ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 242 POINTS : 1980
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Jour un : le réveil est douloureux pour tout un tas de raisons. Le corps mis à mal par les quelques heures de sommeil trouvées dans les couvertures et oreillers à même la pelouse. Il se lève, attrape l’écran et l’ordinateur et rentre. Abandonne tout le reste derrière lui. Direction sa chambre. Il est vide à l’intérieur. À l’image de tout ce qui l’entoure. Vide. Sans vie. Abandonné. Il ferme les volets et allume le chauffage. Nul besoin avec les températures extérieures. Mais il a froid. Il est frigorifié. Mis à mal par la réalité qui se fait temporairement vague glaciale qui le secoue et le malmène. Tremblant, il disparaît sous les couvertures. Jour deux : rien d’autre que la douleur et le désespoir. Jour trois : il se lève, récupère le foulard de son épouse et le doudou de son fils. Il les abandonne sur le lit qu’il ne tardera pas à rejoindre. Avant d’aller s’oublier et se noyer dans une douche qui dure des heures. Eau brûlante. Eau chaude. Eau tiède. Eau froide. Eau glaciale. Il sort frigorifié. Il rejoint la cuisine. Avale un plat tout prêt et à peine réchauffé dans le micro-ondes et dont il abandonne les restes sur le plan de travail. Il récupère une bouteille d’eau dont il avale la presque totalité avant d’avoir rejoint son lit. La main autour d’une autre bouteille pour rester hydraté. Il la dépose à côté du lit. Dans lequel il échoue tout aussi vite. Le foulard enroulé autour du poignet. La main est refermée autour de la petite peluche. Jour quatre : rien d’autre qu’avaler de l’eau. La seule chose que son corps lui permet de faire.
Jour cinq : À trois heures du matin, il ouvre les yeux sur l’obscurité. Le vide dans le lit. Le néant autour de lui. Le désespoir dans le silence. Il fait pas loin de quarante degrés dans la chambre et pourtant, il tremble toujours aussi fort. L’incapacité à manger et boire suffisamment n’y est sans doute pas pour rien. Le corps est malmené par l’esprit torturé. Il se rendort. À cinq heures, toujours la même obscurité silencieuse. Il a le réflexe idiot d’attraper son téléphone pour vérifier ses messages, mais la batterie est vide. Sans doute depuis plusieurs jours. Téléphone éteint. Le bras retombe et balance à côté du lit. Il retrouve le sommeil. À six heures, il est réveillé par les fourmis dans le bras. Il plonge à nouveau. Dormir est sa seule véritable activité depuis des jours. Et quand il ne dort pas, il a le regard dans le vide. L’ennui le ronge. Le dévore. Petit à petit. L’ennui le machouille et le recrache. Encore. Et encore. Ce n’est pas vraiment de cette façon qu’il désire s’éteindre. Mais si c’est ce que la vie lui prévoit, pourquoi pas ? Il n’a plus la force d’y réfléchir. Plus la force de lutter. Cela pourrait être temporaire. Comme ça pourrait être définitif.
Les heures s’écoulent. Alistair reste figé dans son lit. Regard rivé sur un plafond qui ne lui offre rien d’autre qu’un vide aveuglant. Les jours se succèdent sans qu’il en distingue vraiment les contours, ainsi plongé dans le noir absolu. Il ne saurait dire si cela fait deux jours, une semaine ou plus qu’il s’est perdu dans cette spirale. La lumière tamisée des rideaux tirés baigne la pièce dans une pénombre douce mais oppressante, à l’image de son esprit qui refuse de se réveiller. Chaque mouvement semble une montagne. Remuer pour attraper la bouteille d’eau et la porter à ses lèvres ? Une épreuve. Mais à quoi bon faire le moindre effort ? Il n’y a rien ni personne qui l’attend où que ce soit. Rien ni personne qui le pousserait à sortir de cette apathie. Hey n’a de cesse que de faire des aller-retour. De temps en temps, il vient vérifier qu’il est toujours là. Qu’il n’a pas encore rendu l’âme, peut-être. L’inquiétude silencieuse dans le regard. Le chien le surveille, loyal et attentif, mais même ses encouragements ne parviennent pas à arracher Alistair à cette léthargie. L’air de la chambre est lourd, imprégné d’une odeur familière de linge froissé, de café refroidi abandonné sur un coin de table de chevet et du bois qui vieillit doucement dans un silence pesant. La maison est trop grande pour lui et il la laisse complètement à l’abandon. Chaque pièce semble résonner des fantômes du passé, et ce matin – ou est-ce déjà l’après-midi ? – il préfère s’enterrer sous les draps plutôt que d’affronter ce qui l’attend derrière la porte. Son esprit le torture. Des souvenirs affluent par vagues incontrôlables, violentes et tranchantes. Il revoit son épouse, son sourire radieux, la caresse de sa voix lorsqu’elle chantait. Puis vient l’image de l’accident, ce cauchemar figé dans sa mémoire, ces mots qu’on lui a annoncés à l’hôpital. Une douleur toujours pas apprivoisée qui revient, brutale et envahissante, comme si elle était encore toute fraîche. Et maintenant, il y a Willow. Stormy. Son retour a rouvert des blessures qu’il avait naïvement pensées refermées. Un tas d’autres peines.
Une part de lui veut désespérément renouer avec elle. L’autre lutte contre cette idée avec toute la force qu’il lui reste, rongé par une culpabilité sourde. Comment pourrait-il, alors qu’il porte toujours son alliance ? Chaque fois qu’il tend la main, le métal froid autour de son doigt lui rappelle ce qu’il a perdu, et l’idée de tourner la page lui semble presque une trahison. À nouveau, il se retourne sur le côté, la couette tirée jusqu’au menton. Ce geste, si simple en apparence, lui pompe le peu d’énergie qu’il possède encore. Une larme solitaire glisse sur sa joue et se perd dans l’oreiller. Il ferme les yeux, espérant que le sommeil l’engloutisse, comme il n’a de cesse de le faire ces derniers jours. Sa seule véritable compagnie est là. Une plainte de Hey lui arrache un frisson. Alistair ne lui répond pas, bien qu’il sente la chaleur du chien contre la structure du lit, sa présence qui se veut réconfortante. Une pensée traverse son esprit : Qu’est-ce que je fais encore ici ? Peut-être qu’un jour il se lèvera. Peut-être qu’un jour il trouvera une raison d’ouvrir les stores et d’affronter la lumière. Mais pas aujourd’hui. Pas encore. Aujourd’hui, il reste là, enfoui sous les draps, à lutter contre ses propres démons, à pleurer en silence dans une maison qui résonne de tout ce qu’il a perdu.
