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 joamie + maybe this world has more mercy than we thought

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Message(#)joamie + maybe this world has more mercy than we thought EmptyMar 8 Déc 2015 - 16:09

maybe this world has more mercy than we thought
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


"Madame, est-ce que vous m'entendez ? Vous m'entendez ?"
Toujours la même question, mais elle n'en comprenait pas le sens. Joanne ne voyait pas clair, tout était flou, difforme, irréel. Les yeux regardaient uniquement ce qui se passaient dans son champ de vision. Il y avait des silhouettes qui s'agitaient, des plus petites, des plus grandes. Puis tous ces cris lointain, ces phrases dites. Appelez les secours. C'est bon, elle respire, elle ouvre même parfois les yeux. Je crois qu'elle est enceinte. Mais que s'est-il passé ? Puis ces lumières rouges et bleues qui arrivèrent un temps plus tard. Elle ne saurait dire s'il s'agissait de minutes, de secondes ou de très longues heures. Des personnes en tenue vinrent à son secours. Un brassard autour du bras afin de lui prendre la tension, l'autre lui posait un cathéter pour avoir une voie d'abord, au cas où. Une couverture de survie et aussi, et le médecin en charge vérifait l'état de conscience de la jeune femme. Quelques égratignures ici et là, dont une au niveau du front. Dans la plus grande délicatesse, les secouristes installèrent avec beaucoup de précaution la victime dans le brancard, et on l'installa dans l'ambulance. Le véhicule roulait pendant que le médecin vérifiait la réaction pupillaire. "Joanne, c'est bien votre prénom ?" demanda calmement le médecin à la jeune femme. Celle-ci ne put qu'acquiescer d'un signe de tête, éblouie par les lumières intérieures de l'ambulance. "OK, alors, Joanne, gardez-bien les yeux ouverts, et vous continuerez de répondre à mes questions, d'accord ?" Un faible oui sortit de sa bouche. Le médecin donnait quelques consignes aux infirmiers qui l'accompagnaient. "Ces cachets ne seront pas utiles, Monsieur..." Il ne connaissait même pas son nom mais c'est bien le cadet de ses soucis. "Elle s'est fait renverser par une voiture roulant vite sur l'un des enfants que vous aviez pu voir avant. Elle avait eu le temps de dégager l'enfant, mais pas elle-même." expliqua-t-il dans les grandes lignes. "Et, les témoins disent que le conducteur a pris la fuite en courant." Mais ça, ce n'était pas de son ressort. Le médecin continuait de parler à Joanne, lui posant des questions usuelles. Elle ne parvenait à répondre que très brièvement. On lui avait également mis un peu d'oxygène, par sécurité. Elle ressentait des douleurs absolument partout, ce qui fit couler quelques larmes qui se maintenaient autour de ses yeux. "Joanne, y'a-t-il une personne qui vous est cher que nous devrions prévenir ? Ce qui vous est arrivé, que vous êtes à l'hôpital." Joanne tentait de prendre le dessus de ses douleurs. Voyant son visage se crisper, le médecin ordonna à ce qu'on lui administre des antalgiques. "Jamie... Jamie Keynes." dit-elle tout bas. "Il est mon... Il est le père de mon bébé, il est..." "Il est juste là, il est avec vous, Joanne." Elle ne le voyait pas, sa tête était tournée vers le médecin, qui lui parlait. C'était la seule chose qui lui semblait réel à ce moment là. "Non... Je suis partie... Il me hait... Il ne veut plus me voir... C'est moi le monstre dans tout ça..." Les constantes de Joanne commençaient à anormalement s'affoler. "Allez, Joanne, on se détend. Vous n'êtes pas un monstre, vous venez de sauver la vie d'un enfant." "Dites-lui que... je l'aimerai toujours." "Vous le lui direz vous-même, Joanne." "Et notre bébé, est-ce le bébé va bien ?" dit-elle, en fermant les yeux, épuisée par la douleur et la panique "Docteur, sa tension baisse, vous voulez pas lui injecter du..." "On ne lui injecte pas que ce soit, mettez le soluté à fond." "Mais, ça pourrait..." "Ca pourrait surtout nuire au bébé, et je doute que cette jeune femme ne veuille se réveiller sans lui, bon Dieu."

