvrir par peur de tomber encore plus bas. Tout ça, c'est peut-être une erreur de sa part, mais il a beaucoup trop peur pour vraiment prendre le risque que ça n'arrive. De toute façon, toutes ces bêtises entre eux, ça va s'arrêter aussi rapidement que ça a (re)commencé. Pour lui, c'est évident. Elle doit lâcher prise et admettre que le Alistair qu'elle a connu n'existe plus. Parce qu'il a beaucoup trop changé au cours des années et que les deux dernières ont eu un impact définitif sur lui. Même si elle est assez dingue ou assez naïve pour penser autrement. Elle finira par réaliser son erreur et accepter de revenir en arrière. Il préfère se dire cela, plutôt que de se répéter encore et encore, qu'elle va finir blessée par tout ça. Par lui. Il s'imagine même, un peu, réussir à la convaincre en mentionnant ses potentielles futures disparitions. À vrai dire, il est même certain que ça finira par se produire. Il ressentira forcément le besoin de disparaître et de ne plus donner signe de vie à personne. Il n'a de cesse de passer par de telles phases et jamais personne n'a rien pu faire d'autre que d'attendre qu'il en ressorte. Il ne laisse personne s'approcher. Ou il se fiche pas mal de leur présence. C'est aussi simple et aussi terrible que ça.

Mais elle trouve le moyen de lui répondre sans avoir l'air particulièrement choquée par l'idée qu'il vient de soumettre. Sans aucune hésitation non plus, dans sa réponse. Elle partira à sa recherche. Il lance un coup d'œil dans sa direction. Avec la sensation qu'elle a remué vers lui, s'est rapprochée ou quelque chose du genre. Peut-être rien qu'une illusion parce qu'il est paumé jusque dans ce genre de situation / détail. « Disparaître avec moi ? » Qu'il l'interroge, pas bien certain qu'elle sache vraiment de quoi il en retournera. Si elle disparaîtra à ses côtés avec de fréquents allers-retours dans sa réalité. Ou si elle le fera complètement, comme lui-même peut le faire. La réalité, c'est qu'elle ne pourra pas se permettre de le faire avec ses différents emplois. À moins qu'elle ne soit prête à prendre le risque de les perdre, mais ce serait évidemment idiot et insensé. Peut-être qu'elle ne réalise simplement pas ce qu'il entend par là. À quel point il peut être sérieux. Il ne sait plus que répondre ni que dire. Elle l'a troublé plus que nécessaire en ayant réponse à tout. Alors l'ultime question. Qui récolte une réponse de façon instantanée. En retour, il ramène les yeux sur elle. Avant de les baisser et les ramener sur le bitume qu'ils sont en train de fouler à pas lents. Il ne sait pas tout de suite quoi lui répondre quand elle lui demande s'il pense ça possible. Il pourrait répondre que non. Affirmer qu'il ne peut pas. Qu'il sait que ce serait la pire chose à faire et la repousser une bonne fois pour toutes. Il sait qu'il lui fera plus de mal que de bien s'il prétend pouvoir lui laisser un peu de place juste pour qu'elle essaie. « T'as toujours été aussi têtue ? » Qu'il marmonne dans sa barbe. « Est-ce que tu me laisses vraiment le choix ? » Il préfère qu'elle réponde que non. Se bercer d'illusion pour se dire qu'il n'a pas ouvert la porte en trop grand. Que ce n'est pas lui qui, d'une certaine façon, l'a invitée à entrer dans sa tourmente en sachant très bien qu'elle risquait de s'y blesser. Et puis, cette fois, c'est lui qui s'arrête. Il attend qu'elle fasse de même pour se poster devant elle. Regard planté dans le sien. « Si ça devient trop. Si je deviens trop. Fais-moi la promesse que tu te tireras avant qu'il soit trop tard. » Probablement son dernier avertissement.

(1471 mots)



Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
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Willow Storm
Willow Storm
la tempête du cœur
la tempête du cœur
  
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994)
SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace.
STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant.
LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies.
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TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie.
TW IRL : nc.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81.
RPs EN COURS :
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allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.

(allow #4) Black Honey. Tumblr_peafn4Vqj21wksrs1o4_r1_400
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.

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willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you

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wilmet #1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.

(dix)alistair #3 (fb 2013)alistair #4andréa #1eli #2ethel #1landry #1maeve #1olive #1primrose #1yasmin #1.