Il entend la sonnette de la porte d’entrée qui se fait entendre. Il n’a aucune idée de l’heure qu’il est. Il lance un regard en direction du radio réveil, mais le flou de ses yeux ne lui permet pas de lire correctement les chiffres. Un soupir s’échappe et il les referme. Si c’est un démarcheur, il partira. Si c’est quelqu’un de malhonnête, il entrera. Il n’a pas pris la peine de fermer la porte à clé, quand Willow et sa sœur ont finalement tourné les talons.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Dernière édition par Alistair Rivers le Mar 26 Nov 2024 - 7:17, édité 1 fois
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 483 POINTS : 1710
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Le premier message est envoyé environ douze heures après ton départ de la résidence d’Alistair, après cette soirée d’anniversaire qu’il t’a organisé. Ce n’était pas grand-chose, pas un message qui demandait une quelconque réponse, qu’un remerciement de plus qui, tu te l’imagines, a sûrement fait grogner l’écrivain. Ne pas avoir une réponse de sa part ne te surprend pas, mais une pointe d’inquiétude se place inévitablement. Rien de trop, juste une question et puis une autre, à savoir si tout va bien. Un autre vingt-quatre heures passent avant que tu n'oses envoyer un autre message. Contrairement au premier, celui-ci est envoyé, mais jamais délivré et une question en devient plusieurs, ta petite inquiétude s’agrandit et c’est au travail que tu te changes les idées pour ne pas te laisser engouffrer dans des scénarios que tu n’as pas le droit de te faire. Parce qu’Ali se doit d’aller bien, il est simplement occupé. Il a simplement besoin d’espace, après ce qui s’est passé – ou ce qui s’est presque passé – pendant la soirée de ton anniversaire. C’est de ça que tu te convaincs à répétition, alors que tu t’investies complètement à ce projet d’école sur lequel Andréa te fait travailler au Walker Group, tu occupes les soirées que tu ne passes pas au bar avec ta sœur, chaque minute de ton temps remplit de manière que toi aussi, tu sois trop occupée pour t’inquiéter, même si ton téléphone ne quitte jamais la poche arrière de ton pantalon, le son au maximum, juste au cas. Juste au cas où Alistair répondrait finalement à tes messages, lui demandant comment il va. Juste au cas où il se déciderait à t’appeler, pour n’importe quelle raison. Juste au cas, mais rien n’en ressort, même si les messages envoyés sans jamais être délivrés s’empilent dans ce qui semble devenir un monologue de ta part. Tu occupes ton samedi d’une sortie avec une amie, puis d’une soirée cinéma avec ta sœur qui n’a pas du tout la même saveur que celle que vous avez passé ensemble chez l’écrivain. Jessie ne manque pas de te le répéter une bonne douzaine de fois d’ailleurs, ce qui n’aide en rien à taire ton inquiétude qui prend désormais toute la place dans ta tête. Toi qui détestes tant faire des appels, tu vas même jusqu’à appeler Alistair, mais comme tes messages, la connexion ne se fait pas et tu tombes directement sur sa boîte vocale. Il t’est inutile de laisser un message, la dizaine de texto laissé sans réponse dise tout ce qu’il y a à dire, mais ce que tu sais désormais, c’est que tu as sans doute de bonnes raisons de t’inquiéter.
Dimanche matin, tu viens à peine de déposer ta sœur chez votre mère que tu prends la route vers Bayside, décidée une bonne fois pour toute à mettre les yeux sur Alistair, pour t’assurer qu’il va bien. Même si c’est pour une minute à peine, avant qu’il ne te ferme la porte au nez parce que tu as mal interprété son silence. Tu es certaine que ce n’est pas ça, mais il y a toujours cette petite voix dans ta tête, celle qui prend le son de la voix de ta mère, qui te rappelle à quel point tu es inutile, que personne ne te veut dans les environs, qui persiste à te faire croire que c’est toi qui fais disparaître le monde dans ta vie, qu’importe ce qui se passe. Alors tu tentes de rationaliser. De te dire qu’Ali n’aurait pas fait tout ce qu’il a fait il y a cinq jours à peine pour seulement mieux te faire comprendre qu’il ne veut pas de toi dans son entourage, dans sa vie. Et puis ce sont ses mots à lui qui résonnent le plus fortement dans ta tête. Comment tu réagiras le jour où je cesserai de répondre à tes messages parce que je suis incapable de sortir de mon lit? Est-ce que c’est ce qui était en train de se produire? Cette idée, mélangée à celle de son plan, ce putain de plan de merde dans lequel il t’avouait pratiquement à demi-mot qu’il attendait la fin sans la fuir, ça suffisait à ce que tu pèses sur l’accélérateur, que tu te foutes un peu des limites de vitesse que la ville imposait dans les rues résidentielles de Bayside. Et si tu avais attendu trop longtemps, avant de te rendre chez lui? Cette simple pensée te glace le sang, et quand tu arrêtes finalement ta voiture devant la maison de l’écrivain, il n’y a cette fois aucune hésitation alors que tu te rends à la porte, tes poings qui frappent une fois, et puis une autre contre la porte avant que tu n’utilises la sonnette. Tu reconnais le véhicule d’Alistair dans l’entrée, et quelques jappements témoignent de la présence de Hey dans la maison. Si Hey est là, et que la voiture aussi, tu veux croire qu’Ali aussi, se trouve de l’autre côté du panneau de bois. Désespérée et inquiète plus que jamais, tu viens tourner la poignée de porte, à la fois surprise et soulagée lorsque cette dernière cède au mouvement.
C’est Hey qui t’accueille, mais plutôt que de se glisser entre tes pattes comme les dernières fois que tu l’as vu, il cherche ton attention avec quelques jappements, comme s’il tentait de t’attirer dans la maison. Tu refermes rapidement la porte derrière toi, suivant les pas du chien qui martèlent le carrelage. Dès que tu entres dans la demeure, tu es submergée par une vague de chaleur étouffante, le bruit du chauffage se faisant entendre, quand bien même ce dernier est plus qu’inutile en ce début du mois de décembre. Tu longes le long corridor et termines dans la cuisine, là où tu remarques que toutes les boîtes de nourritures vides que vous aviez commandé le soir de ton anniversaire se trouvent toujours sur le comptoir, là où tu les as laissés avant de partir. « Ali? » Ta voix se transporte avec force entre les murs vides de la demeure sans vie, et une fois encore, c’est seulement Hey qui te rappelle à l’ordre, sa patte qui gratte contre la porte qui mène à la chambre de l’écrivain. Tu te diriges finalement vers la chambre dont la porte est entrouverte, et autant tu es persuadée de le trouver là, tu prends tout de même la peine de t’annoncer de quelques coups contre le panneau de bois. Tu ouvres la porte suffisamment pour apercevoir le semblant d’une silhouette étendue dans le lit, sous des couvertures. L’air dans la pièce est suffocant, l’odeur de renfermé puissante et la seule chose qui te permet d’enfin respirer à nouveau, c’est un semblant de mouvement dans les couvertures, sans que tu ne saches si c’est en réponse à ta présence ou celle de Hey qui revenu se loger contre son maître. Tu t’approches du lit, tu t’agenouilles de manière à te retrouver à la même hauteur qu’Alistair, dont seule la tête sort des couvertures légèrement. « T’as disparu. » que tu souffles doucement, sans oser l’approcher de trop près, malgré l’envie irrésistible de le toucher, pour t’assurer qu’il est bien là, devant toi. « Je t’ai trouvé. » Comme tu le lui avais promis.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 242 POINTS : 1980
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Rien n'est tout à fait normal. Rien n'est tout à fait réel. Le corps de l'homme semble peser une tonne. Mélange d'épuisement qui s'abat sur lui et de manque de nourriture avalée. Un poids qui s'écrase dans le matelas. Ce dernier en prend la forme après ces journées sans bouger ou presque. Parce qu'il ne glisse pas sur la place qu'a occupée son épouse autrefois. Il reste de son côté. Il ne bouge pas. Du tout. Ou presque. Il a le sentiment d’avoir un peu sa femme et son enfant avec lui, dans l’obscurité de cette chambre surchauffée. Ils patientent. Ils s'attendent peut-être à le voir les rejoindre bientôt. Il sait pourtant que ça n'arrivera pas comme ça. Parce que c'est une vague. Violente et douloureuse, mais ça reste une vague qu'il se prend en pleine gueule. Qui passera et le laissera échouer sur le rivage. Épuisé et endolori. Il aura le courage de se lever à nouveau. Peut-être de faire appel à une femme de ménage pour remettre sa demeure en état pendant que, de son côté, il s'occupera de lui-même. Se redonnera une allure humaine. Sera à nouveau prêt à donner le change pour que personne ne lui accorde trop d’importance. Que personne ne puisse deviner ce qu’il vient de faire de ces quelques journées. De ces gens qui peuvent fouler ce monde sans crainte, sans jugement, sans rien de ce genre. De ceux que rien ne semble jamais être atteint par quoi que ce soit, alors que les tourments internes sont réels. Les siens le sont. Même s'il a le sentiment qu'ils le sont moins, sous prétexte qu'il ne les partage avec personne. S'il ne les verbalise pas, il évite de les rendre trop grands, trop réels, trop bruyants, trop étouffants. La vague est violente cette fois et, tout au fond de lui, il a une idée du pourquoi.