Le Docteur Winters a été informé de la situation. Il arrivait dans les couleurs et reconnut sans soucis l'un de ses patients. Il s'installa à côté de lui, en soupira et se frottant les yeux. Il sortait déjà d'une longue nuit, et devait encore tenir quelques heures avant de pouvoir aller se coucher. "Elle va bien. Le bébé aussi." dit-elle, afin de ne pas faire patienter Jamie plus longtemps. "Je l'ai vu à l'échographie, il bouge, son coeur bat toujours, le placenta n'a pas été touché. A mon avis, elle a réussi à le protéger tout en sauvant ce gamin. Juste une entorse à la cheville pour lui." Il s'étira un peu avant de se relever. La chambre de Joanne était juste là, avec une vitre. "Elle a été un peu plus touchée. Quelques côtes fêlées, l'une d'entre elle est cassée, et une entorse assez sévère à son genou gauche. Elle était extrêmement douloureuse durant les radios, on a du lui mettre une sédation en plus des traitements pour la douleur. Elle est réceptive malgré tout, elle ouvre les yeux sans soucis et réagit lorsqu'on lui parle. Elle vous semblera un peu sonnée..." Le téléphone du médecin retentit. "Je sais que c'est compliqué entre vous, mais je ne vais pas vous empêcher d'aller la voir si vous le désirez. Elle n'a pas cessé de vous appeler, de vous chercher durant les examens." Il décrocha enfin et parlait avec son interlocuteur avec un langage bien médical. Beaucoup trop pour être compris.

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Message(#)joamie + maybe this world has more mercy than we thought EmptyMar 8 Déc 2015 - 23:18

Installé dans un coin de l'ambulance, je reste aussi loin que possible de la scène, à la fois physiquement et consciemment. J'observe la route derrière nous et les voitures alors que l'ambulance file à toute vitesse vers l'hôpital, faisant sonner sa sirène et tourner ses gyrophares. Je n'écoute le dialogue du soignant avec Joanne que d'une oreille, bras croisés. Qu'elle me réclame, qu'elle dise m'aimer, bizarrement, ne m'atteint pas plus que ça. Mon esprit est encore dans la chambre que j'ai démolis, j'ai épuisé mes forces dans toutes ces destructions. Mon coeur saigne encore à cause de tout ce qui a été dit et pensé. Je l'entends encore me dire que je ne verrais pas mon fils avec regard terminé, cette volonté de le tenir loin de moi. Alors qu'elle m'appelle, qu'elle pense m'aimer, ne sont que pour moi des divagations d'une jeune femme sous antalgiques. Quelqu'un qui ne sait plus ce qu'elle dit. Je soupire à de nombreuses reprises, me demandant ce que je fais là, pourquoi je suis monté dans la camionnette. Je me dis que c'est plus pour le bébé que pour elle. J'ai besoin de savoir s'il va bien, ou s'il est finalement aussi mort que tout le reste. Au moins, nous ne nous déchirerons plus à son sujet, et il ne se retrouvera pas injustement au milieu du conflit. Il n'y aura plus rien pour nous lier, et les adieux ne seront que plus faciles. Ca sera sûrement mieux ainsi. On m'abandonne aux urgences, dans la salle d'attente, pendant que Joanne va de salle d'examen en salle d'examen. Des heures passent, et dans l'ennui, le temps passe fort lentement. Il me semble être là depuis deux jours lorsqu'on m'invite à me rendre dans une autre salle d'attente, cette fois à côté de la chambre dans laquelle la jeune femme sera installée. Elle passe devant moi sur son lit d'hôpital, et je la regarde à travers la vitre se faire brancher à quelques appareils et à une perfusion. Quelques minutes passent encore avant que Winters ne s'assied à côté de moi. J'ai le visage dans les mains, les genoux appuyés sur les cuisses, attendant un verdict. N'importe lequel, tant que je sais ce qu'il en est. Et le bébé va bien. Je souffle de soulagement, remerciant intérieurement la quelconque volonté divine qui veut que cet enfant vive et qui le protège si bien. Au final, même si les blessures de Joanne sont les plus graves, tout le monde s'en sort. Un appel pour Winters écourte notre entrevue, il m'assure que je peux entrer la voir si je le souhaite. « Non, je… Je pensais juste… partir, vu que tout va bien. » je murmure