Voilà plus de quatre mois que je suis arrivé a Brisbane, que je me suis laisser croulé sous mes dossiers. Je suis tomber comme ça sur Julian un soir en allant a la salle de musculation, car oui j'ai besoin de me défouler et d'entretenir mon corps, et j'ai de suite reconnus la petite tête bouclé de notre frère. Une tête bouclé au cheveux noir, une tête que j'avais encore le droit de touché avant qu'on grandisse tous. Bref, nous avions passer quelques soirées entre frangins après nos boulots mais sans réellement rester trop longtemps car c'était l'un comme l'autre nous avions un travail monstre. Mais j'avais aussi le besoin de lui parler, du lui parler de certaine chose que toi aussi tu ne sais pas. Ce qui c'est passer quand j'étais adolescent et se que j'ai pu subir. Les raison pour les quels j'étais presque pas a la maison, les raisons pour les quels j'étais toujours chez Sandy -ma copine de l'époque- ou Lisandre -mon meilleur ami. Pour le moment je ne sais pas trop se qu'il en pense car nous n'avions pas vraiment eu l'occasion d'en reparler comme il se doit mais, au moins il sait tout. Après je veux te le dire à toi aussi, car j'estime que tu dois en être au courant mais ce n'est pas aujourd'hui que j'allais t'en parler. La vieille je t'es appeler pour avoir de t'es nouvelles, car oui, même si j'arrive pas a te voir je t'appelle régulièrement. Je t'es demander si tu étais libre aujourd'hui pour qu'on puisse passer la journée ensemble, qu'on puisse se voir pour être entre frère et sœur tout simplement mais aussi que je puisses en savoir plus sur les petites choses que tu me caches. Dans la famille, je crois que les secrets sont notre point fort. Moi qui te cache que notre père était tout simplement un vrai salop, Julian je ne sais pas se que c'est mais je sens bien qu'il y a quelques choses qu'il veut nous dire mais qu'il arrive pas a cracher le morceau pour le moment et toi, toi j'allais vite le savoir. Même si on n'a qu'un an et demi d'écart, je suis ton grand frère et je dois, enfin, jouer mon rôle comme il se doit.

Après t'avoir donné rendez-vous au marché de noël mais plus précisément a un point de rendez-vous devant un stand de... de grelots. Oui, oui des grelots, les mêmes que portes les lutins sur leur tête, les mêmes qu'on avait quand notre grand-mère -maternelle, nous faisait pour noël. Je crois que j'ai encore le mien. Celui que je portais a chaque noël quand je venais vous voir pour passer les fêtes avec vous. J'étais peut-être partie a l'autre bout du pays, Los Angeles, mais je gardais mes valeurs. J'avais promis a notre mère de revenir chaque année pour les fêtes et c'était le cas. C'était aussi une bonne idée, ça avait apaiser les tensions qui avaient entre nous trois aussi. J'ai eu une réunion ce matin, donc je me suis ramener en costard au marché de noël, habit pas très idéale faut l'avouer, mais je l'assume. Après avoir trouver une place sur le parking, je regarde mon téléphone aucun message. Ca va tu n'es pas déjà arrive et je ne suis ni en retard. Je sors alors de ma voiture et, je fais sortir Léo, mon chien -un husky avec des yeux vairons, qui lui est attacher a une laisse. J'étais obliger de l'emmener avec moi, de passer le prendre. Fallait pas le sortir un peut se petit bébé. Je m'avance doucement vers le stands puis je le regarde en riant doucement. C'est vrai que je les admire tranquillement. C'est au moment ou j'entends ta voix non loin derrière que je me retourne rapidement. Une beauté comme toujours, tu es peut-être ma sœur, mais j'avoue aussi que tu es extrêmement belle. Tu tiens ça de notre mère et j'en suis fier. Quand t'es a ma hauteur je te prends dans mes bras directement en déposant un baiser sur ton front. « Mile, comment tu vas ? » je m'écarte un peut de toi puis c'est au tour de Léo de te salué, celui-ci étant entrain de bouger dans tout les sens, gromelant de joie. Je n'aimais pas trop qu'il aboie pour un rien en public et il le savait. Bon il avait fait la fête a Julian aussi quand il l'a vue pour la première fois. Ca me fait doucement rire en disant un petit « chuuut ! » puis je redépose mon regard sur ta personne. « Il était pareil avec Julian, il vous aime déjà ce petit ! » Tu allais vite remarquer qu'il adore les câlins, qu'il peut être affreusement fou mais aussi très sage.

