ÂGE : trente-deux printemps (24.12.92) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : en couple depuis 2017 avec Pablo, artiste peintre Barcelonais qui a ramassé les morceaux d'un cœur émietté. MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 191 POINTS : 520
TW IN RP : insupportable personnalité (et ouais) ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)#1 / #2 ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? AVATAR : pierre niney CRÉDITS : sweetpoison-rpg (avatar) - harleygifstock (gifs) - anaelle (signature) DC : Helen Stenfield, le tyran & Andréa Eames PSEUDO : JUJU INSCRIT LE : 05/07/2024
be slow crédit gif - myself Maxime & @Izan Da Silva flashback 2017 - Paris
Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Les relations, ça n'a jamais été le fort de Maxime. Ce qui le branche, dans les rencontres, c'est le début ; la drague, la séduction, la tentation à laquelle on essaie de résister : parce que c'est grisant. C'est frustrant, et c'est bon. Au départ, pas d'embrouilles, pas d'emmerdes, juste des mots glissés pour attirer l'autre vers soi. C'est encore mieux quand les sentiments décident de ne jamais s'y mêler, aucune prise de tête garantie, n'est-ce pas ? Et puis, à quoi bon s'attacher, tomber amoureux, quand toute une vie tourne autour de la musique ? De la poursuite d'un rêve, qui fait se multiplier les déplacements un peu partout entre l'Europe et les USA ? Quelle personne voudrait vivre une histoire avec une personne qui n'est pas fiable, qui est instable ? Maxime s'est plusieurs posé la question, se persuadant lui-même qu'il n'aimerait pas non plus être à la place de cette dite personne. Pourtant, aujourd'hui, il l'est. Parce qu'il fréquente Izan Da Silva.
Le pianiste émérite, celui-là même, oui. Le pianiste qu'on lui a appris à détester depuis son plus jeune âge, parce qu'il a toujours gagné les concours qu'il convoitait. Le pianiste avec qui on lui a demandé de collaborer, parce qu'il est toujours fichtrement nul pour composer un putain de morceau correctement.
Après des jours à se lancer les pics du siècle, la tension a été trop intense pour qu'elle ne soit pas vectrice de désirs ; au moment où les lèvres d'Izan a rencontré les siennes, Maxime n'a eu aucune culpabilité à les chanter, ses envies, il doit bien l'admettre. Même s'il n'aime pas l'idée qu'Izan l'aide à composer, il doit se rendre à l'évidence : leur collaboration marche particulièrement bien, surtout si on ne les entend pas se parler à l'un et à l'autre. Parce que, globalement, quand ils parlent, ça créé de l'électricité dans l'air. L'atmosphère est souvent tendue, la tension palpable. Par contre, lorsqu'ils laissent parler les corps, les deux hommes trouvent rapidement un terrain d'entente. Au fil des jours, Maxime prend goût aux nombreuses visites qu'il rend dans la chambre du pianiste... peut-être même un peu trop. Alors, évidemment, que les emmerdes vont commencer, puisque ses sentiments prennent une direction qu'il évite pourtant.
« Je retourne à Berlin dans quelques jours. » Les mots tournent encore et encore dans sa tête, comme une chanson du moment qu'on s'évertue à écouter en boucle pour se mettre dans un certain mood. Maxime n'a pas choisi de se mettre dans une ambiance de déception, d'incompréhension, de frustration, et encore tout plein de mots en -ion. Maxime n'a pas choisi d'entendre, par inadvertance, ces mots de la bouche de l'homme qu'il fréquente depuis quelques semaines, alors qu'il n'est lui-même pas au courant de cette information. Pourquoi ne lui a-t-il pas encore dit ? N'a-t-il donc pas le droit de savoir qu'il ne sera plus là, d'ici quelques jours ? Que leur collaboration s'arrête brutalement, parce qu'il doit partir à Berlin ? Parce qu'il s'agit de ça, non ? De la fin de leur travail ensemble ? Le voilà dans cette situation où, comme bon nombre de personnes avec lui avant aujourd'hui, il redoute le moment où la personne part à des centaines et des centaines de kilomètres de là. Que va-t-il rester d'eux, après son départ ? C'est évidemment la question qu'il se pose en boucle dans sa tête et qu'il va falloir oser poser à cet insupportable mexicain qui le rend dingue, pour bien des raisons. Maxime a le visage fermé, alors qu'ils sont censés passer une bonne soirée tous les deux, sans prise de tête, comme à chaque fois. Mais cette phrase le hante, et le rend impassible devant les pauvres lignes de cette partition qu'il lit, lit et relit depuis dix minutes, sans en comprendre le sens. Il sait qu'il ne faut pas qu'il laisse sa colère l'envahir, puisqu'il n'y a pas vraiment d'étiquettes sur leur relation. Alors il va rester là, frustré, boudeur, sur ce lit qui accueille habituellement la danse entre leurs deux corps. « C'est quoi les modifications que tu as apporté, j'y comprends rien ? » Maxime est râleur, il soupire, il laisse finalement la partition tomber sur ses genoux, et il se prend la tête entre les mains, sans oser affronter le regard sensuel d'Izan, avec ses longs cils là, qui risquent à tout moment de le charmer. Ce soir, il a pas envie et ça se voit, alors qu'il essaie pourtant de le masquer.