alors qu'il décroche son téléphone. « Elle ne veut pas de moi à son chevet. » Il n'écoute sûrement plus, je ne fais que penser à voix haute. Mon regard se pose sur elle. « Et je ne suis pas sûr d'avoir envie d'y être. » Il est parti, je ne m'en rends compte qu'après. Voilà que je parle aux murs. Je soupire, sans trop savoir quoi faire. Je ne me vois pas entrer, lui tenir la main, être là pour elle. Pas après tout ce qu'elle a dit, tout ce qu'elle a fait. J'avais besoin de savoir que tout allait bien pour le bébé, et c'est le cas. Alors je n'ai plus rien à faire ici. J'avance vers le secrétariat du service et leur indique d'appeler Reever Prescott pour le prévenir de ce qu'il s'est passé, et qu'il vienne chercher sa sœur quand elle pourra rentrer chez elle. Puis je récupère ma veste, posée sur une chaise. Je reste posté devant la vitre de la chambre pendant quelques minutes, l'observant en silence, avant d'entrer lorsqu'elle semble un peu éveillée. Gardant une certaine distance, je me mets debout au pied du lit. Le regard bas, une fois face à elle, je n'ose même pas la regarder. Je ne veux pas qu'elle me reproche un regard qu'elle n'apprécierait pas. Il n'est pourtant que peine et fatigue. « Je viens juste dire au revoir. » dis-je tout bas. « Winters m'a assuré que le bébé va bien, qu'il n'a rien. » Ce sont sûrement les dernières nouvelles que j'aurais de mon fils avant longtemps. « L'autre petit va bien aussi. » Mais ça, je m'en fiche un peu. Joanne sera peut-être heureuse de l'apprendre néanmoins. « J'ai fait appeler ton frère pour qu'il vienne de voir et te ramène chez toi. » C'est de nouveau son rôle de prendre soin d'elle, et plus le mien. C'est lui qu'elle aurait du vouloir faire appeler. Pas moi. « Prends soin de toi. » je conclus en me pinçant les lèvres, le coeur serré, le regard rivé sur son ventre, et ce petit être qui va bien, qui est toujours là.
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Message(#)joamie + maybe this world has more mercy than we thought EmptyMar 8 Déc 2015 - 23:59

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La douleur restait présente, s'irradiant le long ses côtes endommagés. Ce n'était rien, comparé aux blessures psychologiques et sentimentales. Joanne était un peu prise de vertiges, cela était certainement du à son traitement sédatif qui s'éliminait peu à peu. Les couleurs redevenaient réelles, tout reprenait forme. Il lui fallut un certain temps pour se rappeler tout ce qu'il s'était passé, et pour quelles raisons elle se retrouvait une nouvelle fois dans un lit d'hôpital. Le bip constant du monitoring ne lui avait absolument pas manqué, cela brisait le calme de la chambre.  Joanne regardait alors par la fenêtre, calmement, à regretter beaucoup de choses, à en assumer beaucoup d'autres. Elle était surprise que Jamie entre dans sa chambre, elle croyait rêver. Comme lorsqu'elle se disait que sa rupture avec lui n'était qu'un affreux cauchemar, et qu'elle venait de se réveiller, que ce n'était qu'une sorte de coma, et qu'il était toujours là. Mais tout lui semblait trop réel et son coeur lui rappelait comme il le pouvait que ce n'était pas un cauchemar, mais que tout ceci était bien vrai. Il voulait juste dire au revoir, il ne parlait pas d'adieu. On avait déjà vaguement dit à Joanne que son enfant allait bien, qu'il n'avait rien eu, pas de séquelles en devenir. Le fait que son ex-fiancé lui en parle lui rappela ce souvenir, et elle eut ce réflexe de faire un profond soupir de soulagement, en fermant les yeux, versant même une larme exteriorisant toute son inquiétude. Elle était également soulagée -peut-être dans une moindre mesure-, que  l'autre enfant se portait bien également. Jamie pensait bien faire en prévenant les secrétaires d'appeler le frère aîné de la jeune femme pour le prévenir de la situation et qu'il se montre disponible dès qu'un retour à domicile se présentait. Elle allait certainement se faire passer un savon, qu'il la traiterait de tous les noms en sachant qu'elle était revenue le voir chez lui. Leur ancien chez eux. Il voulait conclure cette brève