Willow n'aurait jamais dû revenir dans sa vie. Elle ajoute du beau dans son tableau noir. Elle y dépose une pointe de couleur joyeuse. De clarté rassurante. C’est une foutue étoile brillante qui vient d’éclairer sa nuit. Pourtant, il ne faut pas. Il est en vrac, il lui fera du mal. Il est en vrac, il pense encore à celle qu'il a tant aimée après elle. À cette vie qu'il était supposé avoir à ses côtés. Mais à ces pensées, désormais, se mélangent celles d'un autre passé amoureux. De la simplicité de ce que c'était d'aimer au début de sa vingtaine. De la pureté esquintée par la vie, qu'il a trouvée dans les bras de la blonde qui vient de revenir dans sa vie comme un véritable boulet de canon. Il lui en veut. Non, il la veut. Qu'elle disparaisse et le laisse tranquille. Non, qu'elle le retrouve et l'enveloppe de ses bras. Flash : le regard brun de son épouse croisé le premier soir. Celui, bleu, de Willow il y a douze ans. Le rire spontané de son épouse le premier soir, en réponse à son humour qu'il juge lui-même tout à fait nul. Le sourire plus réticent de Willow quand il s'est approché d'elle et a pris à cœur sa mission de la dérider. Le bonheur de son épouse dans un studio de musique. Le bonheur de Willow sur une grande roue. Le premier baiser passionné avec son épouse. Le premier baiser tendre et timide avec Willow. La grossesse et les promesses d'avenir de son épouse. Les heures passées devant la télévision avec Willow et Jessie qui lui ont donné l'illusion d'une famille. La manie de l'une à déposer ses cuisses sur les siennes sur le canapé, devant la télé. La manie de l’autre à y loger sa tête pour apprécier la caresse tendre des doigts de l’homme dans ses cheveux. Les bonheurs simples de l'une et de l'autre. La seule constante : lui. La patience et la douceur avec Willow. La passion moins timide avec Isabel. Son hypersensibilité au service du bonheur. Cette même hypersensibilité qui l'envoie contre cette falaise aujourd'hui. Il ne sait pas combien de temps il pourra survivre à de pareils tourments.
Hey, la seule source de vie dans cette maison vide semble s'agiter. Il en est à peine conscient, Ali, mais il l'entend rejoindre la porte. Il sait que quelqu'un est là, lui aussi. Mais il est à mille lieux de se douter de qui il peut bien s’agir. Et puis sa voix. Le corps se crispe plus fort. Ça fait mal aux membres, aux muscles, au cœur. Ça ne s'arrêtera donc jamais ? Les griffes du labrador sur le sol se font entendre quand il s'approche de la chambre. Dans son sillage, des pas bien plus humains. La porte qui s'ouvre. La présence. Le rapprochement de Hey de retour près de son maître qui ne bouge que par réflexe. Quelqu'un est dans la même pièce que lui, mais aucune crainte de son côté. Après tout, quelle est la pire chose qui pourrait lui arriver ? Qu'il se fasse tuer ? Grand bien lui fasse. Et puis trois petits mots. Il a disparu. Comme il le présageait. Comme il le lui avait dit. Il y avait de fortes chances que ça arrive. C'est le cas. C'est arrivé. Il est perdu dans une chambre à la chaleur étouffante qui le rassure presque. Qui réchauffe l'âme glacée. Elle est proche de lui, à hauteur de son visage. Il a les yeux qui s'ouvrent et qui se posent sur elle. Le regard est terne. Si la vie n'était plus dans le corps de l'écrivain, probablement que ses yeux ressembleraient précisément à ça. D'autres mots. Au nombre de quatre cette fois. Elle l'a trouvé. Et ces simples mots font s'échapper une nouvelle larme. Il ne cherche pas à la retenir. Elle glisse sur le haut du nez. Dévale la forme de la pommette et échoue sur l'oreiller. Se perd dans le tissu. Cri du cœur, silencieux. Soulagement ou panique, il ne saurait l'exprimer plus clairement. Cette fois, il a le sentiment de ne pas être seul. L’impression qu’une main se tend par-dessus bord pour le ramener sur le bateau. Il n'est pas certain de ce qu'il pense et ressent face à cette image. Il sait juste qu'elle est là, comme elle a promis qu'elle le serait. Et il a envie de la supplier pour qu'elle reste. Mais les mots, pas plus que les mouvements, ne sont simples pour lui. Alors le silence reste. Le regard cherche le sien. Son seul moyen de communication. Ne sera-t-il qu’une étoile filante dans sa nuit noire ?
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 483 POINTS : 1710
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
La panique ne te lâche plus dès l’instant où tu stationnes ta voiture devant la maison d’Alistair. Il ne reste plus que les reproches internes qui n’ont de cesse de te marteler à coup de tu aurais dû venir plus vite, tu aurais dû insister bien plus tôt, tu n’aurais pas dû le laisser tout seul après ton anniversaire. Tu n’as pas le droit de t’arrêter à cause de ce genre de discours, pas plus que tu n’as le droit de te perdre dans des scénarios tous plus catastrophes les uns des autres. Parce que tu refuses qu’il soit arrivé quoique ce soit à Alistair. Tu refuses de croire qu’il ait pu mettre à bon ce plan encore flou qu’il t’avait confié sur le coup de l’émotions. Est-ce que tu aurais dû t’inquiéter plus que tu ne l’aies fait sur le moment? Est-ce que tu aurais dû en faire plus? Insister pour qu’il consulte? T’assurer qu’il avait le soutien nécessaire? Tu venais à peine de revenir dans sa vie, était-ce vraiment ta place de t’impliquer de la sorte? L’aurait-il simplement accepté? Les questions s’accumulent les unes après les autres dans ton esprit, les réponses de simples hypothèses auxquelles tu ne peux pas te permettre d’accorder la moindre importance. Parce que tu ne peux pas revenir dans le passé. Pas sur les cinq derniers jours, pas sur les deux dernières années non plus. Tu ne peux pas claquer des doigts et faire disparaître sa douleur, pas plus que tu ne peux lui rendre sa femme, sa famille, tout ce qu’il a perdu et laissé un trou béant dans son univers. Tu ne peux être qu’ici et maintenant, et faire un pas après l’autre. Tu devrais t’inquiéter de la porte qui n’est pas barrée, mais tu es trop occupée à être reconnaissante de ce fait pour t’en faire pour sa sécurité dans l’immédiat, parce que tu n’aurais certainement pas hésité à trouver un moyen de l’ouvrir, cette putain de porte si cette dernière avait été verrouillée.