(748 mots)
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes — collabore depuis peu avec maxime, est le meilleur pour lui faire vivre le pire LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1360 POINTS : 2710
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#1 (fb) & #2 ¤ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ?
IZEN#12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same, but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
be slow crédits/ katmcnamaragifs & annscollections @Maxime Coventry2017 - Paris
’’Ils ne peuvent pas régler ce problème sans moi ?’’ l’écran de son téléphone collé contre son oreille, Izan mordille le coin de sa lèvre inférieure en laissant ses billes mordorées se balader sur le somptueux décor parisien devant lui, que la terrasse de sa chambre luxueuse culmine. Cet hôtel prestigieux, qui est l’ancienne demeure du Prince Roland Bonaparte, surplombe la Tour Eiffel et même la Seine mais, en cet instant, tandis qu’on lui rabâche que sa présence n’est pas seulement désirée mais exigée, il ne voit rien d’autre que la lassitude de ne pas pouvoir passer trois nuits consécutives au même endroit. Mais il l’a choisi, cette vie — ou du moins l’a t-on convaincu depuis le plus jeune âge que c’était le cas — alors Izan se contente d’expier un soupir résigné par le nez, avant de concéder un ’’J’y serai, oui.’’ la promesse proclamée sans effusion d’impatience, simplement appuyée par l’affirmation de retourner à Berlin d’ici quelques jours, il raccroche en faisant rouler ses lippes l’une contre l’autre, mue par l’accablement de devoir renoncer cette semaine de répit aux côtés de Maxime, qu’il croyait être en droit de s’accorder. On lui dirait « la rançon de la gloire » mais Izan se demande, parfois, si elle en vaut vraiment la peine.
Restant quelques minutes immobile face au paysage, le pianiste observe le ciel gris, sans relief, sans nuage ni éclairci, qui couvre la crête des bâtiments qui s’étalent à perte de vue, avant de retourner à l’intérieur de sa chambre, dont le lit est présentement occupé par celui qui affiche une mine hautement soucieuse ; il n’est pas très observateur, Izan, mais la toile sinistre est tant visible sur le visage de Maxime qu’il ne peut l’ignorer, même au premier coup d’oeil. ’’Tout va bien ?’’ il le demande avec un sourire presque amusé, sans véritable valeur inquiète puisqu’il est loin de se douter des pensées moroses qui corroborent l’esprit du français « C'est quoi les modifications que tu as apporté, j'y comprends rien ? » le ton bougon de Maxime — qui le rend diablement charmant, accentue le coin de son sourire et il abandonne son téléphone sur une table afin de se rapprocher de lui, récupérant délicatement les planches griffonnées d’un mouvement lent et souple ’’Et alors, monsieur Coventry, on n’est plus capable de lire une simple partition ?’’ il le questionne d’une voix caressante et espiègle, en haussant ses sourcils pour accorder du crédit à sa taquinerie, maintenant son regard braqué sur son visage pendant quelques secondes supplémentaires avant de le dévier sur sa propre composition ’’Alors…’’ le carnet ouvert entre ses deux mains, il s’éloigne pour aller s’installer derrière le piano, en déposant ses partitions contre le pupitre devant lui.
play. ♪
Puis, il commence à jouer ; mais jouer ce n’est pas vraiment le mot adéquat. Ses doigts jonglent, véritables acrobates qui fusionnent avec le clavier de quatre-vingt-huit touches, faisant valser les notes avec une douceur et une facilité déconcertantes, sans se tromper d’une seule gamme, sans que l’effort ne bouge un seul muscle de son visage, tant c’est inné pour lui. Ses yeux se permettent même de quitter la partition pour lancer un regard en direction de Maxime, avant qu’il ne relève ses mains en disant, avec une malice pointée de tendresse : ’’Je n’ai pas changé grand-chose, tu vois.’’ il le fait remarquer en se levant du banc, attrapant sa partition au vol et cherchant un crayon avant de revenir près du lit, s’asseyant au bord de ce dernier en se disant que, comme à chaque fois qu’il use de sa main gauche, il faut un décodeur pour le reste du monde. Il le reconnaît, même s’il parvient à se relire sans difficulté aucune, elle est un peu bordélique, cette partition, raturée ici et là par l’indécision qui l’habite parfois, puisque tout éloquent qu’il est dans ce domaine, il lui arrive aussi de douter en secret ’’Dis-moi ce qui ne va pas.’’ lui, il parle de la partition, mais peut-être que Maxime ne va pas l’entendre de cette oreille…
tryna hold on, did-didn't even know, i wasted it all just to watch you go, i kept everything inside and even though i tried, it all fell apart what it meant to me will eventually be a memory of a time when, i tried so hard and got so far but in the end, to remind myself how i tried so hard, it doesn't even matter i had to fall to lose it all