conversation par quelques mots de bienveillance, qui n'étaient peut-être qu'au fond, qu'une pure politesse. Il aurait pu partir. "Jamie, attends." dit-elle avant qu'il ne lui tourne le dos. Elle se redressa un peu dans son lit, non sans mal, afin de se tenir un peu plus droite et mieux regarder l'homme qu'elle aimait. "Je sais que tu as horreur des excuses, et que ça ne t'atteindra jamais, mais..." Elle soupira. "J'étais très en colère et je ne pensais pas tout ce que je disais." Dans l'excès d'un sentiment négatif, on était capable de raconter tout et n'importe pour énerver ou faire souffrir l'autre, c'était loin d'être une méthode nouvelle. "Et je le regrette, je t'ai suffisamment blessé avec tout ce qu'il s'était déjà passé." Elle baissa les yeux, se sentant profondément coupable. "Tu pourras le voir... Si tu le veux toujours." Se iris bleus se rivèrent sur lui, l'air sincère. "Autant d'échographies que tu voudras, tu seras là à sa naissance si tu y tiens toujours autant, et, à vrai dire, je songeais parler avec toi d'une sorte de garde alternée. Ce serait un plus compliqué les touts premiers mois, mais après..." Ce n'était qu'une idée qui lui traversa l'esprit, elle n'avait pas trop idée du fonctionnement de la législation de ce côté là. Elle devrait s'y intéresser tôt ou tard.  "Tu sais que je ne veux pas d'un père absent alors..."Bien que le voir ainsi, aussi distant avec elle, la faisait profondément souffrir, elle continuait de le regarder, bien que ses yeux n'y voyaient plus claires, envahis par des larmes qui s'accumulaient sur le bord de sa paupière inférieure. "Je t'ai tellement brisé que..." Ca l'avait aussi brisé elle. Joanne n'attendait pas d'avoir de la pitié de sa part, elle n'attendait rien de lui. "Je veux sauver ce qu'il reste des pots cassés." Et la base, c'était de garantir à leur enfant d'avoir un père et une mère, présents même s'ils étaient séparés. "A défaut de ne certainement jamais arriver à réparer le reste." se dit-elle tout bas. Joanne se réallongea un petit peu - son lit étant en position demi-assise, et d'une main, elle essuya ses quelques larmes. Il avait les yeux rivés sur son ventre. "Tu veux ... le toucher ? Le sentir ?" Elle savait très bien que s'il acceptait, s'il était d'accord d'avoir un quelconque contact physique, ce serait uniquement pour l'enfant, et pas pour elle. Que s'il posait sa main sur son ventre, ce n'était que pour leur petit miracle, et certainement pas la mère que le portait. Sa proposition dépassait le ridicule et elle ne serait pas surprise s'il pensait que cela n'était qu'une tentative d'approche. Elle ne voulait pas être un monstre, comme Jamie le lui avait.

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Message(#)joamie + maybe this world has more mercy than we thought EmptyMer 9 Déc 2015 - 14:21

Mes mains tiennent le bord du lit, et serrent un peu plus alors que le reste de mon corps se tourne pour partir. Je n'oublie pas les fois où elle m'a laissé seul quand j'avais besoin d'elle, quand bien même j'étais en tort. Ici même, à l'hôpital, elle avait refusé de rester. Au gala, elle était partie aussi. D'autres fois où elle aurait pu, elle aurait du rester à mes côtés, et s'est détournée de moi. Alors pourquoi devrais-je rester après le mal qu'elle a fait, et qu'elle continue de faire ? Je m'arrête tout de même dans mon élan pour écouter ce qu'elle a à me dire. Je me pince les lèvres, les yeux fermés, appréhendant d'entendre plus d'horreurs, plus de mots blessants, ou juste de quoi donner un coup supplémentaire. Dans un sens, c'est le cas. Lorsqu'elle revient sur ses paroles ainsi, lorsqu'elle change d'avis si rapidement, elle et son éternel esprit volatile, son incertitude constante, me faisant subir toujours plus d’ascenseurs émotionnels. Je ne sais jamais sur quel pied danser avec elle, je n'ai jamais vraiment su. Joanne dit regretter, mais je ne peux pas savoir si besoin elle retournera de nouveau sa veste. C'est vrai, je déteste les excuses. Si elle ne pensait pas ses paroles, elle ne les aurait pas articulées. Elle les pensait sur le moment, et c'est