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le passé est derrière nous

sean ∞ milena

La famille était quelque chose de très important aux yeux de Milena, quand bien même elle en avait probablement une conception différente des autres. Elle adorait ses frères, elle adorait être l’unique fille, la chouchou de leur père, au centre de toutes les attentions. Elle avait toujours été habituée à passer la première, peut-être par galanterie mais aussi surement parce qu’elle ne se laissait pas faire. C’est ainsi qu’elle avait pu franchir les plus grandes étapes de sa vie sans aucune embûche: elle avait été admise à l’université de Columbia, en était ressortie avec tous les honneurs, avait obtenu un poste solide dans le cabinet de son géniteur où elle avait pu faire ses preuves et par-dessus tout, elle avait obtenu la reconnaissance ultime de ses parents: leur consentement. Elle était bleue de cet homme, de cet entrepreneur Italien rencontré à Capri, avec ses mains qui racontaient des histoires et ses yeux d’un bleu océan. Elle en était dingue et elle pouvait tout faire pour lui. Sauf que ce n’était pas vraiment réciproque. Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. C’est ce que sa psychologue lui avait dit quand elle avait appris pour les nombreuses infidélités de celui qu’elle aimait. Et de cet enfant sur le bas-côté. Elle avait été anéantie, pire, brisée. L’empire relationnel qu’elle avait réussi à bâtir, sa plus grande réussite selon elle, s’était écroulé. Elle avait alors décidé de mettre les voiles, de fuir, de s’exiler, loin de cette atmosphère lourde et pesante, de ces souvenirs par milliers, comme des flèches qui l’assassinaient un peu plus chaque jour. Elle avait choisi Brisbane, pour rejoindre son petit-frère et sa fiancée, le semblant de famille qu’elle possédait de ce côté du monde. Elle avait pris ses marques, s’était lancée dans la carrière de professeur à l’université et d’avocate dans un prestigieux cabinet. Tout lui souriait, enfin presque. Sa vie sentimentale était toujours aussi chaotique, voire inexistante. Elle n’y arrivait juste pas. Depuis deux ans déjà. Alors oui, elle avait eu des passades, mais rien de bien sérieux. Sa confiance était devenue tellement rare qu’elle pouvait être considérée comme un objet précieux. Plus que jamais, Milena sentait le besoin de se confier. Mais à qui? Sa meilleure amie ne lui était pas d’une très grande aide, elle ne la connaissait pas réellement. Julian était bien trop sombre, bien trop pessimiste que pour lui insuffler ne serait-ce qu’un mince espoir. Il ne lui restait personne, sauf peut-être Sean, qui était lui aussi arrivé à Brisbane pour rejoindre sa fratrie quelques mois plus tôt. Mais elle n’avait pas réellement eu le temps de le voir à proprement dit, de lui parler de tout ce qui la chagrinait. Et même si lui confier de telles choses était contraire à son comportement envers lui, elle sentait qu’elle en avait besoin. Juste une fois. Pleurer sur l’épaule de quelqu’un qui pourrait la comprendre. Juste une fois. Elle se le répéta en enfilant sa légère veste de blazer avant de souffler un grand coup. Elle prit ensuite la direction du marché de Noël, en cette fin de journée ensoleillée. Sean lui avait donné rendez-vous devant un étal assez équivoque: un stand de grelots. Les mêmes qui ornaient les chapeaux de Noël des enfants Grimes lorsqu’ils étaient petits. Elle aperçut son aîné, pratique lorsque celui-ci faisait une tête de plus que tout le monde, et se dirigea à sa hauteur. Elle le prit dans ses bras et rien que cette accolade la réconforta. « Mile, comment tu vas ? » Elle allait répondre quand elle se fit interrompre par une grosse bête, qu’elle conclu être le chien de son frère. Elle lui lança un regard interrogateur. « Je vais plutôt bien, et toi? Tu ne m’avais pas dit que tu avais… » Le chien lui fit la fête et elle recula d’un bond, surprise par tant d’affection. « … un chien! » Elle reprit ses esprits et il s’amusa de son comportement. « Il était pareil avec Julian, il vous aime déjà ce petit ! » Il tira la bête vers lui pour épargner Milena et celle-ci remua la tête en souriant. « Il est magnifique… Mais bon, tu connais mon aversion pour les bêtes à quatre pattes! » Elle s’osa néanmoins à caresser le husky pour faire plaisir à Sean. « Alors, par quoi on commence? » Elle releva la tête en direction de son cher grand frère.

