Des koalas et des bébés
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

tw : Mention d’intimité
Monica Perez, la directrice de la crèche des jumeaux, était maligne. Elle m’avait d’abord demandé de venir à cette sortie au Lone Pine Sanctuary et bien sûr j’avais accepté, d’autant plus qu’elle avait précisé que j’aurais surtout à m’occuper des jumeaux étant donné qu’ils étaient les plus jeunes à la crèche cette année. Ce que j’ignorais jusqu’à vendredi, c’était qu’elle avait servi le même discours à Tony et c’est ainsi que vendredi soir, nous nous sommes rendus compte que nous allions tous les deux à cette sortie, lundi. Maligne la mère Perez ! On s’était promis de ne plus jamais se faire avoir comme des bleus par cette femme.

Nous devons être à la crèche à 9h45 et je dois dire que c’est plutôt appréciable parce qu’on peut dormir un peu plus ce matin. Les jumeaux sont toujours grognons le lundi au réveil et j’espère qu’ils pourront dormir un peu plus… moi aussi d’ailleurs, mais Tony ne semble pas de cet avis. Des baisers sur mon épaule me tirent doucement du sommeil, avant que le Lewis ne se retrouve au-dessus de moi. Sa barbe vient chatouiller mon cou qu’il embrasse doucement, puis ma poitrine, ce qui me tire définitivement du sommeil tout en me faisait frissonner. Ses mains chaudes passent de mes côtes à mes cuisses qu’il caresse tendrement, tandis qu’il continue sa douce torture, je viens enrouler mes jambes autour de sa taille pour le rapprocher un peu de moi. Quand j’ouvre les yeux, je tombe sur son regard malicieux et passe mes bras autour de son cou pour le garder définitivement prisonnier contre moi. « T’aimes vivre dangereusement Anthony Lewis. Si les jumeaux se réveillent maintenant, on risque d’être frustrés tous les deux pour la journée … » lui murmurais-je d’une voix chaude tout en sentant ses mains se faufiler sur mes fesses. Il effleura du bout des doigts mon sous-vêtement, dernière barrière physique qui nous empêchait d’être peau contre peau. « T’es diabolique de m’allumer comme ça au réveil… » rajoutais-je avant de venir capturer ses lèvres… et de nous interrompre en attendant du bruit. Ça c’était mes tigres qui commençaient à s’agiter. Je gloussais nerveusement mais ne bougeais pas pour autant. La seule raison qui me ferait sortir de ce lit, c’était les pleurs des jumeaux qui dormaient enfin dans leur chambre depuis le début du mois dernier. On avait bien encore quelques minutes pour se tripoter comme le jeune couple …. Qu’on était plus vraiment en fin de compte ! Qui aurait cru il y a un an en arrière qu’on en serait là ?
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