Le comportement agité de Hey est ce qui te guide au travers de la maison vide et bouillante. Les jappements du chien qui t’alerte de la présence de l’écrivain dans sa chambre à coucher, caché sous une couverture qui l’engloutit presque entièrement. Il fait terriblement chaud dans la chambre, tu ne peux pas t’imaginer qu’il soit confortable dans cet air étouffant. Tu n’oses pas faire le moindre mouvement pour lui enlever la couverture de sur le corps, pas plus que tu n’oses le toucher malgré le besoin que tu as de mettre la main sur lui, de sentir son pouls, son cœur battre contre ta paume pour finalement faire taire toutes ses peurs de l’avoir perdu, pour de bon. L’inquiétude de le voir ainsi persiste toutefois, surtout lorsqu’il ouvre légèrement les yeux et que son regard est éteint lorsqu’il trouve les tiens. Vide de vie, vie de sens et ton cœur se brise instantanément de le voir ainsi. Il te l’avait dit, l’écrivain, que ça ferait mal, mais jamais tu n’aurais pu te préparer à ce que c’est réellement, d’être mise devant le malheur qui accapare son corps, l’immobilise dans son enfer personnel duquel il se tient prisonnier. Tu l’as trouvé, mais acceptera-t-il que tu le libères? Rien n’est moins sûr. La larme qui coule sur son visage vient briser le peu de restreinte qu’il te restait, et tes doigts viennent se glisser sur ses joues humides. « Je suis là. » que tu murmures, ne cherchant pas à camoufler sa peine ou sa douleur, ne cherchant pas à lui demander de taire tout le vacarme qui ne cesse de briser tout sur son passage, tout dans sa personne. Le supprimer n’est pas la solution. Il ne peut pas réprimer son deuil. Ne peut pas prétendre que ça n’existe pas. Tu ne peux que l’accompagner dans tout ça, s’il te laisse le faire.
Sa peau est brûlante, comme tu l’imaginais bien. « Je vais enlever la couverture, d’accord? T’es bouillant, Ali. » Dans un mouvement que tu veux aussi doux et délicat que possible, tu viens descendre la couverture de sur le corps de l’écrivain, le découvrant dans les mêmes vêtements qu’il portait le soir de ton anniversaire. La réalisation te coupe le souffle instantanément. Est-ce que c’est ta faute? Est-ce que ta présence et celle de ta sœur mardi soir ont causé cette chute brutale? La simple idée que tu puisses lui faire du mal de cette manière en est une sur laquelle tu ne peux pas te permettre de t’arrêter trop longtemps. Comme beaucoup trop de pensées qui se sont logées dans ton esprit aujourd’hui, tu es obligée de la chasser, de la coincée dans une boîte par laquelle tu te laisseras submerger plus tard parce que l’important maintenant, c’est Ali. Ali qui doit bouger un peu. Ali qui doit se rafraîchir. Ali qui doit boire et manger quelque chose. « Est-ce que tu peux t’assoir? » que tu lui demandes, prête à l’assister dans la démarche, dans les mouvements du corps qui seront sans doute douloureux s’il est coincé dans cette position depuis aussi longtemps que tu ne le penses. Un regard rapide autour de la pièce te permet d’apercevoir une bouteille d’eau entamée mais pas complètement vide, et tu attrapes cette dernière et l’offre aussitôt à l’écrivain. « Il faut que tu boives un peu, s’il-te-plaît. » que tu le supplies doucement, l’inquiétude palpable sur ton visage, dans ta voix, dans le moindre de tes faits et gestes. Tu finis par prendre place à ses côtés dans le lit défait, dont les draps sont humides de toute la chaleur générée par l’homme qui bouge au ralenti, une main doucement posée sur son visage pour attirer son regard vers le tien une fois de plus. « Qu’est-ce que je peux faire? » que tu lui demandes – l’implores plutôt – d’une voix qui se brise légèrement. Il y a mille et une choses que tu pourrais faire, là tout de suite, pour assurer son confort, mais tu ne veux pas le brusquer. Tu ne veux pas le sortir de cette torpeur trop vite et lui faire plus de mal encore. Alors à défaut d’être certaine, tu te loges près de lui, entoure son corps du tien, qu’importe si c’est étouffant, de partager de la chaleur dans la pièce qui rappelle un sauna. Tu n’iras nulle part. Pas sans lui.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 242 POINTS : 1980
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Elle est là. Pourtant, il lui faut un moment pour vraiment le réaliser et en prendre bien conscience. Il faut que ses yeux se posent sur elle pour qu'il soit certain que sa voix n'était pas un mirage. Un rêve qu’il serait en train de faire. Quand bien même, le comportement de Hey l'a quand même bien mis sur la piste. Quand elle se place à sa hauteur, il la regarde sans tout à fait la voir. Elle brille dans la nuit, mais n'éclaire pas tout à fait. Trop d'obscurité pour une étincelle si petite et si douce. Mais sa main glisse sur sa joue et ça crépite un peu. Ça amène une autre forme de châleur, bienvenue. Ses doigts caressent autant que ses mots. Oui, elle est là. Aucun doute désormais. Elle est là. Comme elle avait dit qu'elle le serait. Quand elle ignorait encore ce que ça pouvait vouloir dire, l'écrivain qui s'écroule et qui disparaît. Elle est là, mais aura-t-elle la force de demeurer là ? Alistair en doute. Alistair, dans le fond, espère qu'elle ne restera pas. Parce qu'elle mérite mieux que ça. Elle mérite d'avoir les épaules légères et déchargées du poids de la vie de cet homme qu'elle a quitté neuf ans plus tôt. Mais pour l’instant, elle est là et il n’a pas envie de la faire fuir. De toute façon, il n’a pas la force de faire quoi que ce soit en ce sens. Elle est là et elle le prévient de son intention de retirer la couverture qui pèse une tonne et à la fois rien du tout, de sur lui. Il se contente d'un vague geignement et quand il bouge, c'est pour remuer la tête et enfoncer le visage dans l'oreiller. Il est conscient d'être trempé de sueur et sait que c'est ce qui provoque le frisson qui secoue le corps épuisé, quand la couverture descend sur son dos. Il s'en fout. Il se fout de tout. Le peu de place qu'il y a dans son esprit, se contente de réaliser que Willow est là. Vraiment là. L’Oasis dans le désert. Mais disparaîtra-t-elle s'il commence à s'approcher et à s'accrocher à elle ?
Ses mots arrivent jusqu'à lui dans un brouillard épais. Nouveau marmonnement dans la barbe aussi négligée que le reste de la personne. Il a pris une douche la veille. Ou l'avant-veille, il ne sait plus. Il en a pris une qui visait surtout à glacer l’être entier jusqu’aux os. S'oublier. Disparaître. Se noyer enfin. Elle l’invite à s’asseoir. Alors, avec difficulté, il remue quand même. Les mains remontent pour servir d'appui. Les genoux se plient pour faire l'équilibre dans le matelas. Il a le sentiment de retourner une carcasse sans vie avant d’enfin arriver au bout de son geste. Le dos contre la tête de lit. Jambes étendues devant lui. La tête qu’il peine à maintenir parfaitement redressée. Il ramène le doudou contre son ventre et se libère du foulard qui échoue avec, contre lui. Après quoi, il porte ses mains tremblantes à son visage. Il est trempé. Il a mal de partout. Le corps lance furieusement. Mais est-ce que ça ne prouve pas qu'il est en vie ? Même si ça fait mal de voir à quel point. Il laisse retomber les mains sur ses cuisses et rouvre les yeux. Il voit flou. Il a les oreilles qui bourdonnent. Il a mis son corps à mal. Et Willow en est suffisamment consciente pour lui faire remarquer qu'il doit boire. Elle en est si consciente, qu'elle exprime l'inquiétude. Il l'entend dans sa voix, le devine dans ses gestes empressés et le voit sur son visage quand il trouve le courage d'y poser les yeux. Il ne répond pas. Il se contente de refermer les doigts autour de la bouteille. D'en porter le goulot à ses lèvres et d'en boire une bonne partie. Plusieurs gorgées profondes qui apaisent le feu en lui. À lui en arracher un soupir de soulagement. S'il a fait l'effort d'aller chercher ces bouteilles dans la cuisine des jours plus tôt, il n'a pas eu le courage de boire autant qu'il l'aurait dû. Son corps ne manque pas de le lui faire sentir. Même s'il a encore la force de réagir à celui de la blonde qui vient le rejoindre sur le lit. Il a les yeux qui se ferment quand elle glisse sa paume contre sa joue. C'est agréable.