bien suffisant pour laisser une nouvelle marque. Je pensais également chaque mot que je lui ai jeté dessus, et je ne demanderai pas pardon pour cela. Je reste muet, alors, tandis qu'elle m'assure que je pourrais bel et bien voir notre fils, et être présent quand il viendra au monde. « Merci. » je murmure pour que mon silence ne passe pas pour de l'ingratitude. Ne sais tout bonnement plus quoi lui dire. S'il reste une seule chose sur laquelle nous pouvons encore parler et être d'accord, c'est notre enfant et notre volonté de lui offrir un environnement sain malgré tout. Du reste, je ne sais pas ce que Joanne veut réparer. Il n'y a plus de morceaux assez gros pour être recollés à mes yeux. J'ai cette douleur atroce dans la poitrine qui pourrait me tordre en deux lorsqu'elle me propose d'approcher pour poser une main sur son ventre, avoir un contact avec le bébé. Cela ne me fera que plus de mal, je le sais. Tout ça me manque horriblement, et cela ne sera que pire si j'accepte de le toucher. « Je… Je ne préfère pas, non... » dis-je en lâchant enfin le lit pour m'en éloigner. Je retourne près de la porte, mais plutôt que de la passer, je m'appuie sur le cadre, bras croisés. Je devrais partir, et éviter d'en rajouter une couche, tant que nous pouvons nous séparer dans de relatifs bons termes -du moins, sans chercher à nous entre tuer. Mais toutes ses déclarations d'amour me pèsent et me désorientent. Elle me quitte lâchement puis ne cesse de dire qu'elle m'aime, qu'elle veut réparer les pots cassé. Je n'y comprends rien. Et voir qu'elle m'a abandonné si facilement pour finalement me dire des choses pareilles me brise toujours plus le coeur. Je préférerais qu'elle me déteste autant que je la déteste. Qu'elle sache ce qu'elle veut. Je n'arrive pas à avancer sans ça. « Je ne sais pas ce qui est pire, Joanne. Que tu m'aies quitté de cette manière sans que je comprenne pourquoi et que je me retrouve capable de te détester. Ou de t'entendre dire que tu m'aimes, savoir que je t'aime malgré tout, et être forcé de constater que ça ne suffit pas pour être ensemble. Je ne sais pas quoi penser, et je ne sais pas quoi faire. » La détester, la haïr, continuer de la maudire dans mon coin, poursuivre ma vie de mon côté, rester au bras d'Hannah, ou essayer de rassembler les morceaux, faire un pas vers Joanne pour tout réparer, continuer de lui courir après, devoir encore me battre pour que, dans quelques mois, elle m'abandonne de nouveau sur un coup de tête en cédant à la panique. Je me sens seul dans l'océan, la tête maintenue hors de l'eau grâce à une bouée de sauvetage. « Je veux juste être là pour mon fils. » C'est tout ce qui compte, et tout ce qui me pousse à faire un effort pour que Joanne et moi ne nous déchirons pas. Même si tout ce que je souhaite actuellement est de réussir à lui rendre la monnaie de sa pièce, je m'en abstiens, parce qu'elle sera sa mère. Et une bonne mère à n'en pas douter. « On reparlera plus tard de la garde. Et de ce que je peux te verser pour t'aider financièrement. » j'ajoute pour fermer la parenthèse sentimentale. Mon ton laisse bien deviner qu'il n'y a rien à négocier ; elle ne retournera pas au travail, et il n'est pas question qu'elle fasse partie de ces personnes qui retournent au bureau trois jours après l'arrivée du bébé parce qu'il faut joindre les deux bouts. Notre fils ne verre pas le visage d'une nounou plus souvent que celui de sa mère. Elle aura tout l'argent dont elle aura besoin pour qu'elle puisse en prendre soin comme il faut pendant les premiers mois ou les premières années. Je daigne enfin poser mon regard sur elle, doux et calme, sans colère et sans rancoeur. « Est-ce que tu étais si malheureuse que ça, pour que ça vaille la peine de partir ? Est-ce que tu es plus heureuse maintenant ? » je demande, non pas pour chercher à la culpabiliser ou pour dire que je souffre de cette situation, mais très sincèrement pour savoir si notre vie ne lui convenait pas, et si le retour à l'environnement auquel elle préfère faire partie la fait sentir mieux. Savoir s'il n'y a que loin de moi qu'elle ira bien.