« Je vais bien aussi, un peut claquer par les journées, mais depuis que je dois ça va beaucoup mieux ! » je dis en souriant, puis a ta réflexion par rapport a mon chien je ris doucement « Je n'est pas eu le temps de te le dire en faite. Mais t'en fais pas il est très sage et ne t'embêtera pas. » Je te connaissais très bien, même si a se que vous pouvez croire je n'étais pas spécialement présent durant l'adolescence. Je me souviens très bien que tu n'es pas la plus a l'aise avec les animaux ou plus particulièrement les chiens. A chaque fois qu'on en croisait un tu te cachait derrière moi ou même Julian quand il avait l'âge. C'est pour ça que je fais rapidement reculer mon chien pour qu'il ne te saute pas dessus et qu'il ne t'envahisse pas trop. Mais quand tu caresses rapidement Leo je souris doucement mais il se laisse totalement faire. Après ça, je me permet de le tiré de l'autre coté de moi ou plutôt a l'opposé de ta personne. A ta question je plisse doucement les yeux et me met face a l'aller « Je te propose d'aller par là, sans passer par la casse grelot ? » Quand je t'exprime ce petit point de vue, mais surtout je sais très bien que tu te rappelle de nos bonnets de noël. J'ai alors un large sourire aux lèvres, puis je te fais un petit signe de la tête pour que tu me suives. « Au pire on fait ça au feeling, c'est la première fois que je viens a ce marché de noël donc je ne peux pas te dire se qu'il a ou pas. J'ai l'impression que c'est aussi grand qu'à Los Angeles... » Je garde quand même mon sourire a mes lèvres, malgré que j'ai une petite pointe de nostalgie quand je parle de Los Angeles, j'étais heureux là-bas j'avais tout pour me retenir jusqu'au jour ou mon ex-copine ma plaquer pour diverse raison. Enfin, ce n'est pas le moment de parler de ça.

Je passe alors mes mains dans mes poches, gardant toujours la laisse de mon chien a ma gauche et je pivote un peut mon visage vers ta personne a ma droite. Je pouvais voir que tu as une petite mine mais aussi que quelques choses te tracasse. Si je n'entame pas la conversation la dessus tu allais sûrement jamais m'en parler et d'un côte je suis là pour t'occuper. « T'es sur que ça va Mile ? Tu as une petite mine et... même si je ne suis pas expert mais quand même, j'ai l'impression que quelques choses te tracasse je me trompe ? » Je peux totalement me planté, et c'est souvent le cas avec vous deux. Mais je tente quand même. Dans le pire des cas je me fais passer pour le plus gros boulet relationnelle niveau famille qu'il puisse existé sur terre. Puis après tout si j'ai débarquer ici c'est belle et bien pour jouer mon vrai rôle de grand frère protecteur et qui veut que tout le monde soit heureux ? Mais aujourd'hui c'est notre journée, enfin, notre soirée a nous deux. A se qu'on ne soit pas déranger par le boulot, a se qu'on puisse se parler ouvertement de tout et de rien. A qu'on puisse trouver des cadeaux débiles ou même des plus mignons pour nous. Car je sais que cette année les fêtes nous n'allons pas les passés ensembles vue que Julian est occupé par son mariage, Lauren et son boulot et nous deux part notre boulot. Je me ferais un petit repas solo au coin du feu avec mon chien et mon meilleur ami, le plus vieux couple qu'il puisse avoir. La conversation sur les fêtes se posera sûrement a un moment dans la soirée. A présent c'est toi qui m’intéresse, comme si j'allais te connaître comme il se doit...