Mais pas autant que la suite. Quand son corps se presse contre le sien. Qu'elle semble vouloir l'envelopper, lui, de son enveloppe corporelle à elle. Ça l'apaise et le rassure. Le corps et le cœur qui fondent littéralement à ce contact incroyable. C’est bien meilleur que la couverture trop chaude sur son dos. Sans doute parce qu'il devine son cœur qui bat non loin du sien. Que son souffle est une preuve de vie près de lui, pour lui qui n'a plus que son chien auquel il se raccroche plus ou moins. Sa voix caresse tout autant que le reste de sa personne qui reste tout contre lui. Qu'est-ce qu'elle peut faire pour lui ? Si seulement il savait lui-même ce dont il a besoin… Mais ce n'est, fatalement, pas le cas. « Reste ... » La voix est à peine audible et enrouée de n'avoir pas servi depuis plusieurs jours. Mais dans le silence quasi complet de la chambre, elle ne devrait pas avoir le moindre mal à l’entendre. « Encore un peu ... » Ou beaucoup plus, si elle en a la capacité. Parce que son évidence pour l'instant, à lui, c'est que ce signe de vie et cette sensation d'être important pour quelqu'un, sont ce qui le raccrochent encore un peu à la réalité. Une raison supplémentaire de vouloir retrouver le sol de ses pieds. Peut-être pas dans l’immédiat. Sans doute pas dans l’heure ou même dans la journée. Mais ça devient presque un projet qui se forme dans l’esprit endolori et amorphe tout à la fois. « Quel jour ? » Qu’il interroge sans parvenir à formuler une phrase / question entière. S’il le sait, il saura peut-être faire le point et réaliser depuis combien de temps il n’a pas mangé. Parce que son estomac ne crie pas famine quand l'esprit est au fond du gouffre. Mais il sait bien qu’il n’a pas non plus été très rigoureux sur la nourriture. Depuis son départ plusieurs jours plus tôt, il n’a avalé qu’un repas. Rapidement. À peine chaud. Juste pour ne pas tomber complètement dans les vappes. Quand bien même, il a la sensation de n’avoir fait que dormir. Jour et nuit. Sans être capable de faire la différence entre les heures ensoleillées et les heures d’obscurité. La chambre, toujours plongée dans la nuit la plus sombre qui soit.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 483 POINTS : 1710
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Wesley Bishop et Alistair Rivers adorent ce message
1er décembre 2024 tw : deuil et dépression sévère
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Tu prends chaque grognement comme un bon signe. Chaque son qui s’échappe des lèvres d’Alistair est une preuve qu’il est encore là, qu’il y a encore plus de lui que cette torpeur sans vie dans laquelle il s’est perdu dans les derniers jours. La couverture descend le long du corps, fais découvrir un Alistair en sueur dont tu devines le corps ankylosé par une absence de mouvements. Tu l’aides à s’asseoir, tranquillement, son dos qui trouve la tête de lit, le corps qui semble avoir du mal à se tenir, mais qui fait l’effort, qui essaye et c’est bien tout ce que tu peux lui demander. Le bruit des gorgées d’eau qu’il s’efforce de prendre est la seule chose qui remplit le silence pendant quelques secondes, et tu respires un peu mieux de le savoir un peu plus hydraté maintenant qu’il ne l’était avant ton arrivée. Ce n’est pas suffisant, mais c’est un bon début. Tu n’es pas pressée. Il n’y a rien qui ne puisse être plus important présentement que d’assister Alistair dans ce retour à la réalité. De faire en sorte que ce soit aussi doux que possible, parce que tu sais qu’il a déjà assez mal comme ça. Son corps, mais son esprit ici. Tu voudrais pouvoir souffler un peu de vie en lui. Tu ne sais pas comment faire, mais tu essayes quand même. D’une main qui se glisse sur son visage, dans la barbe qui te rappelle celle qu’il avait lors de cette nuit au bar, trop longue et négligée depuis plusieurs jours maintenant. Tu absorbes chacune de ses réactions, ses yeux qui se ferment doucement, et tu ne sais pas si c’est à cause de toi et de ce que tu fais, ou parce que c’est trop d’effort, que de les garder ouverts, mais ça n’a pas d’importance. Il n’y a rien qui presse.
Tu t’en fiches, si ton linge devient humide au contact d’Alistair. Comme tu t’en fous complètement d’étouffer légèrement dans cette chambre à la chaleur oppressante. Ce dont tu ne te fous pas toutefois, c’est de rappeler à Alistair qu’il n’est pas tout seul. Que son corps, aussi endolori puisse être, peut encore trouver une place contre le tien, ici, maintenant, n’importe quand. Si tu t’attends à une quelconque résistance de sa part, il n’y a rien de tout cela qui ne se produit. Que le corps tendu qui se détend légèrement dans une embrassade dans laquelle tu contrôles tout. La seule chose qu’il a à faire, c’est être. Et s’il en est capable, te dire ce que toi, tu peux faire. Parce que tu nages dans l’inconnu absolu. Tu sais comment t’occuper des besoins de base de quelqu’un, tu le fais depuis toujours avec ta petite sœur, mais c’est différent. C’est plus que de simplement t’assurer qu’il se change et mange un peu. C’est plus que de lui donner des médicaments et s’assurer qu’il est hydraté. Son corps est à mal, mais jamais autant que son esprit et ça, ça t’échappe complètement et tu ne sais pas si tu es la bonne personne pour tenter d’alléger ses souffrances, mais ça ne t’empêchera pas d’essayer un peu. « Reste… » La voix est rauque, mais la demande est claire. « Encore un peu… » « Je vais nulle part. » que tu le rassures aussitôt, ton visage qui se niche naturellement dans le creux de son cou, ton souffle contre sa peau humide. Si la seule chose que tu puisses faire pour Alistair c’est d’être ici, alors tu ne comptes pas bouger. Tu ne sortiras pas de cette maison, pas même de ce lit avant qu’il ne t’aille spécifier qu’il voulait que tu le fasses. Même si ça veut dire perdre la notion du temps ici avec lui. Même si ça veut dire lui rappeler de boire une gorgée d’eau à toutes les heures, pour qu’il ne se mette pas aussi à mal qu’il ne peut l’être présentement. Alors tu t’agrippes à lui, tu t’accroches à lui, l’une de tes mains venant se poser contre son torse, là où tu peux sentir son cœur battre doucement contre ta paume. « T’es encore vivant. » que tu lui rappelles d’un doux murmure. « Je sens ton cœur qui bat. Le souffle de ta respiration. T’es encore vivant, Ali. » Et c’est un soulagement. Mieux encore, c’est la plus belle chose qui soit, qu’au travers de toute cette douleur, qu’au travers de tout le mal qui peut le parcourir, il est encore vivant et tu es là pour le lui rappeler.