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Message(#)joamie + maybe this world has more mercy than we thought EmptyMer 9 Déc 2015 - 16:32

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Elle était déjà soulagée d'entendre un merci de sa part, mais trouvait sa proposition d'entrer en contact déplacé la seconde où il déclina la suggestion. Elle comprenait, bien évidemment. Ca ne lui rappelerait que tout ce qu'il avait perdu, tous ces moments où il ne sera pas certainement là pour le vivre. Comme les premiers mouvements du bébé afin d'être bien en place pour l'accouchement, savoir quand elle a ses toutes premières contractions, quand elle perdra les eaux. Ce n'était qu'une liste détail qui avait toute son importance, surtout lorsqu'il s'agissait du premier enfant. Elle voulait simplement lui donner cette opportunité de pouvoir le sentir, savoir qu'il était bien là, sain et sauf, et qu'il n'avait pas encore fini de grandir. Elle accepta son refus par un signe de tête, puis baissa les yeux, toujours débordant de larmes qui ne parvenaient pas à s'écouler. Jamie comptait certainement partir, vu qu'il s'était éloigné d'elle et se dirgeait vers la porte. Mais il s'adossa simplement contre le cadre, et partagea toute son incompréhension concernant la discussion. Il ne s'attendait pas à la détester un jour. Elle prenait tous ses mots, elle les acceptait tous. Joanne admettait elle-même que ses actions perdaient tout leur sens dès qu'elle paniquait, que plus ne se justifier. Elle jouait un peu avec ses doigts, que la jeune femme regardait. Jamie voulait être présent pour leur enfant. "Et tu le seras." lui dit-elle tout bas. Il ne sera pas un père absent, Joanne était prête à tout faire que leur fils sache qu'il ait une mère et un père qui l'aiment éperdument. Il semblait approuver l'idée de la garde, mais fut d'autant plus surprise qu'il parle de lui verser de l'argent pour l'aider à continuer sa grossesse en toute tranquillité. Joanne se sentait affreusement gênée, mais le ton qu'il employait et la manière dont il terminait sa phrase faisait clairement comprendre que ce n'était pas négociable, qu'elle devait être d'accord. Ce qui n'empêchait pas cet embarras. Encore une fois, elle acquiesça d'un simple signe de tête. Il y avait là une nouvelle opportunité pour qu'il s'en aille, pour qu'il n'y ait rien de plus que quelques accords scellés, le minimum syndical. Joanne ne remarqua d'abord qu'il avait enfin ses yeux verts posés sur elle, trop focalisée sur ses pensées et ses doigts. Ses questions étaient pertinentes, d'un ton incroyablement calme. Enfin, son regard se leva sur lui, profondément attristé. "Je n'étais pas malheureuse, pas du tout..." commença-t-elle. Il n'allait certainement encore rien comprendre cette fois-ci. Mais il était certain qu'elle était bien plus perdue que lui. "Hannah et sa franchise..." Ce n'était pas un reproche, juste une réalité. "Elle a touché où ça faisait mal, avec ses mots à elle." Et ils étaient crus, tout le monde n'était pas en mesure de les entendre sans craquer. "Sur le moment, je me suis dit que si je ne suis pas fichue de me faire à tout ça, pas capable de passer par-dessus les rumeurs et en rire, ni de faire la part des choses dans de nombreuses situations, c'était que je ne te méritais. Lorsqu'elle a érigé devant moi le tableau de la façon dont elle me voyait, j'avais plus l'impression d'être un fardeau épuisant." A devoir constamment la guider, avec son état de santé, avec tout le reste. "Je n'ai jamais pris beaucoup de décisions dans ma vie, mais celle-ci... C'est la plus misérable qui soit." admit-elle en le regardant toujours  non pas sans émotion. Elle vivait mal sa solitude, pour sûr. "Je pensais que j'arriverai à tout gérer, à me renforcer un peu, je n'en sais rien." Apprendre à être plus battante, moins passive. Etre une meilleure personne, être capable de protéger sa famille à sa manière. "Etre un peu plus comme Gaby, ou Hannah." dit-elle toute songeuse, en haussant les épaules. "Je voulais que tu saches que tu puisses t'épauler sur moi,  mais... quand Hannah m'a di tout ça, je ne sais pas... J'ai eu ce mécanisme de pensée improbable qui me faisait comprendre que c'était tout le contraire, et que ce ne sera jamais le cas pour ... plein de raisons." Joanne restait longuement silencieuse, pensive. "La seule véritable chose bien qui me soit arrivée depuis, c'est ce psy." confessa-t-elle. "En lui parlant, j'ai l'impression qu'il essaie de mettre un peu plus d'ordre dans mes idées, faire le tri entre ce que je veux et ne veux pas, ce que je voudrais être ou ne pas être." C'était mieux que rien, un bon début. "Et ce n'est pas ça qui me rend heureuse. Je ne le suis pas." Loin de là. Elle inspira profondément, gardant ses yeux rivés sur ceux de Jamie. "Je sais que tout est de ma faute Jamie, je le sais très bien. Mais depuis, je me sens... vide, inaccomplie." Il devait certainement se dire qu'elle le méritait bien. Son regard se fit bien plus déterminé, bien plus sûre d'elle. "Je me fiche du temps que ça prendra, de la petite taille de tous les morceaux, je ferai absolument pour recoller chacune des pièces." Joanne savait ce qu'elle voulait pour une fois. Elle le voulait lui, même si elle savait que ça allait être très compliqué de faire comme si de rien n'était tout en sachant qu'il avait certainement été touché et goûté par Hannah, autant dans la chair que dans l'âme. Cette simple idée était d'une torture inavouable.