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Quand son frère aîné lui signala qu’il était fatigué par ses longues journées de travail, Milena ne put qu’acquiescer et hausser les épaules. « À qui le dis-tu. Je pensais que bosser à l’université allait être une planque, tu parles… » Elle ne donnait qu’un cours de droit des affaires mais elle était tellement rigoureuse dans son travail qu’elle ne se permettait aucun répit, quitte à passer pour une professeur sanguinaire. Elle donnait très souvent des travaux à rendre, elle adorait emmener ses élèves dans différentes entreprises, ou bien parfois inviter les plus grands avocats de ce monde pour complémenter son savoir. Elle était inflexible, voire presque rigide mais elle se disait que c’était pour le mieux. Et son sommeil en pâtissait également. Elle n’eut pas le temps de développer le pourquoi du comment qu’une imposante masse vint à sa rencontre. La nouvelle lubie de Sean. « Je n'ai pas eu le temps de te le dire en fait. Mais t'en fais pas il est très sage et ne t'embêtera pas. » Elle releva les yeux en direction de son frère et lui sourit. Elle espérait réellement que le chien était sage, car elle n’aurait pas toléré une seule seconde être en présence d’un élément aussi perturbateur. Elle avait les animaux en horreur, surtout les chiens. Mais elle fit un effort pour faire plaisir à Sean. Et puis, cela faisait tellement longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. Elle se redressa et demanda à son frère quel allait être le programme de la soirée. « Je te propose d'aller par là, sans passer par la case grelot ? » Elle rit, repensant à tous ces Noël en famille, à gigoter leurs têtes dans tous les sens pour entendre le léger tintement de leur chapeau qu’ils croyaient magiques à l’époque. « Non, vraiment Sean, je ne peux plus entendre ce son! » Elle n’en avait pas forcément de mauvais souvenirs, mais si elle pouvait l’éviter, elle le faisait. Il lui fit un signe de tête encourageant. « Au pire on fait ça au feeling, c'est la première fois que je viens a ce marché de noël donc je ne peux pas te dire ce qu'il a ou pas. J'ai l'impression que c'est aussi grand qu'à Los Angeles... » Elle secoua la tête. À vrai dire, elle n’avait jamais mis les pieds à Los Angeles. Enfin si, surement une fois ou deux, mais elle savait que ce n’était jamais à la période de Noël. Alors elle ne pouvait pas se permettre d’émettre une quelconque comparaison. « C’est vrai qu’il est grand… Mais je suis d’accord, laissons-nous guider! » Elle lança un clin d’oeil complice en direction de Sean et passa son bras sous celui de son aîné. Ils marchèrent durant quelques mètres et le regard de Milena se perdit au loin, l’air mélancolique. « T'es sure que ça va Mile ? Tu as une petite mine et... même si je ne suis pas expert mais quand même, j'ai l'impression que quelque chose te tracasse je me trompe ? » Elle sortit de sa rêverie et tourna la tête vers son frère. « Oh tu sais Sean, beaucoup de choses me tourmentent… » Ils continuèrent leur promenade bras-dessus bras-dessous et elle lui montra ensuite un grand chalet avec une belle terrasse, où quelques personnes y dînaient ou y buvaient un verre. « On s’installe un peu? Comme ça je te raconterai… » Il approuva et ils se dirigèrent alors vers une table vide en terrasse. Le chien se coucha en-dessous après que Sean le lui ait ordonné et Milena attrapa une carte sur la table voisine. Elle héla ensuite le serveur et lui commanda un verre de vin blanc, avant de commencer à expliquer à son frère ce qui la chagrinait parfois. « Je ne vais pas y aller par quatre chemins… J’arrive clairement pas à me remettre de ma rupture avec Arturo. J’arrive pas à avancer, j’arrive pas à m’attacher… J’ai l’impression que je vais finir vieille fille! » Elle prit sa tête entre ses mains en soupirant. « J’ai trente-et-un ans Sean, c’est vieux… Mais bon, assez parlé de moi pour l'instant... Et toi, comment ça se passe?» Elle le regarda avec des yeux embués avant que le serveur ne vienne amener leur commande. Elle attrapa ensuite son verre de vin et en bût une longue gorgée en écoutant son frère.