« Quel jour? » Tu poses ton front contre son épaule, tes bras qui continuent de l’entourer avec douceur et attention. « Dimanche. Premier décembre. » que tu précises, consciente qu’il a sûrement perdu la notion des journées qui ont filé, sans savoir si ce sont des jours ou des semaines qui se sont écoulés avant qu’il ne soit trouvé dans cet état. Et puis tu te perds peu à peu toi aussi, dans cette chambre où le temps n’a plus d’importance. Où tu es simplement avec Alistair et que le reste n’a pas d’importance. Jusqu’à ce que ton corps ou le sien, tu ne saurais plus vraiment dire après un moment, rappelle au fait que tu n’as rien mangé depuis plusieurs heures et lui, peut-être depuis plusieurs jours. L’estomac qui grogne, qu’importe à qui il appartient, t’emmène à bouger légèrement, sans que tu n’oses complètement couper contact avec l’écrivain. « Faut que tu manges un peu. J’reviens tout de suite. D’accord? » Tu ne bouges pas sans son accord, même si c’est seulement pour faire quelques pas jusque dans la cuisine. Tu as besoin qu’il t’assure comprendre que tu ne l’abandonnes pas. Loin de là. « Laisse-moi m’occuper de toi un peu. » De quoi manger. Une douche. Changer son lit et le laisser dormir un peu, s’il en ressent le besoin parce qu’il a l’air fatigué, mal en point. Qu’importe. Tu veux seulement être là et faire tout ce que tu peux.
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Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 242 POINTS : 1980
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Les mains délicates sont sur lui pour l'aider dans chacun de ses mouvements. Elle n'insiste pas et n'en fait pas trop. Elle se contente d'accompagner ses gestes pour lui éviter de basculer et s'assurer qu'il parvienne à aller au bout. Jusqu'au moment où, enfin, son dos rencontre la tête de lit. Son attention est pleine de douceur et d'un grand réconfort pour lui qui ne fait rien pour l'arrêter. Tout au contraire. Elle trouve le moyen de l'envelopper de sa simple présence et ça apaise un peu l'âme. Plus encore, quand sa présence se fait plus prenante encore. Son corps contre le sien, qui lui rappelle qu'il y a encore de la vie qui peut l'entourer. Elle, elle est bien en vie. Et elle choisit de s'accrocher à lui qui semble porter la mort et rien d'autre. Elle fait le choix de se rapprocher de lui. De rester avec lui. Elle éveille un petit quelque chose d'égoïste en lui. Il n'a pas la moindre envie de la voir s'en aller. De la rendre à qui que ce soit qui pourrait l'attendre ailleurs qu'ici. Pas même à sa sœur qui, pourtant, pourrait bien avoir besoin d'elle. Parce qu'elles ont besoin l'une de l'autre. Elle l'a choisi une première fois. Elle devrait le faire cette fois encore. Pourtant, il est incapable de le lui faire remarquer. Il veut seulement la garder contre lui. Aussi longtemps qu'elle le voudra bien. Qu'elle le pourra. Alors il formule la demande. Pour ne pas dire la supplique. Parce que, dans le fond, c'est bien de ça dont il s'agit. Il la supplie. Il sait qu'il ne supporterait pas de la voir tourner les talons et quitter sa main comme elle vient d'y entrer. Pas aujourd'hui. Pas une fois de plus en si peu de temps. Parce qu'elle a apporté trop de vie quelques jours plus tôt et qu'elle est repartie avec dans la foulée. C'est son droit, bien sûr. C'est sa vie, surtout, dont il est question. Elle ne peut décemment pas rester ici à veiller sur l'âme morte qu'est devenu son ex-petit ami. Pourtant elle est là. Et il n’a pas envie de la laisser tourner les talons.
Les mains sur lui se font plus insistantes. Elle s'accroche littéralement à lui et ça le ramène un peu plus encore au présent. Les yeux encore un peu vides, mais qu'il pose quand même sur son visage. Qu'il devine plus qu'autre chose, tant la chambre est plongée dans le noir. Mais c'est suffisant. Pour l'instant. C'est elle. Qui s'accroche à lui parce que lui n'a pas la force physique de le faire en retour. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manque. Il a envie de refermer les doigts autour de son vêtement ou de son bras, pour la garder contre lui. Pour qu’elle sache qu’il ne veut pas la voir s’éloigner. Qu’il a besoin de sa présence, aujourd’hui plus que jamais. Mais tout ce qu’il parvient à faire, finalement, c’est se laisser faire et plus ou moins se détendre à son contact. À elle qui est sagement installée tout près de ce cœur qu'elle sent battre contre sa paume. Celle qui se presse en douceur. Et les mots qu'elle ajoute par-dessus le silence. Il est vivant. Il ne sait pas si ça lui fait si plaisir que ça, d'en avoir la confirmation. S'il en avait la force, il est même probable qu'il lui en ferait la remarque. Au lieu de ça, il échappe un "hm" à peine audible. Mais la suite lui fait quand même hocher la tête de haut en bas. Provoque même un raz de marée dans les yeux, qu'il n'avait pas vraiment vu venir. Avec son corps trempé et les larmes échappées ces derniers jours, il ne pensait pas vraiment que son corps pouvait encore avoir de l'eau. C'est pourtant le cas. Le corps tremble un peu plus fort quand des sanglots difficilement étouffés le secouent. Quelques nouvelles larmes silencieuses s'échappent et sa main gauche se perd sur son visage pour tenter de les faire disparaître. C'est inutile pourtant et elles ne font, finalement, que se mêler à la sueur qui fait certainement briller son visage. Il est vivant. Pas vraiment par choix. Il est vivant et elle en fait le constat, comme si ça la soulageait vraiment. Et c'est peut-être le cas. Il est encore là, mais ne comprend pas bien pourquoi. Dans un coin du cerveau, toujours la certitude qu'il n'a plus rien à offrir à personne et qu'il n'a donc pas de raison de rester. Pourtant, il est là. Comme si la vie continuait de s'imposer à lui, que ça lui plaise ou non. La vie qui continue surtout de passer. C'est le premier jour d'un nouveau mois. Le plus beau et le plus tragique pour les âmes solitaires.