+ communications
alistairelimaeve.
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Alistair Rivers adore ce message



Black Honey.
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I keep swinging my hand through a swarm of bees cause I...I want honey on my table! But I never get it right. I keep swinging my hand through a swarm of bees I can't understand why they're stinging me. I'll do it again till I've got what I need. I'll rip and smash through the hornet's nest. Do you understand I deserve the best ?

« Eh bien oui. C’est un peu ça l’objectif. » Tu ne t’attendais pas à une réaction aussi honnête et aussi brusque de la part de l’écrivain et le choc habille instantanément ton visage. Tu ne pensais pas avoir droit à autant de transparence de sa part, et ça t’inquiète d’autant plus. Est-ce que ces pensées qui envahissent ses nuits et volent son sommeil sont de celles qui font peur, qui incitent à une fin prématurée? Tu n’oses pas y penser, refuses de croire qu’il puisse en être là alors que les signes eux, le sont pourtant. « Au moins j’ai un plan, pas vrai? » « C’est un plan de merde. » que tu lui réponds avec toi aussi de transparence, laissant l’inquiétude transparaître dans ta voix. « Est-ce que tu consultes? » Tu as toujours détesté qu’on te la pose, cette putain de questions-là, mais là, tu réalises l’importance que cela peut avoir. Surtout pour Alistair, qui semble plus que satisfait à l’idée de simplement attendre son heure, comme si c’était la solution à tous ses problèmes. Et puis la discussion prend un nouveau tournant, quand vous êtes plongés au creux des révélations de votre nuit partagée. Il te dit tout et son contraire et s’attend à ce que tu sois d’accord avec le processus, alors évidemment que tu ne peux t’empêcher de faire un commentaire qui t’échappe plus qu’il n’est réellement volontaire. « Tu t’habitues ou tu abandonnes. » Tu plisses les yeux face à cette rétorque facile, pas le moindrement intimidée par cette tactique qui se veut sans doute de te faire peur, lui qui cherche tant à te convaincre de prendre la fuite. Se serait mentir que de dire que tu ne réalises pas que ton cœur risque gros, ici. Que sa seule présence dans ta vie fait remuer beaucoup de choses et de sentiments que tu pensais avoir laisser derrière, toi aussi, mais c’est un risque que tu es prête à prendre, pour lui, pour l’aider, qu’importe ce qui en retourne à la fin.

Tu pousses, tu brasses, tu fais du vacarme sans doute plus que nécessaire, mais au final, tu obtiens ce que tu désirais tant : une réaction de sa part. Sa voix qui s’élève légèrement, pas assez pour te brusquer, mais assez pour te prouver qu’il n’est pas vide, dévoué de toutes émotions. « Arrête de croire que tout ne dépend que de décisions à prendre! » « Alors quoi? Ça dépend de quoi, si ce n’est pas de ta décision? » Tu n’es pas en train de lui dire de ne pas vivre sa peine, qu’il n’a pas le droit d’être en deuil, d’avoir changé face à ça. Tout ce que tu cherches à lui faire comprendre, c’est qu’il a encore le contrôle sur sa vie, sur ce qu’il en fait, sur ce qu’il en retire, que ce n’est pas le bout de son chemin à lui. Qu’il ne serait pas là, devant toi, si c’était le cas. Alors plutôt que de se perdre dans l’horrible, tu lui proposes de faire ressortir le beau, et tu vois au pas de recul qu’il effectue que tu viens de toucher une corde sensible, quelque chose qu’il n’attendait pas de ta part. « Je… Sais pas si… » Les mots lui manquent, et tu ne le blâmes pas. Tu lui laisses le temps, laisse le silence faire son œuvre avant d’ajouter sur une voix plus douce et plus posée : « Commence par une chose. Juste une, le premier truc qui vient. » Peut-être que ça fera mal. Peut-être que ça fera du bien. Peut-être que ça sera un mal qui fait du bien. Tu ne sais pas. Tu ne prétends pas être une experte du deuil, tu n’as jamais eu à en vivre un, surtout pas quelque chose d’aussi horrible et soudain, mais tu es prête à tout pour l’aider à trouver une solution qui change de son plan, mais qui vise à le sortir du trou plutôt qu’à l’enterrer dedans. Face à sa question sur ta réaction, sur ce que tu ferais s’il cessait soudainement de te donner des nouvelles, tu ne peux qu’utiliser la même approche : lui prouver une fois encore que tu ne comptes pas baisser les baisser les bras si facilement. « Disparaître avec moi? » Tu hoches la tête. « Où tu veux. Quand tu veux. » Tu sais que ça ne peut pas être aussi simple que ça. Que tu as trop de responsabilités, trop d’obligations que tu ne peux pas négliger, la première étant évidemment ta petite sœur et son bien-être, mais le sentiment reste le même. Alistair, s’il a besoin, sera et restera toujours une priorité pour toi.