C'est vrai que de te voir comme ça, me chagrine quand même en te voyant comme ça. C'est pour ça que je me permets de te demander se qu'il se passe, de te demander pourquoi tu es comme ça. C'est la que tu prends la parole, bien sur je dépose ma main contre la tienne pendant que nous marchons, je te regarde doucement. Je reste silencieux sur le coup quand tu m'expliques que beaucoup de choses te tourmentent. Je fronce doucement des sourcils en te regardant. Quant tu me demandes si on peut s'installer a une petite terrasse j'accepte d'un signe de la tête. Je me laisse guider par toi vers la terrasse, une fois sur celle-ci je te laisse alors prendre une table puis j'oblige mon chien a rester sous ma chaise en bloquant la laisse sous mon pied de chaise. Je te laisse prendre la carte puis, pas besoin de la voir sachant déjà quoi prendre. Je t'observe doucement en ayant toujours un petit sourire aux lèvres a te regarder, tu étais toujours la même, la douce sœur que j'ai connus, celle qui aime tout le monde et porte tellement bon le titre que tu as. Mais, aujourd'hui tu étais plutôt a être rêveuse mais surtout mal. Quand le serveur arrive, je lui demande un bière blonde puis je redépose mon regard sur toi. Arturo, c'est vrai que je t'ai vue tellement amoureuse de cette homme que, je comprends tout à fait se que c'est. Je hoche doucement la tête en t'écoutant. « Je comprends tout à fait se que tu veux dire, mais après, je ne peux que te dire d'essayer de passer a autre chose, de ne pas cherche l'amour mais le laisser venir. » Je te regarde doucement en plissant un peut mes sourcils, j'ai envie de te voir a nouveau heureuse. Quand tu me parles de l'âge je laisse échapper un petit rire. « C'est vieux ? Tu insinue que je suis vieux aussi ? Non mais ô vilaine ! Au pire je t'achèterais un chat ... en peluche ! » je ris doucement en te faisant comprendre que, malgré tout tu ne l'ai pas. J'ai peut-être un voir deux ans de plus que toi, mais « Tu n'es pas vieille, au contraire tu es magnifique, normal tu es ma sœur ! » je te fais un petit clin d'oeil amuser en te regardant. Le serveur revient et le remercie d'un signe de tête avant de prendre mon verre et boire dedans. « Moi ? Ca va ! Je me suis habitué au climat, je me suis habité a tout ce monde qui m'entoure dont je n'ai pas l'habitude. Non vraiment je ne regrette pas d'être venu. Il y a même Lisandre qui ma rejoint il y a peut puis, je ne sais pas mais je pense que Delilah est par ici... » je dis avec un petit haussement d'épaule, Delilah mon ex copine avec qui ça ses finit, la fille dont j'étais fou amoureux et/où je vous ais souvent laisser à ne pas venir pour rester près d'elle... Mais la dessus je rajoute rapidement « J'ai aussi parler tranquillement avec Julian enfin ! » c'est vrai que même si l'on s'entend bien les deux on c'est déjà laisser comme ça sans trop dire avec une demande, par exemple quand il m'a demander comment ça se faisait que Lisandre était ici... Il ne l'aime pas et tout les deux, tu le savais très bien. Je sais que Lisandre a toujours été adorable avec toi même s'il te cherchait un peut trop pour t'avoir dans son lit mais je le remettais souvent en place.