Cinq jours. Depuis son dernier passage chez lui. Cinq jours durant lesquels il n'a pas fait grand chose d'autre que d'attendre que le temps passe. Désespéré. Au fond du trou. Amorphe. Il a prié pour voir les choses s'accélérer. En vain. Cinq jours. Ce n'est définitivement pas assez pour crever de faim ou de désespoir. Sans quoi, il serait déjà éteint à l'heure actuelle. Au lieu de ça, il y a Willow qui tente de lui insuffler un peu de vie. Un petit regain d'énergie par sa seule présence réconfortante. À bout de souffle et d'énergie, il n'ajoute rien et ne fait pas le moindre mouvement non plus. Il a le corps mou, pressé contre le sien. Son visage tout proche du sien. Son souffle léger. Caressant. Son parfum aussi finit par arriver jusqu'à lui. Cet arôme qui ne semble appartenir qu'à elle. Qu'il reconnaîtrait entre mille, à n'en pas douter. Il n'a pas de mal à s'imaginer que c'est son estomac à elle, qui gronde famine et vient interrompre le silence de la pièce. Son propre corps ne fait plus guère de bruit. Comme si, d'une certaine manière, il était déjà mort. Simplement en mode économie d'énergie par défaut. Pour ne pas s'éteindre pour de bon. En erreur système de façon momentanée et pour un temps interdéterminé. Elle doit se douter qu'il n'a rien mangé depuis des jours, ou pas suffisamment. Elle pourrait choisir de se lever et de filer tout de suite en direction de la cuisine ou de n'importe où ailleurs pour ramener de quoi manger dans cette chambre brûlante. Mais elle ne le fait pas. Elle lui demande l'autorisation. Comme si elle craignait de le brusquer. Est-ce que ça le brusquerait si elle disparaissait sans prévenir tout à fait ou sans attendre qu'il soit prêt pour cette nouvelle solitude ? Probablement que oui. Il tourne à demi la tête pour ramener les yeux sur elle. « D'accord ... » Il n'est pas certain lui-même de savoir à quoi il répond précisément. À l'idée qu'elle fasse en sorte qu'il se nourrisse un peu. Ou à l'idée qu'elle prenne soin de lui, de façon plus large encore. Sans doute aux deux. Il s'est probablement laissé tomber trop bas pour réussir à se relever tout seul, tout de suite. L'énergie lui manque.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 483 POINTS : 1710
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Tu n’es pas une inconnue de la détresse. Tu as toi-même eu tes périodes plus sombres. Celles où tu ne trouvais plus de lumière dans un quotidien sombre. Les années qui ont suivi ta séparation avec Alistair en sont l’exemple parfait, non pas à cause de son absence dans ta vie, mais bien du cancer de ta sœur qui prenait toute la place. Et puis des liens que tu as coupé autour de toi, volontairement ou involontairement, pour protéger le reste du monde de ta souffrance, de ta colère. Tu pensais qu’il valait mieux que tu gères tout ça toute seule, parce que pour la majorité de ta vie, tu avais appris que tu ne pouvais te fier que sur toi. C’est bien Ali pourtant, qui t’avait prouvé à de nombreuses reprises que ce n’était pas obligé d’être comme ça. Que tu pouvais compter sur lui, dans les bons moments comme dans les mauvais. Que jamais il ne te laisserait tombé. C’est toi qui l’as fait, avant qu’il n’en ait la chance. Sans même qu’il n’ait toutes les cartes en main. Un geste injuste et empreint d’une détresse que tu ne savais pleinement exprimer à l’époque, qui reste encore dure à comprendre aujourd’hui. Et pourtant, tu sais que ça ne se compare pas avec ce que vit l’écrivain. Avec ce deuil qui l’engouffre, cette perte qui fait écho à tous les pans de sa vie, celle qui ne ressemble en rien à ce qu’il devait avoir, à ce qu’il devait vivre. Parce qu’il mérite le bonheur, il mérite du beau et tu ne comprends pas que le destin puisse se jouer ainsi de lui. À défaut de lui avoir fait une place dans ton malheur, il y a plus de neuf ans de cela, tu ne peux qu’espérer qu’il t’en fasse une dans le sien. Qu’il apprenne de tes erreurs, mais qu’il te laisse lui montrer ce que lui-même t’a appris. Sur la manière d’être là pour quelqu’un. Simplement. Tendrement.
Et c’est ce que tu fais, de ton mieux, quand ton corps trouve refuge contre le sien, pour braver la tempête qui n’a cesse de faire ses ravages. Une main sur son cœur, là où tu sens encore la vie qui bat en lui. Les mots s’échappent de tes lèvres comme un rappel. Parce qu’au fond de toi, tu es persuadée qu’il a besoin qu’on le lui dise encore. Qu’on le lui rappelle. Même si c’est douloureux sur le coup, tu oses espérer que c’est la meilleure façon qui soit pour réussir à le faire sortir pleinement de cette tempête, pour qu’il se remette à faire un pas après l’autre, tranquillement. Tes mots ont plus d’effet encore que tu n’aurais pu te l’imaginer, quand un sanglot s’échappe du corps malmené de l’écrivain, et puis un autre, te brisant le cœur au passage. Il passe une main sur son visage pour tenter de camoufler les vestiges de sa peine, mais tu l’empêches doucement, ta manière silencieuse de lui faire comprendre qu’il n’a pas besoin de se cacher devant toi. Que tu peux en prendre. Que même si ça fait mal de le voir dans cet état, tu préfères encore être là avec lui que de penser qu’il puisse affronter tout ça complètement seul. Des légers shhhh s’échappent de tes lèvres alors que tu continues de t’accrocher à lui, une main sur son visage, l’autre dans ses cheveux, son corps amené contre le tien comme si tu tentais de le bercer doucement. Les secondes deviennent des minutes, et vous restez comme ça jusqu’à ce que les sanglots subsistent, ayant volé un peu plus d’énergie à Alistair qu’il n’avait pas à offrir. Tu ne lâches pas. Tu lui avais dit que tu disparaîtrais avec lui s’il en avait besoin, et tu n’as pas l’intention de revenir sur ta parole.
Les besoins du corps te forcent à sortir légèrement de pause temporelle, mais tu ne veux pas le faire sans l’accord d’Alistair. Dès que les mots sont prononcés toutefois, tu te mets en action. Délie ton corps du sien, non sans une dernière caresse sur sa joue, et un dernier sourire en sa direction quand ses yeux trouvent les tiens. « J’vais faire vite. » que tu le rassures, ou peut-être que c’est toi que tu tentes de rassurer, soudainement anxieuse à l’idée de ne pas l’avoir directement sous les yeux. La première chose que tu fais lorsque tu sors de la chambre est de localiser le panneau responsable du chauffage, coupant instantanément ce dernier que tu remplaces par l’air climatisé, afin de faire redescendre l’air ambiant à un degré supportable. Un tour rapide de la maison te permet d’apercevoir une salle de bain dans laquelle se trouve une baignoire, et une idée te vient en tête. Tu repenses à ce qui pouvait faire du bien à ta petite sœur, quand son corps était lui aussi ravagé, d’une manière bien différente mais dont les symptômes se ressemblent assez pour que tu penses pouvoir soulager Alistair aussi, ne serait-ce qu’un peu. De quoi manger qui soit léger dans l’estomac. Un bain tiède pour faire descendre la température de son corps. Une bouteille d’eau et puis une autre, parce que tu sais qu’il a besoin de beaucoup de liquide pour tempérer à la perte des derniers jours. Une fois que tu as terminé de faire couler le bain, tu te rediriges vers la cuisine pour attraper nourriture et bouteilles d’eau que tu ramènes à la chambre d’Alistair, là où il ne semble pas avoir bouger d’un poil pendant la poignée de minutes où tu errais dans sa maison. « Est-ce que tu peux prendre quelques bouchées? » que tu lui demandes de cette voix éternellement douce, alors que tu tends des biscuits sodas en sa direction. Ça lui prendra plus que ça en termes de soutenance, mais c’est un début. De quoi lui donner assez d’énergie pour se diriger jusqu’à la salle de bain. « Je t’ai préparé un bain. Ça va te faire du bien. » Ça va lui donner la chance de se débarrasser de ses vêtements humides, de chasser la sueur qui colle contre sa peau et surtout, ça va te donner la chance de changer les draps de son lit et d’aérer sa chambre. Sans jamais le presser, tu l’aides avec chaque nouvelle étape de ton plan, prête à l’ajuster s’il en ressent le besoin.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 242 POINTS : 1980