Maxime Coventry
ÂGE : trente-deux printemps (24.12.92) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : en couple depuis 2017 avec Pablo, artiste peintre Barcelonais qui a ramassé les morceaux d'un cœur émietté. MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 191 POINTS : 520
TW IN RP : insupportable personnalité (et ouais) ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)#1 / #2 ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? AVATAR : pierre niney CRÉDITS : sweetpoison-rpg (avatar) - harleygifstock (gifs) - anaelle (signature) DC : Helen Stenfield, le tyran & Andréa Eames PSEUDO : JUJU INSCRIT LE : 05/07/2024
be slow crédit gif - myself Maxime & @Izan Da Silva flashback 2017 - Paris
Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Lorsqu'il arbore un air aussi fermé et boudeur, Maxime montre au monde entier que quelque chose ne va pas ; pourtant, il est capable de tenir tête à la première personne qui oserait lui affirmer que c'est le cas. S'il n'est pas décidé à en parler de lui-même, il va nier en bloc. Et là, en l'occurrence, il y a bien quelque chose qui ne va pas : apprendre de la bouche de l'homme qu'il fréquente qu'il va bientôt partir, mais sans que ces mots ne lui soient adressés, ça lui reste en travers de la gorge. Traduction : ça le fait carrément chier. Parce qu'il a commencé à s'attacher à ce pianiste qu'il a d'abord détesté, parce qu'on lui a appris à le faire depuis qu'il a commencé les concours de piano. Il se souvient, depuis son plus jeune âge, qu'on a cessé de lui rabâcher à quel point il est meilleur que lui, à quel point il est arrogant, moqueur. Maxime n'irait pas jusqu'à dire qu'il n'a pas des défauts qui l'agacent, clairement que non. Mais ça l'agace, autant que ça l'attire. Et, au fond, être attiré par sa personne, ça l'agace certainement encore plus. Ajouté à cela l'agacement de le savoir à des centaines de kilomètres de là d'ici quelques jours, il y a un trop plein. « Et alors, monsieur Coventry, on n’est plus capable de lire une simple partition ? » Il se retient de toutes ses forces pour ne pas exploser, et voilà qu'Izan utilise son nom de famille pour s'adresser à lui... bon dieu, ce qu'il l'aime l'entendre de sa bouche. Mais c'est un air râleur qu'il continue d'arborer, parce qu'il sent que ses lèvres sont à deux doigts de s'entrouvrir pour déverser sa colère. « Alors... » Ses billes sombres le suivent, l'observent s'installer derrière le piano, en silence. Il a envie de lui intimer de ne pas jouer, parce qu'il veut lui parler, tout autant qu'il ne le veut pas, incertain du résultat de cette conversation s'il la débute. Les lèvres pincées, il le laisse néanmoins caresser les touches du piano avec légèreté, faisant naître cette indéniable jalousie à la fois par son talent, et son envie d'être ainsi touché, là, maintenant. Izan est doué, il ne peut pas le nier... mais il ne compte pas non plus le complimenter, ce n'est pas le moment, tout de suite. Les notes l'ont un peu détendues, mais Maxime reste figé sur ce lit, qui retrouve bientôt la présence d'Izan, en compagnie de sa partition. « Je n’ai pas changé grand-chose, tu vois. » Maxime n'est pas du tout dans les modifications du pianiste : la seule chose qu'il a en tête, c'est son départ, dont il n'est officiellement pas encore au courant. Il fait des efforts pour tenter d'entrer dans les explications d'Izan, pour au moins prétendre que ça l'importe vraiment... mais en voyant ses petites pattes de mouche sur la partition, c'est la goutte d'eau. Déjà qu'il n'est pas concentré, comment veut-il que ce soit lisible pour le commun des mortels, avec son écriture de cochon ? « T'es certain d'avoir appris à écrire à l'école toi ? » Raille-t-il, en laissant s'échapper un nouveau soupir. Izan s'en prend plein la tête, à juste titre néanmoins aux yeux de Maxime qui n'arrive pas à avaler l'information de son départ. Son écriture n'est bien qu'un prétexte pour quand même se défouler sur lui... « Dis-moi ce qui ne va pas. » Evidemment qu'il a compris que ce qui n'allait pas allait au-delà de la partition ; ce n'était pas la musique le problème, ni les modifications apportées, ou le fait qu'il soit incapable de lire son torchon. Alors, il cède, il craque, il attrape cette perche pour exprimer plus explicitement son agacement, en attrapant le papier pour l'écarter et la faire voler sur le lit : « Tu comptais me prévenir quand, que tu retournes à Berlin plus tôt que prévu ? » Sa mâchoire est crispée, il sent les battements de sa colère contre ses tempes, et il sait que c'est certainement disproportionnée, comme réaction. Maxime est heurté, vexé, et il déteste ça. Il a la désagréable sensation qu'Izan le prend pour un con, et ça, il ne l'acceptera pas.
(708 mots)
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.