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Depuis son arrivée à Brisbane il y a déjà un peu plus de deux ans, Milena avait beaucoup de mal à avancer, sentimentalement parlant. Elle n’avait écumé que des déceptions, parfois quelques espoirs mais sans jamais dépasser ce stade. Elle n’était pas laide, elle n’était pas franchement méchante, mais une force transcendante s’occupait de son cas, une force qui s’acharnait sur elle et qui la faisait rencontrer tous les hommes les plus odieux de ce bas monde, ou qui la faisait tomber dans tous les pièges. La poisse. Et encore, c’est même pire. Alors lorsqu’elle se retrouvait seule, elle pensait à lui. Sans arrêt. Elle se demandait ce qu’il devenait, elle se demandait si finalement il s’était mis en couple avec celle qui portait son enfant, celle avec qui il avait trompé la jeune avocate pendant des mois, voire des années. Et puis la rage prenait place dans le ventre de Milena, pour emplir tous ses pores, ses veines, ses nerfs et bien souvent, malheureusement, elle finissait par boire un verre. Puis deux. Puis elle se couchait, prise de vertige, et se réveillait le lendemain, la mémoire effacée de son chagrin. « Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, mais après, je ne peux que te dire d'essayer de passer a autre chose, de ne pas chercher l'amour mais le laisser venir. » Elle hocha la tête face aux sages paroles de son grand frère avant de se prendre la tête dans les mais en soupirant et en se plaignant de son âge, qu’elle trouvait trop avancé. Il n’y avait qu’à regarder autour d’elle, tout le monde était casé. Toutes ses connaissances avaient des enfants. Son propre frère, le benjamin des Grimes, allait se marier. Tout le monde semblait filer l’amour parfait. Sauf elle. Et elle finissait par penser que c’était de l’acharnement. Sean laissa échapper un petit rire face à la remarque de Milena avant de poursuivre: « C'est vieux ? Tu insinues que je suis vieux aussi ? Non mais ô vilaine ! Au pire je t'achèterais un chat ... en peluche ! » Elle redressa la tête et lança un faible sourire à son frère. Lui aussi n’avait pas eu beaucoup de chance en amour, enfin elle le considérait comme un cas à part. Elle le voyait comme un loup solitaire, quelqu’un qui n’avait pas forcément besoin d’amour dans sa vie. Mais peut-être qu’elle se trompait… « Tu n'es pas vieille, au contraire tu es magnifique, normal tu es ma sœur ! » Cette fois-là, elle rit de bon coeur et tapa légèrement le bras de Sean. « Arrête un peu! » Elle lui demanda ensuite ce qu’il se passait de son côté à lui, si tout allait bien dans sa nouvelle vie Australienne. « Moi ? Ça va ! Je me suis habitué au climat, je me suis habité a tout ce monde qui m'entoure dont je n'ai pas l'habitude. Non vraiment je ne regrette pas d'être venu. Il y a même Lisandre qui m’a rejoint il y a peu puis, je ne sais pas mais je pense que Shelby est par ici... » Milena haussa les sourcils. Shelby, ici? Ses yeux s’écarquillèrent. « Shelby? Comment ça? Tu as eu de ses nouvelles? » Il rajouta dans un grommellement, comme pour changer de sujet: « J'ai aussi parlé tranquillement avec Julian enfin ! » Milena soupira et but une gorgée de son vin. « Tu en as de la chance… Je vois plus Lauren que lui, c’est quand même le comble! » Elle leva les yeux au ciel. « J’aimerais tellement que l’on soit tous ensemble pour Noël… Mais j’ai l’impression que ça ne restera qu’au stade du rêve. » Elle posa les yeux sur son verre qu’elle vida à nouveau. Ses frères lui manquaient et l’idée de passer Noël seule la chagrinait quelque peu.