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Il ne sait pas comment elle fait pour avoir le comportement parfait, Willow. Pour ne pas trop en faire, ni pas assez. Pour ne pas trop parler, sans pour autant se taire. Pour viser juste dans chacun de ses mots et chacun de ses gestes. Il ne sait pas, mais peut-être aura-t-il la force / le courage, de le lui demander plus tard. Quand il ira mieux. Quand il sera plus ou moins revenu à lui-même. Mais pas maintenant. Parce que, pour l’instant, ce qui saute aux yeux, c’est qu’il a plutôt envie de se laisser porter. Il n’est plus dans la vague violente qui tentait de le fracasser contre la première falaise venue. Il est sur une mer plus apaisée. Bercé par la présence féminine à ses côtés. Willow qui lui a fait la promesse de venir se perdre avec lui s’il venait à disparaître. Elle tient sa promesse, même s’il peine à comprendre pourquoi. Même s’il n’est pas certain qu’elle puisse le faire bien longtemps. Pour l’instant, elle est là et c’est bien la seule chose à laquelle il est capable de penser. Par-dessus le bordel ambiant qui lui broie littéralement le cerveau et le cœur. Elle est là et ne manque pas une occasion de le lui rappeler. De le lui faire sentir. Plus encore quand elle rapproche son corps du sien. De la façon la plus douce qui soit. Il est le premier surpris par les sanglots qui viennent secouer son corps fragilisé par des journées de mise à mal. Il ne pensait pas avoir encore du jus pour ça. Mais il faut croire qu’il est plus touché encore, qu’il n’aurait pu l’imaginer, par la présence de Willow à ses côtés. Qui continue de se soucier de lui et d’être attentive. Dans le fond, il ne sait même pas pourquoi il est surpris. Elle a promis après tout. Les larmes ne coulent que trop librement sur les joues de l’homme qui tente d’effacer ça. Comme si c’était mal de craquer devant elle, alors qu’il a perdu le contrôle depuis bien longtemps maintenant. Et c’est toujours avec beaucoup de douceur qu’elle lui fait comprendre qu’il n’a pas à se cacher. Sans doute même pas à s’en vouloir, de perdre ainsi le contrôle de ses émotions. Elle attire son corps au sien et il continue de se laisser faire. Le visage contre son épaule quand il se laisse totalement basculer dans sa direction. Le corps secoué par des larmes plus ou moins silencieuses. Il se laisse bercer, choyer, presque chouchouter dans le fond. Par elle qui se montre si patiente, à l’écoute et compréhensive. Il se laisse aussi emporter par le parfum délicat qui est le sien et qui est en train d’emplir ce coin de la chambre.
À défaut de pouvoir le faire plus largement encore, tant la pièce est étouffante. Il n’a évidemment pas aéré depuis des jours. C’était bien le dernier de ses soucis que de veiller à la bonne circulation de l’air dans sa maison sans vie. Inconsciemment, il s’accroche à elle, dans cette position. De sa main qui n’est pas en appui sur le matelas pour se maintenir tant bien que mal en équilibre, il referme les doigts sur le haut de son bras. Celui qui se presse contre lui. Qui se rappelle à sa bonne présence. Elle est toujours là et, avec toute la tendresse du monde, elle ne manque pas de le lui rappeler encore et toujours. D’essayer de le faire doucement retomber sur terre. Revenir à l’instant présent. C’est une autre petite réalité qui la ramène, elle, sur Terre. Se nourrir. Un concept qui a presque eu le temps de devenir étranger à l’homme duquel elle s’éloigne en douceur. Elle semble hésitante et pourtant, elle se détache de lui. Non sans une dernière caresse déposée sur la joue et un regard qu’il lui retourne. Sans un mot. Sans un geste. Sans réelle expression sur le visage non plus. Il se sent vide et incapable de quoi que ce soit. Mais il hoche quand même la tête, de haut en bas. Pour signifier que c’est bien compris. Elle va faire vite. Étrangement, il n’a pas le moindre doute que c’est vrai. Qu’elle va faire en sorte de s’éloigner de lui le moins longtemps possible. Parce qu’elle s’inquiète, peut-être. Certainement. Lui, ça le rassure de savoir qu’elle ne disparaît pas tout à fait et n’a sans doute pas l’intention de le faire, tout court. Pas sans le prévenir avant, tout du moins. Parce que sa réalité finira bien par la rattraper à un moment ou à un autre. Il ignore combien de temps elle disparaît de la chambre. Il pourrait s’agir d’une minute comme d’une heure, que ça semblerait être la même chose pour lui qui ne bouge pas d’un pouce. Parce que ça fait des jours qu’il ne bouge pas ou presque. Ce n’est pas une poignée de minutes qui va changer grand-chose à l’état général de son corps qu’il est en train de bousiller. Il a donc toujours le dos contre l’appui-tête, les jambes étendues devant lui et le regard perdu dans le vide, quand la blonde est de retour dans la pièce. Il tourne lentement la tête dans sa direction pour la voir qui s’approche de nouveau. Une boîte de biscuits salés dans la main et des bouteilles d’eau dans l’autre. Une fois de plus, il se contente de hocher positivement la tête pour répondre à sa question. À défaut d’avoir le courage de répondre verbalement.
Il referme les doigts sur la boîte et en attrape un qu’il glisse entre ses lèvres. Le simple fait de mâcher, ça lui demande une énergie folle. Une dose supplémentaire. Mais il sait que cette fois, les gestes auront pour finalité de l’aider à retrouver un peu d’énergie. Alors il continue. Mâchouillant longuement chaque petite tuile qu’il glisse dans sa bouche. Une à une. Sans précipitation aucune. Parce qu’il a le temps, lui, après tout. Il ne tarde pas à ramener le crâne contre la tête de lit, les paupières closes de nouveau. Maintenant, quand même, un peu d’attention à ce qui se passe autour de lui. À Willow qui reprend la parole pour lui mentionner le bain qu’elle a fait couler. L’idée de plonger son corps trempé et brûlant dans une eau tiède lui plaît plus qu’il ne saurait l’exprimer. À l’image de la dernière douche glaciale qu’il s’est offerte, avant de venir s’enfoncer à nouveau dans la chaleur terrible de sa chambre. « J’ai b’soin d’vêtements propres... Jogging, tee-shirt ... » Qu’il souffle, la voix à peine audible. Parce qu’il s’imagine difficilement se remettre sur le dos les tissus trempés en sortant de ce bain. Mais qu’il n’aura certainement pas la force d’aller fouiller lui-même dans le dressing qui se trouve de l’autre côté du lit. Quelques autres crackers sont avalés, avant qu’il ne récupère une bouteille d’eau pour continuer à se réhydrater, autant que son estomac le lui permet. Il s’arrête avant de s’en rendre malade. Trouve le courage de remuer de nouveau pour essayer de se sortir du lit. Il abandonne foulard et doudou derrière lui. Et malgré les membres qui tremblent, les tympans qui vibrent, les tempes qui vrillent et la tête qui tourne, il prend la direction de la salle de bain qui se trouve à quelques pas de la chambre. Bien sûr, il lui faut se rattraper au mur pour ne pas perdre l’équilibre, de façon régulière dans son avancée. Mais il va au bout. Disparaît dans la salle de bain où la baignoire est effectivement remplie d’eau qui n’attend que lui. Supplément d’énergie pour se débarrasser de ses fringues imbibées de sueur. Qu’il fait disparaître dans la corbeille à linge, avant d’aller s’enfoncer tout entier dans l’eau. La sensation de légèreté qui vient avec le liquide dans lequel il se perd, apaise temporairement les maux.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.