« T’as toujours été aussi têtue? » « J’ai pas l’impression d’avoir changé tant que ça. » Ce n’est pas vrai, pas complètement. Parce que tu sais que la maladie de ta sœur a su venir changer bien des aspects de ta personnalité. Peut-être que l’entêtement fait parti de ceux-là, parce que tu as du te battre pour qu’on écoute tes inquiétudes, et puis tu as dû te battre pour t’assurer qu’elle avait le support et les soins adéquats à chaque étape de cette fichue maladie et rien ni personne n’aurait pu se mettre sur ton chemin pour t’empêcher de donner à Jessie tout l’amour que tu avais à lui offrir, toute l’attention qu’une enfant de son âge méritait, absolument tout de ta personne que trop souvent, tu en es venue à t’oublier. Mais s’il y a une chose qui te paraît plus évidente que jamais, c’est que lorsque tu aimes, tu aimes toujours. Il n’y a pas de marche-arrière, de temps qui a passé ou de changements drastiques de personnalité qui entre en compte. Il n’y a seulement que l’affection que tu portes à Alistair, celui d’il y a dix ans comme celui d’aujourd’hui, fautes et peines et douleurs par-dessus, ça ne change rien pour toi. Ça n’efface pas les souvenirs, tout ce qu’il t’a appris, tout ce qu’il t’a offert et peut-être qu’il voit le tout comme un fardeau, quelque chose qu’il ne peut se permettre de partager avec qui que ce soit, mais toi, tu vois ça comme une opportunité enfin de pouvoir lui apporté ne serait-ce que le quart de ce que lui a pu t’offrir en t’aimant comme il l’a fait, il y a si longtemps de cela maintenant. « Est-ce que tu me laisses vraiment le choix? » Tu hausses les épaules, peu surprise qu’il soit incapable de répondre à ça directement, lui qui semble n’avoir réponse à rien désormais. « On a toujours le choix. » Il a le choix de te rejeter, comme tu as le choix de t’accrocher à lui, de la même manière qu’il dit s’être accroché à toi, l’autre nuit. Ce n’est pas la situation idéale, si tu dois constamment t’imposer dans sa vie, mais quelque chose te dit que ça en vaut la peine, parce qu’il en vaut la peine, te la prouver par cent fois par le passé et ça, tu tiens plus que jamais à le lui rappeler.

Il s’arrête de marcher, et tu suis le mouvement, t’arrêtant jusqu’à ce que vous vous retrouviez face à face, yeux dans les yeux. « Si ça devient trop. Si je deviens trop. Fais-moi la promesse que tu te tireras avant qu’il soit trop tard. » Il veut que tu lui fasses cette promesse, mais tu ne peux pas parce que ce serait d’admettre que tu comptes le lâcher au moment il aura le plus besoin de toi, et ça, tu ne peux simplement pas le faire. Alors tu secoues doucement la tête de gauche à droite, faisant un pas de plus vers Alistair, incapable de résister davantage à ce besoin viscéral de le toucher, de le sentir près de toi. Ta main qui se pose doucement contre sa joue, qui gratte contre sa barbe dans un geste trop familier, trop nécessaire. « Je te promets que même si tu deviens trop, je te lâcherais pas. » Un doux sourire étire tes lèvres, et puis le contact se prolonge, une seconde et puis une autre de regard qui en dit trop mais jamais assez, et puis tu romps le contact aussi vite que tu l’as initié, retournant ton attention vers Hey qui semble s’impatienter de votre rythme trop lent. Une fois encore, le Labrador agit comme la distraction parfaite, te forçant à te remettre en marche. « Je pense que Hey apprécie pas notre rythme de croisière. » Tu te retournes à nouveau, ton attention se posant sur le fleuve, la lune qui brille dans les reflets de l’eau, le bruit des quelques voitures qui passent au loin, qui rappelle que le monde n’a pas arrêter de tourner, malgré cette impression bien distincte que rien ne puisse exister en dehors de vous.



i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

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