C'est vrai que la vie amoureuse que tu as n'est pas la meilleure, je ne sais peut-être pas tout simplement pour me protéger, pour que je ne m'inquiète pas vraiment pour toi mais je suis ton grand frère et un jour ou l'autre je sais que tu allais m'en parler, que tu allais me dire tout se qui c'est passer avec ton ex, ex qui t'as bien fait souffert et je regrette presque de ne pas avoir été la a temps pour te protéger comme il se devait. Donc je reste là a t'écoute puis a jouer mon rôle de grand frère pour te réconforter comme je peux, te dire que tu devrais arrêter de te morfondre et laisse les choses faire. Tu es la femme la plus gentille que je connaisse alors je ne vois pas pourquoi tu ne trouverais pas la personne qui pourrait comblé ton cœur, qui pourrait faire de toi la femme la plus heureuse du monde. En parlant de personne heureuse, c'est vrai que dans la famille le seul qui, pour le moment, réussi bien sa vie c'est notre benjamin. Il a une femme des plus adorables et gentille, une femme qui l'aime pour se qu'il ait. Enfin, je ne sais pas tout de leur vie puis je n'ai pas envie de m'en emmêler de toute façon. Si Julian veut nous en parler il le fera de lui même. Mais le sujet tourne vite sur ton âge, puis j'essaye de te faire un peut d'humour, c'est a ton sourire que je remarque que j'ai presque réussi. Mais je vois que le fais que je te dise que tu es belle te fait rire, mais aussi tu me tape légèrement le bras. Je ne peux m'empêcher de rire a mon tour en te regardant. « Quoi ! Tu préfère que je te dise que tu es moche, que tu vas finir comme les sorcières avec un gros bouton sur le nez énorme a traîner des pieds quand tu voudras essayer de marcher ? » Je ris a nouveau, bien sur je ne le pense pas mais je sens que je vais me faire frappé a nouveau. C'était pas grave, ce n'était pas toi qui allait me faire du mal. Au contraire, je pense que je vais te chercher un peut plus, ça fait du bien de te retrouver. En parlant de retrouvaille tu me demande ma vie ici et je te réponds franchement tout en te parlant de Shelby. Je ne pouvais pas t'en dire plus mais, en voyant ta tête mon sourire c'est effacer doucement et un petit soupire m'a échapper de mes lèvres. Tu savais que j'étais en couple avec elle a Los Angeles, mais jamais, jamais je n'ai avoue a quelqu'un que j'étais raide dingue d'elle. Totalement fou amoureux d'elle, complètement aveugle. Je l'aimais tellement qu'à notre séparation j'ai eu être déchiré en deux parties. Avoir laisser cette partie avec elle a Los Angeles. Mais j'affiche un petit sourire sur mes lèvres. « Non pas encore en réalité. J'ai sûrement rêver tu sais ! » Je garde ce petit sourire sur mes lèvres, je sais que toi et Julian me voit comme le mec qui réussi a vivre seul en solitaire mais surtout qui n'a pas besoin de femme. En réalité j'ai toujours rêver de fonder ma propre famille, mais ce n'était pas maintenant que j'allais le faire. J'attrape mon verre a mon tour pour en boire de longue gorgée. Nous sommes pareille les deux, quand nous parlons d'un sujet qui nous blesse ou qu'on n'a pas envie de s'attarder dessus on boit, de longue et grande gorgée comme pour faire passer la pilule, la douleur, laisse cette souffrance au plus profond de notre être pour qu'elle ne ressorte jamais. Mais je viens te dire aussi que j'ai parler avec Julian, c'est alors que tu me dis que tu vois plus Lauren-Rose que lui. Je fronce doucement des sourcils. « Il abuse ! » je dis dans un petit soupire. « Quelle excuse il te donne a chaque fois ? Trop occupé par le boulot ? Par les préparatifs du mariage ? Il pourrait te demander conseille, que vous passiez une journée ensemble sur ce mariage qui n'arrivera sûrement jamais... » Je lève doucement les yeux au ciel. Il dure depuis tellement longtemps ce mariage aussi. Puis tu me parles de noël, je fais une petite moue quand tu me dis ça. Je me permet de passer une main à l'arrière de ta tête et dépose mes lèvres sur ta tempe pour un baiser. Je sais a quel point sa te tien a cœur de passer noël en famille et non seul. Je viens alors reprendre ma place et je te regarde. « Vient a la villa ? On le passera ensemble noël. Je sais que Julian ne bougera pas son gros derrière, mais on peut le passer tout les deux si tu veux ? On mangerais des tas de choses, tout se que tu veux je pourrais même faire la cuisine si tu veux ! » je souris doucement, je ne veux pas que tu déprimes, puis tu connais mes talents en cuisine. Je tiens sa de notre mère, je fais assez bien la cuisine mais je ne m'en vente pas spécialement. J'espère que tu dises oui aussi, je n'ai pas trop envie de les passer seul non plus.