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Message(#)joamie + maybe this world has more mercy than we thought EmptyMer 9 Déc 2015 - 18:02

Elle n'était pas malheureuse, mais Joanne était partie quand même. C'est vraiment à n'y rien comprendre. Au final, elle s'est simplement laissée dévoré par le regard des autres, et le jugement, pourtant pertinent, d'Hannah. Face à ça, elle a paniqué. Elle aurait pu venir me voir, en parler, et je me serais efforcé de la rassurer de nouveau. C'était mon rôle. Rien de tout ça. Elle était partie. Plus que de manquer de confiance en elle, elle n'a eu ni confiance en moi, ni en nous. Dans un monde qui est le mien, il serait pourtant logique de se fier à on jugement. Je la voulais elle, qu'importe ses défauts. Je savais qu'elle réussirait à se renforcer, à se faire à un environnement qui n'est pas naturellement le sien. Je sentais que le vent allait tourner pour nous, que tout irait enfin vraiment bien. Elle ne pouvait pas trouver pire moment pour nous tourner le dos. Il est vrai que pour une fois que la jeune femme se risquait à faire un choix, elle avait fait le pire qui soit. Elle a absolument tout détruit en donnant cette bague à Hannah. Depuis, j'ai l'impression d'évoluer dans un champ de ruines. D'un côté, j'y vois Hannah qui me tend la main et me propose de construire quelque chose de plus beau et solide ailleurs, loin de ce fiasco. De l'autre, j'ai Joanne qui croit qu'il est possible de rebâtir ce que nous avions sur ce terrain qui a déjà connu plusieurs chutes, et dont les fondation n'ont jamais été assez solides. « Honnêtement… Je ne sais pas si cela sera possible. » dis-je avec un air profondément triste, haussant les épaules avec un certain fatalisme. Il n'y a pas grand-chose qui puisse être reconstruit. Et je ne suis pas certain de vouloir m'y risquer si c'est pour être de nouveau blessé de la sorte quand tout s'effondrera de nouveau. « Et même si ça l'était… Tout ça tiendrait combien de temps ? Deux mois, trois ? Jusqu'à la prochaine dispute au jusqu'au prochain doute. » Joanne a toujours pris une pierre pour une montagne, un coup de vent pour une tornade. Et elle n'a jamais vraiment fait face. Peut-être que son psychologue l'aide vraiment, peut-être qu'il saura fortifier son caractère, mais elle le dit elle-même ; elle n'est pas courageuse et ne le sera jamais, elle ne s'est jamais assumée et ne le fera jamais. A force d'y réfléchir, j'en viens à me dire qu'elle avait sûrement raison. Elle n'est pas Hannah, elle n'est pas Gabriella, et il est difficile de croire qu'elle le sera un jour. Elle n'est pas comme moi, ni comme la comédienne, capables d'évoluer dans un enfer de bains de foule. Elle ne sera peut-être jamais capable. Je ne la voyais pas comme un fardeau pour autant. Je l'aimais, sa présence me donnait de la force, nous étions heureux, et cela me suffisait amplement. « J'y avais songé, la dernière fois, quand tu voulais déjà me rendre ta bague. Je me disais que le but, l'objectif de toutes ces histoires qu'on se racontait, les autres vies, si elles ont existé, ce n'était pas d'enfin réussir à être ensemble. C'était de réussir à être heureux l'un sans l'autre. » Et que cela était un peu notre malédiction. Il y aura toujours quelque chose pour nous séparer au moment où nous penserons pouvoir nous retrouver. « On est peut-être faits pour s'aimer, mais pas pour être tous les deux. » Ce qui n'est pas un scénario qui m'enchante, mais je me dis qu'à force de voir le cycle se répéter, il faut se rendre à l'évidence. Je ne fais que chercher des connexions logiques à tout ceci, comme toujours. Me dire qu'il n'y a pas de hasard, que tout arrive pour une raison. C'est bien pour ça qu'elle est partie, non ? Dans le fond, tout nous sépare, et il n'y a que nos sentiments pour nous tenir ensemble. Mais ce n'est pas suffisant. Je soupire. Tout ça m'épuise tellement moralement. « Tu as l'air plus forte. » dis-je après un long silence. Il faut bien l'admettre. Elle a l'air un peu changée, et cet éclat déterminé dans ses yeux n'a plus rien a voir avec la petite lueur timide qu'il y avait avant. Peut-être qu'elle veut vraiment recoller les morceaux. « Mais il faudra plus que ça pour espérer réparer quoi que ce soit. » j'ajoute avec un regard désolé. Elle comprendra, j'espère, que cela signifie que je ne dresse pas de mur entre elle et moi pour l'empêcher d'essayer. Mais que cette fois, elle n'aura rien sans se battre. Et que moi, je suis fatigué.