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Entre les enfants Grimes, il semblait que c’était Julian qui avait le plus de chance en matière d’amour. Il était le seul qui était arrivé au stade du mariage. Enfin, il était toujours fiancé et Milena savait que tout pouvait basculer du jour au lendemain. Elle savait que personne n’était épargné, mais elle espérait profondément que l’histoire de son frère cadet fonctionne. Elle appréciait Lauren, elle la trouvait aimable, douce et rigolote. Et puis, il fallait dire qu’elle faisait partie de la même caste que les Grimes, donc elle ne pouvait que l’estimer. Sa mère en était folle, c’était d’ailleurs elle qui avait tenu à présenter les deux jeunes gens. Milena était contre ce genre de procédé mais elle n’avait rien dit, car au final cela ne la concernait pas. Elle avait eu la chance de trouver l’amour, elle, le vrai, le parfait. Le gendre idéal, qui s’était avéré n’être qu’un sombre salaud au final. Elle avait du mal à tourner la page, elle avait du mal à faire table rase sur leurs souvenirs, leurs rêves. Mais à chaque fois qu’elle se surprenait à se morfondre, elle repensait à l’image d’horreur de sa maîtresse au ventre rond. Une boule lui montait à la gorge et elle pleurait, la plupart du temps. Puis l’orage passait et elle allait de l’avant. Du moins elle essayait. Le fait que Sean soit persuadé que Shelby est dans les parages lui procura une drôle de sensation. Elle avait l’impression qu’ils étaient les mêmes au fond. Qu’ils avaient les mêmes blessures et qu’ils étaient bien trop romantiques que pour tout envoyer valser. Elle était intriguée. Sean ne lui avait jamais réellement parlé de sa relation avec Shelby, elle savait juste qu’ils étaient ensemble à Los Angeles. Connaissant son grand frère, elle était sûre qu’il l’aimait. Mais il était bien trop fier, bien trop Grimes que pour oser l’avouer. « Non pas encore en réalité. J'ai sûrement rêvé tu sais ! » Milena haussa les épaules. La suite au prochain épisode. Ils discutèrent ensuite de Julian, ou celui bien trop occupé par sa vie professionnelle trépidante et les préparatifs de son mariage en grandes pompes. « Il abuse ! Quelle excuse il te donne a chaque fois ? Trop occupé par le boulot ? Par les préparatifs du mariage ? Il pourrait te demander conseil, que vous passiez une journée ensemble sur ce mariage qui n'arrivera sûrement jamais... » La jeune avocate but une nouvelle gorgée de son verre de vin, son regard perdu sur le chien extrêmement calme couché aux pieds de Sean. « Je suis aussi très occupée, on va dire que nos agendas ne s’accordent jamais… » Elle soupira et détourna le regard pour faire face à son frère. Elle lui confia qu’elle aurait aimé passer Noël en famille. Comme avant. « Viens a la villa ? On le passera ensemble noël. Je sais que Julian ne bougera pas son gros derrière, mais on peut le passer tout les deux si tu veux ? On mangerait des tas de choses, tout ce que tu veux je pourrais même faire la cuisine si tu veux ! » Milena était amusée par l’air enjoué de son aîné. Elle secoua la tête et lui lança son plus beau sourire. « Allez, on fait ça alors! À une condition: que tu mettes ton plus beau pull de Noël » Elle éclata de rire en repensant aux pulls en laine kitsch que les enfants Grimes enfilaient lorsqu’ils étaient plus jeunes. Une tradition assez grotesque en somme. Ils discutèrent encore quelques minutes, se fixèrent un rendez-vous pour Noël avant de se quitter dans une accolade qui fit le plus grand bien à Milena.

FIN DU SUJET.