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Message(#)joamie + maybe this world has more mercy than we thought EmptyMer 9 Déc 2015 - 18:41

Joanne Prescott a écrit:
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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Jamie doutait que reconstruire quoi que ce soit sur les bases d'une relation déjà initialement compliquée puisse faire resortir quelque chose de bien. Leur relation était un champ de ruines alors que l'amour était déjà bien présent, le tableau était véritablement pervers. Il craignait que ce fiasco ne se reproduise encore et encore, comme un motif qui reflétait exactement le déroulé de leur relation. Du calme à la tempête, du torrent jusqu'à une rivière subitement douce. Tous les deux y perdaient pied, et chaque nouvelle dispute devenait de plus en plus brutal, ils s'aimaient toujours autant par la suite, mais cela les épuisait, les usait. Tout semblait si parfait avant que Joanne ne vienne tout détruire sur son passage. Ce que disait ensuite Jamie était profondément triste. S'aimer mais sans être ensemble. C'était cruel, quelque part. Cette idée rendit la jeune femme particulièrement triste, mais s'efforçait de ne pas suivre cette pensée. Elle voulait le faire songer autrement, qu'ils n'étaient pas uniquement destinés à s'autodétruire constamment, qu'il y avait tellement plus de bon dans leur relation. Comme leur enfant, par exemple. Leur petit miracle. Un long moment de silence régna dans la pièce. C'était incroyablement calme, l'air n'était pas lourd. Il fallait croire que ce temps de non-dits était nécessaire. Joanne pensait à beaucoup de choses, s'étonnant presque de ne pas avoir à essuyer de refus de Jamie lorsqu'elle lui avait dit qu'elle tenait à recoller les morceaux. La bel homme rompit le silence, reconnaissant qu'il trouvait que la jeune femme avait un peu changé, en bon. Elle le regarda longuement, ne sachant comment réagir. Il précisa tout de même qu'il fallait bien plus pour espérer quoi que ce soit. Et alors là, elle eut une avalanche de question dans sa tête. Si elle y parvenait, l'accepterait-il ? Et Hannah, dans tout ça ? Voulait-il toujours qu'elle se batte pour eux ? Etait-ce plutôt un message pour lui dire que ça ne valait pas la peine, ou qu'au contraire, il ne comptait pas l'en empêcher ? Cette phrase pouvait être interprétée de mille et une façon. Joanne restait plongée dans son silence pendant une poignée de minutes. "Tu serais d'accord que j'essaie ?" demanda-t-elle alors. L'aimait-il encore ? Attendait-il toujours cela d'elle ? La détermination et la volonté étaient bien là. Cependant, Joanne restait en quête des outils qu'elle pourrait utiliser, de la manière dont elle devra s'y prendre, et le schéma lui semblait subitement bien plus complexe. Elle aurait eu tendance à être défaitiste, à se dire qu'elle n'y parviendrait jamais, mais non. Peut-être qu'elle aurait besoin de quelques petits coups de pouce d'une tierce personne, mais elle tenait à tout rebâtir de tout ses petits doigts. Elle voulait que Jamie soit fière d'elle, qu'il se dise qu'elle avait fait tout ce dont elle était capable, et même au delà pour pouvoir espérer l'atteindre. Le rendre heureux. Parce que c'était la seule chose qui comptait désormais à ses yeux, en plus du bonheur du fils qu'elle allait mettre au monde d'ici quelques mois. Jamie ne répondit pas à sa question, il fut interrompu par une infirmière qui entrait dans la chambre afin d'administrer de nouveaux antalgiques à Joanne. Il en profita qu'elle soit concentrée sur autre chose pour filer comme le vent, laissant plâner le doute derrière lui. Mais ça ne sonnait pas comme quelque chose de négatif pour la jeune femme, qui voulait être optimiste à propos. La graine était plantée depuis longtemps, mais l'idée de le reconquérir comme il se devait se mit alors tout doucement à germe, quel qu'en soit le prix.

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